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SENSIBILISATION A LA

MALADIE MENTALE
• Gilles Brandibas
• Psychologue clinicien
• Docteur en psychopathologie

• gillesbrandibas@hotmail.fr

• 06 81 30 45 86
Les bases

Les maladies
Les troubles
transversaux
Les
réponses
NOTRE ROUTE
POUR 3 JOURS
La distance
Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien
relationnelle
PLAN DE ROUTE : 1ÈRE ÉTAPE

• Les bases

• Les maladies

• Les réponses

• La distance relationnelle

Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien


Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien

POUR
COMPRENDRE LA
MALADIE MENTALE

Et la norme dans tout ça ?


NORMAL Selon vous PATHOLOGIQUE
- Les règles culturelles, - Comportement atypique - Réaction autre que celle on
attend
- Centré sur l’extérieur : le rapport à - Agressivité / violence
la norme, ce que l’on juge - Fréquence
pertinent pour vivre en société - ANGOISSE
- Trouble du comportement, délire,
- Dépend de la personne qui - COLERE hallucination
regarde
- Discours incohérent répétitif
- Être dans le même état d’esprit
que les autres - Comportements inadaptés, pas
habituel, pas adapté au contexte
- Accepté tel que l’on est dans le
milieu où l’on se trouve : les - Pas « naturellement » contrôlable
CODES SOCIAUX, attendu dans par la personne, et qui peut être
une société - Homosexualité rééducable
- DRAPETOMANIE ??? - Ce qui n’est pas normale
- Inné ou acquis ?
- Écholalie : manifestations
- Centrée sur la personne
- Envahissant, entraîne un
dysfonctionnement

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NORMAL PATHOLOGIQUE
- Norme sociale - Liste de symptômes
- Souffrance exacerbée
- Norme statistique
- Impact sur la vie
- Norme idéale personnelle, sociale et
professionnelle
- Absence de
maladie

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Norme Pathologie
idéale psychiatrique

Trouble + Déviance,
Bien Période Trouble
ou - marginalité
portant difficile avec soin
envahissant

?
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Norme Pathologie
idéale psychiatrique
Normalisation des
êtres - fonctionner

Trouble + Déviance,
Bien Période Trouble
ou - marginalité
portant difficile avec soin
envahissant

?
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Normalisation des
Norme êtres – fonctionner Pathologie
idéale psychiatrique
DSM 5 ??

Trouble + Déviance,
Bien Période Trouble
ou - marginalité
portant difficile avec soin
envahissant

?
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UN EXEMPLE DE
CONFUSION
ENTRE NORMAL
ET
PATHOLOGIQUE

Illustration extraite de « Comment la psychiatrie et


l’industrie pharmaceutique ont médicalisé nos
émotions ». Christopher Lane, Flammarion, 2009.
LA NORME ?
"La société démocratique moderne, qui se veut tellement réaliste qu'elle
ne propose aux hommes et aux femmes qui acceptent le formatage
"que du bonheur", provoque en permanence une souffrance née de
cette irréductible distance nous séparant de la norme. C'est pourquoi le
pari de l'émancipation ne peut passer que par la pratique et la pensée
qui affirment le principe objectif selon lequel la société est tout le monde
: l'homme est toute sa multiplicité, loin de toute exigence du "devoir être"
nous obligeant à renier notre réalité au nom de la discipline."
Michel Benasayag et Angélique Del Rey, Éloge du conflit, 2007, La Découverte.
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POUR
COMPRENDRE LA
MALADIE MENTALE

La structure de la
personnalité a-t-elle
encore un sens ?
Personnalité Structure

• Caractéristique • Ensemble
QU’ENTEND-ON relativement ordonné et
stable de la autonome
PAR STRUCTURE manière d'être d'éléments
DE LA d'une personne
dans sa façon de
interdépendants,
dont les rapports
PERSONNALITÉ réagir aux
situations dans
sont réglés par
des lois
lesquelles elle se
trouve

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Structure de la
Personnalité
QU’ENTEND-ON
PAR STRUCTURE •Ensemble ordonné
DE LA de ces
PERSONNALITÉ caractéristiques,
composé d'éléments
en interrelations

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COMMENT SE CONSTRUIT-ELLE ?

Par un processus de développement

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ÉTAPES ESSENTIELLES DE CE
PROCESSUS

Au nom de
quoi
Avec qui • Se limiter
• Trouver sa stabilité • S'ancrer
symboliquement
Qu'est-ce que • Se construire dans
je fais la relation

Qui je suis • Agir dans son


environnement
• Trouver son unité
• Trouver sa stabilité
• Se contenir dans
une enveloppe

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QUI SUIS-JE ? D’ABORD UNE UNITÉ

bon

mauvais

LES
BON MAUVAIS
DEUX
mauvais
bon

Indifférenciation Clivage Unification

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QU’EST-CE QUE JE FAIS ?

Intégrer le agir c'est se


pour savoir non pour positionner
Dire non
dire oui accepter sa dans la
part d'ombre relation

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AVEC QUI ? RECONNAÎTRE
L’AUTRE

Donc nous
Sur quoi
Je me différencie de Je ne suis pas agissons chacun
s'appuie cette
l'autre tout de notre côté,
différence
différemment,
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AU NOM DE QUOI

TON DÉSIR ET
SON
ACCOMPLISSE
MENT SONT
LIMITÉS PAR
CES LOIS, TU ES
À INTRODUIRE UNE « CASTRÉ »
AU NOM D’UNE
LE COMPLEXE LOI SYMBOLIQUE :
APPARTENANCE, À
D’ŒDIPE, ÇA SERT À L’INTERDIT DE
LA COMMUNAUTÉ
QUOI ? L’INCESTE
DES HUMAINS
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QUELQUES MOTS SUR LES
PULSIONS
LA PULSION, selon vous, c’est :

• Se fait sans contrôle, réaction directe, spontanée, irréfléchie


• Pour répondre à un besoin immédiat, instantané
• Besoins primaires : pulsions sexuelles, niveau de la nourriture,
• Peut être dangereux : conjoint maltraitant, acte dangereux,
tuer quelqu’un
• Répond à une frustration

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Pulsions
de vie
Instinct de
Auto survie
Libido conservation
Pulsions
de mort
C’EST AUSSI
Entraîne
UNE THÉORIE : Frustration
Agressivité

LA THÉORIE DES
PULSIONS éla

ent
bor

Castrations

alis
atio

can
n

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INDIFFERENCIATION SOMATO-PSYCHIQUE

Importantes
Stades oraux
I
carences et excitations
Evolution
toxiques très précoces
II banale

Moi psychotique

RETOUR VERS
préorganisé
Stades anaux
I

DIVIDED-LINE

Evolution
banale
Traumatisme
désorganisateur
LES
II

précoce

DEBUT DE L’ŒDIPE
STRUCTURES
Stade génital

Conflit œdipien

Moi névrotique
préorganisé

Pseudo-
latence
Latence

précoce

TRONC
Moi psychotique
Adolescence

Moi névrotique
organisé organisé

COMMUN

Aménagements Aménagements
caractériels pervers

AMENAGE

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LES ÉLÉMENTS DE NOTRE
FONCTIONNEMENT

Notre base : le Moi (ce Ce qui nous limite :


que nous sommes) SurMoi

Notre énergie

Notre projet : l'Idéal du Nos repères : imagos,


Moi fonction tiers
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PREMIERE DISTINCTION
STRUCTURE STRUCTURE
NEVROTIQUE ORGANISATION LIMITE PSYCHOTIQUE
- L’unité / la contenance - L’unité / la contenance - L’absence de
contenance ou la
- La continuité - L’instabilité
contenance partielle
- Le sentiment d’identité - L’impulsivité
- Le clivage et le
- L’ancrage dans le - La difficulté face à la Loi morcellement
symbolique Symbolique et les
- La rigidité
conduites antisociales
- Une relation d’objet
génitale - Les troubles de la relations
- Une angoisse de - Les blessures narcissiques
castration :
- Une angoisse de perte
d’objet

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AUTREMENT DIT, SELON LE TYPE DE
PERSONNALITE, NOUS AVONS

DES ANGOISSES

UNE RELATION À L'AUTRE

UN REGARD SUR LES CHOSES

UNE FAÇON D’ÊTRE


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D’UNE STRUCTURE À UNE
PATHOLOGIE

STRUCTURE
DECOMPENSATION PATHOLOGIE
COMPENSÉE

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STRUCTURE NEVROTIQUE PATHOLOGIE
DECOMPENSATION
COMPENSÉE NEVROTIQUE

ORGANISATION LIMITE DECOMPENSATION


PERVERSIONS

STRUCTURE PSYCHOTIQUE PATHOLOGIE


DECOMPENSATION
COMPENSÉE PSYCHOTIQUE

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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE

• Les bases

• Les maladies

• Les réponses

• La distance relationnelle

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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE – LES
MALADIES
• Les psychoses

• Les organisations limites de la personnalité

• Les névroses

• Les troubles transversaux

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Psychose
Structure ou maladie

Angoisse de morcellement

Clivage

Relation fusionnelle

Forclusion
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L’ANGOISSE DE MORCELLEMENT
• Générée par le conflit ça / réalité : entre notre instinct de survie qui nous
pousse à préserver une cohérence interne et la réalité (discours commun,
notamment) qui nous en empêche
• Une des angoisses primitives : Angoisse d’anéantissement, Angoisse de
Conflit morcellement, Angoisse de vidage

• Elle implique que quelque chose qui a été construit est au risque de se défaire
(intérieurement)
• Une cohérence interne, amorcée, est en voie de se désorganiser
• Le sujet est envahi par la sensation de partir en morceaux, de se démembrer, de se
Définition déconstruire en tant que sujet, de se fragmenter

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L’ANGOISSE DE MORCELLEMENT

Moi morcelé Réalité

Représentée par le
Représenté ou non
langage commun
représenté par un
comme filtre de
langage collé au réel Langage et sa lecture du réel, et
ou un langage délié signification, lieu donc en partie
du langage commun de la
distancé de celui-ci
communication
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CLIVAGE
(COUPÉ EN DEUX)

DEFINITION :

BON MAUVAIS

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Du NOM du père
(le tiers)

Du NON du père
FORCLUSION (l’interdit)

Forclusion du
NOM/NON du
père
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FONCTIONNEMENT PSYCHOTIQUE
Réalité sociale

? Moi
SurMoi
Réalité sociale
Bon
Mauvais
ça

Autre

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DIFFÉRENTES PSYCHOSES
• Psychoses chroniques • Psychoses aigües
• Schizophrénie • Bouffée délirante aigue
Plus
reconnue
comme • Délire paranoïaque • Confusion mentale
telle
aujourd’hui
• Psychose maniaco- • Psychose puerpérale
dépressive
• Psychose hallucinatoire
chronique
• Paraphrénies
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LA SCHIZOPHRÉNIE
• Selon vous :
• Problème de l’enfance, traumatisme, pas pris en charge
• Réactions incontrôlées, état mental instable
• Problèmes de repères vis-à-vis de la réalité : ne sait plus qui il est, vision erronée,
de lui-même et de que pensent les autres
• Hallucinations : entend des voix, qui dit de faire des choses
• Peut avoir intelligence hors norme
• Comportements bizarres
• Combat pulsion / réalité : insistance et persistance du symptômes
• Des crises ? Dangerosité ?

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LA SCHIZOPHRÉNIE - SON ÉTYMOLOGIE

schizo •"coupé en deux"

phrénie •la pensée


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CRITÈRES DIAGNOSTIQUES SCHIZOPHRÉNIE (DSM 5)

Deux symptômes parmi Exclusion


Impact
• Délire • d'un trouble schizoaffectif
• Significatif sur le Durée • effets d'une substance
• Hallucinations fonctionnement
• Depuis au • effets d'une pathologie
• Discours désorganisé dans le travail,
moins 6 mois médicale
• Comportement désorganisé les relations,
l'hygiène • si TSA enfance, durée trop
• Symptômes négatifs courte

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LES SYMPTÔMES DE LA SCHIZOPHRÉNIE

• Comportementale
La dissociation • Affective
• De la pensée

Deux symptômes parmi


• Délire Les • Délires
• Hallucinations productions • Hallucinations
• Discours désorganisé
• Comportement désorganisé
• Symptômes négatifs Les • Les A… privatifs :
aboulie, alogie,
symptômes anhédonie,
négatifs apragmatisme

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ET LE REPLI AUTISTIQUE
MITHRIDATISATION

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Dissociation : « rupture de l’unité psychique »

Dissociation Trouble du cours de la pensée, coq à l’âne, néologismes,


de la pensée paralogismes, verbigération

Dissociation Indifférence, froideur dans l’expression; appauvrissement des


des affects mimiques, en alternance avec colère intense, désespoir

Dissociation Maniérisme, ambitendance, désintérêt et perte de l’initiative


motrice motrice

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DISSOCIATION DE LA PENSÉE
´ Troubles des fonctions élémentaires : surstimulation par des interprétation intérieures et
extérieures, se manifestant par une distractibilité majeure aux stimuli
´ Troubles du cours de la pensée :
´ Flou de la pensée et incohérence du discours, secondaire à un relâchement des associations
idéiques
´ Pensée discontinue, entrainant une altération du débit idéique avec des barrages, et parfois un
fading mental (le discours se ralentit, devient inaudible puis reprend brusquement son débit
normal)
´ Des troubles du langage :
´ Latence des réponses, altération de l’intonation, de l’articulation, du rythme de la voix
(prosodie)
´ Mutisme, réponses à côté, paralogismes (modification du sens des mots, néologismes (invention
de mots), présence possible d’une schizophasie (création par le patient d’un néolangage
incompréhensible)
´ Altération du système logique : inadéquation de la logique, patient illogique ou
pseudo-logique, pensée magique, toute-puissance de ses idées qui ont une valeur de
vérité, rationalisme morbide correspond au raisonnement propre du patient, utilisant
son raisonnement pseudo-scientifique, pseudo-logique, pour expliquer certains faits
ou sensations
DISSOCIATION AFFECTIVE
´ Athymhormie (indifférence affective ou perte de l’élan vital), exprimée
par :
´Un retrait, un désintérêt vis-à-vis de son entourage, de ses activité
´Un contact froid, un négativisme possible (refus aux sollicitations extérieures)
´ Ambivalence importante des affects (expression simultanée de
sentiments opposés et de pulsions)
´ Régression narcissique, auto-érotique, homosexuelle, incestueuse
´ Réactions émotionnelles brutales, inappropriées :
´Colère violente lors de frustration minime
´Rires immotivés
´Expression émotionnelle brutale et inadaptée d’angoisse ou de désespoir
(parathymie)
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DISSOCIATION COMPORTEMENTALE
´ Maniérisme, bizarreries : attitudes et gestuelles maladroites
´ Ambitendance, ambivalence : association d’états psychiques opposés
(ambivalence affective associant amour / haine, rires / colère), ambivalence
intellectuelle, ambivalence de la volonté)
´ Désintérêt
´ Perte de l’initiative motrice
´ Aboulie, apragmatisme, rires immotivés
´ Catatonie ou syndrome catatonique :
´ Négativisme psychomoteur (clinophilie, refus alimentaire, opposition, refus de la
main tendue, mutisme)
´ Catalepsie (maintien des attitudes imposées)
´ Inertie (suspension des gestes, des activités)
´ Stéréotypies verbales
´ Parakinésies (stéréotypies gestuelles, échomimie, échopraxie)
´ Impulsions motrices (actes auto et hétéro agressifs)
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LE DÉLIRE
• Selon vous …
• Se laisse emportée plutôt qu’un comportement rationnel
• Dit des choses incompréhensibles, tout se mélange dans sa tête
• Est-elle consciente de ses actes ?
• Intervient quand rupture avec la réalité : la personne qui n’a pas conscience,
• Rupture personne / environnement
• Répond à la voix hallucinée

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LE DÉLIRE
´ Délire vient du latin delirare, s’écarter du sillon. Il s’associe dans son
étymologie à insania, ne pas être sain d’esprit.
´ De fait des questions posées par le délire font retour :
´ Des questions erronées :
´La lucidité, pas toujours absente chez le patient
´La dangerosité, pas toujours présente
´L’opposition à la rationalité, parfois apparente
´ La conception totalitaire de la rationalité :
´ Y-a-t-il une réalité externe intangible sur laquelle tout le monde s’accorde ? C’est
s’appuyer sur une vision scientiste faisant fi de tous les filtres subjectifs et culturels qui
permettent de la décrire.
´ Quelle vérité déterminer comme repère ?

