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capital et ressource créent une affaire, un business, bref une AGR (activité
génératrice de revenues) pour son accroissement socio-économique et
contribuer au développement de son cadre d’installation.
0.2 OBJECTIFS DU COURS
Le cours de service social d’entreprise inscrit au programme de G2 GAP poursuit
un triple objectif ; à savoir :
a) Sur le plan théorique
Ici les étudiants seront aptes et capables de :
- Définir et maitriser le concept « entreprise » ainsi que ses corollaires,
- Différencier théoriquement les types d’entreprises,
- Connaitre les facteurs de succès et d’insuccès d’une entreprise,
- Dégager les différentes ressources d’une entreprise,
- Elaborer les différents services de l’entreprise
- Enumérer les qualités et rôle d’un entrepreneur,
- Etc.
b) Sur le plan pratique
Les apprenants seront aptes et capables de :
- Prendre les risques de créer une entreprise,
- Savoir bien gérer l’entreprise et ses ressources,
- Créer un bon système de production, de répartition, de commercialisation
et consommation de biens et services pour la satisfaction des besoins
humains,
- Créer les emplois, les biens et les services pour la consommation de la
masse,
- Soutenir durablement les initiatives privées et les partenaires, les acteurs
et les entrepreneurs divers,
- Etc.
c) Sur le plan socio-professionnel
Les gestionnaires des projets seront en mesure de :
- Constituer une banque de données fiables dans le domaine du leadership
entrepreneurial, coaching en business, marketing, subvention …
- Accompagner les structures communautaires dans l’identifications des
AGR les plus rentables et mener avec elles les études de faisabilité pour
les business de base les plus rentables,
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- Constituer un corps spécialisé et payant dans le domaine de la conception,
élaboration et gestion des projets de développement.
- Etc.
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CONTENUES DU COURS
CHAPITRE I : LES NOTIONS DE BASE SUR L’ENTREPRISE
I.1 DEFINITION DU CONCEPT « ENTREPRISE »
Le mot entreprise est aussi définit de plusieurs manières, par plusieurs auteurs
et dans beaucoup de domaines. Mais pour ce qui nous concerne, de manière
lapidaire une entreprise est une unité économique de production des biens et
des services pour la satisfaction des besoins de l’homme dans laquelle sont
combinées les facteurs de productions (travail, capital, nature), à l’initiative et
sous la responsabilité d’un entrepreneur dans un but lucratif.
Comme on peut le constater cette définition simple évoque quelques éléments
dont il faut bien expliquer :
- Dans tous les cas, l’entreprise demeure une unité économique qui vient
résoudre un besoin à la fois économique et social.
- Toute entreprise doit être créée avant d’être gérée et l’initiateur peut être
l’entrepreneur lui-même, son employé, son associé ou l’Etat.
- Chaque entreprise a pour mission de produire des biens et des services
sociaux utiles pour le bien-être de l’humanité.
- Toute entreprise quoiqu’elle soit une personne morale, elle doit
cependant avoir des responsables ou des personnes physiques qui la
dirigent. Pour se faire elle doit être bien organisée, bien structurée et bien
gérée.
I.2 TYPOLOGIE D’ENTREPRISE
Il existe plusieurs types d’entreprise que l’on ne peut pas énumérer ici, terminer
et étudier faute de temps. Elle se diffère les unes des autres par plusieurs
critères. Les catégories ci-après ne sont plus exhaustives.
a) Du point de vue forme juridique de l’entreprise, c’est-à-dire le nombre
de personnes à qui appartiennent l’entreprise ; on en distingue deux :
- Les entreprises individuelles, qui sont les propriétés privées d’une
personne ou d’une famille. Exemple : la PETROMBU, M-TSHIA, …
- Les entreprises sociétaires qui appartiennent aux plusieurs personnes
appelées « associées ». Exemple : BELTEXCO, BRACONGO, ROFF CONGO,…
b) Du point de vue régime des capitaux c’est-à-dire la qualité juridique du
porteur du capital ; on parlera de trois types d’entreprises, à savoir :
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- les entreprises privées qui sont celles dans lesquelles le 100% appartient
aux entrepreneurs privés. Exemple : LMB, MONALUX, …
- les entreprises publiques ou paraétatiques qui sont celles dans lesquelles
les 100% du capital appartiennent à l’Etat. Exemple : ONATRA, REGIDESO,
…
- les entreprises mixtes sont celles dans lesquelles une partie du capital
appartient à l’Etat et aux particuliers. Exemple actuellement la MIBA, la
GECAMINES, la SNCC, …
NB :
- les entreprises publiques bien que propriétés de l’Etat fonctionnent avec
les principes (de gestion) des entreprises privées. Elles sont à distinguer
avec les services publics de l’Etat (les divisions administratives, la DGM,
l’ANR, la PNC, les FARDC, les parquets, les cours et tribunaux) et les régies
financières (la DGI, l’OFIDA, la DGRAD, l’OCC …) qui sont les services
générateurs des recettes de l’Etat.
- Les entreprises privées individuelles sont dirigées par les administrateurs
propriétaires, tandis que les entreprises privées sociétaires sont dirigées
par les présidents délégués généraux (PDG), alors que les entreprises
publiques sont dirigées par les mandataires de l’Etat, par contre les
entreprises mixtes sont dirigées par les présidents administrateurs
délégués (PAD).
c) Du point de vue cycle d’exploitation on distingue deux formes
d’entreprises qui sont :
- les entreprises commerciales c’est-à-dire qui achètent et vendent les
produits sans les transformer ni les modifier. Exemple : KABE-DELUXE,
MOULACOM, …
- les entreprises industrielles sont celles qui achètent les matières
premières pour les transformer en produits semi-finis ou finis c’est-à-dire
prêts pour la consommation. Exemple : la MARSAVCO, la BRACONGO, …
d) du point de vue taille ou grandeur on distingue 4 types d’entreprises à
retenir :
- les petites entreprises qui sont généralement des AGR familiales ou
individuelles de petites envergures comme la ferme TSHILOWA
LWABANYA NTETA, les établissements M-TSHIA, …
- les moyennes entreprises qui sont généralement les sociétés des
personnes telles que : société des personnes en responsabilité limitée
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(SPRL), société en non collectif (SNC) et société en commandite simple
(SCS).
