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ALBUM

· D'ILLUSTRATIONS NIÇOISES
EXTRAIT DE LA

BIOGRAPHIE NIÇOISE

ANCIENNE ET MODERNE

IT :
PAR

LE CHEV . J.-B. TOSELLI

MEMBRE CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ PHILOTECHNIQUE DE TURIN .

NICE 1869 .

Nice, Imp. Administrative, rue du Pont-Neuf, 9.


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SIGRANA ALMRTI
GIOFFREDO CASSINI
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A mes Lecteurs ,

Nice , placée entre la France et l'Italie, a toujours été battue par les
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orages politiques et a dû subir tour à tour la domination de l’une ou de


l'autre, selon que la balance de la destinée penchait sur l'une de ces deux

ILIRILIKIZO
nations voisines. Elle a toujours fourni son contingent et a produit assez
d'hommes célèbres pour être fière de son passé.

En dehors de notre doux climat et de notre beau Ciel, nous avons pu

IKILIZI
montrer , par notre BIOGRAPHIE Niçoise ANCIENNE & MODERNE,
que plusieurs de nos concitoyens se sont illustrés par leur gloire, leur talent
et leurs vertus, et combien Nice est recommandable sous tous les rapports.
Si, après avoir publié ce Dictionnaire Historique de nos splendeurs pas
sées, nous formons cet Album, c'est pour alimenter de plus en plus le feu
sacré de la Patrie et donner une æuvre utile et agréable aux personnes
d'étude. Cet Album pourra donc être, selon le désir de celui qui l'ouvrira ,
un objet de distraction ou un sujet de méditation.
Plusieurs personnes pourront trouver sur ces pages le nom de leurs pères,
de leurs ancêtres, ou tout au moins des bommes auxquels on doit estime et
reconnaissance et que l'on est beureux de graver dans la mémoire de la
jeunesse qui aime à connaître tous ces personnages éminents qui ont eu leur
berceau dans notre beau pays.

Heureux si j'ai réussi dans mon modeste travail.

J.-B. TOSELLI .

Août 1869 .

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Perrin lith.1860 . Turin, Lith Doyen Frères

LASCARİS PAUL

:
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.
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NOLA
JEAN-PAUL LASCARIS
Né à Castellar
COMTÉ DE NICE
le 28 juin 1560

MORT A MALTE , LE 14 AOUT 1657


à l'âge de 97 ans

La haute renommée de fra Paul Lascaris s'est répandue


dans toute l'Europe .
A l'âge de vingt-quatre ans, il fut admis dans l'ordre des
chevaliers de Saint - Jean - de - Jérusalem. Ses talents, lui
valurent un emploi dans les conseils de l'ordre et dans
diverses ambassades importantes .
En 1636, il était bailli de Manosque, lorsqu'il fut élevé
à la dignité de grand-maître de l'ordre et investi de la
souveraineté de l'île de Malte et de Goso. Son règne dura
vingt et un ans et embrassa une période de temps fameuse
dans l'histoire.
Les hautes qualités qui le distinguaient , la fermeté de
son caractère et son dévouement à la Religion , ont si
puissamment contribué à la gloire de l'ordre de Malte, que
l'histoire se plaît à conserver son nom parmi les hommes
les plus remarquables.

Non fia che copra il tenebror degli anni


Villar, nell'arme illustre e Galleano
Nè Lascari , terror di Asia a' tiranni ,
De ' crociati guerrier prence sovrano .
ANDRIOLI

( Poème Ségurane , chant 2-.. )

Nice – Imp . et Lith. A. GILLETTA , rue de la Préfecturc, 9.


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Perrin lith 1860 . Turin,Lith.Doyen Frères .

LOUIS ANDRIOLI
---

LOUIS ANDRIOLI
LIEUTENANT - COLONEL D'INFANTERIE

Dans l'Etat-Major général de l'Armée Piémontaise


NÉ A NICE , LE 26 FÉVRIER 1766
MORT A TURIN , LES NOVEMBRE 1838

Andrioli, blessé au combatdel'Authion , le 12 juin 1793 , où


il fit preuve de la plus grande valeur, reçut la décoration des
Saints Maurice et Lazare.

Sous le nom de Filinto, il fut éla secrétaire perpétuel de la


Colonie poétique, sous le nom des Pasteurs de la Doire.
Il composa, en 1805, le très-joli poème épique à Catherine
Ségurana , qui lui valut , de la part du Conseil municipal de Nice,
une médaille en or.

