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1- Introduction
a- Stabilité nucléaire
Une force coulombienne : force répulsive qui tend les protons l’un de l’autre
La stabilité ou l’instabilité d’un noyau résulte de la compétition entre ces deux forces: si la répulsion
coulombienne et la force nucléaire ne se compensent pas le noyau est instable (radioactif).
Influence de la parité
Si on procède à un dénombrement des noyaux stables selon la parité il apparaît que:
44
Physique Nucléaire
- les nuclides pairs–pairs sont les plus abondants ( 60%): ce sont les plus stables .
2
- pour A pair seuls les pairs-pairs existent ( à l’exception de 1 H ,36Li,105B,147N
qui sont des éléments légers ayant N =Z )
- pour A impair, il n’y a qu’un seul isobare stable ( sauf pour A=113 et A= 123 )
- Enfin une stabilité exceptionnelle caractérise certains nombres pair de nucléons : 20, 28, 50, 82. Ces
nombres dits « magiques» correspondent à des couches fermées de nucléons identiques
45
Physique Nucléaire
b- Radioactivité
Certains noyaux se transforment ( ou désintègrent ) par émission spontanée d’une particule : c’est la
radioactivité Etat initial Etat final
A
Z X Y particule
A'
Z'
noyau radioactif
noyau résiduel
Lors du passage de l’état initial à l’état final, on a conservation de:
- Charge : Z initial Z Final
- Nombre de masse A : A initial AFinal
47
Physique Nucléaire
n 10e
1 1
1 p 0
48
Physique Nucléaire
Désintégration g
La désintégration g ( désexcitation), le noyau radioactif passe d’un niveau d’énergie excité élevé à un niveau
d’énergie excité plus bas ou au niveau d’énergie fondamental , par émission de rayonnement g .
A
Z X* A
X g
Remarques
A
- l’énergie du rayonnement g est égale à la différence en Z X*
énergie entre les niveaux mix en jeu.
Eg E Ei E f
49
Physique Nucléaire
d- Schéma de désintégration
Ils permettent de représenter les transformations énergétiques conduisant d'un noyau père au noyau fils ainsi
que la nature des émissions de rayonnements.
Symbolisme utilisé :
1/ Dirigée vers la gauche si on a diminution du numéro atomique (Z)
- émission α : double-flèche (diminution de deux unités)
- émission β+ ou capture électronique
51
Physique Nucléaire
2- Etude de différents types de désintégration radioactives
2.1. Désintégration alpha a
La radioactivité a affecte les nucléides lourds. Lors de cette désintégration, il y a émission de particules alpha (
ce sont des noyaux d’Hélium).
Z
A
X A 4
Z 2 Y a
Ze Ze
Zp-2
émission de a
Zp
Zn Zn-2
Exemple :
212
83 Bi 208
81 Tl 2 He
* 4
52
Physique Nucléaire
L’énergie initial du système est l’énergie au repos du noyau X, elle est donnée par : Einitial M ( A, Z )c ²
Avec :
EY E( A4, Z 2) M ( A 4, Z 2, Z )c ² TY
Ea M (4,2,0)c ² Ta
E final M ( A 4, Z 2, Z )c ² TY M (4,2,0)c ² Ta
53
Physique Nucléaire
M ( A, Z )c ² M ( A 4, Z 2, Z )c ² TY M (4,2,0)c ² Ta E.1
On remarque que X est neutre alors que Y(A-4, Z-2,Z) et He(4,2,0) ne le sont pas.
