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Finance Dentreprise 2e Édition by Jean Luc Bazet Pascal Faucher Extrait
Finance Dentreprise 2e Édition by Jean Luc Bazet Pascal Faucher Extrait
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Finance d’entreprise
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de la collection
Groupe
Groupe Groupe Revue Fiduciaire
Revue Fiduciaire Revue Fiduciaire
© Nathan
© Nathan
CHAPITRE
CHAPITRE 1
La valeur de marché pour certains biens et services est donc la première information
disponible dont l’analyste devra tenir compte dans sa démarche de valorisation.
EXEMPLE
d’exemples.
enregistré les flux de liquidités nés de l’utilisation de cet actif. un prix de vente élevé au cours des 2 premières années suivant son lancement. Pour ce faire,
Pour certains biens, il existe des marchés organisés où les valeurs sont le fruit elle doit réaliser un investissement de 1 500 k . Les prévisions de chiffre d’affaires et de
de la rencontre de l’offre et de la demande : les biens immobiliers, les automo- résultat sont les suivantes :
biles, les objets d’art, etc. ; mais pour la majeure partie des biens mis à la dis-
N N+1 N+2 N+3
position de l’entreprise, c’est de leur utilisation et de leur combinaison que
naîtra la valeur. Quantités 1 000 2 000 5 000 5 000
Deux machines identiques dans deux entreprises différentes ne seront pas uti- Prix de vente 2,00 1,80 1,50 1,30
lisées de la même façon et par conséquent, n’auront pas la même valeur. La
valeur est spécifique puisqu’elle est liée à l’utilisation du bien, alors que le coût Coût de production 2,10 1,40 1,30 1,20
est unique. Résultat –100 800 1 000 500
Pour pouvoir évoquer la valeur d’un bien, il est nécessaire de s’inscrire dans le
temps et d’imaginer des flux de liquidités futurs : « Time is money » suppose Compte tenu de ces données, l’entreprise réalisera un résultat cumulé de 2 200 k qui cou-
que dans tout problème financier, il y a un échéancier. Pour ce faire, il faut vrira l’investissement initial et laissera un bénéfice pour l’actionnaire.
mobiliser des connaissances en mathématiques financières, ce que nous ferons Dans la réalité, la concurrence a investi plus rapidement le marché et l’entreprise a enregis-
en seconde partie de ce chapitre. tré les conditions de marché suivantes :
15 La valeur et le temps 17
CHAPITRE CHAPITRE
1 1
APPLICATION 1 4. Au bout de combien de temps une somme double-t-elle au taux
APPLICATIONS
APPLICATIONS
VRAI–FAUX
semestriel de 4 % par capitalisation semestrielle ?
Répondez par « Vrai » ou par « Faux » aux affirmations ci-dessous.
5. Calculez la valeur acquise par une suite de 12 annuités de fin de période
de 7 000 au moment du versement de la dernière annuité et placées
1. Les intérêts simples sont utilisés dans le calcul d’un escompte au taux de 5,5 %.
commercial. 6. Calculez les taux proportionnels et les taux équivalents correspondant
De nombreuses applications : ■ 2. Les intérêts composés sont utilisés dans les opérations de durée au taux annuel de 3 % pour un semestre, pour un trimestre, pour un
supérieure à une période. mois.
3. Le taux d’intérêt correspond toujours à une période d’un an. 7. Quelle est la valeur actuelle d’une suite de 8 annuités constantes de
10 000 , la première venant à échéance immédiatement au taux de
4. Le taux proportionnel est calculé pour les intérêts composés et le taux 5%?
équivalent pour les intérêts simples.
– des exercices permettant de vérifier 5. Une rente économique peut être protégée par un brevet.
6. Une annuité constante correspond au versement ou au prélèvement
d’une somme identique sur plusieurs périodes.
