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Champ d’application : (isa 220)Cette Norme Internationale d’Audit traite des obligations spécifiques

de l’auditeur concernant les procédures de contrôle qualité d’un audit d’états financiers. Elle traite
également, lorsque ceci s’applique, des responsabilités de la personne chargée du contrôle qualité.
Cette Norme ISA est applicable à tous les audits d’états financiers pour les périodes ouvertes à
compter du 15 décembre 2009.

Système de contrôle qualité et rôle des équipes affectées aux missions : Selon la Norme ISQC 1, le
cabinet a l’obligation de définir et d’assurer le suivi d’un système de contrôle qualité qui lui fournisse
l’assurance raisonnable que son personnel professionnel se conforme aux normes professionnelles et
aux exigences légales et réglementaires applicables. Les équipes affectées aux missions ont
l’obligation de mettre en œuvre des procédures de contrôle qualité qui sont applicables à la mission
d’audit et fournissent au cabinet les informations permettant la mise en œuvre de la partie du
système de contrôle interne du cabinet touchant à l’indépendance. L’objectif de l’auditeur est de
mettre en œuvre des procédures de contrôle qualité au niveau de la mission destinées à lui fournir
l’assurance raisonnable que l’audit satisfait aux normes professionnelles et aux exigences légales et
réglementaires applicables ainsi que le rapport d’audit émis est approprié en la circonstance

Diligences requises : Responsabilités de l’équipe dirigeante concernant la qualité des audits :


L’associé responsable de la mission doit prendre la responsabilité de la qualité d’ensemble de
chacune des missions d’audit à laquelle il est assigné.
Règles d’éthique pertinentes : Indépendance. L’associé responsable de la mission doit tirer une
conclusion sur le respect des règles d’indépendance qui s’appliquent à la mission d’audit
Affectation des équipes aux missions L’associé responsable doit être satisfait que l’équipe affectée à
la mission dispose de la compétence et les aptitudes nécessaires pour la mission.
Réalisation de la mission : L’associé responsable de la mission doit prendre la responsabilité de la
direction, de la supervision et de la réalisation de la mission d’audit dans le respect des normes
professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables. Ainsi que de s’assurer que les
membres de l’équipe affectée à la mission ont procédé aux consultations appropriées tout au long de
la mission à l’intérieur ou à l’extérieur du cabinet, en vérifiant l’application des conclusions tirées.

Revue de contrôle qualité d’une mission : La personne chargée de la revue de contrôle qualité de la
mission doit effectuer une évaluation objective basée sur des entretiens avec l’associé responsable
de la mission portant sur les questions importantes, une revue des états financiers et du projet de
rapport d’audit, une revue de la documentation d’audit sélectionnée relative aux jugements
importants exercés par l’équipe affectée à la mission et des conclusions auxquelles elle a abouti.

Documentation : L’auditeur doit consigner dans la documentation d’audit les problèmes relevés
relatifs au respect des règles d’éthique pertinentes et les résolutions ; les conclusions tirées quant au
respect des règles d’indépendance, et tous entretiens pertinents au sein du cabinet qui viennent à
l’appui de ces conclusions. En plus des conclusions tirées au sujet de l’acceptation et du maintien de
la relation clients et des missions d’audit et de la nature et l’étendue des consultations qui ont eu lieu
au cours de la mission d’audit et des conclusions qui en ont découlé. La personne chargée du
contrôle qualité de la mission doit consigner, pour chaque mission d’audit soumise à sa revue que
les procédures prévues par le cabinet portant sur la revue de contrôle qualité d’une mission ont été
mises en œuvre ; que la revue de contrôle qualité de la mission a été achevée à la date du rapport
d’audit ou avant et qu’elle n’a pas connue de problèmes non résolus.
Responsabilités et objectifs de l’auditeur (isa 240) Il incombe à l’auditeur qui réalise un audit
conformément aux normes ISA d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris dans
leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou
d’erreurs. Ayant comme objectif identifier et d’évaluer les risques d’anomalies significatives résultant
de fraudes dans les états financiers; de concevoir et de mettre en œuvre des réponses adaptées à
son évaluation des risques d’anomalies significatives résultant de fraudes afin d’obtenir des éléments
probants suffisants et appropriés concernant ces risques; de répondre de manière appropriée aux cas
de fraudes avérées ou suspectées identifiés au cours de l’audit.

