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Cours de Psychologie Appliquee-1
Cours de Psychologie Appliquee-1
Dispensé par :
A. PLAN DU COURS
Objectifs
Introduction
CHAP I. DEFINITION, METHODES, SCIENCES ET DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
CHAP. II LES PHASES DE LA CONDUITE
CHAP. III : LES FORMES DE CONDUITE
CHAP IV : LES NIVEAUX DE CONDUITE
CHAP V : LA PSYCHOLOGIE APPLIQUEE AU COMMERCE
B. BIBLIOGRAPHIE
1. ANZIEU, D ; Les méthodes projectives, Paris, PUF, 1973
2. COON, D ; Introduction of psychology, NY, C, Graw-Hill, 1980
3. CHRISTOPHE, A; Guide de la psychologie de la vie quotidienne, Paris, Odile Jacob,
2008
4. DELAY, J & PICHOT, P ; Abrégé de la psychologie, Ed. Masson, 1971
5. GUILLAUME, P ; manuel de psychologie, Paris, PUF, 1968
6. LAFFONY, R ; Vocabulaire de psychiatrie et de psychologie de l’enfant, Paris, PUF,
1969
7. LE SENNE, R ; Traité de caractérologie expérimentale, Paris, PUF, 1975
8. MELGOSA, J ; Les adolescents et leurs parents, Madrid, PUF, 2000
9. MELGOSA, J ; Vivre sous stress Col. Nouvelles styles de vie, Madrid, Sateliz, 2011
10. JOHN MOULLE, De la médiocrité à l’excellence, Yaoundé, 1998
11. SABRINO, G, WILFRED, F ; La mondialisation et ses victimes, Paris, 1995
12. SILLAMY, N ; Dictionnaire de psychologie, Larousse, 2003
13. WITTING, A.F ; Introduction à la psychologie, NY, C, Graw-Hill, 1980
14. GEARY, D.C ; Hommes, Femmes, Ed. de Boecks, Paris, 2003.
INTRODUCTION
seule différence que l’homme reste un animal doué d’intelligence et d’un langage
articulé sur le plan individuel, l’homme cherche à se connaître dans toutes ses
composantes aussi bien biologique, spirituelle que psychologique. Il a donc sa
personnalité, ses désirs, ses ambitions.
Ainsi, le terme social a été invoqué pour rendre compte d’une multitude des
comportements différents voir même opposés. Il a été utilisé pour expliquer par
exemple pourquoi il y a polygamie, monogamie et polyandrie ? Pourquoi il y a loyauté
envers le groupe ? Pourquoi il a crime et obéissance aux lois ? Pourquoi il y a mariage et
divorce ?, etc.
Les autres sont non seulement les gens que nous côtoyons tous les jours, les
êtres chers, les collègues de travail, les camarades de cours etc. Mais aussi les
étrangers que le hasard nous fait rencontrer dans nos bureaux, au marché, en voyage
ou en diverses circonstances.
Ces autres, ont aussi leurs personnalités, leurs désirs et leurs ambitions. C’est
ainsi qu’une rencontre entre deux individus qu’elle soit courtoise ou amicale,
professionnelle ou amoureuse constitue un affrontement de deux personnalités qui ont
chacune son but avoué ou caché.
Connaître les autres c’est rechercher plus ou moins implicitement les différences
entre les hommes. Au sens large, connaître l’autre c’est tout savoir de lui tel que son
identité, son revenu, son âgé, ses aptitudes, ses goûts et jusqu’à connaître ses pensées
les plus secrètes.
Au sens psychologique, connaître les autres c’est à apprécier ce qu’il y a de plus intime
en eux, leurs caractères, leur tempérament, leur forme d’intelligence qui sont les
résultats de plusieurs facteurs dont les principaux sont : l’hérédité, le milieu, l’éducation
et le hasard de la vie. La combinaison de tous ces facteurs constitue ce qu’on appelle la
personnalité.
Celui qui sait l’importance de connaître les autres possède un avantage évident
sur ce lui ne sait pas. Ne pas se rendre compte à qui l’on a à faire c’est naviguer sans
boussole parmi nos semblables. De ce qui précède, chacun de nous a besoin et doit
faire des efforts pour connaître les autres.
Par exemple :
- La psychologie expérimentale,
- La psychologie sociale,
- La psychologie différentielle,
- La psychologie du développement,
- La psychologie médicale,
- La psychopathologie etc.
En conclusion, apprendre à connaître les autres c’est acquérir un sens nouveau,
le sens psychologique. D’où la psychologie est à la fois une science universelle et
individuelle. Nous faisons tous de la psychologie, chacun de nous fait constamment de
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la psychologie, ses idées et son expérience. Nous sommes tous constamment témoins
de nous-mêmes du fait que nous vivons. Cette présence en nous-mêmes est
précieusement le fait d’une vie psychologique.
Dans notre vie de tous les jours nous curons toujours à une psychologie mais
une psychologie intuitive spontanée. Cette psychologie intuitive que nous employons
sans arrêt est tantôt efficace, tantôt stérile et trompeuse, elle est stérile et trompeuse
parce que cette psychologie n’a aucune observation systématique et ne recourt pas à
une expérimentation contrôlée, or la psychologie moderne est considérée comme une
science et se situe par conséquent dans le cadre de sciences humaines c’est-à-dire
dans le cadre de science utilisant de procédés scientifiques.
On peut connaître les autres en les étudiants soit dans leur milieu naturel, soit en
laboratoire. Dans ce dernier cas la connaissance des autres pourra se faire de plusieurs
façons dont les plus connues sont :
- La graphologie,
- Questionnaires de personnalité,
- Tests projets.
