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Promotion 2021
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
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MENTION GENIE ELECTRIQUE
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PARCOURS: SYSTEME ELECTRIQUE ET RÉSEAUX INDUSTRIELS
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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Master II
TENY FISAORANA
Tsy ho haiko ny tsy hanome Voninahitra sy hankasitraka ilay Avo indrindra noho ny
fitsimbinany sy ny fitsinjovany tsy nisy hataka andro ka nahafahako nanatontosa ity amboaram-
pikarohana ity,tsapako fa tsinontsinona izay rehetra nokasaiko natao raha tsy miaraka Aminy.
Manaraka izany koa ireo kintana fitarikandro eto amin’ny Sekoly Ambony Politeknika dia
Andriamatoa Tale RAKOTOSAONA Rijalalaina sy Andriamatoa Lehiben’ny Departemanta
Génie Electrique dia Andriamatoa RANDRIAMORA Edmond.
Araka izany dia fisaorana eram-po sy eran-tsaina no atolotro anareo avy Tompokovavy sy
Tompokolahy, misondrota voninahitra amin’ny asa atao.
Ary farany nefa manandanja tokoa ianareo fianakaviako; niarana-dalana tamiko mandrakariva
ary nanome fankaherezana ahy hatrany . Misaotra anareo noho ny fitiavana lehibe.
REMERCIEMENTS
Mes louanges ne cessent de Glorifier le Tout-Puissant, car grâce à ses bénédictions et l’ampleur
de sa bienveillance que j’ai pu concrétiser ce mémoire.
Leurs conseils avisés, leur expertise et leur disponibilité ont été d'une grande aide pour mener
à bien cette recherche. Et je suis consciente que je ne peux pas m'attribuer seule le mérite de ce
travail.
Je souhaite également remercier mes proches, ma famille et mes amis pour leur soutien, leurs
encouragements et leur compréhension tout au long de cette période. Leurs encouragements et
leur soutien moral ont été essentiels pour garder ma motivation intacte et pour avancer malgré
les difficultés.
Merci infiniment !
1.2. L’organisation des nations unies pour le développement industriel [5] .................................. 8
3.3. Présentation des futurs consommateurs avec leur capacité à payer (Basé sur [8]) ............. 30
8.2.1 Modélisation du réseau avec unique source l’hydroélectricité sur le logiciel MATLAB/Simulink
: ............................................................................................................................................................. 95
8.4. Représentation du réseau lors de l’intégration du système photovoltaïque à la source. ... 110
NOTATIONS
➢ Notations spéciales
A : Ampère
Ah : Ampère Heure
dB : Décibel
E : Energie
h: Heure
Hz: Hertz
j: jour
kg : Kilogramme
km : Kilomètre
l : Litre
m: Mètre
m2 : Mètre carrée
m3 : Mètre cube
mm: Millimètre
MT : Moyenne Tension
MW: MégaWatt
P : Puissance
Pc : Puissance crête
P: puissance active
PV : Photovoltaïque
Q : puissance réactive
s :Seconde
U : Tension
V : Volt
W : Watt
Wc : Watt crête
➢ Abréviations
AC : Alternative Current
BT : Basse Tension
CR : Commune Rural
DC : Direct Current
MT : Moyenne Tension
Tableau 30 Besoin journalier nocturne en mois de novembre non appuyer par la centrale Hydro 64
Tableau 31 Les régulateurs adaptés à chaque puissance du générateur [23] .................................. 66
Tableau 32 Niveau de tension utilisée à Madagascar [24] .............................................................. 67
Tableau 33 Résultats de la puissance crête ..................................................................................... 75
Tableau 34 Spécification du module solaire [26]............................................................................ 76
Tableau 35 Nombre de module à implanter .................................................................................... 77
Tableau 36 Nombre de modules branché en parallèle .................................................................... 78
Tableau 37 Spécification de la batterie [27].................................................................................... 78
Tableau 38 Résultats du dimensionnement des batteries nécessaires ............................................. 79
Tableau 39 Spécification de l'onduleur [26] ................................................................................... 80
Tableau 40 Spécification du régulateur [28] ................................................................................... 81
Tableau 41 Récapitulation des résultats du système photovoltaïque .............................................. 81
Tableau 42 Résultats des paramètres des lignes [10] ...................................................................... 91
Tableau 43 Donnée des transformateurs [10] ................................................................................. 92
Tableau 44 Donnée des charges année 25 [10] ............................................................................... 93
Tableau 45 Résultats des nœuds du scénario 1 ............................................................................... 96
Tableau 46 Résultats des branches du scénario 1 ........................................................................... 97
Tableau 47 Résultats des transformateurs du scénario 1................................................................. 98
Tableau 48 Résultats du générateur du scénario 1 .......................................................................... 98
Tableau 49 Résultats des nœuds du scénario 2 ............................................................................. 100
Tableau 50 Résultats des branches du scénario 2 ......................................................................... 101
Tableau 51 Résultats des transformateurs du scénario 2............................................................... 102
Tableau 52 Résultats des générateurs du scénario 2 ..................................................................... 102
Tableau 53 Résultats des nœuds du scénario 3 ............................................................................. 104
Tableau 54 Résultats des branches du scénario 3 ......................................................................... 105
Tableau 55 Résultats des transformateurs du scénario 3............................................................... 106
Tableau 56 Résultats des générateurs du scénario 3 ..................................................................... 106
Tableau 57 Résultats des nœuds du scénario 4 ............................................................................. 108
Tableau 58 Résultats des branches du scénario 4 ......................................................................... 109
Tableau 59 Résultats des transformateurs du scénario 4............................................................... 110
Tableau 60 Résultats des générateurs du scénario 4 ..................................................................... 110
Tableau 61 Résultats des nœuds du scénario 5 ............................................................................. 112
INTRODUCTION GENERALE
Contexte générale
L'énergie électrique est l'une des formes d'énergie la plus importante dans la société moderne. Elle
est utile dans tous les aspects de notre vie quotidienne, alimentant les appareils électroniques aux
systèmes de transport en passant par les installations industrielles et les systèmes de climatisation,
comme le disait - Nikola Tesla “L'électricité est l'âme de notre monde moderne, donnant vie à tout
ce qui nous entoure et nous permettant de réaliser nos rêves les plus fous.”
L'électricité est également un moyen efficace et flexible de transporter de l'énergie d'un endroit à
un autre, ce qui la rend très utile pour les systèmes de distribution d'énergie. En outre, de
nombreuses formes d'énergie peuvent être converties en électricité, ce qui la rend très polyvalente
et adaptable.
L'électricité peut être produite à partir de sources renouvelables d'énergie, ce qui la rend importante
pour la transition vers une économie plus durable et moins dépendante des combustibles fossiles.
L'utilisation des sources renouvelables est devenue un enjeu crucial pour la société moderne, face
aux défis croissants liés à la consommation d'énergie, à la sécurité énergétique et à la protection de
l'environnement. Elle était devenue une préoccupation majeure à travers le monde en raison de la
raréfaction des ressources non renouvelables et au défis environnementaux actuels tel le
changement climatique. La production et la distribution d'énergie de type renouvelable de manière
efficace et fiable sont des aspects clés pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.
Face à cela, une nouvelle Politique de l’énergie a été établie par l’Etat qui fixe l’objectif de fournir
un accès à l’électricité ou à une source d’éclairage moderne à plus de 70 % des ménages malgaches
d’ici 2030 visant à assurer l’approvisionnement en énergie fiables, durables et à un coût abordable.
En plus, le pays est encore dépendant aux combustibles fossiles, tels le pétrole et le gaz, pour
répondre à sa demande énergétique ; alors qu’il fait partie des pays qui ont des fortes ressources en
énergie « verte ».
Divers projets ont été mis en place pour développer les énergies renouvelables ; puisque d’une part,
elles sont inépuisables, et d’autre part, elles sont également plus propres car moins d’émissions de
Ainsi, en étant l’agence d’exécution de fonds mondial pour l’environnement (FEM), le projet de
l’ONUDI vise en priorité à réduire ces émissions de Gaz à Effet de Serre dans le cadre du
développement électrique de Madagascar. Ils ont donc lancé comme projet : l’« Amélioration de
l’accès à l’énergie à des fins productives par le développement de petites centrales hydroélectriques
en zones rurales à Madagascar» et le projet d’Andriamanjavona en fait partie.
Ce projet concerne l’approvisionnement en électricité des 41 villages des 3 communes situés aux
alentours d’Andriamanjavona dans le district de Vohémar dans la région SAVA, en
hydroélectricité. Mais l’hydroélectricité ne peut pas garantir à 100 % la demande en énergie des
villages. C’est pour cette raison que la solution a été proposer de faire appel à l’énergie solaire
comme énergie d’appoint. Néanmoins, la combinaison de ces deux sources peut avoir des
influences au niveau du réseau électrique.
Ce qui nous mène à étudier le comportement du réseau lors d’une injection. D’où, la
problématique se pose : comment optimiser la gestion d’un réseau de distribution en électricité à
partir de deux sources d’énergie intermittente d’origine renouvelables ? D’où le thème de notre
mémoire : « Etude du réseau de distribution d'électricité d'Andriamanjavona à travers la production
hydroélectrique et l'injection d'un système photovoltaïque ».
Annonce du plan
Dans un premier temps nous allons voir de manière globale la présentation du projet et les
généralités sur l’hydroélectricité et l’énergie solaire. Nous poursuivrons ensuite par la description
de la zone d’étude suivie du développement des méthodes et matériels utilisés pour l’étude. Avant
de terminer par une brève conclusion, nous allons présenter puis discuter les résultats obtenus et
avancer des recoupements d’interprétations et des recommandations dans la dernière partie.
PARTIE I. PARTIE
INTRODUCTIVE
La situation énergétique à Madagascar est actuellement plutôt complexe. Le pays est de plus en
plus dépendant des énergies fossiles et des centrales thermiques, et cela malgré le cout d’inflation
de prix de carburant. Alors qu’on sait très bien que Madagascar compte parmi ces pays qui ont des
grandes potentialités d’énergies renouvelables.
Face à ce défis, l’ONUDI en partenariat avec le Ministère de l’énergie et des Hydrocarbures (MEH)
et le Ministère de l’Environnement et de Développement durable agit dans le but de développer des
projets hydroélectriques économiquement viables.
La situation énergétique à Madagascar est précaire. Selon la Banque mondiale, environ 80% de la
population de Madagascar n'a pas accès à l'électricité, et ceux qui ont accès à l'électricité
connaissent souvent des pannes de courant régulières. La production d'électricité est principalement
basée sur des centrales thermiques fonctionnant au diesel, ce qui rend la production d'électricité
coûteuse et peu durable. En outre, la déforestation pour la production de bois de chauffe a des effets
néfastes sur l'environnement, contribuant à l'érosion des sols, à la perte de biodiversité et à la
dégradation des ressources en eau.
Ces organismes travaillent ensemble pour assurer une gestion efficace du secteur de l'électricité à
Madagascar et pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays.
L’énergie est dite renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en
permanence et dont sa consommation est inépuisable à l’échelle du temps humains, par opposition
à une énergie non renouvelable dont les stocks s’épuisent.
C’est une énergie dont la source est illimitée et peut être régénérée au fil du temps. Elle est connue
sous la forme d’énergie à sources intermittentes, illimitées et peuvent être régénérées au fil du
temps.
Les énergies renouvelables proviennent des ressources énergétiques naturelles comme l’eau, le
soleil, le vent, les matières organiques ….
A Madagascar, les énergies renouvelables restent encore une utilité secondaire étant donné qu’il
constitue moins de 1% de l’offre énergétique.
Madagascar présente des caractères favorables pour des exploitations énergétiques. Malgré cela, on
constate que les gisements énergétiques malgaches sont moins exploités alors que les demandes
demeurent insatisfaites.
Comparés aux centrales thermiques qui sont une solution de facilité, les coûts d’investissement de
centrales hydroélectriques constituent un empêchement radical.
Madagascar est parmi les pays riches en potentiel d'énergie solaire avec 2.000 kWh/m²/an et 2800
heures d’ensoleillement annuel. Toutes les régions de Madagascar ont en moyenne plus de 4000
1
Le projet ESMAP : Energy Sector Management Assistance Program
Madagascar est figuré dans les 10 premiers pays Africains en termes de ressource de vent.
La partie nord (autour d'Antsiranana) et la partie sud (autour de Taolagnaro) ont des vitesses de
vent de 3 à 8 m/s à 20 m/s, avec une capacité potentielle d'environ 2 000 MW pour la production
d'électricité.
L'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) est une agence
spécialisée des Nations Unies dont le mandat c’est la promotion et l’accélération aux
développements industriels des pays en voie de développement.
L'ONUDI a été créée à Vienne (Autriche) par une résolution de 1966 de l’assemblée générale en
tant qu'organe subsidiaire, l'ONUDI est devenu, depuis le 1er janvier 1986, une institution
spécialisée du système des Nations unies. En avril 2019, l’ONUDI comptait 171 États membres.
Le bureau de l’ONUDI à Madagascar, implanté en 1987, est la seule dans la région Océan
Pour cela, le bureau ONUDI Madagascar utilise trois outils principaux : la fourniture sur le terrain
d’une assistance technique (en formation et équipements); participation aux foires internationales
et coopération avec des centres techniques afin de maintenir les pays de la région, acteurs de la
globalisation ;coopération avec les autres agences du Système des Nations
Le centre d’intérêt des objectifs de l’ONUDI est le développement industriel durable. Le bureau
ONUDI Madagascar travaille en étroite collaboration avec le gouvernement et le secteur privé à
Madagascar pour établir les outils et les conditions favorables à un développement industriel
inclusif et durable. Une attention particulière est portée sur le renforcement des capacités
productives et sur la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et non polluantes.
Lancé en 2015, l’objectif global du projet est de stimuler, en accord avec les priori stratégiques et
politiques du Gouvernement de Madagascar, l’utilisation de Petites Centrales Hydro-électriques ou
PCH, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de déclenche des activités productives,
génératrices de revenus.
Les projets de l’Onudi sont associés à ces objectifs du développement durable (ODD) suivant [6] :
ODD n°7 : Energie propre et d’un coût abordable
ODD n°9 : Industrie, innovation et infrastructure.