Exigences : Esprit critique, en étant conscient de l’existence possible d’une anomalie significative ré-
sultant d’une fraude, évitant tout jugement favorable envers l’entité émanant d’une expérience pas-
sée. En plus des entretiens entre les membres de l’équipe affectée à la mission : visent à déterminer
où et comment les états financiers de l’entité sont susceptibles de comporter des anomalies significa-
tives résultant de fraudes, et comment une fraude aurait pu être perpétrée.

Procédures d’évaluation des risques et activités connexes : Direction et autres personnes

L’auditeur doit s’informer d auprès de la direction sur l’évaluation qu’elle a faite du risque que les
états financiers puissent comporter des anomalies significatives résultant de fraudes, et notamment
de la nature, de l’étendue et de la fréquence de ses évaluations ;Procédures qu’elle a mises en place
pour identifier les risques de fraude dans l’entité et pour y répondre. A l’égard des risques spéci-
fiques de fraude qu’elle a identifiés ou qui ont été portés à son attention, ou des catégories d’opéra-
tions, des soldes de comptes ou des informations à fournir dans les états financiers qui sont suscep-
tibles d’être exposés au risque de fraude ;Informations qu’elle a communiquées, le cas échéant, aux
responsables de la gouvernance sur les procédures mises en place pour identifier les risques de
fraude dans l’entité et pour y répondre; S’enquérir auprès des personnes appropriées au sein de la
fonction si elles ont connaissance de fraudes avérées, suspectées ou alléguées concernant l’entité.

Responsables de la gouvernance : à moins que tous les responsables de la gouvernance ne parti-


cipent à la gestion de l’entité, l’auditeur doit acquérir une compréhension de la façon dont ils
exercent leur surveillance sur les procédures mises en place par la direction pour identifier les risques
de fraude dans l’entité et pour y répondre.

Identification de corrélations inhabituelles ou inattendues : L’auditeur doit évaluer si les corrélations


inhabituelles ou inattendues identifiées lors de la mise en œuvre de procédures analytiques, y com-
pris celles qui concernent les comptes de produits, peuvent indiquer des risques d’anomalies signifi-
catives résultant de fraudes.

Réponses à l’évaluation des risques d’anomalies significatives résultant de fraudes : L’auditeur doit
concevoir et mettre en œuvre des procédures d’audit destinée : à vérifier le caractère approprié des
écritures de journal enregistrées dans le grand livre général et des autres ajustements effectués lors
de l’établissement des états financiers., prévoir des tests sur les écritures de journal et les autres
ajustements comptables effectués tout au long de la période.

Communication avec la direction et avec les responsables de la gouvernance : lors de la détection


d’une fraude ou sur la base d’informations indiquant la possibilité qu’une fraude ait été commise,
afin que ceux qui ont la responsabilité première pour la prévention et la détection des fraudes soient
informés des questions qui relèvent de leur compétence.
PRISE EN CONSIDERATION DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES DANS UN AUDIT D’ETATS FI-
NANCIERS (isa 250) : Cette norme traite des obligations de l’auditeur de prendre en considération les
textes législatifs et réglementaires dans un audit d’états financiers.

Les objectifs de l’auditeur sont les suivants : recueillir des éléments probants suffisants et appro-
priés concernant le respect des dispositions des textes législatifs et réglementaires dont il est admis
qu’elles ont une incidence directe sur la détermination des données chiffrées significatives enregis-
trées et l’information fournie dans les états financiers ; mettre en œuvre des procédures d’audit spé-
cifiques visant à identifier les cas de non-respect d’autres textes législatifs et réglementaires qui
peuvent avoir une incidence significative sur les états financiers ; apporter une réponse appropriée
aux cas avérés ou suspectés de non-respect des textes législatifs et réglementaires identifiés au cours
de l’audit.

Diligences requises

Examen par l’auditeur du respect des textes législatifs et réglementaires

L’auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant le respect des
textes législatifs et réglementaires dont il est généralement admis qu’ils ont une incidence directe sur
la détermination des données chiffrées significatives enregistrées et de l’information fournie dans les
états financiers.

L’auditeur doit mettre en œuvre les procédures d’audit suivantes visant à faciliter l’identification des
cas de non-respect d’autres textes législatifs et réglementaires qui sont susceptibles d’avoir une inci-
dence significative sur les états financiers :s’enquérir auprès de la direction et, le cas échéant, des
personnes constituant le gouvernement d’entreprise, du respect par l’entité de ces textes législatifs
et réglementaires.

