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0. INTRODUCTION

0.1. Problèmatique

Dès l'apparition de la médecine moderne qui avait été marquée par


la découverte des micro-organismes et le développement des
compréhension médicales, les praticiens de la santé partout dans le monde
rencontrent un problème difficile à résoudre, celui de la multiplication des
micro-organismes. Ces micro-organismes peuvent être pathogènes c'est à
dire qui peuvent provoqué des maladies . C'est ainsi qu'ils peuvent
conduire à la destruction de l'organisme et même entraîner des infections.
( CRÉMIEUX et ALLI, 1982)

Selon L. PASTEUR, un des créateurs de la microbiologie et de la


stéréochimie avait montré au 19ème siècle que les germes vivent partout
même dans l'air et le sol, ainsi ils peuvent entraîner des maladies
infectieuses chez l'homme et qu'il y avait un moyen de le prévenir par les
principes de contagion dans l'air ( UNICEF, 1996 ).

Ainsi donc, malgré la présence constante des germes, on peut


arriver à empêcher l'augmentation du taux de contamination par les
germes grâce aux efforts consentis limitant au moins la propagation de ces
agents.

Après la théorie de PASTEUR, beaucoup des soignants ont voulu


limité le taux d'infection, JOSEPH LISTER a introduit l'utilisation de l'acide
phénique comme antiseptique d'où est sorti le nom antisepsie, LAWSON
TAIT a alors changer le mouvement de l'antisepsie à l'asepsie en inculquant
des pratiques telles qu'une politique stricte de n'ai pas parlé Lors des soins
et limitant considérablement les nombres de personnes à entrer en contact
avec le malade, ERNEST VON a également introduit l'autoclave, un matériel
utilisé pour stériliser les instruments de soins, WILLIAM HALSTED a mis à
place une politique sans vêtements de ville à l'hôpital avant d'introduire
nos tenues moderne pour les soins, il a également introduit les ports des
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gants qui a aidé à empêcher l'introduction d'infection nosocomiale, de plus


il sterilisait le site opératoire avec de l'alcool, de l'iode et d'autres
désinfectant et utilisait des rideaux pour couvrir toutes zones à l'exception
du site opératoire. Dans son service à l'hôpital JOHN HOPKINS, il a imposé
un rituel de lavage des mains extrême consistant à tremper les mains dans
des produits chimiques nocifs ainsi qu'à frotter avec des brosses dure. Les
dommages de cette technique lui a poussé à créer la première forme des
gants chirurgicaux, ces gants sont devenus une partie de la norme de
chirurgie aseptique lorsque JOSEPH COLT et plusieurs autres personnes
ont commencé à les porter. Jusqu'à la fin du 19eme siècle, les personnels
soignants rejetaient le lien entre la théorie de LOUIS PASTEUR selon
laquelle les bactéries provoquaient les maladies ainsi que les techniques
antiseptiques. Vers la fin du 19eme siècle JOSEPH LISTER et ses partisans
ont élargi le terme antisepsie et inventé asepsie avec la justification que
LISTER avait initialement suggéré d'exclure les agents septiques lors des
soins ( THOMAS VICAIRE, 2012).

C'est ainsi qu'à fin de comprendre le bien fondé des mesures


d'asepsie celle qui va permettre de prévenir la multiplication des germes et
des infections il est important de connaître les modes de transmission ainsi
que les voies de propagation des micro-organismes pathogènes
( SIMONSEN, 2001).

Dans les soins aux malades, les soignants devraient donné une
grande importance dans la prévention, l'apparition et la transmission de
l'infection. Une étude menée par l'OMS en 2010, avait montré que lors des
injections, il est souvent difficile de respecter en ligne toute les principes
d'asepsie, ainsi l'injection constitue l'une des principales sources de
propagation des micro-organismes. Les injections font partie des
procédures de soins les plus courantes. Chaque année, au moins 16
milliards d'injection sont administrés dans le monde dont la grande partie
soit 90% à des fins thérapeutiques, la vaccination représente 5% des
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injections et les 5% restant concernent la transmission sanguine ( OMS


2010).

Dans le monde entier et en particulier dans le pays à revenu faible,


les injections peuvent avoir pour conséquence la transmission à grande
échelle d'agents pathogènes véhiculés par le sang parmi les patients, les
agents de santé et la communauté ( OMS, 2010).

L'OMS estime que dans le monde 50% de 16 milliards d'injection


administrés par année sont à risques de contamination . Même si l'on ne
dispose pas des données sur la charge de toutes les maladies susceptibles
d'y être associé, on peut logiquement penser que les injections à risques
ont une incidence sur d'autres maladies à transmission hématogène
imputable à la réutilisation de matériels d'injection et d'autres Pratiques
dangereuse des soignants qui sont sources d'infection bactérienne et
d'abcès au point d'injection : trombophlebites, l'embolie et d'autres
infections (OMS, 2010). L'OMS estime aussi que dans le 50% de 16 milliards
d'injection administrées par année dans le monde 8 à 16 millions
d'infection à hépatite B sont transmises, 2 à 4,7 millions par l'hépatite C et
entre 80 000 à 160 000 par le VIH et les restes peuvent transmettre des
maladies parasitaires, fongiques, bactériennes et autres types d'infection
(OMS, 2010).

En Afrique le bilan du respect de l'asepsie lors des injections est de


65%, en Côte d'Ivoire par exemple le taux de respect de l'asepsie est de 60%
et au Mali comme dans la plus part des pays en développement en Afrique
le taux est de 76,7% selon l'étude menée par EHOLIE en 2014 ( SEYDOU
DOUROU, 2015).

Même si on ne dispose pas des données de la RDC, ici localement dans


une étude menée par KANYERE SIVATSURWA sur le respect de l'asepsie et
antisepsie lors de l'administration des médicaments injectables en 2015
avait trouvé que pour le lavage des mains lors des injections 60% des
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infirmiers ne le respecte pas, pour la non désinfection des matériels 56,6%


ne désinfecte pas les matériels de soins.

Face à cette situation où depuis l'époque de Pasteur jusqu'aujourd'hui


les soignants cherche a combattre les micro-organismes par des règles
d'asepsie et malgré ça on continue de voir la multiplication de ces agents
au sein des hôpitaux, ce qui prouve qu'il y a des difficultés qui empêchent
les infirmiers d'appliquer l'asepsie, nous avions chercher à connaître les
difficultés qui empêchent les infirmiers à respecter l'asepsie lors des
injections. Et lors de nos enquêtés préliminaire effectués dans des
différentes structures de l'aire de santé Nduko nous avions constaté par
observation que les infirmiers ne respectent pas à ligne les règles d'asepsie
et antisepsie lors de l'administration des médicaments en général et en
particulier lors des injections. Ceci s'explique par quelques Constant :

- L'accès à l'eau est difficile pour le CSR Nduko et les postes de l'aire de
santé d'où il faut parcourir une grande distance pour se ravitailler de l'eau
et donc les lavabos sont souvent vide, ce qui empêchent les infirmiers de se
laver régulièrement avant et après une injection.

- Dans les chambres des postes de santé et quelques chambres du CSR


Nduko il n'y a pas des kits complet pour le lavage des mains d'où l'infirmier
parcours Quelques chambres sans se laver les mains jusqu'à ce qu'il va
trouver un poste de lavage des mains.

- Pour désinfecter les sites d'injection les postes de santé utilisent des
ouates non Stérile imbibé d'alcool parce qu'il n'ont des matériels de
Stérilisation.

- Les nombres des malades était élevé par rapport au nombre d'infirmier,
au CSR Nduko par exemple 3 infirmièrs géraient 11 malades à médecine
interne, à la maternité et carava 16 femmes dont 9 étaient sous traitement
injectable. Ce qui explique la pression du travail que subissent les
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infirmiers et qui peut les poussé à omettre Quelques règles d'asepsie lors
des injonctions.

Cette situation nous a incité à nous posé la question directrice suivante :


"Quelles sont les facteurs liés aux difficultés rencontrées par les infirmiers
dans l'application de l'asepsie et antisepsie lors de l'administration des
injections ? "

De la question globale découlent les questions spécifiques suivantes:

1. L'approvisionnement en eau et en intra pour le lavage des mains est-il


régulier ?