ODD n°13 : Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
La Nouvelle Politique de l’Energie approuvée en Octobre 2015 fixe l’objectif de fournir un accès
à l’électricité ou une source d’éclairage moderne à plus de 70 % (15% en 2015) des ménages
Malagasy d’ici 2030. De plus, 85 % de la production d’électricité nationale sera issue d’énergie
renouvelable dont 62,5% à partir de l’énergie hydraulique d’ici 2030.
Les contreparties nationales du projet sont :
Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD)
Le Bureau National de Coordination du Changement Climatique (BNCCC)
Ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH)
Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER)
Office de Régulation de l’Electricité (ORE) ou Autorité de Régulation de l’Electricité
(ARELEC)
Le projet FEM/ONUDI est articulé autour de trois composantes [7] :
Composante 1 : Cadre légal
Cette composante vise à renforcer les politiques et mécanismes de réglementation en vue de rendre
le cadre réglementaire national plus propice pour la promotion des énergies renouvelables
(particulièrement concernant l’hydroélectricité).
Exemples des activités entamées :
Finalisation de l’« Etude sur la détermination des débits environnementaux à l’aval des
seuils et barrages en rivière de Madagascar-Application aux débits réservés des
aménagements hydroélectriques
(Gouvernement, secteurs privés, secteur bancaire, université, etc.) sont renforcées afin d’établir un
environnement propice au développement de futurs projets PCH similaires.
Exemples des activités entamées :
Appui à la création et lancement du mastère spécialisé en hydroélectricité au sein de l’école
supérieure polytechnique d’Antananarivo.
2
Mesurable Rapportable Vérifiable
La KfW prévoit, à travers le projet ERER (Électrification Rurale par Énergies Renouvelables dans
la Région de Sava) d’appuyer par le biais de l’ADER l'installation d'un certain nombre de projets
de microcentrales hydroélectriques (Avec différentes capacités de production), ainsi que les
systèmes de transport et de distribution d'électricité dans la région Sava dans le Nord-Est de la
Madagascar, où l'électrification rurale n'a pas été mise en œuvre jusqu'à présent.
Ces projets sont prévus pour desservir en priorité les zones rurales et l’excédent d’énergie pourrait
être injecté au réseau de la JIRAMA (entité publique desservant les zones urbaines en électricité)
par des lignes de transmission afin de permettre la vente directe des capacités excédentaires des
installations hydroélectriques.
Ce projet est de loin le projet clé de l’ADER : avec sa réalisation, elle devrait presque tripler la
puissance installée depuis sa création ; les plus grands projets réalisés jusqu’ici sont de 2x300kV
en hydroélectricité. Tout projet financé par la KfW est tenu de respecter les principes de durabilité
énoncés dans la Directive Développement Durable de la KfW. Celle-ci prévoit que les projets soient
en conformité avec la législation environnementale et sociale en vigueur dans le pays ; mais aussi
avec les traités et conventions internationaux ratifiés. De plus, il est nécessaire que les projets soient
développés dans le respect des normes internationales relatives à l’environnement, le social, le
travail, l’hygiène et la sécurité.
L'objectif global de ce projet est aligné sur la stratégie nationale de l’électrification rurale de
Madagascar de fournir l'accès à l'électricité aux communautés rurales qui n'ont pas encore accès à
l'électricité.
Ce projet est pertinent pour atteindre plusieurs Objectifs de développement durable (ODD) des
Nations Unies, notamment :
ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde – Ce projet peut aider
à réduire la pauvreté en stimulant l'activité économique et en améliorant les conditions de vie des
populations.
ODD 7 : Énergie propre et d'un coût abordable - Ce projet peut contribuer à l'atteinte de cet objectif
en fournissant une source d'énergie propre et renouvelable aux populations rurales.
ODD 8 : Travail décent et croissance économique - Ce projet peut stimuler l'activité économique
et la création d'emplois, contribuant ainsi à la croissance économique et à la réalisation du travail
décent.
ODD 13 : Lutte contre les changements climatiques – Ce projet peut contribuer à la réduction des
émissions de gaz à effet, car il exploite les sources d'énergie renouvelable.
En somme, ce projet est une composante essentielle pour atteindre plusieurs des ODD des Nations
Unies et contribuer ainsi à un monde plus juste, durable et équitable.
Appui, conseil : se réfèrent aux services et aux conseils fournis par des experts ou
des conseillers pour aider l’équipe du projet à atteindre ses objectifs de manière
efficace et efficiente.
Les consommateurs productifs des 41 villages, composés par des usines de décortiquerie,
des épiceries et des ateliers à bois, qui comptent à peu près 122.
Afin de bien mener notre travail, il est indispensable de préciser la zone qu’on veut implanter le
projet. Cette section traite une brève description de la zone d’étude bénéficiant le projet
d’électrification.
La région SAVA se situe dans la partie NORD - EST de Madagascar et fait partie de la province
de Diego Suarez, Sa superficie est de 25518 km² et rassemble une population d’environ 805300
habitants.
Le nom de la région provient des initiales des 4 districts qui s’y situent : Sambava, Antalaha,
Vohémar et Andapa
1.3.5.2 Accès
La commune d’Ampanefena est accessible depuis Sambava à partir d’une route asphaltée en bon
état. Pour arriver au village d’Antsahatsara, il faut emprunter une piste latéritique.
Cette piste devra être réhabilitée pour permettre le passage des matériaux de constructions prévu
pour l’aménagement de la centrale.
L’accès au site des ouvrages de dérivation, de prise et de chasse s’effectuera depuis la piste
Ambahavo-Antsahorana, cette dernière devant être réhabilitée également sur une longueur
d’environ 10 km.
La localité à desservir concernera 41 villages qui se répartissent dans les 14 Fokontany, des 03
communes rurales (Ambodisambalahy, Ampanefena et Tsarabaria) dans le District de Vohémar
Représentation sous forme de tableau des villages cibles (des 3 Communes) avec leurs
coordonnées de localisation respectives
Tableau 2 Villages cibles des communes Tsarabaria et Ampanefena [10]
Commune Fokontany Villages Longitude Latitude
La rivière présente une succession de chutes sur un tronçon relativement court. La configuration de
l’aménagement permet d’exploiter une hauteur de chute brute naturelle d’environ 65 m pour la
production d’hydroélectricité en déviant l’eau sur un tronçon de rivière d’environ 700 m.
L’état de l’art est un élément clé de ce mémoire, car il sert à fournir une base solide sur les éléments
essentiels à connaitre pour atteindre l’objectif fixé. Pour cela, nous allons faire un petit zoom sur
l’hydroélectricité, ensuite, sur l’énergie photovoltaïque.
2.1.1 L’hydroélectricité
L'énergie hydroélectrique, ou hydroélectricité, est une énergie électrique renouvelable qui est issue
de l’exploitation de la force motrice de l’eau.
L’énergie potentielle de pesanteur de l’eau est convertie lors de la chute en énergie cinétique.
L’eau entraine la turbine et cette énergie cinétique est convertie en énergie mécanique, l’alternateur
qui est fixé sur la turbine produit l’énergie électrique.
La conduite forcée alimente en eau sous pression la turbine de la centrale. L’eau entraine la turbine
en mouvement et ce mouvement est transmis à l’alternateur. En tournant, l’alternateur produit de
l’électricité.
Ensuite, il y a un transformateur qui élève la tension du courant électrique produit par l’alternateur
pour qu’ils puissent être plus facilement transporté dans les lignes à très haute tension.
L’eau turbinée qui a perdu son énergie cinétique rejoint la rivière par un canal appelé « canal de
fuite ».
L’étude de gisement solaire est utilisée pour déterminer l’énergie reçue d'un système énergétique
solaire et aide au dimensionnement le plus exact possible compte tenu des demandes à satisfaire.
Il est nécessaire de définir l’emplacement des modules avant toute installation pratique, car il faut
les protéger de diverses agressions. Il est également nécessaire de bien choisir l’orientation et
l’inclinaison des modules pour qu’ils puissent recevoir le maximum de rayonnement solaire et
délivrer à leur tour une puissance maximale.
2.1.2.5 Emplacement
L’emplacement des panneaux solaires doit répondre aux exigences suivantes :
- Hors de portée de tous, sauf des personnes chargées de leur entretien
- Exposé aux rayons solaires toute la journée et en toute saison
- Le plus près possible de l’utilisateur pour éviter les pertes en ligne
- Le plus près possible de la surveillance
- Solidement fixé pour résister au vent
- À l’abri des jets de projectiles et des oiseaux
L’orientation du panneau solaire est la direction vers laquelle il est incliné. A Madagascar, elle doit
être plein Nord. Mais certaines pratiques montrent des rendements intéressants pour l’orientation
Est-Ouest. L’utilisation d’une boussole s’avère donc indispensable pour éviter toute approximation
qui risquerait d’induire une perte de puissance à cause d’une mauvaise orientation.
L’inclinaison constitue un paramètre important pour l’obtention d’un maximum d’énergie puisque
la puissance produite à la sortie est proportionnelle au rayonnement solaire. Il faut donc bien définir
l’inclinaison pour que les surfaces des modules soient perpendiculaires aux rayons solaires.
L’inclinaison (i) est l’angle que fait le panneau solaire avec l’horizontale.
En fonction de la puissance désirée, les modules peuvent être assemblés en panneaux pour
constituer un champ PV. C’est donc une association en série et /ou en parallèle des cellules PV
regroupées en modules, puis en panneaux, pour avoir une rangée.
Regroupement en série
Lorsque l’on branche des modules photovoltaïques en série, cela additionne les voltages, tout en
conservant un ampérage identique. Il s’effectue normalement entre des modules de même
ampérage. Dans le cas contraire, l’ensemble s’aligne sur l’ampérage le plus faible.
CONCLUSION PARTIELLE
On a pu constater de cette première partie que notre Pays a encore soif d’électricité alors qu’on
possède une potentialité importante en énergie renouvelable. Cette partie nous a aussi permis à nous
renseigner sur l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industrielle (ONUDI) et
ses contreparties avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) avec le projet intitulé «
Amélioration de l’accès à l’énergie à des fins productives par le développement de petites centrales
hydroélectriques en zones rurales à Madagascar » en 2015, c’est dans le cadre de ce projet que le
site d’Andriamanjavona a été sélectionné pour l’installation d’une petite centrale hydroélectrique.
Ce site se situe sur la rivière d’Ampanobe, se situe dans le Fokontany d’Antsahatsara dans le district
de Vohémar et qui va alimenter 41 villages.
L'installation de petites centrales hydroélectriques en zones rurales comme celui-ci est un pas
important vers la réduction de la pauvreté et à favoriser le développement économique.
En outre, pour entrer un peu plus d’avantage dans le vif du sujet, on avait fait un petit zoom sur le
principe de fonctionnement de la centrale hydroélectrique et le Solaire.
L'analyse de la demande est un élément clé pour comprendre et prévoir les besoins en énergie d'une
population. Elle est importante pour les décideurs politiques, les entreprises du secteur énergétique
et les investisseurs pour prendre des décisions informées sur les stratégies à long terme pour la
production et la distribution d'énergie.
Elle peut aussi aider à déterminer les tendances de consommation d'énergie à court et à long terme,
en examinant les facteurs tels que la croissance démographique, le développement économique, les
politiques environnementales et les changements de comportement. Cela peut également aider à
déterminer les opportunités pour les nouvelles technologies et les sources d'énergie renouvelable,
en prenant en compte les préférences des consommateurs et les facteurs économiques.
Cette analyse socio-économique est parmi des éléments clés pour entamer un projet d’électrification
rurale.
𝑨𝒏 = 𝑨𝟎 (𝟏 + 𝒕)𝒏 (II-3-1)
Avec :
3
Monographie de la région de SAVA 2013, CREAM
4
RGPH-3 ; Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitation
Un ménage désigne l’ensemble des occupants d’un même logement sans que ces personnes soient
nécessairement unies par les liens de parenté.
Pour le cas de la région SAVA le nombre moyen d’individus par ménage est de 3,7 alors que c’est
4,3 au niveau national. [15]
Pour calculer le nombre de ménages, il suffit de diviser le nombre de populations par le nombre
moyen d’individus par ménage.
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬
Nombre de ménages = (II-3-2)
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐝’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞
Le tableau suivant résume le nombre de populations et ménages dans les Fokontany cibles :
Nombre de Nombre de
Commune Nombre de
Fokontany populations Populations Ménages
Rurale en 2018 en 2023 en 2023
Analanana 1 561 1801 487
Ankatoko 910 1050 284
Tsarabaria
Antohamaro 766 884 239
TOTAL 3 237 3734 1009
Antsahamanara 2 395 2763 747
Antsahatsara 1 079 1245 336
Ampanefena
Antaninaomby 925 1067 288
TOTAL 4 399 5075 1372
Ambodihasina 459 530 143
Ambodivohitra 1 405 1621 438
Anketrakabe 1 347 1554 420
Antsahavaribe 2 038 2351 635
Ambodisambalahy Antsahorana 912 1052 284
Antsambalahy 1 478 1705 461
Tsaratanana 1 028 1186 321
Vondroina 921 1063 287
TOTAL 9 588 11061 2990
TOTAL 17 224 19871 5370
D’après ce tableau ci-dessus, le nombre de ménages dans les Fokontany cibles compte actuellement
5 370, qui se répartissent sur les 14 Fokontany.
Bénéficiant d’un climat humide et de sols adaptés à tous types de plantation, la région de SAVA
possède une grande potentialité en matière d’agriculture. [16] L’agriculture à SAVA est constituée
principalement d’agriculture vivrière basée sur la riziculture et de culture de rente qui, elle, est
dominée, par ordre d’importance, par la vanille, le café et le girofle. Mais la vanille constitue, sans
conteste, la reine de l’agriculture à SAVA.
Le riz est souvent vendu localement tandis que la vanille est exportée à l’extérieur du pays.
➢ La culture du riz
La zone d’étude pour le site d’Andriamanjavona est une zone à relief très accidenté, conduisant la
population à pratiquer principalement des rizicultures sur tanety (tavy). De ce fait, le riz se trouve
surtout sur la plaine d’Ampanefena, le long de la rivière Ambahavo. [16]
Le climat dans la région permet de pratiquer la culture de riz deux fois par an :
Le « vary taona » : riz de première saison qui dépend de la pluie, cultivé de Décembre à Mai ;
Le « vary ririnina » : riz de deuxième saison, qui nécessite une bonne maitrise de l’eau. Elle est
pratiquée de Juin à Octobre.
