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Réf : Ing-GC-2016-14
Rapport de
Projet de Fin d’Etudes
Pour obtenir le
Composition du jury
C’est pourquoi je tiens, tout d’abord, à adresser mes remerciements les plus sincères à
mon tuteur de stage, Monsieur Xavier FROIDURE, ingénieur conseil de Systra, qui m’a offert
la possibilité d’effectuer ce stage et pour ses conseils et ses explications.
Ensuite, je souhaite remercier Monsieur Adléne MOURADI pour ses précieux conseils.
Au surplus, ma gratitude est grande envers mon encadrant interne Madame Yosra
BOUASSIDA qui a consacré de son temps et de son énergie pour m’assister lors de
l’élaboration de ce travail en vue de permettre sa réalisation dans les meilleures conditions. Je
suis très reconnaissante des conseils fructueux, avisés et précis qu’il n’a cessé de me
prodiguer.
Introduction générale
1
Chapitre I: Présentation du projet
2
Chapitre I: Présentation du projet
3
Chapitre I: Présentation du projet
4
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
II.2 Stratigraphie
L’analyse des données géologiques montre que le site de Sidi Fathallah est caractérisé
par une formation argileuse dominante avec passage de couches de sable beige ou coquillers.
5
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
La pleine de Sidi Fathallah est situé entre les deux bassins versants du Lac Séjoumi et
du Lac de Tunis, site potentiellement inondable.
Selon les résultats des sondages carottés et préssiomètriques, on constate l’existence des
horizons suivants :
Niveau 0 : Remblai dont l’épaisseur est de 0.8m
Niveau 1 : Argile brunâtre à grisâtre, cette couche est d’une épaisseur de l’ordre de 4m
Niveau 2 : Sable beige d’épaisseur 3m
Niveau 3 : Argile sableuse de l’ordre de 7m d’épaisseur
Niveau 4 : Argile silteuse dont l’épaisseur est de 11m
Niveau 5 : Marne s’étend jusqu’à la fin de certains sondages
En se basant sur les résultats des essais préssiomètriques et l’équation (1), on détermine
les données suivantes :
6
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
7
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
8
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
- Surcharge chariot 25 KN
Voie sur le vérin en fosse (V6 et V7)
- Charge linéaire 220 KN /essieu/ml
- Charge répartie de 20 KN/m² pour les entrevoies
- Surcharge de chariot de 25 KN
Voie banalisé (V8)
- Charge linéaire 220 KN /essieu/ml
- Charge répartie de 20 KN/m² pour les entrevoies
- Surcharge de chariot de 25 KN
Chargement du chariot élévateur [4]
Le chargement du chariot élévateur est de 25 KN (cf. Annexe A.2 –descente de charge). Par
conséquent les caractéristiques du chariot selon l’Eurocode 1 sont présentées dans le tableau
suivant :
Tableau 5: Dimensions des chariots élévateurs en fonction de la classe FL [4]
Charge levée Poids à vide Largeur de l’essieu Largeur hors tout Longueur hors tout
Classe
(KN) (KN) a (m) b (m) l (m)
25 FL3 44 1 1.2 3.3
Par la suite, la charge verticale statique à l’essieu Qk d’un chariot élévateur de classe FL3 est
Qk = 63 KN.
Ainsi, la valeur caractéristique dynamique de charge sera déterminée par l’équation suivante :
𝑄𝑘,𝑑𝑦𝑛 = 𝜑 𝑄𝑘 (2)
Où : 𝑄𝑘,𝑑𝑦𝑛 est la valeur caractéristique dynamique de l’action
𝜑 est le coefficient de majoration dynamique (φ = 2 pour les bandages pleins)
Donc 𝑄𝑘,𝑑𝑦𝑛 = 126 𝐾𝑁⁄𝑒𝑠𝑠𝑖𝑒𝑢
La disposition de charge à retenir est présentée par la figure suivante (cf. Eurocode 1)
9
Chapitre II: Synthèse des données géotechniques
10
Chapitre III: Etude de la fondation
En se basant sur les valeurs présentées dans la descente de charge, on calcule l’excentricité :
𝑀
𝑒= (5)
𝑄
11
Chapitre III: Etude de la fondation
12
Chapitre III: Etude de la fondation
13
Chapitre III: Etude de la fondation
14
Chapitre III: Etude de la fondation
Pour ce projet, on a suggéré de faire des pieux de type CFA. Puisqu’on a des moments au
niveau des différents appuis, on suggère d’exécuter deux pieux sous chaque appui avec une
semelle de liaison.