- Les grandes entreprises qui sont généralement des sociétés commerciales
par action à responsabilité limitée (SCARL) comme la BRACONGO, la
BRALIMA et autres.
- Les entreprises multinationales ou transnationales, il s’agit de grandes
entreprises fortement financières, intervenant dans plusieurs pays
fournissant beaucoup de biens et de services aux PVD.
NB :
souvent ces entreprises multinationales cherchent à s’ingérer dans la
vie politique active du pays dans lesquelles elles sont implantées, c’est
la raison pour laquelle certains gouvernements responsables les
mettent en garde ou les menacent de les expulser de leurs pays.
Retenons en même temps que ces multinationales comme nous
venons de le voir sont implantées dans plusieurs pays à la fois,
recrutent n’importe quel type de ressources humaines, achètent les
matières premières n’importe où quelque soit les conditions de leur
exploitation, vendent à n’importe quel endroit sans tenir compte de
qui et quoi que ça soit.
La classification des entreprises d’après leurs tailles dépend d’un pays
à l’autre, dans les pays anglo-saxons c’est le chiffre d’affaires mensuel
ou annuel qui est considéré, pour les autres systèmes économiques, il
s’agit de nombre des travailleurs engagés, les autres encore se
réfèrent aux quantités et qualités de biens et services produits.
e) Du point de vue secteur d’activités, on distingue trois types d’entreprises :
- Les entreprises primaires qui travaillent ou exploitent directement les
ressources naturelles, cependant elles se subdivisent en trois sous petits
groupes ; entreprises agricoles, entreprises minières et entreprises
d’extraction d’hydrocarbures.
- Les entreprises secondaires, industrielles ou de transformation.
- Les entreprises tertiaires qui comprennent les entreprises administratives,
les entreprises commerciales ou les entreprises de production, de
distribution et de prestation de services sociaux comme VODACOM, CAA,
SNCC, …
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Nous avons vu précédemment qu’il y a plusieurs formes d’entreprises selon le
point de vue auquel on se place, mais malgré cette diversité il se dégage les
éléments de convergence considérés comme élément clés pour la viabilité,
l’efficacité, la durabilité et la rationalité de toute entreprise :
- Toute entreprise fonctionne toujours avec l’initiative (vision) et sous la
responsabilité d’un entrepreneur (leadership). C’est-à-dire pour qu’elle
existe, l’entreprise doit être créée. Or la créer demande non seulement les
capitaux moins encore la vision mais surtout aussi des risques.
- Dans chaque entreprise il faut avoir un objectif social c’est-à-dire une
activité principale qui fait appel à son existence.
- Dans toutes les entreprises il faut absolument avoir un capital de
démarrage qui doit être apporté par l’entrepreneur ou les entrepreneurs.
- Dans chaque entreprise, il faut toujours avoir un marché régulier,
permanent, disponible et ambiant c’est-à-dire assurer un écoulement
régulier des marchandises et des services aux clients pour les fidéliser.
- Dans toutes les entreprises, les résultats doivent être partagés ou utilisés
sous diverses formes telles que : la construction de réserve, la distribution
de dividendes et intérêts, le paiement d’impôts et taxes, les salaires du
personnel, l’achat d’équipement et matières premières, …
Comme nous l’avons dit précédemment, l’entreprise doit être créée par des
personnes physiques, morales, privées, institutionnelles ou l’Etat. Cette création
ne doit pas être comme un fait du hasard car, elle engage d’énergies, de temps,
de matériels, des fonds et des hommes. Pour les hommes sérieux, formés et
avisés, la création d’une entreprise doit faire l’objet des études de faisabilité
sérieuses.
La gestion de l’entreprise quant à elle ou sa direction est assurée par deux
catégories de personnes, il s’agit de propriétaires appelés créateurs ou
initiateurs ainsi que des administrateurs ou gestionnaires et les travailleurs. Pour
bien se maintenir, l’entreprise doit étudier 4 grands problèmes qui sont :
- La production de biens et de services,
- La répartition des avantages,
- La commercialisation, et
- La consommation des biens et services pour la satisfaction des besoins
humains
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En bref, avant de créer une entreprise, un business ou faire une affaire il faut se
rassurer au préalable que cette dernière ne va pas seulement survivre mais aussi
et surtout connaitre du succès et se maintenir durablement. Pour se faire il faut
étudier successivement : le marché, les produits et les services de l’entreprise, la
taille de l’entreprise sans oublier aussi son emplacement.
L’étude de faisabilité est une étude qui s’attache à vérifier que le projet soit
faisable au plan technique et viable au plan économique, social et
organisationnel/fonctionnement. L’étude consiste à explorer tous les concepts
du projet tout en permettant de répondre à un besoin exprimé en termes
d’objectif à atteindre (qualité, coût, délais).
Une étude de faisabilité est effectuée afin de sélectionner le projet qui constitue
la solution optimale pour l’entreprise. Parallèlement il est nécessaire d’établir
les risques éventuels afin de pouvoir réagir rapidement pendant le déroulement
du projet. En outre, l’étude de faisabilité évite de réaliser des mauvais
investissements dus à des risques imprévus.
La réalisation d’une étude de faisabilité entraine un grand nombre d’avantages :
- Approche structurée des nouveaux projets (AE),
- Elaboration des solutions alternatives,
- Réduction du nombre de projets possibles,
- Identification des raisons qui vont à l’encontre d’un projet (AE),
- Elaboration d’une base pour la décision à adopter plus tard,
- Base pour la prise de décision des investisseurs concernant un éventuel
investissement dans le projet.
