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Sommaire
Selon IAS 32.11, un actif financier désigne tout actif qui est:
a) De la trésorerie;
b) Un droit contractuel de recevoir d’une autre entité de la
trésorerie ou un autre actif financier;
c) Un droit contractuel d’échanger des instruments financiers
avec une autre entité dans des conditions potentiellement
favorables; ou
d) Un instrument de capitaux propres d’une autre entité.
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Instruments financiers
Définition et composantes
Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier pour une entité et à un
passif financier ou à un instrument de capitaux propres pour une autre entité.
Instruments financiers
Passifs Financiers
Produits dérivés actifs.
Instruments de dettes dits "classiques" ou
"primaires" (obligations, emprunts bancaires,
dettes fournisseurs).
Produits dérivés passifs.
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Instruments financiers
Définition et composantes
Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier pour une entité et à un
passif financier ou à un instrument de capitaux propres pour une autre entité.
Instrument
de capitaux
propres Contrat
Actif
financier
Passif
financier
Selon IAS 32.13, les termes "contrats" et "contractuels" font référence à un accord entre
deux ou plusieurs parties et ayant des conséquences économiques évidentes auxquelles
les parties ne peuvent que difficilement se soustraire, si tant est qu'elles en ont la
possibilité, du fait qu'en général l'accord est juridiquement exécutoire.
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Actifs financiers
Exemples:
• Une somme en devise ou en monnaie locale • Les actifs physiques, tels que les stocks, les
(de la trésorerie) ou un dépôt dans une immobilisations corporelles, les actifs loués
banque (IAS 32.AG3) ; et les incorporels (brevets, marques) (IAS
32.AG10) ;
• Une créance client, d'un effet à recevoir, d'un
prêt ou d'une obligation (IAS 32.AG4) ; • Les charges payées d'avance pour lesquelles
l'avantage économique futur est la réception
• Un contrat de location-financement (IAS de biens ou services plutôt que le droit de
32.AG9) ; recevoir de la trésorerie ou un autre actif
financier (IAS 32.AG11) ;
• Une garantie financière (IAS 32.AG8).
• Les créances d'impôts, qui ne représentent
pas un droit contractuel, mais résultent
d'obligations légales imposées par les
pouvoirs publics (IAS 32.12).
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Instruments financiers
Typologie
Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier pour une entité et à un
passif financier ou à un instrument de capitaux propres pour une autre entité.
Créances
Instruments Dettes
primaires Titres de capitaux propres
Instruments
financiers
Instruments Options
dérivés Contrats à terme
Swaps de taux ou de devises
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Instruments financiers
Typologie
Sauf dans les cas où le paragraphe 4.1.5 s’applique (symétrie de
traitement), l’entité doit classer les actifs financiers comme étant
ultérieurement évalués soit au coût amorti, soit à la juste valeur, en
fonction à la fois :
(a) du modèle économique que suit l’entité pour la gestion des actifs
financiers ;
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Module : Instruments financiers
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Notion de Business model (Modèle économique )
Définition
Un « business model » reflète les modalités de gestion d’un groupe
d’instruments de dette (prêts, créances ou obligations) dont les objectifs ont été
fixés par les principaux dirigeants de l’entité.
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Notion de Business model (Modèle économique )
Définition
La notion du business model est différente de la direction d’intention
(management intent), le business model est plus observable et plus stable.
Il existe des normes comptables qui prennent en compte, dans certains cas,
l’intention de la direction. C’est le cas d’IAS 39 § 86 et s. qui distingue plusieurs
formes de couverture (couverture de juste valeur, couverture de flux de
trésorerie, couverture d’un investissement net dans un établissement à
l’étranger) en fonction de la manière dont est qualifié l’élément couvert.
La notion du business model plus large et plus complexe. Les business model
peuvent être observés en termes de génération de flux de trésorerie et en
évaluant des actions passées et actuelles qui sont à la fois observables et
vérifiables, alors que l’intention de la direction ne concerne que des actions
futures.