2. Les chambres des malades sont-ils équipés en kit complet pour le lavage
des mains ?

3. Les infirmièrs sont-ils surchargé par le travail jusqu'à omettre les règles
d'asepsie ?

4. Les matériels d'injection sont-ils Stérile ; entre autres les ouates pour
Désinfection, le plateau, les seringues...?

5. Les infirmièrs reçoivent-ils une formation continue sur l'asepsie en


général et en particulier sur les mesures d'asepsie lors des injections ?

6. Quelle est le système de stérilisation utilisée ?

0.2. But du travail

Le but de notre travail est de contribuer à une bonne application des


mesures d'asepsie lors des injections.

0.3. Objectif du travail

0.3.1. Objectif général

Notre travail a pour objectif d'identifier les difficultés que


rencontrent les infirmiers dans l'application de l'asepsie lors des injections.
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0.3.2. Objectifs spécifiques

Pour atteindre notre but nous nous sommes assigné les objectifs ci-après :

1. Évaluer la régularité de l'approvisionnement en eau et en intra pour le


lavage des mains.

2. Vérifier si les chambres des malades sont équipées en kit complet pour le
lavage des mains.

3. Déterminer si les infirmiers sont surchargés par le travail jusqu'à


omettre les règles d'asepsie.

4. Vérifier si les matériels de soins pour injections sont Stérile.

5. Vérifier si les infirmiers reçoivent une formation continue sur l'asepsie


en général et en particulier sur les mesures d'asepsie lors des injections.

6. Apprécier le système de stérilisation utilisée.

0.4. Choix et Intérêt du sujet

Tout au long de la formation dans la filière soins infirmiers, nous


avons fait divers stages dans différents établissements de soins et dans des
services différents, ce qui nous permet d'observer diverses pratiques,
diverses méthodes de travail, différentes techniques de soins et différentes
façons d'appliquer l'asepsie et antisepsie lors de l'administration des
médicaments.

En effet, il a été constaté que cette technique d'asepsie lors des injections
n'est pas appliquée de la même manière par les professionnels de santé
pour ce qui est des injections. Ceci nous a poussé à recherchés les
difficultés que les infirmiers rencontrent lorsqu'ils veulent appliquer
l'asepsie lors des injections.

Les résultats de cette enquête nous sera utile personnellement dans la


mesure où ils vont nous permettre des nous imprégné de la nature des
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difficultés que croisent les infirmiers lorsqu'ils veulent appliquer le régle


d'asepsie.

Socialement les résultats de notre recherche constitue un document de


référence pour les prestataires de santé qui peuvent s'en servir pour voir
les difficultés que croisent les infirmiers.

Sur le plan scientifique ce travail constitue une contribution à l'édifice de la


science. C'est pourquoi le nôtre ne voudrait pas échapper à la règle et veut
ouvrir d'autres pistes de réflexion sur l'épineux problème du respect de
l'asepsie lors des injections en identifiant les difficultés qui empêchent les
infirmiers d'appliquer l'asepsie.

0.5. Délimitation du travail

Notre travail s'effectue dans le territoire de lubero, localité de Musimba,


Zone de Santé de Musienene, Aire de Santé Nduko et précisément au centre
de santé Nduko, au Poste de Santé Vuranga, au Poste de santé Vurundisa et
au poste de santé mongali.

Le travail s'étend sur une période allant de Février 2022 à octobre 2022

Notre sujet s'inscrit dans le domaine des soins infirmiers.

0.6. Subdivision du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé à 3


chapitre :

- Le premier : Revue de la littérature

- Le Deuxième : Méthodologie

- Le troisième : Résultats.
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CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTÉRATURE

La précision des concepts de notre recherche est une étape


indispensable. C'est ainsi qu'avant d'aborder le cadre de référence de notre
recherche, nous avons fait une revue de la littérature sur l'asepsie lors des
injections. Celà nous a amené à explorer des ouvrages, des articles, des
revues, des mémoires, des thèses et des sites internet qui ont abordé des
sujets similaires. Ainsi la restitution de cette revue de la littérature est bâtie
autour des points ci-après :

1. Définition des concepts

2. Notions sur l'asepsie et antisepsie

- Mesure préventive lors de l'application de l'asepsie

- Pratique dangereuse lors des injections

- Difficultés des infirmièrs dans l'application de l'asepsie

1.1. Définition des concepts

1. Application : ce qui est réalisé pratiquement, ce qui devient réalité des


notions théoriques, faire usage des principes d'une science (Bernard et
Geneviève, 1984).

2. Antisepsie : ensemble des techniques ayant pour objectif la destruction


systématique des microbes pathogènes (E.garcia, 2010)

3. Asepsie : méthode préventive, permettant l'absence des microbes et


empêchant l'introduction des microbes dans l'organisme ( E. Garcia, 2010)

4. Difficultés : manqué de faciliter pour quelques actions que ce soit (le


Robert)

5. Infirmièr : est une personne qui a suivi un enseignement


professionnellement reconnu et qui a acquis les connaissances techniques
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nécessaires et attitudes nécessaire pour la promotion de la santé, la


prévention des maladies, et l'administration des soins aux malades.

6. Injectable : substance qu'on peut Injecter

7. Injection : est l'introduction sous pression d'un liquide ou d'une


substance dans l'organisme, effectuer en général à l'aide d'une seringue.

8. Médicaments : est toute substance ou composition présentée comme


possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies
(Bernard et Geneviève, 1984)

9. Pratique : expérience, habitudes d'exercer une activité concrète


( Bernard et Geneviève, 1984).

2.2. Notions sur l'asepsie et antisepsie

Lors des soins au malade, il est très capital de prévenir l'apparition des
infections et leur transmission et celà par l'application rigoureuse de toute
les règles d'asepsie et antisepsie.

De ce fait, il ne faut pas apporté des microbes pathogènes, là où les


germes microbiennes n'existent pas mais aussi éviter par des moyens
appropriés l'introduction des microbes dans l'organisme et enfin là où les
microbes existent déjà, il faut les détruire et le combattre d'où asepsie et
antisepsie. L'asepsie et l'antisepsie constituent l'ensemble des méthodes
prophylactique par laquelle on détruit tous les germes qui peuvent entrer
dans l'organisme ; l'antisepsie est une méthode curative qui consiste à
riposter à une infections déjà installée ( Bensegueni, 2011).

2.2.1. Mesures préventive lors de l'application de l'asepsie

a. Manipulation des instruments et matériels

Les instruments ou matériels sont déposés dans un champ ou compresse


stérile jusqu'au moment d'utilisation, il est retiré de la boîte où tambour au
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moyen d'une pince intermédiaire qui est trempée a permanence dans une
solution désinfectante qui sera toujours changé chaque jours.

Pour retirer la pince intermédiaire de la boîte contenant le désinfectant,


il ne faut pas renverser les becs vers le haut pour éviter sa contamination.
Il est interdit d'utiliser le bassin réniforme comme matériel de transport
des matériels stérile ou Propre. En imbibant l'ouate, il ne faut pas que
l'ouate touche le flacon contenant la solution désinfectante (Fond et Bay,
2004).

b. Prévention des infections

1. L'environnement du malade

L'environnement du malade exige une propreté minutieuse et cet


environnement est constitué de tout ce qui vient en contact direct ou
indirect avec le malade.

Pour prévenir ou pour favoriser cette propreté, il faut :

- laver, désinfecter, stériliser après chaque usage tout ce qui a servi le


malade.

- Désinfecter ou stériliser après chaque usage, les lits, les armoires, les
instensile de chevet, les chambres envue d'assurer la sécurité du nouveau
malade.

- Aérer la chambre pour plus de sécurité, ce qui va assurer la destruction


des microbes pouvant se trouver dans l'air.

- Lorsque les objets à l'usage du malade sont individuel, la contamination


bactérienne est moins à Craindre mais il faut toujours respecter les règles
ci-haut.