APPLICATION 3 Problèmes de mathématiques financières
1. Un débiteur doit s’acquitter des dettes suivantes : 24 000 payables
7. Le taux de marché est le taux moyen attendu par l’ensemble des
© Nathan
arithmétique de raison i. 2. Un capital de 242 149,20 a été constitué par le versement de 14
– des études de cas couvrant plusieurs 12. Le taux requis est un taux réclamé par le marché qui aura pour
conséquence de rejeter des investissements cependant rentables.
13. La spéculation est une opération à laquelle se livrent certains acteurs
sur le prix de marché.
échéance dans 1 an. Quelle est la valeur actuelle des annuités au taux de
10 % au moment où l’industriel reçoit le matériel ?
difficultés du cours et identiques 14. Une interpolation permet de calculer la valeur acquise ou la valeur
actuelle lorsque les périodes ou les taux ne sont pas des entiers.
15. La valeur acquise est l’inverse de la valeur actuelle.
APPLICATION 4 Comparaison de placements
Une entreprise dispose de 100 000 pendant 2 ans. Le banquier lui propose plusieurs
types de placement.
Classez les valeurs acquises de la plus importante à la plus faible selon les
annuelle ?
ANNEXES
3
BCE 404
A
Bénéficiaire 295
Accroissement du besoin Besoin
en fonds de roulement 2,55, 375, 456
■
(ou ressource) en fonds de roulement (BFR ou
Acquisition d’immobilisations 374 RFR) 130, 279, 281, 327
Actif
économique 337
net comptable corrigé 342
Action 57, 252, 412, 456
ordinaire 354
en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)
280, 341
en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE) 281
en fonds de roulement normatif (BFRN) 286
index pour retrouver facilement
Actions
à bon de souscription d’actions (ABSA) 354
à dividendes prioritaires 354
de préférence 354
privilégiées 354
Bilan
financier 342
fonctionnel 123, 456
patrimonial 342, 457
social 77
les concepts étudiés dans l’ouvrage.
Activité 100, 378, 456 Billet
Activités stratégiques 330 à ordre 295
Affacturage 296, 402, 456 de trésorerie 403
Affactureur 296 Bon
Affectation du résultat 355 à taux fixe 413
Agence de notation 198, 297 de caisse 411, 457
Agios 295, 407 du Trésor annualisé 413
Alternext 59 du Trésor négociable 413
AMF 411 Boston Consulting Group (BCG) 330
Analyse Bourse 57, 457
discriminante 195, 456 BTAN 413
fonctionnelle 327 BTF 413
Annexe 88, 456 BTN 413
Annuité Budget de trésorerie 395, 457
constante équivalente 263 Business plan 374, 457
Annuités 25, 316, 375, 456
Apport
en nature 309 C
en numéraires 309
CAC 40 66
Arbitrage 380
Call 429
Arbre de décision 41
Cap 431
Asymétrie de l’information 54
Capacité
Augmentation de capital 376
d’autofinancement (CAF) 104, 256, 375, 457
Autofinancement 312, 355
de remboursement 139, 329, 457
Autorité des marchés financiers (AMF) 59, 311
Capital
Avantage financier 137
absolu 258
risque 309
concurrentiel 250
Capitalisation boursière 59, 457
économique futur 251
Capitaux
Avenir
investis 136, 281, 341, 353
aléatoire 35
certain 456 permanents 341
incertain 35, 456 propres 356
Cash-flows 255
Caution 345, 376, 457
B Certificat
Bailleur 319 d’investissement 354
Barrière à l’entrée 135 de dépôt négociable 413
Index 465
3
© Nathan
TABLE DES MATIÈRES
© Nathan
■ APPLICATIONS ............................................................................................................................................ 47
5
II. La matière du diagnostic : les états financiers ............................................. 81
A. Le bilan ....................................................................................................................................................... 82
B. Le compte de résultat .................................................................................................................... 84
C. L’annexe .................................................................................................................................................... 88
■ APPLICATIONS ............................................................................................................................................ 94
6
II. La recherche de ratios prédictifs ................................................................................... 194
A. Les différentes recherches ........................................................................................................ 194
B. Une utilisation des ratios : le Scoring ............................................................................. 196
■ APPLICATIONS ............................................................................................................................................ 202
© Nathan
252