Les pieux de type CFA :
« Continuous flight augering (CFA) » est une technique utilisée dans la construction d’une
fondation profonde en béton.
« Continuous flight augering » est utilisé pour creuser un trou et le béton est injecté sous
pression à travers un arbre creux alors que la tarière extrait le sol. Cela crée un pieu continu
sans jamais quitter un trou ouvert.
III.1.3.1 Calcul de l’effort limite mobilisé sous la pointe Qp
L’effort limite mobilisable dû au terme de pointe d’un élément de fondation profonde
est calculé par la relation suivante (selon le fascicule 62) :
𝑄𝑝𝑢 = 𝐴. 𝑞𝑢 (12)
𝜋 ∅²
A : section de pieux 𝐴= [m²] (13)
4
15
Chapitre III: Etude de la fondation
Figure 13: Les classes de sol selon les valeurs des pressions limites
1 𝐷+3𝑎
PLe* : pression limite équivalente 𝑃𝐿𝑒 ∗ = ∫𝐷 𝑝𝑙 ∗ (𝑧) 𝑑𝑧 (15)
𝑏+3𝑎
Avec:
𝐵
a :max(2 ; 0.5𝑚)
b : min (a, h)
h: ancrage dans la couche où se situe la pointe du pieu
III.1.3.2 Calcul de l’effort mobilisable par frottement latéral Qs
L’effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur concernée de l’élément
de fondation est calculé par l’expression suivante :
ℎ
𝑄𝑠 = 𝑃 ∫0 𝑞𝑠 (𝑧)𝑑𝑧 (16)
Avec :
P : périmètre du pieu 𝑃= 𝜋∅ (17)
h : hauteur du pieu
qs : frottement latéral unitaire. Il est déterminé à partir des abaques :
16
Chapitre III: Etude de la fondation
17
Chapitre III: Etude de la fondation
Traçage des courbes des portances en fonction des profondeurs pour les différents
diamètres étudiées
Repérage de l’intersection des courbes avec celle de charge la plus répandu
Définition de niveau d’ancrage pour chaque diamètre et calcul des volumes de béton
pour chaque niveau d’ancrage
La solution idéale est le niveau qui nous donne le plus petit volume de béton
Ainsi le calcul des portances de pieux est réalisé par une programmation sur un fichier
Excel dont les résultats montrés dans l’annexe C1.
Selon les valeurs présentées dans la descente de charge on trouve 3 grandes catégories
de chargement provenant des appuis :
Tableau 11: Type des chargements
Type Nœuds Qels (MN) Mels (MN.m)
A 35; 9; 32 0.16 0.31
B 12; 28; 17 0.5 0.31
C 1; 38; 26 0.1 0.3
(Les nœuds correspondent aux poteaux présentés en figure 7).
On trace la courbe des profondeurs des pieux en fonction de la charge supportée « pieux
isolés »
700mm
10.00
800mm
15.00
900mm
20.00
1000mm
25.00
charge
30.00
type A
35.00
18
Chapitre III: Etude de la fondation
800mm
15.00
900mm
20.00
1000mm
25.00
charge
30.00 type B
35.00
5.00 700mm
profondeur (m)
10.00 800mm
15.00 900mm
20.00 1000mm
25.00 charge
type C
30.00
35.00
A cause des essais pressiométriques qui s’arrêtent à une profondeur de 30 m, on ne peut que
fournir les capacités portantes des couches au-dessus de 30 m.