Il arrive souvent que certaines objections contre la réalisation d’une étude de
faisabilité soient exprimées, comme par exemple le manque de temps, les coûts
élevés ou encore des analyses préalablement effectuées. Cependant une étude
de faisabilité constamment mise à jour et liée au projet concerné devrait être
réalisée systématiquement. En effet, les analyses conduites, il y a quelques
années, se révèlent bien souvent erronées à l’heure actuelle en raison des
modifications apportées aux conditions-cadres.
L’étude de faisabilité poursuit plusieurs objectifs :
- Mesurer les objectifs à atteindre,
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- Evaluer les conditions nécessaires à la réussite du projet : timing,
matériels, compétence, financement, …),
- Etudier le différent scénario possible,
- Planifier la mise en œuvre du projet.
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CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA CREATION D’UNE ENTREPRISE
L’étude de faisabilité est une étude qui s’attache à vérifier que le projet soit
faisable au plan technique et viable au plan économique, social et
organisationnel/fonctionnement. L’étude consiste à explorer tous les concepts
du projet tout en permettant de répondre à un besoin exprimé en termes
d’objectif à atteindre (qualité, coût, délais).
Une étude de faisabilité est effectuée afin de sélectionner le projet qui constitue
la solution optimale pour l’entreprise. Parallèlement il est nécessaire d’établir
les risques éventuels afin de pouvoir réagir rapidement pendant le déroulement
du projet. En outre, l’étude de faisabilité évite de réaliser des mauvais
investissements dus à des risques imprévus.
La réalisation d’une étude de faisabilité entraine un grand nombre d’avantages :
- Approche structurée des nouveaux projets (AE),
- Elaboration des solutions alternatives,
- Réduction du nombre de projets possibles,
- Identification des raisons qui vont à l’encontre d’un projet (AE),
- Elaboration d’une base pour la décision à adopter plus tard,
- Base pour la prise de décision des investisseurs concernant un éventuel
investissement dans le projet.
Il arrive souvent que certaines objections contre la réalisation d’une étude de
faisabilité soient exprimées, comme par exemple le manque de temps, les coûts
élevés ou encore des analyses préalablement effectuées. Cependant une étude
de faisabilité constamment mise à jour et liée au projet concerné devrait être
réalisée systématiquement. En effet, les analyses conduites, il y a quelques
années, se révèlent bien souvent erronées à l’heure actuelle en raison des
modifications apportées aux conditions-cadres.
L’étude de faisabilité poursuit plusieurs objectifs :
- Mesurer les objectifs à atteindre,
- Evaluer les conditions nécessaires à la réussite du projet : timing,
matériels, compétence, financement, …),
- Etudier le différent scénario possible,
- Planifier la mise en œuvre du projet.
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II.1 VIABILITE TECHNIQUE
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II.3 VIABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
Au plan social
- Comment est née l’idée de votre projet ?
- Quelle est le volume total de vos ventes (chiffre d’affaire) ?
- Qui va mettre en œuvre votre projet ?
- En quoi votre projet est-il en adéquation avec les croyances, habitudes et
aspirations de la communauté d’implantation ?
- Comment vos produits/services sont-ils perçus par la population ?
- Avez-vous des dettes ? quel est le montant de vos dettes ?
- Avez-vous des créances ? quel est le montant de vos créances ?
- Avez-vous une épargne ? quel est le montant de vos épargnes ?
- Disposez-vous d’un capital (plantation, immeuble bati, terre, cheptel,
autres revenus) ? quel est la valeur de votre capital ?
Au plan environnemental
Impact positif de votre projet
- Quels sont les impacts économiques de votre projet (AE) sur le revenu des
membres de l’organisation ? de la communauté ? comment ces impacts
seront perceptibles ?
- Quels seront les impacts sociaux de votre projet (AE) ? (Création d’emploi,
par exemple)
- Combien d’emplois seront créés ? pour combien de temps ?
- Quels seront les impacts écologiques de votre projet (AE) exemple :
régénération de la flore
- Quelle superficie sera régénérée ? exemple : impacts négatifs qui peuvent
être liées à votre projet (AE) exemples de réponses :
La mauvaise manipulation des produits phytosanitaire peut
provoquer des intoxications.
La mauvaise utilisation des engrais chimiques peut également
entrainer des intoxications.
- Quelles sont les mesures d’atténuation des impacts négatifs que vous
envisagez ? exemple de réponses :
Exigence des cache-nez, des gants pendant l’utilisation des produits
phytosanitaires
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II.4 VIABILITE ECONOMIQUE
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- Comment comptez-vous écouler vos produits ? (prix, place, politique,
politique de communication, action à mener…)
- Quel est le volume des produits que vous comptez écouler ? à quel prix ?
pour quelle saisonnalité ? combien de jours/mois ?
- Quelle recette espérez-vous de cette vente ?
- Quel est le prix au producteur ? quel est le prix au grossiste et quel est le
prix au détaillant ?
- Quel est le cycle de production ? (Approvionnement, vente, temps de
fabrication, taxe, salaires…) ?
- Quelles sont vos périodes de production ?
- Quelles sont les périodes de commercialisation ?
- Concurrents (directs et indirects)
- Quels sont les avantages de vos produits ou service par rapport à vos
concurrents ? prix, produits, emplacement, promotion.
- Quel est votre circuit de commercialisation actuel ?
- Quel est votre circuit de commercialisation future ?
Qui et qui participeront à la distribution de votre produit ? en quoi
consistera le travail de chaque personne impliquée dans la
distribution? Ferez-vous la vente en gros ? en détail ? vendez-vous
au bord de la parcelle et au marché/foire ?
comment sera organisé le circuit producteur, grossiste, détaillant ?
approvisionnez-vous directement les détaillants, en tant que
producteur ? comment ce circuit va fonctionner ? développerez-
vous un partenariat avec des organisations ? sur quelles bases
(contrats, achat-vente simple sans support quelconque)
- en quoi votre entreprise est-elle influencée ou influence-t-elle son
environnement (collaborateurs).
