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Introduction
La question des relations de pouvoir s'établissant entre actionnaires et dirigeants d'une firme est au
cæur du thème, fréquemment exploré, du gouvernement d'entreprise. l,a théorie de I'agence
propose, avec le modèle Principal-Agent, une formalisation de ces relations désormais classique. Ce
modèle met I'accent sur trois élémena primordiaux, constitutifs d'une situation d'agence : la diver-
gence d'intérêt des acteurs, I'aqrmétrie d'information et enfin I'oppornrnisme de l'agent qui gère les
intérêts du Principal. Appliqué au couple actionnaire-dirigeant, ce schéma fait de la création de
valeur dans I'entreprise un élément central de I'analyse. C'est en effet la maximisation de leur
richesse, c'est-à-dire de la valeur de la firme qui constitue l'objectif des actionnaires et, par consé-
quent, I'objet du mandat du dirigeant. Ce dernier possède, quant à lui, des intérêts tout différents
qui le poussent à rechercher notamment l'accroissement de sa fornrne personnelle, celui de son
pouvoir et la sécurité de son emploi. Le problème est donc pour les actionnaires d'obtenir du diri-
geant qu il agisse dans le sens de leur intérêt, iest-à-dire qu'en toute circonstance il prenne les déci-
sions qui augmenteront la valeur de l'entreprise. l,a théorie de l'agence considère que cet objectif est
atteint grâce à un ensemble de mécanismes de contrôle qui jouent un rôle disciplinaire à l'égard des
dirigeants.
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Alors que le premier point va à l'encontre des analyses élaborées par la théorie normative de
I'agence, le second suggère une interprétation de cet écart entre réflexion théorique et résultats empi-
riques. Si I'efficacité des dispositifs de contrôle des dirigeans dépend de la structure de la propriété,
riest-ce pas en effet parce que cette dernière reflète le panage du pouvoir entre acdonnaires et diri-
geants au sein de la firme (de même que le fait indirectement la composition du conseil d'ad-
ministration) ?
- -
IJanalyse de ces phénomènes peut utilement s'appuyer sur la notion de latirude managériale
introduite par Charreaux (1996). Ce concept, qui dépasse le cadre strict de la relation actionnaires-
dirigeants pour englober l'ensemble des partenaræ (stakeholders) de la firme désigne la zone de
pouvoir des dirigeants qui échappe au contrôle de l'un ou l'autre des staheholders.Il est synonyme de
pouvoir discrétionnaire du dirigeant. Il est vraisemblable d'envisager que l'un des objectifs de ce
dernier e$ de parvenir à accroltre cet espace de libené, notamment vis-à-vis des actionnaires. La lati-
tude managériale, dans la mesure où elle exprime le degré d'indépendance du dirigeant à l'égard des
partenaires de la firme, est négativement liée à l'efficacité des mécanismes de contrôle.
liobjet de cet article est l'étude des facteurs qui infuent sur l'efficacité des mécanismes de
contrôle managérial, et plus particulièrement celle du rôle joué par le système d'information comp-
table à cet égard.
Tableau 1.
Mode de fonctionnement des mécanismes de contrôle des dirigeants
DE MÉCII{ISME
Lexamen de ce tableau suggère un certain nombre de remarques relatives aux conditions ProPres
à garantir un fonctionnement efficace des divers mécanismes de contrôle. En ce qui concerne les
mécanismes externes, il s'agit pour les trois premiers d'entre eux de dispositifs de marché dont le
fonctionnement correct est subordonné au respect des règles de la concurrence et tout particulière-
ment de l'hypothèse de transparence. Lenvironnement légal; .1 réglementaire relève pour sa part du
fonctionnement du marché politique. Sur ce marché, le lobbying exercé par les dirigeants vise à
limiter la contrainte imposée par les textes, par exemple à l'ôccasi,on de l'élaboration d'une nouvelle
norme comptable. À I'inverse, les actionnaires peuvent tenÈer par ce biais de renforcer leur propre
pouvoir. C'est dans ce sens qu il est possible d'interpréter lés actions entreprises en France par les
actionnaires minoritaires de grands groupes, conr€stant cer.aines décisions des dirigeants.
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Tableau 3.
Synthèse des études empiriques liant Ie fonctionnement des mécanismes de contrôle
à la composition du conseil d'administration
Weisbach. 1988 Conseil d'administration lmpact sur la liaison turnover- Liaison négative accrue entre
(révocation) performance turnover et
performance
quand le pourcentage d'admi-
nistrateurs externes > 60 o/o.
Boecker et Goodstein, Conseil d'administration lmpact sur I'origine du succes- Relation positive entre le pour-
1993 (choix du nouveau dirigeant) seur (interne ou externe) centage d'administrateurs
externes et l'occurrence du
choix d'un dirigeant d'origine
externe.
Malette et Fowler, 1992 Marché financier lmpact sur l'adoption de Relation négative entre le
(prises de contrôle hostiles) < pilules empoisonnées > 3 pourcentage d'administrateurs
e)dernes et la probabilité
d'une adoption de < pilules
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Daily et Dalton, 1994 Dispositif légal relatif aux lmpact sur I'issue de la proc$ Relation positive entre le pour-
défaillances dure de redressement centage d'administrateurs
externes et la survie des firmes
en difficulté.