Procédures d’audit à mettre en œuvre lorsqu’un cas de non-respect des textes est identifié ou sus-
pecté

L’auditeur doit acquérir la connaissance de la nature de l’acte et des circonstances dans lesquelles il
est survenu. Comme il doit obtenir des informations complémentaires afin d’évaluer l’incidence pos-
sible sur les états financiers. Ces informations émanent par le biais d’un entretien avec la direction
et, le cas échéant, les personnes constituant le gouvernement d’entreprise. Lorsque des informations
suffisantes ne peuvent pas être obtenues sur un cas suspecté de non-respect des textes, l’auditeur
doit évaluer l’incidence de l’absence d’éléments probants suffisants et appropriés sur son opinion
d’audit.

Communication des cas identifiés ou suspectés de non-respect des textes : aux personnes consti-
tuant le gouvernement d’entreprise ou une (autorité supérieure), relevées au cours de l’audit.

Communication des cas de non-respect des textes dans le rapport de l’auditeur sur les états finan-
ciers : se manifeste dans trois cas à savoir, l’expression une opinion avec réserve, ou une opinion dé-
favorable, sur les états financiers

Aux autorités régulatrices et de contrôle : examiner l’obligation de signaler ces cas de non-respect
identifiés ou suspectés des textes à des tiers à l’entité.

Documentation :L’auditeur doit inclure dans la documentation d’audit les cas identifiés ou suspectés
de non-respect des textes législatifs et réglementaires ainsi que le résultat des entretiens qu’il a eus
avec la direction et, le cas échéant, avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise et
avec des tiers à l’entité
Norme ISA (260) est applicable aux audits d’états financiers pour les périodes ouvertes à compter du
15 décembre 2009. Son Intérêt  porte sur l’obligation qu’a l’auditeur de communiquer avec les per-
sonnes constituant le gouvernement d’entreprise dans le cadre d’un audit d’états financiers.

Personnes constituant le gouvernement d’entreprise : ayant la responsabilité de surveiller la straté-


gie de l’entité et les obligations. Les personnes constituant le gouvernement d’entreprise peuvent
comprendre les membres de la direction et vice versa

Diligences requises

Personnes constituant le gouvernement d’entreprise  : L’auditeur doit déterminer la (ou les) per-
sonne(s) appropriée(s) au sein de la structure de gouvernance de l’entité avec qui communiquer.

Pour cela deux cas se présentent : Communication avec un sous-comité du groupe de personnes
constituant le gouvernement d’entreprise, le deuxième cas où toutes les personnes constituant le
gouvernement d’entreprise sont impliquées dans la direction de l’entité.

Sujets à communiquer au gouvernement de l’entreprise :

Étendue des travaux d’audit et calendrier de réalisation prévus  

Éléments importants relevés lors de l’audit  : son point de vue quant aux aspects qualitatifs d’impor-
tance touchant aux pratiques comptables de l’entité, y compris les méthodes comptables, les estima-
tions comptables et les informations fournies dans les états financiers, les difficultés importantes, si
elles existent, rencontrées au cours de l’audit. Ainsi que les déclarations écrites que l’auditeur a de-
mandées.

Indépendance de l’auditeur : via une déclaration selon laquelle l’équipe affectée à la mission et
d’autre personnel du cabinet si nécessaire, le cabinet et, le cas échéant, les cabinets membres du ré-
seau, se sont conformés aux règles d’éthique relatives à l’indépendance.

Processus de communication :

Définition du processus de communication : L’auditeur doit communiquer aux personnes constituant


le gouvernement d’entreprise la forme, le calendrier et le contenu général prévu des communica-
tions.

Forme et contenu de la communication : L’auditeur doit communiquer par écrit ou verbalement avec
les personnes constituant le gouvernement d’entreprise les éléments importants relevés lors de l’au-
dit. Aussi bien une déclaration écrite d’indépendance lorsque ceci est requis.

Calendrier des communications : L’auditeur doit communiquer en temps voulu avec les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise.

Evaluation du processus de la communication : l’auditeur doit évaluer si le processus d’échange


avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise a été adéquat pour les besoins de l’au-
dit. Au cas d’échange négatif il doit évaluer l’impact, le cas échéant, sur son évaluation des risques
d’anomalies significatives et de la possibilité de recueillir des éléments probants suffisants et appro-
priés, et prendre les mesures appropriées.

Documentation : l’auditeur doit conserver et documenter toute forme de communication (verbale


ou écrite) avec le gouvernement d’entreprise.

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