Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Intitulé du Projet :
––––
REMERCIEM ENTS
1
https://qqcitations.com/citation/125944
2
Sans le Professeur Mr.RAHHAL LAHRACH, ce projet de fin d’études
n’aurait pas eu lieu. Il nous a communiqué sa passion pour la recherche et nous
sommes très reconnaissants. Il est aussi certain que notre parcours universitaire
n’aurait jamais été le même sans son enseignement durant ces deux ans de
formation.
Nous terminons par saluer tous nos enseignants de l'EST pour les efforts
qu'ils ont fournis et leur précieuse contribution à notre formation. Et puisqu'on a
tous eu un jour ce professeur qui nous a marqué par ses méthodes et sa manière
de travail et dont on n'oubliera jamais le nom, on insiste dans ce sens à
mentionner le nom de Mr. RAHHAL Lahrach et Mme. BENSGHIR Afaf
Sommaire :
Table des matières :
3
REMERCIEMENTS................................................................................................................3
INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE.........................................................................7
INTRODUCTION du chapitre..........................................................................10
Introduction du chapitre :..............................................................................26
4
Etape 1 : L’expression des besoins.....................................................................................................................29
Etape 2 : Le Sourcing : La collecte de l’information...........................................................................................30
Les conditions affectant la collecte de l’information....................................................................32
Etape 3 : Le traitement et l’analyse de l’information.........................................................................................33
Les outils d’analyse de l’information............................................................................................35
Etape 4 : Le traitement, l’analyse et l’exploitation de l’information :...............................................................36
............................................................................................................................................................................37
Etape 5 : La diffusion de l’information...............................................................................................................37
• Le moment de la diffusion :..................................................................................................38
INTRODUCTION DU CHAPITRE :.....................................................................41
Introduction du chapitre :..............................................................................58
5
Section 2 : Présentation de l’enquête............................................................58
CONCLUSION.......................................................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE :...............................................................................................................67
Introduction et problématique
Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus complexe caractérisé par
une pression concurrentielle de plus en plus dure, une globalisation et une mondialisation
des échanges, une forte évolution tant sur le plan technologique que sur le plan
6
réglementaire ou économique, une accélération des flux d’information, une
transformation des modes de fonctionnement, une obligation d’anticipation, d’innovation,
de réactivité et de prise de décision rapide.
Les technologies de l’information sont à la fois l’un des vecteurs les plus puissants des
changements en cours et l’une des réponses à la maîtrise de ces changements par
l’entreprise : l’anticipation de l’impact des technologies de l’information sur l’entreprise
(analyse d’impact) et la veille sur les opportunités pour le business qu’offrent ces
technologies (projets d’expérimentation) constituent ainsi les deux facettes d’une même
problématique.
Dans ces publications les plus récentes, les E/ses caractérisent le contexte actuel comme
révolutionnaire plus qu’évolutif, tant sur le plan des techniques que sur les façons de
travailler dans l’entreprise, la manière de faire des affaires ou de servir ses clients.
Pour relever un tel défi, l’entreprise doit engager une politique d’intelligence économique,
laquelle englobe la mise en place d’une fonction d’observation et de surveillance en vue
de détecter, d’analyser et de suivre tous les signaux susceptibles de conforter, d’infléchir
ou de remettre en cause sa stratégie ou les décisions prises. Cette fonction se doit d’être
assurée par l’usage de la veille.
7
L’anticipation est une capacité qui permet à l’entreprise de détecter une situation —
favorable ou défavorable — avant qu’elle ne se soit réellement manifestée et, si possible,
avant les autres. Elle permet d’imaginer une riposte ou de profiter d’une opportunité.
La veille est plus finalisée. C’est l’une des manières d’anticiper, à côté de la prospective,
du benchmarking, du reengineering ou de l’analyse stratégique. La veille est une activité
continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement
sociétal, technologique, commercial, réglementaire, etc., pour en anticiper les évolutions.
8
rapport, la veille ne peut être ni centralisée, ni diffuse dans l’entreprise mais elle doit
être obligatoirement pilotée, sous risque d’avoir l’illusion de faire de la veille.
Dans cet esprit, et afin d’éclairer les entreprises et les Directeurs des systèmes
d’information sur les évolutions en cours et à venir, deux questions ont été formulées :
L’étude propose des pistes de réflexion et d’action sur la manière de détecter les ruptures
et les évolutions stratégiques, sur la façon d’organiser un système de veille stratégique sur
les nouvelles technologies de l’information et ses multiples sources.
9
VISION CLASSIQUE ET GENERALE SUR LA VEILLE
INTRODUCTION du chapitre
Selon l'Afnor, « la veille est une activité continue, en grande partie itérative, visant à une
surveillance active de l'environnement technologique, commercial... pour en anticiper les
évolutions »2.
2
Prestations de veille et prestations de mise en place d'un système de veille, Afnor, 1998
3
T. ATAMAR et R. CALORI : « Diagnostic et décisions stratégiques », 2e édition, Dunod, 2011, p 493.
10
Tableau 1: Ce que disent les auteurs sur la veille stratégique
Pateyron (1998) Il met aussi l’accent dans sa définition de la veille stratégique sur
l’aspect de surveillance, en effet, la veille désigne la recherche de
l’information grâce à une vigilance constante et une surveillance
permanente de l’environnement pour des visées stratégiques.4
Thiétart (1996) cette définition rejoint les précédente dans la mesure où il a qualifié la
veille d’une parfaite surveillance de l’environnement qui est l’un des
points clés d’une formulation efficace de la stratégie avec
l’établissement d’une vision prospective d’ensemble des défis auxquels
l’E/se va être confrontée dans le futur.5
4
E. PATEYRON : « La veille stratégique », Economica, 1998, p 13.
5
R.A. THIETART : « La stratégie d’entreprise », 2e édition, Ediscience international, 1996, p 95.