Etude de la demande
- qui seront vos principaux clients actuels ? qui sont les autres clients ?
- qui et qui sont les futurs clients ? quelle est leur importance ?
- quelles sont les conditions de la demande (critères de la qualité, mode
d’achat) ?
- quel est le rythme de la demande ?
- ou se trouve la clientèle (marché local, autres marchés) description
(localisation)
quelle est votre politique commerciale
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II.5 QUELQUES OUTILS DE VIABILITE ECONOMIQUE
PLAN DE PRODUCTION
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CHAPITRE III : NOTION DE BASE SUR L’ENTREPREUNARIAT ET LA
GESTION DE L’ENTREPRISE.
PREAMBULE
D’entrée du jeu, on ne peut jamais parler de la gestion de l’entreprise sans
toutefois dire un mot sur son initiateur ou son créateur appelé
entrepreneur ou businessman dans le domaine de la gestion des
entreprises. C’est pourquoi dans ce chapitre nous allons épingler deux
grandes sections intimement liées :
- L’entreprenariat,
- La gestion de l’entreprise.
III.1 DE L’ENTREPRENARIAT
a) Définition conceptuelle
L’entrepreneur
C’est cette personne ressentant un besoin ou une vision qui a des dimensions
individuelles ou collectives, sectorielles ou multi-sectorielles, qui met en œuvre
de façon pratique et efficace les différentes ressources pour créer les biens et
services capables et aptes à servir les besoins humains.
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b) Les caractéristiques d’un entrepreneur efficace
Celui qui a la capacité de mobiliser les ressources en prenant les risques pour
créer et organiser une entreprise a des caractéristiques suivantes :
- Travailler dur de manière organisée, rationnelle, planifiée et persévérante,
- Avoir la volonté toujours de bien faire en sorte que son entreprise se crée,
se maintienne, marche et puisse connaitre de succès de manière durable,
- Être organiser en matière de gestion de temps, de matériel et de finance,
- Avoir le courage d’apprendre de ses propres erreurs, s’auto-amender et
s’adapter pour s’améliorer.
- Être ouvert et novateur, pour se faire il doit faire beaucoup de recherches
pour être toujours à la hauteur de répondre aux exigences nouvelles de sa
clientèle,
- Avoir le goût du risque, avoir le gros cœur, la persévérance et la capacité
de gérer les crises, les pertes, les difficultés et les faillites financières,
- Avoir l’aptitude d’organiser et de prendre des décisions ou des initiatives
managériales au regard des besoins ou problèmes ressentis,
- Avoir la capacité d’observer, d’écouter, de négocier et de coopérer avec
d’autres partenaires impliqués dans le monde de business ou affaires,
- Etc.
NB :
Retenons seulement qu’on n’est pas né entrepreneur mais, on le devient.
c) L’esprit d’entreprise
Ce concept est attribué à un ensemble de qualités managériales attribuées aux
propriétaires, créateurs ou entrepreneurs. Il s’agit par exemple : de l’intuition, le
goût du risque, la capacité de prendre les décisions, la compétence
organisationnelle, le degré élevé d’auto-financement, le sens élevé des
opportunités d’affaire…
Il est aussi important de se rappeler que l’esprit entreprenariat se traduit par une
volonté constante de prendre des initiatives et de s’organiser en tenant compte
de ressources disponibles pour atteindre les résultats concrets. Ces ressources
doivent être mises ensemble après leur mobilisation selon une forme
quelconque d’organisation pour fabriquer et vendre les produits et les services.
L’esprit d’entreprise comme nous l’avons dit assez fait référence à un objet
spécifique : l’entreprise, cette unité économique dédiée à la production des
biens et des services pour lesquels les différentes parties prenantes perçoivent
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une rétribution multiforme (bénéfice, dividende ou intérêt, salaire, impôt ou
taxe…
NB :
L’esprit d’entreprise c’est cette capacité ou cette compétence qu’incarne
l’entrepreneur pour avoir les attitudes tournées vers la réussite, l’atteinte des
objectifs ou de résultats escomptés quelque soit les circonstances, c’est aussi
l’absence de peur devant le changement qu’il attend opérer dans le système de
production des biens et des services.
III.2 GESTION D’UNE ENTREPRISE
a) Le marché
Le mot marché a plusieurs sens et peut être défini de plusieurs manières :
- C’est une rencontre visible ou invisible entre un vendeur d’une part et un
acheteur d’autre part autour d’un bien ou service moyennant un terme
d’échange qui a une valeur bien déterminée appelée prix.
- Techniquement le concept marché au sens strict synonyme de débouché
signifie tout simplement le lieu ou s’opère l’offre et la demande des biens
ou de services bref le lieu d’achat ou de vente d’un bien ou d’un service.
En effet ici on doit retenir que deux grands facteurs sur le plan classique
peut influencer le marché, il s’agit bien donc de la demande d’un produit
ou d’un service (sa consommation liée aux clients ou l’acheteur et l’offre
d’un bien ou d’un service qui n’est rien d’autre que sa production.
c) La taille de l’entreprise
La taille la plus préférée pour une entreprise qui lui assure sa sécurité
d’exploitation demeure la taille optimum cette dernière signifie tout simplement
une taille d’équilibre qui permet à l’entreprise de produire les biens et services
au coût de revient le plus réduit possible en vue de permettre sa rentabilité. C’est
pourquoi la taille dont il est question ici représente son équipement industriel,
l’achat de matières premières, les différentes charges d’exploitation… c’est
pourquoi tout doit être adapté aux besoins, objectifs, taille, demande et offre de
l’entreprise.
d) L’emplacement de l’entreprise
C’est une implantation de l’entreprise dans un milieu quelconque d’où on est
sensé exercé ses activités dans une sécurité et les conditions d’exploitation les
plus rentables que possible. Le choix de l’emplacement ne doit pas être un fait
du hasard. Pour cette raison COLIN CLARK nous conseil de considérer un seul
critère pour implanter une entreprise il s’agit du secteur d’activité de
l’entreprise :
- Pour les entreprises primaires ; la localisation de l’élément naturel est la
condition sinéquanone. Exemple : la MIBA à Mbujimayi, les GECAMINES
au Katanga, la SOCIR à Moanda…
- Pour les entreprises industrielles ou de transformation, leur
implémentation est commandée par l’élément le plus pondéré parmi les
trois ci-après :
Le marché de matières premières. Exemple : sucrerie de l’OTOKILA
à Bukavu.
