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1. Introduction
2. Causes de défaillance
Etude du comportement
3. Modes de défaillance
du matériel 4. Mécanismes de défaillance
1 2
Allo, docteur…
Introduction Je ne comprends
pas pourquoi il a
1.1 – De la nécessité de comprendre
mal !..
Raison d’être de la maintenance : obtenir une
disponibilité optimale des équipements
De la nécessité de Pourquoi? afin d’obtenir une productivité la
comprendre meilleure possible
Enjeu
j stratégique
g q de Pour cela, le matériel devrait être exempt de
défaillances
la défaillance
Or le risque zéro n’existe pas
Conclusion : le maintenancier devra réagir au plus
tôt et le plus vite possible afin de limiter les temps
d’arrêt
3 4
Maintenancier
M i t i = médecin
éd i des
d
équipements Ne pas faire n’importe quoi!
Comme une pathologie
humaine, la défaillance
est le résultat d’un
mécanisme rationnel et Effectuer une opération
explicable
p corrective sur un équipement
q p
Elle est due à une ou défaillant, sans avoir compris
plusieurs causes que le l’origine
g de la défaillance,
maintenancier va devoir
identifier revient à se voiler la face
Le maintenancier devra
savoir diagnostiquer le
type de défaillance afin Il est clair qu’à plus ou moins brève
d’y apporter remède é hé
échéance, elle
ll reviendra
i d !
5 6
7 8
Enjeux stratégiques de la
défaillance Défaillance = source de progrès
Une défaillance, à condition qu’elle ne se
répète pas, est toujours source de progrès
Être une source de
progrès Il faut pour cela s’organiser afin de
valoriser cet événement négatif en un
Être une source de événement positif : « faire en sorte que
profit cela ne se reproduise plus »
Cette dé
démarche
a c e de pprogrès
og ès est eencore
co e
appelée « maintenance proactive »,
9 10
11 12
1.3 - Définitions 1.3 - Définitions
Causes de défaillance : ce sont les circonstances Amplitude de la défaillance : c’est le degré
lié à lla conception,
liées ti à la
l fabrication,
f b i ti à d’i
d’importance
t de
d la
l défaillance
déf ill (défaillance
(déf ill
l'installation, à l'utilisation et/ou à la maintenance partielle ou complète)
qui ont conduit à la défaillance C
Conséquences
é d
de lla déf
défaillance
ill : elles
ll
Mécanismes de défaillance : ce sont les vont agir sur le fonctionnement futur de
processus physiques, chimiques ou autres qui ll’équipement
équipement selon qu’elles
qu elles sont mineures
mineures,
conduisent ou ont conduit à une défaillance majeures ou critiques
Modes de défaillances : ce sont les effets par p
Aptitude à être détectée : probabilité pour
lesquels les défaillances se manifestent
que la fonction défaillante soit sollicitée
rapidement
13 14
17 18
19 20
33 modes
d ded défaillance
déf ill normalisés
li é
3 – Modes de défaillance par l’AFNOR
1
Défaillance structurelle (rupture) 19 Ne s’arrête pas
2
Blocage physique (coincement) 20 Ne démarre pas
3
Vibrations 21 Ne commute pas
4
Ne reste pas en position 22 Fonctionnement prématuré
5
ohhh, j’ai du Ne s’ouvre pas 23 Retard de fonctionnement
6
commettre Ne se ferme pas 24 Entrée erronée (augmentation)
7
Déf ill
Défaillance en position
iti ouverte t 25 E t é erronée
Entrée é (diminution)
(di i ti )
une gaffe! 8
Défaillance en position fermée 26 Sortie erronée (augmentation)
9
Fuite interne 27 Sortie erronée (diminution)
10
Fuite externe 28 Perte de ll’entrée
entrée
11
Dépasse la limite supérieure tolérée 29 Perte de la sortie
12
Est en dessous de la limite supérieure 30 Court-circuit
13
Fonctionnement intempestif 31 Circuit ouvert
14
Fonctionnement intermittent 32 Fuite électrique
15
Fonctionnement irrégulier 33 Autres conditions de défaillances
16
Indication erronée exceptionnelles suivant les caractéristiques
17
Ecoulement réduit du système, les conditions de
fonctionnement et les contraintes
18 Mise en marche erronée
21 opérationnelles 22
4.1
4 1 - Défaillances sur parties
4 – Mécanismes de défaillance opératives
Cette fois, je suis
sûr de trouver la
1. Défauts matière
panne!