11
Harold Wilensky 1967 « L’intelligence économique est une activité de
production de connaissance servant les buts
économiques et stratégiques d’une
organisation, recueillie et produite dans un
contexte légal et à partir de sources ouvertes »
Le rapport de Hernie MARTRE en 1994 « L’ensemble des actions coordonnées de
recherche de traitement et de distribution, en
vue de son exploitation, de l’information utile
aux acteurs économiques. Ces diverses actions
sont menées légalement avec toutes les
garanties de protection nécessaires à la
préservation du patrimoine de l’E/se, dans les
meilleures conditions de qualité, de délais et de
cout »6
Levet et R. Paturel 1996 « L’intelligence économique est un processus
de la collecte et de l’interprétation de
l’information économique en vue d’une action
économique, immédiate ou ultérieure,
individuelle ou collective »
Institut des hautes études de défenses « Une démarche organisée au service du
nationales (IHEDN, 2002) management stratégique de l’E/se visant à
améliorer sa compétitivité par la collecte, le
traitement d’information et la diffusion de
connaissances utiles à la maîtrise de son
environnement (menaces et opportunités) ; ce
processus d’aide à la décision utilise des outils
spécifiques, mobilise les salariés et s’appuie sur
l’animation de réseaux internes et externes »
7
6
Rapport Martre : Intelligence économique et strategie des entreprises (1994)
7
https://ihedn.fr/formation/formation-veille/
12
Depuis toujours, l’information constitue une matière remarquable utilisée
dans tous les milieux, que ce soit dans le domaine militaire ou commercial, en effet, la
recherche d'informations, son exploitation et l'élaboration d'une stratégie sont des
concepts très démodés. Dans l’histoire, elle a souvent été reliée aux idées et propos
ramenées par les explorateurs et les commerçants; Les récits de voyage ont constitué des
mines d'informations importantes pour les E/ses et les gouvernements. Ainsi, durant la
Renaissance, un grand nombre d’explorateurs consignaient leurs découvertes dans des
ouvrages rendus publics. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais passèrent
maîtres dans la collecte et l’analyse des informations arrivant du continent. C’est
pratiquement dans les années 2000, plus précisément en 2004 où est perçu un intérêt porté
à l’IE dans le milieu académique d’abord, et à un degré moindre, au niveau des
gouvernements et des E/ses par la suite. Nous pouvons en citer deux recommandations en
ce qui concerne le concept de l’IE :
Par essence la veille stratégique de l’E/se tend à réduire l’incertitude et les « Blind
spots » qui font que la stratégie délibérée s’éloigne de celle réalisée, en donnant les
informations pertinentes grâce à ses veilles permettant l’anticipation et la détection et
l’interprétation des signaux faibles, en provenance de l’environnement de l’E/se.
L’évolution de l’E/se ne peut plus se prévoir par la pure extrapolation des données
précédentes, en méconnaissant les discontinuités et l’incertitude de l’environnement. Et
avoir de l’avance par rapport aux adversaires du marché dans la détection des occasions,
exige de l’anticipation et le repérage de signaux en provenance de l’entourage.
Cependant, ce repérage revêt une importance accrue tel que le signal est perçu tôt,
autrement dit, l’E/se parvient à repérer le signal ou l’alerte provenant de son
environnement avant ses rivaux, et c’est cette avance qui confère à la firme un éventail de
manœuvre énormément plus large. Dans cette vision, il s’agit de :
- Repérer le signal avec précision, CAD qu’il ne s’agit pas d’une fausse alerte.
- Le temps de perception et d’action représente un important facteur de succès.
13
Le degré de liberté de l’E/se, ou encore l’éventail de manœuvre dont peut profiter
une E/se, diminue progressivement, que le signal faible perçu gagne du temps, et devient
au fur et à mesure plus robuste et plus intense, de manière à ce qu’il peut être perçu par
tous.
Pour conclure, la veille stratégique permet à l’E/ses d’être à ses aguets face aux
mutations éternelles de son environnement rival où l’avantage se définit en terme de
rapidité, de flexibilité et d’adaptabilité. Pas seulement elle atténue l’éventualité de ce
dernier grâce aux révélations assidument collectées et exploitées ce qui augmente les
occasions que la stratégie délibérée se valide, mais aussi, elle confère à l’E/se la capacité
d’anticiper, via l’interprétation des signaux d’alerte, ce qui se cristallise dans le temps
précieux et l’importance de la marge de manœuvre, d’ajustement et de réaction, avant que
ses rivales ne l’aperçoivent.
Enfin, la saisie des opportunités fait partie des préoccupations de la veille stratégique, elle
représente pour l’E/se l’occasion favoris de proposer de nouveaux produits, de nouveaux
concepts retrouvés dans les recherches que réalisent les veilleurs.
14
réelle difficulté à voir l’information redescendre vers l’ensemble des collaborateurs.
Cependant, l’intérêt des E/ses évolue favorablement et elles souhaitent en savoir plus sur
la gestion de l’information externe. En général, le dirigeant d’E/se est conscient que le fait
de posséder des informations sur ses marchés, ses clients ou ses fournisseurs est d’une
importance capitale pour définir la stratégie de démarche de son E/se. Afin de renforcer
la politique de son E/se à l’égard de l’information externe, il y consacre désormais un
budget spécifique à cela et cherche à y motiver et à y former ses collaborateurs. Les
sources d’information les plus utilisées par les dirigeants des TPE-PME sont, par ordre
d’importance, les publications, Internet, les réseaux sociaux, les contacts personnels et les
événements publics. Bien que 82 % des E/ses utilisent régulièrement Internet, elles ne
vont pas jusqu’à utiliser ses possibilités avancées, comme les systèmes d’alerte 8.
15
part entière, les TPE-PME ont progressivement commencé à intégrer les démarches de
collecte, de traitement et d’analyse de l’information ouverte afin de mieux comprendre et
de mieux connaître leur environnement, qu’il soit concurrentiel, scientifique,
technologique, financier, ou encore stratégique.
La collecte de données est un processus complexe qui consiste à utiliser des outils
pour recueillir de l'information auprès de diverses sources.
La collecte de données permet d'en apprendre davantage sur les inefficacités et les
réussites des processus opérationnels afin que les parties prenantes puissent
prendre de meilleures décisions.
Les organisations peuvent collecter des données via des sites Web, des médias
sociaux, des systèmes de point de vente, des enquêtes, des pétitions, des
applications, des dossiers financiers, etc.
La gestion des données permet aux E/ses de prendre de meilleures décisions, de
résoudre des problèmes complexes, d'obtenir une vue complète des performances,
d'améliorer les processus de workflow et de comprendre le comportement des
clients.9
16
Expérimenter par soi-même les processus, tâches, métiers pour mieux en percevoir
les enjeux,
Communiquer sur ses attentes et se faire connaître pour inciter les parties
prenantes à vous pousser les informations en leur possession.
