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Travail-Justice-Solidarité

Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche


Scientifique et de l’Innovation (MESRSI)
UNIVERSITE DE KINDIA

Professeur chargé du cours : M. Seydou TOUNKARA


1. INTRODUCTION ................................................................................................................................. 2
2. HISTORIQUE ....................................................................................................................................... 2
3. CONCEPTS CLES .............................................................................................................................. 3
a) LE DARWINISME ......................................................................................................................... 3
b) LE LAMARCKISME : ................................................................................................................... 3
4. LES BASES DU LAMARCKISME ........................................................................................... 3
c) LE TRANSFORMISME ............................................................................................................. 4
d) LE MUTATIONNISME ............................................................................................................. 5
5. LES AUTEURS PHARES DE L’EVOLUTIONNISME ................................................................. 6
e) LEWIS HENRY MORGAN ........................................................................................................... 6
a- EDWARD BURNET TYLOR ........................................................................................................ 7
b- HERBERT SPENCE, ...................................................................................................................... 7
c- JAMES GEORGES FRAZER ....................................................................................................... 7
A. MERITES............................................................................................................................................. 8
B. FAIBLESSES ....................................................................................................................................... 8
6. CONCLUSION .................................................................................................................................... 9
7. BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................ 10
1. INTRODUCTION :

Lorsqu’en 1958, Charles Darwin publia l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle
ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie, il avait certes prévu à quelle
opposition se heurteraient ses thèses sur l’évolution, terme qu’il n’emploie jamais, et sur la
sélection naturelle ainsi que l’ampleur et la virulence des polémiques iraient encore bon train sur
son apport précis aux sciences de la nature et sur le statu épistémologique de son œuvre. Il ne
serait ni prudent ni réaliste de porter un jugement définitif sur l’origine des espèces de nos jours :
cet apport est constamment réexaminé et réinterprété en fonction des découvertes contemporaines
des sciences de la nature, de la génétique aux études de classification, et la rapidité même du
développement des connaissances biologiques brouille l’image du fondateur de la théorie de la
sélection naturelle. Le destin de son œuvre au cours du temps porte la marque des prodigieuses
différences d’appréciation et des malentendus qu’a suscitées sa théorie. Du vivant même de
Darwin, vingt ans après la parution de ‘’l’Origine des Espèces’’, le terme ‘’Darwinisme était
pratiquement devenu synonyme d’« Evolutionnisme », au sens le plus large et le plus flou, et la
théorie de la sélection naturelle rejetée au rang des accessoires archaïques.

Darwin lui-même, sur la pression des critiques, avait concédé qu’il existait bien d’autres
mécanismes qui pouvaient rendre compte de l’existence des espèces.

2. HISTORIQUE :

L’évolutionnisme, en anthropologie, est une théorie sociale qui postule qu'il est possible de
générer des lois explicatives de l'évolution des sociétés. Certains anciens courants furent critiqués
pour avoir postulé un mode d'évolution linéaire sur le modèle unique du développement de la
société occidentale. Mais les différents anthropologues qui se qualifient d'évolutionnistes de nos
jours, tel qu'Alain Testart et Christophe Darmangeat, proposent quant à eux des théories
évolutives non téléologiques et non ethnocentrées. Au sens strict, l'évolutionnisme est un
ensemble de théories élaborées dans la seconde moitié du XIXème Siècle par les fondateurs de
l'anthropologie dont Lewis Henry Morgan, Edward Tylor, Herbert Spencer et James George
Frazer. Dès son apparition en tant que science au XIXème siècle l'anthropologie se place dans un
paradigme évolutionniste. Pour les anthropologues de cette époque, l'espèce humaine ne fait
qu'un, et donc, chaque société suit la même évolution de l'état de « primitif » jusqu'au modèle de
la civilisation occidentale.