19
Chapitre III: Etude de la fondation
Selon les schémas ci-dessus, on peut opter pour la solution d’un pieu de 0.6 m pour tous
les types de charge (A, B et C) avec différence de profondeur : 9 m pour un chargement de
type A, 15 m pour un chargement de type B et 7m pour un chargement de type C.
Pour ce projet, les charges exercés par les poteaux ne sont pas très grand par contre il
existe des moments très important.
Les moments sont repris soit par un groupe de pieux verticaux, soit par la mise en place
de barrettes (pieux de section rectangulaire) exécutées selon le même principe que les parois
moulées dont l’inertie élevée permet de reprendre des moments de flexion.
Par conséquent, on a suggéré concevoir des semelles sur 2 pieux pour supporter les
moments en se basant sur la méthode des bielles.
Dimensionnement des semelles de liaison sur deux pieux :
Dimension de semelle
𝑎′ = 3∅ ; 𝑏0 = 2∅ + 𝑑é𝑏𝑜𝑟𝑑 ; 𝑎" = 𝑎′ + ∅ + 2 𝑑é𝑏𝑜𝑟𝑑 ;
0.5 ∗ (𝑎′ − 𝑎) ≤ ℎ ≤ (𝑎′ − 𝑎)
20
Chapitre III: Etude de la fondation
Figure 21: Loi de mobilisation de l'effort q en fonction de déplacement vertical ∆Hp du pieu
[fas 62]
21
Chapitre III: Etude de la fondation
𝑞𝑢 5𝑞−2𝑞𝑢
Si < 𝑄 < 𝑞𝑢 alors ∆H𝑝 = (30)
2 𝐾𝑞
Tableau 13: Valeur de Kq en fonction de type de sol selon le fascicule 62- titreV
Type de sol Fin Granulaire
11 𝐸𝑀 4.8 𝐸𝑀
Kq
Ф Ф
Dans notre cas, pour un pieu de diamètre 0.6m la valeur de contrainte de rupture qu=
0.65. Le sol de projet est fin. Alors Kq = 77.9
Tableau 14: Les valeurs de tassement sous les différents pieux
Chargement type Q [MN] EM[MPA] ∆H𝑝 [𝑚]
A 0.16 4.25 0.0002
B 0.5 4.25 0.0015
C 0.1 4.25 0.0001
22
Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
24
Chapitre III: Etude de la fondation
𝜋 𝜑
𝐾𝑖 : Coefficient, soit de poussée𝐾𝑝 = 𝑡𝑎𝑛²( − ) (32)
4 2
𝜋 𝜑
soit de butée𝐾𝑏 = 𝑡𝑎𝑛²( 4 + ) (33)
2
𝜎𝑣 = 𝛾 ℎ + 𝑞 (34)
Avec
𝛾 : (KN/m3)
ℎ : épaisseur de la couche (m)
𝑞 : chargement (KPa)
III.2.2.2 Stabilité au glissement
La stabilité vis-à-vis du glissement doit être vérifiée par la condition suivante :
𝐹𝑝
≤ tan( 𝛹) (35)
𝑤
Avec :
𝐹𝑝 : sollicitation de renversement
𝑤 : sollicitation de stabilisation
2𝜑
3
≤Ψ≤ φ
25
Chapitre III: Etude de la fondation
Avec :
𝑤 𝑀
𝜎𝑚𝑎𝑥 = + 𝐼 : contrainte maximale sous la surface de la semelle
𝑆 2
𝐿
𝑤 𝑀
𝜎𝑚𝑖𝑛 = − : contrainte minimales sous la surface de la semelle
𝐼
𝑆 2
𝐿
𝑏𝑙3
𝐼= 12
𝑀 = 𝑀𝑠 (𝑜) − 𝑀𝑟 (𝑜)
𝐼 : moment d’inertie (m4)
𝑆 : surface de la semelle (m²)
III.2.3 Dimensionnement d’un mur de soutènement sous l’Aile A2
III.2.3.1 Pré dimensionnement
On se propose de dimensionner les 2 murs de soutènements placés à l’aile A2. Ces murs
ont une forme identique et une hauteur de l’ordre de 6 m avec un chargement quasi-identique