Andrioli ne chercha point , seulement dans la poésie , un


soulagement à ses maux ; il cultivait aussi les arts et se fit même
une certaine réputation comme violoniste. Il menait une vie
d'artiste et semblait avoir ressuscité cet ancien type du troubadour,
à la fois
GUERRIER , POÈTE ET MUSICIEN.

Plus tard , il fut réintégré, avec son grade, dans l'armée royale
et il eut l'honneur de joindre, à la décoration des Saints Maurice
et Lazare, celle de l'ordre militaire de Savoie. Alors, laissant de
côté la poésie, il s'adonna à des œuvres plus sérieuses et écrivit les
Annali MILITARI DEI REALI DI SAVOJA , DAL 1000 FINO AL 1800 ;
trois volumes in -8°, publiés en 1826 .

Nice Imp . et Lith . A. Gilletta , rue de la Préfecture, 9.


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Perrin Lit. 1860 Turin Lith .Doyen Fr!

ROSALINDE RANCHER
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RANCHER

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JOSEPH -ROSALINDE
POÈTE
NÉ A NICE EN 1784 .

Rancher se distingua, dès son enfance, par une intelligence vive et


précoce; à l'âge de douze ans, ayant gagné le concours au collège de Mar
seille, où ses parents l'avaient envoyé faire ses études , il composa un
compliment de remercîment en vers qui fut très -remarqué et qui fit
présager de son talent. Rancher ne fut pas seulement poète, mais aussi
grand amateur de musique; il jouait passablement du cor, de la flûte, du
clavecin , et il était très -fort sur le violon ; et quoique amateur, il fut

SOOCOOOOOO
très - souvent chef- d'orchestre tant au théâtre que dans les églises.
On pourrait aussi le donner comme compositeur, car il faisait la musique
de presque toutes ses romances et de ses chansonnettes, et même en
1826 , lors de la venue à Nice de LL . MM . le roi Charles-Felix et de
DOCUOCE

la reine Marie -Christine, il composa une petite pièce de circonstance


( paroles et musique ) , que l'on donna au théâtre et qu'il intitula :
la Fête Villageoise.
Dans les premières années de sa vie il occupa une place dans les
contributions directes à Arezzo où il avait une de ses soeurs. D'Arezzo
il fut transféré à Florence et ensuite à Alasio .
A Arezzo il fit quelques poésies qui le firent recevoir membre de
l'Académie de Pétrarque .
En 1815, lors du changement du gouvernement, il revint à Nice
où il fut secrétaire particulier du gouverneur de la ville et ensuite
sous- secrétaire au tribunal de commerce, emploi qu'il occupa jusqu'à
sa mort survenue en novembre 1843 .
Parmi ses productions poétiques , celle qui eut le plus de succès,
c'est le poème burlesque intitulé : La Nemažda, o sia lou Trionf dai
Sacrestan, poema nissart.
Les désagrements que Rancher éprouva lors de la publication de cet
ouvrage , furent assez touchants , comme il le déclare lui-même dans
son poème inédit intitulé : La mouostra raubada.
Outre les ouvrages ci-dessus mentionnés, Rancher a laissé plusieurs
manuscrits de pièces fugitives tant en français qu'en niçois , parmi
lesquels nous devons noter un volume de fables et un recueil de ro
mances avec instrumentation . Rancher était aussi bon dessinateur comme
le prouve la carte topographique qu'il publia de Nice et de son territoire
en 1826, et à complément de ce travail il fit son Guide des Étrangers
à Nice qui a été si souvent réimprimé.

Typ . Caisson et Mignon .


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.

Perrin lith, 1860 Turin LithDoyen Frères.

PASSERONI JEAN CIABLES


.
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PASSERONI JEAN-CHARLES
POÈTE
NÉ AUX CONDAMINES, HAMEAU DU VILLAGE DE LANTOSQUE
LE 9 MARS 1713 ,
Mort à Milan, le 26 décembre 1803 .

Il fit ses études de philosophie à Milan , et ceux de théologie à Nice.