Une fois le périmètre bien cerné, le Business Analyst va choisir la stratégie la plus
efficace selon lui-même, qui est presque toujours l’utilisation d’un ensemble de
techniques.
17
Il doit faire face à de multiples contraintes :
• contraintes de temps (disponibilité des parties prenantes),
• contraintes de coût (licences logicielles éventuelles…),
• contraintes liées au modèle de gestion du projet.
• contraintes liées au type même du projet
Il est fondamental de prendre en considération tous ces éléments avant de
sélectionner les techniques de collecte de l’information, puis de contrôler régulièrement
que les résultats sont en accord avec les attentes de l’analyse métier. Enfin, le cas échéant,
le Business Analyst ne doit pas hésiter à corriger le tir et à changer de technique en cours
de projet.
La collecte des données est un moyen pour les E/ses de stocker et d'analyser les
détails essentiels, et d'améliorer les processus décisionnels. Les avantages les plus
importants de la collecte de données primaires comprennent :
En résumé, des méthodes efficaces de collecte de données aideront les E/ses à facilement
prendre des décisions fondées sur des données probantes qui améliorent leurs résultats
financiers et augmentent leurs profits.
18
résultats. Les propriétaires d'E/se peuvent choisir des indicateurs de rendement clés
spécifiques ou des mesures quantifiables qui évaluent le rendement. Un outil de collecte
de données peut ensuite prendre des données et des analyses recueillies pour déterminer
dans quelle mesure chaque ministère atteint ses buts et objectifs.
La direction peut ensuite prendre des décisions pour ajuster les processus de flux de
travail, réduire ou augmenter les dépenses ou utiliser de nouvelles tactiques marketing
pour améliorer les performances de chaque département.
Les propriétaires peuvent également utiliser des techniques de collecte de données pour
revoir et modifier leurs stratégies de marketing et de vente afin d'atteindre un plus grand
nombre de clients potentiels. Les données fournissent les preuves nécessaires pour
montrer quelles parties de la stratégie ont échoué dans le passe et comment elle peut être
ajustée pour atteindre un plus grand nombre de personnes à l’ avenir.
19
(méthodes qualitatives) peuvent montrer que les clients n'étaient pas satisfaits d'une mise
à niveau récente de leur service acheté.
Les analystes peuvent ensuite examiner les données financières relatives à ce service
(recherche quantitative) pour voir si les ventes ont été affectées par la mise à niveau. Si
c'est le cas, l'équipe de direction peut travailler ensemble pour résoudre les problèmes
causés par la mise à niveau, accueillir ses clients actuels et atteindre de nouveaux clients.
Voter pour la mise en place de la veille stratégique au sein d’une E/se donnée
suppose, l’appropriation de certains avantages jusque-là imperceptibles. Cependant, la
veille stratégique ne peut être en aucun cas une fin en soi, autrement dit, l’E/se intègre cet
outil du management stratégique en vue d’assurer une grande et meilleure exploitation
des informations au niveau quotidien.
10
V. COGGIA : « Intelligence économique et la prise de décision dans les PME », L’Harmattan, 2009, p 11.
20
panoplie d’information dont a besoin l’E/se dans sa prise de décision, en particulier, les
décisions stratégiques.
Par conséquent, nous estimons que le décideur ne peut envisager une stratégie à long
terme et aussi une tactique à court terme sans cet outil de recherche, d’analyse, de
hiérarchisation, de compréhension et d’action que représente la veille. 12
11
C. MARCON et N. MOINET : « L’intelligence économique », Dunod, 2006, p 46.
12
M. AUDIGIER, G. COULON et P. RASSAT : « L’intelligence économique un nouvel outil de gestion », Maxima,
2003, p 23
21
technologique, et commercial et…, toutefois, se contenter de superviser son
environnement, n’est point une fin en soi, mais cela doit favoriser l’anticipation, l’action
et surtout l’innovation. A l’heure où les innovations les plus importantes ne sont plus
prévenantes des laboratoires, mais des marchés, l’E/se doit exploiter à bon escient les
résultats de recherche des veilles implantées, cad, l’E/se ne peut se borner à produire et à
vivre sur ses acquis, elle doit innover pour éviter de disparaitre ou d’être absorbée.
22
Composées principalement de la presse, la télévision, la radio, les livres,
banques de donnée et CD-ROM, les brevets, les informations légales, l’étude
publiques réalisée par des prestataires publics ou privés.
La presse, les ouvrages, les banques de données professionnelles, les brevets, les
normes, les rapports officiels, les études publiques réalisées par des prestataires publics
ou privés, les sources légales, les blogs font également partie de cette catégorie de
sources.13
Avantages :
Inconvénients :
L’information est « mise en scène » pour qu’elle se vende ;
Risque, parfois, de trouver une information obsolète ;
On ne retrouve pas toujours ce que l’on souhaite rechercher
23
Les salons, les conférences ou colloques, les groupes d’échanges, les experts, les
centres de recherche, font partie de cette catégorie de sources .
24
Ce sont les sources d’information tertiaires qui doivent être utilisées pour repérer
efficacement l’ensemble de la documentation classifiée sous les catégories secondaires et
primaires.
Les outils payants proposent aussi la surveillance des pages ou sites. Le faire soi-
même nécessite de bien comprendre comment est structurée la page Web et requiert donc
une formation avancée à l’outil. Le choix des sources à surveiller est également un
élément-clé à ne surtout pas sous-estimer. Il impose un travail de fourmi visant à
identifier :
- Quels sont les sites sur lesquels l’information est diffusée rapidement ?
- Ces sites sont-ils payants ou gratuits ?
- Nécessitent-ils un mot de passe ou l’accès est-il libre ?
- Ces sites sont-ils fiables ? Qui en sont les auteurs ?
- Une page d’un site peut-elle être licitement partagée avec un tiers ?
14
LOUIS-ANNE TEVOZ (2006) Mise en place d’un dispositif de veille
25
Chapitre 2 : mettre en place une veille :
Introduction du chapitre :
La mise en place d’un dispositif de veille vous permettra d’être plus efficace dans
vos recherches, que vous procédiez par requête via des mots-clefs ou par collecte de
sources en fonction du sujet recherché. Cette opération passe par plusieurs étapes :
Bien souvent, on observe que le travail de veille dans les TPE-PME se focalise,
voire s’arrête, à l’étape de la collecte. Or, les phases d’analyse et de diffusion sont
également importantes, car ce sont elles qui permettent d’agir et de prendre, par exemple,
les mesures qui s’imposent.