Morgan, après s'être fait connaître par une monographie sur les Iroquois, expose sa théorie dans
son ouvrage Ancient Society. Il décrit trois stades d'évolution des sociétés : sauvage, barbare et
civilisé. Chacun de ces stades se divise en trois sous-stades : inférieur, moyen, supérieur. Tylor
s'intéresse plus à l'anthropologie sociale, notamment la religion. Il théorise lui aussi l'évolution
des sociétés en trois stades : animiste, polythéiste, monothéiste. On peut rajouter un
anthropologue britannique, Frazer, qui considère que l'évolution des croyances se fait de la magie
à la science en passant par la religion. Ce paradigme fut exclusif en anthropologie durant de
nombreuses années et il y a de nombreuses critiques à y apporter. Tout d'abord, il applique
l'évolution (au sens de progrès) à des notions comme l'organisation sociale ou la religion. De
plus, il considère que toutes les sociétés évoluent dans le même sens pour arriver à la vraie «
civilisation », dont le modèle est la civilisation occidentale moderne. En effet, pour Mondher
Kilani l'évolutionnisme est unilinéaire.

3. CONCEPTS CLES :
a) LE DARWINISME :

Désignes en son sens strict, la théorie formulée en 1859 (dans l’Origine des Espèces) par le
naturaliste Anglais Charles Darwin, qui explique, l’évolution biologique des espèces par la
sélection naturelle et concurrence vitale. Pour beaucoup de contemporains, le mot Darwinisme et
le mot évolutionnisme sont synonymes.

b) LE LAMARCKISME :
Est aujourd’hui synonyme de la théorie transformiste de la transmission des caractères acquis, en
référence à un aspect de la théorie de l’évolution du vivant due à Jean-Baptiste de Lamarck, bien
que la réduction de cette théorie a ce seul aspect soit très largement discutable.
4. LES BASES DU LAMARCKISME
Bien que la théorie transformiste de Jean-Baptiste de Lamarck ne se réduise pas à la transmission
des caractères acquis (admise et théorisée également par Charles Darwin) ni aux effets des
habitudes et qu'elle soit plus complexe que ce qu'en ont fait les lamarckiens et les néo-
lamarckiens, le lamarckisme, dans son acception courante telle qu'il est apparu dans la seconde
moitié du XIXe siècle et du XXe siècle, repose sur plusieurs lois complémentaires établies par
Lamarck :
1. « Première loi : La vie par ses propres forces, tend continuellement à accroître le volume
de tout corps qui la possède et à étendre les dimensions de ses parties jusqu'à un terme
qu'elle amène elle-même.
2. Deuxième loi : La production d'un nouvel organe dans un corps animal résulte d'un
nouveau besoin survenu qui continue de se faire sentir et d'un nouveau mouvement que
ce besoin fait naître et entretient.
3. Troisième loi : Le développement des organes et leur force d'action sont constamment en
raison de l'emploi de ces organes.
4. Quatrième loi : Tout ce qui a été acquis, tracé ou changé, dans l'organisation des
individus, pendant le cours de leur vie, est conservé par la génération, et transmis aux
nouveaux individus qui proviennent de ceux qui ont éprouvé ces changements »1.
Au sujet de son approche originelle, Lamarck écrit : « En considérant la force de cette loi et les
lumières qu'elle répand sur les causes qui ont amené l'étonnante diversité des animaux, je tiens
plus à l'avoir reconnue et déterminée le premier qu'à la satisfaction d'avoir formé des classes, des
ordres, beaucoup de genres et quantité d'espèces en m'occupant de l'art des distinctions : art qui
fait presque l'unique objet des autres zoologistes »2.
Lamarck écrit de même : « La seconde et la troisième des lois dont il s'agit eussent été sans effet
et conséquemment inutiles, si les animaux se fussent toujours trouvés dans les mêmes
circonstances, s'ils eussent généralement et toujours conservé les mêmes habitudes et s'ils n'en
eussent jamais changé ni formé de nouvelles : ce que l'on a en effet pensé, et ce qui n'a aucun
fondement »3.
On peut résumer la divergence entre les deux théories par cette phrase : pour Lamarck, « la
fonction crée l’organe », alors que pour Darwin, « l’organe crée la fonction »4.

c) LE TRANSFORMISME :

Doctrine suivant laquelle les espèces animales et végétales se transforment et dérivent les unes
des autres par voie de filiation (s’oppose au fixisme)

