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Ch01 - TVX Maritimes
Ch01 - TVX Maritimes
Chapitre 1 : Dimensionnement et
Stabilité des ouvrages de
Une baie Protection Marine
& Corrosion aquatique
«Action de l’eau de mer sur les matériaux de construction»
1°) Introduction : Le dimensionnement d'un ouvrage portuaire ou côtier
de protection contre la houle nécessite la prise en compte des
contraintes relevants de divers disciplines tel que :
• Hydraulique maritime (réfraction, diffraction et déferlement)
• Mécanique des sols (études géotechniques)
• Résistance des matériaux
• Procédés de construction (outillages disponibles) ...
Sans oublier les aspects technico - économiques qui interviennent
directement dans le choix des solutions adaptées.
Les aspects hydrauliques sont déterminants dans le dimensionnement
d'un ouvrage maritime parmi les facteurs intervenant dans l'étude. En
particulier, l'évaluation de la houle de projet et le calcul du poids des
blocs de la carapace en fonction des conditions d'étude sont 2 étapes
fondamentales et importantes pour le dimensionnement de la digue.
Dans les formules de dimensionnement, pour l'obtention du poids des
blocs (formule de stabilité) l'amplitude crête - creux était prise égale à la
hauteur significative du spectre de houle soit : Hs = H1 3 , cependant en
1976, le L.N.H. (Laboratoire National d'Hydraulique) d'E.D.F. (Electricité
De France) propose de prendre comme houle de projet (houle de
dimensionnement) H1 10 dans les formules de stabilité, on rappelle que
H1 10 ≈ 1, 28 ⋅ H1 3 (Ch05 HM). Il faut également penser aux problèmes liés
de déferlement, le franchissement (voir Chapitre5 Hydraulique Maritime)
et à la durée de la tempête pour le dimensionnement (des études sur
modèles réduits peuvent apporter des réponses à ces problèmes).
2°) Les digues verticales réfléchissantes :
Les digues sont soumises à des houles naturelles qui sont aléatoires.
Il existe des houles libres venant du large : observées hors de l'air de
génération (houles formées). Les houles en cours de formation sous
l'action du vent sont des '' houles forcées '' appelées houles de vent ou
encore (mers de vent ) ou bien houles locales (pour les méthodes
l'analyse des enregistrements voir CH05 de mon Hydraulique Maritime).
Les jetées verticales comportent un mur à parement vertical ou
légèrement incliné, cette structure repose directement sur le sol par
l'intermédiaires d'un massif d'enrochement.
Une jetée verticale réfléchie la plus grande partie de l'énergie incidente.
Elle a la coupe en travers standard suivante :
E.H.T.P. 1-1
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
0,5H H2
0,15 d
K Etc .
chambre
d' expansion
caisson de la houle
α zc
Overtopping
La conception d'une digue à talus dépend des conditions locales :
houles, terrain, carrière, conditions économiques et techniques de
construction ... Etc.
E.H.T.P. 1-3
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Ru
SWL
α
¾ T : la période de la houle.
¾ H : le creux crête - creux de la houle.
β
Ru H
La hauteur d'ascension de la houle est de la forme : = K ⋅
H L
Pour la pente ( 2 1) : K = 0,473 & β = −0,255 .
Le franchissement se définit par le creux Hf compté par rapport au
niveau moyen de l'eau.
Les relations suivantes ont été proposées par le L.N.H. :
☞ Pour la pente 2 1 : H f = 1,43 ⋅ B 0,23 ⋅ z 0,75 ⋅ h 0,47 ⋅ T −0,44
☞ Pour la pente 3 2 : H f = 1,65 ⋅ B 0,17 ⋅ z 0,43 ⋅ h 0,23 ⋅ T −0,36
Η f = valeur franchissant l’ouvrage dans 5% des cas.
On remarque l'importance du facteur z (z cote d'arase : 3 〈 z 〈 6m ).
1,5
B
z ≥ Hf
Hf enrochements
h 3/2
z = R u + set − up + PHMVEE
E.H.T.P. 1-5
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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tétrapode tribar
Glacis
coté Marée Haute
M.H. m
coté mer
m Marnage
port M.B. 2H à 3H 1
1 Marée Basse
butée Noyau Risberme
Butée assure la − 1,5 à 1,3 H
stabilité de Tapis de pied
l’ouvrage Butée de pied
soubassement
××××××××××××××××××××××××××××××××××××××
Terrain Coupe Type d' une digue à talus Les cotes sont par rapport
naturel au plus basses eaux
On pose les tétrapodes en deux couches ceux de la couche inférieure ont un pied vers le haut et ceux
de la couche supérieure sur un pied vers le talus à fin d’obtenir une bonne imbrication.