26
Une suite bureautique ;
Un annuaire de contacts ;
Une messagerie (e-mail) ;
Un navigateur Web ;
Un lecteur des flux ;
Éventuellement, un service de téléphonie par Internet (Skype, par exemple).
• Que propose-t-elle ?
• Sur quoi investit-elle ?
• Quelles sont ses forces et ses faiblesses ?
15
une technique marketing ou de gestion de la qualité qui consiste à étudier et analyser les techniques de
gestion, les modes d'organisation des autres organismes, entreprises ou administrations, afin de s'en inspirer
et d'en tirer le meilleur.
27
YouTube, …) ce qu’on nomme le owned media. Mais pour avoir une vue globale de la
situation, il faut également regarder ce qui se dit sur ses concurrents sur d’autres types de
support, non propriétaires, par exemple (des médias spécialisés, blogs d’influenceurs, …)
– on parle ici de earned media ; ceci permet de jauger l’activité et la part de voix de la
concurrence sur le net, de façon globale ou de plus précise en regardant cette donnée sur
une thématique spécifique.
16
Blog/2018/03/20/pourquoi-la-veille-strategique-est-indispensable-pour-votre-entreprise/
28
> Intégrer les nouvelles tendances : aujourd’hui, il est indispensable de
suivre et d’appréhender les nouvelles tendances qui sont liées à des phénomènes
dépassant le cadre sectoriel pour mieux innover et ne pas se faire dépasser par la
concurrence. Il ne faut plus surveiller que son propre secteur d’activité mais regarder
aussi des secteurs proches où se trouvent des idées innovantes, des nouveaux usages, …
En résumé, la vraie question n’est pas de savoir ce que vous pouvez gagner à faire
une veille stratégique pour votre E/se. La vraie question est : pouvez-vous vous passer de
faire une veille stratégique ?
Ce processus est représenté sous la forme d’un schéma vertical. Dans ce travail et afin de
faire davantage ressortir l’aspect itératif du processus, il sera représenté en un schéma
circulaire ci-après :17
L’expression des
besoins
La diffusion de Le Sourcing
l’information
Le traitement
La collecte ou la
de
surveillance
l’information
17
AFNOR XP X 50-053 (1998, p.8
Figure 1 : les 5 principaux étapes de la veille :
29
Etape 1 : L’expression des besoins
Objectif :
L’expression des besoins consiste à déterminer quelles sont les informations utiles et
prioritaires dont les décideurs auront besoin pour assurer le développement de l’E/se
Méthodologie :
30
Etape 2 : Le Sourcing : La collecte de l’information
Cette étape vise à définir le périmètre des sources (Internet, réseaux sociaux,
bases de données payantes…). Elle permet d’identifier, de hiérarchiser et de qualifier les
sources d’informations disponibles afin de les exploiter en les traduisant sous forme
d’objectifs ou de recherche. L’aspect récurrent de cette étape est indispensable dans la
mesure où c’est du sourcing que vont largement dépendre les résultats obtenus par la
veille. Aussi la personne en charge de la veille devra-t-elle impérativement surveiller les
sources d’informations, les coter et les hiérarchiser en fonction de la légitimité de
l’émetteur et de la valeur de leur contenu. En parallèle, elle devra organiser le plan de
classement des documents.
Objectif :
Méthodologie :
31
se trouvent déjà au sein de l’E/se. Les deux premières étapes de la démarche doivent
permettre de canaliser l’information disponible en interne mais inaccessible faute
d’organisation. Cette étape met en évidence la nécessité de définir précisément les axes de
recherche pour éviter l’accumulation excessive des données récoltées.
A- Le coût du temps :
Il nous amène à choisir une source d’information et pas une autre. En effet on
préfère les sources d’information non documentaire (réunion…) de celle documentaire
(journal, étude…) pour éviter de perdre du temps et aussi les sources d’information non
documentaire fournissent des informations de manière interactive, ainsi l’information
pourrait être enrichie ou corrigée lors de la discussion, ce qui va réduire le temps perdu
lors de l’accès et le traitement de cette information compte tenu des connaissances tacites
intervenant lors des interactions. 20
20
Salvetat D. et Le Roy F., (2007), Coopétition et intelligence économique
21
Intégration de la veille dans le système organisationnel de l'entreprise
32
C- La motivation des veilleurs
Plus ils sont motivés plus ils utilisent des sources d’informations qui nécessitent
un effort supplémentaire pour localiser l’information recherchée.
D. L’expérience
Les veilleurs ayant une expérience dans leurs métiers maîtrisent les différentes
sources d’information internes et externes et auront tendance à les utiliser. Plus l’accès à
l’information est difficile plus les sources semblent difficiles à consulter et plus
l’expérience des veilleurs est indispensable.
33
peut être faite manuellement ou peut être automatisée, en fonction du degré de
sophistication des outils de veille dont dis- pose l’E/se. Il faut savoir que bon nombre
d’outils gratuits existent, qui peuvent parfaitement répondre aux besoins des TPE-PME 22
Objectif :
Méthodologie :
L’information utile arrive rarement sous la forme souhaitée qui permettrait aux
décideurs de s’en servir immédiatement. Parcellaire, elle n’a que peu de sens si elle n’est
pas remise dans son contexte. En outre, l’information pertinente est noyée parmi une
somme d’informations sans importance (le « bruit »). Le traitement, va donner à
l’information sa valeur ajoutée. L’analyse qui s’ensuit va nécessiter une étude en
profondeur des documents, pour en tirer l’essentiel et déterminer les décisions qu’il
s’agira de prendre. Ci-dessous un exemple de démarche pour l’analyse et le traitement des
informations
a. La validation de l’information :
22
Financial Planning & Monitoring Paperback – May 3, 1995
34
Il est important ici que les besoins en information soient bien compris de la part de
la personne qui est chargée du processus d'Intelligence économique. Car les résultats de
l’analyse de l’information créée vont être utilisés pour prendre une décision.
Bibliométri Selon B. Martinet23 et Y-M. Marti (1995) « les outils bibliométriques ont
donné des résultats intéressants, en permettant de structurer des masses
e considérables d’information (inexploitables autrement) et de sélectionner les
plus pertinentes. En ce sens, ils sont d’un apport inestimable au traitement de
l’information et donc à l’intelligence économique. Même les Américains
pourtant apôtres de l’intelligence à caractère essentiellement économique s’y
mettent »24
C’est une technique qui vise à sélectionner, structurer et évaluer un
volume important des documents. Elle s’applique en particulier à la
documentation technique et spécifiquement aux articles scientifiques
et brevets.
