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CoMpTABIilTÉ - Corvrnôrr - Auur / Tome 6 - Volume I -mars 2000 (p. 59, 84)
Éric Torr
REGARD SUR TORGANISAIION DES SYSTÈMES COMPTÂBLES DES GMNDES ENTREPRISES EN FRANCE
60
Que ce soir sous l'effet de I'introduction des nouvelles technologies de I'informadon ou de la mise en
Guvre de nouvelles pratiques en matière de comptabilité de gestion, les systèmes comptables sont en
consranre évolution (Dupuy, 1990, p. 75 ;I(iLpîel' 199I, p.63). Ces mouvements de uansformation
de l'outil comptable sont pafticulièrement visibles dans les grandes entreprises tant sur le plan de l'or-
ganisation informatique des qrstèmes que sur le plan des objectifs assignés aux outils de gestion. Il
i,rffit, pour s'en persuader, de constater I'engouement actuel des grandes strucnres en faveur des
systèmes de gestion intégrée type ERP (Enterprise Ressource Pknning). Parallèlement, on remarquera
que les efforts de recherche en matière comptable (Colasse, 1996), bien que récents, ne cessent de s'in-
tensifier aurour de I'idée d'un véritable renouveau du système de comptabilité financière (Dupuy,
1994, p.17) comme managériale (par exemple, Nobre, 1996, p. 687).
Globalemenr, nombreuses sont les études empiriques récentes portent sur llexamen des gatèmes
compables de la PME. Souvent fondées sur une approche contingente des qrstèmes (Chapellier et
De Mongolfier,1995, p. 1054), ces études tendent à évaluer principalement:
- le niveau d'intégration des nouvelles normes dans les pratiques comptables des PME (Bac-
Charry 1994).
À l'in"ets., il rt'existe pas, à notre connaissance, d'études globala visant à apprécier le niveau de
développement des st/stèmes comptables d"t's les grandes organisatioo" (6 tableau l). En la
matière, les travaux menés sont le plus souvent centrés sur une problématique spécifique ou domi-
nanre. Citons pour exemple létude très complète sur les délais et les cotts comptables (Cegos, 1988)'
I'enquête primée par le Cerede concernant l'intégration des qntèmes compables (ESCB l99l) ou
encore celle portant sur l'organisation de la fonction compable (Dinasquet, 1993). Partant de ce
constat de carence,,il nous a paru intéressent de questionner les grandes entreprises sur ce thème afin
d'étudier, de façon globale, I'organisation et la structure des qfstèmes comptables. À partir des
éléments empiriques obtenus, il est ainsi possible d'aborder les différentes problématiques tenant elDt
systèmes comptables.
Tableau I
Principales caractéristiques de l'enquête
La notion de grande organisation fait référence au fait qu'il s'agit globalement de groupes ou d'entités appartenant à
un groupe dont le chiffre d'affaires est supérieur à 500 millions de francs. À noter dans notre échantillon :
- 3 % des entreprises ayant répondu sont des sociétés indépendantes qui réalisent cependant un chiffre d'affaires
supérieur à 500 millions de francs.
- 17 o/o des entités ayant répondu réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 500 millions de francs mais appartiennent à
un groupe dont le volume d'activité est très largement supérieur à ce chiffre.
MÊruouonae or r'sreuËlt Er NAruRE DE t'ÉcHAilruoil EFtorÉ
[enquête a été conduite, au cours des années 1994-1996, par voie de questionnaire auprès des directions financières
de 400 grandes entreprises implantées dans l'Hexagone. Un quart des sociét& interrogées a retourné le questionnaire.
89 réponses ont pu finalement être exploitfus, soit un taux de réponse effectif de 22 o/o. Parmi cet échantillon 1, 83 o/o
des sociétés réalisent plus de 500 millions de francs de chiffre d'affaires, 65 0/o
d'entre elles sont cotés et 97 % sont mai-
son mère ou filiale d'un groupe.
Mais qtientend-on per q/stème comptable ? Contrairement aux PME/PMI à propos desquelles on
parle plus volontiers de systèmes de données comptables au sens des définitions proposées par
Chapellier et De Mongolfier (1995, op, cit.), on d&ignera par qrstème comptable (ou système d'in-
formation comptable [SIC]) dans les grandes organisations le système centralisant I'ensemble des flux
financiers de I'entreprise. En ce sens, celui-ci constitue un tout composé de différents sous-qrstèmes
(amonts, avals, etc.) tels que les sous-systèmes de comptabilité générale ou de comptabilité de gestion
qui font panie intégrante de cet ensemble.
