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MODULE QHSEII/GI,GPP,PCRII/Conçu & animé par Me MAYANDZA-LEMAY Quetin /2012-2013

MODULE QUALITE HYGIENE SECURITE ENVIRONNEMENT (QHSE) 2ème ANNEE GI, GPP,
PCR…
OBJECTIFS DU COURS :

 Transmettre aux étudiant les notions de base de QUALITE, HYGIENE, SECURITE ET


ENVIRONNEMENT (QHSE) ;
 Leur montrer l’intérêt et les enjeux d’une politique QHSE dans une entreprise ;
 Les amener à une prise de conscience permanente du risque dans le milieu professionnel.

ATTENTES : à la fin de ce module, l’étudiant :

 est capable de distinguer les concepts QHSE ;


 aura une nette compréhension des principes de prévention, de protection et d’intervention ;
 aura assimilé les moyens de première intervention, atout nécessaire dans la lutte contre le
risque.

PLAN DU COURS

PARTIE I : CONCEPTS GENERAUX

CHAP. I : RAPPEL DES NOTIONS DE QUALITE, HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT

SECT. I : LA QUALITE

SECT. II : L’HYGIENE

SECT. III : LA SECURITE

SECT. IV : L’ENVIRONNEMENT

CHAP. II : MANAGEMENT GLOBAL QHSE

SECT. I : LA POLITIQUE QHSE

SECT. II : INTERET DE LA POLITIQUE QHSE

PARTIE II : LE RISQUE DANS LE MILIEU PROFESSIONNEL

CHAP. I : LES NOTIONS DE RISQUE ET DE DANGER

SECT. I : LE RISQUE

SECT. II : LE DANGER

CHAP. II : CLASSIFICATION DES RISQUES

SECT. I : CLASSIFICATION GENERALE

SECT. II : CLASSIFICATION SPECIALE

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CHAP. III : TRAVAUX A RISQUES PARTICULIERS

SECT. I : TRAVAIL EN HAUTEUR

SECT. II : TRAVAIL EN ESPACE CLOS

PARTIE III OUTTILS DE SECURITE

CHAP. I PRINCIPES GENERAUX DE SECURITE

SECT. I : LES NEUF PRINCIPES DE SECURITE

SECT. II : PREVENTION, PROTECTION ET INTERVENTION

CHAP. II : EQUIPEMENTS DE PROTECTION

SECT. I : EQUIPEMENT DE PROTECTION COLLECTIVE (EPC)

SECT. II : EQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE(EPI)

SECT. III : MOYENS D’INTERVENTION

Conclusion

PARTIE I : CONCEPTS GENERAUX

CHAP. I : RAPPEL DES NOTIONS DE QUALITE, HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT

SECT. I : LA QUALITE

Deux notions doivent être distinguées dans cette section : la qualité et l’assurance qualité.

SOUS SECT. I : DEFINITION DE LA QUALITE

Selon la norme ISO 9001 :

LA QUALITE : c’est l’aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques d'un produit, d'un
système ou d'un processus à satisfaire les exigences des clients et AUTRES PARTIES intéressées.

Autrement dit :
- La qualité n'est pas dans les caractéristiques en tant que telles mais dans l'aptitude des
caractéristiques.
- La référence aux autres parties intéressées implique que la qualité ne s'entend pas seulement
de la satisfaction des exigences du client (externe ou interne) mais aussi de celles de
l'environnement, du personnel, des associés…

La qualité est considérée comme un puissant facteur-clé de succès, car on recherche à être le plus
performant en terme de coût ou amélioration du produit.

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SOUS SECT.II DEFINITION DE L’ASSURANCE QUALITE

Selon les normes ISO 9000, l’ASSURANCE DE LA QUALITÉ renvoie à l’ensemble des actions préétablies
et systématiques nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu’un produit ou service
satisfera aux exigences données relatives à la qualité.
De nombreuses entreprises se sont engagées volontairement dans une démarche d’assurance
qualité, pour pouvoir obtenir un certificat attestant que l’organisation de leur assurance qualité est
conforme à un modèle donné (une norme). Cependant, d’autres aussi font de la qualité sans avoir de
certification. Les produits d’une entreprise certifiée ne sont pas forcément meilleurs que les autres,
mais on a l’assurance qu’ils sont conformes aux objectifs de l’entreprise.

L’assurance qualité concerne à la fois les produits et les services.

A. L’ASSURANCE QUALITE DES PRODUITS


Elle consiste à repérer tout défaut (ou défectuosité) sur un produit pouvant affecter sa qualité et ne
pas satisfaire les attentes du client.

Ces défectuosités sont liées à plusieurs facteurs et varient selon chaque type d’exploitation faite par
la structure. Elles peuvent être mécaniques (manque d’entretien du matériel); liées au transport, au
stockage, aux aléas climatiques, aux contaminations microbiologiques (agroalimentaire), etc.

L’assurance qualité des produits s’étale sur toutes les étapes de la chaîne industrielle : de l’extraction
de la matière première, au produit fini en passant par la transformation. Lorsqu’une défectuosité est
constatée à un niveau quelconque, elle doit être aussitôt écartée.

D’où l’intérêt de certaines méthodes pratiquées en industrie, notamment la notation, l’inspection,


l’échantillonnage, l’analyse au laboratoire, les tests ou contrôles qualité avant la mise sur le marché.

A signaler qu’une matière première de mauvaise qualité ne donnera jamais un bon produit fini.

B. L’ASSURANCE QUALITE DES SERVICES


L’assurance qualité des services est la garantie ou le degré de satisfaction des attentes du client par
rapport à la prestation des services qu’il bénéficie du personnel.

Le personnel joue ainsi un grand rôle dans cette perspective. Son comportement et sa façon de faire
ont une influence sur la qualité du service.

Dans la sélection du personnel, l’on vérifie en plus des compétences, les qualités liées au
comportement notamment la patience, la maîtrise de soi, la tolérance, l’esprit d’équipe, etc.

L’insatisfaction du client peut donc provenir de l’inconduite du personnel se manifestant par


l’apathie, la mollesse, l’indifférence, l’impatience…

C. MAITRISE DE LA QUALITE
La maitrise de la qualité correspond aux techniques et activité à caractère opérationnel utilisées pour
satisfaire aux exigences de qualité. Notamment :

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 Développez en améliorant constamment la qualité des produits et des services ;


 Management axé sur la formation et la mise à l’écart des matières premières de faible qualité,
des produits défectueux, un service client laxiste ;
 Prévenir et investir dans l’élimination du défaut à la source et faire du contrôle par
échantillonnage.
 Abandonnez la règle des achats au plus bas prix. Réduisez au minimum le nombre de
fournisseurs par article, en établissant avec eux des relations à long terme de loyauté et de
confiance.