Ainsi, pour connaître les autres il ne suffit pas d’être en possession des éléments
physiques qui caractérisent l’individu depuis la tenue vestimentaire jusqu’aux
inclinations inconscientes mais on peut aussi analyser leur écriture, leur comportement
et les soumettre à des épreuves spécialisées connues sous le nom de test. De ce fait, la
graphologie, les questionnaires de personnalité et les tests projectifs sont les trois
voies de pénétration de la personnalité d’autrui.
En ce qui concerne notre cours, nous allons nous limiter à la graphologie.
1. LA GRAPHOLOGIE
1.1. DEFINITION
En effet, il été constaté dans la vie courante une multiplicité des écritures dont
les unes sont petites ou grandes, les autres inclinées ou droites, les autres liées ou
discontinues et enfin les autres encore légères ou lourdes.
Cette multiplicité fait penser qu’il ne peut y avoir des écritures semblables malgré
que nous apprenons tous à l’école la même écriture mais que nous transformons au
cours des années en une écriture, personnelle et cela prouve à suffisance que l’écriture
est une manifestation très intime, très profond de notre personnalité. Elle est donc son
expression.
Bref, la graphologie est une technique de l’interprétation de l’écriture considérée
comme une expression de la personnalité.
I.2. HISTORIQUE
Le mot graphologie a été utilisé pour la première fois en 1871 par l’abbé MICHON
dans l’étude du caractère de l’homme d’après son écriture. Cependant en 1792
l’allemand GROHMAN avait publié un livre où il avait affirmé pouvoir estimé la
constitution physique la voix, jusqu’à la couleur de cheveux par l’étude de l’écriture. Il a
même prétendu avoir plusieurs fois deviné les yeux blancs, la chevelure blonde et les
joues roses des jeunes filles à travers leurs écritures.
En 1812, HOCQUART rapprochant l’étude de geste de la façon d’écrire apporte
une idée fondamentale qui est la suivante : la parole n’est pas seulement un moyen par
lequel l’homme puisse manifester ses pensées. Les différents mouvements qu’il
exécute connus sous le nom des gestes constituent ce qu’on appelle le langage
d’action .
Lors que nous parlons c’est presque toujours sous le contrôle de la raison ou l’influence
de la volonté, ce qui n’est pas la-même chose pour le geste qui est souvent involontaire
voir même inconscient. C’est pourquoi dit-il, qu’il est plus facile de tromper par la parole
mais les gestes qui nous échappent portent l’emprunte de la vérité.
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HOCQUART conclut que les gestes de l’homme qui écrit suivent les mouvements
de l’âme et de la pensée et partant son écriture porte l’emprunte de ses passions et a
des rapports avec ses facultés mentales. D’après CREPIEUX, chaque écriture est
caractérisée par huit éléments qui constituent même son analyse.
Ces éléments sont les suivants :
1. La forme : A l’école nous apprenons les normes strictes pour la grandeur de
lettre, la proposition des parties qui le compose, les rapports entre elle…
Cependant, aucun être humain ne reste attaché à ces règles minutieusement
apprises. L’homme modifie les règles qu’on lui a enseignées et par cette manière
chaque individu nous livre donc un message de sa personne. Par exemple si un
individu ne s’éloigne qu’à peine des formes apprises et cela constitue un indice
de banalité. Par contre, si un individu opère une synthèse claire cela fait penser à
un type génial. En outre, la forme de la lettre peut aussi nous renseigner sur
d’autres tendances caractérielles. Par exemple la lettre ronde est signe de la
douceur tandis que la lettre angulaire est signe de la sécheresse.
5. La vitesse : le nombre des mots qu’on écrit sur le papier en un temps donné nous
renseigne sur l’activité intellectuelle. Une écriture rapide est un indice d’une
intelligence supérieur à la moyenne. Par contre une écriture lente est un indice
d’une intelligence inférieure à la moyenne.
7. La continuité : un homme qui écrit sans arrêter le parcours de son stylo sur le
papier est une personne qui veut à tout pris atteindre l’objectif. Par contre
l’écriture qui présente de fréquents arrêts et ratures témoigne que son auteur
n’est pas un réalisateur.
écrite, quelle est la qualité du papier, la hâte du scripteur et dans quelle mesure il a tenté
de dissimiler son écriture.
L’Application en psychiatrie
Dans le cadre de psychiatrie, notons également que l’écriture peut nous aider à
différencier dans une certaine mesure une personne normale d’un malade mental.
CHAPITRE PREMIER
DEFINITION : METHODES, SCIENCES ET DOMAINES DE LA PSYCHOLOGIE
La psychologie vient du mot grec « psyché » qui signifie âme et « logos », science ou
étude. D’où la psychologie est définie comme science ou étude de l’âme. Mais chez les
Grecs, ce terme avait deux conceptions :
La psychologie est donc une étude qui s’intéresse à l’homme dans tout ce qui lui
est propre. Elle se définie aujourd’hui d’un point de vue global comme la science du
comportement, c’est-à-dire la science de la manifestation des faits psychiques ou de la
vie psychique. Bref, la psychologie est définie comme la science de la conduite.
Par exemple : Les sentiments, les perceptions, les sensations, les souvenirs, les
désirs, etc. sont des faits de la conscience.
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DEUXIEME CHAPITRE :
LES METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES EN PSYCHOLOGIE
Le mot méthode tire ses origines de deux termes grec « meta » (vers) et « odos »
(voie).