Ainsi défini, l'outil comptable a par nature I'obligation de s'adapter, comme tour sysrème, aux
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-
une tendance très forte à I'intégration des systèmes sous l'effet notamment de I'introduction des
nouvelles technologies de l'information (section l) ;
-la recherche constante d'une meilleure efficacité des systèmes au service de la performance
globale et des besoins individuels des usagers (section 2).
À l'évidence, I'existence de facteurs exogènes tels que les effets de la mondialisation des économies
nationales participe fonement à I'accélération de ces mouvements d'intégrarion et de productivité.
Toutefois, il faut rechercher ailleurs l'origine de ces mutations profondes qui font du système
o/o
3
o/o
50
o/o
40
30%
o/o
20
o/o
10
o/o
0
Équipement Taux d'équipement
- une organisation intégrée en réseau (client - serveur, etc.) pour plus de trois quarts d'entre elles ;
- un recours limité à la sous-traitance (externalisation) par crainte, le plus souyent, de perdre la
maltrise de la production de I'information (BCE 1999.1, p. 3l). En effet, 14 o/o seulement des socié-
tés déclarent la pratiquer partiellement ;
- un usage important de la télétransmission tant en interne qu'en externe (t' tableau 2) avec
notalnment la mise en ceuvre des techniques EDI (Echange de données informatisé) avec les parte-
naires commerciaux dans 44 o/o des cas.
Tableau 2
Technologie de transfert de l'information
- une strurure intégrée, le plus souvent en réseau, permettant de répondre aux exigences de
partage à distance de I'information.
Ces résultats sont globalement conÊrmés par I'appréciation donnée par les directions financières sur
le degré d'informatisation et d'intégration des différents cycles de leur enueprise. En moyenne, celui-ci
esr considéré comme élevé dans plus de 80 %o des c:ts, excepté pour les cycles achat-fournisseur et
o/o.I-es
immobilisations qui affichent des taux légèrement inférieurs, respectiyement de75 o/o et deTI
trevaux préparatoires de rapprochement, de conuôle et de codification des pièces comptables pour les
premiers et le faible volume des flu pour le second expliquent sens aucun doute cette situation.
- soit en arnonr, par rappoft à l'origine des données élémentaires (sur site indusuiel, par exemple),
- soit en aval, en fonction du lieu d'utilisation de l'information produite (en local, à destination
des usagers externes, etc.).
En règle générale, les grandes entreprises proêdent à une forme de décentralisation de l'outil d'en-
registrement comptable pour des raisons d'efficacité et de fiabilité. Il faut reconnaltre que la décen-
tralisation des qrstèmes comptables n'est que le reflet d'une tendance plus générale à la délocalisation
amplifiée par les effeu de la mondialisation des marchés, la diversification des activités et la complexi.
fication induite des strucnrres. Néanmoins, cela ne supprime en rien les avantages d'une telle décen-
tralisation en matière de différenciation et d'individualisation de l'information comme du point de
vue de la souplesse d'utilisation des systèmes locaux d'information (Dupuy, L990, op. cit,). Ces
dernières considérations renvoient aux débats déjà anciens mais néanmoins classiques entre:
- les partisans d'une approche qrstémique fondée sur la définition des besoins a priori;
- les tenants d'un modèle comptable événementiel permettant à tout moment la composition
d'images comptables adaptées, sans détermination au préalable des besoins des utilisateurs.
- La décentralisation sejustifie souvent par la nécessité d'une certaine proximité par rapporr âu
terrain. C'est pour ceme raison que les applications les plus facilement délocalisées rotti lo comptabi.
lités auxiliaires client et fournisseur (traitement de I'enregistremenr des opérations courantesj ainsi
que les systèmes de gestion industrielle (contrôle opérationnel).
Facteur organlsaûonnels
Non discriminant
E laille de l'entreprise Branches industrielles traditionnelles Petites et très grandes entreprises
E Secteurs d'activité Délai opérations d'agrégation ActMtés tertiairel BTfl agroalimentaire
E Appartenance à un groupe et d'homogénéisation
tacteun lnformadques
Non discriminant
Non discriminant
E Degré d'informatisation Informatique délocalisée :
Informatique centralisée: gros systèmes
E Outils informatiques i
microordinateun, réseau
6ctèurs-iiùmtlns
E taille de l'équipe comptable ldem E tdem E
E tailte de la fonction comotable Non discriminant Non discriminant
Source: synthèse établie à partir d'une adaptation des résultats de l'enquête cegos (19g9).
LS,'$'trï**.ï,.-ë1 ItHARMoNIsArIoNcoMPrhBLEAssuRÉEPAR
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En premier lieu, soulignons que l'usage, désormais généralisé, des gestionnaires de bases de
données (Oracle, Ingres, etc.) a permis de ffanscender les approches conceptuelles de la fin des années
1980, relatives aru( comptabilités multidimensionnelles et événementielles (t'tableau4).
