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Rapport Final CT Kevin Luiswishi
Rapport Final CT Kevin Luiswishi
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION GENERALE
C’est dans ce cadre pratique que nous avons eu l’opportunité de passer notre stage
pendant la période allant du 17 février au 17 mars 2023 soit une durée d’un mois dans la mine
de Luiswishi.
Pour ainsi être précis, ce stage a été l’opportunité pour nous d’appréhender de
connaissance dans la planification à court terme et long terme.
INTRODUCTION
Comme nous l’avons dit plus haut, le présent chapitre donne un aperçu général du site
dans lequel nous avons mené notre stage professionnel. On décrit l’historique, le cadre
géographique et géologique de la mine de Luiswishi.
- De 1940 à 1944 exploitation par mine à ciel ouvert de la brèche entre les flancs Nord
des gisements -2 et -3 aussi que d’une poche de CMN minéralisée (carrière C2 dit «
CROZA » ouverte d’une carrière dans la brèche de l’axe anticlinal du flanc Sud du
gisement -3 (C3) ;
- De 1945 à 1956 exploitation par mine à ciel ouvert de la brèche transversale entre les
gisements -1et -2 ainsi que de l’extrémité Ouest du flanc Nord du gisement -2, et une
partie du flanc Nord du gisement -1(carrière C1) ;
Une relance de l’exploitation minière du gisement de LUISISHI
A été entreprise en 1998 dans le cadre d’un partenariat EGMF et G.C.M, représenté dès le 01
juillet 2004 par la compagnie minière du Sud Katanga (CMSK). Celle –ci détient notamment
le permis d’exploitation PE-527 qui inclut le gisement de Luiswishi.
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Avec (1) la reprise d’anciens remblais provenant des exploitations antérieurs UMHK, et
considère comme pauvres à l’époque, et (2) l’excavation d’une mine à ciel ouvert dans le
gisement -2 (au centre) jusqu’au niveau 1300(PHASE I).
Était vierge à 70% jusqu’au niveau 1300 ; entre temps le gisement -3 à l’Est était encore
totalement inexploité d’où son exploitation dans la phase III pour réconcilier les trois petites
carrières et constituer enfin une seule fosse.
Ouverture de façon à ce que dans l’ensemble on atteigne le PIT 1270 (c’est-à-dire de 1300 à
1270) à la poursuite des oxydes parce que le niveau 1270 est considéré comme l’épuisement
théorique des oxydes. Pour épuiser le gisement, il a fallu envisager une Vème phase qui sera la
phase finale et qui vise le PIT 1150, considérés comme la profondeur finale (phase finale). Les
projets (phases IV et V) ont été élaborés grâce aux résultats finaux des sondages carottant
réalisés par CMSK entre 1999et 2007. Au stade actuel, on exploite la tranche 1295-1290 dans
la phase IV, visant les gisements -2, -3 et le flanc anticlinal Est (FAE).
I.2.1. LOCALISATION
I.2.2 CLIMAT
Le climat du Katanga est subtropical essentiellement caractérisé par six mois de saison
de pluie (soit d’octobre à mars inclus) alternant avec six mois de saison sèche (soit d’avril à
septembre inclus). La température moyenne annuelle oscille autour de 21°C.
I.2.3 VEGETATION
Sèche distingue : une savane boisée, une forêt claire, une forêt dense sèche
La savane comprend plusieurs types :
➢ Une savane boisée à hypermédia ;
➢ Une forêt dense sèche ; c’est la végétation du Katanga méridional qu’on appelle parfois
« MUHULU » ;
Une grande lacune sépare le sommet du groupe Katanga de la base des terrains de
couverture. Localement, elle est partiellement comblée par des formations plissés et légèrement
métamorphiques, qui ont livré de rares fossiles d’âge paléozoïque ancien
Cette vaste région au Sud de la R.D.C est délimitée par les deux KASAI, le Maniema,
la ZAMBIE, l’ANGOLA, et la TANZANIE. Les terrains de couverture y sont très développés
et le soubassement affleure souvent sur les collines et au fond des vallées . le soubassement
correspond au terrain datant du précambrien tandis que la couverture est constituée de toutes
les formations postérieures à celui-ci.
