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UNIVERSITE SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES


Département de chimie

Licence Sciences et Techniques (LST)

Techniques d’analyse chimique et contrôle de qualité


TACCQ

PROJET DE FIN D’ETUDES

Pilotage des lignes de lavage


par carte de contrôle

Présenté par:

♦ EJLAIDI Hicham

Encadré par:

♦ Mlle. K.LALAM (Société)


♦ Pr. M. ELASRI (FST)

Soutenu Le 14Juin 2013 devant le jury composé de:

-Pr EL ASRI Mohammed


- Pr BOULHNA Ahmed
- PrOUAZZANI CHAHDI Fouad

Stage effectué à la laverie de Youssoufia (OCP).


Année Universitaire 2012 / 2013

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES FES


 B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
Ligne Directe : 212 (0)5 35 61 16 86 – Standard : 212 (0)5 35 60 82 14
Site web : http://www.fst-usmba.ac.ma
Remerciements
Introduction générale
Partie 1: Présentation du Groupe O.C.P.
I)-Historique …………..………….…………………………………..….……4
II)-Activités…………..…………………………………………….…...……...4
Partie 2: Présentation de la laverie de Youssoufia.
I)-Introduction ……………………………………………….….....…...….…7
II)-Présentation des équipements de la ligne de lavage……….……….....….8
1. Le débourbage ……..……………………..…………………….….…..8
2. Le criblage ……..…………………..……….………….………...…….8
3. L’hydro-classification ……..…….………………………………...…..9
4. Les convoyeurs séparateurs………....……………………………..….10
III)- Description de fonctionnement d’une ligne de lavage……………....….11
1. But du lavage……..………..……..…….………………………....…..11
2. Etapes de lavage ……..…………..……..……………………..……...11
a. Etape 1 : Alimentation en phosphate brut..……….…………….….12
b. Etape 2 : Circuit débourbage-criblage.……….…………………...12
c. Etape 3 : Circuit hydro-classification..…….……………………....13
Partie 3: Etude critique du contrôle actuel des lignes de lavage.
I)-Introduction ………………………………………………………...……15
II)-Paramètres de marche des équipements de la ligne de lavage………....15
1. Paramètres de marche ………..…………..………….……….….....15
2. Courbe de partage………..……….…………………………...……16
3. Paramètres de marche non contrôlé………..…..…………………..17
4. Actions correctifs ……………..………….………………….…….17
5. Fiche de suivi unité de lavage …………..…………………....…...18
Partie 4: Contrôle statistique des lignes de lavage (Cartes de contrôle).
I)-Introduction …………………………...…………………………….…20
II)-Taux de solide ………………………...………………………..….….20
1. Définition ………..…………..…….………………………….......20
2. Mode opératoire…..……..………….……………….…………....20
3. Influence du taux de solide sur la coupure des hydro-classificateurs...21
VI)- Cartes de contrôle.................................................................................21
1. Carte de la moyenne et de l’étendue………….……………..…....21
2. Calcule des moyennes et des étendues………….………………....22
3. Calcule des limites de contrôle………….………………...……....22
VI)- Cartes de contrôle de taux de solide du refoulement pompe PP3 ......23
1. Carte de contrôle de la moyenne………….……………………....23
2. Carte de contrôle de l’étendue……..………..…………………....24
V)- Cartes de contrôle de taux de solide du refoulement pompe PP1 …....25
1. Carte de contrôle de la moyenne…….………………………........25
2. Carte de contrôle de l’étendue……..………..…………...…….....26
VI)- Diagnostic d’une ligne de lavage …...................................................27
1. Brainstorming …………..…….…….…………………………....27
2. Diagramme d’Ishikawa……..………..………………………......28
3. Arbre d’identification ....................................................................29
3. Algorithme d’action .......................................................................30
Conclusion générale…………………..………………………………..……..…31
Bibliographie………………………………………………………...…..………32
Au terme de ce stage, effectué au sein de la laverie Youssoufia,
Youssoufia j’exprime
mes vifs remerciements et ma profonde gratitude à tous les membres du service
pour leur précieuse aide et leur grand esprit de collaboration.
Je tiens à rendre hommage à monsieur
monsieur le chef de service Mr H.AGGADI
H.AGGA pour
ses conseils, à mon encadrant Mlle. K.LALAM, je trouve ici l’occasion
d’exprimer ma respectueuse considération pour son aide et ses conseils durant
toute la période de stage.
Je voudrai également exprimer mes reconnaissances et ma gratitude à tous les
chefs de poste des lignes de lavage, ainsi tous les opérateurs, pour tous
t les
efforts qu’ils ont déployés pour que mon stage soit plus profitable et passe dans
des bonnes conditions.
Je tiens aussi à remercier le Professeur Mohammed EL ASRI pour ses conseils
et ses remarques, je trouve ici l’occasion d’exprimer ma respectueuse
respectu
considération.
Le traitement par lavage du minerai de phosphate consiste à déliter le produit brut
par débourbage et à réaliser ensuite, sur le produit débourbé, une classification
granulométrique. Cette classification granulométrique par voie humide nécessite des
systèmes de classifications pour éliminer les stériles et les boues qui sont pauvre en
BPL, L’alimentation en pulpe de phosphate se fait à partir d’un bac à pulpe. Le produit
passe par un hydro-cyclone (EHD) qui coupe préalablement à 90 µm. Sa sousverse
subite une dilution avant d’alimenter tangentiellement un hydro-classificateur (HD)
qui doit assurer une coupure réglable de 160 ou 180 µm selon la qualité du minerai
traité ou selon la teneur demandée par le client. On obtient deux flux :
 Une surverse de granulométrie inférieure à160/180µm dont la tranche
comprise entre 40 µm et 160/180µm va alimenter la flottation.