 Trois préceptes symbolisent le fonctionnement d’un système qualité :

- Dire ce qu’on fait


- Faire ce qu’on dit
- Le faire vérifier (réalisations d’audits internes et externes).

 Il résumant ainsi le cycle de DEMING dit PDCA ou le cercle vertueux de la qualité :


 to Plan (planifier, préparer) : définir les objectifs, la façon dont on va les atteindre ;
 to Do (réaliser, faire) : mettre en place les moyens et les hommes pour atteindre les objectifs
et maîtriser les processus, puis faire ce qui a été écrit ;
 to Check (vérifier, analyser, contrôler, évaluer) : les objectifs visés sont-ils atteints ? Sinon
mesurer l’écart et comprendre ce qui s’est passé ;
 to Act (agir, améliorer, décider) : prendre les mesures correctives pour arriver au résultat
voulu et s’assurer que cet acquis demeurera stable.

SECT. II : L'HYGIENE
 Vue sous l’angle professionnel, l’hygiène est la science de l’anticipation, de l’identification, de
l’évaluation et la maîtrise des risques professionnels qui pourraient nuire à la santé et au bien-être des
travailleurs.
Un bon système de management de l’hygiène dans une entreprise s’accompagne de l’analyse des
risques professionnels.
 Analyser le risque, c’est :
 l’anticiper au moyen de formation et d’information ;
 l’identifier par rapport à l’environnement professionnel ;
 l’évaluer à travers certains critères telles la fréquence, l’amplitude et
 le maîtriser par les moyens de protection du personnel

SECT. III : LA SECURITE


La sécurité au travail regroupe l’ensemble de mesures visant à préserver la santé des travailleurs, à
sauvegarder le matériel et à limiter les conséquences d’un accident. Elle peut être compromise par
d’autres situations, allant des anomalies aux accidents mortels en passant par des incidents.
 Anomalie : l’acte ou situation dangereux qui a le potentiel de causer un incident.

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 Incident : l’événement ayant des conséquences dans les domaines humain, environnemental,
matériel de production, mais dont les conséquences plus graves ont été évitées grâce aux
circonstances.
 Accident : l’événement où des personnes ont été blessées (ou mortel) et qui a eu dans
certains cas des atteintes à l’environnement et/ou des pertes matérielles, de production et
une atteinte à l’image de marque.

SECT. IV : L’ENVIRONNEMENT
L’Environnement est le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre,
les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leur interrelations.
La politique de gestion de l’environnement intègre les procédés de lutte contre la pollution de ce
milieu naturel.

CHAP. II : MANAGEMENT GLOBAL QHSE

La tendance actuelle est au développement de systèmes de management global qui intègrent la


Qualité, l’Environnement, l’Hygiène et la Sécurité du travail (QHSE).

SECT. I : LA POLITIQUE QHSE

La définition d’une politique QHSE permet de fixer le cadre du dispositif de management.


Elle doit reposer sur une réelle volonté du chef d’entreprise de s’engager. Elle implique la mise en
place progressive des éléments suivants : dans la démarche et de faire progresser l’entreprise de
façon régulière.
 la définition d’objectifs cohérents avec les autres politiques de l’entreprise,
 la fixation des responsabilités de l’encadrement,
 l’engagement de ressources,
 la définition de dispositifs de consultation et d’implication du personnel et de ses
représentants,
 le choix d'un référentiel (normes Qualité ISO 9001 et Sécurité OHSAS 18001, norme ISO
14001, sur l’environnement)
 la définition d’un tableau de bord permettant de mesurer les progrès réalisés,
 La formation,
 L’évaluation,
 Les actions préventives ou correctives,
 L’amélioration continue...
Une politique pertinente se traduit par une intégration des exigences en QHSE dans toutes les
fonctions de l’entreprise. Tous les services sont concernés et doivent gérer cette thématique
comme une composante à part entière du management de leur unité.
Cette politique doit être expliquée de façon claire et concise dans un document qui sera
communiqué au personnel (lettre d'engagement de la direction).

SECT. II : INTERET DE LA POLITIQUE

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Une politique QHSE se réfère aux principes suivants :

 Responsabilité Opérationnelle
Chaque employé, à son niveau, assure la maîtrise des risques inhérents à sa propre activité et à celle
des équipes qu'il dirige.
 Évaluation et Maîtrise des Risques
Pour toute activité, les dangers auxquels sont exposés les personnes, l'environnement et les biens
sont systématiquement identifiés, les risques associés évalués et les mesures permettant d'en
réduire la probabilité et les effets définies et mises en œuvre.
 Respect de l'Environnement
Le respect de l'environnement est une préoccupation permanente de la société, à tous les niveaux de
son organisation.
Des mesures adaptées sont prises permettant de limiter et de contrôler tout impact significatif sur
l'environnement induit parles activités menées.
 Préservation de la Santé
Toute activité est menée de façon à préserver la santé et le potentiel physique des personnes
impliquées. Les risques pour la santé et les conditions d'hygiène sont systématiquement analysés afin
de prendre les mesures adaptées.
 Préparation aux Situations d'Urgence
Les situations potentiellement les plus critiques sont systématiquement identifiées et analysées afin
de prévoir les ressources humaines et les moyens nécessaires à leur gestion.
Des plans d'urgence adaptés sont préparés, testés et mis à jour régulièrement.
 Analyse des Accidents
Tout accident ou incident, ou toute anomalie (situation/acte dangereux) constatée fait l'objet d'une
déclaration écrite et d'une analyse, et des actions sont prises afin d'en éviter la récurrence.
Les expériences acquises à ces occasions sont systématiquement communiquées et utilisées lors de la
préparation des opérations.
 Améliorations des Performances
Dans le but d'améliorer les performances, les plans d'actions QHSE de chaque domaine d'activité sont
systématiquement revus en prenant en compte les résultats d'audits, inspections, analyses de risques
et analyses d’incidents, accidents et anomalies.

