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AGRICOLES
I- INTRODUCTION
II - SYSTEME POST-RECOLTE
1. Définition de post-récolte
C’est une période qui commence au moment où les éléments comestibles de la culture sont
séparés de la plante. Dans ce système interviennent le producteur et le consommateur final
qui présentent une chaîne de services variés dont les interactions sont déterminées pour
l’intégration des produits agricoles.
2. Dégât
Ce terme a une apparence de détérioration et son importance pour le consommateur
dépend de son niveau social, économique et culturel.
3. Perte
Ce terme correspond à une disparition de la commodité directement évaluée en terme
qualitatif, quantitatif ou nutritionnel.
Ainsi les pertes quantitatives sont utilisées pour apprécier les facteurs de détérioration dans
la production et la conservation des produits alimentaires.
2. Le séchage
C’est une opération importante dans le système post-récolte. Il permet de :
- limiter les proliférations des moisissures
- retarder l’activité de certaines espèces d’insectes.
C’est donc une opération difficile sous les climats chauds et humides où la technologie
requise en ce sens n’est pas toujours disponible.
3. Le battage et le décorticage
Les méthodes de battage et de décorticage peuvent être la plupart du temps à l’origine des
conditions favorables à la dégradation des produits de conservation car au cours de ces
méthodes les graines se cassent et s’infectent très rapidement.
4. Le stockage
C’est l’entreposage des graines déjà séchées dans une enceinte conçue à cet effet. Les
moyens et les efforts consacrés sont très diversifiés et dépendent de la disponibilité des
matériaux de construction mais aussi des coutumes.
5. La commercialisation
La commercialisation des denrées alimentaires entraîne un grand nombre d’intervenants,
d’intermédiaires et de spéculants dont leurs activités pèsent lourdement sur la quantité et la
qualité des produits de récoltes, sur les prix de ces denrées alimentaires et aussi sur la
société.
6. La transformation
Les techniques de transformation au niveau des villages sont difficiles à entretenir et sont à
l’origine de nombreuses pertes des produits agricoles en quantité et en qualité plus ou moins
considérable.
7. La consommation
A cet effet, les besoins et les préférences des consommations doivent être pris en compte
car tout programme d’amélioration du système doit nécessairement impliquer le
consommateur.
1. Influence de l’humidité
La teneur en eau des grains est directement liée à l’humidité relative de l’eau. Quelle que
soit la teneur en eau des grains au moment de leur stockage, elle a tendance à se modifier si
les conditions de l’humidité relative et de la teneur de l’air ambiant changent.
Les termes absorptions et désorption sont utilisés pour désigner respectivement les
phénomènes de réhumidification et de desséchement des grains jusqu'à l’équilibre
thermodynamique.
L’hygroscopicité des grains se mesure par une courbe isotherme de sorption qui a l’allure
d’une sigmoïde et exprime la relation qui existe entre la teneur en eau des grains et
l’humidité relative de l’air en relation avec le produit.
Pour chaque produit agricole, il existe une courbe d’équilibre relative à la teneur en eau et à
l’humidité relative. Cette courbe varie en fonction de la température. L’état d’équilibre qui
s’établit entre l’humidité du produit et l’hygrométrie de l’air ambiant détermine les
mécanismes d’altération des produits agricoles.
D’une façon pratique, on distingue sur cette courbe, les seuils d’humidités ayant des
significations très différentes.
Degré d’altération
II c ( piont critique)
0 Humidité relativr
70% 75%
a)- Dans la zone I, située en dessus du point c (point critique) localisé entre 70 et 75%
d’humidité relative de l’air , il n’y a presque pas de risque d’altération physico- chimiques
des produit agricoles
b)- Au-delà de 75% d’humidité relative de l’air (zone II), les enzymes deviennent actives,
les moisissures apparaissent et se développent rapidement.