 Une sousverse de granulométrie supérieure à 160/180µm qui va être épaissie


pour constituer le concentré de lavage.

Aucune opération industrielle ne produit des résultats parfaits, le procédé est donc
affecté par un certain nombre de paramètres. Le problème est de maintenir ces
paramètres chaque fois que le procédé est en marche. Pour cela l’établissement des
fiches de suivi et de contrôle se voit indispensable.
Dans ce rapport : La première partie est consacrée à une présentation de
l’organisme d’accueil, dans la deuxième partie j’ai pu faire une étude détaillée sur les
unités de lavage. Une étude critique du contrôle actuel des lignes de lavage et une
étude sur les problèmes affectant le bon fonctionnement du procédé fait l’objet de la
troisième partie, ensuite on va faire un contrôle statistique de quelque paramètres de
marche les plus critique des équipements des lignes de lavage. Enfin, une conclusion.
I) Historique de l’OCP :

Le groupe office chérifien des phosphates O.C.P a commencé ses activités en 1920 avec
la première extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de Khouribga le 1er mars 1921 et
la première exportation du phosphate au 23 juillet de la même année, ensuite et en 1930 un
nouveau centre de production nommé Luis Gentil s’est ouvert, 28 ans plus tard le centre de
formation professionnel a été crée à Khouribga en1958 pour ouvrir par la suite la chance
devant d’autres unités de formation comme l’école de maîtrise de Boujniba en 1965.
En 1960 le démarrage de Maroc Chimie à Safi pour la fabrication des dérivés du
phosphate : acide phosphorique et engrais.
16 ans plus tard précisément en 1976 démarrage de nouvelles unités de valorisation à
Safi Maroc Phosphore I ensuite Maroc Phosphore II en1981, et grâce à l’augmentation de la
demande le groupe O.C.P à renforcé sa capacité de production en fondant le complexe Jorf
Lasfar qui comporté Maroc Phosphore 3 et 4.
Ensuite le groupe O.C.P s’est lancé dans les projets de partenariat avec d’autre pays pour
lancer l’usine « EMAPHOS » avec la société BUDENHEIM d’Allemagne et PRAYON du
Belgique en 1997, et IMACID avec le groupe indien Birla en 1999.
En 2000 le démarrage d’une unité de flottation du phosphate à Khouribga.
L’OCP commercialise annuellement plus de 13 million de tonnes de phosphates a travers
le monde, en phosphate brut, engrais, ou P2O5 sous forme d’acide phosphorique clarifie, super
phosphate, ammonium simple.
Le groupe constitue un établissement public à caractère industriel et commercial, il est
doté d’un organisme qui permettant d’agir avec le même dynamique et la même souplesse
qu’une entreprise privée. Réalisent ainsi plus de 25%des exportations du Maroc.
Tous ces paramètres combines, font de l’office chérifien l’un des leaders de la recherche,
de l’exploitation et de la commercialisation des phosphates dans le monde.
Depuis plus de trois décennies, la part des produits dérive dans le commerce international
des phosphates se développe continuent au détriment de celle du minerai brut. Cette évolution
structurelle associée à la volonté d’une valorisation locale, plus importante et plus diversifiée,
a conduit à la mise en place d’une industrie de transformation chimique de grande envergure.
I) Introduction :

L’usine de laverie Youssoufia est installée récemment en 2004 dans le but de valorisé
les couches phosphatée pauvres en BPL, par procède de lavage-flottation ; afin de produire
une qualité marchande (teneur en BPL supérieure à celle du minerai extrait et d’un profil de
qualité supérieure) et satisfaire les bousions des clients.