PARTIE II : LE RISQUE DANS LE MILIEU PROFESSIONNEL


CHAP. I : LES NOTIONS DE RISQUE ET DE DANGER

SECT. I : LE RISQUE
C’est la probabilité de survenue d’un évènement de santé indésirable (blessure, maladie, décès) liée à
l’exposition à un danger présent dans l’environnement. Autrement dit c’est le résultat de l’exposition
à un phénomène dangereux ou à un danger.

Par exemple, le plomb représente un danger du fait de sa toxicité intrinsèque ; le résultat de


l’exposition à ce danger est le risque de saturnisme (intoxication au plomb se manifestant par des

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douleurs, des vomissements, des diarrhées, faiblesse des membres, paralysie voire la mort lorsqu’elle
est chronique).

SECT. II : LE DANGER
C’est la propriété ou capacité intrinsèque d’un équipement, d’une substance ou d’une méthode de
travail, de causer un dommage pour la santé des travailleurs (OHSAS 18001)
Le danger et l’exposition sont donc les facteurs du risque

 L’exposition correspond aux circonstances de contact avec le danger (durée de mise en


présence, fréquence, dose reçue…).

RISQUE = DANGER X EXPOSITION

CHAP. II : CLASSIFICATION DES RISQUES

SECT. I : CLASSIFICATION GENERALE


Nous regroupons les risques physiques, chimiques et biologiques

A. RISQUES CHIMIQUES
« Dosis sola facit venenum », signifie qu’ « aucune chose en soi n’est toxique, seule la dose fait
qu’une chose devient toxique ».
Cette citation montre que la nature des effets toxiques et la proportion de personnes affectées,
dépendent de l’ampleur de l’exposition.
On parle d’intoxication aiguë et d’intoxication chronique en se référant soit à la durée de l’exposition,
soit aux effets sur la santé. Ainsi, une exposition aiguë à une substance chimique neurotoxique
(d’une durée inférieure à 24 heures) peut provoquer l’apparition d’effets chroniques, par exemple
une atteinte permanente du système nerveux
1) GAZ, VAPEURS
Le premier risque auquel on pense pour certains gaz et vapeurs est le risque d’explosion.
Leur critère d’évaluation est la Limite Inférieure d’Explosivité (LIE) qui est propre à chaque substance.
Il existe des explosimètres qui mesurent spécifiquement ce paramètre en % de la LIE.
2) AEROSOLS
On entend par aérosols l’ensemble des poussières (particules solides produites mécaniquement),
fumées (particules solides produites par condensation ou combustion) et brouillards (particules
liquides produites par condensation ou par pulvérisation) en suspension dans l’air.

B. RISQUES PHYSIQUES
1) LE BRUIT
a) Caractéristiques
Le bruit peut provoquer :
 des effets irréversibles sur l’ouïe (ex. : surdité) ;
 la compréhension verbale et de la perception des signaux ;
 un risque d’accident accru ;
 avoir sur le système nerveux et sur le système végétatif.

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b) Prévention
 mesurer cette nuisance pour évaluer l’exposition
 mettre en place la prévention qui s’impose (ex. : EPI appropriés)

2) LES VIBRATIONS
a) Caractéristiques
On distingue deux types de vibrations:
 Les vibrations transmises au corps entier : par un siège ou une surface d’appui (des véhicules,
chariots élévateurs, etc) entraîne des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs,
notamment des lombalgies et des microtraumatismes de la colonne vertébrale
 Les vibrations transmises au système main-bras : par l’intermédiaire d’outils ou petites
machines frappeurs ou rotatifs (ex. : marteaux piqueurs, tronçonneuses, burins
pneumatiques, etc.) entraîne des risques pour la santé tels des troubles vasculaires, des
lésions aux os et articulations ou des troubles neurologiques ou musculaires.
b) Prévention
Contrairement à d’autres risques, il n’existe pas d’équipement de protection individuelle contre les
vibrations, d’où l’importance des mesures techniques réduire leurs intensités. Il s’agit par ex. :
 choix des machines ou des techniques moins génératrices de vibrations ;
 entretenir les outils (surtout les systèmes anti-vibrations) ;
 optimiser les conditions ergonomiques ;
 réduire les durées d’exposition ;
 endroits pour se réchauffer ;
c) Sensibilisation :
Sensibiliser les utilisateurs aux risques et à l’intérêt des moyens de prévention :
 ne pas appuyer les machines contre le corps,
 ne pas serrer plus que nécessaire les poignées des machines,
 porter des gants,
 s’habiller chaudement,
 ne pas fumer.

3) LES RADIATIONS
a) LES RADIATIONS IONISANTES
 Caractéristiques
Les rayonnements ionisants sont utilisés dans de nombreuses activités industrielles pour la fourniture
d’énergie (réacteurs, traitements des minerais et des combustibles), pour le marquage en biochimie…

On appelle ionisante une radiation qui a suffisamment d’énergie (> 12.9 eV) pour libérer un ou
plusieurs électrons de leur atome ou même pour scinder totalement un atome ou une molécule,
produisant ainsi des particules électriquement positives ou négatives (ions).
Il existe deux sortes d’émissions radioactives :

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 Le rayonnement corpusculaire: Rayonnement α (rassemblement de deux protons et de deux


neutrons), rayonnement β (transformation d’un neutron en proton et électron, éjection de
l’électron).
 Le rayonnement électromagnétique: Rayonnement γ (libération d’un trop plein d’énergie
sous forme d’un photon), rayons X (même nature et propriétés que les rayonnements γ, mais origine
différente : interaction avec des électrons).
 Prévention
 Une feuille de papier suffit pour arrêter les rayonnements α
 Une vitre en plexiglas (1cm) pour les rayonnements β
 Du plomb (5 cm) ou une épaisseur de béton (25 cm) pour les rayonnements γ et aux rayons X.

b) LES RADIATIONS NON-IONISANTES


 Caractéristiques
Les radiations non-ionisantes (Ondes radio, Micro-ondes, Infrarouge, Ultra violet) ont les ondes
électromagnétiques qui n’ont pas une énergie suffisante pour transformer les atomes en ions :
 plus la fréquence d’une onde électromagnétique est élevée,
 plus son énergie est élevée et
 plus le risque pour la santé est grand.
Ainsi, le rayonnement UV est beaucoup plus dangereux (brûlures, cataractes et cancers) pour la santé
que le rayonnement infrarouge (élévation de la température des tissus.