Le marché de la main d’œuvre ou du travail, exemple : l’entreprise
belge d’HOBOKEN,
- Pour les entreprises tertiaires, leur implantation est commandée par un
seul élément, la concentration et l’accessibilité de la clientèle.
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III.3 CHOIX, CRITERES DE SELECTION D’UNE ENTREPRISE
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- Savoir calculer le prix minimum (PM). Ce prix, est le prix en dessous duquel
il ne faut pas vendre faute de quoi on vendra à perte. Il est alors calculé
comme suit :
PM=PA+FAA/Unité à vendre ou à produire.
- Savoir planifier en affectant convenablement son capital.
La connaissance du marché amène le créateur d’une AGR à se poser des
questions pour identifier les critères ci-dessous :
- La disponibilité des marchandises ou matières premières : toute activité
économique dépend de l’approvisionnement des produits, marchandises
ou matières premières utilisées pour la production ou la prestation des
services. Plus la marchandise (matières premières) est facile ou trouvable,
plus l’activité sera facile à mener.
- La structuration de prix sur le marché : le prix d’achat et de vente de biens
ou de services doivent être connus afin d’avoir une idée sur la viabilité de
l’activité. Le prix de vente (PV) est un prix qui permet aux vendeurs
d’écouler ses marchandises ou ses produits tout en escomptant un
bénéfice, il est fonction de la demande ou du marché, de la concurrence
sur le marché, du coût ou encore de la qualité du produit. Voici en passant
quelques techniques de négociation de prix parce que le PA et PV se
négocient toujours entre l’acheteur et le vendeur en tenant compte des
éléments ci-après : du produit lui-même, de sa quantité, de sa qualité, de
sa modalité de paiement, de sa modalité de livraison, de l’origine de sa
monnaie…
- La demande effective : on parle de cette dernière lorsque les clients
veulent acheter les produits commercialisés par une entreprise et ont les
capacités financières. C’est toujours le marché qui détermine le succès ou
l’insuccès de créer une AGR car, s’il n’y a pas d’acheteur sur le marché, il
n’y aura pas aussi de vente.
- Exigence du marché : acheter ce que tu peux vendre mais n’essaie pas de
vendre ce que tu veux car en effet les produits exigés ou préféré par les
acheteurs ont une une influence positive sur le marché.
- La disponibilité des ressources financières : pour démarrer une activité
quelque soit son envergure il est presque nécessaire de disposer un capital
de départ ou initial. Ce dernier varie d’une activité à l’autre. Mais en cas
de nécessité absolu ou ressources financières limitées, on peut recourir
aux ressources externes.
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- La concurrence : c’est aussi un critère à ne pas négliger pour se positionner
dans le marché car, plus il y a des concurrents, moins les nouveaux
produits peuvent être vendus, plus la concurrence est vive, plus les
recettes sont limitées, plus la concurrence est vive, plus il faut envisager
de différencier ces produits ou changer les stratégies de marketing.
CHAPITRE IV : L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE
Après avoir mené des études de faisabilité on prend les risques ou la decision de
créer l’entreprise. Celle-ci doit vivre, survivre et connaitre des succès. C’est ainsi
elle doit être organisée en des unités homogènes de travaux qu’on appelle
fonction. L’idée de la fonctionnalisation ou de la départementalisation remonte
à l’histoire depuis le temps les plus immémoriaux avec comme père fondateur
ingénieur français HENRY FAYOL.
Classiquement il y a six grandes fonctions auxquelles la théorie des organisations
managériales a ajouté la septième (fonction de relation sociale) :
- La fonction comptable,
- La fonction technique,
- La fonction de relations sociale,
- La fonction de sécurité et de l’hygiène,
- La fonction commerciale,
- La fonction administrative et,
- La fonction financière.
IV.1 LA FONCTION COMPTABLE
La comptabilité est une fonction cruciale pour la survie de l’entreprise, elle joue
plusieurs rôles : elle enregistre toutes les opérations réalisées, permet d’établir
les prévisions, le suivi et le contrôle, fourni tous les renseignements nécessaires
pour la gestion de l’entreprise et établir les statistiques prévisionnelles, elle
permet de présenter la photocopie de la situation patrimoniale et gestionnelle
de l’entreprise à un moment donné…
Pour se faire la comptabilité recours aux outils ci-après :
- Le bilan ; un outil qui présente la situation patrimoniale de l’entreprise
depuis son apparition durant son évolution jusqu’à la fin de l’exercice
comptable.
- Le journal ; c’est aussi un instrument qui renseigne sur les activités
journalières des activités réalisées par l’entreprise.
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- Le compte d’exploitation ; c’est aussi un autre outil qui permet de
connaitre la rentabilité de chaque activité industrielle après son cycle
d’exploitation.
- La balance comptable qui vient renseigner toutes les activités comptables
avec leurs détails tels qu’ils se sont déroulés durant tout le temps de
l’exercice comptable,
- Le tableau de financement ; il est aussi un instrument indiquant la manière
dont l’entreprise a utilisé ses différentes ressources financières au cours
d’une année comptable.