2. Défaillances
mécaniques
3. Défaillances par
corrosion
i
4. Défaillances des
matériaux
plastiques et
composites
23 24
4.11 – Santé matière 4.12 – Défaillances mécaniques
A l’él
l’élaboration
b ti dud lingot,
li t apparition
iti ded :
inclusions, cavités, criques Détériorations de surface
A la transformation du lingot : Déformations plastiques
tapures (fissures)
(fissures), criques
criques, flocons Ruptures
p
25 26
Elles sont liées aux notions de fatigue et d’usure : grippage ou soudure de larges plages de contact,
usure ou enlèvement progressif de matière à la avec arrachement massif de matière
surface des pièces d’un couple cinématique en abrasion c’est à dire action d’impuretés ou de
glissement relatif déchets (poussières, sable, particules
fretting-corrosion, usure particulière métalliques)
apparaissant au contact de deux pièces cavitation due à l’implosion de microbulles de
statiques mais soumises à de petits
statiques, gaz incondensables sous l’action d’une brutale
mouvements oscillants (vibrations par exemple) chute de pression (accélération de la vitesse
Exemples : pièces frettées, clavetages, d’écoulement en régime turbulent) au sein d’un
roulements restés longuement à l’arrêt liquide
écaillage ou enlèvement de grosses écailles de Exemple : une onde de choc génère des bruits et
matière
tiè par ffatigue
ti de
d contact
t t des cratères dans la zone de cavitation (hélice
(hélice,
rouets de pompe, etc..)
27 28
1. Détériorations de surface
Effets de la cavitation
érosion ou enlèvement de matière par l’impact
d’ fluide,
d’un fl id ded particules
ti l solides
lid en suspensioni
ou de phénomènes électriques (arcs)
faïençage c’est à dire réseau de craquelures
superficielles dû à la fatigue thermique
marquage ou enfoncement localisé dû à une
charge ponctuelle
rayage ou trace laissée par le passage d’un
d un corps
dur
Piqûres
29 30
33 34
4.14
4 14 – Défaillances
Déf ill d
des matériaux
té i
4 – Corrosion des aciers inox plastiques et composites
4.2
4 2 - Défaillances sur parties 5 – Analyse quantitative des
« commande » défaillances
Autre causes potentielle de défaillance : Elle permet de dégager des actions
• le rayonnement électromagnétique provoqué par d’amélioration, donc d’identifier les
des courants forts passant par les mêmes défaillances à approfondir afin de les
goulottes que les courants faibles,
faibles organes corriger et les prévenir
émetteurs (antennes radar, téléphone cellulaire, Analyser quantitativement les résultats
etc..))