1. L’observation
Observer c’est appliquer ses sens ou sa conscience à un objet afin d’en acquérir
une conscience claire et précise. Entant que méthode, l’observation a pour but de
relever un certain nombre des faits naturels à partir desquels il sera possible de
formuler des hypothèses que l’on pourra soumettre à la vérification expérimentale.
L’observation peut se faire sous trois formes.
- La forme simple : celle-ci se rapporte à une observation au cours de laquelle
l’expérimentateur note les façons d’agir et de réagir du sujet.
2. La méthode descriptive
Entre les deux variables on distingue la variable intermédiaire . Elle est constituée
par les sujets de l’expérience. La forme la plus rependue dans l’expérimentation est
celle des groupes parallèles.
Un test est une épreuve permettant soit de connaître et de mesurer les aptitudes
et les acquisitions d’un sujet, soit d’explorer sa personnalité. L’élaboration des tests
psychologiques pour prédire notamment la réussite scolaire et la santé mentale de
l’individu constituent les premières applications des principes psychologiques.
C’est au début du 20e siècle que BINET & SIMON ont mis sur pied le premier test
d’intelligence en vue de calculer le quotient intellectuel d’un individu et sont tombés
d’accords sous la formule suivante :
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AM
QI x 100
AC
Le QI est défini comme le rapport de l’âge mental apprécié par la méthode des tests à
son âgé réel. En d’autres termes, le QI est le rapport entre la note obtenue à un test et la
note présumée obtenue par un individu de même âge au même test d’intelligence.
Normalement un sujet moyen obtient un quotient intellectuel qui est égal à 100.
(QI=100).
140
130
120
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
00
Ainsi, suivant que l’on est en dessous ou au-dessus du quotient intellectuel
moyen. On distingue les catégories suivantes :
1. Les idiots :
Leur quotient intellectuel est inférieur à 20. Ils sont incapables d’accéder au
langage parlé et incapables de prendre soins d’eux-mêmes. Sur le plan social, les idiots
nécessitent une surveillance permanente.
Les causes de l’idiotie sont soit d’ordre accidentel, au moment de la naissance soit
d’ordre héréditaire.
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2. Les imbéciles
Leur QI varie entre 40 et 70. La débilité mentale entraîne une incapable sociale et
une inadaptation à la société. Le débile mental est incapable de tirer profit de
l’enseignement habituel.
NB : Il ne faut pas confondre les débiles mentaux avec des enfants agités, instables ou
bavards qui d’intelligence normale perturbent leur classe, énervent leur camarades ou
irritent leur professeurs.
Leur QI varie entre 70 et 80. Ils éprouvent beaucoup des peines à suivre le rythme
scolaire normal et présentent d’importantes difficultés scolaires.
Leur QI varie entre 80 et 90. Ils sont seulement aptes à l’enseignement primaire.
Leur QI varie entre 80 et 90. Ils sont seulement aptes à l’enseignement primaire.
9. Les génies
Il s’agit des individus dont le QI est supérieur à 140. C’est dans cette catégorie
qu’on trouve les savants, les écrivains et les artistes.
5. La méthode clinique
Cette attitude définie par Daniel LAGACHE consiste à envisager la conduite dans
sa perspective propre, révéler aussi fidèlement que possible les manières d’être et de
réagir d’un être humain concret et complet aux prises avec une situation, chercher à
établir le sens, la structure de la genèse, les conflits qui la motivent et les démarches
qui tendent à résoudre ces conflits.
La sociologie, en tant que science, étudie les phénomènes sociaux tandis que la
psychologie et surtout la psychologie sociale cherche à expliquer comment les
comportements sociaux sont produits par les individus.
1. Le secteur intradisciplinaire
3. La psychologie génétique
5. La psychologie pathologique
2. Le secteur interdisciplinaire
1. La psychologie physiologique
2. La psychologie sociale
C’est une science qui étudie les comportements des individus en tant que tels,
envisagés dans le champ social, influencé par lui mais aussi réagissant et le
transformant. Bref, la psychologie sociale étudie la dépendance, l’interdépendance
comportementale entre les individus.
3. La psychiatrie
Elle porte sur l’étude des interrelations entre les individus dans les groupes ou
entre groupes plus ou moins nombreux. Elle analyse les mécanismes psychosociaux
qui concourent à la formation des groupes, à leur maintenance et à leur dissolution.
1. La psychologie du travail
2. La psychologie commerciale
Ainsi, attirer les clients, les maintenir pour soi et accroître leur nombre devient le
problème le plus culminant de toute entreprise qui nécessite la présence et
l’intervention du psychologue. Les techniques publicitaires lui serviront d’outils
efficaces pour s’acquitter de cette tâche. Il devra choisir les critères les plus efficaces
et le moment le plus favorable pour une publicité agissante.
3. La psychologie militaire
4. La psychologie pédagogique
5. La psychologie médicale
CHAPITRE TROISIEME :
3.1.1. Définition
Qu’est-ce qu’une situation ? Une situation c’est l’ensemble plus ou moins complexe de
données perceptives, c’est-à-dire des données qui correspondent à la prise de contact
de l’organisme avec le monde des excitants externes, mais pour une part aussi aux
excitants par l’intermédiaire des organes de sens.
En fait, ces données perceptives correspondent pour une grande part à l’action
des excitants externes, mais pour une part aussi des excitants internes, c’est-à-dire
l’organisme lui-même.
Ce sont donc ces données qui sont à la base de tout comportement de l’homme.