➢ Le Roan (R)
Ces super – groupes sont séparés par deux mixtites dénommées « Grand conglomérat »
et « petit conglomérat ». Les différentes unités stratigraphiques sont subdivisées en groupes,
formations, niveaux, sous – niveaux, etc. elles sont basées sur la lithologie (François A. 1974
et 1985, géotraverse Congo – Zambie 1989).
Ce super – groupe est caractérisé par une succession de roches dolomitico – siliceuses avec des
intercalations pélitiques ou arénitiques. Ces intercalations indiquent un milieu lagunaire et un
climat chaud. La puissance de ce super – groupe est d’environ 1500 mètres et il est subdivisé
suivant les groupes comme suite :
Ce super – groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une mixtite, celle du
« Grand conglomérat », cet ensemble passe partiellement à des roches organogènes vers le Sud.
Déposé en milieu marin, il indique une forte transgression par rapport au Roan qui, lui, est sous
– jacent. Il a une puissance qui varie entre 1000 et 3000 mètres et est subdivisé en :
Débutant par une mixtite, celle du « petit conglomérat ». Déposé en milieu marin, il indique
une transgression modérée par rapport au Nguba. Il a une puissance d’environ 3000 mètres et
est subdivisé suivant les groupes suivants :
L’ensemble des couches rocheuses appelées « séries des mines » qui forme un des
groupes du super – groupe de Roan renferme toute la minéralisation cupro-cobaltifère du
Katanga et du type stratiforme ; d’origine sédimentaire et dont l’ancienneté est située entre
1050 et 650 millions d’années. Le groupe des mines se répartit sous forme d’un arc appelé «
arc lufilien », cet arc s’étend sur une distance de 500km depuis Luanshya en Zambie en passant
par Lubumbashi jusqu’à Kolwezi en RDC. Le long de cet arc se succèdent des affleurements
en synclinal et en anticlinal, exploitables en mine à ciel ouvert. Ces affleurements sont produits
par des phénomènes géologiques à savoir : les plissements et failles d’une part et le charriage
d’autre part. Ce charriage a comme résultat le renversement de la suite normale des couches du
Katanguien en donnant des accumulations métallifères exploitables appelées « lentilles » ou «
lambeaux ».
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Au cours de ces plissements le Roan se cassait en morceaux qui s’étaient retrouvés rejetés au-
dessus du Kundelungu plus jeune. Ces morceaux du Roan se trouvant au-dessus des sédiments
constituent ce qu’on appelle couramment « Ecailles minéralisées ».
a) Tectonique
b) Stratigraphie
I.3.1. LITHOSTRATIGRAPHIE
I.3.2. TECTONIQUE
Le gisement de Luiswishi se trouve dans l’Arc lufilien ; il a donc subit deux types des
déformations tectoniques :
- Les plissements ;
- Les failles.
Il s’agit d’un fragment du sous-groupe des mines qui se présente sous la forme d’une structure
synclinale éclatée, orienté Est – ouest ; faillée dans l’axe du pli et déversée vers le Nord. Des
failles transversales ont également morcelé les flancs Nord et Sud du synclinal. Sur base du
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plan géologique de surface, le gisement a été subdivisé en quatre entités distinctes appelées : «
gisement – 1 » (partie ouest), « gisement – 2 » (partie centrale), « gisement – 3 » (partie Est) et
« flanc anticlinal Est » (morceau détaché au Sud – Est), l’ensemble s’étend sur environ 1200m
de longueur et 400m de largeur.