Tableau 4 ,
Grâce au développement des technologies de l'information, les nouvelles formes d'intégration comptable permettent de
répondre de façon positive aux différents objectifs visés par les approches conceptuelles de la fin des années 1 980. Elles
permettent, en effet:
- de gérer globalement les informations suivant plusieun dimensions. On est loin des débats autour des comptabilités multi-
dimensionnelles (Gensse, 1984, p. 374) et des comptabilités dites à parties multiples (voir par exemple, Malo, 1987 , p. aA) ;
- d'enregistrer les événements économiques dans une base partagée accessible aux différents usagers en fonction de leurs
besoins propres et selon des présentations multiples. Là encore, les avantages recherchés par une gestion événementielle
eUou matricielle des comptabilités (par exemple, StepniewsÇ 1987 et Degos et Leclère, 1991)sont largement satisfaits
dans les versions actuelles des logiciels intégrés.
Désormais, dans la grande organisation, la gestion des données de l'entreprise est faite, le plus souvent, à travers un
maillage en réseau dans lequel les différents processus économiques et industriels sont intégrés tranwersalement. Les
données comptables prennent leur origine dans une base commune alimentée par les différents acteurs de l'entreprise,
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En second lieu, reconnaissons que les nouveâu( moyens techniques ont facilité, en quelques
années, le passage d'une u comptabilité intégrée> permenanr de coupler gestion et comptabilité à de
nouvelles formes dintégation tranwersale de l'information.
- La k PME: la comptabiliré intégrée traite prin-
o cornptabilité intégrée >, une solution adaptée à
cipalement de l'intégration horizontale des approches comptabilité-gestion-trésorerie par la mise en
æuvre d'une saisie unique des données économiques (voir, par exemple, Grenier et Bonnebouche,
1998, p. 338-346), Sont à I'origine de cette démarche les travaux du Conseil national de la compta-
bilité ponant sur l'étude du u système croisé o (Lagrange, 1989) et plus généralemenr les développe-
ments autour de la comptabilité < intégrée > initiée par J.-C. Dormagen au sein du groupe LOréal
(Dormagen, 1990). Ces approches conceptuelles ont donné lieu à certaines applications pratiques
concrétisées notamment par la commercialisation d'un progiciel baptisé < Lumière> (RFC, n" 241,
1998, p. 21) dont les intérêts en termes d'organisation et d'informadon sonr importants pour la PME
(voir, sur ce point, I'enquête de Stolowy et Tourou, 1993, p. 5 l5).
- Lintégration globah par hs réseaux et hs ERE une rnontée en puissance..au cours de ces [outes
dernières années, un véritable renouvellement des systèmes d'information e$ apparu, dans la grande
entreprise, avec la mise en æuvre des nouvelles technologies de I'information fondées sur les modèles
client-serveur (Fallery et Neyret, 1994, p. 415) et l'introduction des nouveaux logiciels de gestion
intégrés type ERP (Sagrafena, 1999, p, 25). En effet, ces architectures novarrices structurées en réseau
modifient radicalement la gestion de l'information par une flexibilité accrue er un paftage généralisé
des données au sein de I'organisation. Dans ce contexte, les possibilités d'ouverrure sur I'intérieur et
l'extérieur de l'entreprise sont telles pour I'usager que I'on parle volontierc d'entreprise étmd.ue pour
caractériser ces nouveaux modes de fonctionnement des systèmes. Avec I'apparition des logiciels de
gestion intégrés (SAP' BAAN, etc.), une étape complémentaire est franchie qui tend à faire du sysrème
comptable un système parfaitement intégré à celui de l'entreprise considérée dans son ensemble.
- er la mise en æuvre périodique d'une réconciliation du résultat de gestion avec le résultat issu de
la comptabilité générale.
o/o de ces
Plus encore, deux tiers d'entre elles affirment utiliser un système dit < intégré D et 80
mêmes sociétés indiquent pratiquer une réconciliation mensuelle de leurs résultats (gestion-compta-
bilité). Ces chiffies montrent, si besoin était, que les grandes entreprises expriment plus qu'un intérêt,
une adhésion toale à la mise en æurrre de systèmes intégrés souvent indispensables pour assurer un
repofting interne cohérent et efficace. Finalement, elles partagent dans leur quasi-totalité la Pretique
d.l'intélration comptable dont la généralisation est confirmée au travers de l'échantillon étudié. il
s'agit d'un changement important par râpport à la situation du début des années 1990 où I'on consta-
tail à propos des progiciels de .omptabilité et de gestion o qu'il riy auait pas intégration réeltz, tout au
ptus possll;t;ta dïiteiconnacioa, (Des Roben, 1991, p. 76). Sous I'effet des nouvelles technologies de
et de démocratisation dans I'utilisation des
l'infor-"tion, on assiste à un effet double d'intensification
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Dans ce contexte de complexité des organisations, il est d'autant plus nécessaire de mettre en Guvre
les sécurités permemant de garantir une fiabilité suffisante de foncrionnement des systèmes comP-
tables. À..t èff.t, les contrôles des qrstèmes comptables sont assurés tout d'abord par des Protections
informatiques et ensuite par des interventions menées par les vérificateurs internes et externes.