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MÉCANISMES DU DÉLIRE

Intuition délirante • Pensée qui s'impose

Interprétation • Sens délirant sur des choses justes

• Activité mentale à part, pensée


Automatisme mental
malgré lui

Fabulation • Récit plus plausible

Illusion • Peut alimenter le délire


LE DÉLIRE
´ L’intuition délirante : le délire s’impose au malade, de l’intérieur, sans référence au monde qui l’entoure. Il y adhère avec
beaucoup de conviction.
´ L’interprétation : Sérieux et Capras (1909) dans Les folies raisonnantes montrent comment l’interprétation consiste en
l’attribution d’un sens délirant sur des perceptions justes. Peuvent s’y associer des perceptions endogènes, des
cénesthésies, qui se définissent comme un sentiment plus ou moins diffus que nous avons de notre corps, de nos organes,
indépendamment du concours de nos sens.
´ Il peut s’accompagner d’hallucinations
´ L’automatisme mental, ou hallucination psychique, ou pseudo-hallucinations, une « activité mentale » dissidente, hors
affectif, hors sensorialité, athématique.
´ L’automatisme mental peut donc se définir comme trouble inaugural de l’activité hallucinatoire : il s’agit de « l’émergence, au côté de
pensées que le sujet reconnaît comme siennes, de productions mentales dépourvues de ce sentiment d’appartenance. Le sujet,
éprouvant une « impression de facticité », les considère comme autonomes par rapport à son propre psychisme. Il peut s’agir de
phénomènes purement psychiques : adjonctions involontaires venant compromettre le sens de la pensée, dévidage muet des
souvenirs, impressions irrésistibles de ressemblance ou d’étrangeté, disparition de pensées, substitution de pensée, ou encore arrêt de la
pensée, vide et oubli. ».
´ Par la suite des hallucinations auditives peuvent prendre place, progressivement, comme des voies extérieures venant faire prendre
corps à cette pensée dissidente, s’associant ensuite à des hallucinations psychosensorielles diverses.
´ La fabulation : il s’agit d’un récit plus plausible, ancré, mais qui s’avère invraisemblable malgré un récit riche mais
romanesque. Les fabulations peuvent se retrouver par ailleurs avec les mythomanies, dont rappelons-le la spécificité par
rapport au délire tient notamment en ce que le sujet croit en son délire, pour le moins au début, tandis que dans le cas
des mythomanies il propose le récit à son entourage, dont l’adhésion peut lui permettre ensuite d’y croire lui-même. La
fabulation peut arriver et s’associer après le délire, après un épisode hallucinatoire, en tant que tentative chez le sujet de
régulariser une pensée et de la réinscrire dans le lien social.
´ L’illusion : normale dans certains contextes, elle est parfois moteur du délire et vient l’alimenter.

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Pathologies associées Types de délires Degré de
systématisation
Groupe des faible
schizophrénies
Délires
Hébéphrénie schizophréniques

Simple Intensité de
Héboïdophrénie la tonalité
persécutive
Pseudo-névrotique dont le délire
Paranoïde paranoïde CLASSIFICATIONS
Paraphrénies et Délires fantastiques, DU DÉLIRE
psychose hallucinatoire mégalomaniaques, de
filiation, de possession
chronique
….
Paranoïas Délires passionnels (de
jalousie, de revendication,
érotomaniaques), délire
de relation des sensitifs,
délire d’interprétation
Psychose maniaco- Manie délirante
dépressive
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élevé
DÉLIRE PARANOÏDE
´ Le délire paranoïde :
´ Délire secondaire à la dissociation, fait apparaître l’illogisme de la pensée
´ Chronique, peut être émaillé de décompensations aiguës
´ Mécanismes polymorphes, le plus souvent hallucinations et automatisme
mental ; hallucination acoustico-verbales et psychiques, mais aussi visuelles,
olfactives, ou cénesthésiques
´ Automatisme mental : fonctionnement automatique, spontané et dissident
d’une partie de l’activité psychique ; conviction délirante de ne plus être
maître de sa volonté, d’être influencé par une force étrange et extérieure qui
contrôle son activité psychique en contrôlant ses actes, sa pensée
´ Différent du petit automatisme mental : interférence de la pensée, parasitisme,
étrangeté de la pensée, télépathie, intuition abstraite
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DÉLIRE PARANOÏDE (SUITE)
´ Évolue vers le grand automatisme mental :
´ Idéo-verbal : hallucinations psychosensorielles et psychiques :
´ Commentaires et énonciations des actes et de la pensée
´ Échos de la pensée, de la lecture
´ Vol et devinement de la pensée
´ Mentisme (Trouble de la pensée caractérisé par un défilement rapide et incontrôlé de pensées ou
d'images ne permettant pas à l'attention de se fixer), sensation de téléphatie
´ Sensoriel et sensitif : hallucinations visuelles, olfactives, gustatives, cénesthésiques
´ Psychomoteur : hallucinations psychomotrices (mouvements imposés, articulation verbale
imposée)

´ SYNDROME D’INFLUENCE : délire caractérisé par la conviction d’être soumis à une


influence extérieure; le sujet croit être dépossédé de sa pensée par une force
extérieure qui l’oblige à penser d’une façon qui n’est pas la sienne, lui impose des
actes et des sentimens

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DÉLIRE PARANOÏDE (SUITE)
´ Délire paranoïde
´ Délire flou, non structuré, non systématisé, adhésion totale avec absence de
critique, participation affective intense (vécu dans un état d’euphorie ou dans
une atmosphère d’angoisse)
´ Thèmes polymorphes, centrés sur les idées de persécution, d’influence, de toute-
puissance, de référence, mystique, …
´ Idées délirantes de transformations corporelles (dysmorphophobie, négations
d’organes), de morcellement du corps,
´ Syndrome de dépersonnalisation-déréalisation (trouble de la conscience de soi,
sentiment de vide intérieur, vécu de dédoublement, sensation de séparation
entre la personne et l’enveloppe corporelle, impression de bizarrerie,
d’étrangeté de l’environnement)

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Les hallucinations : « un homme
Auditive
qui a la conviction intime d’une
sensation actuellement perçue
Visuelle
alors que nul objet extérieur
propre à exciter cette sensation
Olfactives
n’est à portée de sens, est dans
un état d’hallucination. C’est un Cénesthésiques
visionnaire !! ».

LES HALLUCINATIONS
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• Schizophrénie paranoïde DIFFÉRENTES
• Schizophrénie hébéphrénique FORMES DE LA
• Catatonie SCHIZOPHRÉNIE
• Schizophrénie simple
• Schizophrénie dysthymique ou trouble schizoaffectif
• Schizophrénie pseudo-psychopathique
• Schizophrénie pseudo-névrotique
• Schizophrénie indifférenciée
• Schizophrénie résiduelle

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UN AUTRE EXEMPLE DE PSYCHOSE

Le délire paranoïaque
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UN AUTRE EXEMPLE DE PSYCHOSE

Le délire paranoïaque, selon vous :


• Psychose, qui repose les mêmes difficultés avec la
réalité
• Persécution : impression que telle personne nous
veut du mal, telle chose va nous attaquer
• Lié à une personne, un système

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LE DÉLIRE PARANOÏAQUE
Réalité
sociale
Réalité
Moi SurMoi sociale
=
BON

ça
Mauvais

Autre

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LE DÉLIRE PARANOÏAQUE A
DIFFÉRENTES FORMES
- Délire d’interprétation
- Délires passionnels
- Délire de jalousie
- Délire érotomaniaque
- Délire de revendication
- Délire de relation des sensitifs
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LA PSYCHOSE MANIACO-
DÉPRESSIVE
- TROUBLE BIPOLAIRE ET PSYCHOSE MANIACO-DÉPRESSIVE :
différences et similarités
- ALTERNANCE DE PHASES MANIAQUES ET DE PHASES
DÉPRESSIVES
- Psycho-rigide ?? : maniaque !!!

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LA PSYCHOSE MANIACO-DÉPRESSIVE
2%

20 % ?

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Épisode maniaque Épisode hypomaniaque Épisode dépressif (5)
üHumeur élevée, expansive ou üHumeur élevée, expansive ou üHumeur dépressive toute la
irritable de façon anormale et irritable journée, presque tous les jours
persistante üDurant cette période (3) : üDiminution marquée de l’intérêt et
üDurant cette période (3) : üaugmentation de l’estime de soi du plaisir
ü augmentation de l’estime de soi – idées de grandeur üPerte ou gain de poids significatif
– idées de grandeur üRéduction du besoin de sommeil en absence de régime
üRéduction du besoin de sommeil üAugmentation de la parole üInsomnie ou hypersomnie
üAugmentation de la parole üFuite des idées üAgitation ou ralentissement
üFuite des idées üDistracbilité psychomoteur
üDistracbilité üAgitation psychomotrice, üFatigue ou perte d’énergie
üAgitation psychomotrice, augmentation de l’activité üSentiment de dévalorisation ou de
augmentation de l’activité üEngagement dans activités à culpabilité excessive
üEngagement dans activités à risque üDiminution de l’aptitude à penser
risque üAltération NON marquée du ou à se concentrer, indécision
üAltération marquée du fonctionnement üPensées de mort récurrentes, idées
fonctionnement suicidaires

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3 TYPES DE TROUBLES BIPOLAIRES

Bipolaire I Bipolaire II Cyclothymie

•dépression •dépression •dépression


majeure majeure moyenne et
•manie •manie moyenne manie moyenne
importante •de manière
•Épisodes chronique et à
hypomaniaques long terme

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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE – LES
MALADIES
• Les psychoses