Par conséquent, il est naturel que les procédés de traitement aient évolués en fonction de
la teneur du minerai extrait et des exigences commerciales, en matière de qualité des produits.
L’usine de lavage-flottation de Youssoufia est composé de :
 3 lignes de lavage de capacité 350 t/h brut:
• Le lavage consiste à déliter le produit brut par débourbage et à réaliser ensuite sur
le produit débourbé une classification granulométrique.
• Les lignes de lavage constituées de:
 Débourbeur.
 Crible.
 Hydro-classificateur.
 Cyclones.
 Bacs de récupération.
 Pompes.
 Convoyeurs séparateurs.
 3 lignes de flottation :
• Ces lignes sont intégrées aux lignes de lavage, elles ont pour rôle l’enrichissement
des rejets fins issus des unités de lavage
• les lignes de flottation constituées de :
 Bacs de récupération.
 Pompes.
 Cyclones.
 Attritionneurs.
 Cellules de flottation.
 Bac de stockage des réactifs
 Convoyeurs séparateurs.
 2 décanteurs de volume unitaire 50000 m3
 bassins de récupération d’eau claire de capacités diverses.
 Parcs de stockage équipés (machines de mise en stock)
 Stock de reprise, convoyeurs, etc.
 Installations de manutention de phosphate.
 Installations de séparation solide-liquide.
solide
 bassins d’épandage des boues ou digues.

II) Présentation des équipements de la ligne de lavage :

1- Le débourbage :

C’est une opération qui consiste à faire une séparation préalable granulométrique basée
sur l’entraînement du phosphate et de l’eau par des rails situés à l’intérieur d’un tambour
cylindrique creux animé d’un mouvement de rotation pour :
- Assurer le malaxage
alaxage et l’attrition du mélange phosphaté.
- Facilite le criblage à une maille de 3,15 mm.
- Préparer la pulpe à une séparation par hydro-classification.
hydro
• Débourbeur

Le débourbeur est un tambour sous forme de tube cylindrique (virole) avec fonds munis
d’ouvertures circulaires sous forme conique pour l’alimentation et la sortie des produits
(solide + eau)
La virole est équipée de plaque releveuses (14en total) permettant le malaxage, le
délitage et la mise en pulpe et de palettes (14 en total) permettant
permettant l’avancement du produit
dans le débourbeur sauf que les trois derniers qui sont au sens opposés afin d’augmenter le
temps de séjour, l’intérieur de la virole est blindé en caoutchouc d’épaisseur (33mm).

Figure1 : Débourbeur
2- Le criblage :

La pulpe traitée au niveau du débourbeur, passe au crible par débordement pour subir un
traitement physique, il s’agit de la première coupure qui consiste à éliminer les particules de
dimensions supérieures à 3,15 mm ; et les particules solides de dimensions inférieures à la
maille passent à travers la grille et constituant le passant, tandis que les grosses particules
restent au dessus de la grille constituant le refus du crible.
Le crible est installé de manière inclinée pour pou favoriser l’écoulement
ulement du produit, et
l’opération de criblage est facilitée à l’aide d’un système d’arrosage par l’eau sous pression,
pulvérisée par des buses afin de libérer les grains phosphatés adhérés à la surface du stérile, et
le système d’entraînement du crible estest à arbre excentrique et balourd entraîné par un moteur
électrique

Le criblage est assuré par deux mouvements :


- Vertical : de bas en haut pour favoriser le criblage.
- Horizontal : Le mouvement du va et vient provoque l’évacuation du produit
pour palier
lier au problème de colmatage.

Figure2 : Crible
classification :
3- Hydro-classification

La classification granulométrique par voie humide du minerai de phosphate nécessite des


systèmes de classifications pour éliminer les stériles et les boues qui sont pauvre en BPL.
a- Hydro-cyclone

L'hydro-cyclone
cyclone est un appareil servant à séparer les particules solides dans une phase
liquide, l'hydro-cyclone
cyclone sépare les particules solides selon leurs vitesses de sédimentation, la
séparation dans un hydro-cyclone
cyclone résulte de la force centrifuge générée dans le cyclone, et
dans ce cas, l'accélération gravitationnelle sera remplacée par l'accélération centrifuge, la
vitesse tangentielle de la particule
articule et le rayon de rotation.
Figure3 : Hydro-cyclone
cyclone
b- Principe de fonctionnement d’un hydro-cyclone
hydro
L'hydro-cyclone
cyclone est un appareil de classification hydraulique en dimensions, il permet
de séparer les particules solides d'une pulpe en deux fractions granulométriques qui différent
selon la force centrifuge ; et la pulpe alimentant l'hydro-cyclon
l'hydro cyclone est introduite
tangentiellement dans la chambre d'alimentation cylindrique.
Les particules dont la vitesse de chute est élevée sont entraînées vers les parois du
cyclone sous l'effet de la force centrifuge ; et Cette force est plus importante pour les
particules de masse plus importante (c'est-à-dire
(c'est de taille ou de densité plus importante) ;d’où
les particules solides les plus grosses et plus lourdes se rassemblent le long de la paroi
intérieure du cyclone, et sortent en bas de l’hydro-cyclone
l’hydro « souverse » ;tandis que les
particules solides, plus petites et plus légères dont
dont la vitesse de chute est faible, sont
entraînées vers le centre du cyclone et sont repoussées vers le haut « surverse ».
4- Les convoyeurs séparateurs :