On rappelle que la masse atomique est donnée par :
M ( A, Z )c ² m( A, Z )c ² zme c ² BeZ e( z ) E.2
(E3 – E5)
(E4-E6)
M (4,2,0)c ² M (4,2,2)c ² 2me c ² Be2 (2) E.8
M ( A, Z )c ² M ( A 4, Z 2, Z 2)c ² M (4,2,2)c ² TY E * Ta
BeZ 2 ( Z 2) BeZ 2 ( Z ) Be2 (2)
terme négligeable 55
Physique Nucléaire
m( A, Z )c ² m( A 4, Z 2, Z 2)c ² m(4,2,2)c ² TY Ta
L’énergie libérée lors de la désintégration a est :
Qa m( A, Z )c ² m( A 4, Z 2, Z 2)c ² m(4,2,2)c ² TY Ta
2.1.c Calcul de l’énergie cinétique de a :Ta
L’énergie libérée dans la désintégration a est répartie sous forme d’énergie cinétique entre la particule a et le
noyau résiduel Y.
A
Z X A 4
Z 2Y a
57
Physique Nucléaire
Qa M ( A, Z )c ² M ( A 4, Z 2, Z 2)c ² M (4,2,2)c ²
58
Physique Nucléaire
Qa M X c ² M Y M a c ²
X
M X c2
Qa
a
M Y M a c 2
Ma c2
0 MY c2
Y
59
Physique Nucléaire
Q M ( A, Z )c ² M * ( A 4, Z 2, Z 2)c ² M (4,2,2)c ² M X c ² M Y* M a c ²
Avec :
M * ( A 4, Z 2, Z 2)c ² M ( A 4, Z 2, Z 2)c ² E *
Énergie d’excitation de Y
Q M ( A, Z )c ² M ( A 4, Z 2, Z 2)c ² M (4,2,2)c ² E *
Qa
Q Qa E *
Ta
MY
MY Ma
Qa E *
60
Physique Nucléaire
Q M X c ² M Y* M a c ² Q Qa E *
X MXc 2
a
Qa M *
Y
Ma c2
E*
M Y
Ma c2
Y * E*
g Ma c2
Y 0 MY c2
61
Physique Nucléaire
Exemple ( Bismuth / Polonium)
62
Physique Nucléaire
2.2. Désintégration b-
La radioactivité β − affecte les nucléides présentant un excès de neutrons. Lors de cette désintégration, il y a
émission d’un électron et d’un antineutrino (particule sans charge et sans masse, nécessaire pour assurer le
principe de conservation de l’énergie )
Y e 0
A A
Z X Z 1 1
Ze Ze
émission de e et
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² me c ² Te m c ² T
Exemple
3
1 H 23H e 10e
63
Physique Nucléaire
2.2.a bilan énergétique atomique
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z )c ² me c ² m c ² Te TY T e.1
Or :
M ( A, Z 1, Z )c ² m( A, Z 1)c ² Zme c ² BeZ 1 ( Z ) e.2
(e.4-e1) M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² Tb T TY
Le bilan énergétique atomique pour b- est :
Qb M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² Te T TY
On a : Qb M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² Te T TY
M ( A, Z , Z )c ² m( A, Z )c ² Zme c ² BeZ ( Z )
Qb 0 m( A, Z , Z )c ² m( A, Z 1, Z 1)c ² me c ²
Remarques
- La désintégration b- est une réaction isobarique puisque A n’est pas modifié
- Les particules b- et n se partagent de manière aléatoire l’énergie libérée lors de la réaction, d’où un spectre
d’émission continu : il s’étend de 0 quand n emporte toute l’énergie, jusqu’à quand n n’emporte aucune
énergie .