Ordonné prêtre il retourna à Milan auprès de son oncle; il se prit d'amour
pour la poésie, et ses premiers essais dans le genre de littérature ,
quoique encore très-faibles , le firent pourtant juger digne d'être admis
au nombre des restaurateurs de l'ancienne académie des Transformati.
Le nonce Lucini le prit à son service et l'emmena à Rome, puis
67

à Cologne. Quoique n'ayant pour subsister que l'honoraire de ses


messes, il revint bientôt à Milan, où il se condamna à une vie pauvre
et frugale. - Il imprima alors sous le titre de Capitoli des espèces
de satires , et sous celui d'Esopiani apologhi, des fables où la poésie
burlesque offre tout ce qu'elle peut avoir de plus gracieux dans son
genre . Il fut, comme La Fontaine, inimitable par sa facilité. Il écrivit
un long poème héroï - comique sur la vie de Ciceron. Il en lut les pre
miers chants à l'académie des Transformati , et en récita d'autres à
celle des Arcades, qui l'avait accueilli dans son sein .
Ce poëme, qui aurait pu faire sa fortune, ne lui procura aucune
aisance à cause de la trés - grande quantité de contrefaçons exécutées
en Italie même, et qui empêchèrent l'écoulement de l'édition originale
qui resta presque toute entière dans les magasins du libraire. Mais
Passeroni ne s'en inquiétait nullement , il refusa plusieurs offres de
secours de nombreux patriciens milanais, diplomates et écrivains étran
gers et tous ses amis échouérent auprès de lui toutes les fois qu'ils
voulaient lui faire accepter quelque chose. Tout ce qu'il pouvait gagner
il le répandait en aumônes. Cependant il ne put se dispenser d'accepter
une pension de 500 livres milanaises, que le comte de Firmian, pléni
potentiaire d'Autriche en Lombardie, lui assigna sur les fonds de l'im
pératrice Marie - Thérèse, ni réfuser un rouleau de 140 sequins que la
République Cisalpine lui fit remettre. Après la révolution française, le
Gouvernement Républicain établi en Lombardie lui assigna, sur les fonds
publics, un revenu proportionné à son mérite. Il le consacra au sou
Tagement des malheureux. Il ne cessa point de vivre pauvrement
quoiqu'il eut une pension de 4,000 livres milanaises et en outre
100 sequins par an comme membre d'un Institut de sciences , lettres
et arts fondé par la République Cisalpine .
Il mourut dans la pauvreté comme il avait vécu , presque nonage
>

naire. — Ses ouvrages ont été , après sa mort, plusieurs fois réimprimés.

GO Typ . Caisson et Mignon.


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Perrin Tith , 1860 . Turin ,Lith.Doyen Frères

PIERRE GIOFFREDO
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3

ho auto poby

PIERRE GIOFFREDO
Né à Nice , le 18 Août 1629
MORT A NICE , LE 11 NOVEMBRE 1692.

Coffredo, après avoir terminé ses études de littérature etde philosophie


X
avec honneur, prit l'habit ecclésiastique et fut ordonné prêtre en 1653.
Ses études théologiques ne lui firent pas abandonner la littérature et la poésie
latine . Il consacra également ses loisirs à l'explication des Monuments historiques
de sa patrie, et , à peine ágé de 30 ans, il publia en latin le précieux volume inti
tulé : Nicea Civitas Sacris Monumentis illustrata, etc. — Cette publication lui attira
l'estime des savants et les bienfaits de la Cour. Le Conseil Municipal en fit faire
l'impression à ses frais. Le Duc Charles- Emmanuel II , appréciant les mérites de
Gioffredo le fit venir à Turin et le nomma historiographe de la Cour. Il fut
ensuite nommé Aumônier, Conseiller honoraire et Précepteur du Prince de Piémont
Victor-Amédée , qui, en 1674 , lui donna l'emploi de Bibliothécaire ducal, et en
-urorror

1679 le créa Chevalier des SS . Maurice et Lazare.