Le produit traité constitue les concentrés de lavage subira une séparation suivie d’un
égouttage au niveau des convoyeurs séparateurs.
La séparation solide- liquide du produit concentré s’effectue au niveau des convoyeurs
séparateurs. L’alimentation des convoyeurs en pulpe épaissie se fait grâce à des goulottes de
réception.
La séparation se fait successivement en quatre zones comme suivant :
 zone d’alimentation.
 Zone de décantation : l’angle d’auge est relativement grand et la sédimentation
se fait au fond des convoyeurs.
 zone de séparation : c’est la zone laa plus importante, l’angle d’auge diminue
permettant le débordement de l’eau chargée de fines dans les gouttières installées
de part et d’autre des convoyeurs.
 Zone d’égouttage : l’égouttage se fait grâce à l’inclinaison des convoyeurs
(pente12°), le produit
produit lavé sera déversé dans les convoyeurs de reprise, puis il
sera stocké pour égouttage.

Figure4 : Convoyeurs

séparateurs

III) Description de fonctionnement d’une ligne de lavage

1- Bute de lavage :
Le lavage consiste à déliter le produit brut par débourbage et à réaliser ensuite, sur le
produit débourbé, une classification granulométrique pour séparer la tranche la plus riche en
phosphate. Ainsi, une ligne de lavage est constituée des principaux équipements
pements suivants :
- Un débourbeur pour la mise en pulpe du minerai.
- Un crible pour la coupure à 3,15mm.
- Un système hydro-classification
classification constitué d’un hydro-classificateur,
hydro classificateur, hydro-cyclones,
hydro
et de batteries hydro-cyclone
cyclone pour réaliser sur le produit criblé une
une coupure à 160 ou à
180 µm,
m, suivant le profil du minerai brut traité,
traité, et une coupure à 40 µm.

2- Etapes de lavage :

Le chemin parcouru par le brut dans l’installation de lavage est présenté dans le schéma
suivant :

Figure5 : Schéma de l’installation de lavage


Le brut passe par plusieurs étapes (malaxage, lavage, tranchage, pompage) dans
l’installation de lavage pour avoir un produit représentatif de bonne qualité.
a- Etape 1 : Alimentation en phosphate brut
Le phosphate brut est repris à partir des stocks par le convoyeur à bande CL1 pour
alimenter le convoyeur CL2 qui déverse dans une trémie TT1 tampon placé à la tête de la
ligne de lavage. Cette trémie est munie d’un extracteur permettant d’alimenter avec débit
d
réglable le convoyeur ULC1. Ce dernier, muni d’une bascule intégratrice, alimente le
débourbeur placé en tête du circuit de lavage-classification.
b- Etape 2 : Circuit débourbage-criblage
La mise en pulpe et le débourbage sont réalisé dans le trommel du débourbeur (DB1). La
pulpe à la sortie du débourbeur est déversée sur le crible (CR1) équipé de grille pour réaliser
la coupure à 3,15 mm. Le lavage du phosphate sur le crible est réalisé avec de l’eau sous
pression provenant de la pompe à eau du crible (pompe d’arrosage).
Les refus du crible (fraction supérieur à 3,15mm ; stérile) sont évacué vers la mis a terril
par une série de convoyeurs (USS1 à USS6).
c- Etape 3 : Circuit hydro-classification
Les passants du crible (fraction inférieur à 3,15mm) sont déversés dans le bac (BP1) pour
alimenter, à l’aide de la pompe (PP1). Le système d’hydro-classification est constitué d’un
hydro-cyclone (EHD1) et d’un hydro-classificateur (HD1) monté en série. L’hydro-cyclone
permet d’effectué une coupure de 90 microns, la surverse part vers le bac (BP3) tandis que le
sousverse est renvoyé vers le hydro-classificateur (HD1) qui permet de faire une coupure de
160 à 180 microns selon le profile du minerai brut à traité. la surverse part vers le bac (BP3)
pour être regrouper avec la surverse de l’hydro-cyclone (EHD1), le sousverse est déversé vers
le bac (BP2).
Le contenu du bac (BP2) est amené à l’aide de la pompe (PP2) vers une batterie d’hydro-
cyclone (BH1) constitué de 8 hydro-cyclone (6 en marche et 2 en standby), cette batterie
permet de faire un épaississement par élimination d’une quantité suffisante d’eau qui retourne
vers le débourbeur, le sousverse est renvoyé vers le convoyeur séparateur lui aussi à pour rôle
d’éliminé une partie d’eau ce qui permet d’avoir un concentré de lavage envoyé vers le stock.
Le contenu du bac (BP3) est amené à l’aide de la pompe (PP3) vers une batterie d’hydro-
cyclone (HE1) constitué de 16 hydro-cyclone (14 en marche et 2 en standby), cette batterie
permet de faire une coupure de 40 microns, la surverse constitué de boues est renvoyé vers le
décanteur, tandis que le sousverse est déversé dans le bac (BP4) pour être envoyé vers l’unité
de flottation.
Remarque 1 : au niveau batterie d’hydro-cyclone (HE1) constitué de 16 hydro-cyclones, on a
seulement 11 hydro-cyclones en marche au lieu de 14, la mise en marche de 14 hydro-
cyclones provoque un débordement au niveau du bac (BP4), mais malgré le manque de 3
hydro-cyclones cette batterie assure le bon fonctionnement du procédé.
Remarque 2: la première partie dans le circuit d’hydro-classification est différente dans la
ligne de lavage N°3, car on a au niveau de l’hydro-cyclone (EHD1) une batterie constitué de 3
hydro-cyclones au lieu d’une seule, et au lieu de l’hydro-classificateur (HD1) on a
LAVOUDINE plus performant.
I) Introduction :