E.H.T.P. 1-7
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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rainure
3 - 3 - 3°) Noyau :
C'est le cœur de la digue, qui est en général constitué de tout venant de
carrière ( économiquement intéressant). Les qualités requises pour ce
tout venant sont :
• L'imperméabilité doit être telle que la houle ne soit pas transmise
au bassin portuaire. Cette imperméabilité ne sera bonne que si le
matériau a une granulométrie étendue, l'indice du vide sera
faible.
• Un angle interne de frottement suffisant pour la stabilité
d'ensemble, on doit alors éviter un pourcentage élevé de fine.
• Une capacité naturelle et une granulométrie étendue telles que
les tassements à long termes restent limités [ faire attention à la
nature du sol (présence de la vase et de la boue...) ].
E.H.T.P. 1-9
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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SOGREAH propose
h
0,1 γ r ⋅ H3 ⋅ tgα H d
W= ⋅ ⋅
K D (γ r γ w − 1)3 h butée
3 - 3 - 7°) Couronnement :
Il a une grande importance sur la stabilité de la digue. S'il est de faibles
dimensions, son influence est négligeable. S'il est de dimensions
grandes il apparaît les effets suivants :
• Une réflexion importante la houle qui a tendance à entraîner
les blocs vers le large.
• Effet de choc (gifle) sur le mur qui est dû au déferrement.
Une meilleur solution est de réaliser un mur de dimension raisonnable.
3 - 3 - 8°) Musoir :
Les essais ont toujours montrés que le musoir d'une digue subissait des
dommages plus fréquents et plus importants à hauteur de houle égale.
Pour la carapace des musoirs, on utilisent les mêmes types de blocs
naturels ou artificiels, mais de dimensions appropriées ou mieux encore
musoir
de densité plus élevée (voir tableau pour le calcule de K D pour la
formule de Hudson selon qu'il y a ou pas de déferlement).
A titre indicatif le CERC (Coastal Engineering Research Center) propose
les coupes types suivantes :
PHEM w
w
10
PBEM
w
w 2 port
−H w 200
−H
w
− 1,5H 2 w 4000 à w 6000
w
w w 300
w 300 15
15
PHEM w
w
PBEM
10 w
à port
w w
−H 2H à 3H 2 −H
Noyau
− 1,5H
w 200 à w 6000
w w w w
à à
10 15 10 15
E.H.T.P. 1-11
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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w
PHEM
w
PBEM
200
port
w
2H à 3H
Noyau CERC
w 4000 w
w 10
10
− 1,3H
w port
PHEM
w
10
PBEM
w
CERC
w
w
10 w 200 à w 4000 10
− 1,3H
E.H.T.P. 1-12
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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F Béton Densité :
E.H.T.P. 1-13
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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I Vue en plan de l'ouvrage avec tracé des fonds marins jusqu'à 500
mètres au large de l'ouvrage si possible (précisé l'échelle).
Wcouche 1 = Wcarapace 10
tétrapodes Wcouche 2 = Wcarapace 200
2
p 3 3
P
2
Tout venant
o
22 40
/ r2 r
3
g i Amplitude réfléchie
20%〈R Digue = 〈 45%
d Amplitude incidente
−H
SWL
BM
affleurement minimal
d
z = −d
p H
= d±
ρg ch(kd)
sous − pression
Pour le calcul des pressions consulter principalement le Chapitre1 de
mon cours sur Hydraulique Maritime... etc. Mais on signale qu'il existe
des méthodes approchées pour effectuer ce calcul des efforts exercés
sur les différentes faces de l'ouvrage (comme celle de Goda 1974,
Sainflou 1928... ) que nous présentons ici (vers la fin du chapitre)
même si on peut faire les calculs plus proches de la réalité par une
simple intégration : L'effort
r résultant est donné par :
r r
FR = FR n = ∫ p(M, t ) n dS
surface
ch k (d + z )
où p = −ρgz + ρgH cos(ω t ) (− d ≤ z ≤ 0 ) pour réflexion totale.
ch kd
r r
La direction de cette force FR est la normale extérieure n à la paroi qui
est évidement plane. Le point d'application de cette force résultante FR
se détermine par l'équation des moments ( pour plus de détail consulter
mon cours de mécanique des fluides spécialement Chapitre4 sur
l'hydrostatique).