• Les organisations limites de la personnalité

• Les névroses

• Les troubles transversaux

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UN DÉTOUR PAR LE NARCISSISME
• Mais selon vous, le narcissisme, c’est quoi ?
• À la fois simple et vaste : quelqu’un qui se considère comme supérieur et
s’adore : quelqu’un de narcissique, amoureux de lui-même
• Quelqu’un qui s’aime de manière excessive
• Prend soin de son image, valorisation de soi-même, avec une prétention
extrême
• Se sent beau / belle et voudrait que tout le monde le remarque
• Il n’y en a que pour elle, que son image, se met en évidence
• Besoin d’être sur un piedestal
• Histoire de Narcisse : garçon se regarde dans l’eau, voit son reflet et est absorbé
par son reflet, finit par se noyer

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NARCISSE

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NARCISSE
UN DÉTOUR PAR LE NARCISSISME

En référence au Trop : égocentré, ne


mythe de Narcisse, pensant qu’à soi,
amour porté à voulant se montrer
l’image de soi- devant au détriment
même, à travers le des autres
regard des autres.
• Vocabulaire de
psychanalyse, Laplanche
et Pontalis.
UN DÉTOUR PAR LE NARCISSISME

Le revers de la même
médaille :
- Ne pas s’aimer
En référence au mythe Trop : égocentré, ne - Se dévaloriser
de Narcisse, amour pensant qu’à soi, - Éternel insatisfait
porté à l’image de soi- voulant se montrer de soi
même, à travers le devant au détriment
regard des autres. des autres BLESSURE
• Vocabulaire de NARCISSIQUE
psychanalyse,
Laplanche et Pontalis.
LES ETATS LIMITES

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LES ÉTATS LIMITES
• Mais selon vous, état limite, cela signifie :
• L’état dans lequel la personne se trouve avant de basculer dans la psychose
• Personnes dans un entre-deux, peuvent basculer,
• Personnalité borderline : sur la corde, proche de l’expression de violence,
rapport à la règle, viennent tout le temps se taper sur la règle, sujets aux
injustices, en cas d’injustice supposée, peuvent exploser dans un sens ou dans
l’autre

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ÉTATS Structure ou maladie
LIMITES
Angoisse de perte d’objet

Relation anaclitique

Instabilité

Impulsivité et conduites antisociales


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L’ANGOISSE DE PERTE D’OBJET
• Générée par le conflit Moi / Idéal du Moi : entre ce que l’on est et ce que
l’on voudrait être
• Blessures narcissiques et carences affectives
• Cf. blessure d’abandon et mentalisation
Conflit

• Le danger immédiat contre lequel se défend la personne est la dépression, or dans


sa situation, la perte de l’autre comme étayage à son existence est vécu comme
une catastrophe
• Vécu malheureux de perte et centré sur un avenir meilleur et fortement idéalisé, qui
Définition ne peut dans cet idéal se faire sans cet autre qu’il ne faut donc pas perdre

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L’ANGOISSE DE PERTE D’OBJET ET LA RELATION ANACLITIQUE
Part de soi
non intégrée,
comme
étrangère à
soi-même

Vécu douloureux,
dramatique,
dépressif

Besoin de l’autre comme support


de projection, étayage, bon /
mauvais objet

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L’ANGOISSE DE PERTE D’OBJET ET LA RELATION ANACLITIQUE
Part de soi
non intégrée,
comme
étrangère à
soi-même

Vécu douloureux,
dramatique,
dépressif

Besoin de l’autre comme support


de projection, étayage, bon /
mauvais objet

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LES ÉTATS
« ATTA-CHIANT »
LIMITES

Réalité sociale
Impulsivité Moi SurMoi
Instabilité instable
Conduites antisociales

? ça
Narcissisme

Idéal du moi
démesuré
Autre

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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE – LES
MALADIES
• Les psychoses

• Les organisations limites de la personnalité

• Les névroses

• Les troubles transversaux

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LES NÉVROSES

Selon vous, c’est :


• Troubles, angoisse, hystérique, obsessionnelle, phobie, troubles de l’adaptation
• Hystérie : crises
• Obsessionnel : obsédé par quelqu’un, quelque chose
• Moi très abimé : cercle vicieux, attaqués par l’extérieur

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NÉVROSES
Structure ou maladie
Angoisse de castration
Relation d’objet génitale

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L’ANGOISSE DE CASTRATION
• Générée par le conflit Moi / Surmoi : entre ce
que l’on désire et ce que l’on s’interdit soi-
même
Conflit • Fixations et régression

•Angoisse de culpabilité s’il en est, peut-être la seule


•Angoisse de perdre ce par quoi, symboliquement, nous
avons le pouvoir d’agir, sur nous-même et sur l’autre
Définition

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L’ANGOISSE DE CASTRATION

Reconnaissance de l’autre
dans son identité, de genre
et de génération

lité
bi
s ir

pa
ul
C

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LE MOI
NÉVROTIQUE

Réalité sociale
Moi SurMoi

Idéal du moi ça 1

Autre

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LA NÉVROSE OBSESSIONNELLE
ANGOISSE Isolée et dérivée sur des contenus psychiques
• isolation : stérilisation de l’affectivité, la pensée se substitue aux actes, plus de spontanéité ;
• parle beaucoup, utilisant un discours logique, même s’il n’est pas adapté à la situation ;
• l’affect réapparaît dans la violence ;
• contrôle obsédant : caractère obsédant des préoccupations, se différencie des obsessions
sexuelles, car chez l’obsessionnel les obsessions ne portent pas sur le sexe mais sur l’ordre, et se
différencie de l’idée fixe, car le contrôle porte sur le système de contrôle mais par sur l’idée elle-
même ;
• caractère : mémoire, et s’il lâche le contrôle, apparition de violence pas suicide réussi et par
agressions et insultes ;
• rite obsessionnel : annulation de l’angoisse par le rite ;
• régression anale et formation réactionnelle ;

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LES PERVERSIONS
Pervers = manipulateur ? Persécuteur : toujours vers le plus faible
Ressent de la satisfaction face à la souffrance Désarmant : se pose en victime
de l’autre Guérison
Le mec en peignoir et il montre le paquet Quelle conscience de ce problème ? C’est les
Notion de contrôle / de pouvoir autres le problème ?
Pas d’empathie La perversion / l’acte pervers
Ne ressent pas de … compassion, de gêne, de La satisfaction dans le mal
sentiments
De l’égoïsme
« c’est sa version »

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Le système l'acte
pervers pervers / la La perversion
perversité
la maladie
et la
personnalit
l'enfant est un
é
pervers polymorphe

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PERVERSIONS

SEXUELLES NARCISSIQUES

déni du sexe de la déni du narcissisme


femme de l'autre

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Vulnérabilité

LA NÉVROSE
OBSESSIONNELLE
Stress généré par des événements de vie

Pensées, images ou impulsions intrusives

Vulnérabilité augmente selon le degré d'acceptabilité


ou selon la dangerosité des pensées

Appréhension anxieuse
Fausse alarme (associations par
rapport aux pensées)

Alarmes apprises

Rituels ou pensées pour neutraliser les


intrusions

Trouble obsessionnel compulsif


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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE – LES
MALADIES
• Les psychoses

• Les organisations limites de la personnalité

• Les névroses

• Les troubles transversaux

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Les conduites
addictives
LES
TROUBLES
Les problèmes de TRANSVERS
conduites et la
transgression
AUX

Les différentes formes


de comportements
difficiles

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PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE

• Les bases

• Les maladies

• Les réponses

• La distance relationnelle

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PLAN DE ROUTE : LES RÉPONSES

• La relation d’aide

• Le travail et l’activité : la réhabilitation

• L’aire transitionnelle

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LA RELATION D’AIDE
Selon vous, … :
- Le rapport qu’une personne a avec son entourage, toute relation suppose une aide, une
échange
- Les moments privilégiés qu’on a avec les personnes
- Relation qui n’est pas à sens unique : une personne qui cherche à avancer, une autre qui prend
en compte ses besoins avec empathie
- C’est cette relation duelle entre le professionnel et l’usager, professionnel qui va prendre en
compte toutes les ressources de la personne pour lui permettre de faire face au quotidien,
prendre en compte son identité, son environnement

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LA RELATION D’AIDE

IL N’Y A DE PIRE TYRANNIE QUE DE


VOULOIR LE BIEN DE L’AUTRE

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LA RELATION D’AIDE
Selon Carl Rogers :
• la capacité de se décentrer et de développer une écoute
active
• comprendre le problème dans les termes où il se pose pour
tel individu considéré comme « unique », dans une existence
singulière
• connaître les rapports de force, les contraintes
circonstancielles qui environnent cet individu
• permettre à l’autre d’intégrer des compréhensions
nouvelles, de mieux repérer ses ressources, de développer
sa capacité de choix pour changer sa situation.

