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L’homme a essayé de remplacer les parties déficientes des tissus ou des organes depuis
longtemps, les progrès réalisés en médecine ont induit une réelle exigence dans le choix des
substituants employés. La mise au point de ces biomatériaux, la connaissance de leurs
propriétés ainsi que leur adaptabilité sont devenues essentielles.
En effet la plupart des chimistes ont démontré via des études de diffraction des rayons X
que le constituant majoritaire des tissus minéralisés osseux se présentait sous forme de
cristaux d’hydroxyapatite à structure variable.
Ainsi notre travail va se focaliser sur cette rubrique c’est à dire la synthèse d’une
hydroxyapatite phosphocalcique pure et bien cristallisée par voie aqueuse et sa caractérisation
structurale par Diffraction des Rayons X, en utilisant le logiciel Winplotr du programme
FullProf en mode profile matching. Ce qui permettra d’affiner les paramètres définissant le
profil des raies de diffraction à savoir : les paramètres de position, le paramètre de dispersion
et la surface du pic.
Chapitre I : c’est une revue bibliographique, dans laquelle nous présentons des généralités
sur les biomatériaux phosphocalciques et plus précisément l’hydroxyapatite phosphocalcique,
sa structure cristallographique, et ses propriétés.
Chapitre II : cette rubrique porte sur l’étude de la synthèse d’une hydroxyapatite
phosphocalcique ainsi que la description détaillée du protocole expérimental employée au
cours de ce travail.
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Chapitre I : biomatériaux
Phosphocalciques pour substitution osseuse
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I.1. Substitution osseuse :
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I.2.Les Biomatériaux :
Les biomatériaux sont des matériaux non vivants utilisés dans un dispositif médical destiné à
interagir avec les systèmes biologiques. Actuellement les biomatériaux employés peuvent être
d’origine soit naturelle, soit artificielle.
Les matériaux biologiques naturels sont appelés greffes et peuvent provenir soit du patient
lui-même (autogreffe), soit d’un autre patient (allogreffe), soit d’un animal (hétérogreffe).
Les matériaux artificiels peuvent être organiques (polymères), minéraux (céramiques et
métaux) ou encore organo-minéraux (composites) [2].
Les matériaux céramiques présentent des réactivités différentes vis-à-vis du corps humain.
Ainsi on distingue trois types de biomatériaux céramiques :
inertes.
actifs en surface.
résorbables.
Dans le cas des matériaux inertes la biocompatibilité est assurée par la stabilité chimique des
matériaux qui sont peu solubles dans le milieu physiologique. Parmi les céramiques bios
inertes on compte l’alumine et la zircone qui sont utilisées pour les prothèses de hanche en
raison de leur faible coefficient de frottement, mais aussi pour les implants dentaires.
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Le tableau I donne une vue globale, mais non exhaustive des matériaux métalliques
utilisés dans le corps humain :
Matériaux Exemples
Or
Purs Précieux Argent
Platine
Métaux Titane
Tungstène
Non Précieux Niobium
Cuivre
Alliage de titane
Nitiol (Ni-Ti)
Chrome cobalt
Alliages Métalliques Aciers Inoxydable
Alliages de palladium
Amalgame Ag-Pb
Les utilisations des polymères dans le domaine des biomatériaux sont extrêmement
nombreuses. Les deux grandes tendances de l'usage des polymères concernent :
Les polymères résorbables : tels que les copolymères d'acide lactique et d'acide
glycolique qui sont utilisables en chirurgie orthopédique traumatologique, ou les
polyanhydrides et/ou polyaminoacides qui sont utilisés dans les formes retard de
médicaments.
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I.3. Les phosphates de calcium :
Les orthophosphates de calcium sont les sels de l’acide orthophosphorique (H 3PO4) et
constituent une grande famille de composés.
Ces phosphates de calcium présentent plusieurs compositions chimiques et des structures
cristallines très variées. Le Tableau I regroupe les différents orthophosphates de calcium que
comprend le système Ca(OH) 2 – H3PO4 et donne leur rapport atomique Ca/P.
β Tetragonale
Pyrophosphate de Ca2P2O7 1
calcium
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a) Définition d’une hydroxyapatite :
• le premier type correspond à l’axe ternaire de la structure; ce type de tunnels existe sur
chaque cellule élémentaire et chaque tunnel contient deux atomes de calcium.