Qu ils soient internes ou externes, les différents intervenants ont un rôle croissanr eR rant que garanr
de l'intégrité des qrstèmes:
- au-delà des missions légales et contrectuelles de contrôle, les auditeurs €xrernes pratiquent de
plus en plus des missions de conseil informatique en réponse à des besoins croissants des enueprises,
besoins récemment amplifiés par les problématiques euro et an 2000 ;
-les contrôleurs de gestion ont un rôle de plus en plus actif en amont des systèmes de gestion
(exemples : implantation, évolution de l'architecture informatique) à la différence peut-être des audi-
teurs internes qui restent plutôt considérés comm€ des spécialistes du contrôle a posæriori.
En cas de recours à des consàk extérieurs, il est fait le plus souvent appel aux sociétés SSII ou aux
auditeurs conseils-commissaires aux comptes (CAC) à la différence des plus petites structures dans
lesquelles I'expert-comptable est plus Êéquemment consulté en raison principalement de la relation
privilégiée qu'il entretient avec le dirigeant (Lacombe-Saboly,1995). On remarquera que les auditeurs
conseils et CAC conservent un rôle majeur de contrôle avec aussi une netre progression des fonctions
d'assistance et de formation dans le cadre de la mise en place de systèmes d'information comptable.
Leurs différents niveaux d'intervention sonr matérialids par la figure 3.
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Même si les missions d'ordre comptable demeurent dominantes, les interventions en matière de
systèmes informatiques (OEC, lgSS) définition des besoins, formation, assistance utilisateurs
-
représentent une proportion non négligeable, -
soit 2l o/o des missions des auditeurs conseils et CAC.
En ce qui concerne les contrôhurs intemes,la très grande majorité des entreprises rcndées considè-
rent que les fonctions contrôle de gestion sont foftement impliquées dans le domaine du conseil en
organisation. En revanche, en réponse à la même question, les foncdons d'audit interne sont créditées
seulement de 560/o et donc d'une image très moyenne pour une fonction dont la mission de contrôle
et de conseil reste incontestablement encore md connue et mal perçue. En matière de systèmes
comptables, les actions du contrôle de gestion et de l'audit interne sont classées comme suit selon la
fréquence des réponses obrcnues.
À I'origine de la production des données de gestion, il riest pas incohérent bien au contraire que
le contrôle de gestion soit reconnu comme partie prenante dans la définition des besoins et I'implan-
tation des systèmes comptables. A contrario,en tent que garant des procédures, l'audit interne n'est pas
considéré comme très participatif dans les domaines précités.
Pour conclure ceûe première section, on ne saurait insister davantage sur le fait que I'intégration
des systèmes a marqué l'évolution de I'organisation des comptabilités de cette dernière décennie.
Nécessaire en réponse à la déconcentrâtion des moyens comptables, elle rfen aPPorte pas moins des
avantâges incontestables :
- mais aussi en metanr à la disposition des usagers des données personnalisées et immédiatement
disponibles.
Toutefois, le niveau d'intégration des qrstèmes comptables e$ forrcment lié à la taille des entre-
prises. C'est pourquoi, on ne saurait transposer le cas des grandes structures disposant d'une architec-
rure en réseau leur permemant une intégration qrstémique globale avec celui de la moyenne ou, qui
plus est, de la perite entreprise dans laquelle il n'est pas rere de retrouver des comptabilités semi-
intégrées voir auronomes au sens de la classification donnée par De Beauvoir L. et Flatrès J.-C.
(1995, p.25).
Tableau 6
Délai de production de l'information comptable
Ilapparalt globalement que dans plus ou moins 60 o/o des cas, les délais d'arrêté mensuel et de
clôture annuelle sont coufts. Ils sont respectivement inférieurs ou égaux à 15 jours et à 30 jours. Ces
bonnes performances s'expliquent fondamentalement par :
En revanche, enrre 11 et 16 o/o des enûeprises sondées présentent des délais plutôt longs comme
l'indique le tableau 6. Llanalyse de ces réponses révèle que les délais de production de I'information
comptable sont positivement influencés par:
le niveau d'intégration des outils de gestion au sein du système comptable (cf 1.2.2).