I.3.3. MINERALISATION
Comme dans la plupart des gisements cuivre – cobalt de l’arc lufilien au Katanga, la
minéralisation métallifère consiste à l’origine en sulfure Cu – Co déposés très tôt dans les
lithologies favorables non encore consolidées du sous – groupe des mines ; ultérieurement, cette
minéralisation a été globalement enrichie in situ par des fluides hydrothermaux –
métamorphiques qui ont résulté de l’orogénèse lufilienne [cailteux, 1994 ; cailteux et al., 2005
; El DEZOUKY et al., 2009]. Des remobilisations des sulfures ont également eu lieu localement
dans les fractures ou zones fracturées.
La limite de entre zone et non altérée est figuré par le « dôme dolomitique ».
la limite de ce dôme est souvent franche ; elle est généralement fixée par la description
géologique.
Les minerais sulfurés sont oxydés et dissous dans la zone altérée ; cette
dissolution génère une solution acide qui est neutralisée par le carbonate de la gangue et
précipite alors les minéraux oxydés (Fontaine,2009).
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habituellement des minerais mixtes (oxydes et sulfures ), mais aussi localement des minerais
oxydés appelés « oxydes dolomitique ».
Généralement, les minéralisations Cu-Co sont contenues dans le sous-groupe des
mines selon 3 couches minéralisées (ores bodies ») principales : ore Bodie inférieur (RAT
grises, D- STRAT, RST, base RSC), ore bodie supérieur (sommet RSC, SBD, BOMZ) et CMN
(CAILTEUX et al, 2005). Dans la zone supérieur oxydée, la minéralisation peut également
former des concentrations économiques dans les autres couches (par exemple SDS suite à la
remobilisation des métaux).
a) Minerais oxydes
Le cobalt quant à lui est moins mobile ;il montre un profil légèrement en
appauvrissement vers la profondeur (tranche 1330-1280) et cependant un enrichissement
significatif dans une tranche de±15m au dessus du dôme dolomitique (1280-1265) en
gisement-2 et -3.
Dans la même zone, le cobalt forme un carbonate de cobalt ou des sels roses
tandis que les grains de carrolite s’oxydent partiellement en hétérogénite.
b) Minerais sulfurés
Les minerais sulfurés forment généralement des grains disséminés mais aussi des
lentilles de 1 à plusieurs mm d’épaisseur, parallèles à la stratification et sont présents dans les
nodules et lits d’origine évaporitique ; ce sont des « sulfures stratiformes ». on trouve également
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des sulfures dans les veines ou fractures, dans les zones recristallisées par les fluides
hydrothermaux ou brèches du sous – groupe de Mines, ainsi que dans des brèches de RAT
sécantes ou de contact en périphérie [CAILTEUX ; 1994 ; CAILTEUX et al, 2005]
A Luiswishi, la minéralisation des sulfures stratiformes Cu – Co comprend la
chalcopyrite, la carrolite, la bornite, la digénite – chalcosine, covelline [EL DEZOUKY et al,
2009 ; FONTAINE, 2009].
La pyrite est également présente en dissémination. Elle est surtout abondante dans
les couches faiblement minéralisées en Cu – Co ou stériles. La proportion des minéraux sulfurés
dans le minerais calculé par CMSK sur le principe des itérations successives et basé sur (1) la
description par DRD des sulfures dans les sondages (2) un ratio Cu/Co = 4,8 observé dans les
concentrés, donne la répartition suivante :
✓ Chalcopyrite (CuFeS2)=53%
✓ Bornite (Cu5FeS4) = 7%
✓ Chalcosine (Cu2S) = 8%
✓ Pyrite (FeS2) = 14%
✓ Carrolite (Cu(Co, Ni)2S4 = 18%
Dans les veines, fractures et zones brèchiées, on retrouve généralement les mêmes
sulfures que ceux stratiformes. Une minéralogie particulière est observé localement, dans les
zones recristallisées par des fluides hydrothermaux ; elle comprend l’uranium, des sulfures Pb
– Se – Mo qui lui sont généralement associés, ainsi que des sulfures Cu – Co – Ni. Les sulfures
ci – après ont été identifiés sur des échantillons provenant d’une zone recristallisée en bordure
des gisements 2 et 3 ; le long de la faille transversale séparant ces deux gisements et le long de
la faille longitudinale Nord les séparant des RAT (LORIS et al., 1997).
c) Minerais mixtes
La méthode d’exploitation tient compte de la morphologie des gisements, des moyens mis en
œuvre pour déplacer le stérile et du choix de matériel.