66
Physique Nucléaire
Exemple
67
Physique Nucléaire
2.3. Désintégration b+
La radioactivité β + affecte les nucléides présentant un excès de protons; lors de cette désintégration, il y a
émission d’un positon (antiparticule associée à l’électron) et d’un neutrino n
A
Z X Z 1
Y 10e b
A
Ze Ze
émission de e
b et
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² me c ² Te m c ² T
Exemple
30
15 P14
30
S * 10e
68
Physique Nucléaire
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z )c ² me c ² m c ² Te TY T A.1
(A.2-A3)
Qb M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² 2me c ² Tb T
Qb 0 M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² 2me c ²
2.3.b bilan énergétique nucléaire
On a : Qb M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² 2me c ² Tb T
M ( A, Z , Z )c ² m( A, Z )c ² Zme c ² BeZ ( Z )
M ( A, Z 1, Z 1)c ² m( A, Z 1)c ² Z 1me c ² BeZ 1 ( Z 1)
70
Physique Nucléaire
Qb m( A, Z , Z )c ² m( A, Z 1, Z 1)c ² me c ²
Qb 0 m( A, Z , Z )c ² m( A, Z 1, Z 1)c ² me c ²
71
Physique Nucléaire
Remarques
- La désintégration b+ est une réaction isobarique puisque A n’est pas modifié
- Les particules b+ et n se partagent de manière aléatoire l’énergie libérée lors de la réaction, d’où un
spectre d’émission continu .
- La radioactivité β + ne concerne que les noyaux artificiels, ce sont des particules à durée de vie très courte.
72
Physique Nucléaire
2.4. Désintégration CE
Processus qui conduit au même élément-fils que le β +
Pour un atome donné :
A
Z X 10e Z 1Y
A *
1
1 p 10e01n
Ze Z 1e
émission de
m c ² T
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ²
Exemple
55
26 Fe 10e 25
55
M n
73
Physique Nucléaire
2.4.a bilan énergétique atomique
Conservation de l’énergie totale
M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z )c ² m c ² QC .E
QC .E M ( A, Z , Z )c ² M * ( A, Z 1, Z )c ² (m c ² 0)
Avec:
M ( A, Z 1, Z 1)c ² m( A, Z 1)c ² Z 1me c ² BeZ 1 ( Z 1)
QC .E M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ²
Donc , le capture électronique est possible si :
QC .E M ( A, Z , Z )c ² M ( A, Z 1, Z 1)c ² 0
Exemple
Désintégration de 40K
75
Physique Nucléaire
2.5 Désintégration g
Lors d’une désintégration a , b ou CE, le noyau-fils est émis dans un état d’énergie excité. Lors de la
désexcitation de ce noyau, l’excédent d’énergie se libère sous forme de rayonnement électromagnétique,
correspondant à l’émission de photons de très haute fréquence : c’est donc un rayonnement très énergétique
Y* Y g
76
Physique Nucléaire
Exemple
- Le noyau-père Sr se désintègre tout d’abord en Yttrium 90Y
avec un temps de demi-vie de 64.1 heures, en émettant des
électrons d’une énergie cinétique maximum de 0.546 MeV.
- Ce noyau intermédiaire 90Y se désintègre en suite en
Zirconium Zr, de deux manières différentes :
1 b 2 b
3 CE
78
Physique Nucléaire
Or : M ( A, Z )c ² ZmH c ² Nm n c ² B( A, Z )
M( A, Z )c ² ZmH c ² ( A Z ) m n c ²
av A as A2/3 ac .Z 2 .A1/3 aa .A1. A 2Z 2 a p . ( A)
M A ( A, Z )c ² m n c ² A av A as A2/3 aa . A mH mn c ² 4aa .Z
M A ( A, Z ) a A b .Z g Z 2 a p . ( A) 79
Physique Nucléaire
M A ( A, Z ) a A b .Z g Z 2 a p . ( A)
Avec :
b
On a est un minimum au point : Z 0
2g
80
Physique Nucléaire
Remarque :
Y 10e
A A
Z 0 1 X Z0
0
A
Z 0 1 X e 1
A
Z0 Y
A
Z 0 1 X A
Z0
Y 10e b
81
Physique Nucléaire
b- Si A est pair:
On a deux paraboles :
Z impair et N impair : M ( A, Z ) a A b .Z g Z 2 A
Z pair et N pair : M ( A, Z ) a A b .Z g Z 2 A
M ( A, Z ) b M ( A, Z ) b
0 Z 0Z Z0
Z 2g Z 2g
b
On a est un minimum au point : Z 0
2g
82
Physique Nucléaire
On a deux cas:
Z0 est pair Z0 est impair
On obtient un seul noyau stable On a deux noyaux stables
Z0 est impair
Z0 est pair
83
Physique Nucléaire
4- Cinématique de la radioactivité
Le phénomène de désintégration radioactive est un phénomène aléatoire (impossible à prédire) pour
un noyau donné, mais qui devient déterministe pour une source (grand nombre de noyaux) : le phénomène est
alors statistiquement établi avec une très grande précision.