Kesner, Victor Environnement légal général lmpact sur la commission Pas d'impact significatif de la
et Lamont, 1986 d'actes illégaux par la firme composition du conseil d'ad-
ministration sur la probabilité
de commettre des actes illé-
gaux.
Ces résultats semblent indiquer que la composition du conseil d'administration est de nature à
infuer non seulement sur le fonctionnement du conseil d'administration lui-même mais encore sur
certains mécanismes externes de contrôle. Il est possible d'observer une relation positive entre le
Pourcentage d'administrateurs externes et I'efÊcacité des contrôles. Autremenr dit, la latitude mana-
gériale à fégard des actionnaires est d'autant plus grande que la proportion d'administrateurs
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Si l'efficacité du contrôle des dirigeants, et avec elle la latitude managériale, apparaissenr cornme
des variables dépendantes de la strucnrre de la propriété et de la composition du conseil d'adminis-
tration, on peut s'interroger sur la nature des moyens dont disposent concrètement les dirigeans
pour tenter d'échapper au contrôle dont ils font I'objet de la part des multiples partenaires de I'en-
treprise. La ladtude managériale, déûnie plus haut comme la zone de pouvoir discrétionnaire du
dirigeant, est susceptible de s'exprimer dans bien des domaines. Dans le domaine comptable en
paniculier, à travers la production et l'utilisation du système d'informadon comptable, les dirigeants
vont chercher à modeler I'image financière de I'entreprise afin de mieux servir leur intérêt personnel.
Il existe de nombreux moyens susceptibles d'être utilisés par les dirigeants pour tenter de se sous-
traire à la conrainte de création de valeur pour les actionnaires. Atn de resituer l'utilisation du
système d'information comptable par les dirigeants dans l'ensemble des stratégies de neutralisation
du contrôle, une typologie de ces stratégies sera tout d'abord dressée. Cette typologie se fonde sur le
type de mécanisme entravant le fonctionnement correct des dispositifs de contrôle. Lutilisation du
qrstème d'information compable par les dirigeants pour le service de leur intérêt personnel s'inscrir
tout naturellement dans cette typologie. Au sein de ce système, la comptabilité de gestion joue à
l'évidence un rôle majeur quoiqu'encore peu étudié en matière de gouvernement des entreprises.
Cette question mérite, à elle seule, d'amples développements. C'est pourquoi l'étude est ici volontai-
rement consacrée au seul rôle de la comptabilité financière.
. LEs STMTÉGIES
LI;i. DE MANIPULATTON
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de fait en posirion d'influer sur la composition du conseil dont I'importance pour I'efficacité du
conuôle a dé:jà été soulignée. On peut alors avancer I'hypothèse que le dirigeant cherchera en prio-
rité à introduire des administrateurs internes possédant un lien de dépendance à son égard.
lr dirigeant peut également dissuader le conseil d'administration d'exercer son action discipli-
naire en favorisant qFstématiquement une politique d'investissements dans des actifs spécifiques,
complémentaires de son propre capital humain. Dans un tel cas, le cott d'un remplacement du diri-
geant rend cette éventualité très improbable. Il s'agit là de fhypothèse d'enracinement du dirigeant
formulée par Schleifer et Vishny (1989).
la neuualisation du mécanisme de surveillance par les autres membres de l'équipe dirigeante (et
plus largemenr par l'encadrement) passe par I'octroi à ces deux catégories de membres du personnel
de contrats implicites sous la forme de promesses de carrière, de sécurité d'emploi, d'avantages en
nature divers ou de sursalaires (Charreaux, 1996).
Stratégies de manipulation et de dissuasion esquissent les contours du comportement des diri-
geants désireux de s'affianchir des multiples formes du contrôle qui s'exerce sur eu:(. Les ressorts de
leur fonctionnemenr diffèrent radicdement puisque les unes prennent appui sur I'information à
destination des partenaires de la firme alors que les autres jouent sur la menace de la perte d'avan-
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læs stratégies de manipulation de I'information comptable et tnancière, dans la mesure otr elles
parviennent à préserver ou accrolue l'a.symétrie d'information donr bénéficie le dirigeant à fégard
dCI partenaires de la firme, sont de nature à accroltre la latitude managériale. Pour les étudier, on
examinera tout d'abord ce que recouvre le terme de manipulation de I'information comptable avant
d'envisager les motifs et les moyens du dirigeant qui entend meftre en æuvre ce type de stratégies.
La manipulation de l'information comptable peut se définir comme une intervention délibérée
dans le Processus d'élaboration de I'information comptable aux Êns de réaliser un gain personnel.
Notons d'emblée qu'à cet égard la réglementation comptable laisse ouverr un espace de libené qui
autorise un certain nombre de choix. C'est pourquoi une distinction est parfois opérée entre la
gestion des résultats qui se fait dans le respect des règles comptables et la manipulation stricto sensu
qui s'en écarterait. Une telle nuance possède coutefois un c:ractère plus intellectuel qu'opérationnel
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La question de la confiance dans l'information financière que pose I'existence avérée des manipu-
lations comptables dans certaines entreprises renvoie à la problématique du contrôle externe de la
qualité de cette information, c'est-à-dire in fne à la mission des auditeurs légaux.