N.B: Dans la pratique agricole, pour tous les grains alimentaires, la teneur en eau de
sauvegarde adoptée pour le stockage est celle en équilibre avec le seuil maximum de 70%
d’humidité relative (H.R)
2. Influence de la température
Plus la température est élevée, plus les réactions d’altérations sont rapides
Facteur Temps Air H 2O
Micro-organismes
Protéines
Respiration des produits
Causes Germes Enzymes agricoles
.Fermentation des
Insectes Glucides produits agricoles
b)- La température
La température ne peut être dissociée des autres facteurs écologiques. En générale les
moisissures tolèrent de basses températures. Elles prolifèrent dans l’intervalle de 5° à 35°c
Ce sont des vertébrés occasionnant d’importent dégâts au niveau des produits alimentaires.
Leur action prolongée se traduit par de graves pertes quantitatives et qualitatives des
produits stockés. A ces pertes, s’ajoutent celles qui découlent de la diminution de la qualité
des denrées causées par des souillures (déjection, urines, poils) abandonnées par les
rongeurs dans les produits stockés.
Les principaux rongeurs susceptibles d’attaquer les produits stockés appartiennent aux
espèces suivantes :
a)- Mus musculatus : qui sont des souris domestiques ou souris grises.
a)- Ils sont présents dans les champs cultivés et contaminent les grains avant les récoltes
b)- Ils sont déjà installés dans les structures de réceptions des récoltes ou à proximité des
lieux d’entretien.
4)- Ecologie
D’une manière générale, une hygrométrie élevée favorise le développement des
insectes .l’état des grains et la durée de leur stockage sont d’autres facteurs qui agissent sur
la vitesse de leur détérioration.
I- Introduction.
Diverses techniques permettent de protéger les grains entreposés contre les ravageurs. Ces
techniques vont des techniques traditionnelles à celles qui sont plus élaborées et modernes.
Il n’existe aucune méthode qui soit à elle seul suffisante dans le cadre de la conservation
rationnelle des grains stockés. Les différentes méthodes doivent se compléter et leur choix
devrait tenir compte du contexte socio-économique des ravageurs. La priorité doit être
donnée aux méthodes préventives.
2)- L’inspection.
Elle est conseillée au moment des achats et à la réception des lots pour le stockage et au
cours de la conservation. Sa fréquence au cours de la conservation dépend surtout de l’état
sanitaire des grains à la réception et les conditions potentielles d’infestation.
L’inspection est une méthode préventive qui permet de :
- définir l’état sanitaire des grains
- établir les mesures appropriées de lutte
- suivre et d’évaluer le programme de lutte établi.
a)- Le piégeage
La méthode de piégeage n’offre d’intérêt que si l’infestation se limitait à quelques individus
d’avangarde d’une infestation beaucoup plus massive ou à quelques rescapés d’une
campagne de dératisation (action de dératiser méthodiquement les rats). Cela ne modifie en
rien la population des rongeurs.
.Triage :
IL consiste à supprimer la main des insectes présents dans les grains conservés et à
éliminer les grains attaqués.
.Tamisage :
Il consiste à utiliser le tamis pour les grains des insectes
. Exposition au soleil
L’exposition répétée des grains au soleil permet non surtout de les sécher mais aussi de les
débarrasser des insectes adultes qui sont obligés de s’envoler car ne pouvant pas supporter
la chaleur excessive du soleil.
. Enfumage :
C’est une pratique qui permet de limiter l’infestation. Les déprédateurs sont chassés ou
détruits par l’échauffement.
- Le principe :
Cette méthode entraîne l’asphyxie des insectes par manque d’oxygène. Dans ce milieu
complètement étanche à l’air, l’oxygène est consommé par la respiration des insectes et des
grains. Une étude récente montre qu’après sept (07) jours de stockage hermétique, la
différence en oxygène passe de 19,2% à 2,3% et celle du gaz carbonique de 1,2% à 22,8%.
Le stockage hermétique est efficace sur de longues périodes et préserve la qualité des
facultés germinatives des semences (grains).
- les Pyréthrinoides:
On a la Deltaméthrine communément appelé K.Othrine. Au Togo, on utilise des
insecticides binaires, c’est-à-dire l’association de deux matières actives. Pyréthrinoide plus
Organophosphoré pour le traitement des grains. Exemple: Sofagrain. Il faut un sachet de
Sofagrain pour huit (8) cuvettes de maïs en spaths. Une boîte d’allumette remplie de
Sofagrain pour huit (8) bols de maïs.