 Les UV présents dans le rayonnement solaire constituent la principale source de danger liée
au rayonnement optique.
 Les Lasers (Light Amplification by Simulated Emission of Radiation)
La particularité des lasers est d’émettre un faisceau de lumière cohérente et dirigée.
Lorsqu’un rayon laser touche un objet, l’énergie de rayonnement est concentrée sur un minuscule
point d’impact.
Selon l’exposition provoquée, il est par exemple possible de coaguler des tissus, de couper ou de
vaporiser des matériaux. Les lasers sont par exemple utilisés en chirurgie, en métallurgie ou en
télémétrie.
 Dangers propres aux rayonnements lasers
Les rayons lasers peuvent provoquer :
 des brûlures graves en cas d’exposition des yeux et
 des dommages de la peau allant de la brûlure légère à l’incision profonde.

4) RADIOFREQUENCES ET RAYONNEMENTS DE BASSE FREQUENCE


Il n’existe pas de certitude à l’heure actuelle quant aux véritables effets chroniques des champs
électromagnétiques (CEM).
Toutefois, il y a des normes d’exposition au niveau national et international.
 Effets des CEM :
Les effets des champs électromagnétiques (CEM) sur la santé :

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 mutagènes (modification brusque et irréversible du matériel génétique)


 cancérigènes (provoque le cancer)
Ils se manifestent suite à une exposition à long terme aux CEM, particulièrement à ceux de basse
fréquence (typiquement 50 Hz).

5) LE STRESS THERMIQUE
Il correspond à l’exposition à la chaleur ou au froid liée à l’environnement professionnel.
 Caractéristiques
Les ambiances thermiques conduisent à des astreintes physiologiques se manifestant sous diverses
formes :
a) L’exposition à la chaleur peut, à l’extrême, aboutir à des syndromes d’hyperthermie très
graves. A l’opposé,
b) L’exposition au froid a le plus souvent pour conséquences des pathologies locales de type
engelures ou gelures.
Il convient donc de mesurer les différents termes de la charge thermique imposée à un travailleur,
de façon à pouvoir proposer des moyens de protection adaptés.

C. LES RISQUES BIOLOGIQUES


De nombreux secteurs professionnels sont concernés notamment dans la gestion et traitement des
déchets. On pense en priorité :
 au risque de maladies infectieuses,
 au risque d’allergie,
 à l’intoxication
 au risque de cancer,
 risques liés à l’exposition à des agents biologiques : moisissures, des bactéries

SECT. II : CLASSIFICATION SPECIALE


SOUS SECT.I : RISQUES LIES AUX INSTALLATIONS PETROLIERES
RISQUES D’INCENDIE
Caractéristiques des hydrocarbures
POINT ECLAIR
Température à partir de laquelle un combustible émet des vapeurs susceptibles de s’enflammer. A
cette température la combustion ne se poursuit pas.
Ex. Gasoil 70°
POINT D’INFLAMMATION
Température à partir de laquelle un combustible émet suffisamment des vapeurs susceptibles de
s’enflammer et permet à la combustion de se poursuivre.
En général le point d’inflammation est supérieur au point éclair de (1 à 3°)
POINT D’AUTO INFLAMMATION
Température à partir de laquelle les vapeurs émises s’enflamment spontanément sans apport
extérieur d’énergie (source d’ignition).

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Ex Gasoil 260° Essence + 300°


DANGER DES VAPEURS
Les vapeurs constituent avec l’air un mélange inflammable et dangereux.
Une proportion de 5 à 15 %de méthane dans l’air est détonnant au contact d’une source de chaleur
1L de butane liquide =200L de vapeurs
200L vapeurs + air => 4kg de dynamite
Obligation d’effectuer des mesures avec un explosimètre

Il existe trois (3) zones à risques appelées zones classées :


 Zone 0 : emplacement dans lequel une atmosphère gazeuse explosive est présente en
permanence ou pendant de longues périodes.
 Zone 1 : Emplacement dans lequel une atmosphère gazeuse explosive est susceptible de se
former en fonctionnement normal.
 Zone 2 : Emplacement dans lequel une atmosphère gazeuse explosive n’est pas susceptible
de se former en fonctionnement normal et où une telle formation, si elle se produit, ne peut
subsister que pendant une courte durée.
RESEAU HUILEUX OUVERT
ROLE
Drainage des eaux de pluie et des égouttures d’huile des installations à destination du sump (boîtier
ou caisson).
RISQUE
Création d’un mélange inflammable et détonant avec la présence d’hydrocarbures et d’air.
PROTECTION
Siphon constituant une garde hydraulique afin d’empêcher la remontée de gaz et la formation d’un
mélange détonant.
Un Siphon est un tube coudé, ouvert aux deux extrémités qui permet de transvaser un corps (gaz,
liquide) d'un niveau élevé à un niveau plus bas.
Maintien en place des plaques-siphoïdes et d’un tampon d’eau

Exemple de conformité d’exécution des opérations avec un équipement


Un Permis de Travail à chaud doit être établi et validé afin d’autoriser l’utilisation et la mise en
marche de moteurs thermiques mobiles sur toute installation pétrolière, il doit spécifier.
• L’endroit où l’équipement doit être placé.
• Lors du remplissage du réservoir de carburant le moteur doit être à l’arrêt.
• La présence à proximité d’un extincteur à poudre.
• L’interdiction en Zone classée 1.
• La présence permanente de personnel à proximité.
Si le travail à chaud doit être effectué dans un lieu différent de l’emplacement du moteur thermique,
alors deux Permis de Travail distincts seront établis.
Les moteurs thermiques mobiles doivent posséder des moyens efficaces de consignation afin de les
empêcher de démarrer pendant les périodes de maintenance

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SOUS SECT.II : LES AUTRES RISQUES


Il s’agit des risques qui peuvent être rencontrés dans des industries extractives et productives. Ils
sont liés à :
A. Transport Manutention manuelle
Risques liés à la manutention manuelle : Ce sont des risques associés au levage manuel des charges
(matériels) par les employés.
 Écrasement des doigts ;
 Douleurs rachis lombaire, affectant la colonne vertébrale : elles sont dues aux mauvaises
postures, postures prolongées, manutentions manuelles répétitives et l’exposition aux
vibrations peuvent.