• le deuxième type correspond à l’axe de symétrie hélicoïdal d’ordre 6 situé aux sommets de
la maille élémentaire; les parois de ce tunnel sont constituées d’atomes d’oxygène ou de
calcium et contiennent aussi les groupes OH-.
Les atomes de calcium forment des triangles équilatéraux. Les plans de ces triangles sont
parallèles l’un à l’autre en formant ainsi le tunnel. La distance entre deux plans consécutifs est
environ 6,5 Å. Les ions hydroxyles sont situés au centre des triangles et orientés avec l’atome
d’hydrogène vers la direction de l’axe c.
Ce type de tunnel a un diamètre beaucoup plus important que celui du premier type et
confère à l’apatite des propriétés d’échange ionique, spécialement des ions OH- et F-, et
permet aussi d’abriter de petites molécules, comme, par exemple, O2 et H2O [3].
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Figure I-1: Projection dans le plan de base (001) de la structure de l’hydroxyapatite [6]
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Chapitre II : Synthèse d’une hydroxyapatite
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II.1. Procédures expérimentales de synthèse :
La synthèse du phosphate de calcium à fait l’objet de nombreux travaux, En raison des
analogues qui existent entre ces composés constituant l’os et des dents, plusieurs
paramètres sont susceptible d’agir sur la composition chimique ou l’état de
cristallisation : PH, T, vitesse de précipitation, concentration des solutions, lavage,
séchage etc. …….
Dans ce cas, la méthode la plus utilisés est la double des compositions. Il y a
également la méthode à l’état solide à haute température 900 et 1300 °C.
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II.2. Matériels et produits utilisés :
Tout le matériel utilisé lors de la préparation d’une hydroxyapatite doit être
parfaitement propre pour que le produit obtenu soit pur exempt d’impuretés.
b) Calcination :
La calcination est réalisée dans un Four Electrique de type « Hobersal HD-230 »,
qui est composé des briques. Elle consiste à chauffer l'échantillon à haute
température (typiquement 500 à 1 000 °C) sous air ou sous atmosphère neutre pour
provoquer des réactions physiques et chimiques et mettre ainsi l'échantillon dans un
état de référence.
c)Description des produits :
Un produit chimique avant d’être échantillonné doit avoir au préalable une composition
chimique définie et des informations bien précises, de ce fait les flacons commerciaux
comportent une étiquette qui a pour rôle d’informer l’utilisateur sur leurs propriétés,
compositions,…elle doit contenir :
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II.3. Méthode de synthèse d’une hydroxyapatite par voie
aqueuse :
Puis, on verse goutte à goutte la solution B dans la solution A en 60 min. Le mélange est
laissé sous agitation magnétique à température ambiante pendant 2h puis laisser la suspension
à l’aire libre pendant 24 h. Le pH du mélange est maintenu entre 10 et 12. Les quantités des
réactifs sont prises en proportions stœchiométriques selon l’équation de la réaction suivante :
Le précipité obtenu est filtré sous vide, lavé à l’eau à plusieurs reprises puis étuvé à 90 °C
pendant 2 jours, le produit obtenu est broyé puis calciné à 900 °C pendant une heure. La
poudre est refroidie en baissant la température du four (10°C/min)
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Chapitre III : La diffraction des rayons X
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III.1. Introduction :
la découverte des RX était un événement très important qui a bouleverser le sens des
progressions scientifique, éventuellement dans le domaine de la cristallographie,
car la diffraction des rayons X est une technique d’analyse non destructive pour
l’identification et la détermination quantitative des différentes formes cristallines
présentes dans un solide.
Depuis, les méthodes de rayons X sont devenues un outil très performant et universel
pour déterminer la structure des cristaux. Pratiquement tous les domaines de la physique du
solide ont recours à des méthodes de caractérisation par rayons X.
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Tableau I.1 : Domaines des ondes électromagnétiques
Longueur
d’onde λ
>109 109 à 106 106 à 7.102 7.102 à 4.102 à 10 10 à <0.03
(en nm) 4.102 0.03
Fréquence ν
1 –La direction du faisceau vérifie les lois de la réflexion de Descartes sur les plans atomiques
d’orientation (hkl).
θ: l’angle de Bragg
En physique on utilise la loi de Bragg pour mesurer les longueurs d’onde des rayons X avec
des spectrographes.