Méthode de Elle consiste à inventer les résultats futurs à partir de résultats
rétrospectifs. Utilisée dans le cadre de la veille technologique et de la
courbes en veille commerciale, elle permet de classer les produits à surveiller
« S » suivant leur position sur la courbe en S (émergence, développement,
maturité, déclin)
Méthode Celle-ci s’appuie sur un travail de groupe, c’est un outil de prévision
à moyen et à long terme, elle consiste en l’interrogation d’experts à
DELPHI l’aide de questionnaires pour pouvoir discerner des convergences
d’opinions et de dégager des consensus et même fournir de
différentes positions
La Elle permet à l’E/se d’anticiper les changements de son entourage et
de découvrir les tendances de ces évolutions éventuelles. Elle permet
Prospective aussi de construire des conceptions pour l’avenir, et d’établir les
choix stratégiques et améliorer la qualité des décisions.
L’analyse "Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats », en français
"Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces ». Elle précède à une :
SWOT - Évaluation externe de l’E/se : identification des
menaces à contrer et des opportunités à saisir dans l’environnement
de l’entreprise25.
23
M. Henri Boudreault professeur à L’UQAM (Canada).
24
L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE. Les yeux et les oreilles de l'entreprise, 6ème tirage 1998
25
La Matrice SWOT: Élaborer un plan stratégique pour votre entreprise Broché – 10 septembre 2015
35
- Évaluation interne : identifier des forces et faiblesses et
des compétences distinctives de l’entreprise par rapport à la
concurrence et par rapport au temps26
Les 5 forces Les cinq forces fondamentales qui influencent la manière, dont
l’entreprise, devraient se comporter face à la concurrence selon
de porteur porter sont :
- La rivalité entre les firmes existantes,
- La menace de nouveaux entrants,
- La menace des produits et services substituables,
- Le pouvoir de négociation des clients
27
- Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Dans un premier temps ces informations sont organisées et résumées, puis dans
un deuxième temps, elles sont synthétisées et mises en valeur en fonction de leur
importance stratégique
26
Outil 19. Analyse des enjeux big data : le SWOT
27
La matrice BCG: Un outil d'analyse stratégique Broché – 30 juin 2014
28
ttps://essuir.sumdu.edu.ua/ bitstream/123456789/52289/7/ D
%E2%80%99iakonova_Metodyka_otsinky_efektyvnosti.pdf
36
Figure 2: Schéma d'un traitement d'informations par un système informatique :
Les informations issues de la veille ne sont pas toujours utilisées en temps réel et
un laps de temps plus ou moins long peut s’écouler entre leur collecte et leur exploitation.
La mise en place d’une procédure de stockage de l’information peut se faire sous
différentes formes (par exemple : base de données, entrepôt de données. L’information
valorisée et mise en forme est adressée à son destinataire et utilisateur. Ce dernier pourra
alors s’appuyer sur cette information pour apprécier une situation donnée et décider des
actions éventuelles à entreprendre29
Une fois l’information collectée et traitée, elle doit circuler et être diffusée aux
utilisateurs potentiels. A ce stade du processus de veille quatre questions se posent aux
responsables de la surveillance : à qui diffuser ?, à quel moment ?, comment ?, au moyen
de quels canaux de communication ? Comment éviter les freins à la circulation et à la
diffusion de l’information
37
diffusion pose le problème de la confidentialité de l’information. Les responsables de la
surveillance seraient plus favorables à une diffusion élargie que les dirigeants. Une
diffusion élargie favorise la visibilité des activités de surveillance, les remontées
d’information et une sensibilisation du personnel aux variables environnementales
• Le moment de la diffusion :
Le mode écrit est, de loin, le plus utilisé. L’oral vient ensuite. Il permet un meilleur
impact, une bonne visibilité de la fonction et un feedback immédiat
30
INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE, Aux origines de l'intelligence économique - Encyclopædia Universalis
38
1-Définir le périmètre et les objectifs
Comme pour toute campagne destinée à être construite pour une entreprise, il est
nécessaire de définir des objectifs clairs afin de pouvoir les traduire en KPI à mesurer
(nombre d'employés impliqués, nombre de vues générées, nombre de contenus
uploadés...). Il est également important de définir la portée du suivi, qui doit être ciblé, et
les types d'informations pertinents
2- Sélectionner
C'est aujourd'hui un vrai challenge pour l'entreprise. Il faut savoir identifier les sources
crédibles, mettre de côté les fausses nouvelles et être ouvert aux nouvelles sources
d'information pour bien comprendre l'industrie et la concurrence.
3- Analyser
39
Il ne suffit pas de sélectionner la bonne information : elle doit être analysée, croisée
avec des données internes, et couplée aux enjeux auxquels l'entreprise est confrontée. En
enrichissant les informations disponibles, la montre incitera à la lecture et favorisera
l'engagement interne.