des diagnostics constitue ainsi un axe de
• normalement toutes les parties commande progrès
devraient fonctionner correctement dans un
environnement électromagnétique perturbant Données chiffrées à saisir : dates et
heures des interventions correctives et
⇒ notion de CEM : compatibilité électromagnétique leur contenu
43 44
Données liées à la fiabilité Données liées à la fiabilité
TBF
périodes de bon fonctionnement (UT = Up
Fonctionnement Time)
UT intervalle de temps entre deux
défaillances consécutives (TBF = Time
Arrêt
Between Failures)
t
moyenne des TBF : MTBF
45 46
Temps d’arrêt
d arrêt de production (DT = Down durées d’intervention maintenance (TTR =
Time) consécutifs à des défaillances, y Time To Repair)
compris ceux des « microdéfaillances » moyenne des TTR (MTTR) :
Attention : il est toujours plus simple de se
∑TTR
rappeler d’une grosse panne que d’une
microdéfaillance répétitive MTTR =
Il est prouvé qu’elle engendrera à terme une
N
défaillance grave
47 48
Loi de Pareto
Méthode de Pareto
Il y a une règle de concordance entre :
le faible pourcentage d’éléments
d éléments d’une
d une population ou
PARETO (1848-1923) : socio-économiste d’un échantillon donné
italien qui étudia la répartition des impôts le fort pourcentage que ces éléments représentent si
fonciers aux Etats-Unis l’on considère un de leurs caractères particuliers ou
Il constata qque 15% des contribuables un critère donné
payaient 85% des impôts ⇒ 20% des routes ou des voies ferrées assurent 80%
du trafic
Il en tira une règle,
règle celle des 80-20
80 20, qui peut
⇒ 20% des conducteurs provoquent 80% des
s’appliquer partout
accidents
⇒ 20% des articles vendus représentent 80% du
49 chiffre d’affaires 50
20% des machines ont 80% des défaillances On classe les événements (p(pannes par
p
enregistrées exemple) par ordre décroissant de coûts
(temps d’arrêts, coût financier, nombre,
20% des bons de travaux couvrent 80% de la
etc..), chaque événement se rapportant à
charge totale de travail une entité
20% du stock maintenance représentent 80% On établit ensuite un graphique faisant
de la valeur moyenne des mouvements sur un correspondre les pourcentages de coûts
an, etc.. cumuléslé aux pourcentages
t d
de type
t de
d
pannes cumulés
q p
Une minorité d’équipements est
responsable de la majorité des défaillances
Courbe ABC
Zone A : 20% d
Z des déf
défaillances
ill occasionnent
i t
Coûts
cumulés 80% des coûts
C Z
Zone B : les
l 30% d de déf
défaillances
ill
100% supplémentaires ne coûtent que 15%
B supplémentaires
lé t i
80%
Zone C : les 50% de défaillances restantes ne
60% concernent que 5% du coût global
40%
A
20%
On s’intéressera en priorité aux
Nb de
défaillances de la zone A
20% 40% 60% 80% 100%
défaillances
Exemple
p : historique
q d’une machine
comportant 10 sous-ensembles
Diagramme en N, Nt et t
N : nombre de défaillances (indicateur de Sous-ensemble N Nt tt
fiabilité) A 4 26,5 6,625
B 15 11 0,73
Nt : somme des temps d’arrêt (indicateur de C 4 1 0,25
D 4 57 14,25
disponibilité)
E 3 56,5 21.83
F 8 1 ,
0,125
t : moyenne des temps d’arrêt
d arrêt (indicateur de G 12 17 1,42
maintenabilité) H 2 1,5 0,75
I 3 9,5 3,17
J 2 1 0,5
Ces trois paramètres chiffrent chaque sous-
ensemble
e se b e
55
Graphe en N G Défaut de fiabilité