Les techniques de plantations sont souvent traditionnelles et manuelles, on utilise le zébu et l’araire.
➢ Culture de rente
La culture de rente dans la zone d’étude a été principalement axée sur la vanille et le café. Toutefois,
le taux est à plus de 80% pour la commune d’Antsirabe Nord, environ 42% pour la commune
d’Ampanefena.
Les affirmations de personnes enquêtées varient sur le rendement moyen d’une vanillerie : tantôt
250 kg par hectare, tantôt 500 kg à 800 kg par hectare.
Actuellement, le prix de la vanille verte fixé par l’état est de 75 000 Ar [17]. Ces données montrent
les échanges monétaires autour de la vanille, à supposer une moyenne de production minimum de
250 kg/ha sur une superficie moyenne de 0,3 ha par ménage, on obtient une production minimum
de 75 kg par ménage soit un revenu annuel de 5 000 000 Ar.
➢ L’élevage
Le district de Vohémar est réputé dans la partie nord de l’île pour son élevage de bovin de 86,1%
et c’est justement, ce district est le fournisseur en viande de zébu de toute la province d’Antsiranana.
Les zébus servent en même temps d’outils de labour et de tirelire, qu’on vend en cas de grand
besoin financier. [18]
D’autres cheptels sont aussi élevés dans ce district comme le porcin de 1,2%, l’ovin de 7,1%, le
caprin de 43,7% et la volaille de 27,1 % (par rapport aux autres districts.)
Et d’après l’étude menée par la GIZ en 2018 « Enquête sur les systèmes solaires dans la Région de
SAVA » ; seuls les ménages à revenu faible posent de condition pour se raccorder au réseau
électrique, mais les deux autres classes de ménages (Riche et moyen), et les usagers productifs
trouvent des avantages au raccordement au réseau d’électricité d’Andriamanjavona.
3.3. Présentation des futurs consommateurs avec leur capacité à payer (Basé sur [8])
- Les ménages ;
- Les usages productifs, comprenant les commerces, les restaurants, les hôtels, les rizeries,
les ateliers bois et les ateliers de soudure ;
- Les institutions publiques comprenant, les éclairages publics, les centres de santés, les
infrastructures scolaires, les infrastructures administratives, les lieux de cultes ;
5
SSD : Systèmes Solaires Domestiques
➢ Les ménages
Le recensement de la consommation de ménage est très important dans l’étude de la demande en
électricité, car d’après les études, à Madagasikara, plus de 80% de la production est consommée
par les ménages.
L’ensemble des fokontany cibles comptent actuellement 5 370 ménages, équivaut à 19871 habitants
en un nombre moyen de ménages égal à 3.7.
L’enquête faite par MADEN cible les ménages au niveau des villages et pour avoir le nombre de
ménages dans chaque village cible, ils ont procédé de la manière suivante :
-Dénombrement des toits dans tous les villages d’un Fokontany à partir des images ortho photo de
2018 et/ou Google Earth 2018 et Google Earth 2019.
-Ensuite, ils ont fait le rapport entre le nombre de ménages du Fokontany du RGPH-3 et le nombre
de toits du dénombrement afin d’avoir un coefficient qui leur servira comme coefficient de
correction pour obtenir le nombre de ménages de chaque village cible.
-Et finalement, ils ont pu constater que le nombre de ménages obtenu par le dénombrement est
toujours supérieur à celui de RGPH-3.
La mode de vie d’une famille dans la région nord de Madagascar justifie cette différence. En effet,
une famille peut avoir jusqu’à trois maisons. La première, c’est ce qu’ils appellent : « Tranobe » là
où ils dorment ; une autre maison pour leur récolte ; et une troisième maison est utilisée par leur
fils en âge adulte.
Le nombre de populations dans les villages cibles est ensuite obtenu en multipliant le nombre de
ménages par le nombre moyen d’individus par ménage.
Le tableau suivant nous donne le nombre de ménages et populations dans les villages cibles par
commune d’après MADEN et d’après le RGPH-3, avec le pourcentage des ménages cibles
Nombre de Nombre de
Commune Nombre de Nombre de
populations ménages
populations ménages
Rurale Fokontany cibles par cibles par
par RGPH- par RGPH-
MADEN MADEN
3 2023 3 2023
2023 2023
Analanana 1801 487 1 699 459
Tsarabaria Ankatoko 1050 284 1 012 273
Antohamaro 884 239 1 242 336
Antsahamanara 2763 747 2 002 541
Ampanefena Antsahatsara 1245 336 1 242 336
Antaninaomby 1067 288 572 155
Ambodihasina 530 143 798 216
Ambodivohitra 1621 438 854 231
Anketrakabe 1554 420 346 93
Antsahavaribe 2351 635 1 532 414
Ambodisambalahy
Antsahorana 1052 284 1 084 293
Antsambalahy 1705 461 785 212
Tsaratanana 1186 321 785 212
Vondroina 1063 287 896 242
TOTAL 19871 5370 14 850 4014
Pourcentage des ménages
75
cibles (%)
D’après l’étude socio-économique basée sur l’enquête MADEN, les ménages sont classifiés selon
les quatre critères suivants :
• Classification selon le revenu
• Classification d’après leur type d’habitation
• Classification selon leur bien en possession
• Classification d’après la capacité à payer de ménage
Le tableau suivant donne la classification des ménages suivant les quatre critères cités ci-dessus.
Revenu ménage
2 500 000 AR < R <
annuel (R : R < 2 500 000 AR R > 10 000 000 AR
10 000 000 AR
revenu ménage)
Maison en dur
Maison en falafa Maison en dur (parpaings,
(parpaings, briques) et
Type d'habitation fabriqué à partir de brique) et planche avec
planche avec toiture en
matériaux végétaux toiture en tôle ondulé e
tôle ondulé e
Capacité à payer
la consommation 11 000 AR ≤ F <
F < 11 000 AR F ≥ 50 000 AR
mensuelle (F: 50 000 AR
facture mensuelle
Capacité à payer
le raccordement 100 000 AR ≤ Crac ≤
Crac< 100 000 AR Crac ≥ 200 000 AR
(Crac : Coût de 200 000 AR
raccordement)
Deux saisons distinctes existent suivant le calendrier rizicole pour les unités de décortiqueries.
La saison des récoltes qui dure en tout 4 mois et la basse saison ou les paysans ne décortiquent que
ce qu’ils ont à manger durant la semaine et qui dure 8 mois.
Durant la saison des récoltes ces unités fonctionnent pour une durée de 4H au maximum et durant
la basse saison, ils arrivent à peine à traiter 200kg de paddy pendant la journée et même rien du
tout, ce qui fait qu’elles fonctionnent moins de 1H de temps pendant cette période.
On constate que ces unités restent encore sous-exploitées, car elles fonctionnent largement en
dessous de leurs capacités et en moyenne elles ne fonctionnent que 1,8H par jour pendant l’année.
• Capacité à payer des usagers productifs
Les usagers productifs, d’après l’enquête de MADEN, utilisent des groupes électrogènes comme
source d’énergie.
La capacité à payer est donc obtenu en évaluant leur consommation de carburant mensuelle.
Le tableau suivant récapitule la Capacité à payer des usagers productifs avec leur effectif.
Tableau 8 Capacité à payer des usagers productifs
Les institutions publiques regroupent les institutions scolaires, les institutions sanitaires, les
institutions administratives, les éclairages publics, ainsi que les églises.
La capacité à payer des institutions publiques est basé sur le coût de l’énergie consommée selon
leur futur besoin énergétique.
Pour chaque type de consommateurs, nous allons d’abord énumérer le nombre actuel des usagers
et leurs matériels utilisés, puis évaluer la consommation d’énergie journalière, ensuite faire une
prévision selon un taux de croissance annuelle sur l’évolution du nombre des usagers.
Enfin, l’analyse se terminera par une présentation de la pointe maximale journalière de l’ensemble
des utilisations. L’analyse de la consommation et de la pointe maximale est faite pour la 25ème année
du projet.
Comme le taux de raccordement est de 100%, tous les ménages, les activités génératrices de revenu
et les services publics existant actuellement sont donc prévus à raccorder. Alors l’effectif actuel des
usagers et leurs matériels utilisés sont représentés dans le tableau ci-dessous.
Tableau : Nombre actuel des usagers à raccorder au réseau avec leurs matériels utilisés
Eclairage 215
publique
Pour faire une évaluation des énergies consommées, on doit connaitre la consommation journalière
de chaque consommateur.
MENAGE Nombre Matériel Puissance Nombre Heure de Ku % pop KWh KWh KWh par
A1 Unitaire marche journalier par ans
(W) par jour mois
MRE 281 Lampe intérieure 10 3 6 1 100% 801 24 030 288 357
Lampe extérieure 10 2 10 1 100%
Radio 10 1 9 1 100%
Minichaîne/baffle-subwoofer 120 1 3 0,5 70%
TV couleur 100 1 5 0,95 90%
Lecteur/décodeur 50 1 5 0,95 80%
Réfrigérateur 200 1 12 1 50%
Fer à repasser 800 1 1 0,3 30%
Ventilateur 100 1 6 0,8 70%
Mixer 150 1 0,25 0,2 40%
Téléphone 5 3 2 0,8 100%
Ordinateur 100 1 2 1 10%
MRM 803 Lampe intérieure 10 2 6 1 100% 605 18 146 217 749
Lampe extérieure 10 1 10 1 60%
Téléphone 5 3 2 0,8 100%
Radio 10 1 9 1 90%
TV couleur 100 1 3 0,95 60%
Lecteur/décodeur 50 1 3 0,95 50%
Mini-Chaîne/baffle-subwoofer 120 1 4 0,5 30%
Ventilateur 100 1 6 0,8 30%
Autres 50 1 1 1 20%
MRF 2930 Lampe intérieure 10 1 6 1 100% 932 27 952 335 426
Téléphone portable 5 2 2 0,8 100%
Radio 10 1 12 1 70%
TV couleur 50 0 3 1 100%
Autres 20 1 2 1 20%
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GENIE ELECTRIQUE 2021
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Pour avoir l’évolution annuelle du nombre des ménages à raccorder, nous allons employer la
relation n°𝑨𝒏 = 𝑨𝟎 (𝟏 + 𝒕)𝒏 (II-3-1) précédente : 𝐴𝑛 = 𝐴0 (1 + 𝑡)𝑛
Avec :
𝑨𝒏 : nombre de ménage raccordé à l’année n
𝑨𝟎 : nombre de ménage raccordé à l’année de départ (ici notre année de départ est 2023) ;
𝒕 : Taux d’accroissement annuel de la catégorie des usagers.
n : Nombre d’années (Année n – Année 0)
Pour le taux de croissance, on va se baser sur les hypothèses suivantes d’après les expériences
vécues dans la plupart de zone d’électrification rurale selon l’enquête MADEN :
Pour l’Année 2 :
Le taux de croissance de chaque consommateur est de 3%
Pour l’Année 3 :
Le taux de croissance de chaque consommateur est de 7%
Pour l’Année 4 :
Le taux de croissance de chaque consommateur est de 5%
A partir de l’Année 5 :
Le taux de croissance de chaque consommateur est de 2%
Tableau 15 Evolution du nombre des MENAGES / Evolution du nombre des PMI/PME/ Evolution du nombre des SERVICES PUBLIQUES
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
MRE 281 289 310 325 352 359 366 374 381 389 396 404 412 421 429 438 446 455 464 474 483 493 503 513 523
MRM 803 827 885 929 1006 1026 1046 1067 1089 1111 1133 1155 1178 1202 1226 1251 1276 1301 1327 1354 1381 1408 1437 1465 1495
MRF 2930 3018 3229 3391 3670 3744 3818 3895 3973 4052 4133 4216 4300 4386 4474 4563 4655 4748 4843 4939 5038 5139 5242 5347 5454
Total 4014 4134 4424 4645 5028 5128 5231 5336 5442 5551 5662 5775 5891 6009 6129 6252 6377 6504 6634 6767 6902 7040 7181 7325 7471
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Rizerie 22 23 24 25 28 28 29 29 30 30 31 32 32 33 34 34 35 36 36 37 38 39 39 40 41
Atelier 8 8 9 9 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 15 15
Epicerie 92 95 101 106 115 118 120 122 125 127 130 132 135 138 140 143 146 149 152 155 158 161 165 168 171
Total 122 126 134 141 153 156 159 162 165 169 172 176 179 183 186 190 194 198 202 206 210 214 218 223 227
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Hôpital 11 11 12 13 14 14 14 15 15 15 16 16 16 16 17 17 17 18 18 19 19 19 20 20 20
Ecole 49 50 54 57 61 63 64 65 66 68 69 71 72 73 75 76 78 79 81 83 84 86 88 89 91
Eglise 39 40 43 45 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 60 61 62 63 64 66 67 68 70 71 73
Admin 9 9 10 10 11 11 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 15 15 15 15 16 16 16 17
Éclairages 215 221 237 249 269 275 280 286 292 297 303 309 316 322 328 335 342 348 355 362 370 377 385 392 400
Total 323 333 356 374 405 413 421 429 438 447 456 465 474 484 493 503 513 523 534 545 555 567 578 589 601
ANTENAINASKARA-ESPA-
GENIE ELECTRIQUE 2021
42
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
On constate que la consommation d’électricité au niveau des ménages est élevée par rapport aux
consommations des PME et des services publics.
Pour faire mieux l’évaluation de la puissance, on fera appel à la courbe de charge car elle permet
de déterminer la puissance maximale nécessaire pour alimenter la charge.
On a donc additionné heure par heure les puissances individuelles horaires des équipements de tous
les consommateurs pendant la première année pour établir cette courbe de charge.
450
400
350
Puissance en KW
300
250
200
150
100
50
0
Heures 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
MENAGE 39 10 39 10 113 64 29 10 59 66 94 191 155 66 94 31 49 395 419 256 92 10 39 10
PME/PMI 2 17 2 17 5 27 10 163 148 168 154 31 9 150 133 147 133 28 11 17 2 17 2 17
SERVICES PUBLICS 20 13 20 13 20 2 8 5 19 9 9 2 7 6 12 4 7 14 20 13 20 13 20 13
TOTAL 61 40 61 40 138 93 48 178 226 243 257 224 170 222 238 181 188 437 451 286 115 40 61 40
des machineries comme les décortiqueries, qui sont les plus énergivores.