E.H.T.P. 1-16
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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tétrapodes
Mean Tide Absorbeur
3
2,5 à 5 m
PHM (+ 4,65 )
4 Tétrapodes de 2,5 m3
Confortement Béton
3 Concrète
Nouvelle par
structure nouvelle
structure en
tétrapodes
BM (+ 0,66 )
0,00
Ancien Structure
Fascines avec
Pavage de basalte Palplanches
revêtement
bitumineux
E.H.T.P. 1-17
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Tétrapodes de 5 m3
Enrochements (4 - 6t)
+ 6,00 12,50
PMVEE (+ 2,00 )
musoir
0,00
4
3 brise lame
− 4,00
en tête de
− 8,00
l'ouvrage
− 12,60
Exemple2 :
PORT de TALBOT , Grande − Bretagne (1964 )
Tetrapodes de 2,5 à 5 m3
Agégats 3 2 (38 mm )
//
: 825 Kg
Résistance à compression
Agégats 3 4 (19 mm )
// valeurs moyennes
: 125 Kg
2
Agégats 1 2 (12,7 mm )
// 3 jours 250 Kg cm
: 188 Kg
2
Agégats 3 8 à 1 4 (9,5 à 6,3 mm ) : 197 Kg
// // 7 jours 320 Kg cm
2
Sable : 760 Kg 28 jours 450 Kg cm
Ciment prise rapide : 328 Kg
1/ = 0,305 m
Eau : 145 litres
1// ≈ 25,33 3 mm
E.H.T.P. 1-19
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Hmax E F H I L
où • A : Brise – lame
• B : Fondation rocheuse ou meuble de structure en béton,
sujette à l’érosion par clapotis
• C : Etude des mouvements du transport des sédiments
• D : Brise–lames et digues de protection pour les petits bateaux
• E : Blocs de béton pouvant être remplacés
• F : plates-formes et jetées devant travailler dans toutes
conditions, sauf en cas de grandes tempêtes
• G : Hauteur des vagues déferlantes pouvant occasionner des
dégâts aux équipements mécaniques
• H : Digue monolitique
• I : Pression sur les ouvrages marins
• J : Seiche dans les ports en regard avec les vents légers
• K : Période durant laquelle la période de vague est critique
pour l’entrée des bateaux dans les ports
• L : Opération pour les petits bateaux, hovercrafts, dragueurs
Où ici Hmax est la hauteur maximum probable définie statistiquement
comme étant le maximum de la hauteurs de 1000 vagues enregistrées
au point considéré, les conditions restant constantes. En pratique, on
peut retenir les formules suivantes : (Voir Ch05 d'Hydraulique Maritime)
Hmax = 1,86 ⋅ H 1 & H 1 = 1,275 ⋅ H 1
3 10 3
Les limites supérieure et inférieure des périodes du spectre de vagues
crées dans les conditions de mer pleinement développée sont :
T sup = 1,62 ⋅ Tmax & T inf = 0,35 ⋅ Tmax
Pierson, Neuman et James proposent (1955 - 61) :
Vitesse du vent (Kt) 10 20 40
E.H.T.P. 1-20
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Courbes d'égale
amplitude
Zone abritée
• Entrée dissymétrique :
Vent régnant
La passe d'un port
(dépendant du vent en
direction, intensité et de la
Digue au vent courantologie locale)
doit avoir en ordre de
grandeur une largeur égale à
la longueur du plus
grand navire.