-
On comprendra donc que les sous-performances constatées sont en Partie liées à des dysfonction-
nemenrs ou des insuffisances d'ordre informatique (déficit d'automatisation' notamment).
En excluant derniers cas minoritaires, on constate globalement une nette amélioration tant sur
ces
la fréquence que sur les délais d'arrêté (l'enqu&e de la Cegos [1983] laissait apparaitre u1délai moyen
-Toutefois,
de tZ jours). les chiffres obtenus ne constifi.tent pas intrinsèquement des plafonds
jeter un æil publications
"-d.*
qtfil est impossible de dépasser. Il suffit pour s'en convaincre de avisé sur les
Ànuell.s ridiréo par exemple par PriceW'aterhouseCoopers à propos de I'information des entreprises
corées. Il ne fait pas de douti que les techniques de pré-clôture comme les raccorrcissements des délais
de reporting imposés par les directions générales permeftront de se rapprocher progressivement des
délais techniquemenr incompressibles. Des délais d'arrêté fixés à plus ou moins J + 5 ne sont pas inac-
cessibles puisque pratiqués Par certains grouPes-
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Face à la globalisation des marchés et à la diversification des activités, les panenaires externes (inves-
tisseurs, *"lyra"r, etc.) comme les acteurs internes à I'entreprise ont de plus en plus besoin d'une
information détaillée. Dans ce contexte de globalisation, la segmentetion des données s'avère indis-
pensable pour mesurer notamment I'exposition aux risques u marché u et < Pays D ou anticiPer les
ér,ol.rtions dans les différents métiers. De plus, I'accélération des processus économiques implique de
pouvoir disposer dinformations intermédiaires déteillées en cours d'exercice. Désormais, il est diffi-
.il. d. se contenter d'une simple information globale extraite des comptes annuels de fin d'exercice.
. L'informatiorc sectorielle.'notre enquête révèle que 69
o/o dessociétés présentent une information
comptabll segmentée le plus fréquemment par secteur d'activité ou Par entité et dans une moindre
mesure p* géographique. On notera globalement que le type de segmentation opérée nexcède
pas les
^t. du PCG " en matière d'information à faire Êgurer dans I'annexe pour ce qui
frescriptions
la ventilation du chiffre d'affaires. Comme le souligne J.-Y. Eglem (1988, P.217), o linfor-
"orrottt.
rnation (sectorietle) [...J est imporwnte pour apprécier les riEues encouril.s A les perspectiues dz noissance
et de rmtabilité mais ellz nouie sa lirnite dans la nécessité d,e protection du seret des affaires et Ia crainte
que k diualgation de certaines informations soit préjuàiciable à I'mtreprise ,,Drxannées plus tard, cette
toute son actualité, à tel point que la profession comptable a fait figurer I'informa-
"ffir-"tion-garde
tion sectorielle parmi les 50 thèmes @ntenus dans son Livre blanc sur la réglementation Êanpise rela-
tive aux comptes consolidés. En effet, contrairement à la situation américaine et internationale, il
n'existe p"t .r, France de référentiel spéciÊque traitant de I'information sectorielle. De fait, le déficit
de normes et d'obligations fortes se traduit globalement, y compris de la part des plus grands grcuPes
(y' tableau 7), par Jes publications sommaires dans lesquelles les informations quantitatives et quali-
tatives sont insumsentes par râpport aux besoins exprimés par les marchés.
Tableau 7
Information sectorielle des premiers groupes français en 1998
Face à ce constat d'insuffisance, il est à espérer que la nouvelle réglementation sur les comptes
consolidés visant notemment à publier des données sectorielles jusqu au résultat d'exploitation
Permeftre de réactiver une démarche globale d'amélioration et d'enrichissement de I'information
segmentée publiée. En effet, celle-ci prêuoit lbbligation dzfoumir dans l'annexe des informations seuo-
rielles jusqu'au résulut d'æphiution dls brs quhn secteur d'actiuité ou une mne géograpbique représmte
plus de I0 o/o d.u toal consolidl (BCF, 1998, p.2g).
- les documents prévisionnels prévus par la loi du 1"'mam 1984 relative à la prévention des diffi-
cultés des entreprises d'une certaine taille.