Sous-ensembles triés N Cumul r 150,00
B 15 15
a 100,00
Taux
G 12 27
p
Taux de
panne
T
F 8 35 50 00
50,00
h
Cumul
A 4 39
C 4 43
e 0,00
B G F A C D E I H J
D 4 47 Sous ensembles
Sous-ensembles
E 3 50 e
I 3 53 n Le graphe en N oriente vers l’amélioration
fiabilité
l amélioration de la
Graphe
p en Nt Graphe en t
Indisponibilité
Défaut de maintenabilité
120 00
120,00
100,00 120,00
100,00
80,00
,
80 00
80,00
Taux
Taux
60,00
60,00
40,00 40,00
20,00 20,00
0,00 0,00
D E A G B I H C F J E D A I G H B J C F
Sous-ensembles Sous-ensembles
Le graphe
L h en Nt estt un iindicateur
di t de
d disponibilité
di ibilité Ce graphe oriente vers la maintenabilité
maintenabilité, c’est
c est à dire
Il permet donc de sélectionner l’ordre de prise en l’amélioration de l’aptitude à la maintenance
charge des types de défaillance en fonction de leur • Les sous
sous-ensembles
ensembles E et D présentent quasiment
criticité (ici les sous-ensembles D et E) 75% des difficultés de réparation
5 – Diagnostic et expertise 1 – Définitions AFNOR
61 62
65 66
67 68
5 – Un diagnostic : dans quel cas ? 5.2 - Conduite d’un diagnostic
On voit bien que la maintenance n’est pas le seul Nécessite un grand nombre
service concerné : d’informations recueillies :
⇒ la Production diagnostique la cause d’un arrêt ◊ auprès des utilisateurs
69 70
71 72
VTOAG VTOAG
V = la Vue T = le Toucher
détection de fissures,
fuites, déconnections
sensation de chaleur
chaleur,
détection de
dégradations de vibration
mécaniques estimation
ti ti d’un
d’ état
ét t de
d
(détérioration de surface
s rface corrosion,
surface, corrosion
rupture)
73 74
VTOAG VTOAG
O = l’Odorat A = l’Auditif
Détection de bruits
détection de la caractéristiques
présence de produits (frottements, sifflements)
particuliers
«odeur de brûlé», G = le Goût
embrayage chaud,...
Identification d’un produit
(fuite)
75 76
VTOAG 2 – Les symptômes (suite)
77 78
3 – Expérience 3 – Expérience
5% 90%
Lorsqu’il aborde un problème de défaillance sur Partie commande Partie Opérative
un matériel,
matériel le maintenancier ne peut pas se Préactionneur Actionneur
API Effectueur
permettre de naviguer à vue P1 A1 E1
79 80
4 - Savoir-faire
Savoir faire : outils de
4 - Savoir-faire g
diagnostic
Le diagnostic est construit
comme une enquête policière GRAFCET (permet en particulier la
• le maintenancier part des recherche de dysfonctionnement
informations et
symptômes sur une chaîne fonctionnelle et
• à partir de son expérience, d’identifier l’équipement défaillant
il formule des hypothèses
affectées d’un niveau de
d’un SAP)
probabilité plus
p p ou moins le diagramme de diagnostic et/ou la
important
• il teste ces hypothèses
fiche de diagnostic
afin de se construire une
certitude
81 82
5.3 – Exemples
p de construction 5.31 – Diagramme de diagnostic
d’outils de diagnostic
Température fluide insuffisante
Partie commande
API et modules d'entrée/sortie Non
On reprend le système Hypothèse 1 Th bien réglé?
automatisé de chauffage
Oui Réglage de Th
d’un fluide alimentaire vu EV1
au chapitre 5 M
Fluide Mauvais Bon
Défaillance
Déf ill constatée
t té : Essais
l’électrovanne EV2
n’évacue pas le fluide Non Test du module
Hypothèse 2 R chauffe bien?
liquide ; l’évolution du de commande
hyp
hyp.