Entrée actuelle
200
Transformation
Ancienne entrée du HAVRE de la passe
Pilonnement
Heaving
Tangage 6 degrés de
Roulis Pitching liberté d'un solide
Rolling
Surging = cavalement
Embardée = Swaying
E.H.T.P. 1-21
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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• Amarres : LAMANAGE
Défonces
en
Jetée sur
caoutchouc
pilotis
Enrochements
pneus
E.H.T.P. 1-22
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
P
o
u
t
r
e Remblai
s
Joint
d
e
c
o
u
r
o
n
• Quai sur pieux : Le niveau supérieur d'arase d'un quai est 1,5 à 2m / PMVEE
défonce Pieux battus :
Le frottement latéral des
pieux dans les
La force de frottement f matériaux frottants :
s’oppose au déplacement ∆h /
f = K ⋅ p 0 ⋅ tgϕ
on à peu près :
(
f ~ 23 KPa mm ⋅ ∆h) où K constante et ϕ
angle de frottement
/
p 0 = la contrainte
verticale effective due
au poids des terres
Défenses
E.H.T.P. 1-23
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
H
MWL = SWL+ ∆
∆
H Maximum
SWL
Wave
pressure Creux du clapotis
Minimum πH2 1
hydrostatique ∆=
L th(kh )
Wave
pressure
Côté creux
vers le
h Côté
Large
port
D
hydrostatique
D + (H ch kh )
2
La sous – pression due aux va et vient de l'eau dans les vides du massif
[
de fondement vaut environ : P = ρ f g d ± H ⋅ ch −1(2π d L ) ]
• Efforts horizontaux sur un ouvrage d'accostage :
Quand un navire s'approche d'un quai à une certaine vitesse U
possédant donc une énergie cinétique, l'accostage s'effectue avec choc
qui exerce des efforts violents sur l'ouvrage. La vitesse limite résulte de
l'équilibre entre les forces motrices (vent, traction remorqueur, impulsion
des hélices du navire...) de résultante F et de la résistance à
l'avancement R que l'eau exerce sur le navire R = C ⋅ 0,5ρ f U2 ⋅ S où C
est un coefficient de traîné et S est le maître couple (surface) de la
dérive. C −1 ≈ 0,25 + 1,9(P h) où P est le pied de Pilot (P > 0,5m).
2
E.H.T.P. 1-26
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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E.H.T.P. 1-28
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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L’action de l’eau de mer sur l’acier est due à l’effet galvanique, l’eau
salée est un milieu électrolytique : la corrosion dépend et augmente
fortement avec la température. La lutte contre la corrosion fait appel aux
techniques suivantes :
• Peintures (à base de bitume , goudron, anti – rouille ou vinyle...)
• Métallisation par zingage [on couvre l’acier ou le fer par une
pellicule de zinc fondu (450o)]
• Cimentage (on couvre l’acier d’un mortier de ciment)
• Protection cathodique (on porte la surface à protégée à un
potentielle suffisamment négatif par rapport à l’eau de mer : c’est
un mecanisme d’électrolyse inverse de celle que constitue le
phenomene d’oxydation : le potentiel minimum pour que l’acier ne
soit plus attaquer par l’eau de mer est – 0,85 volt par rapport à une
éléctrode d’argent) [électrolyse est le déplacement d'ions vers les électrodes
suivi d'un dépôt ou de dégagement de gaz des espèces oxydées ou réduites]
L’utilisation d’acier spéciaux permet de limiter les inconvénients de la
corrosion (acier au cuivre, acier inox…). Conducteur électrique
La protection galvanique, surtout utilisable pour les coques de navires,
consiste à placer sur l’acier à protéger des anodes plus électronégatives
que lui (magnésium, aluminium, zinc…).
Le potentiel des métaux dans l’eau de mer est le suivant (par différence
à une éléctrode d’argent) : pour la physique de la corrosion voir plus bas
• Magnésium et alliages : - 1,40 à - 1,00 volt
• Zinc et alliages : - 0,80 à - 1,05 volt
• Acier ordinaire : - 0,40 à - 0,80 volt
• Plomb : - 1,00 volt
• Bronze : -0,300 à + 0,400 volt
• Acier inox passif : -0,100 à + 0,400 volt
• Graphite : +0,2 à + 0,100 volt
le procedé de soutirage de courant utilise une source de courant continu
dont le pôle négatif est relié à l’acier à proteger ,et le pôle positif à une
électrode de consommation (le réservoir), cette éléctrode est constituée
d’un empillement : de ferrailles (consomation 10Kg par Ampère/an) ou
de graphite (consomation 0,7 à 1Kg par Ampère/an),de titane ou de
platine (quelques milligramme par Ampère/an).
Les générateurs de courant continu sont des redresseurs à semis –
conducteur (au sélénium ou au silicium).