En se basant sur la morphologie du gisement de Luiswishi ayant une structure synclinale et une
forme de filon, on utilise la méthode par fosses emboitées.
Dans ce cas, de ce gisement, l’exploitation se développe verticalement en contre bas par fosses
successives comportant du minerai et du stérile que l’on est obligé d’excaver, et de déplacer au
fur et à mesure de l’approfondissement des travaux d’exploitation. Il s’agit d’un grand cratère
dont le profil est constitué de gradins.
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Figure I.5 : Illustration de la mine de Luiswishi exploitée par la Méthode des fausses
emboitées.
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I.1. INTRODUCTION
L’ensemble des quatre opérations unitaires souvent utilisées sont les suivantes :
De ce fait, la séquence des opérations unitaires mise en œuvre pour faire progresser
l’exploitation est appelée cycle des opérations qui est la séquence des opérations répétitives lors
de chaque production du minerai.
C’est une opération périodique qui consiste à détacher du massif rocheux du minerai enfoui
afin de permettre la poursuite des opérations ultérieures (manutention).
Dans la mine de Luiswishi ; 2 sortes d’abattage sont réalisées notamment :
➢ Abattage mécanique
➢ Abattage à l’explosif
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Pour l’abattage des roches dures, on recourt aux travaux de tirs, ceci exige au préalable le
forage des trous sur la plateforme de travail.
Le forage des trous de mine est réalisé par un sous-traitant spécialisé qui dispose de tout le
matériel nécessaire et d’une expérience justifiée par la pratique du minage sur le site.
Les engins de forage qu’on utilise dans la mine de Luiswishi permettant d’exécuter le mode :
de forage destructif
Dans la mine de Luiswishi, la foration est réalisée par une foreuse roto-percutante (TAIVE
DRILL) à marteau fond trou.
Le marteau DTH est couplé à la tige du forage par des filets sur le joint. Le joint est intégré à
une colonne en carbure cémenté pour empêcher que la partie supérieure ne tombe dans le
marteau, réduisant la friction entre le cylindre extérieure et la paroi du trou et prolonger la durée
de vie de m’élément de frappe. L’entrain de soupape est composé d’un couvercle de soupape,
d’une plaque de soupape, d’un siège de soupape et analogies.
L’espace annulaire entre les cylindres interne et externe est le passage d’admission de l’air
comprimé, une douille est située à l’extrémité supérieure et la partie d’extrémité avant peut
coulisser dans la douille lorsque le piston est déplacé.
La douille est couplée au cylindre externe par des filets et entraine le trépan de forage en rotation
au moyen de cannelures sur la paroi interne.
• Un explosif : c’est un mélange de substances chimiques peu stables qui par un apport
d’énergie thermique est susceptible de se décomposer
• Détonation : c’est un régime de décomposition le plus rapide (réactions chimiques
exothermiques qui se propage dans l’explosif).
Ces deux phénomènes conduisent à une vitesse de détonation stable, en général de 200 m/s à
7000 m/s pour les explosifs civils.
N.B. à ce stade l’émulsion n’est pas encore un produit explosif. Une fois sur terrain on y ajoute
des réactifs pour que l’émulsion devienne explosive afin de charger les trous (fournit par
SICODEX)
Les trous d’explosif utilisé pour le changement d’un tir doivent être adaptés au massif rocheux.
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d. Dispositifs d’amorçage
N.B. dans la mine de Luiswishi, le dispositif le plus utilisé est les cordons NONEL
• Cordon Nonel
Le principe est le suivant : le cordon Nonel est constitué d’un tube plastique tapissé
intérieurement d’une panicule d’explosif et transmettant l’onde de choc à un à un détonateur
placé dans la charge initiant.