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la
situation

centration
sur

la
sur soi
personne

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PLAN DE ROUTE : LES RÉPONSES

• La relation d’aide

• Le travail et l’activité : la réhabilitation

• L’aire transitionnelle

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TRAVAIL ET ACTIVITÉ :
Rétablissement
• Perte de la santé et souffrance LA RÉHABILITATION
débordante PSYCHOSOCIALE

Réadaptation • Perte des fonctions et des


capacités

• Perte du
Réhabilitation sentiment d'être
et de sa place

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Croissance
Reconstruction

Préparation

Conscience

TRAVAIL ET ACTIVITÉ :
LA RÉHABILITATION
Moratoire
PSYCHOSOCIALE

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LES PHASES DE LA RÉHABILITATION

Premier contact : disponibilité à


Phase de Evaluation intégrative
la réhabilitation, intérêt d'une
multidisciplinaire : ressources et
diagnostic évaluation objectif de
limitations
réhabilitation

Phase de Décision des interventions à


Restitution de l'évaluation,
proposer, par qui, à quel
planification collaboration
moment ?

Développement des
compétences par
entraînement ou Favoriser le recours aux soutiens
Phase renforcement :
utiles (milieu associatif, modèle
d'intervention remédiation cognitive,
psychoéducation,
IPS, ...)
entraînement des
Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien habiletés sociales
PLAN DE ROUTE : LES RÉPONSES

• La relation d’aide

• Le travail et l’activité : la réhabilitation

• L’aire transitionnelle

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L’AIRE TRANSITIONNELLE

Processus Processus
primaire secondaire

Situation
problème

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Associations
Interne Externe
Les objets
Les fantasmes Le réel
Le Le rationnel
refoulement
L’irrationnel

Aire
transitionnelle

La séance
Le jeu
Lieu de passage entre
affects et
représentations

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Processus Associations
Processus
primaire secondaire

Aire
transitionnelle

So i ers
in
A te l ag
es
t iss
en
pr
M é d ia Ap
tio n s io n s
th é ra p
e u tiq u M é d ia t
ves
es é d u ca ti

Dispositif SAS
PLAN DE ROUTE : 2ÈME ÉTAPE

• Les bases

• Les maladies

• Les réponses

• La distance relationnelle

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PLAN DE ROUTE : LA DISTANCE
RELATIONNELLE
• Le transfert

• Subjectivité et accompagnement

• Questions éthiques

• La professionnalité
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Aidant prête une intention à son
égard

Aidé
se positionne dans la
relation

TIERS :
- Réflexion
- Loi LA RELATION
- Équipe TRANSFÉRENTIELLE
- Institution

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Sujet Supposé élaboration
médiation
Savoir

Personne Professionnel
accompagné
e

LA RELATION
TRANSFÉRENTIELLE

institution
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PLAN DE ROUTE : LA DISTANCE
RELATIONNELLE
• Le transfert

• Subjectivité et accompagnement

• Questions éthiques

• La professionnalité
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Usager
• Blessure narcissique
• Vécu en tant que personne
handicapée
• besoin de reconnaissance

EFFETS DE
RÉSONNANCE

Professionnel
•Narcissisme
•Besoin de reconnaissance
•Vécu émotionnel
•Formation
•distance relationnelle
•recul

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PLAN DE ROUTE : LA DISTANCE
RELATIONNELLE
• Le transfert

• Subjectivité et accompagnement

• Questions éthiques

• La professionnalité
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Capacité Envahissement Capacité Place du projet
relationnelle symptomatiqu d’élaboration de l’équipe
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e d’une
demande
QUESTIONS D’ÉTHIQUES ?
QUESTIONS DE CLINIQUES ?
QUESTIONS DE THÉORIES ?
• Qu’est-ce que l’éthique ?
• Une proposition de Paul Ricœur : l’éthique et la finalité de l’action
• La place de l’éthique selon les niveaux de connaissance
• Entre doxa / praxis / épistémè
• La rupture épistémologique

DOXA PRAXIS EPISTEME


Le sens commun

Le sens pratique

Le sens
scientifique
Place de la Place de la Place de
morale déontologie l’éthique

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Se donner le temps de réfléchir avant
d’agir

Redonner des objectifs partagés

RETROUVER UNE
Construire une lecture collective
CLINIQUE …
INSTITUTIONNELLE
Vers un véritable partenariat et non une
simple juxtaposition des actions

« Un modèle de méthode et pas de


modèle d’objet ? »

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REDONNER DU SENS … POUR LA
PERSONNE ACCOMPAGNÉE
La personne
L’institution
accompagnée

Envie

Désir
Projets
Dem ande
Désirs
Attente

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Un peu de castration ? Savoir se taire

Halte à la quantophrénie

Une place pour chacun ? Répartition


des rôles
RESTAURER LE
Le projet de qui ?
SYMBOLIQUE
Prendre le temps ….

Le sens, encore le sens : une éthique

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Part symbolique

Légitimité : cadre Responsabilité


Reconnaissance
légal et partagée et
mutuelle
institutionnel individuelle

Décision
constructive et
élaborée

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LES FINALITÉS DE L’ACTION
SOCIALE
L’humain
comme
finalité

La gestion
comme
finalité
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PLAN DE ROUTE : LA DISTANCE
RELATIONNELLE
• Le transfert

• Subjectivité et accompagnement

• Questions éthiques

• La professionnalité
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Exercice

• Règlements et cadres légaux


• Rôles
La • Histoire de professions et de filiations
professionnalit
é ou le Pratique

professionnalis • Connaissance pratique


me ? • Savoir empirique
• Savoir faire

Expérience

• Ressentis
• Projections
• Résonnances

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ARTICULATIONS DANS LA RENCONTRE

Professionnel Bénéficiaire
Exercice Exercice
Pratique Pratique
Expérience Expérience
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Intersubjectivité : J’accepte que l’autre
- Empathie extimisante : m’informe sur ce que je
j’accepte qu’autrui me suis
fasse me découvrir à
moi même
Reconnaissance : - Que l’autre s’estime
- J’accepte que l’autre se comme moi
mette à ma place (narcissisme)
- Que l’autre aime et soit
comme moi (relation
d’objet)
- Que l’autre ait les
mêmes droits
(appartenance au
groupe)
Identification : - Cognitive : à partir de 4
- Je me mets à la place ans et demi se
de l’autre représenter ce que
l’autre se représente L’EMPATHIE
- Emotionnelle – dès la
naissance ressentir ce
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que l’autre ressent
MENACES SUR L’EMPATHIE
MENACE REACTION

Intersubjectivité Angoisse de
Détruire l’autre
dépossession de soi

Reconnaissance Angoisse de perdre Exclusion de l’autre


sa place (apartheid)

Manipuler (toutes
Identification Angoisse de les formes de
manipulation manipulation
psychologique)
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LISTE DES SYMPTÔMES DU « SPECTRE DE LA
SCHIZOPHRÉNIE ET AUTRES TROUBLES
• Idées délirantes
PSYCHOTIQUES »
• Hallucinations
• Pensée désorganisée
• Comportement moteur anormal ou grossièrement désorganisé (incluant
la catatonie)
• Symptômes négatifs :
• Diminution de l’expression émotionnelle
• Aboulie (baisse de la motivation pour les activités auto-initiées et dirigées vers un
but)
• Alogie : diminution de la production du discours
• Anhédonie : diminution de la capacité à éprouver du plaisir à partir de stimuli
positifs ou de se rappeler du plaisir antérieurement éprouvé
• Asocialité : absence d’intérêt pour les interactions sociales

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LISTE DES TROUBLES DU « SPECTRE DE LA
SCHIZOPHRÉNIE ET AUTRES TROUBLES
PSYCHOTIQUES
• Personnalité schizotypique (qui est également un trouble de la
»
personnalité)
• Trouble délirant (un délire sans symptômes psychotiques)
• Catatonie (qui s’associe le plus souvent avec d’autres troubles)
• Trouble psychotique bref (plus d’une journée, moins d’un mois)
• Trouble schizophréniforme (comme la schizophrénie, mais moins de 6 mois)
• Trouble schizoaffectif (épisode thymique avec symptômes
schizophréniques qui succèdent ou précèdent hallucinations et délires au
moins 2 semaines sans épisode thymique)
• Troubles psychotiques induits :
• Par une substance ou des médicaments
• Par une affection médicale

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LE DÉLIRE COLLECTIF
Absence de jugement

Effets sur le groupe


Trouble de la logique Individus deviennent

Contamination
Angoisse persistante prisonniers, se font
Conditions

(réponses
ou peur intense l’écho par adhésion
incohérentes et
Association à un fort absurdités) inébranlables
sentiment de Car le sentiment de
Comportements
culpabilité ou peurs réalité repose sur une
imprévisibles
archaïques (ex. majorité
mémoires d’anciennes Décisions imprévisibles
épidémies) Entrave l’écoute de
Paradoxes tiers extérieur au délire
irrationalité Renforcement par les
rapports de forces
politiques et
scientifiques