C. Typologie des investissements ............................................................................................. 253
D. Processus de décision d’investissement ....................................................................... 255
III. Comparer des projets aux durées de vie différentes ............................. 264
A. Renouveler à l’identique le projet le plus court ..................................................... 265
B. S’aligner sur le projet le plus court .................................................................................... 265
C. Déterminer une annuité constante équivalente ................................................... 265
7
CHAPITRE 11 La gestion du besoin en fonds de roulement
et du poste clients ............................................................................................ 283
I. Le besoin est constaté au bilan......................................................................................... 283
A. Besoin d’exploitation et besoin hors exploitation .............................................. 283
B. Le besoin provient essentiellement de l’exploitation ...................................... 286
8
II. Impact du développement de l’entreprise.......................................................... 334
A. L’influence du domaine d’activités stratégiques .................................................. 334
B. Le cycle de vie des produits ...................................................................................................... 335
© Nathan
A. L’approche de la finance traditionnelle ........................................................................ 369
B. L’approche de Modigliani et Miller ................................................................................... 370
C. La valorisation de l’entreprise .............................................................................................. 373
■ APPLICATIONS ............................................................................................................................................ 375
9
CHAPITRE 16 La gestion de la trésorerie .................................................................. 399
I. Le rôle du trésorier et la gestion de la trésorerie ..................................... 399
A. Définition et problématique ................................................................................................... 399
B. Le marché monétaire ..................................................................................................................... 400
ANNEXE
Index ................................................................................................................................................................................... 486
10
PROGRAMME : UE 6 • FINANCE D’ENTREPRISE
© Nathan
– Notions de risque diversifiable et de
risque non diversifiable
1.3 La valeur et Les marchés financiers sont a priori orga- – Information et incertitude
l’information nisés en vue d’assurer aux investisseurs – Notion de marché financier
une information financière de qualité. – Valeur, information et prix de marché
– Efficience informationnelle
2. Le diagnostic Le diagnostic financier permet de porter
financier des un jugement sur les forces et les fai-
comptes blesses de l’entreprise sur le plan finan-
sociaux cier à partir de différentes approches
(40 heures) utilisées en analyse financière.
2.1 La démarche Le diagnostic repose sur la mise en – Diagnostic économique, diagnostic fi-
de diagnostic œuvre de méthodes d’analyse des nancier d’une entreprise
états financiers qui varient en fonc- – Diversité des méthodes
tion de l’information disponible et du – Comparaison dans l’espace et dans le
contexte du diagnostic. temps
– Analyse des états financiers : bilan,
compte de résultat, tableau de flux et
annexe
2.2 L’analyse L’analyse de l’activité de l’entreprise – Analyse du compte de résultat : soldes
de l’activité constitue le point de départ de tout dia- intermédiaires de gestion et capacité
gnostic : elle permet d’apprécier la crois- d’autofinancement
sance de l’entreprise et de mesurer – Risque d’exploitation : seuil de profi-
l’aptitude à dégager des profits. tabilité, levier opérationnel
2.3 L’analyse de Le diagnostic repose ensuite sur l’analy- Analyse fonctionnelle du bilan : fonds de
la structure se de la structure des ressources et des roulement net global, besoin en fonds de
financière emplois qui ont été mis en œuvre pour roulement, trésorerie nette
que l’entreprise puisse développer son
activité. Parmi les méthodes existantes,
l’analyse fonctionnelle statique fournit
un cadre d’analyse simple adapté à la
plupart des entreprises.