❖ Raccord Nonel
Le connecteur est constitué d’un petit bloc en matière plastique rigide abritant un petit
détonateur en son centre et percé de deux fentes longitudinales tangentes à ce détonateur.
Dans chaque fente, on peut faire glisser l’extrémité libre d’un ou de deux cordons Nonel.
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e. Mise à feu
Juste avant la mise à feu, on effectue la dernière connexion on accole avec une bande adhésive
un détonateur électrique au premier raccord Nonel de la chaine :
= 101,6 mm ≃ 102𝑚𝑚
V ab = Hg.B. S
Avec : Hg = hauteur de gradin
B = bench
S = spacing
V ab = 10 x 5 x 6
= 300 m 3
Charge explosive : (E100 qui s’adapte bien dans un terrain humide)
𝐷2
Qexp = 𝜋. . 𝐻𝑐. 𝑑𝑒𝑥𝑝. 103 𝐾𝑔
4
𝜋
= 4 (0,102)2 (6) 𝑋 1,3 𝑋 103
= 63,7 ≃ 64 𝐾𝑔 𝑑 ′ é𝑚𝑢𝑙𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑄𝑒𝑥𝑝 64 𝐾𝑔
QL = →QL = = 10,6
𝐻𝑐 6 𝑚
𝑄𝑒𝑥𝑝 64
Charge spécifique = = 300 = 0,21
𝑉𝑎𝑏
𝜋
.𝐷 2 𝑑𝑒𝑥𝑝.103 .𝐻𝑐
Qexp = 4 𝐻𝑐.𝐵.𝐶
𝜋 .𝐷2 𝑑𝑒𝑥𝑝.103
→ = 0,35 ≅ 0,4 𝑑𝑜𝑛𝑐 0,4 𝐾𝑔/𝑚3 Terrain mi-dure
4 𝐵.𝐶
II.2.2.1. INTRODUCTION
Les chargements et transport constituent les principales opérations dans pratiquement toutes les
mines, du fait du coût très élevés pour leur réalisation, ainsi que du sérieux qu’ils demandent
dans leur réalisation quotidienne vu que tous les projets miniers sont évalués par la quantité de
minerai transporté qui est également appelée « production de la mine »
N.B. le chargement est transport dans la mine de Luiswishi est effectué par la sous-traitance
« RICH MARCK »
II.2.2.2. CHARGEMENT
Par définition c’est une évacuation des déblais (minerai et stériles) du front de taille sur le
placent dans un équipement de transport pour la suite des opérations miniers.
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La sous traitance BMC (RICH MARK) affecte 5 palles hydrauliques pour le chargement
notamment :
Le transport c’est le déplacement des déblais (minerai et stérile) d’un point d’origine vers un
point de destination soit :
N.B. le transport peut se faire d’un remblai vers les crachés pour l’alimentation de l’usine.
Tc = Tv + Tf
N.B. la distance du point de chargement jusqu’au point de déchargement varié selon le niveau
d’exploitation dans la mine.
• Heures de travail
D’où on aura 9h + 9 h = 18 h
Ce qui fait : 11 h de service par poste et par jour, on aura 22 h de service par jour.
HMAD = HACT-HM
= 22-4 = 18 h
HUE = HMAD- HC
Heures possibles = 24 h
18
= 24 𝑋 100 = 75 %
𝐻𝑈𝐸
2. CUE = 𝐻𝑀𝐷
16
= 18 𝑋 100 = 89 ≃ 90 %
𝐻𝑈𝐸
3. CUA = 𝐻𝑃
16
= 𝑋 100 = 70 %
24
• Production journalière
-minerai : 60 x 23 m3
1380 m3 + 1080 m3 = 2460 m3 /jour
72× 15 m3
-Stérile : 346 x 23 m3
3
7958 m3 + 690 m3 = 8648 m3 /jour ou 480,4 m3 /h
46 x 15 m
- le nombre de voyage.