Le transformisme, appelé aussi transmutation des espèces, est une théorie biologique, rivale du
fixisme, dont l'histoire remonte à l'époque de Jean Baptiste de Lamarck (1744-1829). Ce dernier
énonça sa fameuse théorie sur l'évolution des espèces qui désigne aujourd'hui toute théorie
impliquant une variation (ou transformation) des espèces au cours de l'histoire géologique. La
théorie de Lamarck, le lamarckisme, repose sur l'hérédité des caractères acquis et voit dans le
vivant un système réagissant de lui-même aux influences du milieu et capable de mettre ses
fonctions en accord avec celles-ci. Elle est supplantée à la fin du XIXème siècle par le
darwinisme, théorie transformiste qui ne fait pas une distinction claire entre la transmission des
caractères acquis et celle des caractères héréditaires (hypothèse de la pan genèse de Darwin ou
des gemmules, la transmission supposée des caractères adultes modifiés vers les cellules de la
reproduction), mais repose sur le principe de la sélection naturelle. Le moteur de l'évolution
biologique serait cette sélection naturelle qui expliquerait que la transformation des espèces n'est
pas due au vivant réagissant de lui-même mais est un avantage reproductif procuré par la
présence ou l'absence de caractères propices ou défavorables, face à un environnement qui peut
se modifier mais sans expliquer l'évolution proprement dite, c'est-à-dire comment l'organisme a
été modifié, ou comment la biologie du développement a été modifiée depuis la fécondation, les
gènes n'étant pas encore connus. Les théories transformistes avant le lamarckisme sont des
théories naturalistes progressionnistes (accaparées par l'idée de progrès) et téléologiques (le
monde change selon un dessein, une finalité, comme le rappelle le texte de Lamarck dans
Philosophie zoologique [1] », qui est, selon l'historien des sciences Jacques Roger, le premier à
affirmer que « l'Homme descend du singe »), vitalistes et idéalistes ; le lamarckisme tente de
s'affranchir de ces concepts philosophiques mais reste progressionniste et finaliste, tandis que la
théorie transformiste de Darwin, l'évolutionnisme, écarte progressivement toute référence à ces
concepts pour devenir une théorie anti téléologique, fortuitiste (rôle du hasard et de la
contingence) et matérialiste. Selon le zoologiste Alfred Giard, « sans remonter jusqu'à l'école
d'Ionie, sans chercher dans Anaximandre, Héraclite et Empédocle les origines du transformisme,
on trouverait dans maints auteurs de l'antiquité et du Moyen-Âge la croyance en la mutabilité des
formes organiques » mais cette croyance n'est basée sur aucune donnée scientifique.

LES PRECURSEURS DU TRANSFORMISME

Dans son ouvrage Telliamed paru en 1755, Benoît de Maillet a une des premières visions
transformistes mais est très critiqué par certains savants et philosophes du XVIII siècle, qui
tolèrent mal la présentation d'un travail scientifique sous forme de fable. Il constitue de plus un
obstacle épistémologique, sinon idéologique, pour ces personnes qui ont du mal à reconnaître la
validité du transformisme et basculent d'autant plus vers un fixisme radical.

d) LE MUTATIONNISME :

Théorie de l’évolution formulé par Hugo De Vries en 1901, qui attribue aux mutations un rôle
essentiel et à la sélection naturelle un rôle mineur dans l’apparition d’espèces nouvelles.
(L’évolution est alors perçue comme un processus discontinu et la spéciation comme un
phénomène brutal.) Le Mutationnisme est une théorie de biologie évolutive, qui existait avant les
travaux de Charles Darwin, et survit pendant plusieurs décennies comme alternative à sa théorie
de l'évolution, dans une phase de l'histoire de la biologie connue sous le nom d'éclipse du
darwinisme. Le mutationnisme prévoit que l'évolution n'est pas continue, elle se fait par sauts
importants, qui peuvent, en une seule génération, donner naissance à de nouveaux traits ou même
à de nouvelles espèces.