De ceci, découle la loi de convergence qui stipule : « tout comportement est une
résultante de deux groupes des facteurs d’une part les stimuli ou les excitants externes
et d’autre part, les dispositions du sujet qui correspondent à l’appel émanant de la
situation ambiante ».
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a) Le stimuli-réaction (S-R)
Dans cette forme, la loi de convergence est ramenée à son expression la plus
élémentaire répondant ainsi à la conception de behavioristes qui ne se préoccupe
jamais de ce qui passe entre le stimulus et la réponse.
b) La situation-réponse (S-R)
Nous avons dit que la situation est un ensemble complexe des données
perceptives. Dès lors, la situation ne désigne pas un monde physique mais une situation
globale et la réponse exprime non une réaction mais un comportement complexe.
c) La situation-organisme-réponse (S-O-R)
d) La situation-personnalité-réponse (S-P-R)
Le monde physique, qui est une réalité en soi, nous la transformons en quelque
sorte en réalité psychologique. L’étude de la perception est donc l’étude des conditions
qui régissent la transformation des excitants physiques et physiologiques en données
psychologiques.
perçu est une réponse de l’organisme à la présence des excitants du monde physique.
D’où, la perception est une forme de conduite. La perception se présente sous trois
formes :
a) La sensibilité extéroceptive
Elle nous est donnée par les récepteurs sensitifs de la surface externe du corps.
Ces récepteurs reçoivent les impressions cutanées, visuelles, auditives, affectives et
gustatives.
- Les sensations thermiques : elles correspondent à des points sensibles ; les uns
au froid, les autres au chaud.
b) La sensibilité intéroceptive
c) La sensibilité proprioceptive
Elle nous renseigne sur les positions, les attitudes et les mouvements de notre
corps et de nos membres. On distingue deux sortes de sensibilité proprioceptive :
- Le sens statique : celle-ci nous renseigne sur l’équilibre général du corps. Par
exemple : quand vous vous tournez sur vous-même et que vous vous arrêtez,
vous perdez le sens statique.
3.2.1. La Notion
Lorsque l’imagination est bien équilibre chez un individu, elle montre les choses
telles qu’elles sont dans la réalité. Si elle est mal équilibrée, elle voit tout en mal.
La phase appétitive, quant à elle, est en rapport avec les excitants internes de
l’organisme. Par exemple : la soif, la faim, la tension de la vessie, la sexualité, etc. ces
excitants donnent naissance aux besoins et aux tendances. La phase appétitive se
rapporte aux besoins de l’organisme.
3.3.1. Homéostasie
L’homme est naturellement porté à réfléchir sur lui-même, sur la nature, sur son
origine, sur sa destinée et sur son état. Il se pose parfois des questions angoissantes
dont la solution conditionne son équilibre et son maintien existentiel. Il veut savoir
quelle place il occupe dans l’univers et quelle est sa relation avec Dieu.
3.3.2. La frustration
La frustration est un état de celui qui est privé d’une satisfaction légitime, qui est
trompé dans ses espérances. Il y a frustration quand le comportement qui est tend vers
un but est bloqué. Il y a frustration quand le but n’est pas atteint dans un délai
raisonnable ; alors que le sujet se rend compte de l’obstacle et considère l’atteinte de ce
but comme important pour son existence, pour la situation présente.
On distingue deux sources de frustration :
Les sources internes
Parmi les sources internes de la frustration, nous pouvons citer tout ce qui est
dans l’individu, constitue un handicap physique ou intellectuel dans l’accomplissement
de certains actes vitaux tels que : une faible intelligence, une malformation physique, les
traits de caractère comme la timidité, la maladresse, etc. Par exemple : Un jeune timide
devant une fille peut en ressentir une frustration dans la mesure où il n’ose pas lui
déclarer son amour alors qu’il l’aime.
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Par exemple :
1. Une panne de voiture alors que vous voulez atteindre d’urgence l’aéroport.
2. Un stylo qui n’écrit plus alors que l’enseignant continue son exposé.
L’homme a tendance à se faire valoir et les nécessités de la vie lui obligent. Mais
le succès l’isole, ne lui permet plus de satisfaire sa tendance à être admis dans son
groupe. Par exemple : la compétition pour une place vacante quand parmi les candidats
il y a plusieurs amis.
La situation dépendance-indépendance
La sexualité
Elle se réalise dans des conditions bien déterminées. D’où, le sujet est tiraillé
entre ses propres besoins et les exigences de la société.
3.3.3. Le conflit
Le conflit est une situation dans laquelle se trouve l’individu qui est soumis à des
forces de direction opposée et de puissance à peu près égale.
La situation attraction-attraction
Dans ce cas, le conflit de choix est une situation où le sujet est situé entre deux
buts de valences positives, c’est-à-dire le sujet se trouve devant deux choses désirables
dont il faut faire un choix et cela entraîne un conflit de choix. Par exemple : Répondre à
l’invitation d’une copine ou aller voir un malade à l’hôpital.
La situation répulsion-répulsion
La situation attraction-répulsion
Ce genre de conflit est le plus embarrassant de tous. Le sujet est à la fois attiré
et repoussé dans la même direction. C’est la situation type de véritable conflit appelée
situation ambiante. Avant d’atteindre l’objet but, on doit passer par un centre négatif.
L’objet but représente deux forces : la force positive et la force négative. Par exemple :
L’acrobatie procure du prestige mais elle est tout aussi dangereuse.