- etc.
IV.2 LA FONCTION TECHNIQUE
Elle est la plu couteuse qui distingue une entreprise commerciale avec celle dite
industrielle, elle utilise la main d’œuvre, les équipements ou machines et exige
surtout une bonne organisation du travail.
a) De la main d’œuvre (MO)
La MO est composée de ses travailleurs ou son personnel, elle est plus
importante que les machines et les capitaux. Ainsi, les premiers efforts que doit
fournir un entrepreneur est d’avoir d’abord une MO compétente et de bonne
foi.
Une MO de bonne foi est celle qui collabore mieux avec le patron pour
l’atteinte de ses objectifs. Pour en avoir il faut :
- Avant tout bien la rémunérer car le salaire a une très grande motivation,
- L’éduquer à un esprit d’équipe, de collaboration, d’entraide mutuelle et
de pardon,
- Développer en eux le gout du travail bien fait, du professionnalisme ou de
la conscience professionnelle,
- S’intéresser ou s’ingérer à leurs vies sociales en évitant trop de distances
entre l’entrepreneur et ses travailleurs,
- Récompenser et sanctionner,
- Etc.
La seule bonne foi ne suffit pas pour un entrepreneur, il doit avoir aussi
une MO compétente, pour en avoir il faut :
- Faire une bonne sélection, c’est-à-dire lors du recrutement tenir compte
de la méritocratie et le faire sans complaisance ni clientélisme.
- Avoir une bonne organisation professionnelle,
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- Renforcer les capacités professionnelles,
- Recourir au système de job rotation
b) Les machines
La fonction technique étant la productive utilise souvent certains outils très
complexe mais surtout aussi couteux, c’est pourquoi un entrepreneur avisé doit
faire un bon choix quand il s’agit d’acquérir les machines ou les instruments du
travail. Pour se faire il peut même recourir aux techniciens les plus expérimentés
ou consulter les plus spécialisés. Par ailleurs il faut savoir entretenir les machines
car plus on les utilise, plus certaines pièces se détruisent facilement et ça doit
entrainer encore des dépenses. Dans ces cas, l’entrepreneur doit envisager deux
types d’entretiens à savoir :
- L’entretien préventif ; qui répond aux principes de la médecine moderne
qui stipule que mieux vaut prévenir que guérir car la guérison laisse des
traces. Cette forme d’entretien est la meilleure et répond aux principes de
prudence et n’engage pas beaucoup de frais car il est fait en amont avant
que la machine ne tombe en panne. C’est pourquoi il est le mieux
recommandé pour les entreprises.
- L’entretien dépannage ; considéré comme une réparation qui vient
lorsque la machine est déjà tombée en panne. Cette pratique est à la base
de la faillite de beaucoup d’entreprise dans nos communautés. Nous
estimons pour notre part que les dépenses de l’entretien et surtout de
l’entretien préventif ne sont pas une perte d’argent, elles doivent être
considérées comme les dépenses de production.
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L’organisation du travail : pour que le travail soit facilement réalisable il
faut qu’il s ‘exécute ou se passe dans l’harmonie suivant les 5 principes ci-
après : la division du travail, la spécialisation du travail, la préparation du
travail, la modernisation de l’équipement et la normalisation de la
production.
IV.3 FONCTION DE RELATION SOCIALE
Les relations sociales sont des rapports que les travailleurs d'une entreprise
entretiennent entre eux dans le cadre purement professionnel. En réalité,
l'avenir de toute entreprise dépend non essentiellement de la sa capacité
financière ni encore moins à l'efficacité de ses machines mais, surtout aussi à
l'environnement social et climat qui règne au sein de l'entreprise. Dans tous les
cas, les bonnes relations, la franche collaboration, l'esprit d'équipe, l'entraide
mutuelle, entre les travailleurs permettent à l'entreprise à l'atteinte des
objectifs, sa croissance et sa durabilité.
Ces relations sont de deux types à savoir :
le service du personnel qui gère les relations ou rapports entre les
travailleurs eux-mêmes d'une part et les travailleurs avec l'entreprise
d'autres part,
le service de relations publiques qui est chargé de gérer les relations de
l'entreprise avec le monde extérieur.
1. Le service du personnel.
Il est chargé de gérer les différents problèmes des travailleurs de l'entreprise
dont on peut citer entre autres : le système de recrutement du personnel,
l'accueil (formation et informations), la collaboration entre les travailleurs, la
promotion et mutation des travailleurs, les soins de santé et autres cas sociaux.
Brièvement, il est impérieux de développer dans les travailleurs la joie, l'amour,
l'ambiance et le goût du travail bien fait en équipe. C'est pourquoi,
l'entrepreneur fera de son mieux en vue de mettre ses travailleurs à l'aise en
améliorant les conditions du travail par une bonne rémunération, le transport,
les allocations familiales, les primes, les congés, les manifestations et autres
avantages sociaux.
Le recrutement passe toujours par 5 étapes suivantes :
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La demande du personnel ou le besoin ressenti par l'entreprise, le lancement
des offres, la pré sélection et la sélection des candidats, le test orale ou écrit,
l'interview et l'engagement.
2. Service des relations publiques.
Il est chargé de lier l'entreprise avec le monde extérieur. Il fournit tous les
renseignements nécessaires de l'entreprise à l'extérieur, il soigne l'image de
l'entreprise en ne disant rien que la vérité...
Retenons bien que la meilleure gestion des relations publiques commence par
l'image de ses travailleurs car, ils représentent cette dernière devant tout le
monde. En plus, ce service doit être bien soigné avec tous les éléments
nécessaires : l'organigramme, les dépliants, les images de grandes réalisations,
etc.