Le contrôle d’une ligne de lavage se fait en se basant sur des paramètres de marche
caractéristique de chaque équipement de la ligne de lavage, ces paramètres de marche
assurent le suivi est le contrôle de performance pour que le procédé soit sous contrôle afin
d’avoir un produit de bonne qualité.
II) Paramètre de marche des équipements de la ligne de lavage :

1- Paramètres de marche :

Equipement Paramètre de marche Consigne

Débourbeur Alimentation en brut Débit : 350 t/h

Alimentation en Eau de dilution Débit : entre 250-350 m3 /h

Crible Nombre de buses d’arrosage >20


bouchées
Nombre de buses d’arrosage
manquant --------
Grilles colmatées Oui /non
Hydro-classificateur HD Eau de séparation 300 m3 /h
Eau de dilution 150 m3 /h
Pression de l’APEX Entre 0,8 et 1,2 bar
Pompe PP1 Débit de refoulement Supérieur à 800 m3 /h
Taux de solide a la sortie Entre 30 et 32%
Pompe PP3 Taux de solide a la sortie Entre 14 et 18%

EHD1 Pression Entre 0,8 et 1,2 bar


Forme tourbillon Oui
Bacs (BP1, BP2, BP3) Niveau en % Supérieur à 80%
HE1 Pression Entre 1 et 1,2 bar
Nombre de cyclones parapluie 0
Nombre de cyclones en marche 6
Nombre de cyclones indisponible 0
BH1 Pression Entre 1 et 1,2 bar
Nombre de cyclones boudin 0
Nombre de cyclones en marche 14
Nombre de cyclones indisponible 0

Les paramètres de marche du système d’hydro-classification (HD1 + EHD1) sont


changés d’un temps à l’autre, cela dépend de la qualité du produit à traité, et de la volonté
d’amélioration du procédé. Ils ne sont pas changé au hasard mais par une étude qui permet
de déterminé les consignes que ces paramètres doivent respecter. Cette étude est basée sur
une courbe de partage.
2- Courbe de partage :

a- Principe
La courbe de partage nous renseigne sur la qualité, l’efficacité ainsi que sur la rentabilité
d’un appareil de classification ; elle est très utile, elle répond à une grande partie d’exigence,
ça précision dépond des conditions de marche existent lors des prélèvements des échantillons
et des mesures effectuées…il est donc recommandé pour les mêmes conditions de marche,
d’établir plusieurs fois la courbe de partage et d’en déduire une valeur moyenne.
Du point de vue pratique les difficultés principales sont les prélèvements des échantillons
représentatifs destinés à l’analyse granulométrique.
b- Traçage de la courbe de partage :
La courbe de partage donne la probabilité de passage des grains dans la sousverse en
fonction de leurs dimensions. Cette courbe est obtenue en portant :
 En abscisse : la dimension des grains en microns ou en mm sur uns échelle
logarithmique.
 En ordonnée : la proportion en % poids de ces grains passant à la sousverse (nombre
de partage)
Si la classification fonctionne d’une manière parfaite, réglée à dimension (d0), toutes les
particules ayant une dimension inférieure à (d0), iront à la surverse, et toutes les particules
ayant une dimension supérieure à (d0), iront à la sousverse, la courbe de partage aurait l’allure
suivant :

Figure6 :
courbe de
partage
parfaite.

3- Paramètres de marche non contrôlés :

Au niveau des chaînes de lavage du phosphate, des paramètres de marche ne sont pas
contrôlé même si ils sont primordiaux pour le bon fonctionnement. Cela est dû au manque de
sécurité ou à la défectuosité d’une composante des équipements. Les paramètres non contrôlé
sont les mêmes pour les 3 lignes
Equipement Paramètre non contrôlé Cause

Bac BP2 Taux de solide Manque d’échantillonneur (conduite


de prise d’essais).
HD1 Pression de l’APEX Manomètre hors service
Crible Buses d’arrosage Manque d’éclairage (3éme poste)
Bacs Débit d’eau de dilution non Manque de débitmètre
contrôlé

4- Actions correctifs :