A midi, le pic diminue jusqu’à 170 kW ce qui est en général évident, car les consommateurs font
de pause et seuls les matériels qui consomme moins sont utilisés.
• Entre 13h à 15h : le pic d’appel de charge diurne peut atteindre jusqu’à 238 kW car c’est le
moment où les consommateurs consomment plus à cause de la reprise des activités des
PME/PMI (les décortiqueries) et des activités publiques.
De même que pour l’année 1, pour établir la courbe de charge de l’année 25, il a été nécessaire
d'additionner les puissances horaires individuelles des équipements de tous les consommateurs,
heure par heure de l’année 25.
900
800
700
Puissance en KW
600
500
400
300
200
100
0
Heures 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
MENAGE 72 19 72 19 210 120 54 19 109 122 174 356 288 122 174 57 90 735 781 476 172 19 72 19
PME/PMI 3 31 3 31 10 50 19 303 276 314 287 57 16 275 245 168 245 48 18 29 2 29 2 29
SERVICES PUBLICS 38 25 38 25 38 4 15 9 35 17 17 4 13 11 21 7 13 27 38 25 38 25 38 25
TOTAL 113 75 113 75 257 174 88 331 420 453 478 417 317 408 440 231 348 810 837 530 212 74 111 74
Interprétation :
D’après le graphe de l’année 25, on constate qu’il n’y avait pas eu de changement au niveau de
l’allure de la courbe, par contre, on remarque une augmentation de la puissance.
-Comme en diurne, entre 8h et 12h, le pic d’appel de charge peut atteindre jusqu’à 472 kW
-Et en nocturne, entre 18h et 20h, le pic d’appel de charge s’élève jusqu’à 837 kW.
ANNEE 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Pointe
maximale 660 673 687 701 714 729 743 759 773 789 805 821 837
(kW)
Lors du démarrage du projet, ils ont dû faire le choix entre deux options d’aménagement : celui par
réservoir et au fil de l’eau. Après avoir pesé les avantages et les couts, ils ont opté pour
l’aménagement au fil de l’eau, étant donné que l’aménagement par réservoir, du point de vue
économique, avait un cout d’investissements plus élevé que celui d’au fil de l’eau et du point de vue
environnementale, il a pour conséquence l’augmentation de l'émission de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère à cause du réservoir.
➢ La hauteur de chute nette « Hn » tient compte des pertes de charge hydrauliques dans les
ouvrages d’amenée et de restitution.
𝑷𝑯 = 𝜼. 𝝆. 𝒈. 𝑸. 𝑯𝒃 (II-4-3)
Avec
𝞰 : rendement de l’ensemble turbine-générateur, lequel varie principalement entre 0,6 et 0,9 selon
la puissance de la machine et/ou les constructeurs.
Compte tenu du débit réservé à l’environnement, de la hauteur nette de chute et des différentes
pertes dues aux rendements des équipements, l’expression de la puissance hydraulique qui est la
puissance électrique maximale garantie toute l’année est :
𝑷𝑯 = 𝟕, 𝟕𝟓. 𝑸. 𝑯𝒃 (II-4-4)
Données Hydrologiques d’Andriamanjavona [20]
On observe deux saisons très marquées sur le bassin d’Andriamanjavona :
➢ Une saison des pluies de Décembre à Avril avec des maximas atteignant plus de 374
mm/mois en moyenne au mois de Février ;
➢ Une saison sèche de Mai à Novembre avec des précipitations en moyenne inférieures à
120mm/mois.
Cette variation saisonnière est illustrée sur la figure suivante :
Le débit naturel de la rivière Ampanobe ainsi que le débit turbiné est présenté sur le tableau suivant
:
On a pris comme débit d’équipement 1m3/s (mais on ne peut pas l’avoir pendant les mois de
Septembre-Octobre-Novembre) avec une hauteur de chute brute de 66 m ; on a donc obtenu la
Puissance moyenne disponible hydraulique suivante en appliquant la formule 𝑷𝑯 =
Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juin Août Sep Oct Nov
𝑃ℎ
479,2 511,5 511,5 511,5 511,5 511,5 511,5 511,5 494,6 394,8 359,3 349,9
[KW]
La turbine
➢ Sa puissance en [𝐤𝐖] :
Cette puissance mécanique est aussi celle qui est fournie à l’arbre de l’alternateur.
Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juillet Août Sep Oct Nov
𝑃𝑚𝑒𝑐
440,86 470,58 470,58 470,58 470,58 470,58 470,58 470,58 455,03 363,22 330,56 321,91
[KW]
L’alternateur
Avec :
Avec ∑𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠=10%
Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juillet Août Sep Oct Nov
𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐
396,78 423,52 423,52 423,52 423,52 423,52 423,52 423,52 409,53 326,89 297,50 289,72
[KW]
Avec :
Puissance électrique à fournir : c’est la puissance électrique maximale donc, ça sera 423,52 pour
notre cas.
𝑘1 : facteur tenant compte de l’altitude de la centrale ;
𝑘2 : facteur tenant compte de la température ambiante maximale ;
cos φ : facteur de puissance.
Tableau 22 Valeurs des facteurs k1 et k2 [22]
Altitude (m) 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
𝒌𝟏 1 0,96 0,93 0,9 0,86 0,83 0,8 0,77
Température 20 25 30 35 40 45 50 55
ambiante max (°C)
𝒌𝟐 1,1 1,08 1,06 1,03 1 0,96 0,92 0,88
La température ambiante maximale est 27°C pour Ampanefena, donc on aura 𝑘2 = 1,06.
On a :
En ajoutant une réserve de puissance de 25% comme marge de sécurité, on aura une puissance de
l’alternateur égale à 625 kVA.
Puisqu’on aura affaire à deux alternateurs, on aura donc deux alternateurs de 380 kVA chacun.
Nombre d’alternateurs 2
Tensions 400 V
Fréquence 50 Hz
Rendement 92 %
Classe d’isolation H
Indice de protection IP 23
Couplage : étoile
Stator
Nombre de phases : 03
Nombre de pôles : 16
Rotor
Vitesse nominale : 375 Tr/mn
Entrainement A engrenage
Un démarrage dans le noir (black-start) doit être possible, tout comme la compensation de la
puissance inductive produite par les consommateurs du réseau électrique.
Il est prévu un transformateur par groupe de production qui auront une puissance apparente de 400
kVA chacun.
Il sera de type ONAN, la tension au primaire étant de 400 V, et celle au secondaire de 20 000 V.
Elles seront reliées entre elles par liaison Ethernet, alimentation 400V en courant alternatif et
alimentation de secours en courant continu.
Conclusion :
Par conséquent, pour garantir la fourniture d'électricité aux consommateurs lors des pics de
demande, il est nécessaire de mettre en place un système de production d'énergie complémentaire,
tel que l'énergie photovoltaïque. Ce dernier est capable de fournir une quantité d'énergie
supplémentaire en cas de besoin, ce qui en fait une solution idéale pour garantir la fiabilité de
l'approvisionnement en énergie électrique.
Dans cet essai, nous examinerons les différents moyens pour dimensionner notre centrale
photovoltaïque, ainsi que les différentes approches pour optimiser l’utilisation de l’énergie solaire
dans un système d’approvisionnement énergétique hybride.
Pour connaitre la puissance que peut délivrer un système photovoltaïque, il est essentiel de connaitre
l’ensoleillement que le système peut accueillir.
Grâce à la simulation faite par le logiciel PVGIS (Photovoltaic Geographic Information System),
on peut connaitre le gisement solaire d’un lieu.
Le tableau suivant résume la puissance d’appoint nécessaire pour satisfaire la demande des
consommateurs
Puissance d’appoint = Puissance de pointe des consommateurs -Puissance de la production
Hydro
Tableau 24 Puissance d'appoint pour les pointes
Janvier-
Sept Oct Nov Déc
Aout
Puissance disponible délivré
par l'hydro (kW) 423,52 409,53 326,89 297,50 396,78
Puissance de
pointe des
Puissance d'appoint
consommateurs
(kW)
ANNEE 1 451 27 41 124 154 54
ANNEE 2 464 40 54 137 167 67
ANNEE 3 495 71 85 168 198 98
ANNEE 4 521 97 111 194 224 124
ANNEE 5 564 140 154 237 267 167
ANNEE 6 575 151 165 248 278 178
ANNEE 7 586 162 176 259 289 189
ANNEE 8 599 175 189 272 302 202
ANNEE 9 610 186 200 283 313 213
ANNEE 10 622 198 212 295 325 225
ANNEE 11 635 211 225 308 338 238
ANNEE 12 647 223 237 320 350 250
ANNEE 13 660 236 250 333 363 263
ANNEE 14 673 249 263 346 376 276
ANNEE 15 687 263 277 360 390 290
ANNEE 16 701 277 291 374 404 304
ANNEE 17 714 290 304 387 417 317
ANNEE 18 729 305 319 402 432 332
On peut tirer de ce tableau que depuis la première année la productible hydro n’est pas suffisante,
on aura donc besoin d’énergie solaire tout au long du projet.
Grâce à l’étude de la demande, on a pu obtenir les puissances moyennes appelées journalières ci-
dessous :
Tableau 25 Puissance horaire appelée par les consommateurs
Heure/anné
e 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1 61 62 67 71 76 78 79 81 83 84 86
2 40 42 45 47 51 52 53 54 55 56 57
3 61 62 67 71 76 78 79 81 83 84 86
4 40 42 45 47 51 52 53 54 55 56 57
5 138 142 152 160 173 177 180 184 188 191 195
7 48 49 52 55 60 61 62 64 65 66 67
8 178 184 195 202 225 226 232 236 242 243 250
9 226 233 248 258 285 287 295 300 307 309 318
10 243 251 267 278 307 309 317 323 331 333 342
11 257 265 282 294 324 327 335 341 349 352 361
12 224 230 247 259 281 286 291 298 304 310 316
13 170 175 188 197 214 218 222 227 231 236 241
14 222 230 242 253 278 281 289 291 299 302 310
15 238 247 261 272 300 303 311 314 323 326 335
16 181 183 187 190 196 198 199 200 202 203 205
17 188 195 206 215 238 239 246 248 255 257 265
18 437 450 482 505 547 558 569 580 592 603 615
19 451 464 496 521 564 575 586 599 610 622 635
20 286 294 314 330 357 364 371 379 387 394 402
21 115 118 126 133 143 146 149 152 155 158 161
22 40 42 44 46 50 51 52 53 54 55 56
23 61 62 67 70 76 77 78 81 82 83 85
24 40 42 44 46 50 51 52 53 54 55 56
H/
12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
A
2 58 59 61 62 63 64 66 67 68 70 71 72 74 75
4 58 59 61 62 63 64 66 67 68 70 71 72 74 75
5 199 203 207 211 215 219 224 228 233 238 242 248 252 257
6 134 137 140 143 145 148 151 154 158 161 164 167 170 174
7 68 70 71 73 74 75 77 78 80 82 83 85 87 88
8 259 260 266 273 274 283 290 291 298 307 314 315 324 331
9 328 330 338 346 349 359 368 370 379 389 398 401 412 420
10 353 356 364 372 375 387 396 399 408 419 428 432 444 453
11 372 375 384 393 397 408 418 421 431 443 452 456 468 478
12 323 329 335 342 349 356 363 370 377 385 393 401 409 417
13 245 250 255 260 266 270 276 282 288 293 299 305 311 317
14 318 321 329 338 340 349 358 361 369 378 387 390 399 408
15 343 346 355 364 367 376 386 389 399 408 417 422 431 440
16 207 208 210 212 214 215 217 219 221 223 225 227 229 231
17 272 273 281 288 290 297 305 307 315 323 330 333 340 348
18 627 640 653 665 679 692 706 720 734 749 764 779 795 810
19 647 660 673 687 701 714 729 743 759 773 789 805 821 837
20 410 418 427 435 444 452 461 471 480 490 499 510 520 530
21 164 167 170 174 178 181 185 188 192 196 200 204 208 212
22 57 59 60 61 62 63 64 66 67 68 69 71 72 74
24 57 59 60 61 62 63 64 66 67 68 69 71 72 74
A partir de ces puissances moyennes journalières, on peut connaitre les puissances d’appoint qui
ne peut pas être généré par l’hydroélectricité et que l’on doit compenser avec la source
photovoltaïque (en soustrayant avec la puissance disponible de l’hydro en mois de Novembre :
297,50 KW ≈ 298 kW) résumé sur le tableau suivant :
1 - - - - - - - - - - -
2 - - - - - - - - - - -
3 - - - - - - - - - - -
4 - - - - - - - - - - -
5 - - - - - - - - - - -
6 - - - - - - - - - - -
7 - - - - - - - - - - -
8 - - - - - - - - - - -
9 - - - - - - - 2 9 11 20
10 - - - - 9 11 19 25 33 35 44
11 - - - - 26 29 37 43 51 54 63
12 - - - - - - - - 6 12 18
13 - - - - - - - - - - -
14 - - - - - - - - 1 4 12
15 - - - - 2 5 13 16 25 28 37
16 - - - - - - - - - - -
17 - - - - - - - - - - -
18 139 152 184 207 249 260 271 282 294 305 317
19 153 166 198 223 266 277 288 301 312 324 337
20 - - 16 32 59 66 73 81 89 96 104
21 - - - - - - - - - - -
22 - - - - - - - - - - -
23 - - - - - - - - - - -
24 - - - - - - - - - - -
Année
Heure 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
1 - - - - - - - - - - - - - -
2 - - - - - - - - - - - - - -
3 - - - - - - - - - - - - - -
4 - - - - - - - - - - - - - -
5 - - - - - - - - - - - - - -
6 - - - - - - - - - - - - - -
7 - - - - - - - - - - - - - -
8 - - - - - - - - - 9 16 17 26 33
9 30 32 40 48 51 61 70 72 81 91 100 103 114 122
10 55 58 66 74 77 89 98 101 110 121 130 134 146 155
11 74 77 86 95 99 110 120 123 133 145 154 158 170 180
12 25 31 37 44 51 58 65 72 79 87 95 103 111 119
13 - - - - - - - - - - 1 7 13 19
14 20 23 31 40 42 51 60 63 71 80 89 92 101 110
15 45 48 57 66 69 78 88 91 101 110 119 124 133 142
16 - - - - - - - - - - - - - -
17 - - - - - - 7 9 17 25 32 35 42 50
18 329 342 355 367 381 394 408 422 436 451 466 481 497 512
19 349 362 375 389 403 416 431 445 461 475 491 507 523 539
20 112 120 129 137 146 154 163 173 182 192 201 212 222 232
21 - - - - - - - - - - - - - -
22 - - - - - - - - - - - - - -
23 - - - - - - - - - - - - - -
24 - - - - - - - - - - - - - -
A partir des résultats obtenus précédents, on peut connaitre le besoin journalier des consommateurs
(tout au long de 25 ans) au mois de novembre résumé ci-dessous :
Besoin
[kWh/j] 292 318 398 463 610 648 701 749 820 870 951 1039
13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Besoin
[kWh/j] 1093 1176 1261 1318 1412 1509 1570 1672 1786 1893 1974 2097 2213
Où
Pc : puissance crête du champ [kWc],
Bj : Besoin journalier du village [kWh/j],
k : facteur qui compense les pertes (k ˜ 0,63),
Emoy : ensoleillement moyen journalier [kWh/m2/j].