B. Déplacements/Chutes
1) Risques liés aux déplacements : chute de plain-pied
C’est un risque de blessure par la chute de plain pied d’une personne. La blessure peut résulter de la
chute elle-même ou du heurt d’un objet, ou équipement.
2) Précautions
 Escaliers : se tenir à la rampe, mettre en place des systèmes anti dérapant
 Voies de circulation :
 Aménager les accès / Débarrasser les voies de passage
 Réparer les chemins endommagés /Nettoyer les lieux
 Bras encombrés
 Garder la visibilité
 Se faire aider
 Précipitation
 Eviter de courir, garder les mains libres
 Maîtrise des risques en matière de circulation :
 Organisation de la circulation des personnes dans l’enceinte de l’établissement
 Suppression des zones dangereuses : utilisation de revêtements antidérapants,
 Elargissement des passages, etc…
 Entretien des sols : maintenance de l’état des sols
 Maintenir les passages dégagés bien signalés(en langage compréhensible) éclairés.

C. Levage Machines et Outils portatifs


1) Risques liés à la manutention mécanique ou opération de levage
Ce sont des risques occasionnés par la chute de la charge soulevée par le dispositif de levage. Ex. :
blessés (graves avec arrêt de travail), décès…
2) Précautions
Aucun travail impliquant une grue, un palan ou un autre dispositif mécanique, y compris les chariots
élévateurs, ne doit débuter si les conditions suivantes ne sont pas réunies :
 L’équipement de levage et la méthode ont été définis par une personne habilitée,

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 Les intervenants sont formés et qualifiés. Les grues, chariots et élévateurs sont manœuvrés
par du personnel qualifié,
 Tous les dispositifs de sécurité des équipements de levage sont en bon état de marche,
 Tous les dispositifs et les accessoires de levage (élingues et manilles, etc.,) ont été certifiés,
aptes à l’utilisation après inspection,
 Un système de repérage par couleur ou équivalent est utilisé,
 Le poids de la charge est connu, et dans les limites de la capacité maximale,
 Chaque accessoire de levage a été contrôlé visuellement avant utilisation.

D. Espaces confinés
1) Risques liés aux espaces confinés ou clos (capacité, fosse, cuvette, etc.)
Ce sont des risques d’asphyxie, de chute, de déflagration, d’écrasement, de noyade, etc.
2) Exigences
Personne ne doit pénétrer dans un espace confiné et aucun travail ne doit y être effectué si les
exigences suivantes ne sont pas respectées:
 Toutes les autres options ont été écartées et les raisons motivant l’entrée dans une capacité
ont été notifiées,
 Un permis de travail a été établi et validé, et comprend toutes les informations utiles
concernant le plan de prévention et de secours,
 Toutes les sources d’énergie et de fluides ont été isolées et sécurisées.
 Des contrôles d’atmosphère ont été effectués, vérifiés et répétés aussi souvent que
nécessaire, les résultats seront dûment enregistrés,
 Un agent ou une équipe formé et équipé de manière adéquate se tiendra à proximité prêt à
réagir,
 Tout accès non autorisé sera empêché.

E. Fluides sous pression/électricité Sources radio actives


Certains travaux nécessitent une consignation pour bloquer l’arrivée de produit ou d’énergie
(mécanique, électrique, hydraulique, thermique, radioactive).
1) Risques liés aux fluides sous pression et à l’électricité : électrocution, irradiation, brulures…
2) Précautions
Ces travaux exigeant une isolation des principales sources d’énergie sont entrepris uniquement si les
conditions suivantes sont réunies:
 Identification au préalable de toutes les taches nécessitant cette isolation pour un contrôle
rigoureux de ces opérations,
 Définition de la méthode d’isolation et de décharge de l’énergie stockée,
 Déchargement de l’énergie.
 Utilisation d’un système de verrouillage et d’étiquettes à sécurité intégrée qui autorise la sur
consignation, lorsqu’il y a plusieurs tâches distinctes,
 Vérification de l’isolation et contrôle régulier de son efficacité,
 Enregistrement du début et de la fin d’isolation dans un registre spécifique.

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F. Gaz / Produits chimiques


1) Gaz
a) Types de gaz
 Gaz comburants : Gaz permettant et entretenant la combustion et ne pouvant pas brûler (ex :
oxygène)
 Gaz combustibles : Gaz ne pouvant brûler qu’en présence d’un comburant (ex : acétylène)
 Gaz neutres ou inertes (ex : azote)
 N’entretiennent pas la vie
 Ne permettent ni n’entretiennent la combustion
 Ininflammables
 Gaz toxiques : Poisons de l’organisme à partir d’une certaine concentration, en fonction de la
durée d’exposition
 Gaz corrosifs : Attaque chimique de beaucoup de produits : métaux, vêtements, tissus
cutanés, …
b) Risques liés à la manipulation de bouteilles de gaz : incendie, corrosion, toxicité…
c) Précautions :
• Il faut utiliser les bons outils pour chaque opération (manipulation);
• Les bouteilles de gaz doivent être protégées contre les chocs ;
• Les manipulations doivent se faire de préférence avec les bouteilles installées sur une palette ;
• Les bouteilles ne doivent jamais être déplacées manuellement, mais toujours à l’aide d’un chariot.
Si cela n’est pas possible (problème d’accès, par exemple), mettre en œuvre une procédure de
manutention manuelle.

2) Produits Chimiques

Les produits chimiques présentent beaucoup de dangers : par inhalation, contact, ingestion, les
conséquences du feu ou de l’explosion

a) Risques liés à l’utilisation de produits chimiques :


 intoxication chronique :
 produits cancérigènes : peuvent provoquer un cancer ou en augmenter la fréquence
 produits stérilisants : peuvent porter atteinte aux fonctions ou capacités reproductives
 Intoxication aigüe : toxiques, nocifs…
b) Précautions : les dangers de chaque produit sont identifiés grâce à l’étiquetage, la Fiche de
Données de Sécurité (FdS).

 Etiquetage des produits dangereux


L’étiquetage est la première information, essentielle et concise, fournie à l’utilisateur sur les
dangers et les précautions à prendre lors de l’utilisation d’un produit dangereux. Il comprend
obligatoirement un certain nombre d’informations relatives à la sécurité du produit. Ce sont :
 La désignation ou le nom commercial de la substance ou de la préparation.
 Des indications sur la composition du produit
 Des indications sur la toxicité du produit

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 Les symboles internationaux, qui représentent les risques les plus sérieux présentés par le
produit.
 Les mesures de protection et de premier secours nécessaires (phrases de risques et
conseils de prudence).