La densité de courant à mettre en œuvre pour rendre l’acier suffisament
électronégatif varie de 80 à 130 milliampère /m2 pour des tôles
immobiles, elle est de 150 à 600 milliampère /m2 pour des tôles animee
de forte vitesse de deplacement d’un objet (tôles de navires), elle se
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Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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E.H.T.P. 1-30
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Appontement de Laâyoune
E.H.T.P. 1-31
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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ZF Malloussa 1
Projet autoroute
Tanger - Fnideq
RN2 Tétouan
Dédoublement ↔ 2 voies
Plan de masse
hydrocarbure N
céréales
logistique
Servitude
conteneurs
Accès 2
Contrôle
Accès 1 Parking
Zone franche logistique
E.H.T.P. 1-32
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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¾ Ouvrage de protection :
• Digue principale de 2056 ml de 0 à ~ - 31mZh
à talus : 965 ml , 40caissons 1091 ml
• Digue secondaire 582 ml de 0 à -12 mZh
A talus 470 ml , 4 caissons 112ml
¾ Ouvrages d'accostage & terres pleins :
Type Linéaire Tirant d'eau Terre plein
Conteneur 1610 -18 mZh 97
Pétrolier 110 -16mZh 11
Vrac 200 -12 mZh 5
Céréalier 205 -15 mZh 6
Service 225 -6 mZh 5
RoRo 2 postes -12 mZh 24
➢ Linéaire des quais : 2235 ml Le Zh (Zéro - hydrographique ) est le tirant
➢ Plan d'eau : 100 ha mesuré par rapport au niveau des plus basses
➢ Chenal : 300 m à -17 mZh eaux observées sur le site fonction des
conditions météorologiques
➢ Terre plein portuaire : 137 ha
¾ Zone de Stockage :
➤ Zone de stockage hydrocarbure : 13 ha
➤ Zone de stockage céréales : 13 ha
➤ Zone de stockage STEP : 13 ha
¾ Zone Extra - portuaire (930 ha) :
½ Zone logistique : 130 ha
½ Zone Franche Melloussa 1 et 2 : 600 ha
½ Zone franche Fnideq : 200 ha
E.H.T.P. 1-33
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Bouygues
Port de Tanger :
¾ Terminal Roulier (en projet): Caissons
➥ Chenal d'accès de 300 m
➥ 8 postes à -9 mZh
N. B. : A propos de la conception et la réalisation
de la digue principale de ce port une nouvelle technique est adoptée
à savoir celle des caissons qui sont réalisés en
béton armé coulé sur place. Les caissons creux
Eau de
Mer sont rempli de sable de dragage sur place et de
l'eau de mer et puis placé par remorquage à
Sable de l'emplacement prévu pour le noyau de la digue
dragage
local ceci par économie de réalisation du noyau en
tout - venant de carrière.
La carapace est réalisée avec des hexapodes. A fin de minimiser le
franchissement la digue est très haute ce qui nécessite beaucoup de tout
venant c'est pour cette raison que la technique de caissons (qui sont
évidement volumineux vue la fauteur d'arase de la digue et la profondeur
d'eau) est adoptée. A fin d'éviter la corrosion du ferraillage des
hexapodes et des caissons un béton de hautes performance le plus
imperméable (forte compacité) possible doit être utilisé : on cas d'une
corrosion par les atomes Cl − une protection cathodique est nécessaire.
Pour ce type d'ouvrage soit rentable une durée de vie de ~ 100 ans au
moins est souhaitable.
Accropodes
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Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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E.H.T.P. 1-35
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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DOLOS
Méditerranée
A
t
l
a
n
t
i
q
u
e
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Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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h+z
ch 2π
p L x t πH2 h t
= −z + H ⋅ ⋅ cos 2π cos 2π − th2π ⋅ cos 4π
ρg h L T L L T
ch 2π
L
t
2 sin 2π
2
πH T ch 4π h + z − cos 4π x − 1
−
h L
sh 2π
L L
L
h+z
ch 4π
3πH 2
L x t
+ ⋅ cos 4π ⋅ cos 4π = 0
4L h h L T
sh 3 2π ch 2π
L L
Au droit de la muraille, x = 0 , la valeur maximale p (0, z, t ) est obtenue
quand l'affleurement est maximale, c'est - à - dire pour t = 0 ; la valeur
minimale correspond à t = T 2 . Les allures de variation p(z ) sont celles
de la figure en dessous :
z
t=0 A
Niveau moyen
Niveau O ξM O
de repos
t=0 B
t=T 2 F
Pression D
hydrostatique h
Dépression
pmax
t=T 2
E C Surpression
G
En général on retranche la pression hydrostatique correspondant au
niveau de repos car elle s'exerce aussi de l'autre coté de l'ouvrage. Dans
ces conditions sur la face côté mer du mur la surpression est maximale
T
pour t = 0 et la dépression est maximale pour t = . Les courbes
2
représentent une cassure au point où située la cote instantanée de l'eau.