2. Injections
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L'injection est l'introduction sous pression d'un liquide ou soit


l'introduction d'une substance médicamenteuse dans l'organisme, effectuer
à l'aide d'une seringue.

L'injection est une administration par voie parentérale, ce qui signifie que
le produit injecté dans le corps ne passe pas par les intestins permettant
une biodisponibilité de 100%. Elle constitue la principale méthode
d'administration des médicaments pour un patient incapable de prendre
un traitement par voie per-os ( souli Marc 2020).

2.1. Avantages des injections

- L'infection permet le dosage exact du médicament,

- Il favorise une action plus rapide que par la voie orale

- Le médicament est amené dans la circulation sanguine sans modification


par la digestion

2.2. Désavantage des injections

- Risque d'infection

- Risque d'hémorragie

- Impossible de retirer le médicament de l'organisme s'il a été injecté par


erreur

- En cas de piqûre dans le nerf, il y a possibilité de paralysie

- Risque de piqûre accidentelle du soignant

- Il peut être également source des douleurs, ecchymoses ou hématome

- Par ailleurs, il existe la trypanophobie qui est la phobie ou peur des


injections ( souli Marc 2020).

2.2. Voies d'injection


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L'injection peut être réalisé par plusieurs voies qui permettent la diffusion
de la substance par sa circulation dans le sang.

- En intraveineuse (IV) : il se fait dans une veine périphérique au niveau de


l'avant bras (veine céphalique) ou central au niveau du cou (veine
jugulaire interne).

- En sous cutanée (SC) : il se donne dans l'hypoderme, le plus souvent au


niveau du bras, de l'abdomen et de la cuisse.

- En intramusculaire (IM) : dans un muscle superficielle, dans le bras


(muscle deltoïde), dans la cuisse (quadriceps) et en profondeur dans la
fesse (muscle grand glutéale).

- En intradermique (ID) : dans la face interne de l'avant-bras et la face


externe du bras parce qu'elle sont moins poilue.

- En intraosseuse : dans la moelle osseuse d'un os long dans une situation


d'urgence nécessaire.

2.4. Règles de prévention des erreurs et des complications

Pour éviter les erreurs et les complications, il faut :

- La règle de 5 bons :

* Bon Médicament

* Bon dosage

* Bonne personne

* Bonne méthode

* Bon moment

- L'injection ne devra être administrée que par la personne qui l'a préparée

- S'informer des effets recherchés et des effets secondaires possible


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- Agiter les solutés en suspension, tiédir les solutions huileuses.

- Prélever ou aspirer le contenu conformément à la prescription médicale

- Jeter toute emboule déjà entamée

- N'est pas mélanger plusieurs médicaments dans la même seringue

- Jeter tout mélange qui a changer de couleur normale

- Bien localisé le site d'injection

- Chasser complétement le bulle d'air

- Pour les injections IM, il faut aspiré avant d'injecter pour voir si on a pas
piqué dans un vaisseau

- Sur le flacons à usage multiples, coller une étiquette indiquant la date du


mélange et de la première utilisation, concentration et le nom de la
personne qui a préparé la solution.

Pour éviter les infections lors des injections, il faut :

- Se laver ou désinfecter les mains

- Désinfecter correctement la peau

- Ouvrir et aspirer directement le contenu de l'ampoule ou flacon

- N'est pas toucher la tige du piston

2.5. Administration de l'injection

Pour l'administration de l'injection on fait comme suit :

- se laver les mains et les désinfecter

- Désinfecter la zone d'injection avec un antiseptique

- Pour l'injection IV commencé par rincer la Veine


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- Injecter avec la main dominante

- Piquer

- Retirer le piston

- Injecter lentement le médicament en surveillant les réactions du patient

- Retirer délicatement l'aiguille en exerçant une contre-pression sur la


peau.

- Aider le patient à se réinstaller

- Se désinfecter les mains

3. Lavage des mains

Les mains sont les principales instruments de travail mais aussi les
principales accumulateur des microbes, pour celà il faut un lavage régulier
des mains avant, pendant et après les soins.

Nous avons 3 types de lavage des mains selon les actes pratiquées

1. Lavage simple des mains

Il se fait avec l'eau et le savon pour éliminer les souillures et réduire la


flore transitoire des microbes.

2. Lavage transitoire des mains

On procéde de la même façon que pour le lavage simple mais on ajoute un


antiseptique pour éliminer la flore transitoire et réduire la flore résidente
avant tout soin ou acte septiques.

3. Lavage chirurgicales des mains

Il se fait à 3 temps

- Mouiller les mains et les avant-bras avec le savon antiseptique en les


maintenant au-dessus du niveau des coudes.
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- Prendre une brosse stérile avec le savon antiseptique, se brosser les


ongles une trentaine des secondes pour chaque main.

- Recommencer l'opération sans brossage, bien frotter chaque espace


interdigital, les mains et les avant-bras, sécher avec une serviette ou par
tamponnement du bout des doigts vers les coudes. Tenir les avant-bras au-
dessus de la taille et écarté du corps, procédé à l'habillage, mettre les gants
stérile à usage unique pour éliminer la flore transitoire et réduire au
maximum la flore résidente (Jean-Loup jey, 2011).

4. Nettoyage et désinfection des matériels

Le nettoyage et la désinfection sont 2 techniques dont l'un vient après


l'autre. Pour faire la désinfection des matériels, il faut d'abord faire le
nettoyage moyennant une substance détergente ou mousse savonneuse.

La désinfection représente le processus par lequel on enlève une


importante partie des micro-organismes, mais pas tous les micro-
organismes. C'est un processus de réduction de la contamination à un
niveau qui ne peut plus causé l'infection mais les spores bactériennes
peuvent survivre.

Il est réalisé à l'aide des désinfectant pour les surfaces et les antiseptique
pour les tissus.

Lors des injections on désinfecte moyennant un tampon d'ouate stérile


imbibé d'un antiseptiqut en commençant par l'endroit qu'on va injecter
vers la périphérie.

5. Quelques mesures permettant d'obtenir l'asepsie

Les mesures d'asepsie lors des soins jouent un rôle essentiel dans la
prévention des infections et font partie intégrante des protocoles et
techniques des soins.

- le nettoyage
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- L'hygiène

- la stérilisation

- la désinfection

- la manière de travailler

Pour utiliser un matériel d'une manière aseptique, on fait comme suit :

- Se laver soigneusement les mains aux savons en se brossant les ongles

- Ne pas toucher la partie de l'objet qui doit absolument rester stérile

- Stériliser la pince intermédiaire pour toucher les matériels stérile et


cette dernière doit être gardé dans un bocal contenant l'antiseptique

- Il ne faut pas utiliser la pince intermédiaire pour le pansement ou


d'autres activités que son rôle.

- Jeter les matériels à usage unique déjà utiliser

- Stériliser les matériels à usage multiple par les méthodes suivantes :

a. Ébullition

C'est le fait de bouillir certains matériels qui ne peuvent pas être mis dans
l'autoclave. Il faut 5h d'ébullition mais 30 minutes d'ébullition suffisent
pour détruire presque tout les microbes pathogènes.

b. Chaleur humide ( Autoclave )

Il détruit les microbes et les spores à 20 minutes avec une température de


150°c.

Pour les ouates, étoffes, les compressé, pinces, il faut une température de
199°c pendant 30 à 40 minutes, soit 120°c pendant 1h
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Néanmoins, les Autoclaves ont plus de risques liées à la température, il


existe ceux liées aux modifications de pression et ceux liées à l'ouverture
de l'autoclave.

Pour ceux, il faut procédé comme suit :

- vérifier si le manomètre de pression de la chambre indique une pression


nulle

- Ouvrir momentanément le robinet témoin pour s'assurer que la chambre


n'est plus sous pression de vapeur

- Déverrouiller la porte de déchargement et retirer la charge ( laprugne-


garcia 2011).

c. Flambage

Il est indiqué pour les matériels métallique consistant à exposer le


matériel à la flamme pendant 3 à 4 minutes dans un bassin contenant
l'alcool. Il a un grand pouvoir de stérilisation mais avec un inconvénient
celui de l'instabilité de la température.