Prendre des mesures correctives au niveau de ces paramètres se voit indispensable, le


tableau suivant présent des suggestions afin de remédier a ce problème.
Equipement Paramètre non contrôlé Mesures correctifs
Bac BP2 Taux de solide Installation d’un échantillonneur pour
prise d’essais.
HD1 Pression de l’APEX Changement de Manomètre.
Crible Les buses d’arrosage Installation des lompes pour éclairage.
Bacs Débit d’eau de dilution non Installation de débitmètre
contrôlé
5- Fiches de suivi unité de lavage :

Le contrôle d’une ligne de lavage est effectué par des agents chaque un est responsable
d’une ligne de traitement, régulièrement dans chaque heur ou par poste (3 postes par jour).
Les valeurs prélevées sont porté sur des fiches de suivi de l’unité de lavage.
Après avoir regroupé les fiches de suivi d’un mois, les valeurs sont illustré sous forme de
carte de contrôle pour déterminé si le procédé est sous ou hors contrôle, on précisant les
écarts au consignes.

I) Introduction :
La laverie de Youssoufia a adopté une stratégie qui vise à mobiliser tout le personnel afin
d’assurer la qualité au niveau de la sécurité, des conditions du travail, du produit traité et
aussi au niveau de la mise en marche du procédé. Et pour faire, le contrôle statistique assure
un suivi et un maintien de l’efficacité du procédé.
Mon travail à pour objectif d’effectuer un suivi de quelque paramètres de marche,
d’élaborer des cartes de contrôles, d’identifier l’écart au consignes, déterminer les causes
suspectes, est proposer des améliorations afin de remédier.
Le paramètre de marche sur le quel se travail est basé, est le taux de solide qui est un
paramètre déterminant de la coupure de système d’hydro-classification, ce paramètre est
contrôlé en trois endroits dans la chaine de lavage :
− Refoulement pompe 1 (PP1).
− Sousverse hydro-classificateur (HD1). A partir du bac de récupération (BP1).
− Refoulement pompe 3 (PP3).

Remarque : au niveau du bac BP1, l’échantillonneur de prise d’essais n’était pas encore
installé ce qui ma empêché de faires des essais sur la sousverse de l’hydro-classificateur
(HD1).
II) Taux de solide:

1- Définition : le taux de solide est le pourcentage de solide contenu dans la pulpe qui
traverse les conduites, est calculé par la relation suivante :

‫ ܌‬− ૚ ૉ‫ܛ‬
ࢀ࢙ = ൤ ൨∗൤ ൨ ∗ ૚૙૙
‫܌‬ ૉ‫ ܛ‬− ૚

Avec :
- d : masse volumique de la pulpe en g/ml.
- ρs : masse volumique du solide (phosphate brut ρs = 2,85g/ml).

2- Mode opératoire :
Le taux de solide est mesuré selon le mode opératoire suivant :
− Prendre une éprouvette de 1000 ml bien rincée.
− Mesurer la tare de l’éprouvette.
− Vérifier que la chaine n’est pas en arrêt.
− Ouvrir la vanne de l’échantillonneur à 50%.
− Attendre 5s et prendre un échantillon directement par l’éprouvette (le volume ne
doit pas dépasser le 1000ml).
− Fermer la vanne.
− Rincer l’éprouvette de l’extérieur.
− Mesurer la masse totale MT (éprouvette + pulpe).
− Lire le volume de la pulpe VP.
୑୲୭୲ୟ୪ୣ ି ୑୲ୟ୰ୣ
− Calculer la masse volumique par la relation suivante : ݀=
௏௉
‫ି܌‬૚
− Déduire le taux de solide par la relation suivante : ܶ‫ = ݏ‬ቂ ቃ ∗ ૚૞૞
‫܌‬

3- Influence du taux de solide sur la coupure de l’hydro-classificateur :


L’augmentation sensible du taux de solide de la pulpe a tendance à provoquer une
séparation grossière mais à un degré moindre que celui de l’augmentation du débit de
l’alimentation en pulpe.
− Si le taux de solide à l’alimentation augmente, la coupure diminue et on aura des
grains inférieurs à 160/180µm à la sousverse.
− Si le taux de solide à l’alimentation diminue, la coupure augmente et on aura des
grains supérieurs à 160/180µm transportés vers la surverse.

III) Carte de contrôle :


Les cartes de contrôle permettent d'assurer le suivi et le pilotage d’un processus de
fabrication. Elles définissent des limites de contrôle, situées à l’intérieur des tolérances client
et jouant un rôle d’alerte lors de la production grâce à la mise en place de prélèvements et de
mesures d'échantillons. Les limites de tolérances LT sont fixées par le client alors que les
limites de contrôle LC sont déterminées par les limites du processus.
1- Carte de la moyenne et de l’étendue :

Ces deux paramètres sont indépendants et complémentaires. La valeur moyenne peut


varier sans que la dispersion ne varie et inversement.
Ces cartes de contrôle permettent de visualiser l'évolution de la dispersion des
dimensions fabriquées. La carte de contrôle de l'écart type est « plus juste » et moins
dispersée que la carte de contrôle de l'étendue.