3.3.4.1. Définition
Une tendance est une inclination. La tendance est une force endogène qui
oriente un organisme vers un certain but. Une tendance est une aptitude innée à poser
certains actes dérivant immédiatement des besoins à la conservation de l’individu et à
la perpétuation de l’espèce. Bref, les tendances sont des dispositions spontanées à
poser certains actes.
3.3.4.2. Classification
- L’affirmation de soi
On distingue dans les tendances sociales deux groupes des tendances : les
tendances sociales grégaires et les tendances sociales altruistes.
La vie effective est liée aux tendances ; le déséquilibre qui déclenche les
tendances et l’équilibre rétabli qui termine leur activité se manifeste au niveau de
l’individu sous forme de peine ou de plaisir qui sont les deux formes fondamentales de
la vie affective. Le plaisir est un état que nous désirons et que nous recherchons. La
douleur ou la peine est un état que nous craignons et que fuyons. Le plaisir correspond
au bien-être de l’être sentant. D’où, nous pouvons conclure en définissant l’affectivité
comme un état d’âme qui se manifeste sous forme d’émotion, de sentiment et de
passion.
3.4.1.1. Définition
L’émotion vient du mot latin « emovere » qui signifie agiter, exciter, troubler,…
L’émotion est une réaction globale, intense et brève de l’organisme à une situation
inattendue accompagnée d’un état affectif, pénible ou agréable.
la transpiration, par le bégaiement, par le sanglot, par les urines, par la diarrhée,…
L’activité peut se trouver soit accrue, on pense plus vite, on se sent inspiré, soit
paralysé, c’est-à-dire les idées ne viennent plus et la réflexion devient impossible.
Cependant, l’activité mentale qu’elle soit accrue ou diminuée, elle n’est jamais identique
à l’activité mentale.
Les émotions qui dérivent de l’entrée en jeu d’une seule tendance s’appellent les
émotions primaires. Par exemple : la joie, la peur, la colère, etc.
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3.4.2.1. Définition
durée et l’intensité.
Comme l’affectivité est liée au jeu des tendances, nous distinguons, par
conséquent :
- Les sentiments altruistes : ils sont liés à l’instinct de sociabilité. Dans l’instinct de
sociabilité, nous avons les sentiments de sympathie, de pitié, de générosité, etc.
3.4.3.1. Définition
La passion est un sentiment qui canalise la vie psychique dans une direction et la
domine d’une façon systématique. La passion est un état affectif très intense de longue
durée et très stable. Elle a de commun avec l’émotion, l’intensité et avec le sentiment, la
durée.
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Les passions dominent tous les autres états affectifs et rendent l’individu
indifférent à tout. Bref, la passion est un état affectif intense, stable et durable orienté
vers un objet exclusif et susceptible de transformer le monde tel qu’il apparaît.
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- L’exercice et l’habitude
- Le milieu social.
- Les facteurs internes : les tendances instinctives innées peuvent être renforcées
par l’habitude et l’exercice. Par exemple ; La tendance instinctive de satisfaire
son besoin sexuel. Un adolescent vicieux, par le fait d’être en contact permanent
avec des milieux de débauche, finit par avoir l’habitude et finalement la passion
d’y satisfaire son besoin sexuel.
Les quatre phases précédentes sont pour ainsi dire la préparation à la cinquième
phase, qui est la phase opératoire ou opérative. Celle-ci correspond au comportement
où à la conduite au sens restreint du terme.
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4.1.1.1. Définition
2) Un neurone sensitif,
4) Un neurone moteur,
Sensoriel
41
1) Une réaction innée, c’est-à-dire transmise par hérédité et non par apprentissage
2) Une réaction simple, c’est-à-dire une réaction qui ne requiert pas un niveau
supérieur,
4) Une réaction automatique, c’est-à-dire qu’il se produit chaque fois que l’excitant
est donné.
3) La loi d’irradiation : si l’excitation est trop forte, l’influx nerveux s’écoule dans de
multiples directions et provoque des réactions très variées. L’influx nerveux, c’est
le phénomène par lequel on explique la propagation des effets de l’excitation
dans le nerf.
4.1.1.3. L’instinct
1. Définition
- L’activité instinctive est innée. Elle trouve son origine dans une tendance
héréditaire. En effet, bien souvent, elle s’exerce dès le début de la vie et avant
toute possibilité d’apprentissage préalable.
Par exemple : A la sortie de l’œuf, le caneton se lance aussitôt dans une flaque
d’eau.
- L’activité instinctive est aveugle. Le sujet ignore le but de son activité, c’est-à-dire
la conduite ne s’adapte pas à la modification introduite naturellement ou
artificiellement dans le déroulement de l’action. Pr exemple : L’hirondelle qui
continue à construire là où on a détruit son nid.
Par exemple :
5.1.2. La mémoire
1. Définition
La mémoire peut être comme la fonction d’évoquer les images du passé. La
mémoire est l’aptitude à fixer, à conserver et à reconnaître les états de conscience
antérieure.
- La conservation et ;
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a) La phase d’acquisition
- Le temps : le sujet met beaucoup de temps au début. Plus, il fait des essais,
moins il met du temps pour réaliser une séquence de travail
- Les erreurs ou les hésitations : elles sont aussi plus fréquentes au début. Le
sujet se trompe souvent dès le commencement. Avec plusieurs essais, le
nombre d’erreurs diminue
- L’attention : le sujet passe d’une très grande concentration vers une attention
diluée avec la répétition.
- Le temps : avec le temps, l’oubli efface les souvenirs. Cependant, il faut noter ici
que plus un souvenir est désagréable, plus il se conserve dans le temps
présente la matière comme devant être bien mémorisée pour un examen qui
aura lieu dans quelques jours. Mais, il ajouté qu’en elle-même, cette matière ne
présente aucun intérêt futur.