6. Asepsie et antisepsie de l'infirmièr

L'infirmièr doit prendre les précautions d'asepsie et antisepsie à fin de ne


pas être une cause d'infection et pour n'est pas contaminer les matériels de
soins.

Pour ce fait, il doit :

- Se désinfecter les mains avec l'eau savonneux

- Brossage des mains, des ongles, des espaces interdigitaux, des plis cutanés

- Rinçage avec une compresse imbibé d'alcool à 95%

- Être habillé en blouse blanche avec un bonnet et un masque

- Puis enfiler les gants avant chaque soins ( E. Zogheib, 2008 )


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1.2.2. Quelques désinfectant et antiseptique d'usage courants

1. Alcool Éthylique : utiliser à la surface du téguments, ils ont une grande


efficacité dans l'inactivation du VIH, hépatite B et C.

2. Acide borique se présente sous forme de cristaux blancs et il est utilisé


dans cet état ou en solution 2-3% pour l'antisepsie des plaies infectés

3. Alcool dénaturer : bon pour la peau, les mains, les instruments,

4. Alcool iodée : très bon antiseptique pour la peau, plaies propre.

5. Chlorexidine : concentrer de 0,5% à 4%, il est un antiseptique


tégumentaire

6. Povidone iodée : est un antiseptique a spectre large antimicrobien


recommandée pour la désinfection de la peau, des muqueuses et pour les
traitements des plaies.

7. Chloramines : sont des composés organiques du chlore, en contact avec


l'eau, elles forment l'acide hypochloreux qui dégage du chlore, elles sont
utilisés également pour la désinfection de la vaisselle, des planches, des
plateaux et des certains matériels.

8. Javel : 10 à 20 ml d'eau pour la vaisselle et le linge ( Gherman et Razvan,


2012).

1.2.3. Pratique dangereuse lors des injections

L'organisation Mondiale de la santé estimé que 50% des 16 milliards


d'injection administrées dans le monde chaque année sont à risques de
contamination pour les malades, les soignants et même la communauté,
celà à cause de pratique dangereuse appliquer par les personnels soignants
( OMS, 2010).

Voici quelques pratiques dangereuse réaliser par les infirmièrs et qui vont
à l'encontre des règles d'asepsie :
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1. Pratique dangereuse pour le malade

- Réutiliser une seringue ou une aiguille : au Burkina Faso par exemple 89


% des formations sanitaires rurales déclarent faire plusieurs injections
avec une seule seringue, ce qui augmente les infections chez les malades
( OMS, 2010).

- Stériliser sans surveiller le temps, la vapeur et les indicateurs de


température

- changer l'aiguille mais réutiliser la seringue

- Conservé les médicaments dont on a déjà utiliser une partie pendant plus
de 6h.

- Tenter de Stériliser et réutiliser une seringue jetable

- Tenter de Stériliser du matériel d'injection sans l'avoir nettoyer au


préalable.

- Faire bouillir le matériel d'injection dans un récipient ouvert

- Charger les seringues avec des dose multiples et faire des injections a
plusieurs personnes.

- Laisser une aiguille plantée dans le flacon pour prélever des doses
supplémentaires.

- Toucher l'aiguille avant de soigner avec ( OMS, 2010).

2. Pratique dangereuse pour les soignants

- Recapuchonner les aiguilles

- Placer les aiguilles sur une surface ou les transporter sur une distance
avant de le jeter ou éliminer.

- aiguiser ou emoudre les seringues autobloquant pour réutiliser


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- Plonger la main dans une grande quantité de seringue ou d'aiguilles


lorsqu'on a mal éliminer les déchets.

3. Pratique dangereuse à la communauté

- Laisser les seringues utiliser dans des endroits où les enfants peuvent
jouer avec

- Vendre ou donner les seringues déjà utiliser aux gens pour leur activité
qui demande l'utilite de la seringue.

- Laisser les seringues utiliser dans des endroits publics

1.2.4. Difficultés des infirmièrs dans l'application de l'asepsie

1. Difficulté lié au lavage des mains

Selon l'OMS ( 2010), si d'un côté le lavage des mains permet le


rétablissement de certains patients d'un côté, elles peuvent également être
néfaste pour ceux-ci. En effet, les mains sont les principales vecteur des
germes dans les unités de soins et représentent le schéma de transmission
des germes. Il a été démontré que cette transmission est due aux
différentes difficultés que rencontrent les infirmièrs dans l'observation de
l'hygiène des mains.

Les difficultés liées au lavage des mains sont favorisés par l'absence des
postes de lavage des mains là où il sont nécessaires, c'est-à-dire dans les
salles où le personnel soignant est en contact avec les patients et comme
l'approvisionnement est irrégulier, les postes de lavage des mains ne
disposent pas souvent de savon ou gel hydroalcoolique.

Sur le plan du travail, les difficultés sont liées aux surcharge des tâches que
l'infirmièr réalise, cette pression du travail pousse les agents de santé a
poursuivre le travail sans prendre de temps à se laver les mains ( OMS,
2010 ).

2. Les établissements de santé manquent souvent l'accès à l'eau


21

Toujours selon l'OMS et L'UNICEF, plus d'un établissement de santé sur 3


n'a pas d'accès à l'eau dans les pays a revenu faible ou intermédiaire. Si on
prend en compte la fiabilité, la sécurité sanitaire ou l'éloignement de
l'approvisionnement en eau, cette proportion passe à 1 sur 2. Le manque
d'eau n'est pas la seule difficulté, s'ils arrivent a trouver l'eau potable, il y a
une difficultée liée au traitement et stockage de l'eau potable. Même
lorsqu'il existe des infrastructures d'approvisionnement en eau potable
issue d'une source protégée plusieurs difficultés empêchent leur utilisation
régulière :

- la distance d'accès à l'eau

- les fils d'attente à la source

- Absence des récipients dotés d'un couvercle et qui nouit le plus à la


collecte approprié et à la bonne conservation de l'eau potable.

- le coût du traitement au clore ou des combustibles utilisés pour faire


bouillir l'eau et l'accès difficile aux produits à la chloration ( OMS, 2010 ).

3. Difficultés liées à la gestion des déchets

Le tri des déchets dangereux est limité à cause du manque de matériels


notamment des poubelles clairement étiquetées, des brouettes des
corbeilles et de serpillières.

Le personnel soignant ne dispose pas de l'équipement de protection


individuelle adéquat. Les bonnes pratiques de traitement et d'élimination
de déchets doivent garantir un isolement total des produits dangereux afin
d'empêcher tout contact avec le personnel de santé, la communauté et
l'environnement ( OMS, 2010).

1.2.5. Résultats des études antérieures

Concernant les études antérieures, en RDC une enquête transversale


descriptive mixte menée par MUKIESE NLUNDA Jean-Marie dans un sujet
22

intitulé " connaissance, attitudes et pratiques des infirmièrs sur l'asepsie


lors des injections dans les hôpitaux généraux de référence en 2020" a
permis par un questionnaire et une grille d'observation, de collecter les
données dans la ville de Kinshasa et précisément dans 13 hôpitaux
généraux.

De 363 prestataires de santé interviewés 77(21,2%) avaient une bonne


connaissance des risques d'injection non sécurisées, 254(70%) savaient que
les injections non sécurisées pouvaient transmettre le VIH, VHB et VHC,
95% soit 209 infirmières et 90% d'infirmiers avaient la perception que la
pratique d'injection était exagérée dans leurs formations sanitaires. La
réutilisation des seringues et aiguilles a été rapportés par 60,8% des
prestataires et 66,1% Recapuchonnaient les aiguilles à 2 mains et 39,1%
avaient connu au moins une piqûre accidentelle par aiguilles en 2019. Au
total 5 prestataires soit 5,3% avaient reçu au moins une dose de vaccin
contre l'hépatite B.

Conclusion : Très peu d'injections sont sécurisées dans les hôpitaux


généraux de référence de Kinshasa. La promotion et la politique est des
normes nationales sur la sécurité des injections permettrait de lever le défi
de la sécurité des injections dans les formations sanitaires.