GIOFFREDO qui , tout en travaillant à son ouvrage Nicea Civitas, avait recueilli
des matériaux précieux pour l'histoire de son pays , résolut d'entreprendre, sur
une plus grande échelle, un travail en langue italienne , s'étendant à toutes
les Alpes-Maritimes ; mais la mort vint le saisir avant qu'il n'y eut apporté la der
nière main . Ce manuscrit resta longtemps inédit avec sa Chorographie ; en 1839,
la Commission des Monuments historiques de la Patrie, reconnut les mérites d'un
si docte et unique ouvrage et décida de le donner à l'impression, en le dédiant
à Charles - Albert, qui ordonna qu'il fut publié avec toute la magnificence royale .
En 1681 , GIOFFREDO permit à l'imprimerie Zapatta, de Turin, de publier un
livre d'épigrammes ; et, en 1682 , par magnificence royale, il fit imprimer le Thea
trum Statuum Sabaudiæ Ducis, deux grands volumes in - folio, Amsterdam . Ayant
terminé l'éducation du Duc Victor - Amédée, il obtint la retraite et fut nommé abbé
de Ste-Marie-des-Alpes, bénéfice ecclésiastique qu'il échangea avec l'abbé Provana,
pour la Commanderie de St- Pons, plus rapprochée du lieu de sa naissance . C'est
là que le surprit le Maréchal Catinat qui, avec une forte armée , envahit en 1691 le
Comté et mit le siège devant la ville et le château de Nice. En cette occasion ,
l'abbé de St-Pons fut envoyé par le Conseil Général de la ville de Nice en députa
tion auprès du Maréchal Catinat, pour traiter des conditions d'une capitulation , et
c'est à lui que l'on dut des conditions favorables qui épargnèrent la ville d'une des
truction totale .
炭。
Nice. – Typ. Ch . Cauvin .
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Perrin lith Turin. Lith Doyen Frères

CHARLES VANLOO .
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CHARLES ANDRÉ VANLOO
PREMIER PEINTRE DE LA COUR DE VERSAILLES

Naquit i Nice lo 15 Février 1705 et mourut à Paris le 15 Juillet 1765 .

A l'âge de 15 ans Carl Vanloo alla en France avec son frère qui s'était
déjà acquis une certaine renommée, et l'aida dans la restauration des peintures
que le Primatice avait exécutées pour François Ier dans le Château de
Fontainebleau ; à l'âge de 18 ans il remporta le prix de dessein .
En 1727 il retourna à Rome, où il avait déjà été avec son frère, et il
travailla alors sous les conseils du fameux Benoit Lutti . Il remporta cette
fois le prix de dessein de l'Académie de Saint-Luc, malgré le nombre et le
mérite des concurrents . Il peignit ensuite pour l'église de Saint-Isidore un
magnifique plafond .
Le Pape , en 1729 , le décora du titre de chevalier, qu'il accompagna d'un
brevet encore plus flatteur. Il peignit pour l'Angleterre une femme Orientale
à sa toilette, avec un bracelet à la cuisse, singularité qui donna de la célé
brité à ce tableau . En quittant Rome, il se rendit à Turin où le roi le chargea
de plusieurs travaux pour l'embellissement de ses palais et des principales
églises de la Capitale.
En 1735 , son tableau représentant Apollon qui écorche le satyre Marsyas
9

le fit recevoir à l'Académie de peinture à Paris et nommer ensuite professeur.


En 1749 , il fut chargé de régir les écoles royales et en 1751 le roi le
décora de l'ordre de Saint-Michel.
Parmi ses ouvrages de Cabinet les plus remarquables , on vente une
Résurrection; son Allégorie des Pâques; un Concert d'instruments et une Conversa
tion Espagnole. Parmi ses grands tableaux, les plus distingués sont : Saint
Charles Borromée communiant les pestiférés et la Prédication de Saint-Augustin.
Il y a plusieurs autres tableaux et desseins de Vanloo , desquels nous avons
donné la nomenclature dans la Biographie Niçoise ancienne et moderne.
Charles Vanloo fit un voyage à Londres, pour se distraire et se reposer
de ses travaux ; après un mois de séjour dans cette Capitale il retourna à Paris
pour reprendre ses habitudes, mais l'excès d'application à son art lui coûta
la vie, il fut frappé d'un coup de sang .
B

Nice, Imp . Administrative, rue du Pont -Neuf, 9 .