Contrôle contrôle contrôle Prévoir la possibilité d’une défaillance et
Bon corriger l’équipement avant qu’elle ne se
Réglage du Visuel sur
1 thermostat Th cadran gradué
70°C spécifiés Mauvais produise devrait être le leitmotiv du
Chauffe
Wattmètre avec 3kW à
Bon constructeur
t t
2 pince Puissance Mauvais
de R ampèremétrique nominale En fait, c’est rarement le cas, ne serait-ce
3
Groupe de Tachymètre
1500 tr/mn
B
Bon qu’à
’à cause d du coût
ût d’études
d’ét d supplémentaire
lé t i
brassage voltmètre Mauvais
qui pénaliserait certainement le coût de
vente du produit
Conclusion du diagnostic Proposition d’action corrective :
C’est dommage, car alors on passerait de la
Cause de la défaillance : desserrage Réfection des connexions sur la plaque à bornes
d’
d’un fil d’alimentation
d’ li t ti sur la
bornes du moteur de brassage
l plaque
l à A éli
Amélioration
ti proposée é : prévoir
é i une autre
implantation pour le Thermostat
t maintenance réactive à la maintenance
proactive
86
Maintenance
i proactive
i Analyse prévisionnelle des
défaillances
Bâtie sur le concept de sûreté de
fonctionnement (SdF) On la réalise en phase de conception = Analyse du
SdF = Disponibilité + Sécurité Risque
Disponibilité = Fiabilité + Maintenabilité + S’il n’y a pas de risque, pas besoin d’analyse
p
prévisionnelle
Logistique de maintenance
Elle s’appuie sur l’expertise ou l’expérience acquise
On se limitera ici aux techniques qui sur les équipements en fonctionnement
permettent de prévoir puis de supprimer
Dans ce cas, les analyses s’effectuent après
les pannes
défaillances
En effet,
effet la bonne panne est celle qui Le retour d’expérience est donc la base de l’analyse
n’arrive pas ou, tout au moins, celle qu’on prévisionnelle
a prévue
Souvent réalisée en fin de phase de conception
88
Evaluer le risque de défaillance Le risque
Obligation réglementaire C est le moyen de mesurer la probabilité pour
C’est
Bien distinguer risque et que la situation de danger soit effectivement
danger
g souvent utilisés à tort rencontrée
l’un pour l’autre
Par exemple si le peintre travaille sur une
Danger
g = potentiel
p d’accident
plate-forme avec rambarde
rambarde, le risque de
Il concerne autant les biens tomber est nul
que les personnes
Si on veut éviter le danger, il
faut changer la situation
89 90
Très grave
1. Définition du système
Inacceptable
2 Identification
2. Id tifi ti desd risques
i
Grave
3. Modélisation de la logique
g q des causes
Effets mineurs et des effets
4 Hiérarchisation des risques
4.
Sans gravité
uefois
on nel
Probabilité
uvent
amais
uvent
ment
d'occurence
Rarem
Exceptio
Très sou
Quelqu
Sou
Ja
93 94
Pourquoi?
q Comment?
Sous
système 1
Quand? Matière d'oeuvre
Sous à l'état final
Matière d'oeuvre Sous système 3
Système Sous système Composant à l'état initial
Sous système système 2
niveau
i 0 Ni
Niveau 1 Ni
Niveau 2 niveau
i 3
Déchets
Décomposition
é arborescente ((type FAST)
S ) Les risques doivent être déclinés à chaque niveau de
l’arborescence 96
Etape 3 : Modélisation de la
Etape 2 : Identification des risques logique des causes et effets
Trois méthodes
é h d essentiellesll : On détecte
O dét t les
l risques
i les
l plusl préjudiciables
éj di i bl
à l’équipement et à son environnement
Analyse préliminaire du risque (APR)
On identifie ensuite les liens de causalité
Analyse des modes de défaillance et de
entre chacun des évènements et leurs
l
leur criticité
iti ité (AMDEC) conséquences probables
Analyse
y p par arbre de défaillance (AAD)
( ) La démarche AAD est intéressante dans cette
phase
97 98
C’est un diagramme
g déductif qui
q va de l’effet Evènement élémentaire
(déf ill
(défaillance primaire)
i i )
vers la cause
Il a pour objet de rechercher toutes les Evènement intermédiaire
ou de sortie
combinaisons de défaillances élémentaires
(primaires) pouvant déboucher vers une
& Porte ET
panne
Il utilise un symbolisme qu’on
qu on utilise
également sur les circuits logiques
Porte OU
≥1
105 106
NON OUI
A-t-on une défaillance de
composant ?