Le nombre de panneaux solaire total nécessaire pour l’installation sera évaluer en appliquant la
relation suivante :
𝑷𝒄
𝑵𝒎 = (II-5-9)
𝑷𝒎
Avec :
𝑵𝒎 : Nombre total de modules
𝑷𝒎 : Puissance unitaire du panneau [Wc]
Le dimensionnement d'un système PV dépend aussi des caractéristiques électriques des modules
PV et de l'agencement série/parallèle de ces derniers. En effet, le groupement en série permet
d'augmenter la tension de sortie du système PV alors qu'une association en parallèle augmentera
son courant.
Nombre minimal de modules en série
𝑼𝒆𝒄𝒎𝒊𝒏
Nms min = (II-5-10)
𝑽𝒎𝒑∗𝟎.𝟖𝟓
Plus l’installation est puissante, plus la tension des batteries (que l’on appellera tension du système)
sera élevée. Ceci afin de limiter le courant dans les câbles.
La tension minimale :
Elle dépend généralement de la tension du système.
Avec :
𝑪𝒕 : capacité du parc de batteries [Ah]
𝑵𝒋 : nombre de jours d’autonomie
𝒌𝒅 : coefficient de décharge
Pour la batterie au Plomb c’est 0,7 (70 %)
Pour la batterie au lithium c’est 0,8 (80 %)
𝑼𝒃 : tension nominale du système (tension de sortie du parc batterie) [V]
𝑬𝒕 : consommation énergétique totale par jour [Wh/j]
Ici, on va se référer sur la consommation nocturne car c’est le moment où l’on a plus besoin de la
batterie afin de satisfaire le besoin, car les panneaux photovoltaïques ne fournissent plus de charge
la nuit.
Tableau 30 Besoin journalier nocturne en mois de novembre non appuyer par la centrale
Hydro
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Besoin
nocturne 292 318 398 463 574 603 632 664 695 726 758 791
[kWh/j]
Année 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Besoin
nocturne 824 859 893 929 965 1002 1040 1079 1118 1158 1200 1241 1283
[kWh/j]
Le nombre de batterie en série est déterminé en divisant la tension nominale du système par la
tension unitaire de la batterie choisie.
𝑼𝒃
𝑵𝒃𝒔 = (II-5-14)
𝑼𝒖
48
Nbs =
2
𝑵𝒃𝒔 = 24 batteries
Le nombre de batterie en parallèle est déterminé en divisant la capacité totale minimale nécessaire
par la capacité nominale de la batterie.
𝑪𝒕
𝑵𝒃𝒑 = (II-5-15)
𝑪𝒖
Le nombre total de batteries nécessaires pour l’installation est obtenu par la relation suivante :
Être bien isolé pour protéger les batteries des intempéries et des éléments extérieurs (pluie,
soleil, …) et ne pas être accessible au public pour éviter les risques pour le matériel et les
personnes.
Dans le local, les accumulateurs devraient être posés sur un chantier en bois spécifique traité
spécialement ou en plastique (bien horizontal) pour l’acide et les termites. Ils doivent être disposés
en escalier pour faciliter toute inspection.
On va opter pour un système d’installation avec des onduleurs centraux plutôt qu’un système équipé
de plusieurs onduleurs décentralisé pour limiter le cout global d’investissement.
Un onduleur doit avoir une puissance AC max comprise entre 80% et 110% de la puissance crête
du système.
Avec :
𝑵𝒐𝒏𝒅 : nombre total d’onduleurs nécessaires
𝑷𝒖 : puissance apparente d’un onduleur [kVA]
Le courant de sortie maximal du régulateur doit être supérieur à la valeur maximale demandée par
l’utilisation.
Type de régulateur
Puissance du générateur
Shunt Série MPPT
< 100 W Bien adapté Bien adapté Mal adapté
100 à 500 W Bien adapté Bien adapté Possible
>500 W Possible Bien adapté Bien adapté
L’intensité du régulateur doit être supérieure à l’intensité de court-circuit des panneaux solaire,
Pour avoir l’intensité maximale d’un régulateur, on prend le courant de court-circuit du module Isc
et on le multiplie avec le nombre de module en parallèle
Pour avoir la tension maximale d’un régulateur, il faut tenir compte de la tension de circuit ouvert
Voc de notre module et du nombre de module en série.
Vrég =Voc* Nms (II-5-19)
Après avoir dimensionné notre centrale de production, il est nécessaire de calculer les paramètres
des réseaux afin de pouvoir transporter l’énergie produite vers les consommateurs finaux.
Généralement, le calcul est fait en tenant compte les paramètres mécaniques des lignes et les
paramètres électriques du réseau. Dans notre cas, on s’intéresse sur le calcul des lignes aériennes.
Dans le transport d’énergie électrique à Madagascar, selon l’ORE (désormais ARELEC), le niveau
de tension utilisée doit suivre les normes et standards techniques. Et tous les opérateurs doivent
fixer la fréquence du réseau à 50Hz et respectent les tensions comme dans le tableau suivant :
À partir de la poste d’évacuation, la tension est augmentée à l'aide d'un transformateur élévateur de
tension. Dans notre cas, le transport s'effectue à une tension moyenne de 20 kV, mais cela dépend
de la tension du réseau, de la puissance et de la distance à parcourir jusqu'à la sous-station, où les
équipements du réseau électrique sont regroupés. Les supports de conducteurs peuvent être des
poteaux métalliques, des poteaux en béton ou des poteaux en bois.
Pour que les consommateurs puissent utiliser leurs appareils, la tension est abaissée à l'aide d'un
transformateur abaisseur, de 20 kV à 220 V ou 380 V en fonction des besoins, afin d'alimenter les
machines industrielles ou les appareils domestiques.
Pour acheminer l'énergie électrique jusqu'à son utilisation finale, il est crucial d'effectuer une
analyse mécanique de la ligne de transport. Cette analyse implique de prendre en compte les
caractéristiques des conducteurs ainsi que des supports tels que les isolateurs et les pylônes, qui sont
des éléments constitutifs de la ligne. Ces paramètres doivent être déterminés avec précision lors de
la conception des réseaux électriques.
Tous les calculs y affairant le calcul mécanique des lignes seront afficher dans l’Annexe.
L'évaluation dépend des types des lignes de transmissions, laquelle les lignes de transmission
peuvent être classées en trois catégories selon leur longueur. Une ligne est considérée comme
courte si sa longueur est inférieure à 80 km, et dans ce cas, l'effet de la résistance et de la réactance
inductive est pris en compte, tandis que l'effet de la capacité est négligeable. Une ligne est
considérée comme moyenne si sa longueur est comprise entre 80 km et 240 km, et dans ce cas,
l'effet de la réactance transversale est pris en compte. Enfin, une ligne est considérée comme longue
si sa longueur est supérieure à 240 km, et dans ce cas, l'impédance et la réactance transversale sont
pris en compte pour son circuit équivalent.
Un load flow, également connu sous le nom d'analyse de flux de puissance, est une technique de
calcul utilisée pour déterminer les valeurs des variables électriques, telles que la tension, le courant,
la puissance, la fréquence… dans un réseau électrique.
Les résultats de l'analyse de flux de puissance sont utilisés pour prendre des décisions sur les
réglages des équipements électriques, tels que les transformateurs, les régulateurs de tension, les
générateurs... Il est utilisé pour concevoir des réseaux électriques efficaces, sûrs et fiables.
Puissance injectée au nœud i :
On peut exprimer le courant injecté en un nœud comme suit :
𝑰̅ = 𝒀
̅×𝑼
̅ (II-5-20)
On peut exprimer la matrice d’admittance 𝑌 aux nœuds comme suit :
𝟏
𝒀= (II-5-21)
𝒁
La matrice en question se compose de deux éléments :
• L'admittance de transfert 𝑌𝑖𝑖, associée aux nœuds "𝑘 𝑒𝑡 𝑖", est calculée en prenant
l'admittance de la branche qui relie ces deux nœuds et en la changeant de signe.
• L'admittance propre 𝑌𝑘𝑖, quant à elle, est associée uniquement au nœud "𝑖" et se calcule en
faisant la somme des admittances des branches reliées à ce nœud.
Ainsi, le courant injecté en nœud "𝑖" est donnée par :
𝑆̅𝑖 = 𝑈
̅𝑖 × 𝐼̅𝑖 (II-5-23)
D’où :
𝑛
𝑆̅𝑖 = 𝑈
̅𝑖 × ∑ ̅̅̅̅
𝑌𝑖𝑘 × ̅̅̅̅
𝑈𝑘 (II-5-24)
𝑘=1
D’où :
𝒏
D’où :
𝒏
Pour résoudre ces équations, il est courant d'utiliser les méthodes de Gauss-Seidel ou de Newton-
Raphson.
Organigramme de Newton-Raphson :
Le schéma suivant représente le circuit équivalent en longueur courte d'une ligne, qui est étudié
dans cette section :
Pour le modèle de ligne aérienne réduite considéré, où les effets capacitifs sont négligeables, la
chute de tension est exprimée par :
|𝑈1 | − |𝑈2 | = ∆𝑈 = (𝑅𝐿 × 𝑙 × cos(𝜑) + 𝑋 × 𝑙 × sin(𝜑)) × 𝐼 (II-5-30)
∆𝑈 √3 × ([𝑅𝐿 × 𝑙 × cos(𝜑)] + [𝑋 × 𝑙 × sin(𝜑)]) × 𝐼𝑁
= (II-5-31)
𝑈 𝑈𝑁
Avec : 𝑅L: Résistance linéique
𝑋L: Réactance linéique
𝜑: Déphasage entre courant et tension
Dus à des différents facteurs, le transport d’électricité présente toujours des pertes qu’elle soit
réactive ou active. Ces pertes sont exprimées par :
𝑝𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 = 𝑋 × 𝐼 2 (II-5-32)
𝑝𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 = 𝑅 × 𝐼 2 (II-5-33)
Comme X est parfois négligeable devant R, on ne prend en compte que la perte active comme perte
en ligne, appelée aussi perte par effet joule et est donné par :
CONCLUSION PARTIELLE :
La fourniture d'électricité continue à 41 villages dans trois communes a été envisagée via une
centrale hydroélectrique. Cependant, malgré la mise en place de cette centrale, il est vite devenu
évident que la garantie d'une alimentation électrique continue de la zone était menacée par un
manque d'eau pour produire suffisamment d'électricité, 24h sur 24. Ce problème s'est présenté dès
la première année, et il est donc devenu primordial de trouver une solution pour assurer une
alimentation électrique continue et éviter tout risque de délestage tournant.
Afin de résoudre ce problème, deux alternatives ont été envisagées pour l'alimentation électrique
des trois communes : un aménagement en barrage-réservoir et un aménagement au fil de l'eau
combiné avec une source photovoltaïque. L'aménagement en barrage-réservoir consistait à
construire un barrage pour stocker de l'eau, qui serait ensuite utilisée pour produire de l'électricité.
Cependant, après une analyse approfondie, cette solution n'a pas été jugée viable. Puisque la
réalisation d’un barrage ne résout que partiellement le manque de production et que le débit est de
toute façon insuffisant. Du point de vue environnemental, cette solution avait également des
contraintes environnementales, non seulement il y aura une augmentation des émissions de gaz à
effet de serre dans l'atmosphère due au réservoir, mais également sur la biodiversité compte tenu du
profil de la rivière.
En revanche, l'aménagement au fil de l'eau, qui aura une puissance garantie de 350 kW, combiné
avec une source photovoltaïque a été considéré comme une solution viable et plus favorable pour
résoudre le problème d'électrification des trois communes. Cette solution consistait à utiliser la force
de l'eau en mouvement pour produire de l'électricité, sans avoir besoin de stocker l'eau dans un
réservoir. En combinant cette solution avec une source photovoltaïque, il serait possible de fournir
une alimentation électrique continue à la zone, même en cas de faible débit d'eau.
Pour mettre en place cette solution, des méthodes de dimensionnement du système hybride ont été
élaborées, en prenant en compte les besoins en électricité des villages. Il a également été nécessaire
d'analyser les méthodes de calcul du futur réseau pour s'assurer que l'alimentation électrique serait
optimale et continue.
Ce chapitre résume tous les résultats obtenus du dimensionnement à partir de l’application des
méthodes et des formules de la partie précédente.
Selon PV gis, le montant total mensuel moyen de l’irradiation globale reçue par mètre carré sur les
panneaux du lieu suivant l’inclinaison de 15° pour le mois de Novembre est de 173 kWh/m2
Maintenant, on va vérifier par la simulation sur PV GIS si ce 606 kWc arrive à produire assez
d’électricité convenable à la consommation diurne de toutes les charges de l’année 25 :
Conclusion, le productible du générateur photovoltaïque de 606 kWc peut assurer la charge diurne.
Et la puissance crête pour les 25 années sera résumée sur le tableau suivant :
2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033 2034
Pc [kWc] 80 87 109 127 167 177 192 205 225 238 261 285
2035 2036 2037 2038 2039 2040 2041 2042 2043 2044 2045 2046 2047
Pc
[kWc] 299 322 345 361 387 413 430 458 489 518 541 575 606
Le nombre de panneaux solaires nécessaires qui couvriront le besoin jusqu’à l’année 2047 sera
résumé dans le tableau suivant :
Nombre
193 210 263 305 403 428 463 495 541 574 628 686
de PV
2035 2036 2037 2038 2039 2040 2041 2042 2043 2044 2045 2046 2047
Nombre
721 776 832 870 932 996 1037 1103 1179 1249 1303 1384 1461
de PV
A.N :
350
Nms min =31,61∗0.85
Nms min = 13
Pour déterminer le nombre maximal de modules en série, il faut utiliser la formule :
𝑼𝒆𝒄𝒎𝒂𝒙
Nms max = (II-5-11) :
𝑽𝒎𝒑∗𝟏.𝟏𝟓
A.N :
600
Nms max =31,61∗1.15
Nms max = 16
Le nombre de modules branché en série doit être comprise entre 13 et 16, donc on va prendre 14
branchements en série des modules.