Donc, cette matière est sans utilité future dans la vie. Pour le groupe B,
l’expérimentateur donne la même première consigne d’examen.
Mais, il ajoute que les étudiants auront encore plus longtemps besoin des
données de cette matière dans la vie. A l’examen, on n’observe aucune différence entre
les 2 groupes. Mais, plusieurs semaines plus tard, réinterrogés à l’improviste, il apparaît
que le 2ème groupe a retenu beaucoup mieux la matière que le 1er groupe.
c) La phase d’évocation
- L’évocation spontanée : est celle qui survient dès que le sujet entre en contact
avec l’événement ou le lieu qui a engendré le souvenir. Par exemple : La visite
d’un cimetière peut vous rappeler le décès d’un parent,
5.1.3. L’habitude
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1. Définition
5) Un acte primitivement adopté, c’est-à-dire un acte acquis, un acte qui est fruit
d’expérience.
L’habitude est une disposition relativement stable naît d’un exercice prolongé.
Les habitudes sont créées par la répétition régulière d’un évènement. Cependant, la
répétition n’est pas la seule condition de l’habitude. Pour que celle-ci s’établisse, il faut
que l’organisme s’y prête et qu’il soit mûr pour la recevoir. Par exemple : Un enfant ne
peut apprendre à marcher où à écrire que s’il n’a pas atteint un certain niveau de
maturation.
L’habitude est une facilité acquise par la répétition à reproduire des actes ou à
s’adapter à une situation. En d’autres termes, l’habitude est une manière d’être ou d’agir
acquise. Lorsqu’une réaction acquise par le processus d’apprentissage est répétée un
grand nombre de fois, elle présente certains caractères nouveaux qui en font une
réaction d’un type spécial. D’où, l’habitude est un automatisme acquis tandis que le
reflexe est un automatisme inné.
CINQUIEME CHAPITRE :
5.1. La conscience
5.1.1. Définition
D’après BOSSUET, la conscience est cette voix intérieure par laquelle chacun de
nous s’écoute et se consulte soi-même. Pour WILLIAM JAMES, c’est par la conscience
que nous nous sentons libres et intelligents. Si on se réfère à la morale, la conscience
est la voix intérieure qui nous éclaire sur la bonté ou la malice de nos actes.
Nous posons tel acte parce qu’il est bon, nous nous abstenons de poser tel ou tel
autre parce que notre voix intérieure nous dit qu’il est pernicieux, qu’il est mauvais. Dans
le langage courant, la conscience n’est autre que la connaissance intérieure que le sujet
a de son moi et de ses actes. Mais, tout ce que nous faisons n’est pas saisi avec le
même degré de conscience. Il y a donc des conduites dont nous sommes conscients,
des conduites essentiellement inconscientes.
Surmoi = lois
Moi = conscient
Ça = inconscient.
- La psychokinésie : c’est l’habilité d’exercer une influence sur les objets inanimés.
Exemple : faire bouger une pierre sans la toucher.
Ce sont des conduites qui ne peuvent jamais être conscientes. Exemple : Les
activités organiques comme la circulation sanguine, la respiration, le battement du
cœur, etc.
Le rêve est une activité qui se situe déjà à un niveau plus élevé comportant
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toutefois beaucoup d’éléments inconscients, soit en ce sens que la plupart des images
ont disparu au moment du réveil, soit parce que la signification en est obscure ou
ignorée. Les uns croient que les caractères essentiels d’un rêve, c’est d’être incohérent
et ils sont portés à penser que l’organisation des images se fait au moment du réveil.
D’autres admettent au contraire que la pensée du rêve possède une unité mais plus
affective qu’intellectuelle.
Environ un rêve sur trois est en couleur. Tout le monde rêve normalement quatre
ou cinq fois par nuit. Ce n’est pas tout le monde qui se souvient de ses rêves. Rêver est
une période d’émotions intenses. Le cœur bat d’une manière irrégulière, la pression
artérielle et la respiration diminuent. Les hommes ont généralement une érection
pendant le rêve tandis que les femmes ont des signes de sentiments sexuels éveillés.
Pendant le rêve, les muscles sont tendus. Les cauchemars sont des mauvais rêves et
ont une durée de 10 à 15 minutes.
3) Les actions dans le rêve sont souvent familières telles que courir, sauter,
conduire, s’asseoir, parler, observer, etc.
5) Les rêves dans lesquels on tombe, on flotte ou on vole sont moins fréquents
6) Les émotions non agréables telles que : la peur, la tristesse et la colère sont
fréquentes dans les rêves que des émotions agréables.
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4. Le pavor nocturne
Les jeunes enfants entre 5 et 10 ans ont parfois des cauchemars. Ils se dressent
dans leurs lits en pleurant, le regard fixé devant eux et semblent en état d’angoisse.
Après le réveil, l’oubli intervient immédiatement.
5. La rêverie
La rêverie est un état de distraction pendant laquelle l’activité mentale n’est plus
dirigée par l’attention et s’abandonne à des souvenirs, à des images vagues, objets qui
occupent alors l’esprit.
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5.2. L’attention
5.2.1. Définition
- Spontanée : elle est celle qui est provoquée par l’intérêt que nous portons à un
objet. Ici, la concentration se réalise d’emblée. L’attention spontanée est
provoquée par l’image présente.