Au-delà de cet espect réglementaire, notre enquête semble indiquer, comme le précisent
M. Boissinot et F. Burband, (1999, p.2q, qtre ( l'établissement dc comptes intermédiaires constitue une
uériuble opportunité d'arnélioration de la gestion de linforrnation perrnettant:
- ttne rnesilre perfornances plus fréquente ;
des
- une anticipation du résuhat annuel [...J ainsi qu'une accéhration du processus de production et
d'audit dzs corn?tes annueb ,,
En ce sens, les direcdons financières interrogées estimenr dans leur très grande majorité (75 Vo)
que les arrêtés intermédiaires, tels qu'ils sont établis dans leur entreprise, présentent des informations
détaillées voire très détaillées. Ceux-ci bénéficient, en ourre, d'une diffi.rsion interne très large tant
auprès de la direction générale (87 o/o) que des responsables fonctionnels (83 Vo) er opérationnels
(50 o/o).IJappréciation positive donnée par les directions financières ainsi que le niveau élevé de diftr-
sion interne perrnettent de supposer que la qualité et la densité de l'information intermédiaire conte-
nue dans les documents internes sont sensiblement supérieures à celles résultant de l'application
stricte des obligations légales minimales. Aussi riest-il pas surprenant qu'en 1999le Conseil national
de la comptabilité ait formulé une recommandation visant à normaliser et enrichir I'information
publiée dans le cadre des comprcs intermédiaires (CNC, recommandation 99.R.01 du l8 mars).
En définitive, on relève des niveaux de précision de I'information assez variables selon qu'il s'agit:
- de I'informadon sectorielle pour laquelle les publications externes restenr encore en deçà des
besoins exprimés par les marchés ;
- la qudité de l'information produite du fait notamment de sa conformité par raPport aux réfé'
rentiels internes et atx règles comptables extefnes ainsi diffirsés et connus.
o/o des entreprises de l'échantillon étudié
Sur le plan des référentiels utilisés, on peut noter que 33
o/o d'entre elles dérogent aux principes compables généra-
ont recours aux US Gaap. Par ailleurs, 14
12.
lement admis, comme l'autorise dans certains cas le Code de commerce
de comparabilité des données publiées. Conçu de manière à pouvoir intégrer les futurs règlements
comptables, le PCG 1999 ( marqae Ia uohnté dz aoir êmerger un droit cornptabh êuolutif ,comme le
précisent ceftains à juste titre.
Alors que de nouvelles dispositions réglementaires annoncent des évolutions positives quant à la
résolution des difficultés liées à la normalisation de la comptabilité financière, on se réjouira finale-
ment de I'absence de dispositif réglementaire à l'égard de la comptabilité de gestion. Comme le
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- ensuire, les ebleaux de bord se spécialisent et s'enrichissent en s'ouvrant plus fortement sur des
standards de proximité et de qualité tandis que le processus budgétaire iapproprie progressivement
des techniques de simulation permettant d'envisager différentes perspectives (cf 2.2.2),
Enfin, plus récemment on norere, même si notre enquête rien fait pas directement état' que les
méthodes ielatives aux cotts-cibles- arget costing- (voir, par exemple, Lorino' 1994), inspirées des
pratiques japonaises, comme celles relevant da bmchmarhing (voir, notamment' Errard, 1999) sont
progressivement introduites dans les grandes organisations.
Quant aux autres résultats obtenus, on déplorera en particulier que I'approche cott réel/cott
préétabli (standard) ne soit pratiquée que dans 50 o/o des cas alors qdelle présente des avantages indé-
t iubl.r en rermes de maltrise des dépenses. Néanmoins, ces derniers chiffies sont à relativiser car ils ne
reflètent pas fidèlement le degré effectif d'utilisation des standards internes et externes' relatif à notre
échantillàn. En effet, on s'aperçoit que les enueprises n appliquant pas strictement les cotts smndards
Figure 4
Typologie des systèmes de (oûts utilisési5
ffi CoOt complet (sections homogènes) ffi coot partiel (directfariable) ! comptabilité par activité (ABC)
_ Sur un plan plus technique, on note enfin que les bases d'allocation des frais indirects les plus citées
demeurent uès classiquement la main-d'æuvre directe (52 Vo) et les heures machine (21 o7o1. Sur ce
point, la situation semble peu différente de celle de la fin des années I98A Qf par exemple, Berliner
et Brimson, 1988). Autrement dit, les inducteurs de cott préconisés en leur remps per les partisans de
I'ABC (Evraert et Mevellec, 1991, p. 9l) semblenr encore fortement minoritaires par rapporr aux cl&
de répartition traditionnelles.