La découverte, au cours des années récentes, de nombreux scandales financiers soulève la question
de l'efficacité du contrôle exercé par les commissaires atD( comptes sur la qualité des informations
comptables et financières diffirsées auprès des actionnaires et du public. Cette question se situe bien
au cæur des problèmes de gouvernement d'entreprise puisqu elle concerne le fonctionnement d'un
dispositif visant à organiser le partage de I'information sur les performances de l'entreprise avec les
actionnaires et les autres catégories de partenaires de I'entreprise. Il s'agit, en réduisant l'aqrmétrie
d'information dont sont victimes Læ sukeholders de leur permettre d'exercer un contrôle efficace sur
les dirigeants. Concernant cette question du rôle de I'audit légal dans le gouvernement d'entreprise,
trois thèmes sont plus particulièrement examinés par la lirérature théorique comme par les prati-
ciens : le thème del'erpectation gap c'est-à-dire du décalage enûe les attentes du public et la réalité
de la mission des auditeurs légaux, celui de l'indépendance de ces derniers et, enfin, celui du rôle du
conseil d'administration dans le processus d'élaboration de l'information comptable.
En ce qui concerne l'erpectation gap, le public attend du contrôleur légal des comptes qu il lui
fournisse des garanties concernant l'exactitude des états financiers, la continuité de I'exploitation et
la solvabilité de l'entreprise ainsi que sur l'existence éventuelle de fraudes. Seul le premier point sera
abordé ici car il concerne plus directement la détection des manipulations. Il semble que les utilisa-
teurs d'états financiers considèrent généralement qu'un rappoft d'audit sans réserves garantit I'exac-
titude des informations contenues dans ces documents 6. C'est méconnaitre la nature nécessairement
subjective de nombreuses données comptables et I'impossibilité de définir une solution unique pour
[a mise en place de comités d'audit dans un nombre croissant de sociétés corées en France s'ins-
crit dans un mouvement général de clarification du rôle du conseil d'administration dans la prépara-
tion des états financiers. Prolongeant une pratique américaine déjà ancienne et les réfexions
britanniques développées dans le rapport Cadbury deux rapports officiels récemment publiés en
France ( rappon Marini, 1996 et rappoft Viénot, 1995) en recommandent I'adoption par les socié-
tés cotées ou faisant appel à l'épargne publique. Linstauration de comités d'audit au sein des
conseils d'administration est vue comme un des moyens de préserver l'indépendance de I'auditeur
légal et plus généralement d'améliorer le fonctionnement du conseil d'administration. Ledouble
(1996) remarque ainsi que l'instauration de comités d'audit, < en créanr une interposition entre le
commissaire au( comPtes et le contrôlé [...] ailège la pression que l'entreprise peut faire peser sur
son commissaire et met ce dernier en meilleure position pour sourenir le conflit r. Toutefois, pour
qu ils puissent réellement exercer leur rôle de contre-pouvoir à fégard de la direction, les membres
du comité d'audit doivent être eux-mêmes indépendants de cette direction. Or, si les recommanda-
tions anglo-saxonnes sont strictes sur ce point, les rapports Marini et Viénot se situent très en retrait
Coùtr TABnfiÉ - CoNrrRôt-E - AuDn I Tome 4 - Volume 2 - septembre 1998 (pp. 7 I à 88)
Christine Pocnrr
INEFFICACITÉ DES MÉ,CANISMES DE CONTRÔLE MANAGÉ,RIAL:
86 LE RÔLE DE LINFORMATION COMPThBLE DANS LE GOWERNEMENT DE TJENTREPRISE
en rermes de niveau d'exigence. Dans ces conditions et compte tenu des spéciÊcités du capitalisme
français (majorité de sociétés familiales ou contrôlées), on peut se demander si les comités d'audit
rempliront effectivement le rôle qui leur est assigné (Saada, 1997). Cette suspicion est encore renfor-
cée si l'on considère que iest généralement le conseil d'administration qui proêde en pratique à la
nomination et à la révocation du contrôleur légal des comptes. En cas de conflit avec les administra-
teurs sur des questions relatives aux choix de politique comptable, la tentation du contrôleur légal
de céder aux vælD( des administrateurs risque alors d'être plus forte que sa volonté de respecter les
normes de la profession.
Lorganisation du contrôle légal des comptes de manière à en garantir I'efficacité constitue donc
bien un des enjeux du gouvernement d'entreprise. On peut toutefois s'interroger sur la validité de
prescriptions consistant en une transposition pure et simple de solutions anglo-saxonnes dans un
contexte français qui, même s'il évolue uès rapidement sous I'effet de la globalisation des marchés,
conserve cependant un c:uactère profondément original (Pastré, 1997),
Conclusion
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KESNER L.F., Vtcron B. et l.auovr B.T (1980, Saaoe T (L997), u Iæs comités d audit en France un
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