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SCHIZOPHRÉNIE PARANOÏDE
´ Forme la plus fréquente
´ Début plus tardif
´ Prédominance de l’activité délirante paranoïde
´ Peut succéder à un ou plusieurs accès psychotiques aigus
´ Traitement permet évolution vers formes pseudo-névrotiques,
périodiques ou résiduelles
´ Absence de traitement ou résistance : évolution vers appauvrissement
du délire, avec repli autistique

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´ Deuxième en terme de fréquence
SCHIZOPHRÉNIE HÉBÉPHRÉNIQUE
´ Début précoce, entre 15 et 20 ans, souvent progressif et insidieux
´ Prédominance de la dissociation
´ Retrait social, perte d’intérêt, apathie, indifférence affective, aboulie
´ Pauvreté ou absence de délire, ou alors délire pas au premier plan
car pas exprimé spontanément
´ Tableau hébéphréno-catatonique quand la discordance est
importante
´ Plus résistant aux antipsychotiques, évolution vers déficit avec repli
social majeur

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SCHIZOPHRÉNIE PSEUDO-
PSYCHOPATHIQUE OU
HÉBOÏDOPHRÉNIE
´ Troubles du comportement de type conduites antisociales,
délinquance, impulsivité, associés à une froideur affective
´ Peu utilitaires et souvent auto-agressifs
´ Aspect stéréotypé inadapté et bizarre des conduites antisociales
´ Troubles du cours de la pensée et symptômes délirants
´ Épisodes dissociatifs

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SCHIZOPHRÉNIE SIMPLE

´ Personnalité schizoïde prémorbide


´ Évolution à progression lente
´ Pas de délire au premier plan
´ Pauvreté des relations affectives avec le monde extérieur et
l’entourage familial
´ Absence d’investissement
´ Tendance à l’isolement, organisation ritualisée et stéréotypée de la vie
´ Entraine un handicap social, adaptation possible dans les milieux
marginaux
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SCHIZOPHRÉNIE PSEUDO-
NÉVROTIQUE
´ Début des troubles d’allure névrotique, donc symptomatologie :
´ Phobique, obsessionnelle, hystérique atypique
´ Symptômes dissociatifs, idées délirantes
´ Peut prendre la forme d’une phobie sociale atypique, d’obsessions
avec ruminations et froideur du rationalisme, sans réelle lutte anxieuse
´ Possibilité d’états seconds, crépusculaires (baisse de l’état de
vigilance) et de fabulations
´ Importance des troubles de l’affectivité
´ Évolution périodique, c’est-à-dire avec des épisodes comportant des
éléments psychotiques

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SCHIZOPHRÉNIE DYSTHYMIQUE
´ Forme périodique associant des épisodes délirants aigus et des
troubles de l’humeur
´ Antécédents familiaux de schizophrénie ou de troubles de l’humeur
´ Risque suicidaire maximal pendant épisode dépressif ou épisode
délirant aigu
´ Entre les épisodes, dissociation discrète

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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
Schizophrénies PHC Paraphrénie Paranoïa

Non structurée
Structure Structurée Structurée Structurée
Paranoïde

Hallucinations
Mécanismes Hallucinations
Automatisme Imagination Interprétation
préférentiels Autres
mental

Mystiques
Sexuels Filiation Jalousie
Thèmes Multiples
Persécution Science fiction Érotomanie
Influence

Thymie
Non congruente Congruente Congruente Congruente

Adhésion Complète Complète Bipartition Complète

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TROUBLES DÉPRESSIFS

• DÉPRESSION :
• TROUBLE DE L’HUMEUR : HUMEUR DÉPRESSIVE, ANHÉDONIE, PERTE DES
CENTRES D’INTÉRÊTS, ANESTHÉSIE AFFECTIVE (IMPRESSION DE NE RIEN
RESSENTIR), ÉMOUSSEMENT AFFECTIF, BAISSE DE L’ESTIME DE SOI
AUTODÉVALORISATION, PESSIMISME, IRRITABILITÉ
• ANXIÉTÉ : ATTENTE ANXIEUSE D’UN DANGER
• RALENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR: EFFORTS COUTEUX, DÉMARCHE
LENTE, MIMIQUES, FATIGUE, INERTIE, DÉBIT VERBAL
• TROUBLES SOMATIQUES : SOMMEIL, ANOREXIE OU HYPERPHAGIE, BAISSE
DE LA LIBIDO, CONSTIPATION, HYPOTENSION DOULEURS, VERTIGES
• CONDUITES SUICIDAIRES
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• FORMES CLINIQUES DE LA DÉPRESSION
TROUBLES DÉPRESSIFS
• DÉPRESSION ENDOGÈNE :
• BIOLOGIQUE, SENSIBILITÉ AUX ANTI-DÉPRESSEURS
• ACCÈS MÉLANCOLIQUE, APPARTIENT À CE QUE L’ON APPELAIT AUTREFOIS LA MALADIE MANIACO-
DÉPRESSIVE
• DÉPRESSION PSYCHOGÈNE :
• FACTEUR DÉCLENCHANT, RALENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR MOINS IMPORTANT QUE DANS L’ACCÈS
MÉLANCOLIE, RESTE SENSIBLE AUX SOLLICITATIONS EXTÉRIEURES, MOINS RÉACTIF AUX
ANTIDÉPRESSEURS
• DÉPRESSION NÉVROTIQUE : SUITE ÉVÉNEMENT NON TRAUMATISANT, PARFOIS ÉVÉNEMENT HEUREUX,
DISPROPORTION ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET LE VÉCU (RÉACTION À UNE PROBLÉMATIQUE NÉVROTIQUE
INCONSCIENTE)
• DÉPRESSION RÉACTIONNELLE : ÉVÉNEMENT TRAUMATIQUE OBJECTIF (DEUIL, ÉCHEC FORT, …)
• DÉPRESSION D’ÉPUISEMENT : BURN-OUT, RÉPÉTITION DE L’ÉVÉNEMENT DANS LE TEMPS
• DÉPRESSION PRIMAIRE OU SECONDAIRE :
• SECONDAIRE À :
• AFFECTION ORGANIQUE, PAR EXEMPLE CÉRÉBRALE, ENDOCRINIENNE, CANCER, … OU ENCORE SEVRAGE
• TROUBLE PSYCHIATRIQUE : DANS LA SCHIZOPHRÉNIE (AVANT OU APRÈS), DANS LA COMPLICATION DE CERTAINES
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NÉVROSES, CHEZ LES ÉTATS-LIMITES, LES TROUBLES ANXIEUX, …
MÉLANCOLIE
• Désigne la phase dépressive de la psychose maniaco-dépressive
• Ou, par extension un état clinique similaire
• Autrement dit
• État dépressif sévère
• La plupart des signes cliniques de la dépression y sont majorés
• Ralentissement important
• Insomnies du petit matin
• Anorexie et amaigrissement
• Douleur morale extrême et idées de faute, de culpabilité –idées délirantes
avec des auto-accusations, des idées d’indignité, de ruine, d’incurabilité)
• Risque de suicide très important notamment quand premiers effets des
antidépresseurs (levée des inhibitions)
DIFFÉRENTES FORMES DE MÉLANCOLIE
• Mélancolie délirante : idées délirantes, interprétations, constructions
imaginaires avec thèmes de culpabilité, de faute, des idées
hypocondriaques (pouvant aller jusqu’au syndrome de Cotard :
immortalité, négation d’organe et négation du corps), idées de ruine,
idées de persécution
• Mélancolie anxieuse : agitation, lamentations, plaintes monotones,
débordements émotionnels, sensations d’oppression, suffocation, et
risque de suicide potentialisé par l’anxiété
• Mélancolie stuporeuse : inhibition de l’activité motrice et de la mimique
(« omega » : crispation du front rappelant la lettre) est totale,
interrompue par des brusques passages à l’acte
• Mélancolie simple : symptomatologie atténuée, mais signes principaux
de la dépression : ralentissement, insomnie, lassitude, indécision,
isolement, perte des intérêts et du goût de vivre.
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LA DEPRESSION CHEZ L’ENFANT

• Hospitalisme
Chez le bébé • Absence de pulsions de vie, de corporéité, de
gazouillis, d’autostimulation, somatisations

• Symptomatologie
Chez l’enfant • Episode ou maladie ?