La valeur de la surpression maximale pmax correspond au point B pour
pmax 2πH2 h
x = 0 , z = 0 à t = 0 : OB = = H + ξM − th2π
ρg L L
Au pied de la muraille ( z = −h ) la surpression est maximale pour t = 0 :
E.H.T.P. 1-39
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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p H πH h 3
GC = = 1 − sh2π −
ρg h L L h
ch2π 4 sh 2π
3
L L
et la dépression pour t = T 2 :
p H πH h 3
EG = = 1 + sh2π −
ρg h L L h
ch2π 4 sh 2π
3
L L
La dépression maximale correspond au point D pour les coordonnées de
repos x o = 0 , z o = 0 il en résulte d'après l'expression de p en variable
= (h − ξM )
p
de Lagrange que p = 0 , la dépression est donc : DF =
ρg
En admettant que les courbes AB, BC, DE soient linéaires, on peut
aisément tracer le diagramme des pressions.
Une méthode approchée, dite de Sainflou , consiste à prendre ξM = 0 et
ç négliger les termes du second ordre en H d'où :
h
OB = H , CG = EG = H ⋅ ch −1(2π )
L
La pression moyenne sur le fond situé sous le clapotis est :
pm 1 L p(x,−h, t ) πH2 h t
= ∫0 dx = h − th2π cos 4π
ρg L ρg L L T
elle est égale à la pression hydrostatique (ρgh), à laquelle s'ajoute un
terme de période T 2 .
Importance de la défonce des quais :
E.H.T.P. 1-40
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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E.H.T.P. 1-41
Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Fe → 2+
← Fe + 2e
−
Ce ne sont pas les composés les plus abondants qui présentent le plus
de risques pour la corrosion. Bien souvent c'est les combinaisons entre
les différents paramètres (éléments chimiques, température, vitesse,
bactéries) qui règlent la corrosion. On peut toutefois dégager quelques
grands principes permettant l'évaluation du phénomène :
CO 2 : si la teneur en CO 2 de l'eau est supérieure à la valeur du
CO 2 d'équilibre dans le système carbonate, on considère que l'eau
est agressive (corrosion généralisée par perte d'épaisseur).
O 2 : la présence d'oxygène dissous à faible teneur (0 à 8 ppm)
est un facteur de corrosion. En absence d'oxygène, il n'y a pas de
risque de corrosion par l'oxygène. En présence d'un excès
d'oxygène, on peut, dans certains cas atteindre un potentiel du
passivation qui empêche l'oxydation donc la corrosion.
Cl − : les chlorures sont souvent retenus comme critère principal.
Les aciers assez sensibles (corrosion par piqûres) à l'ion Cl − surtout
lorsqu'il constitue l'anion dominant.
H2S : comme CO 2 , il présente un caractère acide très favorable
à la corrosion. Il est également responsable de corrosion fissurante
dans les inox.
pH : une eau acide ( pH 〈 6 ) est favorable à la corrosion.
v ∗ : la vitesse de corrosion augmente avec la température.
S : la vitesse de corrosion augmente avec salinité
les bactéries de la corrosion sont de 2 groupes :
• les ferrobactéries qui attaquent directement l'acier
• les bactéries sulfato-réductrices qui réduisent les sulfates en
sulfures et provoquent des perforations sous dépôts.
Remarques : A propos des lois de Fick :
v ⇒ r
☞ La première loi de Fick est : φ = − D ⋅ grad c où φ = densité du
flux de matière diffusée. [D] = L2 T −1 = coefficient de diffusion qui
dépend de la grosseur des molécules diffusantes et de la nature du
W
solvant. D dépend de la température T : D = Do (c ) ⋅ exp − où
k ⋅ T
W = l'énergie d'activation de diffusion (dissolution dans le solvant).