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En cristallographie et en chimie on utilise la loi de Bragg pour déterminer :
-Cette direction est celle du plan bissecteur de l’angle 2 θ que fait le faisceau incident avec le
faisceau réfléchi.
Un monocristal est un objet macroscopique où les atomes sont parfaitement ordonnés dans
les trois directions de l'espace. Les propriétés du cristal reflètent donc dans toutes les
directions celles de l'édifice cristallin à l'échelle atomique.
Les cristaux les plus communs sont les sels, le sucre, les roches, les métaux, les pierres
précieuses (gemmes). Certains objets sont composés d'un seul cristal (par exemple les
pierres précieuses), on parle alors de ( monocristal ). Mais la plupart des objets sont
composés de plusieurs cristaux accolés (ou cristallites), on parle de ( poly cristaux ).
La diffraction des rayons X par les cristaux est un outil privilégié de détermination de la
structure tridimensionnelle des molécules. En effet, les rayons X interagissent avec le
nuage électronique des atomes du cristal. Le cristal étant un milieu périodique
tridimensionnel, ces ondes diffusées interfèrent et provoquent le phénomène de
diffraction. La mesure de ces intensités diffractées donne alors accès aux composantes de
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Fourier de la densité électronique de la molécule. Une détermination structurale consiste
donc à repérer, après un certain nombre d'étapes de calculs, les maxima de densité
électronique, que l'on assimile aux positions atomiques.
Les intensités sont mesurées par des diffractomètres à monocristal munis de détecteurs
électroniques (compteurs proportionnels ou à scintillation). Le cristal est positionné dans
le faisceau par un goniomètre. Le goniomètre le plus utilisé est le modèle à 3 cercles avec
berceau d’Euler. Le berceau d’Euler (cercle χ) entraîne une tête goniométrique TG sur
laquelle est fixé le cristal. Ce berceau tourne autour de l’axe principal AP du système, axe qui
est normal à la direction du faisceau incident RX. La rotation du berceau autour de AP définit
l’angle ω, et la rotation autour de l’axe de la tête goniométrique définit l’angle φ. Le détecteur
tourne autour d’AP dans le plan équatorial. L’angle entre le faisceau primaire et l’axe du
détecteur est 2θ.
L’angle 2θ est nul quand le détecteur est aligné avec le faisceau primaire ; χ est nul quand
l’axe de la tête goniométrique est parallèle à l’axe principal ; ω est nul quand le plan du
berceau est perpendiculaire au faisceau. L’origine des φ est arbitraire. En principe les
rotations χ et φ suffisent pour placer un nœud réciproque dans le plan équatorial en position
de diffraction. Mais à cause des problèmes d’encombrement stérique, la rotation ω est
indispensable.
Les 4 mouvements sont commandés par des moteurs pilotés par le programme informatique
de gestion de l’appareil. (Figure I.9)
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Figure I.9: goniométrie à 4 cercles avec berceau d’Euler
La méthode de diffraction par poudre a été inventée en 1916 par Debye et Scherrer en
Allemagne, et en 1917 par Hull aux Etats-Unis. La technique s’est développée
progressivement, pendant plus d’un demi-siècle. Elle a été utilisée pour des applications
traditionnelles comme l’identification des phases, la mesure précise des paramètres cristallins
ou encore l’analyse d’imperfections structurales à partir du profil de raies de diffraction. La
méthode avait un grand intérêt pendant les années 70, après l’introduction par Rietveld en
1967 d’une méthode puissante pour l’affinement des structures cristallines à partir d’un
diagramme de poudre. Appliquée initialement à des données issues de la diffraction des
neutrons, la méthode s’est ensuite étendue au domaine de la diffraction des rayons X.
Avec les outils informatiques actuels, il est très facile de comparer le spectre d’une
poudre, enregistré avec un diffractomètre automatique, avec ceux de la base de
données et d’identifier ainsi un composé ou un mélange de composés.
Ces méthodes permettent notamment de caractériser le matériau étudié, tant d’un point
de vue qualificatif que d’un point de vue quantitatif sans nécessiter la synthèse de
monocristaux.
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- des mélanges de poudres, des solutions solides.