Chez • Manifestations somatiques et / ou agressives


l’adolescent • Risque suicidaire

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LA DEPRESSION CHEZ L’ENFANT
• PROBLÉMATIQUE DE SÉPARATION, PATHOLOGIE DU LIEN ET DE
L’ATTACHEMENT
• MANIFESTATIONS VARIÉES :
• HUMEUR DYSPHORIQUE
• AUTODÉPRÉCIATION
• COMPORTEMENT AGRESSIF (AGITATION)
• TROUBLE DU SOMMEIL
• MODIFICATION DES PERFORMANCES SCOLAIRES
• DIMINUTION DE LA SOCIALISATION
• MODIFICATION DE L’ATTITUDE ENVERS L’ÉCOLE
• PLAINTES SOMATIQUES
• PERTE DE L’ÉNERGIE HABITUELLE
• MODIFICATION INHABITUELLE DE L’APPÉTIT ET / OU PERTE DE POIDS.
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LA DEPRESSION CHEZ L’ENFANT

Agitation / irritabilité Installation de Troubles des

Maladie dépressive

Evolution
Episode dépressif

en alternance avec l’épisode dépressif, conduites et troubles


une relative auquel s’associent : de la relation ;
inhibition Trouble de Conduites
Dévalorisation de soi l’opposition addictives ;
Difficultés à penser Hyperactivité et Continuité du
Troubles de l’appétit troubles de la trouble dépressif lors
(boulimie, concentration de l’adolescence.
grignotage) et Echec scolaire.
troubles du sommeil
Plaintes somatiques.

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LE RISQUE SUICIDAIRE
Facteurs prédisposant Facteurs de risques Facteurs protecteurs Facteurs précipitants
au risque

Exposition / facteurs - Flexibilité cognitive Validité de la méthode


environnementaux
- Support social
- Pas d’évitement
- Histoire familiale négatif
- Facteurs Vulnérabilité au - Pas de pertes
comportement Tentative de
biologiques - Espérance Seuil suicide
suicidaire
- Traits de - Prise en charge des
personnalité
difficultés
psychologiques
Problèmes
psychologiques Evénement de vie
humiliant et précipitant

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STRESS – ANXIÉTÉ - ANGOISSE
STRESS ANXIÉTÉ ANGOISSE
Agent stresseur qui va État anxieux, toujours en Plus diffus
générer de l’inquiétude, lien avec une situation Plus soudain
de la peur stressante
Moins de sévérité, stressé Ciblé qu’on peut plus ou
par une situation moins identifier
Plus durable dans le
temps
Peut devenir un trouble s’il
persiste dans le temps
Tous liés
Ont tous une dimension physique
Tout changement peut les créer, l’inconnu

ON EST TOUS CONCERNES

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ANGOISSE /
STRESS /
ANXIÉTÉ
ANGOISSE

STRESS ANXIETE

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ANGOISSE

Larousse de Psychologie : « Ensemble de sentiments


et de phénomènes affectifs caractérisé par une
sensation interne d’oppression et de
resserrement et par la crainte réelle ou imaginaire
d’un malheur grave ou d’une grande souffrance
devant lesquels on se sent à la fois démuni et
totalement impuissant à se défendre. »

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ANGOISSE
Larousse de Psychologie : « Ensemble de sentiments et de phénomènes affectifs caractérisé par une
sensation interne d’oppression et de resserrement et par la crainte réelle ou imaginaire d’un malheur
grave ou d’une grande souffrance devant lesquels on se sent à la fois démuni et totalement
impuissant à se défendre. »

symptômes physiques

réaction émotionnelle / affect

domaine théorique : psychodynamique, ressorts inconscient

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ANGOISSE ET PSYCHOPATHOLOGIE
Mécanismes
Nature de
Structure Relation d’objet de défense
l’angoisse
associés
Déni
Angoisse de
Psychotique Fusionnelle Clivage
morcellement
Forclusion
Identification
projective
Angoisse de
État-limite Anaclitique Idéalisation
perte d’objet
primitive
Mise en acte
Angoisse de
Névrotique Génitale Refoulement
castration
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ANXIÉTÉ : DÉFINITIONS
• ÉTAT ÉMOTIONNEL DE TENSION NERVEUSE, DE PEUR MAL DIFFÉRENCIÉE, SOUVENT
CHRONIQUE.
• PRÉDISPOSITION D’UNE PERSONNE AUX ÉTATS ANXIEUX.
• A LA DIFFÉRENCE DE LA PEUR, L’OBJET EST MAL DIFFÉRENCIÉ COGNITIVEMENT.
• S’APPLIQUE À DES PEURS INTENSES OU RÉPÉTITIVES, CHRONIQUES ET DONC
PATHOLOGIQUES.
• ÉTAT DE NON-QUIÉTUDE DANS LEQUEL PRÉDOMINE L’APPRÉHENSION D’UNE
SITUATION QUI, BIEN QUE GÉNÉRALEMENT INDÉTERMINÉE, POURRAIT S’AVÉRER
DÉSAGRÉABLE VOIRE DANGEREUSE.
• DISTINCTION À FAIRE ENTRE :
• L’ANXIÉTÉ-ÉTAT (TRANSITOIRE) ;
• L’ANXIÉTÉ-TRAIT (CHRONIQUE) ;
• L’ANXIÉTÉ DE SÉPARATION.

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EXEMPLE DE DIFFÉRENCIATION
• ANXIÉTÉ-ÉTAT
• ÉTAT ÉMOTIONNEL
• ÉTAT ÉPISODIQUE, TRANSITOIRE
• SURVIENT CHEZ TOUT INDIVIDU

• ANXIÉTÉ-TRAIT
• CARACTÉRISTIQUE INDIVIDUELLE
• APPAREMMENT INNÉE
• INTERNE ET REFOULÉE
• UN NIVEAU ÉLEVÉ D’ANXIÉTÉ-TRAIT EST RÉPUTÉ AVOIR UN CARACTÈRE PATHOLOGIQUE
• SE MANIFESTE DE DEUX FAÇONS :
• DISPOSITION À ÉPROUVER DES ÉTATS DE PEUR MOINS ANXIOGÈNES POUR LES AUTRES
• DISPOSITION À DÉVELOPPER DES PEURS CONDITIONNELLES À L’ÉGARD DE STIMULUS
QUI NE SONT PAS EUX-MÊMES DIRECTEMENT ANXIOGÈNES
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ANXIÉTÉ
•État émotionnel de tension nerveuse, de peur mal différenciée,
souvent chronique.

symptômes physiques

réaction émotionnelle et pensées associées

domaine théorique : psychologie comportementale et


cognitive, ressorts conscients

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STRESS
Le stress quant à lui serait un ensemble de perturbations
biologiques et psychologiques provoquées par une agression
quelconque sur un organisme et des réponses de celui-ci :

Dictionnaire de psychologie : « mot anglais utilisé depuis 1936,


à la suite de Hans Selye, pour désigner l’état dans lequel se
trouve un organisme menacé de déséquilibre ou de conditions
qui mettent en danger ses mécanismes homéostatiques.

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STRESS

Le stress quant à lui serait un ensemble de perturbations biologiques et psychologiques provoquées par
une agression quelconque sur un organisme et des réponses de celui-ci,.
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STRESS
•État physiologique provoqué par une agression quelconque.

symptômes physiologiques

réaction émotionnelle et pensées associées

domaine théorique : médecine, psychophysiologie

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QUE RETENIR ?

LES MOTS CHOISIS


ANGOISSE
RELIENT À UN CORPUS.
LES CHOISIR, C’EST
CHOISIR UN SYSTÈME DE
RÉFÉRENCES ANXIETE
STRESS

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UN RETOUR VERS LES ANGOISSES

Mieux les Mieux les


comprendre accompagner

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FACE À L’ANGOISSE DE MORCELLEMENT

Contenir Effraction
(psychiquement et s’il le Pression excessive
faut physiquement)
Intrusion
Comprendre la réalité
perçue par la personne,
son langage
Partir de ce que l’on
comprend pour proposer
une alternative
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FACE À L’ANGOISSE DE PERTE D’OBJET

Prêter attention aux effets Se pas s’enfermer dans une


miroirs élaboration du passé
Rester sur l’actuel et le présent Éviter toute forme de
Travailler la différenciation en culpabilisation moralisatrice
recevant le ressenti
Alternative dans la lecture des
interprétations émotionnelles,
travail sur la mentalisation
Se reposer sur du concret

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FACE À L’ANGOISSE DE CASTRATION

Restaurer l’hypothèse Éviter toute forme de


de l’inconscient culpabilisation
Comprendre la moralisatrice
culpabilité sans la
nourrir

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FACE À TOUTES LES ANGOISSES

Restaurer l’hypothèse de Éviter toute forme de


l’inconscient culpabilisation moralisatrice
Comprendre les enjeux de Éviter trop de pression, trop de
l’angoisse et les moyens utilisés charge mentale
par la personne pour la réguler
Orienter si nécessaire
Relaxation, activité physique,
plaisir, activités créatrices