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Actifs financiers – Instruments de dettes
Modèle économique
Le modèle économique est déterminé par les principaux
dirigeants de l’entreprise (au sens donné dans IAS 24)
Évaluation de la performance du
modèle économique et de
Gestion de groupes
l’information interne
d’actifs financiers en vue
d’atteindre un modèle Risque qui a une incidence sur la
Évaluation du
économique donné performance du modèle
modèle
économique économique et la gestion de ces
selon IFRS 9 risques
La façon dont les dirigeants de
l’entreprise sont rémunérés (p. ex.
d’après la juste valeur)
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Business model (Modèle économique )
Modèles
1 2 Modèle économique
3
Modèle économique dont l’objectif est
dont l’objectif est de Autres modèles
atteint à la fois par la
détenir des actifs afin économiques
perception de flux de
d’en percevoir les flux (dont activités de
trésorerie contractuels
de trésorerie trading)
et par la vente d’actifs
contractuels financiers
La vente des actifs ne remet pas en question le modèle de gestion HTC si ces cessions interviennent dans un
cadre limité :
• Cession résultant de l’augmentation du risque de crédit,
•Cession proche de l’échéance et dont le prix reflète les flux de trésorerie contractuels restant dus,
•Fréquence historique et un montant des ventes qui restent peu significatifs.
La perception des flux de trésorerie contractuels et la vente d’actifs financiers sont toutes deux essentielles à
HTCS
Si les actifs financiers ne s’inscrivent dans aucun des deux modèles précédent, ils sont classés dans les autres
AUTRES
modèles de gestion et sont évalués à la JVRN. Il s’agit d’une catégorie par défaut.
En corollaire, les activités de trading sont soumises à ce modèle.
Dans ce modèle, la décision de conserver ou de céder des actifs s’appuie sur la JV des actifs pour en évaluer le
rendement.
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Business model (Modèle économique )
Modèles
Exemple d’un modèle économique HTC
Un établissement financier détient des actifs financiers pour répondre à ses besoins de liquidités en cas
de situation de crise (p. ex., en cas de retraits massifs de dépôts bancaires). L’entité ne prévoit vendre
ces actifs que dans de telles situations.
L’entité surveille la qualité de crédit de ces actifs financiers et les gère dans l’objectif d’en percevoir les
flux de trésorerie contractuels. Elle évalue la performance des actifs sur la base des produits d’intérêts
gagnés et des pertes de crédit subies.
L’entité surveille également la juste valeur de ces actifs financiers dans une perspective de liquidité
pour s’assurer que la somme qu’elle obtiendrait si elle les vendait serait suffisante pour répondre à ses
besoins de liquidités en situation de crise. L’entité procède périodiquement à des ventes qui ne sont pas
d’une valeur importante, pour faire la preuve de sa liquidité.
L’objectif du modèle économique suivi par l’entité est de détenir les actifs financiers afin d’en
percevoir les flux de trésorerie contractuels.
L’analyse resterait valable même si, lors d’une situation de crise passée, l’entité avait procédé à des
ventes d’une valeur importante pour répondre à ses besoins de liquidités. De même, le fait de procéder
de façon récurrente à des ventes qui ne sont pas d’une valeur importante ne va pas à l’encontre de
l’objectif de détenir les actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels.
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Business model (Modèle économique )
Modèles
Exemple d’un modèle économique HTCS
Un établissement financier détient des actifs financiers pour répondre à ses besoins
quotidiens de liquidités. L’entité cherche à réduire au minimum les frais de gestion de ses
liquidités et gère donc activement le rendement du portefeuille. Ce rendement se compose
des paiements contractuels perçus ainsi que des profits et des pertes réalisés sur la vente
d’actifs financiers.
En conséquence, l’entité conserve des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de
trésorerie contractuels, et vend des actifs financiers afin de réinvestir les fonds dans des
actifs financiers dont le rendement est plus élevé ou dont la durée concorde mieux avec
celle de ses passifs. Cette stratégie a donné lieu dans le passé à des ventes d’une fréquence
élevée et d’une valeur importante et on s’attend à ce que ce soit encore le cas dans l’avenir.
