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A) Rappels :
1. Définir « proposition ».
2. Rappeler le sens de « subordonnée ».
3. Différencier subordonnée relative et conjonctive.
4. Donner les deux types de propositions subordonnées conjonctives.
1. Etymologie : « Circonstanciel(les) » est l’adjectif relatif au nom « circonstance ». Ce nom est formé sur les mots
latins « circum », prépositions signifiant « autour » et « sto, stas, stare, steti, statum », verbe qui signifie « se tenir ».
- Une circonstance est donc………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- Une proposition subordonnée circonstancielle sert donc à ……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….….
2. Composition : obligatoirement…………………………………………………………………………………………………………………………………
a) « Quand un mariage nous plaît, nous savons fort bien y aller. » (LMI, II, 6, Angélique)
b) « C’est une friponne, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu’il soit deux jours. » (LMI, II, 9,
Argan)
c) « Si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. » (LMI, I, 6, Béline)
d) « Puisque votre consentement m’autorise à vous ouvrir mon cœur, je ne feindrai pas de vous dire que le hasard
nous a fait connaître il y a six jours. » (LMI, I, 5, Angélique)
e) « Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu’il mette de l’ordre à cela. » (LMI, I, 1, Argan)
f) « ll m’envoie à sa place, pour lui continuer ses leçons, de peur qu’en les interrompant elle ne vînt à oublier ce
qu’elle sait déjà. » (LMI, II, 2, Cléante)
g) « Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour,
aussi mon cœur, dores-en-avant, tournera-t-il vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers
son pôle unique. » (LMI, II, 5, Thomas Diafoirus)
h) « L’aimable bergère prend soin de le remercier […] d’une manière si charmante, si tendre et si passionnée, que le
berger n’y peut résister ». (LMI, II, 5, Cléante)
i) « Tout le spectacle passe sans qu’il y donne aucune attention ». (LMI, II, 5, Cléante)
j) « Bien que vous ayez pris tous ces soins, vous n’avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament. »
(LMI, III, 3, Béralde)
k) « Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c’était des coliques. » (LMI, III, 10, Argan)
→Placer la circonstance exprimée par ces conjonctions de subordination ou locutions conjonctives.
quand, lorsque, avant que, après que, depuis que, aussi longtemps que, pendant que,
comme…
parce que, puisque, du fait que, étant donné que, d’autant plus…que,…
si bien que, au point que, de sorte que, si…que, à tel point…que, tant…que, …
pour que, afin que, de peur que…
si, pourvu que
bien que, quoique, encore que, même si,…
comme, ainsi que, de même que, aussi…que,…
sans que,…
comme si
b) Mode verbale ?
Exemple : Analysez la structure de la phrase : « Je le dirai à Monsieur Purgon afin qu’il mette de l’ordre à cela. »
Vous m’avez demandé d’analyser la phrase « Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu’il mette de l’ordre à cela. »
Nous remarquons qu’il s’agit d’une phrase complexe puisque nous avons deux verbes conjugués, « dirai » et
« mette », donc deux propositions, dont l’une est la proposition principale : « Je le dirai à Monsieur Purgon ». La
deuxième proposition « afin qu’il mette de l’ordre à cela » est subordonnée à la principale car elle est introduite par
la locution conjonctive « afin que ». Cette proposition peut être déplacée ou supprimée, c’est donc une proposition
subordonnée circonstancielle qui est un complément de phrase, dont la circonstance est le but, portée par la
conjonction de subordination « afin que ». Nous notons que le verbe de cette subordonnée est au subjonctif
présent car l’action qu’elle exprime n’est pas encore réalisée. Nous avons donc une phrase complexe composée
d’une proposition principale et d’une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but.