𝑷𝑪
𝑵𝐦𝐩 = (II-5-12) :
𝑵𝒎𝒔 𝑷𝒎𝒐𝒅
𝑃𝑐
A.N : Nmp =14∗415
Le nombre de modules branché en parallèle pour chaque année sera résumé dans le tableau suivant :
2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033 2034
Nmp 14 15 19 22 29 31 34 36 39 42 45 50
2035 2036 2037 2038 2039 2040 2041 2042 2043 2044 2045 2046 2047
Nmp 52 56 60 63 67 72 75 79 85 90 94 99 105
𝑵𝒋 .𝑬𝒕
𝑪𝒕 = (II-5-13),
𝒌𝒅 .𝑼𝒃
𝑼𝒃
𝑵𝒃𝒔 = (II-5-14),
𝑼𝒖
𝑪𝒕
𝑵𝒃𝒑 = (II-5-15)
𝑪𝒖
On a vu précédemment qu’un onduleur doit avoir une puissance AC max comprise entre 80% et
110% de la puissance crête du système. Donc, la puissance crête de notre parc solaire est de 606
kWc
La puissance totale de l’onduleur sélectionnée sera alors comprise entre 484,8 kVA et 666,6 kVA.
Tableau 39 Spécification de l'onduleur [26]
Modèle NB480-250KSZ
Entrée DC
Puissance 250 KVA
Tension DC Nominale 480 V
Courant DC Maximal 520 A
Plage de tension DC 350-600 V
Sortie AC
Tension AC nominal 400V
Fréquence 50, 60 Hz
Cos ρ 0.8
Nombres de phases d’alimentation 3
Efficacité maximum 96 %
Prix 19,600.00 $US
• Nombre d’onduleurs nécessaires
Le nombre d’onduleurs nécessaires pour l’installation est déterminée par la relation :
𝑺
𝑵𝒐𝒏𝒅 = 𝑷𝒐 (II-5-17)
𝒖
650
Nond =
250
𝐍𝐨𝐧𝐝 = 𝟑
Le régulateur choisi devra alors supporter une tension de 600 V avec un total de 1500 A.
Choix du régulateur :
Le régulateur solaire que nous avons choisi est le régulateur Tristar MPPT 600V.
Type MPPT-60 A
Tension nominale [V] 600
Intensité de charge maximale [A] 60
Etapes de charges MPPT, absorption, float, égaliser
Dimensions [cm] 39,2×22,1×14,9
Poids [kg] 9
Rendement [%] 97,9
Prix 1,053.00 $US
Nous utiliserons donc plusieurs régulateurs de 60A pour atteindre l’intensité nécessaire du
régulateur Ireg=1500A.
Nreg= 25
Les équipements solaires prévus à être installé tout au long du projet, seront représentés sur le
tableau suivant :
Tableau 41 Récapitulation des résultats du système photovoltaïque
CHAMP PHOTOVOLTAÏQUE
Type de module utilisé JAM54S30 390-415/MR
Puissance crête du système 606 000 Wc
Nombre de modules 1461
Inclinaison des panneaux 15°
Orientation Vers le nord
Tension Vmp Totale 442,54 V
Tension Voc Totale 524,3 V
Type S NB480-250KSZ
On a pu constater à partir de ces résultats qu’on va devoir affaire à un parc photovoltaïque de 2864
m2 pour les panneaux photovoltaïques, d’une puissance crête de 606 kWc ; pour satisfaire le besoin
des consommateurs jusqu’à l’année 25.
7.1. Introduction :
Ce chapitre présente le contexte de notre recherche qui porte sur l’association de deux énergies
renouvelables. Pour cela, nous présentons dans un premier temps le système de gestion de ces deux
sources d’énergies. Après, on va se focaliser un peu plus au niveau du réseau, comment se comporte
la répartition de la puissance de notre réseau si l’on va faire une hybridation de production
centralisée (insertion du système PV au niveau de source) et si l’on va faire une production
décentralisée (insertion de puissance photovoltaïque au niveau de nœud).
Par la suite, nous allons voir le point optimum, au niveau de notre réseau, pour l’injection.
La nuit, la puissance appelée des consommateurs sera compensée par l’alimentation des batteries.
De la production, en passant par la salle de contrôle, l’énergie gérée sera fournie aux
consommateurs.
La gestion de notre système doit être effectuée par un système de contrôle centralisé. Ce système
surveille en temps réel les niveaux d'eau dans le réservoir en amont, la production d'électricité de la
turbine hydroélectrique, la production d'électricité des panneaux photovoltaïques, la charge des
batteries, ainsi que la demande d'électricité.
En fonction des données collectées, le système de contrôle régule la production d'électricité pour
répondre à la demande en temps réel. Par exemple, dans le cas où la production hydroélectrique est
insuffisante pour répondre à la demande, le système injecte la production de la source
photovoltaïque pour compenser le déficit.
Notre système régule également la charge des batteries de la source photovoltaïque pour optimiser
leur utilisation. Par exemple, si la production photovoltaïque est supérieure à la demande, le système
peut charger les batteries pour une utilisation ultérieure. De même, si la production photovoltaïque
est insuffisante pour répondre à la demande, le système peut puiser dans les batteries pour
compenser le déficit.
Notre système de contrôle est composé d'un ensemble de capteurs et de dispositifs de surveillance
pour mesurer les données telles que la production hydroélectrique, la production photovoltaïque, la
charge de batterie, la demande électrique et les niveaux d'eau. Ces données peuvent être envoyées
à un système de gestion centralisé pour traitement et analyse.
Il doit être également équipé d'un logiciel de contrôle qui permet de réguler la production
Il doit aussi comprendre des dispositifs de sécurité pour protéger le système contre les surtensions,
les surcharges et les pannes de courant. Des mécanismes d'alerte peuvent être intégrés pour avertir
les opérateurs de la centrale en cas de problème.
Enfin, il doit aussi équiper d'un système de rapports et d'analyse pour fournir des informations sur
la performance du système, la production d'électricité, la charge de batterie et la demande électrique
afin d’optimiser les performances du système et améliorer l'efficacité de la production d'électricité.
Tout d’abords, nous allons nommer toutes les lignes qui relient chaque nœud
Nom De Vers
PL1 Départ central Nœud Antsahorana
PL2 Nœud Antsahorana Nœud Antaninaomby
PL3 Nœud Antsahorana Nœud MTD1/MTE1/MTF1
PL4 Nœud MTD1/MTE1/MTF1 Nœud Antsahavaribe
PL5 Nœud Antsahavaribe Nœud MTB1/MTC1/MTD42
PL6 Nœud MTB1/MTC1/MTD42 Nœud Ambodihasina
PL7 Nœud MTB1/MTC1/MTD42 Nœud Tsaratanana
PL8 Nœud Tsaratanana Nœud Ambodivohitra
PL9 Nœud MTD1/MTE1/MTF1 Nœud Antsahorana 2
PL10 Départ central Nœud MTA1/MTI48
PL11 Nœud MTA1/MTI48 Nœud Antsahatsara
PL12 Nœud Antsahatsara Nœud Antsahamanara
PL13 Nœud MTA1/MTI48 Nœud Anaborano
PL14 Nœud Anaborano Nœud Antsambalahy
PL15 Nœud Antsambalahy Nœud Ampijoronana
PL16 Nœud Ampijoronana Nœud Vondronina
PL17 Nœud Vondronina Nœud Andasibe
PL18 Nœud Andasibe Nœud Antohomaro
PL19 Nœud Antohomaro Nœud Analanana
PL20 Nœud Ambodihasina Nœud Anketrakabe
Longueur
Tension de ligne Résistance linéique Réactance
Nom [kV] [ohm/km] [ohm/km] [km]
PL1 20 0,96 0,39 1,631
PL2 20 0,96 0,39 3,014
PL3 20 0,96 0,39 0,079
PL4 20 0,96 0,39 2,662
PL5 20 0,96 0,39 0,889
PL6 20 0,96 0,39 1,117
PL7 20 0,96 0,39 1,243
PL8 20 0,96 0,39 0,923
PL9 20 0,96 0,39 0,918
PL10 20 0,96 0,39 0,437
PL11 20 0,96 0,39 0,889
PL12 20 0,96 0,39 4,569
PL13 20 0,96 0,39 0,247
PL14 20 0,96 0,39 1,904
PL15 20 0,96 0,39 1,361
PL16 20 0,96 0,39 1,744
PL17 20 0,96 0,39 1,775
PL18 20 0,96 0,39 3,218
PL19 20 0,96 0,39 2,219
PL20 20 0,96 0,39 3,574
Le nombre de transformateurs utilisé est 18, dont 1 transformateur élévateur au départ de la centrale
et 17 transformateurs abaisseurs au niveau des localités à desservir ; qui auront les caractéristiques
suivantes :
Tableau 43 Donnée des transformateurs [10]
Puissance Puissance
Localités Cos 𝜑
active [kW] réactive [kVAr]
Notre réseau aura une structure typologique radial dont le flux d’énergie est unidirectionnel, de la
source vers les différents points de consommation. Il n'y a pas de flux d'énergie entre les différents
points de consommation.
En cas de panne d'un point de consommation, cela n'affecte pas les autres points de consommation.
8.2.1 Modélisation du réseau avec unique source l’hydroélectricité sur le logiciel MATLAB/Simulink :
Figure 29 Modélisation du réseau avec unique source l’hydroélectricité sur le logiciel MATLAB/Simulink
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ELECTRIQUE 2021
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Le but de l’analyse du Load Flow est de s’assurer que les équipements du réseau, tels que les
transformateurs, les lignes de transmission, les générateurs, les charges ; fonctionnent dans les
limites acceptables.
Les résultats au niveau des branches sont présentés sur le tableau suivant :
Tableau 46 Résultats des branches du scénario 1
PL2 23 18 1 0,29
PL6 83 65 3 1,03
PL8 96 77 4 1,21
PL9 31 24 1 0,38
PL12 43 33 2 0,53
PL19 83 65 3 1,04
PL20 55 43 2 0,68
Les résultats obtenus au niveau des transformateurs sont donnés par le tableau suivant :
Tableau 47 Résultats des transformateurs du scénario 1
Sortie du transfo
P [kW] Q [kVAr] % Snom
(secondaire)
DÉPART CENTRALE 843 682 67,75
ANKETRAKABE 55 41 70,7
AMBODIHASINA 28 21 73,1
ANTSAHAVARIBE 33 24 86,34
ANALANANA 83 62 107,8
ANTOHOMARO 50 37 129,61
ANDASIBE 67 50 87,2
VONDRONINA 101 76 81,56
AMPIJORONANA 19 14 96,23
ANTSAMBALAHY 28 21 71,74
ANTSAHATSARA 65 48 83,2
ANABORANO 1 1 6,7
TSARATANANA 69 52 89,52
ANTSAHAMANARA 43 32 55,06
AMBODIVOHITRA 96 72 125,59
ANTSAHORANA 2 31 23 79,14
ANTANINAOMBY 23 17 59,84
ANTSAHORANA 46 35 119,62
8.2.2.4 Résultats du générateur du scénario 1 :
Tableau 48 Résultats du générateur du scénario 1
Figure 30 Modélisation du réseau lors de l’intégration du système photovoltaïque au nœud d’Antohomaro sur le logiciel MATLAB/Simulink
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ELECTRIQUE 2021
99
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Voyons les résultats du Load flow à l’année 25 lors de l’intégration du système photovoltaïque au
nœud d’Antohomaro :
8.3.2.1 Résultats des nœuds du scénario 2
PL2 23 18 1 0,29
PL6 83 65 3 1,02
PL8 96 77 4 1,2
PL9 31 24 1 0,38
PL10 8 20 1 0,21
PL12 43 33 2 0,53
PL19 83 65 3 1,01
PL20 55 43 2 0,68
Sortie du transfo
P [kW] Q [kVAr] % Snom
(secondaire)
DÉPART CENTRALE 391 326 31,84
ANKETRAKABE 55 41 70,21
AMBODIHASINA 28 21 72,60
ANTSAHAVARIBE 33 24 83,76
ANALANANA 83 62 105,37
ANTOHOMARO 50 37 126,66
ANDASIBE 67 50 85,64
VONDRONINA 101 76 80,32
AMPIJORONANA 19 14 95,01
ANTSAMBALAHY 28 21 70,98
ANTSAHATSARA 65 48 82,58
ANABORANO 1 1 6,65
TSARATANANA 69 52 88,90
ANTSAHAMANARA 43 32 54,65
AMBODIVOHITRA 96 72 124,72
ANTSAHORANA 2 31 23 78,60
ANTANINAOMBY 23 17 59,43
ANTSAHORANA 46 35 118,79
Figure 31 Modélisation du réseau lors de l’intégration du système photovoltaïque au nœud d’Antsahamanara sur le logiciel MATLAB/Simulink
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ELECTRIQUE 2021
103
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
PL2 23 18 1 0,29
PL6 83 65 3 1,02
PL8 96 77 4 1,2
PL9 31 24 1 0,38
PL10 12 22 1 0,24
PL19 83 65 3 1,03
PL20 55 43 2 0,68
Sortie du
transformateur P [kW] Q [kVAr] % Snom
(secondaire)
DÉPART CENTRALE 395 328 32,11
ANKETRAKABE 55 41 70,22
AMBODIHASINA 28 21 72,60
ANTSAHAVARIBE 33 24 83,76
ANALANANA 83 62 106,99
ANTOHOMARO 50 37 128,62
ANDASIBE 67 50 86,54
VONDRONINA 101 76 80,95
AMPIJORONANA 19 14 95,51
ANTSAMBALAHY 28 21 71,20
ANTSAHATSARA 65 48 82,48
ANABORANO 1 1 6,65
TSARATANANA 69 52 88,90
ANTSAHAMANARA 43 32 54,22
AMBODIVOHITRA 96 72 124,72
ANTSAHORANA 2 31 23 78,60
ANTANINAOMBY 23 17 59,44
ANTSAHORANA 46 35 118,80
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107
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Voyons les résultats du Load flow à l’année 25 lors de l’injection du système photovoltaïque
au nœud d’Antsahavaribe :
PL1 68 37 2 0,75
PL2 23 18 1 0,29
PL6 83 65 3 1,02
PL8 96 77 4 1,19
PL9 31 24 1 0,38
PL12 43 33 2 0,53
PL19 83 65 3 1,03
PL20 55 43 2 0,67
Sortie du
P [kW] Q [kVAr] % Snom
transformateur
DÉPART CENTRALE 391 326 31,82
ANKETRAKABE 55 41 69,76
AMBODIHASINA 28 21 72,13
ANTSAHAVARIBE 33 24 83,22
ANALANANA 83 62 107,05
ANTOHOMARO 50 37 128,70
ANDASIBE 67 50 86,59
VONDRONINA 101 76 81
AMPIJORONANA 19 14 95,57
ANTSAMBALAHY 28 21 71,25
ANTSAHATSARA 65 48 82,64
ANABORANO 1 1 6,65
TSARATANANA 69 52 88,32
ANTSAHAMANARA 43 32 54,69
AMBODIVOHITRA 96 72 123,90
ANTSAHORANA 2 31 23 78,40
ANTANINAOMBY 23 17 59,29
ANTSAHORANA 46 35 118,50
Figure 33 Modélisation du réseau lors de l’intégration du système photovoltaïque à la source sur le logiciel MATLAB/Simulink
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111
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Voyons les résultats du Load flow à l’année 25 lors de l’intégration du système photovoltaïque
au source :
8.4.2.1 Résultats des nœuds du scénario 5
Les résultats au niveau des branches sont présentés sur le tableau suivant :
Tableau 62 Résultats des branches du scénario 5
PL2 23 18 1 0,29
PL6 83 65 3 1,03
PL8 96 77 4 1,21
PL9 31 24 1 0,38
PL12 43 33 2 0,53
PL19 83 65 3 1,04
PL20 55 43 2 0,68
Les résultats obtenus au niveau des transformateurs sont donnés par le tableau suivant :
Sortie du transfo
P [kW] Q [kVAr] % Snom
(secondaire)
DÉPART CENTRALE 843 682 67,75
ANKETRAKABE 55 41 70,7
AMBODIHASINA 28 21 73,1
ANTSAHAVARIBE 33 24 86,34
ANALANANA 83 62 107,8
ANTOHOMARO 50 37 129,61
ANDASIBE 67 50 87,2
VONDRONINA 101 76 81,56
AMPIJORONANA 19 14 96,23
ANTSAMBALAHY 28 21 71,74
ANTSAHATSARA 65 48 83,2
ANABORANO 1 1 6,7
TSARATANANA 69 52 89,52
ANTSAHAMANARA 43 32 55,06
AMBODIVOHITRA 96 72 125,59
ANTSAHORANA 2 31 23 79,14
ANTANINAOMBY 23 17 59,84
ANTSAHORANA 46 35 119,62
8.5. Interprétation :
Le résultat des simulations que nous avions faites précédemment va nous permettre de faire une
évaluation sur le comportement du réseau afin de déterminer la place optimum pour injecter la
puissance photovoltaïque afin d’en tirer une conclusion.