Figure 5
Objectifs assignés au système de coûts
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o/o
0
Valorisation Mesure Valorisation Contrôle
de la contribution de la performance des stocks de la performance
des produits au résultat des activités des resoonsables
La prioritë donnée à la mesure de k pæformance: sans négliger pour aurant les obligations légales
d'inventaire, les qrstèmes de cotts affiôent très clairement comme premier objectif la mesure de la
performance (cf figure 5). Qu'il s'agisse de savoir quelle est la part contributive de chaque produit à
la formation du résultat économique (75 o/o) ou bien encore la rentabilité globale des activités (69 o/o),
ceux-ci sont jugés comme foncièrement orientés vers l'évaluation de la rentabilité en terrnes financiers.
C'est certainement pour cette raison qu'ils sont utilisés, dans une moindre proportion, pour le
contrôle de l'efficience des équipes afin de ne pas réduire cette évaluation à de simples données finan-
cières. En I'espèce, la déclinaison de tableaux de bord de performance par seceur (services ou ateliers),
voire par individu (plan de progrès) semble, en effet, plus adaptée au contrôle de la réalisation des
objectifs assignés aux responsables de I'entreprise. Notons enfin que deux tiers des entreprises interro-
gées citent la valorisation des stocls comptables uès probablement en raison de son &ractère obliga-
toire qui la rend drfntto incontournable.
Tout d'abord, signalons qu'environ 90 o/o des entreprises consultées disposent de tableaux de bord de
gestion et pratiquent un reponing mensuel des principales informations. On remarquera ensuite que
ler principales données de notre enquête confirment une tendance à la sophistication et à I'adapation
des tableaux de bord aux besoins internes de I'entreprise (Mendoza, 1998, p. 35). Dans ce sens' on
note en effet que les clignotants utilisés sont majoritairement quantitatifs (81 %o) mais laissent aussi
o/o) type tonnages indusuiels. Le recours à des
une place impàrtante aux indicateurs volumiques (58
,atio, (eremple : délai de recouvrement client) et à des critères qualitatiÊ (exemple: degré de satisfac-
o/o.
tion) est loin d'être négliçable avec respectivement des taux d'utilisation de U+o/o et 15
Abandonnant progressivement l'optique suictement financière, les tableaux de bord u à la fran-
çaise u semblent d. pl,* en plus orientés vers une appréciation
globale de la performance de llenue-
le baknced
irise à I'instar des nouvelles àpproches en provenânce des États-Unis comme par exemple
scorerard', (Kaplan et Norron, 1992, 1997). Il ne s'agit plus de se focaliser sur la seule maltrise des
coûts financiers mais également de rendre compte des effora de qualité' de délais dans une PersPec-
tive d'amélioration de I'offre d'information, et infinedecréation de valeur (notion d'E\4L: Economic
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- une spécialisation fonctionnelle des tableaux de bord à laquelle correspondent des indicateurs
propres au àomaine concerné (production, commercial, achat, etc.) (Bescos et Mendoza, 1998) ;
- une déclinaison hiérarchique des outils de gestion en fonction de l'échelon vid, qu il s'agisse,
pour ne prendre que ces deux exemples extrêmes, de la mise en <ruwe I'EIS (fuattiue Infonnation
System)à destination des directions générales (Kerebel, 1999) ou de tableaux de bord de performance
individuelle dans les ateliers de production.
Au niveau des rythmes de diffirsion, on notera, en règle générale, que plus le niveau hiérarchique
est âible, plus la périodicité devient quotidienne.
En marière de suivi et de contrôle budgétaires, les outils utilisés présentent, selon notre enquête,
les principales ceractéristiques suivantes (y'tableau 8 ci-contre).
On retiendra en particulier qu'un tiers des entreprises interrogées proêde à des simulations budgé-
taires en fonction d'hypothèses préalablement définies. En pratique, celles-ci font l'objet de mentions
chiffrées dans les étaa budgétùes. Cela suppose, de fait, qu elles soient suivies et le câs échéant acrue-
lisées au même titre que les autres éléments prévisionnels. En matière budgétaire, on voit bien que la
grande entreprise tire là aussi les conséquences du carâctère concurrentiel et changeant de lenviron-
,,.rrr.rrt. En effet, après I'intégration des dimensions temps-espace dans le processus budgétaire, il
s'agit désormais de prendre en compte l'exposition au risque qui rend les prévisions initiales fonement
sensibles aux variations internes comme aux aléas externes.
Pour conclure, on ajoutera que les états de gestion pris dans leur ensemble (tableau de bord,
budget, etc.) sont très largement diffirsés tant au niveau des directions générales (98 o/o) que des direc-
tions opérationnelles (66 o/o). Même s'il est inévitable qu'une ceftaine sélection des données 's s'opère
après diffirsion, cela n enlève en rien I'utilité qu'accordent les dirigeans à obtenir de tels éléments d'in-
formation dans le cadre de la gestion quotidienne des affaires. On retrouve ici le triptyque classique
information -+ décision --+ action.