30 KPa.
26
Chapitre III: Etude de la fondation
2H 2H 2.4 ≤ B ≤ 4 On prend B = 4 m
≤B≤
5 3
𝐻 𝑏 = 0.5 On prend b= 0.5 m
𝑏=
12
𝐻 𝐻 0.6 ≤ 𝐵2 ≤ 0.75 On prend B2 = 0.5 m
≤ 𝐵2 ≤
10 8
𝐻 𝑒 = 0.25 On prend e = 0.5 m
𝑒=
24
𝐵1 = 𝐵 − 𝐵2 − 𝑏 𝐵1 = 3 On prend B1 = 3 m
III.2.3.2 Calcul des sollicitations
Les sollicitations sont calculées suivants la méthode de Rankine.
27
Chapitre III: Etude de la fondation
Donc la force résultante et son point d’application de poussé dans la couche 1 est :
𝐹𝑝1 = 𝐹 𝑎 𝑝1 + 𝐹 𝑏 𝑝1 = 26.45 𝐾𝑁/𝑚𝐿
𝐹 𝑎 𝑝1 . 𝑎 + 𝐹 𝑏 𝑝1 . 𝑏
𝑋𝑝1 = = 5.1 𝑚
𝐹𝑝1
Couche 2 :
𝜎𝑝 (6 ) = (𝛾1 ℎ1 + (𝛾2 − 𝛾𝑤 )ℎ2 + 𝑞)𝐾𝑝2 − 2𝑐 √𝐾𝑝2 = 18,72 𝐾𝑃𝑎
Les forces de poussées et les points d’applications :
𝐹 𝑎 𝑝2 = 18.72 × 4.3 = 80.5𝐾𝑁/𝑚𝐿
4.3
𝐹 𝑏 𝑝2 = (21.22 − 18.72) × = 5.5 𝐾𝑁/𝑚𝐿
2
4.3 2 ×4.3
𝑎= = 2,15 𝑚 Et 𝑏= = 2.86 𝑚
2 3
Donc la force résultante et son point d’application de poussé dans la couche 2 est :
𝐹𝑝2 = 𝐹 𝑎 𝑝2 + 𝐹 𝑏 𝑝2 = 86 𝐾𝑁/𝑚𝐿
𝐹 𝑎 𝑝2 . 𝑎 + 𝐹 𝑏 𝑝2 . 𝑏
𝑋𝑝2 = = 2.2 𝑚
𝐹𝑝2
Contrainte hydrostatique :
𝜎𝑢 = 𝛾𝑤 𝐻
Avec :
H : hauteur de la nappe d’eau
𝛾𝑤 : Poids volumique de l’eau
Donc 𝜎𝑢 = 𝛾𝑤 𝐻 = 10 × 4.3 = 43 𝐾𝑃𝑎
Ainsi, la force résultante hydrostatique et son point d’application est :
43 × 4.3
𝐹𝑢 = = 92.45 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2
4.3
𝑋𝑢 = = 1,45 𝑚
3
Sollicitation de renversement :
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Chapitre III: Etude de la fondation
𝑊 = ∑ 𝑤𝑖 = 426 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑎 = 2.51 𝑚
III.2.3.3 Vérification de la stabilité du mur
III.2.3.3.1 Vérification de stabilité vis-à-vis le glissement
2𝜑
tan ( ) = 0.36
3
𝐹𝑝 205
= = 0.48 > tan( 𝛹) = 0.36
𝑤 426
Conclusion :
Les conditions de stabilité au glissement ne sont pas vérifiées, d’où le mur de
soutènement n’est pas stable vis-à-vis du glissement.
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Chapitre III: Etude de la fondation
𝑤 𝑀 426 588
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − 𝐼= − = 33 𝐾𝑃𝑎
𝑆 2𝐿 4 2×4
3 𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎3/4 = = 143.25 𝐾𝑃𝑎
4
Pour déterminer la contrainte de sol𝜎𝑠𝑜𝑙 , il suffit de déterminer la capacité portante à la
profondeur d’assise 6 m (cf. chapitre 3.1 : calcul fondation sous les appuis).