4- Organiser
Segmenter votre veille par sujet et groupe de parties prenantes peut augmenter la
pertinence et l'impact de votre veille. De plus, plus votre montre est intuitive et facile à
utiliser, plus les informations que vous sélectionnez et analysez trouveront un écho auprès
de vos employés
5- Diffuser
Une non-playlist est une table inutile. Il est important de transmettre votre veille
dans un format simple d'utilisation (comme une newsletter) ou en s'intégrant à vos outils
internes
40
Le concept et fonctionnement de la veille financière
INTRODUCTION DU CHAPITRE :
Les entreprises peuvent produire beaucoup d’information financière, parfois le défi
n’est pas le manque d’information, mais trop. Le présent chapitre fournit des directives
sur les renseignements requis pour assurer une surveillance efficace du rendement
financier. Il fournit également des instructions sur la façon dont ces informations
devraient être examinées afin qu’elles soient significatives pour le lecteur
Il n’est pas rare que les petites entreprises produisent des rapports financiers
conçus par les organismes de réglementation, ou les réseaux plutôt que les états financiers
traditionnels susmentionnés. Les petites E/se peuvent également produire un état ou un
41
rapport combiné pour les programmes financiers et non financiers. La plupart des mêmes
informations peuvent être disponibles dans ces rapports. Cependant, l’une des premières
mesures qu’un conseil d’administration devrait prendre est d’ordonner à la direction de
produire des états financiers normalisés qui séparent les services financiers et non
financiers. Le conseil d’administration doit également décider de la fréquence à laquelle
la direction fournira les états financiers. Bien que la direction doive produire des états
financiers mensuels à ses propres fins, il est courant qu’elle fournisse des états financiers
trimestriels à son conseil d’administration. La période de déclaration devrait coïncider
avec l’exercice financier de l’E/SE, de sorte que les états des résultats couvriront un
trimestre ou un semestre d’exercice récemment achevé. Idéalement, une E/SE fournira
des informations sur la période en cours, la période précédente et les résultats cumulatifs
de l’exercice à ce jour (par exemple, le premier trimestre, le deuxième trimestre et le
premier semestre). Il serait encore mieux que l’E/SE fournisse un relevé de la même
période de l’exercice précédent afin que le conseil puisse comparer l’exercice précédent à
l’exercice en cours pour la même période.31
Problème
Si le flux de trésorerie n’est pas contrôlé, il peut en résulter :
Problèmes de liquidité (court terme)
Les dépenses d’insolvabilité (à long terme) dépassent les revenus pendant une
période prolongée et l’entreprise ne peut pas payer ses dettes. Conduit à la
fermeture d’une entreprise
31
Mise en place d’un dispositif de veille stratégique et aide à la gestion des connaissances pour la Fondation
Qualife THÉVOZ Louise-Anne
42
Résume les opérations en espèces (entrées et sorties de trésorerie) qui ont eu lieu
au cours d’une période donnée.
Donne aux créanciers des renseignements sur la capacité de l’entreprise à
rembourser ses comptes et sur le degré de risque associé au fait de permettre à
l’entreprise d’acheter à crédit.
Entrées de fonds – Cash inflows
Sorties de fonds - Cash outflow
identification du
cash-flow (type et
duré)
Évaluation de
Le flux est facteurs
influence sur Dispositions déterminant
financier de flux
la taille de
durabilité son
éléments
Choix d’un
taux
d’actualisation
pour les flux
Figure 4: Résumé des opérations du cash-flow :
43
nuire aux flux de trésorerie estimés. Enfin, à la dernière étape du mécanisme de gestion
des flux de trésorerie, on procède à une évaluation de la viabilité financière de l’entreprise
en ce qui concerne les flux de trésorerie générés dans l’entreprise, et cela est utilisé
comme base pour développer la stratégie financière des activités de l’entreprise. Ainsi, le
concept de gestion des flux de trésorerie comprend des blocs séquentiels interconnectés
visant à développer une solution optimale pour la formation des flux de trésorerie
Parmi les trois principaux états financiers, les États membres sont les moins
susceptibles de présenter des variations de leur situation financière (ou de leurs flux de
trésorerie). Un état des flux de trésorerie établit le lien entre le compte de résultat et les
bilans depuis le début et la fin de la période de déclaration. Il comprend toutes les sources
et utilisations de l’argent comptant. Habituellement, il commence par le bénéfice net
d’exploitation ou le bénéfice net (le résultat net de l’état des résultats), puis il ajoute les
dépenses "non monétaires" telles que les provisions pour pertes sur prêts et
l’amortissement. 32
32
Mastering the Statement of Cash Flows Paperback – January 1, 2013
44
Tableau 5: exemple d'un tableau du calcule du cash-flow :
Le compte de résultat peut également être appelé compte de résultat, car il indique le
résultat net global ou la perte nette pour cette période. Les informations de base
requises dans l’état des résultats ou un rapport similaire comprennent :
45
Dépenses de fonctionnement-toutes les dépenses liées à la prestation de
services (salaires, loyer, etc.),
Subventions de fonctionnement : toutes les subventions reçues pour payer les
dépenses de fonctionnement.
Dans certains cas, les états financiers peuvent également comprendre :
Subventions pour le fonds de prêts - toutes les subventions reçues pour le capital
de prêt
Ajustements en fonction de l’inflation et des subventions - une estimation des
contributions en nature (dons d’équipement, de personnel, etc.) et un
ajustement des capitaux propres résultant de l’inflation.
Cet état financier indique le total de l’actif (ce que l’entreprise possède - éléments de
valeur) et le total des passifs (ce que l’entreprise doit)
Le total des actifs est ventilé en sous-catégories d’actifs courants, d’actifs et d’autres
actifs. Le total des passifs est ventilé en sous-catégories de passifs à court terme, de
passifs à long terme/dette et de capitaux propres. Le total des actifs doit être égal au total
des passifs plus les capitaux propres du propriétaire.
L’équation comptable
Actif = passif + capitaux propres est une formule simple pour décrire le bilan.
Le bilan saisit un seul moment dans le temps à la fin d’une période comptable,
comme un mois ou un trimestre. Le bilan est un outil essentiel pour comprendre la
situation financière de l’E/SE, car elle résume ce qui est dû à l’E/SE et ce que l’E/SE doit
à d’autres.
33
Balance Sheet - Definition & Examples (Assets = Liabilities + Equity) (corporatefinanceinstitute.com)
46
Les comptes de bilan comprennent :
• Portefeuille brut – tous les prêts aux clients, y compris les prêts en souffrance de 10 ans,
mais non radiés;
• Réserves pour pertes sur prêts - réserves mises de côté pour couvrir les pertes futures
estimées sur les prêts en souffrance (indiqué comme un nombre négatif) ;
• Dépôts – tous les comptes d’épargne détenus par l’E/SE pour les clients (dépôts à vue,
terme dépôts, et ainsi de suite);
• Prêts payables à l’IMF par des tiers (prêts bancaires, y compris les découverts) lignes,
prêts de la banque centrale et prêts concessionnels d’autres organisations);
• Passif à court terme – créditeurs, y compris les intérêts à payer, les salaires à payer et
autres;
• Bénéfices non répartis de la période en cours - résultat net de l’exercice en cours; devrait
être identique au résultat net de l’état des résultats.
47
Trésorerie et banques 5,000 2,500
Encours de prêts 84,000 70,000
réserve pour pertes sur prêts 7,000 5,000
Encours nets 77,000 65,000
Investissements 8,000 7,000
Autres éléments de l’actif circulant 500 1,000
Actif immobilisé net 3,300 3,700
Total des actifs 106,300 90,200
Passif et capitaux propres
Dépôts 5,000 0
Dette à court terme 13,000 12,000
Dette à long terme 47,000 45,000
Total du passif 65,000 57,000
Capitaux propres 40,100 33,00
Bénéfices non répartis 200 0
Résultat net de l’exercice en cours 1,000 200
Total des Capitaux propres 41,300 33,200
Total du passif et des capitaux propres 106,300 90,200
Comme son nom l’indique, un bilan doit être équilibré de façon à ce que l’actif =
passif + capitaux propres.
