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L’histoire littéraire et artistique laisse peu de place aux femmes.

Nombre de leurs œuvres ont été


dépréciées ou simplement oubliées. En réalité, les femmes ont souvent œuvré dans l’ombre, au
service d’un « grand homme ». Ces formes de créativité mal définies méritent un éclairage
particulier. Cela est du aux circonstances historiques et sociales qui stigmatisent le rôle de la femme
et l’excluent de toute création en dehors de son statut traditionnel et domestique. La révolution
française, ses principes et ses aspirations laissent maintes femmes audacieuses espérer un
changement possible, voulant profiter de l’ambiance révolutionnaire pour briser les chaines et
revendiquer leur autonomie. Des salonnières enthousiasmées grace à leur culture, à leur statut
social ou à leur education ( conventine ou familiale) ont trouvé l’occasion de s’exprimer par écrit
entre autres la duchesse claire de Duras, considérée comme la figure emblématique du courage et
du desir de l’affranchissement mais aussi de l’ingratitude et l’hypocrisie de la société de l’époque.
Claire de duras a su defier les autorités masculines par l’exercice de l’écriture : Ourika, Edouard et
Olivier ou le secret sont trois nouvelles romans qui mettent en lumière le talent créateur de
l’écrivaine à une époque ou l’écriture féminine représente un crime et un acte révolutionnaire. La
duchesse ne se contente pas de créer une intrusion insolite presque insupportable dans le monde
des hommes, elle a choisi de traiter des thèmes tabous qui dérangent l’ordre préétabli tels que le
racisme, l’inégalité sociale et l’impuissance sexuelle.
Cela lui a coûté des critiques et des mépris de la part de plusieurs hommes de lettres .Ce sont des
reactions qui paraissent logiques et attendus à cette époque. Mais notons aussi que ourika, son
premier roman publié, rencontre un vif succès ce qui lui a encouragé à écrire les deux autre romans
et quelques ébauches inachevées. Il n’est plus question lors de cet atmosphère de l’engouement
revolutionnaire de faire taire la femme et de l’emprisonner dans sa carapace habituelle d’ou la
nécessité de trouver une autre mode de concevoir la femme et d’attribuer une nouvelle appelation à
celle qui excelle dans le domaine littéraire ou artistique : une « elle exceptionnelle ».

Nous optons pour une démarche descriptive et analtique pour mettre en lumière le contexte
historique et social du fin du 18 ieme sicele et du debut du 19 ieme siecle qui coincide avec la
revolution francaise et ses répercussions sur tous les secteurs et pour analyser les romans supports
et montrer le courage et le talent littéraire de la duchesse generant des chefs d’oeuvres qui ont
sombrer dans l’oubli et qui suscitent d’etre revisités vu leur importance.

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