• Une même entité peut suivre plus d’un modèle économique pour
gérer ses instruments financiers.
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Business model (Modèle économique )
Modalités pratiques du modèle HTC
• Le modèle économique de l’entité peut bien consister à détenir des actifs financiers afin
d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels même si elle procède à des ventes
d’actifs financiers. L’entité pourrait vendre un actif financier pour diverses raisons, dont
voici des exemples :
(a) l’actif financier ne répond plus à la politique de placement de l’entité (par exemple, la
note de crédit de l’actif descend sous le minimum exigé dans le cadre de cette
politique de placement) ;
(b) un banquier modifie son portefeuille de placements à la suite d’un changement dans
la duration attendue (c’est-à-dire dans l’échéancier attendu des paiements) ;
(c) L’entité a besoin de financer des dépenses d’investissement.
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Business model (Modèle économique )
Modalités pratiques du modèle HTC
Instrument Analyse
Instrument A Le fait de lier les remboursements de principal et les versements
L’instrument A est une d’intérêts sur le principal restant dû à un indice d’inflation sans
obligation comportant effet de levier permet de remettre la valeur temps de l’argent à
une date d’échéance jour, en valeur courante, c’est-à-dire de faire en sorte que le taux
stipulée. Les d’intérêt de l’instrument reflète l’intérêt « réel ». Ainsi, les
remboursements de intérêts constituent une contrepartie pour la valeur temps de
principal et les l’argent associée au principal restant dû.
versements d’intérêts En revanche, si les versements d’intérêts étaient indexés sur une
sur le principal restant autre variable, telle que la performance du débiteur (par exemple,
dû sont liés à un indice son résultat net) ou un indice boursier, les flux de trésorerie
d’inflation de la contractuels ne correspondraient pas à des remboursements de
monnaie dans laquelle principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû.
l’instrument est libellé. En effet, les versements d’intérêts ne constitueraient pas une
Le lien avec l’inflation contrepartie pour la valeur temps de l’argent et le risque de crédit
ne comporte aucun associés au principal restant dû, la variabilité des versements
effet de levier et le d’intérêts contractuels n’étant pas cohérente avec les taux
principal est protégé. d’intérêt du marché.
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Business model (Modèle économique )
Modalités pratiques du modèle HTC – Les crédits?
Selon IFRS 9, §B4.1.19 :
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Module : Instruments financiers
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Coût amorti:
Le coût amorti, déterminé selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE), sert de base pour
l'évaluation de certains actifs et passifs financiers après leur évaluation initiale.
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Coût amorti:
Valeur comptable initiale
Elle correspond à la juste valeur de l'instrument lors de sa comptabilisation
initiale, augmentée - si l'instrument n’est pas enregistré à la juste valeur par
résultat - des coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition de
l'actif ou à l'émission du passif correspondant.
Selon IFRS 9.Annexe A, le TIE est un taux actuariel (taux de rendement interne – TRI) qui
s’obtient par calcul itératif à partir de l’équation suivante:
CF 1 CF 2 CFn
VNC
= i1
+ i2
+ ... +
(1 + TIE ) (1 + TIE ) (1 + TIE )in
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Taux d’intérêt effectif (TIE):
Taux qui actualise les sorties ou entrées de trésorerie futures estimées sur la durée
de vie attendue de l'actif financier de manière à obtenir exactement le coût amorti
d'un actif financier qui est un actif financier déprécié dès son acquisition ou sa
création.
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemple simplifié
Crédit à taux fixe en dinars :
Une banque accorde un crédit à son client, selon les conditions suivantes:
• Montant du prêt: 70 000 DT.