Parce qu’un bilan est un instantané d’un moment dans le temps (par exemple, le
dernier jour du mois), il est souvent important de regarder les moyennes au fil du temps.
Cela permet d’éliminer toute les distorsions qui peuvent se produire dans le bilan. En plus
d’un bilan standard a fin d’une période, de nombreuses institutions financières complètent
un "bilan moyen" à la fin de période de déclaration. Les conseils d’administration peuvent
48
demander aux E/SE de fournir un bilan moyen fondé sur moyenne du début et de la fin de
la période de référence ou, si possible, sur la base de solde quotidien moyen des comptes.
L’analyse financière est l’art de préparer les états financiers et d’autres données.
Il est également "une méthode disciplinée pour regarder vers l’avenir, puisque c’est là que
le rendement des décisions se produiront. C’est cette orientation future qui différencie le
plus l’analyse financière. Les membres du conseil d’administration peuvent en apprendre
beaucoup sur l’E/SE simplement en examinant ses statistiques financières, cependant, de
savoir comment le rendement peut avoir une incidence sur l’avenir.
Les membres du Conseil devraient examiner chacun des énoncés dont ils
disposent. Au minimum, ils doivent tenir compte de ce qui suit lors du premier examen :
• L’E/SE a-t-elle réalisé un bénéfice ou une perte nette pour la période? Quels
sont les principaux revenus
• Le bilan comprend-il les actifs, les passifs et les capitaux propres? Est-il
équilibré?
49
• Quels sont les actifs de l’E/SE? La répartition des actifs reflète-t-elle les
activités de l’E/SE?
IMF?
• Quels sont les passifs de l’IMF? Qui sont ses principaux créanciers?
• D’où proviennent les capitaux propres des IMF? Quel est le montant des
capitaux propres?
Income statement34
• Quelle est la tendance des intérêts payés? Est-elle semblable à la tendance des
revenus financiers? Est-ce que la marge financière (revenu financier - intérêts versés)
augmente ou diminue?
34
/knowledge/accounting/income-statement/
50
•Les dépenses augmentent-elles au même rythme que les revenus? Si elles
augmentent plus rapidement que les revenus, pourquoi? Dans quelle mesure cette
tendance est-elle durable?
Balance Sheet
• Quelle est la croissance du coût des fonds (dépôts, prêts payables à d’autres)?
Cette croissance reflète-t-elle la stratégie de l’IMF?
Cash-Flow Statement
51
Section 3 : Analyse des ratios :
• Rentabilité et durabilité
• Efficacité et productivité
• Qualité du portefeuille
• la croissance et la sensibilisation;
• Structure financière.
Rentabilité et durabilité
Les ratios de rentabilité et de durabilité sont les plus complets ici, et reflètent la
capacité des E/SE à poursuivre leurs activités à l’avenir. Que l’E/SE soit à but non lucratif
ou à but lucratif ne fait aucune différence; toutes les E/SE réputées visent la durabilité, et
les investisseurs et les donateurs recherchent les institutions ayant un potentiel de
durabilité.
52
Il existe cinq ratios de rentabilité/durabilité de base :
Notez que certains ratios utilisent une moyenne, parce que le le numérateur est
un chiffre « de flux » qui se produit sur une période souvent, et est divisé par la moyenne
de la "statique" au début de la période et à la fin de période. Une moyenne est calculée en
additionnant la les chiffres de début et de fin de la période et se divisant par deux.
53
Mesures de l’efficacité et de la productivité.
L’efficacité et la productivité sont des mots à la mode dans la plupart des industries, et le
monde de la microfinance ne fait pas exception. Ce groupe d’indicateurs influe
évidemment directement sur le résultat net, et il est important de l’examiner de près, car le
facteur le plus important qui influence ces ratios peut être contrôlé très directement par la
direction, c’est-à-dire combien d’argent est dépensé pour quoi. Dans un environnement
concurrentiel, l’efficacité et la productivité sont les moyens les plus importants d’obtenir
un avantage concurrentiel. Les décisions concernant la méthodologie de crédit, les
conditions de crédit (taille des prêts, échéances, etc.), et les marchés dans lesquels opérer
affectent également l’efficacité et la productivité.
Les cinq indicateurs d’efficience et de productivité examinés ici sont les suivants :
• Ratio des frais d’exploitation
• Coût par emprunt
• Coût par unité d’argent prêtée
• Ratio de productivité du personnel
• Fidélisation de la clientèle
54
façon de déclarer et de gérer les cas de défaut, il est important de s’assurer d’utiliser les
mêmes définitions lorsqu’on compare les ratios entre les établissements.
• l’adéquation des réserves pour pertes sur prêts au montant des réserves réelles
pour pertes sur prêts, divisé par les réserves pour pertes sur prêts requises ou suggérées.
Aucun de ces ratios n’est transparent, mais les deux indiquent dans quelle mesure les
risques de crédit sont en outre, les E/SE ne sont pas en mesure de faire face à des pertes.
Les principaux secteurs de croissance que le conseil devrait surveiller sont les suivants :
55
• Croissance du portefeuille de prêts, entraînant une croissance des revenus. Une E/SE
peut connaître les fluctuations saisonnières du portefeuille de prêts, de sorte qu’il peut
diminuer d’un trimestre à l’autre. Toutefois, une E/SE devrait afficher une croissance à
long terme de son portefeuille de prêts. De plus, le conseil d’administration pourrait
envisager le taux de croissance du dollar américain (ou d’autres « devises fortes »), de
sorte que la croissance du portefeuille de l’E/SE dépasse la dévaluation de la monnaie
locale par rapport au dollar.
• La croissance des actions est le fondement de la croissance future des actifs. Cela révèle
aussi comment L’E/SE transfère efficacement ses revenus en capitaux propres, ce qui
permet à l’établissement de croître. La croissance nette est égale aux nouveaux clients
moins les clients nets qui ont quitté le programme. Le retrait des clients est essentiel à
l’évaluation de la satisfaction des clients et influe grandement sur l’efficacité et la
productivité.
