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Séquence 1 

: Explorer le moi / Comprendre comment ? Pourquoi ?


Texte 1 : « Voici un livre de bonne foi » et 2 « Et cet homme, ce sera moi »
p.28-29
1) Dans le texte 1, le passage qui énonce le mieux l’idée essentielle de l’auteur
est « Je veux, au contraire que l’on me voit dans toute ma simplicité, mon
naturel, et mon comportement ordinaire sans recherche ni artifice, car c’est moi
que je peins » (ligne 10-12). Dans le texte 2 le passage qui énonce le mieux
l’idée essentielle de l’auteur est « Je veux montrer à mes semblables un homme
dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi » (ligne 2-3)
2) Le texte de Montaigne s’adresse au lecteur : « Voici un livre de bonne foi,
lecteur » (ligne 1) et « Ainsi, lecteur » (ligne 21).
3) A. Montaigne dit écrire ses essais à ses parents et à ses amis « Je l’ai dévolu à
l’usage particulier de mes parents et de mes amis » (ligne 5).
B. Rousseau souhaite écrire ses confessions aux autres hommes « Je veux
montrer à mes semblables » (ligne 3).
C. Les différences que j’observe sont que Montaigne aimerait qu’on le voit dans
toute sa simplicité alors que Rousseau croit qu’il n’est fait comme aucun de
ceux qui existent.
4) Montaigne dit écrire dans le but de laisser sa trace à ses proches afin qu’ils
puissent se souvenir de lui quand il sera mort et de mieux le connaître « Je ne
m’y suis proposée aucune autre fin que domestique et privée » (ligne 1-2)
5) A. Montaigne ne pense pas être différent des autres hommes car il dit « Je
veux au contraire que l’on me voit dans toute ma simplicité, mon naturel et
mon comportement ordinaire » (ligne 10-11). En revanche Rousseau pense être
différent aux autres hommes « Je veux montrer à mes semblables un homme
dans toute la vérité de la nature, et cet homme ce sera moi » (ligne 2-3).
B. Rousseau souhaite écrire son autobiographie pour montrer aux hommes qu’il
n’est fait comme aucun de ceux qui existent « Je veux montrer à mes
semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme ce sera
moi » (ligne 2-3). En revanche Montaigne écrit son autobiographie sans s’être
fixé aucun but « Il t’avertit dès le début que je m’y suis fixé aucun autre but que
personnel et privé ; je ne me suis pas soucié, ni de te rendre service, ni de ta
propre gloire » (ligne 2-4)
6) A. Les deux textes respectent le pacte autobiographique car Montaigne dit
dans le premier texte « Mes défauts s’y verront sur le vif, mes imperfections et
ma façon d’être naturellement, autant que le respect du public me l’a permis. »
(ligne 12-14). Rousseau ne semble pas vraiment respecter le pacte
autobiographique car il dit « J’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être,
jamais ce que je savais être faux. »
B. Les limites du respect du pacte autobiographique de Montaigne sont qu’il dit
« autant que le respect du public me l’a permis » (ligne 13-14). Rousseau dit
qu’il a un défaut de mémoire « J’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu
l’être, jamais ce que je savais être faux ».
Lecture d’image
7) A. L’artiste se représente de profil. Elle est vêtue d’un costume noir et dirige
son regard vers le bas. Elle joue sur le contraste de la lumière et l’obscurité.
B. Cet autoportrait cherche à montrer une expression négative, beaucoup de
tristesse. Par son expression de sourcils et son regard vers le bas on peut voir du
désespoir. Elle a la bouche entre-ouverte, je peux donc déduire qu’elle est
désemparée, elle est dans l’impasse et ne sait pas quoi faire.
Lecture d’image p.27
4) Vivian Maier a pris cette photographie en alignant plusieurs miroirs devant et
derrière lui. Il a ensuite placé l’appareil photo entre les miroirs au centre de la
pièce et a pris en photo le miroir devant lui.
5) L’effet créé par cette mise en scène est un effet de répétition qui joue sur la
profondeur.

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