𝑞𝑢 = 𝐾𝑝 𝑃𝐿∗ + 𝜎𝑣0 ′
𝑃𝐿∗ (6𝑚) = 372.9 𝐾𝑃𝑎
Sol argileux : 𝐾𝑝 = 2.2
𝜎𝑣0 ′ = 65 𝐾𝑃𝑎
𝑞𝑢
Ainsi𝑞𝑢 = 885.35 𝐾𝑃𝑎et𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 295.12 𝐾𝑃𝑎
3
Conclusion :
les conditions de stabilité au poinçonnement sont vérifiées, d’où le mur
cantilever est stable vis-à-vis le poinçonnement.
Conclusion générale :
Le mur est vérifié vis-à-vis le poinçonnement et le renversement, par contre il
n’est pas vérifié contre le glissement, on peut utiliser des clous pour assurer cette
stabilité.
30
Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
Zone de
Zone de Zone de
roulement
roulement roulement
2
1 1
2T/ml 2T/ml
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
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Chapitre III: Etude de la fondation
41
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
IV.1 Généralités
La modélisation du projet et les différentes vérifications peuvent être faites à l’aide du
logiciel « PLAXIS 2D » qui est un logiciel de modélisation et de calcul par élément finis
puissant pour l’analyse du comportement géotechnique des sols.
IV.1.1 PLAXIS 2D
« PLAXIS 2D » est un programme d’éléments finis en deux dimensions spécialement
conçu pour réaliser des analyses de déformation et de stabilité pour différents types
d’applications géotechniques. Les situations réelles peuvent être représentées par un modèle
plan ou symétrique.
La relation entre les déformations et les contraintes est assurée à l’aide des lois de
comportement qu’ils sont différents selon leurs surfaces de charge et les paramètres utilisés.
Dans le code PLAXIS on trouve 5 lois de comportements : élastique linéaire, Mohr-
Coulomb (MC), Hardening Soil Model (HSM), Soft Soil Model (SSM), Soft Soil Creep
Model (SSCM). Qu’ils ont été caractérisés par des paramètres et des surfaces de charge, la
détermination de ces paramètres se fait avec une étude géotechnique classique qui donne des
calculs plus exactes si les sols et différentes structures sont bien modélisées. [15]
42
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
charge n’évolue pas, on parle de loi élastique parfaitement plastique, c’est le cas du modèle
CM ; la surface de charge évolue au cours du chargement, on parle de modèle élastoplastique
avec écrouissage dont le modèle HSM de Plaxis fait partie.[16]
IV.2.1.1.1 Modèle élastique linéaire (Hooke)
Ce modèle présente la loi de Hooke pour l’élasticité linéaire et isotrope. Le modèle
comporte deux paramètres de rigidité élastique, le module d’Young E, et le coefficient de
Poisson ν. Le modèle linéaire élastique est très limite pour simuler le comportement d’un sol.
Il est utilisé principalement pour des structures rigides massives placées dans le sol. [16]
IV.2.1.1.2 Modèle de sol sans écrouissage (Mohr-Coulomb)
Le modèle de Mohr-Coulomb est un modèle élastique-parfaitement plastique (sans
écrouissage). Dans le plan de Mohr, la droite intrinsèque est représenté par :
𝜏 = 𝜎𝑛 tan 𝜑 + 𝐶
Où 𝜎𝑛 et 𝜏 sont respectivement les contraintes normales et de cisaillement, et C et 𝜑
respectivement la cohésion et l’angle de frottement du matériau.
43
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Géométrie :
On a modélisé un panneau de dallage de largeur 7 m pour étudier les tassements
probables. On a modélisé le problème sur un espace de (14 m× 30m) pour avoir plus de
précision.
Les couches de sols sont saisies ainsi que le panneau de dallage comme le montre la
figure suivante.