- Volontaire : elle est celle qui exige un effort pour fixer l’esprit. Par exemple : Vous
donnez une leçon en 6ème année secondaire sur l’hérédité et le milieu. Du fait que
le cours est abstrait et n’intéresse pas les élèves, l’enseignant dit qu’il va poser
des questions sur ce chapitre qu’il est entrain d’expliquer. Tous les élèves font un
effort pour faire attention de peut de ramasser un zéro. Il s’agit de l’effort
volontaire. d’où, l’attention volontaire se caractérise par un effort.
- Distributive ou multiple : elle est celle qui peut se diriger sur plusieurs stimuli à la
fois ou simultanément. Par exemple : Ecouter l’enseignant et écrire en même
temps ce qu’il dit tout en voyant les fautes en suivant les parallélismes des lignes,
en ouvrant les parenthèses, etc.
5.3.1. Définition
notre décision, ne viennent traduire nos désirs latents. Par exemple : Un jeune
homme s’éprend d’une fille et décide de l’épouser. Le plus souvent la décision est
inconsciemment prise avant même qu’on pose les préalables au mariage.
Au sens restreint, l’acte volontaire est un acte non seulement prévu mais aussi
prémédité, c’est-à-dire un acte éclairé par la raison ou l’intelligence car il implique une
représentation préalable de l’acte. L’acte volontaire est un acte prémédité, délibéré,
précédé d’une décision. Dès lors, l’acte volontaire au sens restreint comporte deux
aspects :
5.4.2. La décision
5.5.1. Définition
un issu convenable.
- Elle est aussi la capacité générale d’adaptation à des tâches, et des conditions
nouvelles de vie. On pourrait encore définir l’intelligence comme l’aptitude à
apprendre, c’est-à-dire l’aptitude à tirer profit de l’expérience passée pour mieux
diriger et adapter l’action présente. Bref, l’intelligence c’est l’aptitude à
comprendre les relations qui existent entre les éléments d’une situation et à s’y
adapter afin de réaliser ses propres fins.
- Le type objectif : voit et décrit les objets ou les choses telles qu’elles sont sans
mélange d’idées ou d’éléments personnels.
1) Définition
Le langage n’est pas réservé seulement aux êtres humains. Les animaux
possèdent leurs propres moyens de communication tel que le cri, le grognement, le
gémissement, etc… accompagnent les réactions affectives. Ces manifestations
paraissent innées et uniformes dans l’espèce considérée. Il est possible que les
animaux parlent entre eux.
LILLY pense que les dauphins communiquent entre eux par des courts
sifflements et sont capables d’échanger des messages complexes.
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VON FRISCH a montré que les abeilles possèdent un langage symbolique grâce
auquel elles indiquent aux autres ouvrières la direction, l’emplacement d’un nectar et
même sa qualité. Le langage animal a une fonction purement biologique.
Chez l’homme, il peut signifier ce qui lui plaît et il est le véhicule de la pensée. Le
langage est expression de la pensée. Le langage, en effet, n’est rien d’autre que
l’utilisation d’un système des symboles. Son-signe-Idée.
Le langage oral : il est composé des sons inarticulés et des sons articulés. Les
sons inarticulés se manifestent sous forme d’onomatopée et sous forme
d’exclamation. Les sons articulés sont des voyelles et des consonnes.
Le langage écrit : est un système structuré des signes graphiques et des dessins
remplissant une fonction de communication
5.4. La personnalité
Dans le premier groupe , se trouve les typologies fondées sur des conduites qui
reposent sur l’étude de l’organisation spécifique du corps. Les typologies les plus
répandues sont celles de SHELDON et LE SENNE.
La typologie de SHELDON
Elle comprend trois types fondamentaux liés aux trois couches des cellules de
l’embryon :
- Le mésoderme, c’est la matière qui compose les os, les muscles et les poumons ;
- L’ectoderme, c’est la matière qui constitue la peau, les cheveux, les nerfs et le
cerveau, les ongles.
Pour SHELDON, si chacune de ces couches intervient pour former un individu,
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l’une d’elles est prédominante. D’où, SHELDON distingue trois types fondamentaux
d‘individus :
- L’endomorphe, c’est un homme ventru, avec les organes internes très
développés. L’endomorphe est un homme sociable et facile à vivre,
La typologie LE SENNE
- Emotivité : chez certains individus, les événements quotidiens tels que : les
soucis, la bonne ou la mauvaise nouvelle, la récompense, le succès déclenchent
une émotion intense. Ce sont des individus non émotifs, symbolisés par E-,
- Activité : elle est le besoin qui pousse l’individu à agir, à passer à l’exécution d’un
projet ou d’une idée. Certains individus ne supportent pas l’inactivité ou le temps
mort. Ils aiment à être toujours occupés et ont toujours un travail à faire. Ils ne
s’arrêtent pas devant les difficultés et ne sont pas vite découragés. Ils sont prêts
à décider. Ce sont des individus actifs, symbolisés par A+. par contre, d’autres
ont besoin de réfléchir beaucoup avant d’agir. Ce sont des individus non actifs,
symbolisés par A-.
1° La secondarité : Les opinions que nous avons, les sentiments que nous
éprouvons et les objectifs que nous poursuivons peuvent avoir sur nous une influence
plus ou moins longue. C’est ainsi que certains individus restent longtemps sous
l’influence d’une expérience. Ils n’oublient pas vite et gardent une certaine rancune.
a) Le nerveux
Le nerveux est très sensible. Mais la réconciliation est facile chez lui. Il a une
intelligence imaginative mais il est peu méthodique. Il est instable et a tendance à la
violence. Le nerveux est émotif, mais ses émotions ne durent pas.