PICTOGRAMME, SYMBOLE ET CARACTERISTIQUES DES PRODUITS CHIMIQUES

Pictogramme & Symbole Caractéristiques


Substances et préparations solides, liquides, pâteuses ou
gélatineuses qui, même sans intervention d'oxygène
atmosphérique détonent, déflagrent rapidement ou, sous
E- Explosibles l'effet de la chaleur, explosent
Substances et préparations qui peuvent s'échauffer au
point de s'enflammer à l'air à température ambiante sans
apport d'énergie ou de l'air humide, produisent des gaz
extrêmement inflammables en quantités
F- Facilement inflammables
dangereuses
Substances et préparations liquides dont le point d'éclair
est extrêmement bas et le point d'ébullition bas, ainsi que
substances et préparations gazeuses qui, à température et
pression ambiantes, sont inflammables à l'air
F+ extrêmement inflammables
Substances et préparations qui, par inhalation, ingestion
ou pénétration cutanée en petites quantités, entraînent la
mort ou nuisent à la santé de manière aiguë ou chronique
T-Toxiques
Substances et préparations qui, par inhalation, ingestion
ou pénétration cutanée en très petites quantités,
entraînent la mort ou nuisent à la santé de manière aiguë
T+ Très toxiques ou chronique
Substances et préparations qui, par inhalation, ingestion
ou pénétration cutanée, peuvent entraîner la mort ou
nuire à la santé de manière aiguë ou chronique
Xn- Nocives
Substances et préparations non corrosives qui, par contact
immédiat, prolongé ou répété avec la peau ou les
muqueuses, peuvent provoquer une réaction
Xi- Irritantes inflammatoire
Substances et préparations qui, en contact avec des tissus
vivants, peuvent exercer une action destructrice sur ces
derniers
C- Corrosives
Substances et préparations qui, au contact d'autres
substances, notamment inflammables, présentent une
réaction fortement exothermique
O- Comburantes
Substances et préparations qui, si elles entraient dans
l'environnement, présenteraient ou pourraient présenter
un risque immédiat ou différé pour une ou plusieurs de
N- dangereuses pour l'environnement ses composantes

CHAP. III : TRAVAUX A RISQUES PARTICULIERS

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SECT. I : TRAVAIL EN HAUTEUR

Les travaux en hauteur sont des travaux (de maintenance, réparation, déblocage...) réalisés à plus de
2 mètres et présentant un danger de chute. Ils se caractérisent par un taux de gravité très élevés.
Risques associés : blessures et décès

SOUS SECT.I : MOYENS DE PREVENTION

 Élimination à la source : réduire la durée de travail en hauteur ; maximiser l’assemblage au sol


 Moyens de prévention collectifs : EPC
 Moyens de prévention individuels : EPI

SOUS SECT.II : PRECAUTIONS

Aucun travail en hauteur ne doit être réalisé sans supervision ; les protections collectives étant
privilégiées :
A. Equipement collectif :
 Un échafaudage avec garde corps répondant aux normes (contrôlé régulièrement, étiquetage,
accès limité) ;
 Une Plate-forme Élévatrice Mobile de Personnel (PEMP), conçue et construite pour être
utilisée par le personnel ;
 Des passerelles et échelles portatives.
N.B : les échelles sont un moyen d’accès à n’utiliser qu’à titre exceptionnel.
B. Equipement individuel (équipement anti chute) :
Un harnais de sécurité, un point d’encrage approprié et un système d’absorption de chocs.

SECT. II : TRAVAIL EN ESPACE CLOS

SOUS SECT.I : DEFINITIONS

A. ESPACE CLOS OU CONFINE


C’est tout espace totalement ou partiellement fermé, notamment un réservoir, un silo, une cuve, une
trémie, une chambre, une voûte, une fosse, y compris une fosse et une pré-fosse à lisier, un égout,
un tuyau, une cheminée, un puits d’accès, une citerne de wagon ou de camion, qui possède les
caractéristiques pouvant mettre en danger la vie.

B. CARACTERISTIQUES DE L’ESPACE CLOS


 Il n’est pas conçu pour être occupé par des personnes, ni destiné à l’être, mais qui à l’occasion
peut être occupé pour l’exécution d’un travail;
 On ne peut y accéder ou on ne peut en ressortir que par une voie restreinte;
 Il peut présenter des risques pour la santé, la sécurité ou l’intégrité physique pour quiconque
y pénètre, en raison l’atmosphère ou l’insuffisance de ventilation naturelle ou mécanique qui
y règne, les matières ou les substances qu’il contient, …

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C. TRAVAIL EN ESPACE CLOS


Ce sont des travaux ou interventions qui s’effectuent dans un espace confiné (capacité, fosse,
cuvette, etc.) et présentant d’importants risques pour la santé, et la sécurité.

Risques liés aux espaces confinés : asphyxie, chute, déflagration, écrasement, noyade…

SOUS SECT.II : PRECAUTIONS

 Toutes les autres options ont été écartées et les raisons motivant l’entrée dans un espace
confiné ont été établies ;
 Toutes les sources d’énergie et de fluides ont été isolées et sécurisées ;
 Des contrôles d’atmosphère ont été effectués, vérifiés et sont répétés aussi souvent que
nécessaire. Les résultats sont enregistrés ;
 Des règles particulières sont mises en œuvre pour les travaux spéciaux en atmosphère inerte ;
 Un agent ou une équipe formé et équipé de manière adéquate se tiendra à proximité prêt à
réagir et équipée de manière adéquate est ;
 Tout accès non autorisé est empêché.

SOUS SECT.III : L’ANOXIE


C’est l’insuffisance d’apport en oxygène constatée dans des espaces clos et étant à l’origine des
accidents.