Localement KANYERE SIVATSURWA dans son sujet " Respect de l'asepsie et


antisepsie lors de l'administration des médicaments injectables" menée en
2015 à l'hôpital général de kitatumba avait trouvé que pour le lavage des
mains lors des injections 60% ne le respecte pas, pour la non désinfection
des matériels 56,6% ont affirmé n'est pas désinfecté les matériels de soins.
Pour la méthode de stérilisation 70% n'avaient pas de connaissance sur la
façon de Stériliser les matériels.
23

CHAPITRE DEUXIÈME : MÉTHODOLOGIE

Dans le chapitre 2 nous allons décrire les points suivants de notre


travail :

- Le millieu d'étude ou de recherche

- Type d'étude

- Population et échantillons d'études

- Techniques et outils de collecte des données

- Analyse statistiques des données

- Variables d'études

- Et les difficultés rencontrées

2.1. PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE

2.1.1. Aire de santé Nduko

1. Situation géographique de l'Aire de Santé Nduko

Notre AS Nduko est situé en RDC dans la province du Nord Kivu,


territoire de lubero, chefferie de Baswagha, groupement Buyora dans la
localité de Musimba, districts sanitaire de Butembo dans la zone rurale de
Musienene, elle a une dimension de 3 km² couvrant 7 village ci-après :

- MUSIMBA. - BUKONDI

- VIGHAGHU. - VWITERE

- VURANGA. - MAROC

- MONGALI
24

L'Aire de santé Nduko est implantée à environ 150m de la piste


VUSENZERA-KYAMBOGHO, district de la zone de santé de Musienene qui à
une superficie de 2000km² avec une population de 31 384 habitants.

2. Activités principales de l'Aire de Santé nduko

La population se livre aux diverses activités notamment : l'enseignement,


l'agriculture, l'élevage, la santé, le commerce et préparation des boissons
locales.

Néanmoins, ces activités ne sont pas du tout prospère vu la conjoncture


économique en RDC. L'AS Nduko couvre une population de 31 384
habitants qui résident dans plus de 5 682 ménages représentant environ
12% de la population de la zone de santé rurale de Musienene. La
population d'au moins 1 à 5 ans représente 16,9% de la population totale de
l'Aire de Santé.

2.1.2. Centre de santé Nduko

2.1.2.1. Historique du CSR Nduko

Le CSR Nduko est situé en RDC, province du Nord-Kivu, territoire de


lubero, chefferie de Baswagha, localité de Musimba, colline majengo, Aire
de Santé Nduko.

Le centre a vu ses jours en février 2002, d'où l'ouverture d'un centre de


santé par Dr. Kasonia kizito Jérôme à l'époque.

Au commencement il s'agissait d'un Centre de santé qui a fonctionné à


BUKONDI un des villages de l'Aire de santé Nduko dans une maison de
location pendant 4 ans ensuite le CS a été délocalisé à Vurundisa toujours
un village de l'Aire de Santé pendant 4 ans. Pendant ces 8 ans la gestion de
la structure n'était pas facile car il y avait beaucoup des problèmes en
matière de gestion tel que, les mécontentement de la population sur
l'inefficacité de l'infrastructure, mauvaise implantation, petitesse de la
maison, Bâtiment non conforme, ensuite le paquet d'activités offert par la
25

population, pas assez des médicaments, Personnel instable dans le CS suite


à une motivation insuffisante, vols des matériels du CS, etc.

En 2010, Dr KASONIA KIZITO, a pu décrocher chez l'ONG 9eme FED un


fond destiné à la construction d'un centre de santé moderne avec les
installations hygiéniques, c'est ainsi qu'en août 2010, la construction a été
achevée et le CS a désormais fonctionne dans un bâtiment conforme donc
répondant aux critères d'un Centre de Santé.

En mars 2013, le CS a reçu un monitorage de TANAHACHI sur les activités


du CS tel que : accouchement, Cpnr , soins du nouveau-né, vaccination,
planning Familial, prise en charge de la diarrhée, pneumonie et paludisme
chez les enfants par la division provinciale de la santé en vu d'analyser les
goulots d'étranglement.

Cette mission a donnée la conclusion à l'extension des activités du CS et de


ce fait les démarches d'un centre de santé de référence ont commencé et
ont été concrétiser à juillet 2014, d'où à partir de cette date la structure a
changer de nom du CS à un CSR de Nduko.

2.1.2.2. Statut juridique

Le centre de santé de référence Nduko est une institution étatique


dont la gestion est confiée à la communauté par la collaboration du
représentant de la population.

2.1.2.3. Rayon d'action

Le CSR Nduko est en RDC et renferme les structures sanitaires


suivantes :

1. Centre Hospitalier Saint Raphaël à Musimba

2. Centre Chirurgicales Amani à Nduko

3. Dispensaire Bon berger à Ikevero


26

4. Poste de santé Mongali à Mongali

5. Posté santé Vuranga à Vuranga

6. Poste de santé Vurundisa à Vurundisa

2.1.2.4. Objectifs de l'institution

Ses objectifs sont des promouvoir les soins de santé primaires au


profit de la population qui est moteur de tout développement d'un pays.

- Il réponds au besoin des malades et le soutenir moralement

- Informer et faire participer toute la population au programme de santé

2.1.2.5. Programme Spéciale

- Protection de la transmission du VIH/Sida de la mère à l'enfant

- UNTA: Unités Nutritionnel Thérapeutique Ambulatoire

- Centre de dépistage volontaire

2.1.2.6. Ressources Humaines

Les agents sont régis par le statut du personnel de carrière de


service public de l'état compris les règlements d'ordres intérieur et la
déontologie professionnelle. Le CSR Nduko a 2 médecin généraliste, 20
infirmièrs et 2 techniciens de laboratoire.

2.1.3. Autres structures

Apart le CSR Nduko nous avons récoltés les données aussi au poste de
santé VURANGA, au Poste de santé VURUNDISA et au Poste de Santé
MONGALI.

2.2. MÉTHODOLOGIE

2.2.1. Type d'étude


27

Selon les objectifs de nos investigations, notre attitude en tant que


chercheur, le temps consacré à notre recherche, la population étudier et les
variables d'études, nous avons mené à la fois une étude descriptive, une
étude d'observation, une étude transversale, une étude exhaustive et une
étude qualitative.

a. Selon les objectifs

Selon les objectifs notre travail a fait recours à l'étude descriptive parce
qu'on cherchera à décrire ou donner une idée générale sur les difficultés
que croisent les infirmièrs lorsqu'il veulent appliqué l'asepsie.

b. Selon notre attitude en tant qu'investigateur

Nous avons mené une étude d'observation passive où l'on se contente de


constater et enregistrer les faits sans rien faire.

c. Selon la période d'étude

Nous avons mené une étude transversale dans une approche prospective
ayant consisté à récolter les données à un seul sondage.

d. Selon la population d'étude

Notre travail est une étude exhaustive où nous allons étudier une
population dans sa globalité.

e. Selon les variables d'étude

Notre travail est quantitative parce qu'on va se servir des chiffres.

2.2.2. Population d'étude

Dans ce présent travail notre population est constitué de 32 infirmièrs


oeuvrant dans les structures suivantes : CSR Nduko, Poste de santé
Vurundisa, Poste de santé mongali et le Poste de santé Vuranga

2.2.3. Échantillon d'étude


28

Notre échantillon est constitué des infirmièrs travaillant dans les


structures citées ci-haut. Nous nous sommes servis d'un échantillon de 32
infirmièrs et qui est un échantillon exhaustif.

2.2.4. Techniques et outils de collecte des données

Pour notre travail nous avons utilisé comme technique :

1. Analyse documentaire qui est une technique qui nous a aider à


constituer la partie théorique de notre travail.

2. L'interview nous a permis de collecter certains données auprès des


infirmièrs travaillant dans les structures sanitaires enquêté par un
questionnement orale.