• Coûts de transaction sur le crédit octroyé supportés par la banque : 800 DT
• Taux d’intérêt : 9%
• Modalités de remboursement : Remboursement sur 04 tranches en fin de période
• Date d’octroi : 01/01/2018
T.A.F:
1. Déterminer le TIE et indiquer, en IFRS, le traitement comptable depuis l’entrée au bilan
jusqu’à l’échéance, sachant que le crédit octroyé correspond au BM des HTC et est donc
classés en tant qu’actifs financiers au coût amorti. (les écritures d’abonnement étant
ignorées)
2. Idem pour la comptabilisation chez le client, en classant le passif (l’emprunt) comme
étant évalué au coût amorti, sachant que les coûts de transactions sont de 400 Dt.
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars :
Solution chez la banque :
L’annuité de remboursement est déterminée de la manière suivante:
+ 21 606,806 + 21 606,806 + 21 606,806
+ 21 606,806
01/01/2018
- 70 000
Annuité = VPM(taux;npm;va;vc;type)
21 606,806 = VPM(0,09;4;70000;0;0)
Annuité = 21 606,806
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars :
Solution chez la banque:
Une fois l’annuité de remboursement est déterminée, on calcule le TIE:
+ 21 606,806 + 21 606,806 + 21 606,806
+ 21 606,806
01/01/2018
- 70 800
t = 8,48414% (TRI)
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars :
Chez la banque
Capital restant dû début de période au coût amorti 70 800,000 55 199,965 38 276,401 19 917,018
Remboursement des intérêts au taux effectif 6 006,771 4 683,242 3 247,423 1 689,788
Remboursement du principal 15 600,035 16 923,564 18 359,383 19 917,018
Total annuité 21 606,806 21 606,806 21 606,806 21 606,806
Capital restant dû fin de période 55 199,965 38 276,401 19 917,018 0,000
Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars
• A l’échéance 1 au 31/12/2018
31/12/2018
(B) Trésorerie 21 606,806
(R) Intérêts sur prêts
[7 0 800x 8,48%] 6 0006,771
(B) Prêt accordé au coût amorti (PCA) 15 600,035
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars
• Coût amorti au 01/01/2019
(B) PCA (B) IC/PCA (B) Provision/PCA
70 800 0
15 600,035
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Crédit à taux fixe en dinars
• Lors de l’échéance au 31/12/2019
31/12/2019
(B) Trésorerie 21 606,806
(R) Intérêts sur prêts
[55 199,65 x 8,48%] 4 683,242
(B) Prêt accordé au coût amorti (PCA) 16 923,464
• Coût amorti au 01/01/2020
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars :
Solution chez le client:
L’annuité de remboursement est déterminée de la manière suivante:
+ 21 606,806 + 21 606,806 + 21 606,806
+ 21 606,806
01/01/2018
- 70 000
Annuité = VPM(taux;npm;va;vc;type)
21 606,806 = VPM(0,09;4;70000;0;0)
Annuité = 21 606,806
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars :
Solution chez le client:
Une fois l’annuité de remboursement est déterminée, on calcule le TIE:
t = 9,26156 % (TRI)
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars :
Chez le client
Capital restant dû début de période au coût amorti 69 600,000 54 439,239 37 874,355 19 775,305
Remboursement des intérêts 6 446,045 5 041,922 3 507,756 1 831,502
Remboursement du principal 15 160,761 16 564,884 18 099,050 19 775,305
Total annuité 21 606,806 21 606,806 21 606,806 21 606,806
Capital restant dû fin de période 54 439,239 37 874,355 19 775,305 0,000
Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars
• A l’échéance 1 au 31/12/2018
31/12/2018
(B) Emprunt au coût amorti (ECA) 15 160,761
(R) Intérêts sur emprunt 6 446,045
[69 600x 9,26%]
(B) Trésorerie 21 606,806
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars
• Coût amorti au 01/01/2019
54 439,239 0,000
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Emprunt à taux fixe en dinars
• Lors de l’échéance au 31/12/2019
31/12/2018
(B) Emprunt au coût amorti (ECA) 16 564,884
(R) Intérêts sur emprunt 5 041,922
[54 439,239x 9,26%]
(B) Trésorerie 21 606,806
• Coût amorti au 01/01/2020
37 874,355 0,000
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
Solution:
Le TIE est déterminé de la manière suivante:
+65 +1065
01/06/N
01/04/N+1 01/04/N+2
-1020,603
65 1.065
[1.004,692 + 1.000 x 6,5% x (2/12)]x100,5% = +
(1+t)10/12 (1+t)22/12
t = 5,907%
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
31/12/N
(B) IC/AFCA [1000 x 500x6,5%x(7/12)] 18 958,333
(R) Intérêts de placements
[510 301,480 x [(1+5,907%)7/12 – 1] 17 373,153
(B) AFCA 1 585,180
43
Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
• Coût amorti au 01/01/N+1
(B) AFCA (B) IC/AFCA (B) Provision/AFCA
510 301,480 18 958,333
1 585,180
31/03/N+1
(B) IC/AFCA [1000 x 500x6,5%x(3/12)] 8 125,000
(R) Intérêts de placement
[527 674,633 x [(1+5,907%)3/12 – 1] 7 625,539
(B) AFCA 499,461
44
Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
• Lors de l’échéance au 01/04/N+1
01/04/N+1
(B) Trésorerie [1000 x 500x6,5%x(12/12)] 32 500,000
(B) IC/AFCA 27 083,333
(B) AFCA 5 416,667
• Coût amorti au 01/04/N+1
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
• Lors de l’abonnement des intérêts au 31/12/N+1
31/12/N+1
(B) IC/AFCA [1000 x 500x6,5%x(9/12)] 24 375,000
(R) Intérêts de placements
[502 800,172 x [(1+5,907%)9/12 – 1] 22 114,748
(B) AFCA 2 260,252
• Coût amorti au 01/01/N+2
(B) AFCA (B) IC/AFCA (B) Provision/AFCA
510 301,480 18 958,333
1 585,180 8 125,000
499,461 27 083,333
5 416,667 24 375,000
2 260,252
500 539,920 24 375,000 0,000
31/03/N+2
(B) IC/AFCA [1000 x 500x6,5%x(3/12)] 8 125,000
(R) Intérêts de placement
[524 914,920 x [(1+5,907%)3/12 – 1] 7 585,080
(B) AFCA 539,920
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Notions de coût amorti et de taux d'intérêt effectif (TIE)
Exemples
Instrument à taux fixe en dinars :
48
Module : Instruments financiers
49
Actifs financiers
Constatation à la date d’entrée
Comptabilisation initiale – Règle générale de la date de prise en compte
Application homogène
L’entité doit appliquer uniformément la méthode retenue à l’ensemble des achats et
ventes d’actifs financiers qui sont classés de manière identique.
Actifs financiers
Constatation à la date d’entrée
Prise en compte des contrats normalisés par la méthode de la
comptabilisation à la date de transaction
(a) que la comptabilisation d’un actif se fait le jour de sa réception par l’entité ;
(b) que la décomptabilisation d’un actif et la comptabilisation de tout profit ou
de toute perte sur la cession de cet actif se font le jour de sa livraison par
l’entité. Lorsque l’entité applique la comptabilisation à la date de règlement,
elle comptabilise toute variation de la juste valeur de l’actif à recevoir au
cours de la période allant de la date de transaction à la date de règlement de
la même manière qu’elle comptabilise cet actif.
Actifs financiers
Constatation à la date d’entrée
Evaluation initiale
L’entité doit, lors de la comptabilisation initiale, évaluer un actif financier ou
un passif financier à sa juste valeur majorée ou minorée, dans le cas d’un
actif financier ou d’un passif financier qui n’est pas à la juste valeur par le
biais du résultat net, des coûts de transaction directement attribuables à
l’acquisition ou à l’émission de cet actif financier ou de ce passif financier.