En définitive, on relèvera une volonté forte des grandes entreprises de mettre en æuvre des
systèmes de gestion plus adaptés à la réalité actuelle des organisations permecranr:
-
une meilleure mesure de la performance par l'introduction progressive des méthodes ABC,
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Une enquête récente de la DFCG (1999) faite auprès de 40 grandes er ûès grandes entreprises
confirme cene tendance à de nouvelles pratiques de gestion ^ (cf 2.2.1, même si des améliorations
importantes sont encore attendues en matière de capacités de simulation, d'automatisation des outils,
d'intégration des données, de délais de diffirsion. Sur ce dernier point, notre enquête révèle de la
même manière que des évolutions 2t significatives sont souhaitées par les usaçrs. Bien que celles-ci
soient multiples, il se dégage plus fortement une volonté de pouvoir disposer de rystèmes comptables
offiant une information adaptée aux besoins individuels.
AutomatisatioMnformatisation 38 o/o
22 o/o 40 Yo
olo o/o
Intégration des systèmes 35 o/o
16 49
o/o
Standardisation/normalisation 25% 22 53 Yo
o/o o/o o/o
Adéquation aux besoins d'information 44 27 29
olo o/o
Actions de contrôle 23 25 52 Yo
Conclusion
Les systèmes comptables se caracérisent finalement par une forte automatisation' âu service d'une
information financière plus rapidement disponible et plus fiable. liorganisation informatique est le
plus souvent adaptée au degré de décentralisation des outils comptables sachant que les grandes entre-
prises gardent une maltrise tomle de leurs qrstèmes d'information. En effet, elles se refusent dans I'en-
semble à externaliser le traitement de I'information comptable en dépit des solutions intéressantes
dont elles pourraient tirer profit dans certaines situations particulières (Mopin, 1999, p.32).
De façon générale, de nombreux résultats de I'enquête convergent en faveur de la production de
données personnalisées plus proches des besoins des destinataires finaux de l'information. On relèvera
par exemple que:
- 80 o/o d'entre elles ont des systèmes intégr& de nature à oftir une information fiable et indivi-
dualisée ;
-dans deux ders des cas, elles sont organisées en réseau ; ce qui confère proximité, efficacité et
convivialité pour les opérateurs locaux.
Autre point positif: la mise en æuvre progressive des nouvelles pratiques de gestion telles que les
approches ABC et les comptabilités intégrées type ERP qui entralnent un véritable u choc organisa-
tionnel >. Ces dernières pârricipent fortement à l'amélioration de la mesure de la performance globale
qui reste une des finalités premières des systèmes de gestion interne. Dans le même esprit, l'usage
quasi généralisé des tableaux de bord permet aussi un reporring de gestion interne régulier dont le
contenu se spécialise et tend à intégrer de plus en plus des indicateurs qualitatifs.
En revanche, des progrès restent certainement à réaliser en matière de délai de diffirsion et de
niveau de précision de l'information comptable exrerne. Enfin, en dépit des améliorations constatées,
les besoins exprimés par les usagers demeurent importants dans les principaux domaines étudiés
comme notamment l'informatisation, I'intégration, etc. Finalement, ces attentes constituent autant
de justiûcations et de motifs d'encouragement en faveur de la poursuite d'expérimentations par
les praticiens.
18. Face à la multiplication des informations, un des en US Gaap r, F. LEFEnYnE éA., Bullztin conptablz
enjeux actuels du contrôle de gestion est celui de et fnancier, 9 | 99, p. 29 -32.
la sélection et du filtraç des données perdnentes BCF (1993),u furêté des comptes 1998 n, F. LEFEBvRc
afin d'éviter les situations de surinformation. Bullztin cornptabb et frnznrier, 12198' p. 29.
éd.,
l9.On entend par n utilisateur n I'ensemble des BeAwoR (oB) L. et FTATRÈSJ.-C. (1995), u Niveaux
usagers de I'information, qu'ils soient des acteurs d'intégration des systèmes comptables ,, la
internes (dirigeants' salariés, etc.) ou des parte- <Comptabilités informatis ées r, Reaue fduciaire
naires extérieurs (banquiers, clients, fournisseurs, cornptable, n" 205, février, p.29-32.
etc.). Voir sur ce point J.-F. Casta (1989' p.407). BsruiNeR C. et BRhasoNJ. (1988), CostManagement
20. Sur l'échantillon ciblé, on notera par exemple que: for Todayi Aduanced Manafac'toring The CÀM I
Concepnal Daiga HBS press.
- 53 o/o des entreprises ont mis en æuvre la Bescos P.-L. er MnNooze C. (1994), I* m.anagernmt
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