II.2.3.1. INTRODUCTION
Les opérations de base sont accompagnées par les opérations auxiliaires et des services
permettant une exploitation sécurisée et efficient. C’est notamment l’exhaure, la topographie
etc…
II.2.3.2. L’EXHAURE
1. Définition
C’est l’action de refouler vers la surface les eaux d’infiltration et souterraines, retenues dans les
roches et mises en évidence au cours d’exécution des travaux d’exploitation, ainsi que la totalité
des mesures préventives et protection contre les noyades de la mine.
• D’exploiter le plus possible dans un milieu sec, afin de permettre aux engins de
transport de rouler sur les pistes asséchées pour qui n’ait pas patinage et le
glissement.
• D’améliorer la stabilité de talus en dénoyant les flancs saturés d’eau
Un des grands problèmes de la mine de Luiswishi est l’infiltration des eaux extérieures dont la
provenance n’a pas encore été bien déterminée. Ces dernières rendent instable le talus des
gradins causant ainsi un glissement des terrains.
De ce fait, l’exhaure se fait par drainage des eaux vers un puisard au niveau 1175. A partir de
ce puisard on effectue le pompage par deux pompes flottantes vers les décanteurs mises en série
à deux niveaux différents, puis ces eaux sont pompées vers un lac artificiel de retenu d’eau qui
porte le nom de l’over flow.
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II.2.4. TERRASSEMENT
Les travaux d’exploitation minière présentent des risques potentiels de désordres en surface qui
affecte le bon déroulement des opérations de chargement et transporte, la sécurité des
personnes.
a. Le terrassement consiste :
• Allègement de la tête de talus
• Augmentation de la masse en pied
• Abaissement de la pente pour éviter les glissements superficiels
• Enlèvement de pied de butte
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II.2.5. TOPOGRAPHIE
La topographie c’est une technique ayant pour objet l’exécution, l’exploitation et le contrôle
des observations concernant l’identification, la position planimétrique et altimétrique existant
à la surface du sol.
a. Le levé topographique
Un levé topographique est l’ensemble des opérations topographiques destinées à recueillir sur
le terrain les éléments nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte.
Un levé topographique consiste à collecter des données sur terrain afin d’en proposer une
restitution à l’échelle souhaitée sous la forme d’un plan topographique. Pour le faire, il est
NUMBI ILUNGA Kevin (Rapport de Stage) 36
Pour le suivi et le contrôle de l’exploitation, il faut l’implantation des projets dans ses détails
les plus stricts :
1. GPS différentiel
Le GPS différentiel (differentia global station positionning system) c’est une amélioration du
GPS permettant de passer d’une précision 15 mètres à 1-3 cm avec les meilleures positions
indiquées par les satellites et leurs positions réelles connues.
2. La station totale
La première opération avant l’utilisation de cet appareil est la mise en station qui est une
opération qui consiste à fixer correctement l’axe principal à la verticale d’un point de
référence donné.
3. Le théodolite
Instrument de mesure des angles dans les deux plans horizontal et vertical afin de déterminer
une direction et particulièrement de mesurer l’azimut et la hauteur apparente
C’est un contrôleur qui est doté d’un grand écran tactile et d’un clavier alpha numérique
complet. Les multiples fonctionnalités (USE, WIFI, Bleutoof, caméra, GPS, radio 2.4 GHz).
C’est un vrai assistant de terrain pour faciliter la vie et l’implémentation des données.
CONCLUSION GENERALE
Ce stage a été très enrichissant pour nous, car il nous a permis de bénéficier à l’ouverture des
réalités nouvelles de la vie professionnelle.
Malgré la diversité et complexité des taches qu’ils avaient au quotidien, les personnels de la
mine étaient toujours disposés à répondre à nos différentes préoccupations, surtout celles qui
cadraient avec l’expertise industrielle.
Nous avons été touchés par le sens de responsabilité dont ils ont fait preuve en égard durant la
période de stage.