∂ 2c ∂ ∂c ∂ 2c
☞ La deuxième loi de Fick est : = D = D ⋅
∂ t2 ∂ x ∂ x ∂ x2
• Dyalise :
Procédé de séparation des corps colloïdaux par diffusion à travers des
parois semi - perméables. C'est la diffusion à travers les pores d'une
E.H.T.P. 1-46
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E.H.T.P. 1-47
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Port de commerce
(nouveau port)
Triangle de pêche
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Coupe de la digue
principale du port
de Safi
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Oued Cha’aba :
Oued solution type
Bouznika : débouché fusible
Solution
classique
Digue en mer
E.H.T.P. 1-50
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PROJET D'AMÉNAGEMENT
CONNAISSANCES DU TERRAIN
1 : Géomorphologie & Nature des DESCRIPTION DE LA
sédiments DYNAMIQUE
2 : Données météo-océanographiques HYDROSEDIMENTAIRES ET DES
•Vents ECOSYSTEMES
•Marée 1 : Morphodynamique du site
•Houles 2 : Agents moteurs
•Courants • Niveaux de la mer
3 : Qualité des eaux
DEFINITION DES • Agitation locale
4 : Faune et flore
PARAMETRES POUR LA • Circulation des eaux
CONCEPTION ET • Transports sédimentaires
5 : Activité humaines
DIMENSIONNEMENT DU 3 : Circulation des polluants
PROJET 4 : Dynamique des écosystèmes
• Paramètres représentatifs 5 : Politique d'aménagement et
• Paramètres extrêmes d'environnement
Economie
Politique
E.H.T.P. 1-51
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• Géotextile :
Brise-lames et jetées sur fond marin mou
géotextile
p1
p4 Butée caisson
η*
Formule de Tanimoto : k = 0,16463638
α = 5,19937521 hc
pu
p3 B
E.H.T.P. 1-52 Berme
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Caisson
lh ;Goda = d + dc +
3R c* (p1 + p 4 ) + 3(d + dc )(p1 + p3 )
l v ;Goda = 1 B c
6
En utilisant les expressions de ces forces et leur brase de levier le
moment total dû à ces forces peut être calculé :
MGoda = lh;GodaFh;Goda + l v;GodaFv;Goda
Les forces et les moments ainsi calculés servent d’input dans différents
équations d’études de stabilité de la brise lame.
Modélisation des incertitudes vis – à – vis du modèle de Goda
Van der Meer et al. (1994) ont recherché une approche pour étudier les
incertitudes sur la formule de Goda. Le modèle d’incertitude est donné
par un facteur d’erreur multiplicatif m. Les forces utilisables pour les
calculs du design (dimensionnement) étaient définies comme :
Fdesign = m FGoda
où m désigne le facteur du modèle. Van der Meer et al ont trouvé que m
suit une distribution normale pour les paramètres suivants :
Mean Standard deviation
Horizontal force 0.9 0.25
Moment due to horizontal force 0.81 0.40
Uplift force 0.77 0.25
Moment due to uplift force 0.72 0.37
Les déviations et incertitudes résultaient des valeurs calculées et
mesurées sur 250 ondes. Cependant ces 250 valeurs contiennent
E.H.T.P. 1-54
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Rideau de palplanches
E.H.T.P. 1-55
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H⋅δ 3
ρs
= Γ où δ = = densité des blocs
1
ρ
(δ − 1) ⋅ W 3
δ ⋅ H3 ⋅ tgα
W= où
K D ⋅ (δ − 1)
3
Caisson
du port
Tanger
Méditerranée
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4,5 m
REMBLAI
ENROCHEMENT Tout
DE venant
10 à 100Kg
filtre
- 12 m
E.H.T.P. 1-57
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+4,6m 3m
REMBLAI
+1,6m
1A
≈ 3,5m
F
2A I
L
3A T
R
E
4A
1m
5A 1m
2m
ASSISE EN PIERRES
2/3
ENROCHEMENTS de 3 à 50 Kg
25m
PHME
PBME
Bitume
Rideaux Palplanche
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PHE
Protection en
Sous - couche enrochement du talus
sous un quai en pieux
Pieux
Protection du fond
Déflecteur
Bassin de
déversement
Déversement
Ce type
d’ouvrage
CLAPOTIS est utilisable
pour une
mer sans
marée
Le dimensionnement
se fait par calcul de
la force de pression
sur l’ouvrage selon
que la houle à
Protection de pied déferlée, ferle sur
l’ouvrage ou non
en enrochement
(Sainflou)
E.H.T.P. 1-59
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E.H.T.P. 1-61
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Valeurs de Ns3 pour plate-forme de berme et des conditions de design en onde déferlante
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Complément
Van Der Meer (1988) propose une formule pour déterminer la taille des
roches de protection (armature) des structures côtières : plunging waves
0,2
Ηs S
= 6,2 ⋅ Ρ 0,18 ξ o− 0,5 formule de stabilité de Van Der Meer où
D50 ∆
N
• Η s = hauteur significative des ondes à la structure.