D'après la loi de Bragg énoncée précédemment, on voit qu'il y a une relation unique entre la
déviation 2θ et la distance inter-réticulaire d (si l'on ne considère que le premier ordre de
diffraction, n = 1). Un pic est présent en 2θ s'il existe, dans le cristal, des plans atomiques
parallèles espacés d’une distance :
d = λ / (2.sinθ)
On peut donc dire que le pic représente une distance d. Ceci présente l'avantage d'être
indépendant de la longueur d'onde λ des rayons X utilisés. En effet, si l'on mesure un même
échantillon avec deux longueurs d'ondes différentes, les Positions en 2θ des pics
seront différentes, par contre, les d seront les mêmes [9] .
Il faut savoir que la diffraction par les poudres, bien qu'ancienne, n'est pas une
technique en voie de disparition, au contraire. Grâce à une série de développements
spectaculaires récents (rendus possibles principalement par les progrès en informatique), cette
technique est devenue encore plus essentielle et incontournable dans le domaine général
de la caractérisation des matériaux. C'est la technique la plus utilisée pour un premier
contact avec une phase solide. [10] .
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La méthode des poudres est basée sur le fait que le diagramme de diffraction de chaque
substance cristalline est unique. Dés lors, si l’on peut superposer le diagramme de diffraction
d’un échantillon inconnu à celui d’un échantillon connu, on peut assurer qu’ils sont
chimiquement identiques [11].
Autrement dit, le terme poudre signifie simplement que le faisceau incident tombe sur un
ensemble de cristallites, orientés aléatoirement, suffisamment nombreuses pour toutes les
orientations soit réalisées [13].
L’appareil que l’on rencontre le plus souvent est le diffractomètre automatique de poudre à
focalisation Bragg-Brentano. La mesure est effectuée en réflexion et l’échantillon est placé
sur un goniomètre couplé au tube à rayons X et au détecteur. Le faisceau de rayons X est
focalisé sur l’échantillon avec un angle θ [14].
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Figure III.2 : définition des angles dans le montage de Bragg
Figure
III.2 : le montage Bragg-Brentano
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On peut alors déterminer qualitativement les phases en présence par comparaison des
distances inter-réticulaires calculées avec celles stockées dans des bases de données
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V.1. Indexation de diagramme des rayons avec Le logiciel : FullProf
L’avantage de FullProf par rapport aux autres logiciels d’indexation est la qualité de
l’affinement du profil : on peut prendre plus de points de fond continu et sélectionner des
fonctions de profil plus complexes.
- La position des raies de diffraction ainsi que les décalages systématiques en 2θ (le
zéro),
- Les paramètres de profile U, V, W (les paramètres de la largeur de raie) et X (le
paramètre de la forme) et l'asymétrie
- Les paramètres de la maille a, b, c, α, β et γ
- L’intensité des raies.
- Les points de fond continu (Background) qui doivent être repartis régulièrement sur
l’intervalle angulaire utilisé.
L’affinement de Rietveld est d’une grande précision que ce soit pour les paramètres de la
maille ou pour la position des atomes dans cette maille. Cette technique permet de faire
varier tous les facteurs intervenant dans un diagramme de poudre. On pourra ainsi affiner
les paramètres de maille, le zéro ; les paramètres donnant les intensités des raies; les
paramètres de profil de la fonction utilisée (paramètres de forme, de largeur),
éventuellement l’asymétrie ; et enfin affiner les points du fond continu. L’affinement de tous
ces paramètres se fera pour obtenir le meilleur accord entre diagramme calculé et
expérimental. Un diffractomètre SHIMADZU 6100 avec une anticathode en cuivre (λ =
1,5406 Å), alimenté par une tension de 40kV et une intensité de 30 mA a été utilisé,
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L’enregistrement de données s’effectue sur un domaine 10°-40° avec un pas de 0.02 (2θ). Il
s’agit d’un montage Bragg-Brentano θ-2θ.
L’analyse de la position et de l’intensité des raies indique la présence d’une phase apatitique
correspondant à une hydroxyapatite bien cristallisée (JCPDS 09-432). On retrouve les
principaux pics situés à environ 31,8° ; 32,2° et 32,9°, et aussi à 25,9° ; 28,9° et 34,1°. Il est
également à noter qu’aucune phase secondaire cristallisée n’a été détectée.
Nous remarquons que les raies de diffraction intenses, fines et bien résolues témoignent de sa
bonne cristallinité.
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prendre toutes les premières raies jusqu’à ce que les intensités des raies individuelles ne
soient plus exploitables, c'est-à-dire dès lors que l’on a un continuum de raies. La fonction
"automatic peak search" du programme WINPLOTR permet de lister les raies les plus
importantes et les mieux définies de façon approximative.