V

Perrin Lit 1860 Turin ,Lith Doyen Fr

AGATHE SOPHIE SASSERNO


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LA SAPHO NICOISE

NAQUIT A NICE EN 1814

A peine âgée de quatorze ans , elle composa une romance intitulée: Le Vieux Soldat;
cette cuvre précoce qui révelait un poète à venir, attira de nombreux éloges à la
jeune muse, qui , dès lors , se voua sérieusement aux études et cultiva avec passion
ses heureuses dispositions pour la poésie .
En 1838, elle publia son essai poétique, sous le titre de : Les Sylphides, Chants d'une
jeune fille . Elle dédia cette première publication au roi Charles-Albert.
Partout accueillie avec distinction et liée avec les hommes les plus distingués
dans les sciences et dans les lettres , elle comptait des succès littéraires à un âge
où les femmes ne songent ordinairement qu'à se livrer aux plaisirs de la Société .
Elle était membre de l'Académie impériale de Lyon , de l'Académie royale de Turin
et pensionnée par l'ordre du mérite civil . - Trois fois elle concourut pour le prix
proposé par l'Académie de Béziers et trois fois elle sortit victorieuse de la lutte .
Le 13 mai 1847, elle présenta son gentil petit poème lyrique , en trois parties,
intitulé : L'Ange et Minla ; pour cette pièce ainsi que pour celle intitulée : Le Festin
de Balthazar , la Société archéologique de Béziers lui décerna une couronne de
laurier en argent .
Sa seconde publication fut un travail historique très-intéressant , publié avec
luxe, illustré et tiré à très-peu d'exemplaires pour la bibliothèque royale de Turin ,
sous le titre de Haute -Combe, poème lyrique, en dix chants .
La vie d'AGATHE SASSERNÒ est toute résumée dans le titre qu'elle donna à son
petit trésor poétique, intitulé : Ore meste, Chants sur l'Italie, Poésies intimes et religieuses.
Un ouvrage qui sera toujours , pour les Italiens, un souvenir glorieux, est celui
qu'elle intitula : Glorie e sventure, chants sur la guerre de l'indépendance italienne .
Agathe SASSERNÒ dédia, aux Dames piémontaises, un recueil de poésies , intitulé :
-

Pleurs et Sourires . - Elle fit aussi imprimer, à Paris, avec une préface très -flatteuse
de M. de Sainte-Beuve , un autre ouvrage, intitulé : Poésies françaises d'une Italienne.
Elle mourut à Nice , le 6 juin 1860 , après une longue et douloureuse maladie de
langueur et d'abattement. – Quelques jours avant sa mort , elle écrivait à une de
ses plus intimes amies de Turin : « Occupe -loi sans retard de ma nationalité , chère
« Olympia , je tiens beaucoup à mourir italienne . » – Hélas ! Elle n'eut pas le temps
de recevoir la réponse : Placée entre deux nationalités , elle choisit la plus élevée
et la meilleure,
CELLE DU CIEL ! ...

Nice Imp . et Lith . A. GILLETTA , rue de la Préfecture , 9 .


it

Perrin lith. 1860 . Turin, Lith Doyen Frères

ANTOINE RISSO
11

tro

ANTOINE RISSO
NATURALISTE

Né à Nice , le 8 avril 1777 , mort le 25 août 1845 .

Dès sa plus tendre enfance, il s'appliqua particulièrement à l'étude


de la botanique et vers sa douzième année il entra comme élève
chez un pharmacien de Nice .
Risso , en 1800, fut employé comme pharmacien à l'hôpital perma
nent , à Nice, et, en 1801, il fut nommé jardinier en chef du jardin de
l'école centrale . En 1803, il fut reçu pharmacien par le jury de
médecine , établi dans le département des Alpes - Maritimes .
Cette nomination ful renouvelée le 12 septembre 1817, par le
Magistrat du Protomédicat , en l'Université Royale de Turin .
Il fut aussi nommé, en 1803 , professeur de l'Ecole de l'arrondis
sement de Nice et conservateur du jardin botanique et des pépinières
départementales , et , en 1813, professeur des sciences physiques et
d'histoire naturelle au Lycée de Nice .
Risso est un des hommes qui ont le mieux démontré la vérité du
proverbe : nul n'est prophète dans son pays, car sa renommée scienti
fique est européenne, et c'est à peine si on s'en doute dans son pays
natal .
L'énumération de ses ouvrages que nous avons donnée à la suite
de sa biographie, dans la Biographie Nicoise ancienne et moderne,
démontre à combien de titres il était digne par ses talents , ses recher
ches et découvertes continuelles dans presque toutes les branches de
l'histoire naturelle , de figurer comme membre correspondant de
presque toutes les sociétés savantes d'Europe et d'Amérique .
En 1832 , à la formation des écoles préparatoires de médecine et
de pharmacie de la ville de Nice, Risso obtint la chaire de chimie
médicale, ainsi que celle de botanique . Il consacra alors une grande
.

partie de son temps à l'étude simultanée de toutes les branches de


l'histoire naturelle et spécialement à l'ichthyologie.
Les ouvrages qui parlent de notre laborieux naturaliste sont
très nombreux et il est à remarquer que sur vingt-cinq auteurs cités
dans la Farmacopea des Etats sardes ( 1853 ) , Risso est celui qui
vo

occupe la place d'honneur.