Pour mieux faire la comparaison des résultats obtenus, on a établi des courbes.
Chute de tension
6
4
DU en %
Il convient de noter que dans tous les cas de simulation, la chute de tension reste dans les limites
acceptables, car la chute de tension maximale ne dépasse pas 5% de la tension de service. Il est
important de souligner que la chute de tension acceptable doit être inférieure à 5%.
Courant admissible
6
4
IADM EN %
0
PL1 PL2 PL3 PL4 PL5 PL6 PL7 PL8 PL9 PL10 PL11 PL12 PL13 PL14 PL15 PL16 PL17 PL18 PL19 PL20
-1
BRANCHES
Il est important de respecter les courants admissibles au niveau des branches d'un circuit électrique
pour plusieurs raisons :
➢ Sécurité : Si un courant excessif circule dans une branche d'un circuit électrique, cela peut
causer une surchauffe qui peut endommager les composants et causer un risque d'incendie
ou d'explosion.
➢ Fiabilité : Les circuits électriques sont conçus pour fonctionner à des courants spécifiques.
Si les courants admissibles sont dépassés, cela peut causer des pannes.
En somme, le respect des courants admissibles au niveau des branches d'un circuit électrique est
essentiel pour garantir la sécurité et la fiabilité ainsi que pour se conformer aux normes et
réglementations en matière de sécurité électrique.
Charge du transformateur
140
120
100
Sadm en %
80
60
40
20
0
Sortie du transformateur
Sauf qu’on remarque des surcharges au niveau des transformateurs d’Antsahavaribe, Analanana,
Antohomaro, Andasibe, Ampijoronana, Tsaratanana et Antsahorana pour tous les scénarios. On
doit alors chercher une solution, car la surcharge des transformateurs peut avoir des effets négatifs
sur leur fonctionnement et leur durée de vie. Voici quelques-uns des effets possibles :
Cette situation peut avoir des conséquences néfastes, telle la surchauffe du générateur ou le
délestage. Ce qui souligne l’importance de faire appel au système d’hybridation avec le
photovoltaïque.
Dès que l’on injecte le système photovoltaïque, cette surcharge au niveau de la centrale de
production hydroélectrique diminue.
Dans cette étude, il y a deux types d'intégration du système photovoltaïque au réseau : le premier
consiste à l'intégrer à la source de la centrale hydroélectrique et le deuxième consiste à l'injecter à
l'un des 3 nœuds présélectionnés.
Il est bon de savoir que pour l'intégration du système photovoltaïque à la source, aucune
modification n'est requise en aval de l'installation et qu'il n'y a pas d'impact sur l'infrastructure
existante. En revanche, pour l'injection au niveau des nœuds, une modification du flux de
puissance peut nécessiter des ajustements au niveau du réseau de transport qui est unidirectionnel.
En effet, la bidirectionnalité du flux de puissance peut entraîner la nécessité de modifier le plan de
protection du réseau électrique.
Pour atteindre une stabilité optimale, le choix s'est donc porté sur le système d'hybridation
centralisé pour pallier aux demandes de la charge. Ce choix est motivé à la fois par des
considérations financières et techniques, car ce système offre les avantages suivants :
CONCLUSION PARTIELLE :
En conclusion, les résultats du dimensionnement du système photovoltaïque ont confirmé que les
besoins énergétiques peuvent être satisfaits avec une puissance crête de 606 kWc. Ensuite, nous
avons étudié la combinaison de ce système photovoltaïque avec la centrale hydroélectrique
d'Andriamanjavona, en présentant son principe de fonctionnement ainsi que sa gestion et son
contrôle, optimisés pour assurer une répartition équilibrée de la charge entre les deux sources
d'énergie. Cela permet également d'optimiser l'utilisation de l'énergie renouvelable et de minimiser
les fluctuations de charge sur le réseau électrique.
Enfin, nous avons mené une étude du réseau moyenne tension pour déterminer l'emplacement
idéal pour l'intégration du système photovoltaïque au réseau. Cinq simulations ont été élaborées
sous le logiciel Matlab Simulink, ce qui nous a permis de conclure que la meilleure localisation
pour l'intégration du système photovoltaïque est près de la source hydroélectrique. Les résultats
ont montré que le système est capable de maintenir une tension stable malgré des fluctuations
importantes de charge.
L'analyse du coût est une étape clé dans la gestion de tout projet, car elle permet de déterminer la
faisabilité économique du projet, d'évaluer sa rentabilité et de contrôler les coûts tout au long de
sa réalisation. Elle est essentielle pour assurer la viabilité économique du projet, en permettant de
contrôler les coûts et de maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques financiers.
La VAN, ou Valeur Actuelle Nette, est un outil d'analyse financière utilisé pour évaluer si le projet
est financièrement viable et s'il est rentable à long terme. Elle permet de calculer la valeur actuelle
des flux de trésorerie futurs générés par le projet, en les actualisant au taux d'actualisation
approprié.
Pour calculer la VAN d'un projet d'électrification rurale, il est nécessaire de prendre en compte les
coûts initiaux d'investissement, les coûts d'exploitation et de maintenance, les revenus générés par
la vente d'électricité, ainsi que les coûts indirects et les avantages sociaux et économiques du
projet.
Si la VAN est positive, cela indique que le projet est rentable et qu'il peut être considéré comme
un investissement viable. Si la VAN est négative, cela signifie que le projet ne sera pas rentable
et qu'il n'est peut-être pas justifié financièrement.
𝐶𝐹𝑖 : flux de trésorerie futurs représente les revenus générés par le projet au fil du temps ;
Le TRI (Taux de Rentabilité Interne) est un outil d'analyse financière utilisé pour évaluer si le
projet est financièrement viable et s'il est rentable à long terme.
Il est un indicateur important pour les investisseurs et les décideurs financiers, car il permet de
déterminer si un projet est rentable ou non, et de comparer différents projets d'investissement pour
choisir celui qui offre le meilleur rendement.
𝑪𝑭
𝑰𝒊 = ∑𝒊=𝒏 𝒊
𝒊=𝟏 [𝟏+𝐓𝐑𝐈]𝒊 (IV-9-36)
où :
Somme des flux de trésorerie futurs représente les revenus générés par le projet au fil du temps ;
TRI est le taux d'intérêt qui égalise la somme des flux de trésorerie futurs à l'investissement initial
Le délai de récupération
Le délai de récupération d'un projet est également une mesure financière utilisée pour évaluer la
rentabilité d'un projet. Il s'agit du temps nécessaire pour récupérer le coût initial d'un projet à partir
des flux de trésorerie nets générés par le projet. En d'autres termes, c'est la période de temps
nécessaire pour que les bénéfices générés par un projet soient suffisants pour couvrir le coût initial
de l'investissement.
Le délai de récupération est généralement mesuré en années et peut être utilisé pour comparer
différents projets ou investissements afin de déterminer lequel offre le meilleur rendement sur
investissement. Un délai de récupération plus court est généralement préférable, car cela signifie
que l'investissement initial sera récupéré plus rapidement et que les bénéfices continueront à être
générés pendant une période plus longue.
utilise également des données techniques pour estimer les coûts et les bénéfices des projets, tels
que les données de ressource énergétique, la taille et la capacité des équipements, les coûts
d'exploitation et d'entretien, et les tarifs de l'électricité.
L'utilisation du logiciel RETScreen peut aider à réduire les risques financiers liés aux projets
d'énergie propre et à augmenter les chances de réussite en évaluant les coûts et les avantages
potentiels du projet avant de prendre une décision d'investissement.
Étude de faisabilité :
L'étude de faisabilité d'un projet d'électrification rurale est une évaluation approfondie de la
viabilité technique, économique, environnementale et sociale de la mise en place d'un projet
d’électrification rurale.
Développement :
Ce qui comprend : la négociation des contrats, les approbations et les permis, le financement du
projet, les services comptables et juridiques, la gestion du projet, les voyages et l'hébergement.
Ingénierie du projet :
Elle représente la somme des coûts engagés pour passer du stade du développement à celui de la
construction.
Désignation Montant
Mobilisation,
11 172 $
installation, démobilisation
Seuil, chasse et prise d’eau 129 988 $
Il comprend l'ensemble des systèmes de production d’électricité, ainsi que la construction des
chemins d'accès, la ligne électrique et le poste de raccordement ou sous-station.
Le cout d’investissement de l’ensemble des systèmes de production d’électricité sera résumé sur
le tableau suivant :
Désignation Montant
Le tableau suivant résume le cout d’investissement de la ligne électrique ainsi que les différents
postes de transformation :
TRANSFO 50KVA
Transformateur de puissance triphasé
8 8 123,88 64 991,04
20kV/400V/B2 type H61 50kVA
Disjoncteur haut de poteau 50KVA/B2 8 1 403,63 11 229,04
Ferrure support transformateur 8 382,16 3 057,28
Parafoudre MT 20 kV à oxyde de zinc avec
8 397,57 3 180,56
ferrure de montage (ensemble de 3)
Piquet de terre galvanisé L = 1,5m 64 13,97 894,08
Câble cuivre nu de 29mm² 80 6,10 488,00
Câble mise à la terre H027VR 1x35² 192 7,75 1 488,00
Cosse à sertir bimétal de 50 mm² 24 5,85 140,40
Cosse à serrage par bride de 10/70mm² 64 5,34 341,76
Barrette de mesure 16 10,68 170,88
Tuyau PVC 16 7,63 122,08
TRANSFO 25KVA
Transformateur de puissance triphasé
2 6 095,91 12 191,82
20kV/400V/B2 type H61 25kVA
Disjoncteur haut de poteau 25KVA/B2 2 1 054,68 2 109,36
Ferrure support transformateur 2 382,16 764,32
Parafoudre MT 20 kV à oxyde de zinc avec
2 397,57 795,14
ferrure de montage (ensemble de 3)
Piquet de terre galvanisé L = 1,5m 16 13,97 223,52
Câble cuivre nu de 29mm² 20 6,10 122,00
Câble mise à la terre H027VR 1x35² 48 7,75 372,00
Cosse à sertir bimétal de 50 mm² 6 5,85 35,10
Cosse à serrage par bride de 10/70mm² 16 5,34 85,44
Barrette de mesure 4 10,68 42,72
Tuyau PVC 4 7,63 30,52
TOTAL 491 295,55 $
Le transport ; la mise en service et formation ; les frais imprévus ou plus clairement le coût indirect,
En combinant tous les résultats des coûts précédant, on obtient les coûts d’investissement suivant
: Cout d'investissement = 3 450 375 $ équivalent à 14 809 009 500 AR
Tableau 69 Coûts indirects
Cout total d'investissement = 3 933 427 $ équivalent à 16 882 269 000 Ariary
Cette analyse comprend : les coûts d’exploitation des centrales de production, le coût d’assurance,
et le coût de remplacement des pièces usées.