Les paramètres à affiner doivent être libérés successivement et non tous en même temps,
sinon l’affinement risque fort de diverger ou tout du moins ne pas converger vers la
solution optimale. Néanmoins ces paramètres ont des importances différentes sur
l’affinement.
Lors de l’indexation avec le programme DICVOL 06, les 12 premières raies du diagramme
sont considérées.
Après avoir choisie l’intervalle angulaire concerné pour l’affinement, on enregistre les points
de positions des raies pour le logiciel DICVOL06 et on choisie des systèmes cristallins au
hasard.
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Figure III.3 : les systèmes cristallins à tester
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Figure III. 4 : les solutions proposées par le programme DICVOL
On choisie la première solution proposée par DICVOL (système cristallin hexagonal avec
M(N) =143.0) et on affine les différents paramètres de profil présentant dans le fichier .PCR
de la solution choisie et faire tourner le programme. Parmi les paramètres à affiner, on cite :
- Le zéro
- Les paramètres de la maille a, b et c (les paramètres α, β et γ ne seront pas
affiner car ils ont des valeurs exactes)
- Les paramètres de la largeur de raie (u, v et w) et le paramètre de la forme X :
- L’asymétrie (asy1 et asy 2).
Pour plus de lisibilité et pour mieux voir les différences afin de permettre une meilleure
comparaison, les spectres calculé et observés sont superposés (figure III-5). La courbe
différence, en bleu, est représentée, en bas, sur la figure.
Comme on peut le voir sur la figure III-5, il ressort que les deux spectres (calculé et observé)
sont indiscernables.
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En réalité, les différences sont trop faibles pour être perceptibles sur les courbes.
Cependant, on peut observer ces différences en faisant un zoom (grossissement) sur une raie
(figureIII-6) et là on peut voir clairement les différences.
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Figure III.7 : le fichier PCR de la première solution (Hexagonal)
Dés qu’on affine touts les paramètres cités précédemment, on arrive enfin à avoir la valeur
coefficient Chi2 le minimum possible qui doit tendre vers 1. Ce coefficient nous indique la
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qualité de l’affinement ; il y aura un bon accord entre les diagrammes calculés et
expérimentaux lorsque Chi2 est faible. Dans notre cas, on a aboutit à Chi2 = 2 ,26
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Figure III.9 : profil de la même raie pris à la figure 3 après l’affinement
Les profils de raies ont été ajustés par une fonction pseudo-voigt et l’intensité relative des pics
a été déterminée à partir de leur hauteur au-dessus du fond continu.
Des faibles raies émergentes du fond continu caractérisent la présence des impuretés dans
l’échantillon analysé. Il est indispensable de bien le simuler pour déceler un fond
continu non linéaire (présence éventuelle d’amorphe) ou, en regardant la courbe
différence entre diagramme calculé et expérimental, des problèmes dans la cristallisation
(présence de raies non indexées).
La fonction « Select background points » permet de sélectionner les points du fond continu à
affiner manuellement après avoir choisi l’intervalle angulaire 2θ concerné. La sélection se fait
en mettant un point avant et après chaque pic de diffraction.
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L’affinement de fond continu se fait en effaçant les valeurs de postions des raies et leurs
intensités dans le fichier .PCR précédent et les remplacer par les nouvelles valeurs
(TableauIII).
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Figure III.11 : la fonction « CHECK GROUP PROGRAM »
Le choix de groupe d’espace convenable et délicat, on se basera alors sur le fait que toutes les
raies, dans l’intervalle considéré, sont indexées. S’il existe des raies de diffraction non
indexées ; ça veut dire que nous n’avons pas choisi le bon groupe d’espace. Le groupe
d’espace convenable dans notre cas est P63/m.
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Figure III.12 : le nouvel fichier PCR pour l’affinement de fond continu
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Les spectres avant et après affinement sont montrés en figure III-13 et figure III-14
respectivement dans le but de vérifier l’affinement que nous avons effectué. La très bonne
concordance de ces deux spectres confirme que l’affinement est satisfaisants.
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A la fin, on arrive à avoir un bon accord entre le diagramme expérimental et calculé
lorsqu’on a affiné le profil ainsi que le fond continu.
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CONCLUSION
Le programme Full Prof utilisant la méthode de Rietveld est un programme très complet qui
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