11
Thèmes Sens et portée de l’étude Notions et contenus
2.4 L’analyse de La rentabilité, objectif de toute entre- – Rentabilité économique, rentabilité
la rentabilité prise, résulte du rapport entre résultats financière
et moyens mis en œuvre. Elle peut être – Effet de levier financier
mesurée au strict plan économique ou
en introduisant l’impact de l’endette-
ment sur la rentabilité des fonds pro-
pres.
2.5 L’analyse Le diagnostic doit être enrichi par la – Ratios de composition, ratios d’évolu-
par les ratios détermination de valeurs relatives qui tion
permettent de situer l’entreprise dans – Ratios d’activité, de profitabilité,
l’espace et dans le temps. d’équilibre, d’investissement, d’en-
dettement, de rentabilité
2.6 L’analyse L’analyse dynamique par les flux de – Tableaux de financement et tableaux
par les fonds et les flux de trésorerie (obser- de flux de trésorerie
tableaux vés ou prévus sur plusieurs périodes) – Capacité à supporter le coût de la
de flux permet de juger l’aptitude de l’entre- dette, solvabilité
prise à faire face à ses engagements et – Capacité à financer les investisse-
à prévenir les éventuelles défaillances. ments
3. La politique d’investissement (40 heures)
3.1 Les projets La décision d’investissement repose en – Estimation des flux des projets (capa-
d’investisse- partie sur un calcul permettant d’appré- cité d’autofinancement d’exploita-
ment cier que les flux futurs de trésorerie tion, variations du besoin en fonds de
anticipés ont une valeur actuarielle roulement d’exploitation, immobili-
supérieure au coût des moyens néces- sations, valeurs terminales)
saires à la réalisation de l’investisse- – Taux d’actualisation, coût du capital
© Nathan
12
Thèmes Sens et portée de l’étude Notions et contenus
4.3 La structure Le coût moyen des financements de – Coût du capital
du finance- l’entreprise se détermine en fonction de – Structure financière et valeur de l’en-
ment la proportion et des coûts des différents treprise
modes de financement. Il n’est
influencé, sous certaines hypothèses,
que par l’impact de la fiscalité et de
l’endettement financier.
4.4 Le plan de Le plan de financement permet de faire – Objectifs du plan de financement
financement la synthèse des investissements et des – Processus d’élaboration
financements prévus afin d’apprécier – Modalités d’équilibrage
la pertinence de la politique financière
retenue et d’assurer l’équilibre de la
trésorerie sur le moyen terme.
5. La trésorerie (15 heures)
5.1 La gestion de La gestion de trésorerie a pour objectif – Prévisions de trésorerie
la trésorerie l’optimisation des mouvements et des – Modalités d’équilibrage : finance-
soldes de trésorerie. ments des insuffisances de trésorerie
(escompte, crédits de trésorerie,dé-
couvert), placement des excédents
5.2 La gestion du Les aléas sur les mouvements de tré- – Couverture du risque de change com-
risque de sorerie libellés en monnaie étrangère mercial : emprunt-dépôt, change à ter-
change peuvent faire l’objet de mesures de me, option de change
protection spécifiques.
Indications complémentaires
© Nathan
1. La valeur
Les calculs financiers (actualisation ou capitalisation) sont limités à des périodes entières (année ou
mois, éventuellement combinés).
L’étude de la relation taux requis-valeur montrera que la connaissance du taux permet la détermi-
nation de la valeur et inversement.
Probabilités et rentabilités attendues : les variables aléatoires étudiées se limitent à des scénarios
discrets.
Le couple rentabilité-risque pourra être illustré par des statistiques analysant cette relation sur le
long terme et par type d’actifs (action, obligation).
Information et incertitude : il s’agit de montrer que l’information réduit l’incertitude ; plus l’infor-
mation est précise, plus l’incertitude est faible et, en conséquence, plus la dispersion de la rentabi-
lité attendue est faible.
L’étude du marché financier se limite aux aspects suivants : définition, notion d’instrument finan-
cier, présentation des valeurs mobilières classiques (action et obligation), distinction entre marché
primaire et marché secondaire.