% OXYGENE CONSEQUENCES
BAISSE EN OXYGENE

21% Situation normale

Fatigue
17% Effort Difficile
Augmentation de rythme Respiratoire
15% Etat de faiblesse
Vertiges
13% Céphalées
11% Evanouissement

Coma puis Mort si aucun


8% secours

Diminution du taux d’oxygène avec ses conséquences

PARTIE III OUTTILS DE SECURITE

CHAP. I PRINCIPES GENERAUX DE SECURITE

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SECT. I : LES NEUF PRINCIPES DE SECURITE

1) Eviter les risques; 7) Planifier la prévention (technique,


2) Evaluer les risques qui ne peuvent pas organisation et conditions de travail)
être évités ; 8) Prendre des mesures de protection
3) Combattre les risques à la source ; collective en leur donnant la priorité sur
4) Adapter le travail à l'homme ; les mesures de protection individuelle ;
5) Tenir compte de l'état d'évolution de la 9) Donner les instructions appropriées aux
technique ; travailleurs.
6) Remplacer ce qui est dangereux par ce
qui n'est pas dangereux ou par ce qui est
moins dangereux ;

SECT. II : PREVENTION, PROTECTION ET INTERVENTION

SOUS- SECT.I : PREVENTION


La prévention consiste à réduire le niveau de probabilité d’un accident.
Une bonne politique de prévention n’est possible qu’avec :
• Du personnel qualifié
• Des installations biens conçues
• Des procédures opératoires adaptées
Prévenir les accidents implique :
• De connaître la façon dont ils se produisent (RISQUES)
• Pouvoir prendre les précautions adaptées (PRECAUTIONS)
• Mais aussi d’avoir un système ou façon de faire qui assure l’application de ces précautions
(Système de Management HSE)

SOUS- SECT.II PROTECTION


La protection consiste à mettre à l’abri d’un danger ou d’une nuisance le personnel, le matériel et
l’environnement.

A. SECTEURS D’OPERATION

1) LE PERSONNEL
En ce qui concerne le personnel, elle s’opère au moyen des équipements de protection collective
ou individuelle (EPC, EPI).

2) LE MATERIEL OU EQUIPEMENT
En ce qui concerne le matériel, on procède aux expertises et suivi des équipements ; mais aussi à
la mise en place des moyens de secours devant limiter les conséquences d’un sinistre (incendie).

3) L’ENVIRONNEMENT
Enfin, la protection de l’environnement vise la mise en place d’une de respect du milieu naturel :
 Elimination, traitement ou recyclage des déchets ou des effluents (industriels)
 Exploitation rationnelle des ressources naturelles
 Réduction de la pollution atmosphérique…

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SOUS- SECT.III : INTERVENTION

A. DEFINITION

L’intervention implique la mise en œuvre des moyens de lutte contre les accidents ou les sinistres
survenus sur la place du travail.

Elle vise à limiter les conséquences des accidents et à prévoir les moyens pour limiter l’extension
du sinistre.

B. PRINCIPAUX MOYENS

Les principaux moyens sont :

 Consignes générales
 Système d’alerte incendie ;
 Plan d’évacuation ;
 Point de rassemblement ;
 Equipements anti-incendie : extincteurs, robinet d’incendie armé, bouche à eau…

CHAPITRE II LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION

SECTION I : EQUIPEMENT DE PROTECTION COLLECTIVE (EPC)


Ce sont des équipements placés entre la source du danger et le travailleur le protégeant des
risques pour sa sécurité ou pour sa santé au travail.

Il existe une variété de ce type d’équipements. Les principaux sont :

 Ventilation mécanique contrôlée (VMC),


 Système d'aspiration des poussières de bois à la source,
 Système d'isolation acoustique des murs et/ou plafonds et/ou sols
En travaux en hauteur :
 Echafaudage,
 Garde corps,
 Filet antichute,
 Plate forme élévatrice mobile du personnel (PEMP), etc.

SECTION I LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)


La protection individuelle ne peut être envisagée que lorsque toutes les autres mesures
d'élimination ou de réduction des risques s'avèrent insuffisantes ou impossibles à mettre en
œuvre.
La mise en place de protections collectives est toujours préférable. Les EPI à la charge de
l’employeur, sont destinés à protéger du ou des risques à un poste de travail (liste mentionnée
précédemment) :
o Exposition cutanée ou respiratoire à un toxique,
o Chaleur, froid, bruit,

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o Écrasement, choc,
o Chute d'objet,
o Électrocution, etc.

L’employé reste le responsable du maintient en état de l’équipement, soit en le renouvelant en


cas d’usure.
Les différents intervenants et responsables en matière de sécurité professionnelle définissent des
mesures visant à supprimer les risques à la source ou à les réduire.
Le port d’équipements de sécurité en fait partie. Selon le risque, cet équipement peut
comprendre :

1) Des EPI standard


 des lunettes de sécurité,
 un masque, une combinaison de protection contre la chaleur ou les radiations,
 des bottes,
 des semelles isolantes,
 des gants,
 des casques,
 gilet ou brassière de sauvetage pour tous sites offshore, et les zones comportant un risque de
noyade,
 masque de fuite H2S sur tous les sites déclarés à risque H2S.

2) EPI spécialisés
 Des lunettes de sécurité, ou masques faciaux (pour meulage, ponçage, peinture au pistolet,
échantillonnage, travail au jet, etc.)
 Des antiphones ou protecteurs auditifs/bouchons d'oreilles anti-bruit (pour toutes les zones où
le niveau sonore dépasse 85 db(a))
 Des vêtements haute visibilité selon les besoins (sémaphore, personnes travaillant sur des
routes ou à proximité, etc.)
 Masque de fuite h2s sur tous les sites déclarés à risque h2s.
 Des gants spéciaux et protection des mains (pour montage, brûlage, soudage, manutention de
produits chimiques, etc.)
 De masque et tablier de soudage/découpage (pour souder ou découper)
 Des brassières de travail (pour travaux au-dessus de l'eau, transferts d'un bateau à un autre en
conditions contrôlées, etc.)
 Des gilets de sauvetage pour travaux en mer
 Des appareils de protection respiratoire appropriés (contre h2s, autres gaz toxiques, fumées,
poussière, etc.)
 Des équipements de lutte incendie : bottes, combinaison, casque, écran facial, gants.
 Des harnais de sécurité et équipement antichute appropriés;
 Des bottes de sécurité pour travail avec des produits chimiques irritants ou corrosifs
 Des vêtements de protection spéciaux pour produits chimiques, fortes intempéries

RECOMMANDATIONS
Tout opérateur fera preuve de bon sens et de professionnalisme. Pensez à toujours vérifier l’état
de votre équipement avant de l’utiliser :
 Un gant usé ou troué ne sert plus à grand-chose
 Ne faites pas un travail si vous n’avez pas les gants appropriés : demandez-les.