Plusieurs savants naturalistes lui ont dédié divers ètres organisés ;
de tous les honneurs rendus à Antoine Risso, le plus précieux est le
passeport pour l'immortalité qu'il doit à l'auteur de l’Anatomie
comparée.

Nice – Imp. et Lith . A. GILLETTA , rue de la Préfecture, 9 .


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Perrin lith.1860. Turin ,Lith.Doyen Frères .

FERRERO CHAR LES VINCEN


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G. V. PORROR
CARDINAL

Né à Nice le 13 avril 1682, mort à Verceil le 9 décembre 1742

VINCENT FERRERO excella dans la littérature et la philosophie. Sa jeunesse


fut exemplaire et recommandable par ses vertus ; à peine passé l'adolescence, il
entra dans l'ordre des Pères Dominicains, et, après avoir terminé l'année de
noviciat, il fut élu lecteur en théologie, pour l'instruction des autres novices .
Le roi Victor-Amédée II le nomma, en 1723 , professeur de théologie à
l'Université de Turin ; en 1727 , il fut nommé évêque d'Alexandrie.
Il fut envoyé par son roi comme ambassadeur auprès du Saint- Père
Benoît XIII, lors des négociations du Concordat .
Dans cette circonstance, Benoît XIII reconnaissant les capacités et les vertus
de l'évêque Ferrero, le fit cardinal, sous le titre de Sainte-Marie in via , par bulle
du 6 juillet 1729. Cette même année, il passa de l'évêché d'Alexandrie à celui
de Verceil .
Sa Majesté voulant récompenser ses longs services , le nomma abbé de
Sainte-Marie de Cavour et de Sainte - Marie de Turin .
Après avoir accompli , pour plusieurs années, ses devoirs de bon pasteur,
attaqué d'une maladie de consomption, il termina ses jours à Verceil, le 9 du
mois de décembre de l'année 1742 et fut enseveli dans l'église Majeure.
Le cardinal Ferrero assista deux fois aux Assemblées du Vatican , l'une
pour l'élection de Clément XII et l'autre à celle de Benoît XIV.

-
Nice – Typ V -Eugène GAUTHIER et ce , descente de la Caserne , 1.
1
nou

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Perrin lith.1860
Turin ,Lith.Doyen Frères .

DU PONT CELESTIN
Cardinal
13

DUPONT CÉLESTIN
CARDINAL, PATRIARCHE , ARCHEVÊQUE DE BOURGES ET SÉNATEUR
Né à VILLEFRANCHE, le 2 Février 1792,

MORT A BOURGES
Bourges ( CHER) , LE 26 Mai
MAI 1859.