Tableau 70 Coûts d'exploitations
Le modèle calcule la réduction annuelle brute d'émissions de GES lorsque le projet proposé est
réalisé. La réduction annuelle brute d'émissions de gaz à effet de serre (GES) est une mesure de la
quantité totale de GES que le projet de développement durable est capable de réduire chaque
année. Cette mesure est utilisée pour évaluer l'impact environnemental d'un projet et pour
déterminer sa contribution à la lutte contre le changement climatique. Ce calcul est basé sur les
émissions comparées des systèmes des cas de référence et du projet proposé, sur une base annuelle.
Cette valeur de 3 407 t𝐶𝑂2 est équivalente à 1 273 507 litres de diesel non consommés.
Valeur
Crédit pour réduction de GES 7 $/t𝐶𝑂2
Durée du crédit pour réduction de GES 10 𝑎𝑛𝑠
Taux d'indexation du crédit pour réduction de 5%
GES
Réduction annuelle nette d'émissions de GES 3 407 t𝐶𝑂2
Revenu pour réduction de GES 23 846 $
(102 347 032 AR)
La viabilité du projet se mesure à sa capacité à générer des profits par rapport aux paramètres
financiers, ainsi que les économies et les revenus générés par le projet.
Général
Taux d'inflation 10 %
Taux d'actualisation 6%
Durée de vie du projet 25 𝑎𝑛𝑠
Financement
Ratio d'endettement 75 %
Dette du projet 2 950 070 $
Capitaux propres investis 983 357 $
Taux d'intérêt sur la dette 15 %
Durée de l'emprunt 10 𝑎𝑛𝑠
Paiements de la dette 587 808 $
Après avoir correctement saisi les paramètres financiers, les données économiques et de revenu
du projet sont générées dans le tableau ci-dessous :
Valeur
Frais annuels et paiements de la dette
Il est nécessaire de vérifier la viabilité financière du projet pour déterminer le flux monétaire
Valeur
10000000
Flux monétaires cumulatifs en USD
8000000
6000000
4000000
2000000
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
-2000000
Années
Conclusion :
Le coût d'investissement initial du projet est relativement élevé en raison des coûts liés à la
construction de barrages, de canaux, de turbines, à l'installation de parcs solaires et du réseau de
distribution. Cependant, les coûts d'exploitation et de maintenance sont relativement bas, car
l'énergie produite est issue de sources renouvelables et gratuites.
Les mesures de performance financière, telles que le VAN, le TRI et le prix de revient, ont été
obtenues à l'aide d'une analyse approfondie des coûts du projet. Les résultats ont montré que le
projet hybride présente un VAN positif, un TRI supérieur et un prix de revient inférieur. Ces
résultats indiquent que l'investissement initial plus élevé pour ce projet hybride est justifié, car il
est plus rentable et plus efficace sur le plan des coûts.
En outre, l'analyse des émissions de gaz à effet de serre a démontré que le projet hybride présente
des avantages environnementaux significatifs par rapport à d’autres sources de référence, car il
permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le
changement climatique et à la protection de l'environnement.
Dans l’ensemble, ce projet semble être une solution durable, rentable et respectueuse de
l'environnement.
Par conséquent, il est recommandé de réaliser une analyse complète en tenant compte des
implications fiscales.
CHAPITRE 10 : RECOMMANDATION
Nous avons précédemment constaté que, dans tous les cas de simulation sur une période de 25
ans, il y avait des surcharges au niveau des transformateurs (il convient de noter que les charges
des transformateurs ne doivent pas dépasser 85 % de leur capacité maximale). Pour y remédier, il
est nécessaire d'optimiser le système en apportant des modifications de puissance aux
transformateurs qui seront mis en place :
Tableau 75 Puissance apparente des transformateurs à recommander
Chute de tension
6
5
4
3
2
1
0
Remarque :
Les graphiques illustrent clairement que cette solution n'a pas seulement eu un impact sur la
charge des transformateurs, mais qu'elle a également influencé la chute de tension. Des
ajustements comme celui-ci peuvent être nécessaires pour garantir que la solution fonctionne de
manière optimale et réponde aux besoins des clients en termes de qualité et de fiabilité de
l'électricité fournie
CHAPITRE 11 : DISCUSSION
L'objectif principal d'une étude d'impact environnemental est de garantir que les projets et les
activités sont menés de manière responsable et durable, en prenant en compte les impacts
potentiels sur l'environnement et en proposant des mesures pour les minimiser.
Les équipements de la centrale, tels que les turbines et les panneaux solaires, peuvent émettre du
bruit et perturber la faune. De plus, les installations peuvent également avoir un impact visuel sur
les paysages environnants.
➢ Risques de collision :
Les installations de la centrale, telles que les câbles électriques, peuvent constituer des obstacles
pour la faune, augmentant le risque de collision avec les oiseaux et les chauves-souris.
La présence de panneaux solaires peut modifier la réflexion de la lumière dans la région, créant
des reflets dans l'environnement.
Les équipements de la centrale, tels que les turbines et les générateurs, peuvent produire du bruit
qui peut affecter les niveaux sonores aux alentours de la centrale.
Les risques environnementaux associés à la centrale, tels que les risques d'inondations, peuvent
affecter la qualité de vie des populations locales et accroître l'insécurité environnementale.
attirant des travailleurs étrangers ou en créant des tensions entre les groupes sociaux locaux.
La modification des activités économiques de la région peut entraîner une réduction des revenus
pour certaines populations locales, ce qui peut affecter leur qualité de vie.
La construction de la centrale peut entraîner la perte d'accès aux ressources naturelles pour les
populations locales, telles que l'eau et les terres, ce qui peut avoir des impacts négatifs sur leur
mode de vie traditionnel.
CONCLUSION GENERALE
Cette étude met en évidence le potentiel de l'énergie renouvelable pour répondre aux
besoins énergétiques dans les zones rurales de Madagascar. Elle met en avant l'importance de
l'installation de petites centrales hydroélectriques, comme celle d'Andriamanjavona, pour réduire
la pauvreté et favoriser le développement économique. Au début de cette étude, deux variantes
ont été proposées, la variante du barrage réservoir et la variante de l’aménagement au Fil de
l’eau. Après avoir pris en compte les différents critères de l’étude, ils ont trouvé que la variante
au fil de l’eau offre le meilleur compromis. Pourtant, pour cette variante choisie,
l'approvisionnement continu en électricité aux consommateurs est crucial. C'est pourquoi
l'utilisation de l'énergie hydroélectrique combinée avec l'énergie solaire a été considérée comme
une solution viable, en utilisant la force de l'eau en mouvement pour produire de l'électricité sans
avoir besoin de stocker l'eau dans un réservoir.
Les résultats ont montré que les besoins énergétiques des zones rurales peuvent être
satisfaits avec une puissance crête de 606 kW, en combinant cette solution avec la centrale
hydroélectrique d'Andriamanjavona. Cependant, l'adoption d'un système combinant l'énergie
hydroélectrique et solaire peut avoir des impacts sur le réseau électrique, et il est donc nécessaire
de mener une étude approfondie pour identifier les éventuelles modifications et ajustements
requis.
Des simulations sous le logiciel Matlab Simulink ont été effectuées pour le réseau de
transport d’Andriamanjavona comme cas d'étude réel. Les résultats ont montré que la meilleure
localisation de l’injection du système photovoltaïque est optimale près de la source
hydroélectrique.
Du point de vue économique, l'analyse montre que le projet est rentable, avec un coût
d’investissement total remontant à 3 933 427 $, un TRI et VAN positif, ainsi qu'un retour sur
investissement rapide à l'échelle de la durée de vie du projet. Cependant, il est important de noter
que l'hybridation ne résout pas la surcharge au niveau des transformateurs de certaines zones, et
la recommandation a été faite de les remplacer par des transformateurs ayant une puissance bien
plus élevée.
En résumé, cette étude montre que l'hybridation de la centrale hydroélectrique avec le
système photovoltaïque peut fournir une source d'énergie renouvelable fiable pour les zones
rurales de Madagascar, contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la
pauvreté. Cette solution peut également avoir des avantages environnementaux en minimisant les
émissions de gaz à effet de serre et en évitant la construction d'un barrage-réservoir.
ANNEXES
Annexe 1 :
La carte du bassin versant du site d’Andriamanjavona est la suivante :
Annexe 2 :
➢ Section du conducteur
Sur une ligne de transport, les conducteurs doivent être composés des phases, de neutre et de câbles de
garde.
Le choix de section d’un conducteur doit prendre en compte si la section trouvée par calcul supporte
l’intensité du courant nominal, le courant de court-circuit et la chute de tension admissible traversant ce
conducteur.
Avec :
IN : Intensité du courant nominal en 𝐴
Ppointe : Puissance de pointe de la charge en 𝑘𝑊
UN : Tension nominale de la ligne en 𝑘𝑉
Donc, la section du conducteur est donnée en connaissant le conducteur qui supporte une intensité
admissible supérieure à 𝐼𝑁.
• Intensité de court-circuit :
Théoriquement, elle est déterminée par la relation suivante :
Avec :
𝑆𝑚𝑖𝑛 : Section minimale du conducteur 𝑚𝑚2
𝐼cc : Intensité de court-circuit 𝑘𝐴
𝑆𝑐𝑐 : Puissance de court-circuit 𝑀𝑉𝐴
𝑇𝑐𝑐 : Temps de court-circuit qui est inférieur à 5 secondes en 𝑠
𝑘𝑎: Facteur dépendant du type de matériau constituant le conducteur
Avec :
𝜁: Angle d’inclinaison en °
𝑓v : Effort de vent 𝑁. 𝑚-1
𝑝: Poids linéique du conducteur 𝑁. 𝑚-1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 = 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 × 𝑔
L’effort du vent 𝑓𝑣 est déterminé par la formule :
D’où :
Avec :
D’où :
𝑝𝑒𝑞.: Poids équivalents en 𝑁. 𝑚-1
𝑝: Poids linéiques du conducteur en 𝑁. 𝑚-1
Avec :
𝑃: Portée moyenne en m
𝜏 𝑚𝑎𝑥: Tension maximale du conducteur en 𝑁
𝐸: Module de Young 𝑁. 𝑚𝑚-2
𝑆: Section du conducteur en 𝑚𝑚2
𝛶: Coefficient de dilation thermique en °𝐶-1
𝜃: Température en °𝐶
𝐾: Constante de Blondel
➢ Tension admissible :
𝜏𝑎𝑑𝑚= 𝑐𝑠× 𝜏𝑚𝑎𝑥
➢ Tension maximale :
𝜏𝑚𝑎𝑥 = S× 𝜏r
Avec :
𝑐𝑠: Coefficient de sécurité
𝜏r: Contrainte de rupture du conducteur
D’où :
➢ Fleche maximale :
En utilisant l’équation de Blondel, la flèche maximale est obtenue en choisissant la solution réelle de
l’équation. D’où :
➢ Hauteur de pylônes
Dépendant de la topographie du milieu donné, on peut calculer la hauteur minimale des pylônes par la
relation ci-après :
Avec :
𝑓𝑚𝑎𝑥: Flèche maximale du conducteur en 𝑚
La garde sol a une hauteur de l’ordre de 6m à 7m (pour une voie traversée) tandis que la majoration est
égale à un mètre pour une tension de service inferieure à 50kV et pour des lignes ayant une tension
supérieure à 50kV, elle est donnée par la relation :
• Distance phase-phase
L’écartement entre phase s’écrit :
D’où :
𝑑𝑃𝑃: Distance entre phase en 𝑚
𝑘C: Coefficient en fonction du type d’armement
𝐿ci: Longueur de chaine d’isolateur en 𝑚
➢ Distance phase-neutre
Cette distance est déterminée par 𝑑𝑃𝑁:
➢ Isolateurs
Méthode de bonne pratique :
On utilise le tableau ci-après de corrélation empirique suivante pour déterminer le nombre d’assiettes :
Annexe 3 :
➢ La tension à vide (Tension de circuit ouvert) notée Uco : peu sensible aux variations du niveau
d’éclairement. Plus la température de la cellule augmente, plus la tension à vide de celle-ci diminue.
Il existe un point de fonctionnement (Im, Um) où la puissance fournie est maximale. C’est le point de
puissance maximale du panneau. Il est indiqué en watts (W).
Pmax=Im x Um
𝐏𝐦𝐚𝐱 : la puissance maximale fournie par le panneau
Le facteur de forme indique la qualité de la cellule, plus il s’approche de l’unité plus la cellule est
performante, il est de l’ordre de 0.7 pour les cellules performantes et il diminue avec la température.
𝑷𝒎𝒂𝒙
FF =
𝑰𝒄𝒄 ×𝑼𝒄𝒐
Le rendement η :
Le rendement η d’un module est la part de rayonnement qu’il est capable de transformer en énergie
électrique.
𝑷𝒆𝒍𝒆𝒄
η=
𝑷𝒓𝒂𝒚
REFERENCES
[6] ONUDI Madagascar, Madagascar Electrification Rurale – Petite Hydroélectricité, Newsletter N°01,
Octobre 2016.
[7] ONUDI Madagascar, Madagascar Electrification Rurale – Petite Hydroélectricité, Newsletter N°05,
2021-2022.
[10] MADEN Sarl, « Rapport d’études de faisabilité sur le site d’Andriamanjavona », Décembre 2019
[19] ADEME, Guide de montage d’un projet PCH (Petite Centrale Hydroélectrique)
[20] SHER ARTELIA, Etude de variantes d’aménagement hydroélectrique au fil de l’eau sur le site
d’Andriamanjavona, Juin 2022.
[23] RAFIDINARIVO Henintsoa Nantenaina, Projet d’installation photovoltaïque autonome pour cinq
villages de la Commune d’Ambohidratrimo,2015
[25] Arivony MANGAZAKA « Étude de mise en place de microgrid, à source éolienne avec stockage
STEP, applications au village de Manantenina et ses environs, région Anosy »
[29] Randriarisoa Ellena, « Intégration des impacts sociaux dans les études d'impact environnemental »
RESUME
ABSTRACT
The installation of small hydroelectric power plants, such as the one in Andriamanjavona, is
essential to fight poverty and stimulate economic development. With the option of run-of-the-river
development, this solution offers the best possible compromise. However, the hydroelectric power
plant alone cannot meet the long-term demand due to hydrological constraints. Fortunately,
hybridization with solar panels is a reliable solution to fill this gap. And the best part ? This
solution is economically profitable. Our study focuses mainly on analyzing the behavior of the
microgrid following the integration of this solar energy to determine the optimal topology of the
microgrid.
Keywords : hydroelectric, hybridization, profitablity, solar energy, microgrid.