3. L'observation direct, cette technique permet d'assister à la technique


d'injection chez le malade, vérifier si les matériels de lavage des mains sont
présents et apprécier le niveau d'application de l'asepsie par les infirmièrs
lors des injections.

Nous avons utilisé 2 outils pour collecter nos données :

1. Guide d'entretien : c'est une interview écrites contenant des questions


préformée en choix multiples et des questions ouvertes qui ne propose pas
d'éventuels réponses

2. Grille d'observation qui va nous permettre de faire une observation


passive.

2.2.5. Analyse statistiques des données

Pour l'analyse des données notre indice statistique est le pourcentage


obtenu selon la formule suivante :

Pourcentage = Fo×100/Fa

Légende : - Fo est la fréquence observée


29

- Fa est la Fréquence obtenue

2.2.6. Variables d'études

- Facteurs de difficultés liées au kit complet de lavage des mains dans les
chambres des malades.

- Facteurs de difficultés liées à l'approvisionnement en eau et en intra pour


le lavage des mains.

- Facteurs de difficultés liées à la formation continue des infirmièrs sur


l'asepsie

- Facteurs de difficultés liées à la surcharge des infirmièrs

- Facteurs de difficultés liées à la stérilisation des matériels

- Facteurs de difficultés liées au système de stérilisation

2.2.7. Difficultés Rencontrées

Pour ce qui concerne les difficultés rencontrées, nous n'avons pas


trouvé les données de notre pays pour ce qui est des injections en générale,
peut être que notre pays n'envoie pas les données à l'OMS.

Une autre difficultés c'est l'indisponibilité des infirmièrs qui étaient


toujours occupé dans les services, ce qui a retardé la collecte des données.
30

CHAPITRE TROISIÈME : RÉSULTATS

Dans ce chapitre nous allons présenter les résultats de notre recherche


suivit des analyses et enfin nous procéderons à la discussion de nos
résultats.

3.1. Analyse et Interprétation des données

Nous présenterons nos différents données collectées lors de notre


investigations dans des tableaux qui sont précédés d'un commentaire suivi
de son titre.

1. Selon la structure sanitaire

Le tableau 1, nous montre que 20 soit 62,5% de nos enquêtés étaient du


CSR Nduko, 4 soit 12,5% étaient du Poste de santé Vurundisa, 4 soit 12,5%
étaient du Poste de santé Vuranga et 4 soit 12,5% étaient du Poste de Santé
Mongali.

Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon la structure sanitaire

Structure sanitaire Effectif. pourcentage

CSR Nduko 20. 62,5

P.S Vurundisa. 4. 12,5

P.S Vuranga. 4. 12,5

P.S Mongali. 4. 12,5

Total. 32. 100

2. Existence des kits complet pour le lavage des mains dans chaque
chambre
31

Par rapport au tableau 2, nous comprenons qu'au CSR Nduko sur 29


chambres 20 chambres ont le kits complet pour le lavage des mains et 9
n'ont pas le kits complet pour le lavage des mains, au PS Mongali sur 7
chambres 1 chambre a le kits complet pour le lavage des mains et 6 n'en
ont, au PS Vurundisa sur 6 chambres aucune n'a le kits complet pour le
lavage des mains, au PS Vuranga sur 10 chambres 1 a le kits complet pour
le lavage des mains et 9 n'en ont pas. Et bien donc sur un total de 52
chambres 22 soit 42,3% ont le kits complet pour le lavage des mains contre
30 soit 57,7% qui n'ont pas le kits complet pour le lavage des mains.

Tableau 2: Répartition des Structures selon le kits complet pour le


lavage des mains dans les chambres des malades

Présence des kits dans les chambres. Nduko. Mongali. Vurundisa Vuranga %

des malades

Existe. 20. 1. 0. 1. 47,3

N'existe pas. 9. 6. 6. 9. 57,7

Total. 29. 7. 6. 10. 100

3. L'approvisionnement régulier d'eau et d'intra pour le lavage des


mains

En rapport avec le tableau 3, nous voyons que sur 32 infirmièrs 29 soit


90,6% ont affirmé que l'approvisionnement en eau et en intra n'était pas
régulier dans les chambres des malades contre 3 soit 9,4% qui ont dit que
l'approvisionnement était régulier.

Tableau 3 : Répartition des enquêtés selon la régularité d'eau et d'intra


dans les chambres des malades
32

Approvisionnement régulier en eau Effectif Pourcentage

et intra dans les chambres

Oui 3 9,4

Non 29. 90,6

Total. 32 100

4. Formation sur l'asepsie en général

Le tableau nous explique que 22 soit 68,75% des enquêtés ont affirmé
qu'ils ont déjà reçu une formation continue sur l'asepsie en général et 10
soit 31,25% ont refusé qu'ils n'avaient jamais reçu une formation continue
sur l'asepsie en général.

Tableau 4 : Répartition des enquêtés selon la formation continue sur


l'asepsie

Reçu une formation continue. Effectif. Pourcentage

sur l'asepsie

Oui 22. 68,75

Non 10. 31,25

Total. 32. 100

5. Nombre des malades prise en charge par les infirmièrs

En ce qui concerne le tableau 5, il ressort les résultats suivants : 20 soit


62,5% de nos enquêtés prennent en charge entre 20 à 30 malades par jour,
8 soit 25% des enquêtés disent qu'ils prennent en charge 10 à 15 malades
par jour et 4 soit 12,5% ont parlé de 5 à 10 par jour.
33

Tableau 5 : Répartition des enquêtés selon la prise en charge des


malades par jour

Prise en charge de malade par jour. Effectif. Pourcentage

15 à 25 20. 62,5

10 à 15. 8. 25

1 à 10 4. 12,5

Total 32. 100

6. Application systématique des mesures d'asepsie pendant l'injection

Après observation des infirmièrs lors des injections, du tableau 6 il en


ressort que sur 32 infirmièrs il n'y a que 7 enquêtés soit 21,9% qui essayent
d'appliquer systématiquement les mesures d'asepsie.

Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon l'application systématique


de mesure d'asepsie

Application systématique des mesures. Effectif. Pourcentage

d'asepsie lors des soins

Oui 7. 21,9

Non. 25. 78,1

Total. 32. 100

7. Mesures d'asepsie appliquées

Ce tableau 7 nous montre les mesures d'asepsie appliquer par nos 32


enquêtés, ces règles sont : le lavage régulier des mains 32 soit 100% des nos
enquêtés, Désinfection des mains 28 soit 87,5%, Désinfection des matériels
28 soit 87,5% , Utilisation des tampons Stérile 20 soit 62,5%, Désinfection
large du site d'injection 18 soit 56,25% des nos enquêtés.
34

Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon les mesures d'asepsie


appliquées

Mesures d'asepsie FA FO %

Lavage régulier des mains 32 32 100

Désinfection des mains après les soins. 32 28 87,5

Désinfection des matériels. 32 28 87,5

Utilisation des tampons Stériles 32 20 62,35

Désinfection large du site d'injection. 32 18 56,25

8. Obstacle d'application systématique de l'asepsie

Après observation de nos enquêtés, sur le 32 enquêtés 25 ne respectent


pas l'asepsie d'une manière systématique et nous ont donné le pourquoi de
n'est pas respecté l'asepsie et donc 18 soit 72% ont accusé l'insuffisance
d'eau et d'intra comme obstacles, 7 soit 28% ont accusé l'insuffisance
d'infirmier par groupe de prestation journalière et 7 soit 28 n'ont pas
accusé d'obstacle

Tableau 8 : Répartition des enquêtés selon les obstacles d'application


de l'asepsie

Obstacle d'application de l'asepsie. Effectif. Pourcentage

Insuffisance d'eau et d'intra 18. 72

Insuffisance d'infirmiers. 7. 28

Pas d'obstacle signaler. 7. 28

Total. 25. 100

9. Types de tampons utilisé pour désinfecter le site d'injection


35

Après notre observation passive le résultat du tableau 9, montre que 20


soit 62,5% des enquêtés utilisent des tampons Stérile pour désinfecter le
site d'injection et 12 soit 37,5% des enquêtés utilisent les tampons non
stérile.