CÉLESTIN DUPONT fut, en 1824, Secrétaire du Cardinal de La Fare, Archevêque


de Sens, qui le nomma successivement Grand Vicaire , Archidiacre et Official ; à la
suite du Conclave d’où sortit l'élection de Léon XII , il fut sacré Évêque de Samosate
in partibus et nommé Coadjuteur de l'Archevêque de Sens .
Il fut ensuite appelé à l'Évêché de St-Dié, le 5 Juillet 1830 ; de là il passa à
l'Archevêché d'Avignon , le 24 Juillet 1835 et fut transféré à celui de Bourges le
24 Janvier 1842. — Ces Diocèses éprouvèrent tour à tour les bienfaits d'une
administration à la fois prudente et généreuse .
A Avignon , lors des inondations (1840), il se montra plein de zèle et de dévoue
ment et , monté sur une barque , avec quelques prêtres , il portait son pain et sa
parole aux pauvres inondés . Il nourrit et logea dans son palais beaucoup de
malheureux et le couvent tout entier du Sacré Coeur.
A Bourges , il a fait construire un magnifique établissement d'instruction publi
que, qu'il inaugura le 22 Octobre 1856 , sous le titre de Petit Séminaire St -Célestin.
A l'âge de 55 ans, au commencement du Pontificat de Pie IX , le 11 Juin 1847 ,
il fut revêtu de la Pourpre Romaine, sous le titre de Sainte -Marie-du -Peuple, de
l'Ordre des Prêtres. A cette époque , on frappa une médaille en bronze en son
honneur , portant, d'un côté , son portrait avec ses noms et ses titres, et, de l'au
tre , on avait représenté le Père Éternel avec cette légende : Ecce ego vobiscum
sum omnibus diebus ad consummationem saeculi .
CÉLESTIN DUPont fut un des premiers à réclamer la liberté d'enseignement ; il
fut un des premiers aussi à travailler au rétablissement en France de la Liturgie
Romaine.
Quand ilapprit le départ de Pie IX pour Gaëte , il courut pour apporter à l'exilé
les consolations et les services de la France . Tous les dons de la nature et de la
grâce étaient réunis dans la personne du Cardinal DUPONT , ainsi que le talent de
la parole et l'habileté de l'action ; son zèle sacerdotal , sa dignité de Pontife, tout
enfin contribuait à le rendre un homme éminent dans l'Église, car il était avant
tout son ministre, son représentant et son serviteur dévoué .
Le Cardinal DUPONT était décoré de plusieurs Ordres, et S. M. le Roi de Sar
daigne , sous la date du 15 Décembre 1843 , le nomma Commandeur de l'Ordre des
SS . Maurice et Lazare. Ses armoiries étaient surmontées de ces mots :
Ante Ruet quam nostra Fides.

Nice. Typ. Ch. Cauvin .


To ..
Perrin lith Turin Lit. Doyen freres

PAUL FILIPPI

1
0
1

Volo

PAUL FILIPPI
LITTÉRATEUR ET POÈTE

Naquit å la Briga en 1575

Filippi consacra aux muses ses talents naissants et, quelques années plus tard ,
dévoua sa vie au service de son prince, qui le nomma son secrétaire .
Il fut un des premiers qui eut l'idée de publier un livre de lettres, comme il
le dit lui-même dans sa dédicace au duc Charles -Emmanuel. Son recueil de lettres
-

est divisé en sept parties et est intitulé : I Complimenti, ossia lettere scrilte in nome
del marchese d'Este, ridotte a setle capi principali, cioè : di visita , congratulazione.
condoglianza, ringraziamenti, raccomandazione, ragguagli e complimenti misti. Cet
ouvrage fut accueilli avec beaucoup de faveur et eut l'honneur de plusieurs éditions.
Il fut traduit en français et publié en France.
Il publia une série de cent vingt- sept sonnets et madrigaux en un volume intitulé :
Rime di Paolo Filippi della Briga, segretario del serenissimo di Savoja, alla nobilis
sima sua donna dedicate .
Paul Filippi écrivit des morceaux de poésie religieuse et plusieurs sonnels
d'occasion , adressés à des personnages illustres de ces temps -là, que l'on trouve
imprimés dans certaines éditions .
Jean Botero lui adressa les deux vers suivants, qui nous donnent la mesure de
son talent :

Paolo , chi scriver vuol, te solo miri,


E del par la tua prosa e'l verso ammiri.

Filippi se peint dans ces poésies en amant passionrié, et imitant Pétrarque, il


adresseses vers à Rose sa femme chérie objet de sa passion . Il a traité ce thème sous
toutes les faces imaginables, se servant particulièrement du nom de Rose, pour
assimiler avec cette fleur l'objet de son amour ; il prit même pour devise une rose,
avec ces mots au -dessous :

Recreando juvat et ornat .

-olosu
-
Nice . - Typographie V.-Eugène GAUTHIER et Ce .
Perrin, lit. 1860 . Turin, Lith Doyen Freres

AB . I ÇOIS ALBERTI
de Villeneuve .


Ü

IR

L'ABBÉ FRANCOIS ALBERTI


DES COMTES DE VILLENEUVE
LITTÉRATEUR ET LEXICOGRAPHE

Né à Nice le 21 septembre 1737, mort à Lucques le 18 décembre 1801

L'abbé d'Alberti après avoir fait de grands progrès dans les sciences sacrées et
profanes, fut entraîné par son génie vers la littérature.
Le dictionnaire français et italien est un des meilleurs que nous ayons en ce
genre . Il donna , comme de juste , son nom à son cuvre .
Il fit imprimer plusieurs autres ouvrages ; mais son grand dictionnaire en six
gros volumes in- 4' , est une œuvre fort estimée et qui peut tenir lieu de diction
naire de la Crusca .

