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Systeme
Pas de réaction possible Réaction possible mais
très lente
Stable Instable
Remarque :
1. La température (T):
À température élevée, les particules ont plus d’énergie et se déplacent plus vite. Cela augmente le
nombre de collisions entre les particules permettant d’augmenter la vitesse de réaction.
Exemple :
Des températures élevées sont souvent utilisées lors de la cuisson des aliments. La température élevée
augmente la vitesse de réaction et aide à cuire les aliments plus rapidement et plus soigneusement.
Dans une collision élastique, les particules de réactif se heurtent les unes aux autres et il n’y a aucune
réaction.
Dans une collision efficace, les particules de réactifs se heurtent et entraînent une réaction qui les
transforme en particules de produit.
Pour qu’une collision entre des particules de réactif soit efficace, elle doit répondre à deux critères :
Les particules de réactif doivent présenter une orientation appropriée.
Les particules de réactif doivent avoir une énergie de collision égale ou supérieurs à l’énergie
d’activation de la réaction.
a. L’équation d’Arrhenius :
L'équation d'Arrhenius vient de la théorie des collisions de molécules.
Il stipule que pour qu'une réaction chimique ait lieu, le molécules devoir entrer en collision les
uns avec les autres et doivent avoir le bon orientation moléculaire pour que la réaction se
déroule.
K=A.exp(-Ea/RT)
Avec :
La loi de vitesse que nous recherchons est relativement simple : elle dépend des concentrations des
réactifs, affectées d'un exposant (c'est lui qui nous intéresse).
1. Vitesse :
La vitesse de réaction est la variation de la concentration d’un réactif ou d’un produit dans le temps
(en mol.l-1 .s-1 ).
La vitesse de la réaction est toujours positive, donc pour un réactif , on met un signe négatif car :
Avec :
Remarque :
4. La demie-vie:
On peut également exprimer la vitesse d’une réaction par sa demi-vie, dont le symbole est (t 1/2).
La demi-vie d’une réaction (t1/2) :est le temps requis pour que la concentration d’un réactif diminue
de moitié.
- soit à l'expression v = k' [ A ]α lorsque k' = k [B] β ([B] est constante) et on suit [A] au cours
du temps.
- soit à l'expression v = k" [B]β lorsque k" = k [ A ]α ([A] est constante) et on suit [B] au cours
du temps.
On mesure, dans les deux cas, la vitesse instantanée en prenant le coefficient angulaire de la
tangente au temps considéré sur la courbe de décroissance du réactif (soit A, soit B) en
fonction du temps.
Ensuite, on linéarise l'expression réduite (v = k' · [A]°') en passant aux logarithmes népériens.
Les vitesses instantanées mesurées ci-dessus sont ensuite portées sur le graphe
ln vinst= f (ln [A])
Le coefficient angulaire de la droite est égal à l'ordre par rapport à A. L'ordonnée à l'origine
permet de trouver la constante apparente k'. Cette méthode est avantageuse car elle permet
d'avoir accès à deux paramètres simultanément, a et k' .
Pour trouver la valeur de la constante k, on doit réaliser l'expérience qui consiste à suivre [A]
= f(t) plusieurs fois, en choisissant à chaque fois, des valeurs de concentration de B en excès,
différentes. Ainsi, pour une concentration de B égale à [B] 1 : ln vinstl =ln k' 1 +a ln [A]
Pour une concentration de B égale à [B]i : ln vinst 2 =ln k' 2 +a ln [A]
Pour une concentration de B égale à [B]h : ln vinstJ =ln k' 3 +a ln [A]
Ensuite, on linéarise l'expression k' = k · [B]β, en prenant le logarithme népérien: ln k' =ln k
+βln [B] ln k est l'ordonnée à l'origine de la droite, obtenue en portant ln k' = f (ln [B]).
Le coefficient angulaire donne la valeur de β.
On obtient par cette méthode, les trois paramètres inconnus (a, ~' k) qui permettent de définir
l'équation cinétique. Rappelons, que le choix de la méthode (intégration, vitesse initiale ou
van't Hoff) est laissé à l'appréciation de l'expérimentateur.