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 Si vous voyez quelqu’un porter des gants inappropriés, il faut l'arrêter immédiatement ;
Apprenez-lui à utiliser les gants qui conviennent.
 Pour tout problème de non-conformité de gants : Remplissez une fiche d'anomalie.
 Une cartouche de filtration périmée est inutile
 Une brassière écrasée et compactée régulièrement perd son pouvoir flottant

Cependant, pour être efficace, l’équipement de protection doit être adapté, correctement
entretenu et évidemment porté par le travailleur. Si ce dernier ne se plie pas aux consignes de
sécurité, il commet une faute professionnelle pouvant entraîner son licenciement à effet
immédiat, sans indemnité, surtout si ce refus peut mettre en danger la sécurité d’autrui.

SECT. III : MOYENS D’INTERVENTION

Il s’agit particulièrement des moyens de lutte contre l’incendie.

INCENDIE : définit comme une combustion échappant au contrôle de l’homme, ne se maintient


qu’avec la présence des trois éléments la constituant, notamment le combustible, l’air et l’énergie
(chaleur).

L’élimination d’un des constituants du feu entrainera nécessairement son extinction.

SOUS- SECT.I : MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

Il y a les moyens de première intervention et ceux de deuxième intervention

A. MOYENS DE PREMIERE INTERVENTION


1. LES EXTINCTEURS :

Un extincteur est un appareil étanche portable qui permet de projeter (sous l’effet d’une pression
interne) et de diriger un agent extincteur sur un foyer d’incendie.

Les extincteurs portables (ou mobiles) :

 CARACTERISTIQUES

La durée minimale de fonctionnement des extincteurs est de :


 ƒ 6 secondes pour les appareils dont l'agent extincteur a une masse inférieure ou égale à 3 kg.
 ƒ 9 secondes pour les appareils dont l'agent extincteur a une masse supérieure à 3 kg et
inférieure à 6 kg.
 ƒ 12 secondes pour les appareils dont l'agent extincteur a une masse égale ou supérieure à 6
kg.

2. ROBINETS D’INCENDIE ARMES (RIA)

C'est un équipement de premier secours alimenté en eau, pour la lutte contre le feu, utilisable
par un personnel qualifié.

 CARACTERISTIQUES

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 ƒ Une lance 3 positions


 ƒ Un tuyau semi-rigide ou souple de 20 ou 30 m
 ƒ Un dévidoir à alimentation axiale
 ƒ Une vanne d’ouverture

3. AUTRES MOYENS :
 Seaux d’eau,
 bacs à sable,
 couvertures anti feu

B. MOYENS DE DEUXIEME INTERVENTION


Plus puissants et plus lourds, comprennent généralement :
 des installations fixes d’alimentation en eau (collecteur d’incendie, colonnes sèches,
colonnes humides…),
 des tuyaux à brancher sur des bouches d’incendie ou sur le refoulement d’une motopompe
et
 des lances d’incendie permettant d’obtenir un jet plein ou un jet pulvérisé.

SOUS- SECT.II : PROCEDES D’EXTINCTION DES INCENDIES ET DIFFERENTS AGENTS EXTINCTEURS

A. PROCEDES D’EXTINCTION DES INCENDIES


L’extinction peut être obtenue de différentes façons. Qu’importe le procédé, on agit sur l’un des
constituants du feu, soit :

 Par refroidissement : Il suffit de ramener le combustible qui brûle au-dessous de sa température


d’inflammation. C’est le cas le plus classique d’extinction des incendies par les sapeurs-pompiers.

 Par étouffement : L’oxygène étant indispensable à la combustion, il suffit de soustraire le foyer


du contact de l’air.

 En coupant le courant électrique : sur les feux électriques, cela soustrait la cause du feu et
permet de protéger les intervenants.
 Par obstruction ou fermeture de vanne : soustraire la cause du feu par fermeture d’une vanne
de gaz.

B. DIFFERENTS AGENTS EXTINCTEURS


1) Eau
L'eau est l'agent extincteur le plus utilisé et convient pour l'extinction de feux de la classe A. Des
additifs peuvent augmenter la capacité d'extinction des appareils à eau. L'additif le plus utilisé est
un émulseur.

2) Eau/Mousse
Un extincteur à eau/mousse convient pour l'extinction de feux de la classe A et les feux de classe
B parce que la mousse se répand sur la surface du liquide et étouffe le feu.

3) Poudre extinctrice

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Il y a plusieurs types de poudres extinctrices disponibles, dont deux types sont les plus
fréquemment employés :
 Le premier type convient uniquement pour l'extinction de feu des classes B et C et est
appelé par analogie poudre-BC,
 Le second type convient pour l'extinction de feu des classes A, B et C et est appelé par
analogie poudre-ABC ou polyvalente. Les poudres extinctrices sont souvent aussi efficaces pour
l'extinction de feu de la classe F.

4) Dioxyde de carbone (CO2)


Le dioxyde de carbone, gaz inerte, convient pour l'extinction de feux des classes B et C. Il agit par
refroidissement ou diminution de la teneur en oxygène mais a une capacité d'extinction moindre
que les poudres.

Classes de feux Types d’extincteurs Action de l’agent


d’extinction
A Extincteur à eau en jet L’eau agit par
(matières solides) Bois, pulvérisé, Extincteur à refroidissement en
papier, textile, plastiques poudre polyvalente absorbant la chaleur du
Thermo durcissant, PVC, corps en combustion ; Les
autres solides combustibles poudres polyvalentes
agissent par : Étouffement,
Inhibition
B Extincteurs à poudre BC ou Le CO2 agit par étouffement
(liquides et solides polyvalente(ABC), et inertage (remplacement
liquéfiables) Extincteur au CO2, d’une atmosphère
Hydrocarbures, (huile, Extincteur à eau+additif explosive
essence, mazout); solvants, par un gaz ou un mélange
(alcools, acétone, incombustible et non
térébenthine) graisses, comburant) ; la mousse se
huile de graissage, répand sur la surface du
peintures, liquide et étouffe le feu
thermoplastiques comme
PE, PP,
C Extincteur à poudre BC ou
(gaz) Propane, butane, gaz polyvalente(ABC),
naturel, etc. Extincteur au CO2
D Extincteur à poudres
(métaux) limaille de fer, spéciales
poudre d'aluminium,
magnésium, sodium, titane,
etc.
F Serpillière légèrement
(graisses, huiles de friture) humide et bien essorée
D’origine électrique Extincteur au CO2

Tableau représentatif des classes de feux et extincteurs appliqués

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