44
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
14 m
3.5 m 7m 3.5 m
Dallage
Remblai
Sable beige
Argile sableuse
Argile silteuse
Marne
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Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
46
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
47
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 51: Génération des pressions interstitielles initiales (Umax = -291.72 KN/m²)
Les contraintes initiales :
Les contraintes ont été initialisées en utilisant le coefficient des terres au
repos K0 (formule de Jacky), sous le poids propres du matériau
(𝐾0 = 1 − 𝑠𝑖𝑛𝜑)
48
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Phasage du calcul
Pour simuler la réalité du processus de chargement réel, on a choisi de
fractionner le travail à des phases.
Dans le programme de calcul, le calcul de toutes les phases peut être fait au
moyen du procédé « staged construction ».
49
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Résultats
Le tassement vertical maximal pour un modèle Mohr-Coulomb est de l’ordre de 13 cm.
50
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 56: Le tassement des differents couches en fonction des phases (HSM)
Le tassement admissible que le maitre d’ouvrage a autorisé est de l’ordre de 3cm. Par
conséquent le renforcement du sol est indispensable. On va modéliser plusieurs solutions pour
le renforcement pour choisir la solution convenable.
51
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
IV.3.1.1 Géométrie
On procède de la même façon que la modélisation sans renforcement sauf qu’on ajoute
des interfaces autour des colonnes pour tenir compte de l’interaction sol-structure.
52
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
53
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 61: Tassement vertical des colonnes de diamètre 1.2 m et de longueur 14m
54
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 62:Le tassement vertical sous le dallage (Colonnes Ballastées: maille 3 m×3 m ;
L=14m; Ф = 1.2m)
Maillage 2 𝑚 × 2𝑚
L= 17 m et Ф = 1 m
55
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 64:Le tassement vertical sous le dallage (Colonnes Ballastées: maille 2 m×2 m ;
L=17m; Ф = 1m)
L= 19 m et Ф = 1 m
56
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 66: Le tassement vertical sous le dallage (Colonnes Ballastées: maille 2 m×2 m ;
L=19m; Ф = 1m)
IV.3.2.2 Deep soil mixing
Maillage 3 𝑚 × 3 𝑚 :
L= 14 m et Ф = 1 m
57
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 68:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 3 m×3 m ;
L=14m; Ф = 1m)
L=14 m et Ф = 1.2 m
58
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 70:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 3 m×3 m ;
L=14m; Ф = 1.2m)
Maillage 2 𝑚 × 2𝑚
L= 14 m et Ф = 1m
59
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 72:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 2 m×2 m ;
L=14m; Ф = 1m)
L = 17 m et Ф = 1m
60
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 74:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 2 m×2 m ;
L=17m; Ф = 1m)
L= 19 met Ф = 1m
61
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 76:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 2 m×2 m ;
L=19m; Ф = 1m)
L= 14 m et Ф = 0.8m
62
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 78:Le tassement vertical sous le dallage (Deep Soil Mixing: maille 2 m×2 m ;
L=14m; Ф = 0.8m)
IV.3.2.3 Récapitulatifs des résultats
Le tassement sous le dallage en utilisant des colonnes ballastées et des colonnes de
Deep Soil Mixing est présenté par les courbes suivantes :
Figure 79: Tassement sous un panneau du dallage pour un sol renforcé par des Colonnes
Ballastées
63
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Figure 80: Tassement sous un panneau du dallage pour un sol renforcé par des Deep Soil
Mixing
Ainsi, le récapitulatif des résultats obtenus est présenté dans le tableau suivant :
Tableau 23: Tableau récapitulatifs des résultats du tassement pour les 2 méthodes de
renforcements
Paramètres Déplacement vertical extrême Uy (cm)
Maillage Diamètre (m) Longueur (m) Colonnes ballastées Deep soil mixing
1.2 14 -23 -5
3×3
1 14 -25 -5.8
1 14 - -2.4
0.8 14 - -2.8
2×2
1 17 -19 -1.86
1 19 -19.2 -1.65
64
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Vu que la solution de Deep Soil Mixing a permis d'améliorer le tassement par rapport
à la solution des colonnes ballastées et qu'en plus les colonnes ballastées ont donné un
tassement supérieur au tassement admissible, la solution la plus adéquate et qui donne
les résultats souhaités pour ce projet est celle du Deep Soil Mixing.