4-1- Loi de décroissance
Soient :
* N le nombre de noyaux radioactif existant à t
* dN est le nombre de désintégrations qui se produisent pendant un temps dt
84
Physique Nucléaire
Remarque
Le coefficient λ est appelée constante radioactive , elle s’exprime en (s-1). Elle est spécifique du
radioélément, et indépendante du nombre initial d'atomes radioactifs, du temps d'origine, de l'état
chimique de l'atome, de la pression et de la température (en condition terrestre).
On a :
dN l.N (t ).dt
dN
N lt
N (t ) N 0 .e lt
0
N0 L 1
L tdN t.N 0 exp(lt )dt t
N0 0
l N0 l
86
Physique Nucléaire
l.N (t ) Bq
dN (t )
Ac
dt
Le becquerel est défini comme étant le nombre de désintégrations radioactives par seconde. L'ancienne
unité de radioactivité était le curie (Ci) :
1Ci 3.71010 Bq 3.71010 dé sin tégration / s
4-5- Filiations radioactives (désintégration en chaine )
Les filiations radioactives sont l'ensemble des désintégrations aboutissant à un noyau stable
X1 X 2 X 3 X 3 X n (stable)
Exemple :
228
90Th 224
88 Ra 220
86 Rn 216
84 Po 212
82 Pb 87
Physique Nucléaire
Considérons le cas simple d'une espèce radioactive (1) qui décroît en produisant une autre espèce radioactive (2):
l1
1 2 (stable)
noyaux parents noyaux fils
à t =0 N10 N 20 0
àt: N1 (t ) N 2 (t )
La décroissance de l'espèce (1) se traduit par l'équation différentielle :
dN1
l1 N1 N1 (t ) N1 (0).e l1t
dt
88
Physique Nucléaire
dN 2 dN 2 dN1
l1 N1 N 2 (t ) N 2 (0) N1 (0) N1 (t )
dt dt dt
On a : N 2 (0) N 0 0
2
On obtient alors :
N 2 (t ) N10 1 e l1t
N 2 (t ) N1 (t )
T 89
Physique Nucléaire
à t =0 N10 N 20 0 N 30 0
àt: N1 (t ) N 2 (t ) N 3 (t )
dN1 (t )
La décroissance de l'espèce (1) se traduit par l'équation différentielle : l1 N1 (t )
dt
dN 2 (t )
La décroissance de l'espèce (2) se traduit par l'équation différentielle : l1 N1 (t ) l2 N 2 (t )
dt
90
Physique Nucléaire
On a :
dN1 (t )
l1 N1 (t ) N1 (t ) N1 (0).e l1t
dt
dN 2 (t ) dN 2 (t )
l1 N1 (t ) l2 N 2 (t ) l2 N 2 (t ) .e l2t l1 N1 (t ).e l2t
dt dt
l2 t
d e N 2 (t )
l1 N10el2 l1 t N 2 (t )
l1 N10 l t l t
e e 1 2
dt l2 l1
La croissance de l'espèce (3) se traduit par l'équation différentielle :
On a :
dN3 (t ) l1l2 N10 1 e l t 1 e l t
1 2
l2 N 2 (t ) N 3 (t )
dt l1 l2 l1 l2
91
Physique Nucléaire
4-5-c Etudes des équilibres radioactifs entre parent et descendant
l1 l2
1 2 3
noyaux parents noyaux fils (stable)
On suppose qu’ à t =0 N 20 N 30 0
l1 N10 l t l t
On a : N 2 (t )
l2 l1
e e 1 2
En présence de deux types de noyaux radioactifs de période T1 et T2, selon la grandeur de T1 devant T2, on
distingue généralement trois cas:
• T1 > T2 dans ce cas on atteint un équilibre
• T1 < T2 dans ce cas il n'y a pas d'équilibre
• T1 est voisine de T2
92
Physique Nucléaire
Temps maximum
On a :
l1.l2 N10 l t l t l2
A2 (t )
l2 l1
e e A1
1 0 2
l2 l1
e l t e l t
1 2
93
Physique Nucléaire
94
Physique Nucléaire
95
Physique Nucléaire
l2
On a :
A2 (t ) A
0
1
l2 l1
e l1t
e l2 t
Dans la cas où : T1 T2 T1 T2
A2 (t ) l2
A1 (t ) l2 l1
en comme : l1 l2 A2 (t )
1
A1 (t )
Exemple
137
T1 30ans 137 m
T2 2,5 min 137
55 Cs 56 Ba 56 Ba
96
Physique Nucléaire
97
Physique Nucléaire
98
Physique Nucléaire
4-6- Désintégration composée ou embranchement
Un même radionucléide peut admettre plusieurs modes de désintégration. Chaque mode est alors
caractérisé par sa probabilité partielle par unité de temps.
99
Physique Nucléaire
a- Détermination de N1, N2 et N3
On suppose que où X1 , X2 et X3 sont stables :
Supposons qu'au temps t=0, le nombre de noyaux fils est nul. N (t 0) N 0
l2 N 0
.1 e lt
dN 2 (t )
l2 .N (t ) N 2 (t )
dt l
l3 N 0
dN3 (t )
l3 .N (t ) N (t ) .1 e lt
dt
3
l
Ni est le nombre de noyau Xi formé entre l’instant 0 et t 100
Physique Nucléaire
5- La radioactivité naturelle
Famille de Neptunium (A = 4n + 1) :
102
Physique Nucléaire
Chaque projectile possède une probabilité d'interagir avec la cible. Pour cela, on associe à chaque cible une
surface σ tel que si le projectile passe à travers cette surface il y aura interaction et s'il passe en dehors il n'y
aura pas d'interaction.
104
Physique Nucléaire
Equation d’activation
X particule
Y l Z (stable)
Pour calculer le nombre d’atomes formés dans l’intervalle de temps dt, nous avons besoin de :
àt: N1 (t ) N 2 (t ) N 3 (t )
Donc pendant l’intervalle du temps dt , on a
dN1 dN 2 dN 3
1 N1 2 N1 lN 2 3 lN 2
dt dt dt
Pendant un temps dt , on a :
1. Formation de ( N0fdt ) noyaux radioactifs Y.
2. Désintégration de ( lN2dt ) noyaux radioactifs Y.
Ce qui donne :
1 N1 N 0 e t N 0
N 0
2 N2
l
1 e N
lt
2 (t 0) 0
106
Physique Nucléaire
N 0
N 2 ti , t d
l
1 e .e
lti ltd
107
Physique Nucléaire
N 0
N 2 ti , t d t m
l
1 e .e
lti l td t m
Le nombre de noyaux N des qui se sont désintégrés dans l'intervalle de temps td et td+tm est :
N 3 t m N 2 ti .e ltd 1 e ltm
108
Physique Nucléaire
Remarque
On peut avoir :
activation avec filiation
Dans ce cas, les noyaux Z sont radioactifs et décroissent avec un taux λ3N3 vers des noyaux T stables :
X particule
Y
l l'
Z T ( stables )
activation avec embranchement
l' T1 ( stable )
X particule l
Y Z
T2 ( stable ) 109
Physique Nucléaire
1
X1 Y1 stable ou radioactifs
2
X2 Y2 stable ou radioactifs
110