ρ
• ∆ = densité spécifique des roches = s − 1.
ρw
• D50 = diamètre moyen des roches (coté d’un cube équivalent
à la roche moyenne).
• Ρ = porosité.
• S ≡ D = niveau de dommage.
Selon Van Der Meer P varie de 0,1 pour
• N = N w = nombre d’ondes. armature sur un filtre sur un corps
• α = pente de la structure. imperméable jusqu’à 0,6 pour une structure
qui n’est constituée que d’une armature.
• Τ = période de la houle.
• ξ o = nombre d’Iribaren = tgα Η s / L o avec ( L o = g Τ 2 2 π ).
0,2
Ηs S
= 6,2 ⋅ Ρ − 0,13
ξ oΡ cotg α Van Der Meer pour Surging waves
D50 ∆ N
Hauteur de la crête
Rc
D50
Ηs SWL
Base de la
Roches
structure
(2 couches)
Van Der Meer a définit le dommage (S) comme étant le rapport de l’aire
de la surface transversale du talus érodé (A) par le carré du diamètre
2
des roches ( D50 ):
A
S ≡ niveau de dommage «surface érodée relative» = 2
D50
Généralement la valeur ( S = 2 ) est prise, qui correspond au «critère de
non dommage de Hudson 1959». Un overtopping ne peut pas être évité,
on se base souvent sur un niveau de tolérance de sorte que la stabilité
de la structure soit maintenue, la sécurité des personnes ou des édifices
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E.H.T.P. 1-64
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23 0,2
Ηs S
D50 − corps
= 1,75 ⋅ cot gα ⋅ 1 + formule de Van Gent
D50 ∆ D N
50
La formule de Van Gent donne D50 (59%) plus grand que ceux d’une
digue a corps imperméable qu’on a seulement armée par des roches :
13 13
masse de l'unité W
D50 = = 50 ⇔ W50 = ρ sD350
ρ de l'unité ρρ
Remarque :
Dans la relation de Van Der Meer la perméabilité est représentée par ( Ρ )
alors que dans la relation de Van Gent par (1 + D50 − corp D50 )2 3 .
On signale que les résultats de calcule par ces deux formules de stabilité
diffères entre eux significativement.
New Jerssey USA 1944: photo prise après Hurricane de catégorie 3 14 septembre
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Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Remarque :
Soit D (sans indice n ni s) désigne la taille de tamis à ouverture carrée.
Selon Laan (1981) D et le diamètre nominal Dn sont proportionnels pour
une forme d’enrochement donnée : Dn = 0,84 ⋅ D formule de Laan
On a alors :
Μ 50
Fs = coefficient de conversion = = 0,84 3 ≅ 0,60
ρ appD350
Fs proche de 0,60 est la meilleur valeur considérée en pratique.
Vagues induites par la navigation
Les relations empiriques suivantes ont été élaborées pour le run – up
des vagues induites par la navigation des navires traditionnels circulant
sur les voies navigables intérieures néerlandaises. Le run – up ( Ru / )
s’exprime en fonction du paramètre de déferlement ( ξ ) par :
Ru /
=ξ pour ξ ≤ 2,6
Η
Ru / tgα
= 6,5 − 1,5 ξ pour 2,6 〈 ξ 〈 3,0 où ξ≡
Η Ηi
Ru / Li
= 2,0 pour ξ ≥ 3,0
Η
4 Vs2
La longueur d’onde ( L i en m) est : Li = π où
3 g
Vs = vitesse du bateau (m/s).
Les caractéristiques des ondes secondaires les plus sévères peuvent
être déterminées de façon approximative (pour Vs g h 〈 0,8 ) par :
−1 3
y Vs4
Η i = 1,2 α i h s
h (g h)2
Vs2
Li = 4,2 où
g
Vs
Ti = 5,2
g
• h = profondeur moyenne de la rivière (m).
• y s = position du bateau par rapport à la berge (m).
et où
( α i ) est un coefficient variant en fonction du type de bateau, les valeurs
suivantes sont recommandées :
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Chapitre 1 : Stabilité & Dimensionnement des Ouvrages Maritimes de Protection
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Sous-couche
Butée
de pied
Noyau
Protection
Anti-affouillement
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