4.4 LA FONCTION DE SÉCURITÉ ET HYGIÈNE
La sécurité du travail signifie tout simplement que les travailleurs prestent dans
les conditions saines, acceptables, confortables, assainies et surtout sans
accident. Bien que dans chaque entreprise, il doit y avoir un service de sécurité,
cependant, chaque personnel est un agent spécial de sa propre sécurité et celle
de son entreprise.
L'hygiène fait référence à la propriété c'est-à-dire que le travail doit se passer
dans les conditions ne pouvant pas exposées le personnel à des maladies et
surtout celles des mains salles, sociales et environnementales.
Ainsi 'résumons en disant que la fonction de sécurité et d'hygiène joue 3 rôles, à
savoir :
protéger les travailleurs et les biens de l'entreprise contre le vol, violence,
accident, incendie, pillage et autres incidents,
développer l'hygiène dans l'entreprise pour rendre cette dernière un
cadre confortable, agréable et assaini où les échanges socio-professionnel
peuvent se faire sans soucis
attirer et fidéliser la clientèle, chacun n'ignore l'influence que joue les
premières impressions qu'à un client nouveau lorsqu'il visite pour la
première fois les locaux de l'entreprise.
Retenons que pour protéger les travailleurs ainsi que les clients ou fournisseurs
contre les accidents, incident, insécurité . . . Il faut éduquer les travailleurs à la
prudence, à la souplesse, à la vigilance et surtout à l'autocontrôle.
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Exemple : l'interdiction de fumer et boire pendant les heures de service,
l'obligation de porter une tenue appropriée, son casque de protection, de
masque, gants, lunettes, éviter de conduire ivre, communiquer à la station ou au
volant, écouter les activités musiques ou instruments sonores. . .
Après avoir produit les biens et les services, chaque entreprise est appelée à
vendre. Pour produire, il faut faire des achats. La commercialisation attire
beaucoup plus l'attention de tous les entrepreneurs pour deux grandes raisons :
les achats ou approvisionnement et la distribution ou la vente.
La fonction d'achat ou d'approvisionnement.
Elle répond à deux grandes préoccupations qui assurent la survie et la durabilité
de l'entreprise : il faut bien acheter et bien gérer le stock.
# Bien acheter signifie acheter au moment opportun, la meilleure qualité à
moindre coût. Pour ce faire, cette fonction doit faire des prévisions tenant
compte des besoins ressentis par l'entreprise, enregistrer les commandes et
suivre leurs exécutions, étudier les différentes offres pour les différents
fournisseurs, etc.
Pour bien acheter, il faut avoir une politique rationnelle d'achat qui consiste à :
commander le minimum, ou commander une quantité qui convient au
besoin de ses clients et tenant compte de la capacité financière de
l'entrepreneur.
commander l'optimum, commander le maximum si c'est possible, selon la
demande, la disponibilité, selon la conjoncture, suivant les réductions, etc.
commander au moment opportun, au moment qu’il faut c'est à dire ni
trop vite ni trop tard,
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développer et promouvoir les ventes de l'entreprise.
NB. Disons que l'entrepreneur qui veut l'excellence et la durabilité de son
business
Fera son mieux pour maintenir et développer deux grandes stratégies ou
services à savoir :
La publicité et les actions promotionnelles
L'organisation des ventes.
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Coordonner:
C’est aussi mettre de l'harmonie dans les activités de l'entreprise pour éviter la
confusion, les frustrations, stress, frottement, bref, le conflit. La coordination
joue les mêmes rôles que ceux jouaient par l'huile dans le moteur. Pour avoir
une bonne coordination dans l'entreprise, il faut :
exécuter le plan d'action,
entretenir les bonnes relations entre les différents services de l'entreprise,
tenir des réunions d'information, d'organisation, d'adoption, d'adaptation
et de planification,
instaurer la politique de la passerelle qui consiste pour un subalterne de
prendre les décisions importantes à l'absence du chef hiérarchique,
etc.
Commander:
En management, c'est diriger, donner de l'impulsion, se faire entendre, faire
marcher, faire travailler. En effet, commander les hommes demeure un art plus
difficile car, les hommes ont leur propre sentiment, connaissance, psychologie,
conscience, éducation, foi, culture . . . dont il faut tenir compte pour commander
et se faire obéir.
Beaucoup de gens ne savent se faire obéir car, ils commandent mal c'est à dire
pour humilier, se prévaloir, régler le compte. . . En management des affaires,
pour bien commander, il faut un bon leadership, une bonne dose de psychologie,
l'étude du milieu, du temps et de circonstances.
Contrôler :
C’est vérifier pour voir si les réalisations sont conformes aux prévisions et
exécution en rapport avec la vision de l'entreprise. Le contrôle doit être efficace,
capable d'atteindre les objectifs pour lesquels on l'a doté.
Pour être efficace, un contrôle doit être :
compétent; c’est-à-dire être à la hauteur de la mission lui assignée,
objectif ou impartial, sans sentiments ni complaisance.
suivi des sanctions pour corriger les imperfections,
accordé des récompense pour encourager les performances.
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4.8 FONCTION FINANCIÈRE
Cette fonction a pour but principal gérer les finances de l'entreprise, c'est-à-dire
chercher les capitaux et financer les activités de l'entreprise.