5. LES AUTEURS PHARES DE L’EVOLUTIONNISME :

Le précurseur et père fondateur de la doctrine évolutionniste est CHARLES ROBERT


DARWIN, naturaliste Britannique né le 12 Février 1809 à Shrewsbury sans le Shropshire et
mort le 19 Avril 1882 à Downe dans le Kent (Grande Bretagne). Pour lui, « les espèces animales
et végétales ont dû changé pour survivre, elles ont dû s’adapter aux variations de leur
environnement. »

e) LEWIS HENRY MORGAN

(21 novembre 1818 – 17 décembre 1881) était un anthropologue américain. Il fut le premier à
mettre en place une étude des systèmes de la parenté, qui est un domaine élémentaire de
l'anthropologie sociale et culturelle contemporaine. Il vécut parmi les Indiens iroquois et observa
leur vie sociale et culturelle, faisant de sa propre expérience le matériau brut de sa réflexion.
Dans son œuvre ‘’Ancient Society’’ publiée en 1877, il développa la théorie évolutionniste dont
il fut le plus fervent défenseur, en avançant l’idée que l’évolution de l’humanité suit un schéma
unique, caractérisée par trois (3) stades successif.

LES STADES DE L’EVOLUTION DES SOCIETES HUMAINES :

Dans sa théorie, Morgan distingue trois stades principaux dans l'évolution de toute société
humaine : l'état sauvage, qui se subdivise en : stade inférieur, caractérisé par : techniques :
l'apparition de la cueillette (feuilles et racines) et le début du langage articulé, organisation
sociopolitique : la horde et promiscuité primitive et la famille consanguine (« mariages » entre
frères et sœurs), exemples : pas actuellement, stade moyen, caractérisé par : techniques : le feu et
la cuisson, la pêche (dans des embarcations d'écorce) et la filiation par les femmes, organisation
sociopolitique : famille punaluenne (mariage polygame avec femmes des frères et
réciproquement avec les maris des sœurs), exemples : Australiens et Polynésiens,
L'évolutionnisme de L.H. Morgan stade supérieur, caractérisé par l'invention de l'arc et de la
flèche, les ustensiles de bois, et l'utilisation de paniers tressés d'écorce ou de jonc ; la barbarie,
qui se subdivise en : stade inférieur, caractérisé par l'introduction de la poterie, la domestication
des animaux, et les premières cultures de plantes, stade moyen, caractérisé par l'élevage
d'animaux domestiques, la culture de plantes avec système d'irrigation, l'utilisation de briques
séchées au soleil, le travail des métaux (à l'exception du fer), stade supérieur, caractérisé par la
fonte du minerai de fer, l'invention de la charrue de fer traînée par des animaux ; la civilisation,
caractérisé par l'invention de l'écriture alphabétique, l'agriculture sur des champs à grande
échelle, l'accroissement des moyens d'existence, le défrichage de forêts, l'accroissement rapide de
la population mondiale, l'industrie, et l'art élaboré.

a- EDWARD BURNET TYLOR,

Né le 02 Octobre 1832 à Camberwell à Londres au Etats Unis d’Amérique et mort le 02 Janvier


1917 à Wellington au Royaume Uni, est un anthropologue Britannique, premier titulaire de la
chaire d’anthropologie de l’Université de Oxford. Il fut le premier à aborder les faits culturels
avec une visée générale et systématique. Avec son ouvrage ‘’Primitive Culture’’, il pose les
prémisses de l’anthropologie sociale. Il développe la théorie de l’animisme qui constitue le
premier stade la religion humaine. Elle tire son origine de l’expérience du rêve que fait chaque
être humain le poussant à dissocier le corps physique du corps psychique, donc à concevoir que
l’être humain a une âme. Ainsi, l’homme serait tenté d’attribuer cette même faculté à son
environnement.

b- HERBERT SPENCE,

Né le 27 Avril 1820 à Derby et mort le 08 Décembre 1903 à Brighton, est un philosophe et


sociologue Anglais. Son nom est associé à l’application des théories de Charles Darwin à la
Sociologie d’où le Darwinisme social, même si les partisans de ces théories rejettent ce terme, lui
préférant celui de Spencerisme. Il défend, dès 1857 dans ‘’Progress, Its Law and Causes’’

c- JAMES GEORGES FRAZER

Né le 01 Janvier 1854 à Glasgow au Royaume Uni et mort le 07 Mai 1941 à Cambridge au


Royaume Uni, est un anthropologue Ecossais connu pour être le premier à avoir dressé un
inventaire planétaire des mythes et des rites.
A. MERITES :
L’évolutionnisme a fourni un cadre conceptuel permettant d’interpréter les différences entre les
sociétés humaines tout en reconnaissance l’unité de l’espèce. le concept évolutionnisme a
largement contribué à l’étude des origines des différentes espèces vivantes surtout animale,
permettant d’avoir une vue scientifique sur notre origine, le monde dans lequel nous vivons et les
raisons qui ont engendré les différentes races humaines et animales.