Soit une entité X acquiert un actif financier pour 100 KDT, plus une
commission à l’achat de 2 KDT. L’entité comptabilise initialement l’actif
à 102 KDT. A la date de clôture, le cours de l’actif sur le marché s’élève
alors à 100 KDT. Si l’actif était vendu, une commission de 3 KDT serait
payée. L’entité évalue à la date du clôture l’actif à 100 KDT (sans
prendre en considération l’éventuelle commission à la vente) et
comptabilise une perte de 2 KDT dans les autres éléments du résultat
global.
Actifs financiers
Constatation à la date d’entrée
Coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition ou à l’émission
d’un actif financier ou d’un passif financier - Exemples
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Actifs financiers – Instruments de dettes
Classement et évaluation
Les flux de trésorerie contractuels
Oui représentent-ils uniquement des Non
paiements de principal et d’intérêts
(critère SPPI)?
Non
Non
FVTPL
57
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
Critère du "Prêt Basique" (SPPI)
Par exemple :
Les conditions contractuelles de l’actif financier donnent lieu, à des • Risque de liquidité
dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent • Frais administratifs
• Marge
uniquement à des remboursements de principal et à des
• etc.
versements d’intérêts sur le principal restant dû (SPPI).
58
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
SPPI Test (solely payments of principal and interest )
• La norme IFRS 9 définit le principal comme la juste valeur d’un actif
financier lors de la comptabilisation initiale, qui peut changer tout au long
de la vie d’un instrument financier.
• L’intérêt est la contrepartie de la valeur temps de l’argent, du risque de
crédit associé au principal restant dû et aux autres risques de crédit de
base (tels que le risque de liquidité) et des coûts (tels que les frais
d’administration), ainsi que comme une marge bénéficiaire.
• Les prêts et créances doivent "passer" le SPPI test pour être éligible à
l’évaluation au coût amorti.
• Tout autre instruments financiers « en principe » peut "passer" le SPPI
test pour être éligible à l’évaluation au coût amorti.
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Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
SPPI Test - Exemple
• La société mère fournit un prêt à sa filiale. Le prêt est classé comme passif
à court terme dans les états financiers de la filiale et se présente comme
suit:
• Pas d'intérêt
• Pas de délai de remboursement fixe
• Remboursable sur demande de la société mère.
• Question: Le prêt répond-il au critère des flux de trésorerie contractuels
«SPPI»?
• Réponse: oui Les conditions prévoient le remboursement du principal du
prêt sur demande.
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Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
SPPI Test - Exemple
• La société mère A accorde un prêt de 10 millions d'UM à la filiale B. Le
prêt est libellé comme suit:
- Pas d'intérêt
- Remboursable dans cinq ans.
61
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
SPPI Test - Exemple
• L'entité B prête à l'entité C 5 millions d’UM pour une période de cinq ans,
sous réserve des conditions suivantes:
- L’intérêt est basé sur le taux d’intérêt du marché variable en vigueur
- Le taux d'intérêt variable est plafonné à 8%
- Remboursable dans cinq ans.
62
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
SPPI Test - Exemple
• L'entité D prête à l'entité E 500 millions d’UM pour cinq ans à un taux de
5%.
L'entité E est un promoteur immobilier qui utilisera les fonds pour acheter
un terrain et construire des appartements résidentiels à vendre. En plus
des 5% d’intérêts, l’entité D aura droit à 10% supplémentaires des
bénéfices nets finaux du projet.
Réponse: Non. L'élément lié aux bénéfices signifie que les flux de
trésorerie contractuels ne reflètent pas uniquement les paiements de
principal et d'intérêts constitués uniquement de la valeur temps de
l'argent et du risque de crédit.