La recherche des capitaux :
Ici l'entrepreneur identifie les différentes formes de ressources pour débuter ses
activités. Parmi ces sources nous pouvons citer les plus classiques ci-après :
les capitaux propres ; ce sont les fonds qui appartiennent exclusivement à
l'entrepreneur, c'est ce qu'on a l'habitude d'appeler capital initial. Ce
dernier représente les apports initiaux ou des modifications qui ont été
apportées par les propriétaires lors du démarrage des activités
économiques de l'entreprise. En dehors de ces capitaux, il ya aussi
l'autofinancement qui constitue l'ensemble de financement puisé à
l'intérieur de l'entreprise elle-même. C'est-à-dire l'ensemble des réserves
constituées ou prélevées sur le bénéfice réalisé par l'entreprise.
les capitaux empruntés: généralement, les entrepreneurs ne disposent
pas toujours des capitaux nécessaires pour couvrir tous les besoins. C'est
pourquoi, ils sont obligés de tendre leurs mains à l'extérieur en comptant
sur les marchés monétaires ou financiers. Selon, l'échange des
remboursements, les emprunts se subdivise en 3 types à savoir ;
le capital crédit à court terme qui représente le à rembourser dans une
échéance de moins d'une année.
le capital crédit à moyen terme qui représente le fonds remboursable de
1 à 5 ans.
le capital crédit à long terme qui désigne les capitaux remboursables au-
delà de 5 ans.
le leasing ou crédit-bail : il s'agit ici d'un contrat (d'achat d'un matériel de
production ) avec l'intention de devenir propriétaire du bien loué.
Techniquement, le leasing ne, est pas une source de financement pour
l'entreprise mais plutôt, une technique de vente beaucoup plus
développée dans les pays riches.
Après avoir réunis les capitaux, le plus grand problème se pose , celui
d'affectation de ces capitaux dans leurs différents postes de l'actif du bilan.
Disons alors brièvement qu'une entreprise ne peut jouir de sa sécurité financière
que lorsque ses capitaux sont affectés dans les conditions de rentabilité. Pour
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bien affecter les capitaux, il faut toujours se référer au principe ou règle de
l'équilibre financier minimum qui s'annonce comme suit :
« Un élément d'actif ne peut être financé que par un élément du passif de
même durée »
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CHAPITRE 5: SERVICES SOCIAUX DE L'ENTREPRISE.
Ce chapitre s'avère très indispensable et constitue la pièce ou l'idée maîtresse
de ce cours pour les futurs gestionnaires de projets de développement
communautaires. On pouvait parler des sévices sociaux de l'entreprise sans
comprendre ni connaître comment et pourquoi on peut créer un business
rentable et durable. Nous avons retenu tout au long des chapitres précédents
que l'entreprise doit être créée par une personne morale ou physique capable
de prendre des risques et de supporter des éventuels problèmes qui peuvent en
découler au fil de temps.
Nous avons autant vu que toute entreprise produit les biens et services pour la
satisfaction de bien être total des hommes en société avec un but lucratif bien
sûr. Tout ce que l'homme consomme de manière vulgaire pour sa survie est un
produit ou un service de l'entreprise depuis les plus rudimentaires, en passant
par les plus simples jusqu'aux plus complexes.
Les services sociaux de l'entreprise sont perçus dans l'œil vigilant de
l'économiste moderne sous deux grands aspects :-celui de travailleurs de
l'entreprise comme membres de la communauté, -et le tiers, les
clients, les fournisseurs ainsi que tous les membres de la communauté.
Notons que l'entreprise offre des éminents et loyaux services sociaux de bases
dans le lieu de leurs implémentations dont nous pouvons citer entre autres :
la socialisation des hommes, travailleurs et de leurs communautés,
la communication des travailleurs et la communauté,
l'instruction, l'éducation, la formation, l'apprentissage et le renforcement
des capacités,
le développement humain ou personnel,
la satisfaction des besoins sociaux de base :chômage, scolarité, logement,
transport, santé, allocations familiales, détente et loisirs, alimentations,
habillement, voyage, épargne et crédit, investissement, etc.
5.1. LA SOCIALISATION
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doit recruter n'importe qui sans tenir compte d'âge, de sexe, race, taille, religion,
domaine d'étude, tribu, etc.
Là, encore, les conflits naissent, les gens qui travaillent pour leurs intérêts et le
profit de leur patron doivent faire en grand effort celui de se comprendre, s'aimer
et se compléter mutuellement. C'est dans ce cadre que les travailleurs d'une
entreprise se découvrent, dépassent leurs limites, collaborent et s'engagent à
l'atteinte des objectifs. C'est aussi une auto formation ou auto discipline. Comme
on peut le constater, le patron ne pas appeler seulement à mobiliser les ressources
disponibles mais surtout aussi à bien identifier les travailleurs dont il est appelé à
vivre et travaillé avec pour la vie, la survie, le succès et la durabilité de son business.
Ainsi, socialement parlant, tout travailleur est fonction de :
son hérédité psycho-physiologique ou du lien de consanguinité,
l'environnement socio-culturel dans lequel il a pu évoluer au fil de temps,
système scolaire ou éducatif depuis la maternelle jusqu'aux instances
supérieures,
sa religion, sa foi, sa spiritualité,
son poids d'âge, expérience, passé,
son état matrimonial, sexe ou statut social,
etc.
La socialisation est la règle d'or pour la survie et le succès de l'entreprise, car cette
dernière réunit tout le monde pour multiples fins. Il est impérieux de retenir que
tout homme a une force et des faiblesses dont il faut bien comprendre en vue d'une
vie harmonieuse, agréable, tranquille, complémentaire et conviviale.
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corps ayant plusieurs parties en traitement les relations de plusieurs ordres :
collaboration, complémentarité, amour, partage, ...
Un autre dispositif communicationnel le plus efficace dans l'entreprise qui joue un
service important c'est la publicité. C'est un ensemble de messages coordonnés et
aménagés qui visent à développer les ventes en touchant un grand nombre du
public en donnant les informations nécessaires sur les produits et services de
l'entreprise. La publicité utilise l'imagination, l'émotion, l'enthousiasme et crée
ainsi les besoins chez les consommateurs.
Dans ce processus de communication, l'entreprise doit :
informer les employés, les clients et les membres de la communauté de
façon objective sur le prix du bien et service, la qualité, la quantité et ses
impacts positifs,
créer les besoins de produits ou service chez les consommateurs en insistant
sur le bienfondé du produit sur la santé ou l'environnement,
créer l'habitude chez les consommateurs en se basant sur les connaissances
techniques du produit ou service.
etc.
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