Porte ET Porte OU
Hélice
Réglage Chauffage Moteur
désaccouplée
défectueux défectueux défectueux
Défaillance de l’état Considérer les causes
du système primaires et
Thermostat ≥1
secondaires
déréglé
Moteur
Résistance Alimentation bloqué Défaut
HS HS interne
Construire l’arbre de
défaillance Alimentation
HS
107
5.4 – Système expert
Arbre de défaillances
Je travaille
Remarque importante pour le chapitre 4 : pour vous
à partir de l’arbre
l arbre de défaillance
défaillance, on peut évaluer la
probabilité d’apparition de l’événement non désiré
Un système expert est un
le calcul repose sur les règles classiques de calcul des
probabilités composées à événements indépendants logiciel qui simule les
on utilisera le taux de défaillance λ estimé de chaque activités intellectuelles
composant supposé constant de l’homme avec des
Si λ est le taux de défaillance de l’élément
n i, alors : moyens informatiques
• pour une porte ET λ = ∏ λ i
Avec un système expert,
i=1
n
on entre dans le domaine
• pour une porte OU λ = ∑ λi de l’intelligence
i=1 artificielle.
109 110
Les trois parties essentielles constituant le Les trois parties essentielles constituant le
cœur du système expert cœur du système expert
1. la base de connaissances,
connaissances c’est à dire 1. la base de connaissances,
connaissances c’est à dire
l’ensemble de règles de raisonnement l’ensemble de règles de raisonnement
2. la base de faits qui contient les données 2. la base de faits qui contient les données
initiales initiales
3. le moteur d'inférence qui simule le 3. le moteur d'inférence qui simule le
comportement
t t d’
d’un expertt comportement
t t d’
d’un expertt
119 120
Expression des connaissances
Générateur de système expert
Si « prémisse(s) » alors « conclusion » Pour développer un système expert, on utilise un
générateur de système expert (GSE)
C’est un outil informatique générique qui permet
Exemple
p : de créer un grand nombre de systèmes experts
SI (le démarreur ne fonctionne pas) particuliers adaptés à chaque type d'application
ET (les phares ne s’allument
s allument pas) Le générateur de système expert apporte le
canevas permettant de structurer le savoir et le
ET (le klaxon ne fonctionne pas) savoir-faire des experts
ALORS (batterie HS) Exemples : Amidiag, MIAO, MAINTEX, SEDIAG,
Solveur, etc..
121 122
5 44 - Quand
5.44 Q d créer
é un système
tè expertt ?
A - Raisons liées aux connaissances
1 - Grande
G d quantité
tité de
d connaissances
i :
un tel système permet de stocker une quantité
de connaissances plus importante
l’informatique permet une consultation plus
rapide des dites connaissances
Plusieurs raisons pour créer un système 2 - Connaissances évolutives :
expert
p : il est plus aisé de modifier un fichier sur
raisons liées aux connaissances support informatique que sur support papier
raisons liées au raisonnement
1. Lorsque l'équipement devient trop complexe 1. Le système expert est ciblé sur un équipement
pour être diagnostiqué
p g q parp un système
y en particulier,
particulier il n'a
n a pas de problème de
algorithmique (durée de traitement trop confusion des connaissances due à une
importante) multiplicité des équipements à traiter
2. L
Lorsque la
l prévision
é i i par calcul
l l ne permett plus
l 2. Il permet de concentrer en un seul point
d'obtenir le résultat voulu, il est nécessaire de l'expérience de plusieurs personnes
prévoir en interprétant
p p les informations dont compétentes dans un domaine précis
on dispose 3. Il facilite la rotation du personnel et donc
3. Lorsque pour comprendre et remédier l'expert n'est plus le seul détenteur du savoir
défi iti
définitivement t à une cause de
d défaillance,
déf ill il et du savoir-faire : toutes personnes peuvent
est intéressant de connaître les étapes du utiliser le système expert et donc mettre à la
raisonnement p pour bien mettre en évidence portée des utilisateurs les connaissances de
l'élément en cause l'expert
125 126
127 128