Valeur, information et prix de marché : en fonction des informations disponibles et de ses anticipa-
tions, chaque intervenant sur le marché attribue une valeur aux actifs détenus et arbitre en fonc-
tion du prix du marché ; chaque arrivée d’une information nouvelle peut provoquer une révision
des anticipations et agir sur la demande et l’offre d’un actif ; les prix de marché révèlent donc l’infor-
mation détenue par l’ensemble des acteurs.
2. Le diagnostic financier des comptes sociaux
Le diagnostic est réalisé à partir de données pluriannuelles.
La connaissance préalable des modalités d’établissement des modèles proposés par différentes
organisations (Centrale des bilans, CSOEC…) n’est pas exigée des candidats.
Les retraitements étudiés peuvent concerner : les contrats de location-financement, le personnel
extérieur, la participation des salariés, les créances cédées non échues, les valeurs mobilières de pla-
cement, les intérêts courus sur immobilisations et dettes financières.
13
L’analyse fonctionnelle du bilan est l’occasion d’introduire les différents cycles d’opérations : cycle
d’investissement, cycle d’exploitation et cycle de financement.
L’analyse liquidité-exigibilité et l’analyse pool de fonds du bilan ne sont pas traitées.
3. La politique d’investissement
Le projet d’investissement étudié pourra être de différentes natures : développement., remplace-
ment, productivité, externalisation… En cas d’étude de projets mutuellement exclusifs, les durées
seront identiques. La valeur résiduelle d’un projet est donnée au candidat et ne doit pas donner lieu
à un ajustement fiscal.
L’utilisation des arbres de décision et des probabilités est exclue de l’étude des investissements.
Différents critères non financiers pourront être évoqués pour montrer que la décision d’investisse-
ment ne se résume pas à un simple calcul financier, par exemple : la taille du projet, son niveau de
risque (économique, environnemental, social, organisationnel, technologique), sa durée, sa cohé-
rence avec la stratégie de l’entreprise.
L’évaluation du besoin en fonds de roulement d’exploitation est réalisée en excluant l’éventuelle
composante fixe. Seuls les postes de stocks, de créances clients, de dettes fournisseurs et de TVA
font partie de l’étude.
4. La politique de financement
Les modalités de remboursement des emprunts à prendre en compte sont les suivantes : amortisse-
ments constants, annuités constantes (avec différé éventuel), in fine.
Le coût des moyens de financement est étudié en intégrant l’impôt sur les bénéfices.
Risque financier et garanties : le risque financier est appréhendé à l’aide de ratios (par exemple :
taux d’endettement, capacité d’endettement, couverture des charges financières récurrentes par
l’excédent brut d’exploitation) ; les principales garanties prises par les organismes prêteurs (garan-
© Nathan
ties personnelles et réelles) sont rappelées sans détailler les spécificités juridiques de ces opérations.
Structure financière et valeur de l’entreprise : il s’agit de mettre en évidence l’impact théorique de
l’endettement sur le taux requis par les actionnaires, le coût du capital et la valeur de l’entreprise en
prenant en compte la fiscalité de l’entreprise. Le MEDAF n’est pas au programme. Le plan de finance-
ment peut être réalisé en deux étapes : un plan préparatoire puis un plan définitif après arbitrage sur
les emplois et/ou les moyens de financement. Il est élaboré sur deux ou trois exercices et présenté
selon un modèle adapté à l’analyse fonctionnelle. Sa réalisation peut être précédée par l’élaboration
de comptes de résultats prévisionnels.
5. La trésorerie
L’élaboration des plans de trésorerie sera limitée à un horizon de quelques mois en prenant en
compte la TVA. L’optimisation peut concerner les mouvements (par exemple, escompte sur encais-
sements ou négociation des décaissements) comme les soldes (par exemple, recherche d’un finance-
ment ou placement d’un solde excédentaire).
L’étude des options de change est limitée aux achats d’options négociées de gré à gré.
14