La préservation des insecticides de contact est très diversifiée. Ces produits chimiques
peuvent être sous forme de poudre, granulée ou liquide. Leur état conditionne les
différentes techniques d’application. Ce sont des insecticides qui assurent une protection de
grande durée par effet rémanent (image qui subsiste, qui résiste après la disparition du
stimulus donc de la cause).
En Afrique, la plupart des locaux de stockage sont traditionnels et largement adaptés aux
conditions climatiques. Ces locaux n’exigent que de faibles coûts de construction. Dans
l’ensemble deux systèmes existent :
- les systèmes ouverts et
- les systèmes fermés.
L’étude des techniques traditionnelles de stockage d’un produit dans une zone doit aboutir
à:
- la typologie des contenants du stockage,
- la typologie des étapes de conservation du produit,
- la typologie des additifs au produit stockés.
1. Typologie
Additifs fumigènes
Fumée Emet du gaz qui étouffe les parasites et les renvoie.
Additifs végétaux
Neem (feuilles, écorces, racines, graines), Khaya sénégalensis (écorce), Ocimum basulum
(feuilles), Hyptis snaveolens (feuilles) Hyptis spicigera (feuilles), Capsium frutescens
(fruit), Asparagus africanus (rhizome), l’oranger (les épluchures), Cassia (feuilles), le Kanté
(huile,boeure), arachide (huile)
Additifs chimiques
-Types : sous forme liquide ou de poudre
a3 1 )-Méthodes culturales
compte tenu de l’apparition des bruches dans les champs, certaines méthodes culturales sont
pratiquées pour diminuer les attaques du niébé par bruches avant la récolte. Ces méthodes
sont :
Les choix de la variété
Avec l’avancée spectaculaire de la sélection des cultures il faut utiliser les variétés
résistantes. Deux variétés résistantes ont été créées. Il s’agit de TVU207 et TVU625 où
(T = Tropical V= Vigna U= Unguculata plus le numéro de sélection)
Période de récolte
Les femelles de la bruche ne pondent que sur des gousses mûres parce que les gousses
mûres sont aqueuses donc humides. Ce qui peut entraver l’évolution des œufs pondus. La
récolte précoce permet de réduire le dégât. C’est a dire l’infestation des gousses par les
bruches.
Une étude au Nigeria a montré que des récoltes répétitives de niébé a permis de réduire les
attaques de 2/3 par rapport à une seule récolte finale.
1. Méthodes traditionnelles
3. La lutte biologique
Deux parasitoïdes sont utilisés :
-Eupelmus basalis de la famille d’eupelmidae.
Ces deux parasitoïdes sont présents dans le grenier de niébé dans certaines régions du Togo.
Malgré leur présence le développement des bruches est toujours important dans les stocks.
Une introduction artificielle de ces ennemis naturels dans le grenier au début des stockages
peut être envisagée.
CONSERVATION TRADITIONNELLE DES TUBERCULES :
Bactéries
Schéma
- Technique
Cette technique consiste à mettre à même le sol les tubercules d’igname (3 à 7 jours
maximum après récolte) dans un endroit légèrement ombragé. Le tas est couvert d’une
couche d’herbe ou de paille sèche (15cm d’épaisseur). Le tout est recouvert d’une bâche en
toile (pas en plastique) qui ne doit pas toucher les tubercules. A défaut de bâche, on peut
utiliser des sacs de jute superposés (15 à 20 sacs pour environ 50 tubercules soit 150kg).
- But
Le curing a pour but d’éliminer l’excès d’eau des tubercules et de favoriser le durcissement
de leur peau pour une meilleure résistance contre les microbes et une cicatrisation des
blessures. Après l’opération les tubercules doivent être manipulé avec beaucoup de
précaution pour éviter de nouvelles blessures.
La méthode de conservation sous abri et sur étagère avec curing permet de réduire
sensiblement les pertes de l’igname au cours du stockage.
CONCLUSION