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SENTIMENT D’ABANDON

figures d'attachement

processus de séparation-individuation

angoisse de séparation

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angoisse SENTIMENT
de
séparation
D’ABANDON OU
ABANDONNISME
sentimen
abandonnis t
me Différencier d'aband
on

trouble de
l'angoisse de
séparation
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Angoisse de séparation Trouble ADS
ANGOISSE DE
SÉPARATION • Anticipation négative • Etat émotionnel
d’événements irréalistes pathologique dans
ET TROUBLE DE pouvant toucher à la
L’ANGOISSE lequel enfants et
sphère familiale. parents, habituellement
DE la mère, sont impliqués
SÉPARATION au travers d’une relation
de dépendance hostile
caractérisé
primitivement pour un
intense besoin à la fois
de la part de l’enfant et
de la part de la mère de
se maintenir ensemble
dans une étroite
proximité physique

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Sentiment Abandonnisme
SENTIMENT d’abandon
D’ABANDON • Sentiment qui peut
ET • Sentiment et état
être normal en cas affectif d’insécurité
ABANDONNIS
ME
d’attachement permanente, liés à
plus ou moins la crainte
insécure irrationnelle d’être
• Fait appel à un abandonné par
état du Moi ses parents ou ses
« Enfant » proches, sans
rapport avec une
situation réelle
d’abandon
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IMPACTS DE L’ATTACHEMENT DANS LE DÉVELOPPEMENT
l'attachement est une condition à l'expérience de soi
normale

le nourrisson reçoit des signaux émotionnels en miroir


de manière précise et contingente / passe par la
COMMUNICATION NON VERBALE

le jeu de miroir DOIT être marqué pour que l’enfant


comprenne que ce qu’il voit soit le reflet de sa
propre expérience émotionnelle

expérience soutient la mentalisation : capacité à


comprendre l'autre par le biais de sentiments,
pensées, souhaits et désirs probables
IMPACTS DE L’ATTACHEMENT DANS LE DÉVELOPPEMENT

SINON

Image de soi discontinue / le « SOI


ETRANGER »

L’expérience d’incohérence au sein de soi


est réduite par l’externalisation

figure d'attachement uniquement véhicule


d'externalisation de la part étrangère de soi
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SECURISANT INSECURISANT
• Relation saine et • Inhibition de la
ludique capacité de penser les
• Développement de la sentiments d’autrui
capacité à penser les • Stress excessif
sentiments d’autrui • Sur stimulation de
• Cohérence normale recherche
repose sur un vécu d’attachement
comme sujet, agent de • Identification à
son action, un sens de l’agresseur (internalise
soi
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les intentions de
l’agresseur dans la part
dissociée) : intention
destructrice vécue de
Pb interprétation
Conséquences mentalisation accrue à mesure
négatives dans relation de l'augmentation
attachement de l'attachement

disparition de Expérience de la Dissociation


l'expérience relation vécue entre pensée
"pour de faux" par le drame et et expérience
du jeu le risque personnelle

recherche d'expérience de
alternative est auto
l'inacceptable chez l'autre
destruction (suicide
pour se défaire du vécu
ou auto-mutilation
internalisé
Discontinuité de soi

Discontinuité de l'identité / instabilité

Non existence de certains affects,


pensées (étranger à lui-même)

Aspects étranges réattribués pour leur redonner une


cohérence (peut induire comportement dominant et
contrôlant)

s'en protège également (de l'incohérence et de


l'étrangeté) par l'hyperactivation du système
d'attention
Échec de la
mentalisation

mode
mode équivalenc
téléologiqu
semblant e psychique
e
mauvaise
pseudo compréhen utilisation de
mentalisatio sion la
n concrète mentalisatio
n
Dysfonctionnement des relations interpersonnelles /
suicide / auto mutilation / actes impulsifs de violence
Identifier l'affect et pas simplement le comportement

Explorer le contexte émotionnel

Définir le contexte interpersonnel actuel à l'extérieur

Examiner le thème interpersonnel plus large au cours du


traitement

Explorer le contexte spécifique (transfert)

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Que ressentiez- Qu'avez-vous fait
vous à ce ensuite ?
moment ?
Que devriez-vous
Que ressentez faire à votre avis
vous maintenant ?

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La trajectoire clinique part de l'actuel
pour une mise en lien progressive avec le
passé, pour renouer progressivement

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LES DYSHARMONIES
(BURSZTEJN, C., RAYNAUD, J.-P., MISES, R., 2011)
Psychose précoce / Multiple Complexe Developmental
dysharmonies Disorder (MCDD)
psychotiques • Trouble de la régulation émotionnelle :
• Alternance retrait / modulation difficile des affects
inhibition avec excitation / • Trouble du comportement social :
instabilité relations étranges avec les autres,
• Enfant « étrange » capacités sociales inappropriées
• Capacité cognitive et • Altération des processus cognitifs :
adaptative en damier –> certaines discontinuités de la pensée
en contraste avec fixations • Absence d’autisme ou de schizophrénie
archaïques sur bouche,
tactile et odorat • Evolution potentielle vers une
• Angoisses massives avec schizophrénie !!
phobies du monde
extérieur, inquiétudes quant
à l’intégrité corporelle,
contrôlées par des
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mécanismes obsessionnels
• Imaginaire cru projeté dans
une réalité qui est peu
rassurante, voire terrifiante
CARACTÈRES COMMUNS ENTRE LES
DYSHARMONIES
(SQUIRRES, C., 2015)

• Absence d’ouverture sur le monde


• Difficultés communicationnelles
• Retards
• Moi fragile / omnipotence persistante / difficultés d’accès au symbolique
• Impossibilité d’accès à la position dépressive
• Difficulté à élaborer l’absence

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CARACTÈRES COMMUNS ENTRE LES
DYSHARMONIES
(SQUIRRES, C., 2015)
Domination
du processus Entrave à
primaire désertificatio
l'identificatio
n psychique
n projective
Pas de
contenance terreur de la
empêcheme
car défaut fusion avec
de pare- nt de la vie
mentale l'objet
excitation devenant
une menace
Débordeme tensions
nt pulsionnel internes
Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien
DE L’INTERSUBJECTIVITE
(ROCHAT, P., 2002)

« Le soi naît et se développe au sein d’une expérience


psychique nécessairement et constamment partagée
avec autrui dans une co-conscience de soi en relation
avec autrui »
Une vue en « méta-relation »

Autre Virtuel : représentation innée


d'autrui dans le fonctionnement
mental
Gilles Brandibas - Psychologue Clinicien
LES DÉCALAGES DE LA DYSHARMONIE
(MARCELLI, 2009)

• Maturation neurobiologique (motricité,


langage, intelligence)
• Maturation pulsionnelle et organisation de la
personnalité
• Exemple 1 : sexualité précoce et
maturation infantile
• Exemple 2 : hypermaturité et pulsion
immature
• Dysharmonie dans même lignée de
développement :
• Co-existence de stades de
Gilles Brandibasdéveloppement
- Psychologue Clinicien de l’intelligence :
• Opératoire / pré-opératoire / logique
PSYCHODYNAMIQUE DE LA
DYSHARMONIE
(MARCELLI, 2009)

• Clivage sur aspects qualitatifs des objets


• Pas d’accès à la position dépressive
• Donc pas de relation d’objet pleine et
entière
• Agressivité envahissante
• Différenciation moi- non moi
• Surmoi remplacé par problématique
narcissique
• Image parentale terrifiante et confondue

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CARACTÉRISTIQUES DE LA SCHIZOPHRÉNIE –
DSM
• A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent V
dans une
proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas
de traitement efficace). AU moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (par ex. incohérences ou déraillements fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)
• B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau
de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations
interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous
du niveau atteint avant le début du trouble (ou, quand le trouble apparaît pendant
l’enfance ou l’adolescence, le niveau prévisible de fonctionnement interpersonnel,
scolaire ou professionnel n’a pas été atteint)

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CARACTÉRISTIQUES DE LA SCHIZOPHRÉNIE –
DSM
• C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette V
période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c’est-à-dire les symptômes de
la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (au moins en cas
de traitement efficace) ; dans le même laps de temps des symptômes prodromiques
ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou
résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes
négatifs, ou par deux ou plus des symptômes listés dans le critère A présents sous une
forme atténuée (p. ex. croyances étranges ou expériences de perceptions
inhabituelles).

• D. Un trouble schizoaffectif, ou dépressif, ou un trouble bipolaire avec manifestations


psychotiques ont été exclus parce que 1) soit il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou
dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes, 2) soit, si
des épisodes de trouble de l’humeur ont été présents pendant la phase active des
symptômes, ils étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la
durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie.

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CARACTÉRISTIQUES DE LA SCHIZOPHRÉNIE –
DSM
• E. Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance V
(p. ex. une
drogue donnant lieu à abus, ou un médicament) ou à une autre pathologie médicale.

• F. S’il existe des antécédents de troubles du spectre de l’autisme ou de trouble de la


communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est
posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des
autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents
pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace).

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