La base de l’intensité financière est la capacité de gérer les actifs (l’utilisation des fonds)
et les passifs (la source des fonds). La gestion actif/passif est requise à plusieurs niveaux.
• Gestion des taux d’intérêt - L’E/SE doit s’assurer que l’utilisation des fonds
génère plus de revenus que le coût des fonds.
• Les fonds de gestion d’actifs doivent être utilisés pour créer des actifs qui
génèrent le plus de revenus
• Gestion des liquidités - l’E/SE doit également s’assurer qu’elle dispose de fonds
suffisants
35
. https://doi.org/10.1016/j. iref.2019.07.003
56
disponible (ou "liquide") pour satisfaire à toute obligation de courte durée.
• Effet de levier : l’E/SE cherche à emprunter des fonds pour accroître ses actifs
et, par conséquent, ses revenus. L’augmentation des revenus entraîne habituellement une
augmentation du bénéfice net, ce qui est essentiel pour les institutions commerciales ayant
des actionnaires. Dans le même temps, l’E/SE ne doit pas emprunter autant qu’elle n’est
pas en mesure de rembourser ses dettes en temps de rouble.
« Les ratios et les chiffres sont toujours des simplifications excessives. Ce sont des outils
pour donner un sens aux réalités compliquées. Plus elles expriment ces réalités sous-
jacentes, plus elles sont utiles. Dans une industrie naissante, nous devons être conscients
du danger qu’il y a souvent à tirer davantage des indicateurs qu’ils ne peuvent
produire. »
Malheureusement, il n’y a pas de bons et de mauvais ratios, mais il faut plutôt considérer
les ratios dans leur contexte. Des facteurs internes, tels que la taille et la maturité de
l’établissement, et des facteurs externes, tels que l’économie, la concurrence ou l’accès au
capital, influeront tous sur les ratios des E/SE.36
36
https://doi.org/10.1016/j. jfs.2016.01.006
57
Une analyse de variance consiste à comparer des chiffres réels avec des chiffres
historiques, des projections ou des normes de l’industrie, puis à expliquer pourquoi il y a
une différence. Il est important d’expliquer tous les écarts importants, tant positifs que
négatifs.
Introduction du chapitre :
L’enquête a été adressée via emailing et par les sites internet des entreprises et de
leurs partenaires : 29 entreprises ont répondu à notre enquête (parmi 80)
Le rapport est basé sur l’analyse de chaque partie du questionnaire à partir des tris à plat
sur l’échantillon des répondants
Industrie 30%
Commerce 10%
58
Section 2 : Présentation de l’enquête
Lien :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc6MFviufPFQxtV7p3
4hCIC7u-ZwUihbHETNr6ANENIxnbxUA/viewform?usp=sf_link
Question 1 : Pour vous, quelles sont les finalités d’une démarche d’intelligence
économique
81.4% 63.2%
62.2% 58,2%
Trouver de nouveaux
Surveiller ses concurrents marchés et se diversifier
A retenir
La finalité qui supplante toutes les autres reste invariablement l’anticipation des enjeux
pour aider à mieux définir sa stratégie.
Les E/ses semblent avoir trouvé une petite inflexion de leur stratégie en dédiant
davantage l’IE à une innovation globale via l’amélioration des processus, des
compétences et des technologies. Peut-être c’est le signe d’une stratégie plutôt orientée
vers la consolidation des « acquis » (processus, compétences, écoute client, partenaires)
que vers une innovation de « conquête » (nouveaux produits, nouveaux marchés).
59
Evolution
Question 2 : Donnez une note sur 5 concernant l'efficacité des pratiques de la veille
La veille 2,35/5
Qu’il s’agis de la veille, au sens général, ou de la veille sur internet, les appréciations sont
équivalentes avec une note moyenne de 2,35 sur 5.
A retenir
La fonction de veille demeure majoritairement centrée sur l’équipe dirigeante à
l’instar des éditions qui précèdent l’enquête.
Tandis que la veille sur Internet se généralise et l’utilisation des médias sociaux se
démocratise, il n’en reste pas moins que la fonction de veille relève essentiellement des
équipes dirigeantes au sein des eses
60
Question 4 : Les outils de veille :
L’ordre de classement des outils/logiciels utilisés pour faire de la veille reste, en tous
points, inchangé :
Remarque :
Réalisez un sourcing pour chaque sujet de veille. Il est plus efficace de concentrer sa
surveillance sur les 2 ou 3 meilleures sources d’information (en fonction de chaque
thématique) que de « fouiller » partout.
61
Question 5 : les Informations les plus recherchées
62%
Concurrents
27%
Recherche de
compétences
À retenir
Les E /ses montrent une ouverture croissante à l'intégration des compétences à
travers des partenariats avec d'autres entreprises, des frs également à travers le
recrutement. Et pour les entreprises dans ce cas, il semble compliqué de se renseigner
pour ces allures.
62
Même si elle ne concerne pas une majorité d’entreprises, l’ouverture à
l’international, pour celles qui s’y engagent, reste difficile.
Dans tous les répondants, la hiérarchie des informations indique que l'entreprise
est difficile à trouver des programmes de changement :
Une analyse plus simple par type d’infos révèle différents cas de figure :
63
Pour les entreprises qui poursuivent les types d’informations suivants, ils sont
assez difficiles à trouver : les données de marché, les informations sur les
concurrents
64
La richesse d'informations sur le web renforce de manière les difficultés
à arracher et formaliser, analyseur, utilitaires de récupération à l'entreprise. La
forme généralement peu définie des informations sur le fait ressenti avec difficulté
plus d'acuité la liée au de formalisation des informations avancées
En conclusion
L’analyse des pratiques de veille révèle ce qui pourrait, en première lecture, constituer
deux contradictions :
À l'époque, les centres de villégiature sont devenus de plus en
plus orientés vers le numérique tout en étant plus orientés vers l'humain :
Des ressources : les réseaux, les organisations professionnelles, que des informations
liées à la recherche de nouvelles compétences destinées à trouver de nouveaux
partenariats ou recruter des collaborateurs.
65
Conclusion
66
Bibliographie :
L’intelligence économique de F. JAKOBIAK (Editions d’Organisation, 2004)
Pertinence d’un outil diagnostic des pratiques de veille stratégique pour aider les PME de F.
BROUARD (6ème Congrès international francophone sur la PME, Montréal,Octobre 2002)
67