2- Calcul des moyennes et étendues :


a. Calcul des moyennes de chaque échantillon
Soient X1, X2, …, Xn les mesures relevées au sein d’un échantillon de taille
n, la moyenne X se calcule par la formule suivante :

b. Calcul des étendues de chaque échantillon :

L’étendue au sein d’un échantillon de prélèvement est donnée par la formule suivante
:
Xmax et Xmin sont respectivement les valeurs maximale
maximale et minimale prises par X
d’un échantillon.

3- Calcul des limites de contrôle:

S’il y a k sous groupes de prélèvement, X est la moyenne globale et que R correspond à


l’étendue globale alors :

Les limites de contrôle ce calcule selon les formules suivantes :

-Les limites de contrôle de la moyenne :

-Les limites de contrôle de l’étendue :

-Les coefficients A2, D3 et D4, sont tabulés en fonction de n,, la taille de l’échantillon :

IV) Carte de contrôle de taux de solide du refoulement pompe

PP3:

1- Carte de contrôle de la moyenne :

− Consigne : le taux de solide doit rester entre 14% et 18%.[Ti ; Ts].

Les données que j’ai pu collecter durant mon stage pour cette analyse sont reportées sur
le tableau suivant,, et représente la variation des taux de solide de refoulement pompe PP3 de
la première ligne de lavage :
Jours X1 X2 X3 Xmoy R
13/05/2013 16 17 16 16,33 1
14/05/2013 15 17 16 16 2
15/05/2013 17 15 18 16,67 3
16/05/2013 18 16 17 17 2
17/05/2013 16 16 17 16,33 1
20/05/2013 16 18 17 17 2
21/05/2013 17 18 19 18 2
22/05/2013 17 17 19 17,67 2
23/05/2013 16 17 17 16,67 1
24/05/2013 17 15 16 16 2
27/05/2013 16 16 15 15,67 1
28/05/2013 17 17 16 16,67 2
29/05/2013 17 17 16 16,67 1
30/05/2013 15 16 15 15,33 1
31/05/2013 16 16 17 16,33 2
Moyenne des moyennes 16,53%
Moyenne des étendues 1,67%

La carte suivante est la carte de contrôle des variations de la moyenne des taux de solide du
refoulement de la pompe PP3

Figure 7 : carte de variation de la moyenne du taux solide refoulement PP3


Interprétation :
− On constate la présence d’une dérive de la courbe vers les valeurs élevé suivie par une
dérive vers les valeurs plus faible cela est due forcément a un changement de l’un des
paramètres de réglages.
− On constate un point supérieur a la consigne donné par l’utilisateur (7éme point) cela
montre que le procédé est instable.
Conclusion:
La pompe PP3 permet le refoulement de la surverse de l’hydro-cyclone EHD et la
surverse de l’hydro-classificateur HD, donc le problème vient surement de la surverse de
l’EHD ou du HD.
2- Carte de contrôle de l’étendue :

La carte suivante est la carte de contrôle des variations de l’étendue des taux de solide du
refoulement de la pompe PP3.

Figure 8 : carte de contrôle de l’étendue de taux de solide refoulement PP3


Interprétation :
- On constate que la variation des étendues est systématique autour de la moyenne cela
montre que le processus est moins dispersé.

V) Carte de contrôle de taux de solide du refoulement pompe

PP1:

1- Carte de contrôle de la moyenne :

− Consigne : le taux de solide doit rester entre 30% et 32%.[Ti . Ts].

Les données que j’ai pu collecter durant mon stage pour cette analyse sont reportées
sur le tableau suivant, et représente la variation des taux de solide de refoulement pompe
PP1 de la deuxième ligne de lavage (vanne d’échantillonneur coincé dans la première
ligne).

jours X1 X2 Xmoy R
13/05/2013 31 30 30,5 1
14/05/2013 31 32 31,5 1
15/05/2013 30 33 31 3
16/05/2013 30 31 30,5 1
17/05/2013 33 32 32,5 1
20/05/2013 30 33 31,5 3
21/05/2013 31 34 32,5 3
22/05/2013 33 32 32,5 1
23/05/2013 30 32 31 2
24/05/2013 30 31 30,5 1
27/05/2013 33 31 31,5 2
28/05/2013 32 34 33 2
29/05/2013 32 31 31,5 1
30/05/2013 30 32 31 2
31/05/2013 32 33 32,5 1
Moyenne des moyennes 31,63%
Moyenne des étendues 1,67%

La carte suivante est la carte de contrôle des variations de la moyenne des taux de solide du
refoulement de la pompe PP1 de la deuxième ligne de lavage.