Comme il soupçonne les autres d’agir comme lui, il est méfiant. Il est content de
lui-même et aime que les autres viennent conformer sa propre satisfaction. Le nerveux
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b) Le sentimental
c) Le colérique
d) Le passionné
C’est un homme qui reste sur ses positions. Afin d’éviter tout conflit, il faut
s’assurer avant d’en faire un chef qu’il a les mêmes idées que ses supérieurs.
e) Le sanguin
Le sanguin est calme et courageux. Son intelligence est large, et a une vue
d’ensemble. C’est un homme de synthèse, qui aime la précision, le positif et l’objectif.
Sa clarté d’esprit est grande et il est ouvert à divers problèmes. Le sanguin prendra la
responsabilité qu’on lui donne.
f) Le flegmatique
Le flegmatique est calme et froid. Le flegmatique est ce dont le bonjour est froid
et posé sans émotion. Le flegmatique est très peu sensible à la camaraderie.
Bien que cachés, ces derniers facteurs sont dynamiques et jouent souvent un
rôle déterminant dans l’acte d’achat que l’acheteur s’en rend compte.
1. Le besoin
S’il est vrai que le travail du commerçant s’achevé après-vente, il est aussi vrai
que dans le domaine commercial tout commence par le besoin. Le besoin réel ou
supposé, le besoin naturel ou créé de toute pièce constitue le conducteur des échanges
des produits sur le marché.
Si tous les besoins étaient satisfaits, nous nous trouverions également dans un
état aussi critique. Les besoins ne sont pas directement observables mais sont inférés
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un supposés.
Exemples :
- Je n’acheté pas n’importe quel type des boissons pour étancher ma soif mais je
suis prêt à faire un long trajet pour avoir cette sorte de là boisson qui me paraît
répondre aux critères de mes exigences des boissons.
Exemple : Je prétends être fidèle à telle façon de coudre les plis de mes
pantalons : je chercherai tel commerçant, tel tailleur, tel tissu, telle étoffe. J’accepterai
tels prix qui seraient compatibles avec les objectifs que je vise. Dans tel cas, motivation
et raison d’achat sont superposables. D’autre part, nous mettrons ensemble toutes les
significations objectives d’un comportement.
Bref, d’une part motivation et raison d’achat sont superposables et d’autre part
motivation et raison d’achat sont confondues.
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Ceci nous amène à définir le besoin à la fois comme un manque et un but pour la
conduite. Il s’agit ici de besoins biologiques. Les besoins organiques sont nombreux,
mais les plus connus sont : la faim, la soif, le besoin sexuel et le besoin du sommeil.
Cependant, il faut retenir que toute opinion peut ne pas intervenir dans l’acte
d’achat. Exemple : Une opinion peut être extrêmement répandue mais n’avoir aucune
pat au processus de décision que va prendre les consommateurs.
D’où, nous pouvons conclure que ce sont les aspects les plus importants de
l’image du produit pou de la marque qui joue le plus grand rôle dans la décision d’achat.
En plus de cela, il faut retenir que nous vendons à des gens déjà prévenus, déjà alertés,
de gens qui ont déjà pris des positions. Exemple : Ne vendez pas les produits dérivés du
porc dans un milieu musulman.
Qu’il s’agisse d’une marque ou d’un produit, remarquons d’abord qu’il est classé
par le consommateur au sein de groupe des produits qui lui sert de cadre de référence.
Cette activité classification du consommateur est à elle-même remarquable. Elle trouve
sa source dans ses besoins de ramener l’inconnue au connue, de s’approprie en
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Pour les uns, seul présente de l’intérêt, les propriétés opératoires du produit. Par
exemple : La robustesse d’un moteur, la solidité d’une paire des souliers, des
chaussettes ; etc.
Pour les autres, le produit n’est rien, seule l’ambiance, la qualité compte dans le
marché. En d’autres termes, les caractéristiques qui comptent sont celles qui seront
capables d’impressionner les consommateurs. Nous pouvons affirmer que les
consommateurs attachent à ces produits d’autres significations que celles que les
fabricants lui donnent. Il y a l’affectivité du consommateur qui vient s’ajouter dans les
opérations d’achat.
Ceci exprime assez clairement si l’on admet que l’achat d’un produit n’a pas
seulement comme objectif d’accomplir une opération, mais permet en même temps
aux consommateurs de se situer socialement ; c’est-à-dire de manifester par un acte
d’achat à quel groupe social on appartient. L’image d’un produit n’est donc pas
seulement un moyen pour situer le produit ; c’est pour le consommateur un moyen de
situer lui-même.
5. La stimulation de vente
En effet, la publicité n’atteint que très imparfaitement son objet sur les valeurs
auxquelles elle conduit est médiocre. Le contact entre clients et vendeur donne à ce
dernier l’occasion de déployer ses talents. La tâche du vendeur doit donc être surtout
d’interroger son interlocuteur, de lui faire des suggestions, de le renseigner sur les
questions de mode, de prix, de qualité et de quantité.
En un mot, l’idéal serait que le vendeur se limite à fournir au client les éléments
d’une décision sans la lui imposer. Pour obtenir une telle attitude de vendeur non
seulement les qualités fondamentales de leur rôle tenu correct, courtoisie,
connaissance des produits sont nécessaires mais l’art de diriger l’entretien vers la
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conclusion souhaitée est essentiel. L’action du vendeur est capitale parce que le client
est d’ordinaire indécis, incertain, mal renseigné et se laisse facilement influencer.