Pour une même longueur des colonnes (14m) et diamètres (1m), le déplacement
vertical Uy avec une maille 3𝑚 × 3𝑚 est supérieur à celui avec une maille 2𝑚 × 2𝑚.
Ainsi, pour ce projet, il est adéquat d’utiliser le maillage 2𝑚 × 2𝑚.
On constate que les tassements pour le maillage 2𝑚 × 2𝑚 est admissible. Pour des
raisons purement économiques, il est préférable de choisir les colonnes de DSM de
longueur 14m et de diamètre 0.8m.
Ainsi, pour un panneau de dallage on adapte la répartition suivante :
Figure 81: Maillage et répartition des colonnes DSM pour un panneau de dallage
Une analyse 2D n’est pas suffisante pour assimiler convenablement le projet car
la modélisation faite en déformation plane ne reflète pas le vrai comportement
des colonnes DSM puisqu’ils sont présentés par des barrettes équivalentes, et
non pas des colonnes. Cette modélisation doit être vérifiée par une modélisation
en volume (3D).
Le dimensionnement des DSM doit impérativement être suivi par un programme
de contrôle en cours et après réalisation pour vérifier que les critères pris en
considération dans les calculs sont respectés (diamètre, longueur…) et de
vérifier le comportement réel des colonnes vis-à-vis des contraintes et
tassements sous les charges de service.
65
Chapitre IV: Modélisation par éléments finis avec PLAXIS 2D
Le dallage est un ouvrage très complexe essentiellement par son épaisseur faible,
ses grandes dimensions et par les sollicitations très variées. Il est un ouvrage
important sur le plan géotechnique à cause de sa forte interaction avec son
support.
Par conséquent, la mise en œuvre d’un réseau des colonnes de Deep Soil mixing
sous les panneaux du dallage exige des vérifications complémentaires à celles du
DTU13.3 pour intégrer l’hétérogénéité provoquée par les colonnes.
D’un côté, ces colonnes permettent la réduction des tassements absolus du
dallage d’où la réduction de la flexion générale. D’autre côté, ils augmentent les
contraintes et surtout au bord à proximité des joints.
66
Conclusion générale
Conclusion générale
La stabilité des ouvrages reste toujours le grand souci des ingénieurs. Ils cherchent à
améliorer les méthodes et les techniques pour avoir des meilleurs résultats. Chaque projet a
son propre particularité et ses contraintes, ce qui explique le développement des recherches et
d’innovation.
Dans cette optique s’inscrit ce projet de fin d’étude intitulé « Etude de la fondation de
l’atelier de maintenance des rames Sidi Fathallah-RFR » dont l’objectif est de limiter le
tassement soit à court ou à long terme pour assurer le bon fonctionnement de l’ouvrage.
Pour modéliser le problème, on a recours au logiciel « Plaxis 2D ». En se basant sur la
méthode des éléments finis, on a visé de définir une approche adéquate.
Les résultats obtenus dans ce travail ne sont pas suffisantes pour ce projet. Une étude
tridimensionnelle est demandée pour mieux assimiler le problème. Ainsi, l’étude fournie n’est
qu’une étude préliminaire pour choisir le type de fondation qui répond le plus aux besoins du
maître de l’ouvrage.
De plus, on a constaté que le DTU13.3 ne tient pas bien en compte le calcul des dallages
industriels sur des sols hétérogènes, ce qui nous incite à rechercher d’autres approches tels
que la méthode des éléments finis.
A l’étude de ce projet, on a eu une occasion opportune pour appliquer les connaissances
requises durant notre cursus d’élève ingénieur à l’ENSIT notamment au niveau du calcul
géotechnique et calcul structure, manipuler certains logiciels tels que « Plaxis 2D », « Arche
Dallage », « Autocad », etc…. et explorer la particularité des ouvrages de chemin de fer.
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Bibliographie
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Annexes
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