Tableau 9 : Répartition des enquêtés selon le type de tampons utilisés


pour désinfecter le site d'injection.

Types de tampons. Effectif. Pourcentage

Stérile. 20. 62,5

Non stérile. 12. 37,5

Total. 32. 100

10. Système utilisé pour Stériliser les matériels

A travers ce tableau 10, nous constatons que 20 soit 62,5% utilisent


l'autoclave comme système de stérilisation et 12 soit 37,5% utilisent
l'ébullition comme Système de stérilisation.

Tableau 10 : Répartition des enquêtés selon la méthode de stérilisation


des matériels utiliser

Méthode utilisée. Effectif. Pourcentage

Stérilisation par autoclave 20. 62,5

Stérilisation par ébullition. 12. 37,5

Total. 32. 100

3.2. Discussion des résultats


36

Au terme de nos enquêtes et présentation des données dans différents


tableaux, la discussion des résultats tout en les confrontant aux objectifs tel
que repris au début du présent travail s'avère indispensable. Notre étude a
porté sur un échantillon exhaustif de 32 infirmièrs qui nous ont permis de
trouver ces résultats. Nous allons discuter certains résultats tout à le
confrontant en ceux trouver par d'autres chercheurs.

3.2.1. Évaluer la régularité de l'approvisionnement en eau et en intra


pour le lavage des mains.

Pour notre 1er Objectif, le tableau 3 nous permet de voir que parmi
les 32 enquêtés 29 soit 90,6% nous ont après notre observation confirmé
que l'approvisionnement en eau et en intra n'était pas régulier dans les
chambres des malades contre seulement 3 soit 9,4% qui ont dit que
l'approvisionnement était régulier. Ceci prouve que l'approvisionnement
en eau et en intra constitue un facteur de difficultés qui empêchent les
infirmiers d'appliquer l'asepsie et de se laver régulièrement avant, pendant
et après l'injection.

Dans le même angle d'idée, ces résultats sont proches de ceux trouvées par
KANYERE SIVATSURWA dans son sujet " Respect de l'asepsie et antisepsie
lors de l'administration des médicaments injectables", elle qui avait trouvé
que 60% des ses enquêtés ne respectent pas le lavage des mains lors des
injections. Nos résultats sont similaires aux siennes dans le sens où les
infirmiers ne se lave pas les mains suite à la non approvisionnement
régulier de l'eau et intra pour le lavage des mains.

3.2.2. Vérifier si les chambres des malades sont équipées en kit


complet pour le lavage des mains

Les résultats du tableau 2, nous font remarquer que sur 52 chambres


réparties dans 4 structures enquêtés 22 chambres soit 42,3% ont le kit
complet pour le lavage des mains contre 30 soit 57,7% qui n'en ont pas. Ce
qui prouve que l'absence des kits complet pour le lavage des mains dans
37

certains chambres constitue l'un des facteurs qui empêchent les infirmiers
d'appliquer le lavage régulier des mains lors des soins aux malades.

3.2.3. Déterminer si les infirmièrs sont surchargés par le travail


jusqu'à omettre les règles d'asepsie.

Le tableau 5 nous montre que le résultat est de 62,5% des infirmièrs


qui prennent en charge entre 15 à 25 malades par jour contre 25% qui
prennent en charge entre 10 à 15 malades et 12,5 prennent en charge 1 à 10
malades par jour.

Le résultat du tableau 6 montre que 78,1% des enquêtés ne respectent pas


systématiquement le règle d'asepsie pendant les soins contre seulement
21,9% des enquêtés qui appliquent systématiquement les règles d'asepsie
lors des soins.

Et le résultat du tableau 8, le constat est que 72% des enquêtés ont accusé
l'insuffisance d'intra comme facteur qui les empêche de respecter l'asepsie,
MUKIESE NLUNDA avait trouvé que 60,8% des enquêtés par manque des
matériels réutilise les seringues et aiguilles. 28% ont accusé l'insuffisance
d'infirmier par groupe de prestation. Et 28% eux n'ont pas trouvé des
facteurs qui peuvent les empêcher a respecter l'asepsie.

Après analyse de ces 3 tableaux ont trouve que la surcharge des infirmièrs
est un facteur qui favorise les difficultés que les infirmièrs croisent
lorsqu'ils veulent appliquer l'asepsie.

3.2.4. vérifier si les matériels de soins pour injections sont Stérile

Le résultat du tableau 9, nous fait remarquer que 62,5% de nos


enquêtés utilise les tampons Stérile pour désinfecter le site d'injection
contre 37,5% des enquêtés utilisent les tampons non stérile.

Le tableau 7 montre que sur 32 enquêtés 28 soit 87,5% Désinfecte les


matériels de soins
38

Pour Stériliser leurs matériels le tableau 10 montre que 20 soit 62,5%


utilisent l'autoclave et 37,5% utilise une méthode non sûr celle d'ébullition.

Pour le résultat antérieur KANYERE SIVATSURWA avait trouvé que 70%


des enquêtés ignoraient complètement la façon dont ils sterilisaient leur
matériel de soins et que 56,6% ne Désinfecte pas le matériels de soins.

3.3.5. Vérifier si les infirmiers reçoivent une formation continue sur


l'asepsie en général et en particulier sur les mesures d'asepsie lors des
injections

Il se dégage des résultats du tableau 4 que la majorité des nos enquêtés


avaient déjà reçu une formation continue sur l'asepsie soit 68,75% et
31,25% avaient avouer n'avoir jamais reçu une formation continue sur
l'asepsie en général et en particulier lors des injections. Tout à le
confrontant aux résultats d'autres chercheurs MUKIESE NLUNDA dans son
sujet " connaissance, attitudes et pratiques des infirmièrs sur l'asepsie lors
des injections dans les hôpitaux généraux de référence" avait trouvé un
faible pourcentage de 21,2% des infirmièrs qui avaient une connaissance
sur les risques d'injection non sécurisées et 70% savaient que les injections
non sécurisées pouvaient transmettre des maladies comme VIH, VHB, VHC.
Et donc 78,8% des enquêtés n'avaient pas de connaissance clair sur les
risques d'injection non sécurisées malgré que 70% savaient qu'il pourrait
transmettre le VIH, VHB et VHC.

Il n'y a pas de ressemblance avec nos résultats parce que nous avons
trouvé un Pourcentage de 68,75% des enquêtés qui avaient reçu une
formation continue sur l'asepsie en général et en particulier lors des
injections.

Le tableau 6 nous montre que 25 enquêtés soit 32 n'appliquent pas


systématiquement les règles d'asepsie y compris ceux qui ont déjà reçu la
formation continue sur l'asepsie. Ce qui prouve que la formation continue
n'est pas la principale facteurs vu que ceux qui ont déjà reçu la formation
39

n'appliquent pas systématiquement les règles d'asepsie et ils peuvent être


liés à d'autres facteurs comme ce que montre le tableau 8 : sur le 32
enquêtés 18 ont accusé l'insuffisance d'eau et d'intra et 7 ont accusé
l'insuffisance d'infirmier par groupe de prestation comme facteur qui les
empêche d'appliquer l'asepsie.

3.2.6. Apprécier le système de stérilisation

Pour le système de Stérilisation le tableau 10 montre que 62,5% de nos


enquêtés utilisent l'autoclave pour Stériliser leurs matériels et 37,5 utilisent
l'ébullition pour Stériliser leurs matériels.
40

CONCLUSION

Au terme de notre étude sur le thème portant l'intitulé les difficultés


rencontrées par les infirmiers dans l'application de l'asepsie lors des
injections dans l'aire de santé Nduko. Nous avons trouvé ce qui suit :

En recherchant les difficultés nous sommes partis de la question


principale suivant " Quelles sont les difficultés rencontrées par les
infirmiers dans l'application de régles d'asepsie et antisepsie lors de
l'administration des injections ?"

De cette question principale découle les questions spécifiques ci-dessous :

1. L'approvisionnement en eau et en intra pour le lavage des mains est-il


régulier ?

