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Charges 몭xes et charges variables :


dé몭nition, reclassement et calcul
Rédigé par Mickaël Le Bour - Mis à jour le 20/03/2023

La distinction entre les charges variables et les charges 몭xes est l’un
des éléments importants de la gestion globale de l’activité d’une
entreprise.  Elle permet notamment de déterminer la rentabilité de ses
activités et de maîtriser les coûts inhérents.

En comptabilité générale, les charges sont classées par nature : compte 607 pour les achats
de marchandises, compte 627 pour les services bancaires, compte 641 pour les salaires, etc.
Il est toutefois possible d’opérer un reclassement selon leur lien à l’activité de l’entreprise. 

Dé몭nition des charges variables


Les charges variables, aussi appelées « charges d’activités » ou « charges opérationnelles »
sont proportionnelles à l’activité de l’entreprise. Plus cette dernière est importante, plus le
montant des charges variables augmente. Par exemple, un boulanger devra acheter plus de
farine s’il veut augmenter sa production de pain.

Exemples de charges variables

Les charges variables impactent le résultat d'exploitation, notamment les postes suivants :

 les achats de matières premières ;


 les contrats de sous-traitance ;
 les frais de transport et de livraison ;
 les commissions ;
 les coûts de commercialisation qui varient selon le chi몭re d’a몭aires.

La notion de charges variables ne permet toutefois pas d’évaluer à l’euro prêt les charges
d’exploitation. On considère en e몭et que les charges variables sont strictement
proportionnelles au chi몭re d’a몭aires, ce qui n’est en général pas le cas : par exemple,
l’entreprise peut béné몭cier de ristournes en cas de grosses commandes.

Dé몭nition des charges 몭xes


Les charges 몭xes ou « charges de structure » ne dépendent pas directement du chi몭re
d’a몭aires de l’entreprise. Elles restent stables, quel que soit le niveau de l’activité. Elles
impliquent en général des paiements réguliers qui doivent être anticipés dans la
comptabilité de l’entreprise.

Exemples de charges 몭xes

Figurent dans cette catégorie :

 les loyers (location de matériel, de véhicules, etc.) ;


  les abonnements (téléphone, électricité, gaz, revues…) ;
 les dotations aux amortissements des immobilisations ;
 les dépenses d’assurance ;
 les salaires et charges sociales (à l’exception des rémunérations à l’objectif) ;
 les frais bancaires ;
 certaines charges 몭scales ;
 l’entretien des locaux.

Utilisation des charges 몭xes et variables

Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité permet de déterminer le niveau d’activité à atteindre pour couvrir les
charges. Il peut être calculé a posteriori, mais aussi à titre prévisionnel, avant de réaliser un
investissement important par exemple.

Le seuil de rentabilité correspond au montant de chi몭re d’a몭aires qu’une entreprise doit


réaliser pour dégager des pro몭ts. 

Le point mort est une variante du seuil de rentabilité. Il exprime l'atteinte du niveau
d'équilibre en nombre de jours. Pour en savoir plus, voir la dé몭nition du point mort.

La méthode du coût variable évolué

Cette méthode consiste à prendre en compte, pour chaque produit, l’ensemble des coûts
variables et 몭xes qui lui sont propres. L’objectif est d’évaluer sa contribution au résultat et à
la couverture des charges 몭xes. Cette information permet notamment d’apprécier
l’opportunité de maintenir ou d’abandonner la production d’un bien ou d’un service
spéci몭que.

Points de vigilance

Certaines charges 몭xes peuvent évoluer par palier. Par exemple, si l’acquisition d’une
nouvelle machine est nécessaire à l’augmentation de la production, les charges de
maintenance vont augmenter et vont franchir un nouveau palier. Les coûts 몭xes vont rester
stables jusqu’au prochain palier de production.

Par ailleurs, il n’est pas toujours aisé de distinguer les charges variables des charges 몭xes. Il
s’agit notamment de la masse salariale. Ainsi, les salaires 몭xes et les cotisations sociales
d’une société sont stables, quel que soit le niveau de la production. À l’inverse, si une part de
d’une société sont stables, quel que soit le niveau de la production. À l’inverse, si une part de
la rémunération est conditionnée par l’atteinte des objectifs, la rémunération variable sera
recensée comme une charge variable. De même, les charges acquittées par les micro-
entrepreneurs sont fonction du chi몭re d’a몭aires. De plus, certaines dépenses sont semi-
variables comme les dépenses d’énergie qui comportent une part 몭xe (l’abonnement) et une
part variable (la consommation).

En matière 몭scale, la taxe sur les salaires d’une société est une charge 몭xe (sauf
rémunération au mérite) tandis que l’impôt sur les sociétés dépend des béné몭ces réalisés
par l’entreprise.

En outre, il faut bien distinguer les charges variables et les charges 몭xes de la notion de
charges directes et de charges indirectes qui entrent dans la détermination du coût de
revient.  Selon la méthode dite des coûts complets, sont pris en compte l’ensemble des
coûts, de la fabrication à la vente, entrant dans la confection d’un bien ou la réalisation d’un
service. Grâce à ces données, l’entreprise sera en mesure de déterminer le prix de vente du
bien ou du service.

Ainsi, le calcul des charges 몭xes et des charges variables peut s’avérer complexe. Il peut être
judicieux de recourir aux services d’un expert-comptable pour vous aider à le réaliser.

Certi몭ed Public Accountant


Company formation
OzbekCPA was founded in 2002 to o몭er
accounting 몭nancial consultancy auditing
ozbekcpa.com

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ANALYSE FINANCIÈRE

Sommaire du dossier
1 Analyse du bilan 몭nancier
2 Construire et analyser un bilan fonctionnel

3 Ratios 몭nanciers

4 Interpréter et analyser le compte de résultat

5 Calcul de la capacité d'auto몭nancement

6 Charges 몭xes et charges variables

7 Comprendre l'e몭et de levier : calcul, intérêts et risques

8 Seuil de rentabilité

9 Soldes intermédiaires de gestion (SIG)

10 Qu'est ce que l'EBITDA ?

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