B. FAIBLESSES :
En tant que théorie scientifique, la théorie darwinienne de l'évolution des espèces par sélection
naturelle fait l'objet de diverses critiques. L'idée d'évolution biologique est souvent rejetée car
elle s'oppose à une vision spirituelle de l'homme, en le présentant comme le simple résultat du
hasard, obéissant uniquement à des lois mécaniques et matérielles, et non le résultat d'un dessein,
où l'homme pourrait trouver du sens. En particulier par des croyants qui refusent l'idée
d'évolution par fidélité à certains textes sacrés comme la Torah, la Bible ou le Coran. Ceux qui ne
veulent considérer que la création dite "ex nihilo" ,sans considérer aucune évolution des espèces,
lui préfèrent le créationnisme. D'autres acceptent l'idée d'évolution mais refusent l'idée, inspirée
de Darwin, que les mécanismes principaux en soient les mutations et la sélection naturelle,
théorie désignée sous le nom de « darwinisme », et avancent que l'évolution serait pour certains
dirigée (orthogenèse), ou pour d'autres orientée vers une complexification croissante notamment
par les contraintes et facteurs internes des organismes (conformément aux vues de Jean Baptiste
de Lamarck sur la question). D'autres auteurs encore critiquent les conséquences idéologiques
d'une « utilisation » (ou d'un détournement) de la théorie darwinienne de l'évolution, qui n'est
selon eux, qu'une projection sur le monde naturel du fonctionnement de l'économie capitaliste,
servant en retour à présenter celle-ci comme naturelle. On dénonce généralement son finalisme
téléologique et son ethnocentrisme : toutes les sociétés seraient engagées sur la même voie, vers
une seule et unique fin, la « civilisation » européenne des savants évolutionnistes eux-mêmes
étant comprise comme le point d'aboutissement du mouvement. Les différences qu'on observait
néanmoins entre des groupes humains contemporains furent alors expliquées par des progressions
plus ou moins rapides sur une même trajectoire. Les sociétés extra-européennes étaient ainsi
considérées uniquement en tant que témoins primitifs de stades antérieurs à celui atteint par la «
civilisation » par excellence, occidentale, technique et scientifique. « Darwinisme social » et
origine du racisme scientifique C'est dans ce contexte que naquit le racisme scientifique (à
distinguer toutefois du racisme anthropologique, attaché à l'unité du psychisme humain), qui
visait à expliquer le retard apparent des populations non-européennes par des différences
Critiques biologiques. Herbert Spencer, savant contemporain de Charles Darwin et promoteur de
ce que l'on nomme improprement le darwinisme social, considère ainsi les sociétés humaines
comme des organismes vivants (théorie organiciste), par conséquent soumis aux mêmes règles
d'évolution que les espèces biologiques. Pour Spencer, l'hérédité (les caractères innés) jouerait un
rôle prépondérant par rapport à l'éducation (les caractères acquis). Il propose ainsi un système
idéologique qui voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien
de moins que l'application à l'espèce humaine de la sélection naturelle.

6. CONCLUSION :
En conclusion, l’évolutionnisme se trouve donc pris entre deux (2) feux : l’accusation
d’assimilationniste et celle de primitivisme. Sur le plan des valeurs, la genèse d’une division
entre l’occident et le reste du monde est sans fondement et la construction d’une seule catégorie
pour toute l’humanité « non intellectuelle » est absurde. Mais sur le plan scientifique, le clivage
entre les modernes et les autres ne peut être évacué si facilement.
7. BIBLIOGRAPHIE :
Google

Wikipédia

Saidou TOUNKARA (enseignant chercheur à l’université de Kindia)

François Parot & Marc Richelle (dans introduction à la psychologie 2013 page 121-146
LISTE DES ELEMENTS DU GROUPE :

N° Prénoms et Nom Observation


1 Faya Robert TELLIANO
2 Saa Moïse SANDOUNO
3 François HABA
4 Saraï LAMAH
5 Yomba IFONO
6 Fanta CONDE
7

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