Figure 9 : carte de variation de la moyenne du taux solide refoulement PP1


• Interprétation :
- On constate que la variation des points est autour de la moyenne.
- Mais on constate que certains points sont supérieurs à la limite de tolérance.
2- Carte de contrôle de l’étendue :

La carte suivante est la carte de contrôle des variations de l’étendue des taux de solide du
refoulement de la pompe PP1.
Figure 10 : carte de contrôle de l’étendue de taux de solide refoulement PP1
• Interprétation :
- On constate que la variation des étendues est systématique autour de la moyenne cela
montre que le processus est réglé.
• Conclusion:
Même si le procédé stable et réglé, les quelque valeurs sont supérieur a la consigne
exigée par l’opérateur, ce qui laisse pensé que le problème vient de l’alimentation de la
pompe.
VI) Diagnostic d’une ligne de lavage:

1- Brainstorming :

Le procédé de lavage rencontre quotidiennement des problèmes qui peuvent infecter le


bon fonctionnement et la fiabilité de ces équipements. Au cours de mon stage j’ai pu
effectuer un Brainstorming dans le quelle j’ai regroupé la majorité des problèmes
rencontré dans les chaînes de lavage.

Problèmes Conséquences
Débordement des bacs de récupération de la pulpe.
Limitation des performances du procédé.

Défectuosité des équipements de contrôle des Non-conformité des valeurs prélevées au


paramètres de marche. niveau des équipements de contrôle.

Pompes non équipé de variateur de vitesse Non adaptation avec le changement des débits des
autres paramètres.

Problème de cavitation des pompes Alimentation discontinue des hydro-cyclones.


Fuites des conduites ou des cyclones, causés *Déminions des débits.
par dégradation des matériels. *Limitation des performances du procédé.

Alimentation discontinue matière brute. Arrêt temporaire des lignes de lavage.

Arrêt des convoyeurs séparateurs ou du Arrêt temporaire des lignes de lavage.


stacker.

Débordements des convoyeurs séparateurs. Perte en produit concentré.

Débits d’eau de dilution insuffisante Limitation des performances du procédé.

Connaissance insuffisante du procédé et du Problème en métrise du procédé.


matériel composant par les opérateurs

Dégradation du revêtement interne des hydro- Mauvais cyclonage


cyclones
laboratoire non équipé du matériel nécessaire Mauvais cyclonage
pour le contrôle systématique de la
performance des équipements.
Débits d’eau de séparation et de dilution du HD Mauvais cyclonage
non respecté

Sol émergé par l’eau et le produit Dégradation des appuis de l’installation

Les facteurs ci-dessus perturbent le fonctionnement normal des lignes de lavage. Ils seront
classés selon les 5M et représenté sous forme de diagramme d’Ishikawa.

2- Diagramme d’Ishikawa :
Les facteurs ci-dessus perturbent le fonctionnement normal des lignes de lavage. Ils
seront classés selon les 5M et représenté sous forme de diagramme d’Ishikawa.
Figure 11 : diagramme d’Ishikawa d’une ligne de lavage
3- Arbre d’identification :
L’arbre d’identification suivante représente le suivi des causes racines responsable de
l’augmentation du taux de solide de refoulement PP3 et PP1.

Figure 12 : Arbre d’identification des causes racines


D’après l’arbre d’identification, on constate que le système de lavage rencontre plusieurs
problèmes, principalement les débits de refoulement des pompes (soit les pompe de
refoulement d’eau de dilution ou les pompe de refoulement de la pulpe (eau +produit) ) qui
s’affaiblie au cours du temps.
4- Algorithme d’action :
L’algorithme d’action suivant, permet d’orienté l’opérateur vers les vérifications qu’il faut
prendre lorsque il constate une augmentation au niveau du taux de solide des pompe PP1 et
PP3.
Figure 13 : Algorithme d’action

A partir de l’étude que j’ai effectuée, on constate que le système de lavage


rencontre plusieurs problèmes, principalement les débits de refoulement des
pompes qui s’affaiblie au cours du temps causés par le phénomène de la fatigue
des composantes des pompes, pour remédier à ce problème deux solutions sont
proposer, soit:
 Le changement des pompes détériorés et installation de nouvelles
pompes plus puissantes.
 L’adaptation des autres paramètres au débit de refoulement actuel.

Et pour augmenter la performance des systèmes de classification et en générale


la performance de circuit de lavage, afin d’avoir un procédé fiable qui permet
d’obtenir un produit de qualité, il va falloir aussi :

 Adopter une politique des analyses granulométriques journaliers de chaque


appareil de classification pour contrôler la qualité de séparation.
 Mesurer les taux de solide à chaque point, à l’alimentation, à Sousverse et à
Surverse des cyclones pour respecter les paramètres de marche correctes de
chaque appareil de classification
 Contrôler la dilution de chaque bac à l’aide des débitmètres pour respecter
les taux de solides recommandés et pour éviter le débordement des cuves
(perte du produit phosphaté)
 Eviter la cavitation des pompes qui résulte une alimentation discontinue des
hydro-cyclones.
 Installer des débitmètres à l’entrée du tube de l’alimentation des hydro-
cyclones.

Documentation de la laverie :
 Le manuel de formation du personnel d’exploitation a la conduite des
installations la laverie.
 Les fiches de suivi unité de lavage.

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