2. Les chambres des malades sont-ils équipés en kit complet pour le lavage
des mains ?

3. Les infirmièrs sont-ils surchargé par le travail jusqu'à omettre les règles
d'asepsie ?

4. Les matériels d'injection sont-ils Stérile ; entre autres les ouates pour
Désinfection, le plateau, les seringues...?

5. Les infirmièrs reçoivent-ils une formation continue sur l'asepsie en


général et en particulier sur les mesures d'asepsie lors des injections ?

Nous avons choisis de réaliser notre travail en poursuivant les objectifs


suivants :

1. Évaluer la régularité de l'approvisionnement en eau et en intra pour le


lavage des mains.

2. Vérifier si les chambres des malades sont équipées en kit complet pour
le lavage des mains.
41

3. Déterminer si les infirmiers sont surchargés par le travail jusqu'à


omettre les règles d'asepsie.

4. Vérifier si les matériels de soins pour injections sont Stérile.

5. Vérifier si les infirmiers reçoivent une formation continue sur l'asepsie


en général et en particulier sur les mesures d'asepsie lors des injections.

6. Apprécier le système de stérilisation utilisée.

Notre travail a comme but de contribuer à une bonne application de


l'asepsie lors des injections.

Nous avons effectué à la fois une étude descriptive, d'observation,


transversale, exhaustive et quantitative sur un échantillon exhaustif de 32
infirmièrs oeuvrant dans 4 structure de l'Aire de santé Nduko.

Comme technique de collecte des données, nous nous sommes servis


de l'exploitation documentaire, l'interview et l'observation direct; notre
outil de collecte des données est le guide d'entretien et une grille
d'observation en vu de recueillir les informations auprès de nos enquêtés.

Le pourcentage a été utilisé comme paramètres statistique ayant servi à la


synthèse des résultats de ce travail.

Après analyse des données, nous avons aboutit aux conclusions suivantes :

1. Pour l'évaluation de la régularité de l'approvisionnement en eau et en


intra pour le lavage des mains (tableau 3)

- Sur 32 enquêtés 29 soit 90,6% ont confirmé que l'approvisionnement


régulier d'eau et d'intra est absent.

- Sur 32 enquêtés 9,3% ont confirmé que l'approvisionnement était


régulier.
42

2. Vérifier si les chambres des malades sont équipées en kit complet pour le
lavage des mains (tableau 2)

- 22 sur 52 chambres soit 42,3% avaient le kit complet pour le lavage des
mains.

- 30 sur 52 chambres n'avaient pas le kit complet pour le lavage des mains.

3. Pour la détermination de la surcharge des infirmièrs jusqu'à omettre les


règles d'asepsie ( tableau 5,6 et 8).

- 62,5% sont submergé car il prennent en charge entre 15 à 25 malades


par jour.

- 25% prennent en charge entre 10 à 15 malades par jour.

- 12,5% prennent en charge entre 1 à 10 malades par jour.

- 78,1% des enquêtés ne respectent pas les règles d'asepsie pendant les
soins.

- 21,9% respectent les règles d'asepsie pendant les soins.

- 72% des enquêtés ont accusé l'insuffisance d'intra comme élément qui
les empêche de respecté systématiquement les règles d'asepsie.

- 28% ont accusé l'insuffisance d'infirmier par groupe de prestation


journalière.

- 28% n'ont pas trouvé de facteurs qui les empêchent de respecté l'asepsie.

4. Quant à la vérification de la stérilité des matériels de soins pour


injections (tableau 9, 7 et 10 )

- 62,5 utilisent les matériels Stérile

- 37,5% utilisent les matériels non Stérile

- 87,5% Désinfecte les matériels de soins


43

- 62,5% utilisent l'autoclave pour Stériliser les matériels d'injection

- 37,5% utilisent l'ébullition pour Stériliser les matériels d'injection

6. Pour l'appréciation du système de stérilisation

- 62,5% utilisent l'autoclave pour Stériliser les matériels

- 37,5% utilisent l'ébullition pour Stériliser les matériels

Face aux résultats ci-haut nous suggérons ce qui suit pour contribuer à une
bonne application de l'asepsie lors des injections.

1. Aux Personnels soignants

- Que les infirmièrs adopte une habitude de lavage des mains et de


désinfection des matériels des soins et de site d'injection.

- De faire tout le moyen d'avoir des matériels Stérile sûr et adapté.

2. Aux Gestionnaires des structures

- D'équiper régulièrement les structures en kit complet pour le lavage des


mains.

- De fournir d'intra nécessaire à la portée du prestataire de soins.

- De fournir également un nombre suffisant d'infirmier par groupe de


prestataires selon les nombres des malades.

3. Aux autorités de la zone de santé de Musienene

Qu'il puisse instaurer un système de formation continue sur l'asepsie en


général.

4. Aux futures chercheurs

De mené plus de recherche dans le même angle d'idée vus que beaucoup
n'ont pas traité les difficultés que croisent les infirmiers dans l'application
des soins en général
44

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages

- Bernard et Geneviève Pierre, (2002) : Dictionnaire médical pour les


régions tropicales, berps-kangu.mayumbe/RDC 519p.

- Crémieux et Alii, (1982) : les antiseptiques base microbiologique de leur


utilisation, Paris, 816p.

- Simonsen, (2001) : Guide technique de l'hygiène hospitalier, Paris, 2001,


260p.

2. Site Internet

- Garcia.E, (2010) : Généralité sur l'asepsie, disponible sur string fixer.com


consulter le 24/03/2022.

- Bensegueni, (2011) : Asepsie médical (technique Propre ), accès sur


www.ruf.rice.edu consulter le 24/03/2022

- Souli Marc, (2020) : sécurité des injections, accès sur


www.futurhealthsystems.org. consulter le 2/05/2022

- Thomas Vicaire, (2012) : Histoire des sciences : Découverte de l'asepsie,


disponible sur www.pdprof.com consulter 24/03/2022

- OMS, (2010) : Résumé de recommandation de l'OMS pour l'asepsie et


l'hygiène au cour des soins, accès sur www.who.int. Consulter le 4/04/2022

- Seydou dourou, (2015) : hygiène, prévention et contrôle de l'infection lors


des injections, accès sur www.doi.org consulter le 04/04/2022

- Fond et Bay, (2004) : Hygiène et Asepsie : les incontournables, accès sur


www.doctacimo.com consulter le 04/04/2022

- Jean-Loup jey, (2011) : Asepsie et antisepsie en chirurgie, disponible sur


www.med-help.com consulter le 05/04/2022
45

- Laprugne-garcia, (2011) : comment faire: "la stérilisation", accès sur


www.med-help.com consulter le 13/06/2022

- Zogheib.E, (2008) : Règle d'asepsie en milieu Hospitalier, accès sur


pdprof.com consulter le 05/04/2022

3. Note des cours

- Ass. MBOGHO KATYA, 2020-2021, Nursing médical, cours inédit.

- CT. Paluku Vusahika Jean-Louis, 2020-2021, IRS-istm Butembo, cours


inédit.
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ANNEXE

I. Guide d'entretien

1. Existe-t-il des kits complet de lavage des mains dans les chambres des
malades. (Chaque chambre) ? Oui ou Non

2. Si oui l'approvisionnement en eau et en intra est-il régulier ?

3. Avez-vous déjà reçu une formation continue sur l'asepsie en général

4. Prenez-vous en charge combien des malades en moyenne pendant la


garde journée et nuit

5. Avez-vous le temps d'appliquer systématique les mesures d'asepsie


pendant les soins de chaque malade.

6. Quel mesure d'asepsie appliquez-vous:

7. Si vous n'appliquent pas l'asepsie quel facteurs vous empêche de le faire


?

8. Utilisez-vous quel type de tampons pour désinfecter le site d'injection ?

9. Quel méthode utilisez-vous pour stériliser les matériels?

II. Grille d'observation

Chambres des malades

Variables 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Existence du lavabo dans chaque chambre

Présence du gel hydroalcoolique

Permanence d'eau dans le lavabo

Usage des tampons Stérile et seringue stérile


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Lavage et Désinfection des mains après les soins au


malade

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