Cette æuvre de notre compatriote est très -appréciée en Italie ; la Censure de


Lucques s'exprime ainsi :
« Quello che da lungo tempo si desiderava dagli amatori tutti dell'italiana favella , di veder, cioè,
riunito in un sol corpo quanto abbisogna in ragion di lingua agli scrittori, in qualsivoglia parte della
letteratura e delle arti, è stato felicemente compito nel libro che ha per titolo : Dizionario universale,
critico ed enciclopedico della lingua Italiana .
« L'illustre autore di esso, già da gran tempo benemerito della nostra lingua non meno che della
francese, pel suo Dizionario Francese e Italiano ha perfezionato, dopo immense fatiche, la grand'opera
fin d'allora incominciata : e spogliando interamente i più accreditati nostri scrittori, in particolare i
Toscani , ha presentato al pubblico, sotto un sol colpo di vista, il quadro imponente delle richezze del
nostro idioma. >

L'abbé d'Alberti fut enseveli à la collégiale de Notre -Dame -des- Miracles avec
l'inscription suivante :
P
A. Xl .
1

Franc . ALBERTIO . NICÆENSIS


INGENIO . ET . ERUDITIONE . INSIGNI
LINGUAR . GALLICÆ . ET . ItalicÆ . PERITISS .
. .

ET . DE , UTRAQUE .0 .. M. .

FRAN . FEDERICHIUS . AMICUS . AMICO


. P.
RELIGIOSE , OBIIT . LUCÆ
XVIII , KAL . JAN AN , MDCCCII . ANN
. . N . LXIV .

ce
Nice . — Typographie V. - Eugène GAUTHIER et Ce .
:
Perrin lith . 1860 . Turin ,Lith Doyen Frères

ALBINI JOSEPH
Vice Amiral .
COPPEWNOWOC COU WILHELENETES

JOSEPH ALBINI
B0DDOOS

BARBADOS
COMIE, VICE-AMIRAL & SENAPEUR DU ROYAUME DE SARDAIGNE

Né à Villefranche le 29 septembre 1780, mort à Spotorno le 31 juillet 1859


mmmmm mm

JOSEPH ALBINI se trouva en 1793 à l'attaque de Svaina , dans les hauteurs de


Breil , avec le corps de marins enrégimentés.
Au siège de Toulon, il prit part au glorieux combat de la frégate sarde l’Alceste ,
contre le vaisseau français le Tonnant, et les frégates la Boudeuse et la Junon .

Cergne
CONGO

En 1796 il était à l'attaque de la Madone de Vico, pour défendre le Tanaro,


et, plus tard, il se trouva à la défense de Loano. et d'Oneille.
En 1804, il était au combat de la galère la Sainte- Thérèse, contre une galère
tunisienne , et, ensuite, à celui du Benevento avec un chebek tunisien .
Albini fut promu, en 1809, au grade de sous-lieutenant de vaisseau , et soutint
un grand nombre d'autres combats contre des corsaires el navires français, turcs,
anglais et algériens.
Il commanda , à diverses reprises, environ trente navires de la marine royale .
En 1848 , il fut destiné au commandement de la flotte dans l’Adriatique. C'est dans
le cours de cette campagne que le roi Charles- Albert lui conféra le grade de vice
amiral .
Le comte Albini se distingua aussi dans des euvres d'utilité publique . Il publia
deux ouvrages hydrographiques : Le Portolan de la Sardaigne, et le Portolan et Carte
DARBUODENO

des Cotes liguriennes, avec ses guides annexes .


Le vice-amiral Albini obtint les décorations de l'ordre militaire de Savoie, le
0000

grand-cordon de l'ordre des Saints - Maurice - et - Lazare, de l'ordre du Mérite civil


- -

de Savoie , de l'ordre de Saint- Stanislas de Russie, de Medjidié ottoman , de celui


d'Isabelle -la -Catholique d'Espagne et de l'ordre de la Couronne de Chêne de Hollande.

BOOB
ceo DEBEDEROS CeSMEDEDEROS
Nice . — Typ. V.-Eugène GAUTHIER et ce , descente de la Caserne, 1 , -
Nice .

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