63
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués au coût amorti
Evaluation au coût amorti
Pour être évalué au coût amorti, les deux conditions doivent
être satisfaites :
64
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués à la JVOCI
Critères de classification
• Un actif financier est évalué à la juste valeur par le biais des autres
éléments du résultat global (JVOCI) selon l’IFRS 9 s’il remplit les
deux critères suivants:
o Test du Business Model « Held To Collect & Sell": l'actif est
détenu dans un Business Model dont l'objectif est atteint à la
fois en détenant l'actif financier afin de collecter des flux de
trésorerie contractuels et en vendant l'actif financier, et
o Test des caractéristiques de flux de trésorerie contractuels
«SPPI»: les conditions contractuelles de l’actif financier donnent
lieu, à certaines dates, à des flux de trésorerie constitués
uniquement de paiements de principal et d’intérêts sur le
principal restant dû.
65
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués à la JVOCI
Traitement comptable
• Les produits d'intérêts sont comptabilisés en résultat en utilisant la
méthode du taux d'intérêt effectif qui est appliqué aux actifs financiers
évalués au coût amorti
• Les pertes / reprises de dépréciation de crédit sont comptabilisées
dans le compte de résultat selon la même méthode que pour les actifs
financiers évalués au coût amorti.
• Les autres variations de la valeur comptable dues à la réévaluation à la
juste valeur sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat
global (OCI).
• Les profits ou les pertes de juste valeur cumulés comptabilisés dans les
autres éléments du résultat global (OCI) est recyclé en résultat lorsque
le bien financier associé est décomptabilisé (cédé ou autres).
66
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
• Le 1.1.20X1, un actif financier est acheté à une valeur nominale de
1 000 UM. La durée contractuelle est de dix ans avec un coupon annuel
de 6%. Les pertes de crédit attendues selon le modèle de dépréciation
sont de 20 UM.
67
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
1.1.20X1
68
Actifs financiers – Instruments de dettes évalués à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
31.12.20X1
(B) DB : Trésorerie UM 60
(R) CD : Intérêts UM 60
1.1.20X2
70
Actifs financiers – Instruments de dettes
Reclassement
• Le reclassement d'une catégorie à une autre n'est autorisé que dans le cas
de changement de "business model" de l'entreprise (IFRS 9.4.4.1).
• La norme IFRS 9 précise que le changement de "business model" est une
situation très peu fréquente (IFRS 9.B4.4.1) ;
• Lorsque cette condition pour un reclassement est satisfaite, le
reclassement est alors prospectif à compter de la date de reclassement et
aucun gain, perte ou intérêts comptabilisés antérieurement à cette date
ne doit être retraité (IFRS 9.5.6.1).
• Les modalités de comptabilisation d'un reclassement d'une catégorie à
l'autre d'actifs financiers, à la date du reclassement, sont synthétisées
dans le tableau ci-après:
71
Actifs financiers – Instruments de dettes
Reclassement (suite)
Vers
Coût
FVOCI FVTPL
De amorti
Actif enregistré à sa JV en
Actif enregistré à sa JV en
date du reclassement
Coût date du reclassement
amorti
N/A ≠ entre CA et JV (gain ou
ce
≠ entre CA et JV (gain ou
ce
perte) inscrite en OCI
perte) inscrite en résultat
(1)
Actif enregistré à la JV
(poursuite de la
Actif enregistré à sa JV en
comptabilisation initiale)
FVOCI date du reclassement N/A Reclassement en résultat
(1) (2)
des gains ou pertes cumulés
figurant en OCI (3)
Actif enregistré à la JV
Actif enregistré à sa JV en
(poursuite de la
FVTPL date du reclassement
comptabilisation initiale) N/A
(4)
(4)
72
Actifs financiers – Instruments de dettes
Reclassement (suite)
(1) Le TIE et les pertes attendues ne sont pas ajustés à la suite du reclassement (IFRS
9.B5.6.1).
(2) Toutefois, les gains ou pertes cumulés reconnus précédemment en autres éléments
du résultat global sont annulés et réintégrés dans la valeur comptable de l'actif à la
date de reclassification. L'actif financier est ainsi évalué, à la date du reclassement,
comme s‘il avait toujours été comptabilisé au coût amorti.
(3) Ce reclassement des capitaux propres au résultat est traité comme un ajustement de
reclassement au titre d'IAS 1.
(4) Le TIE est déterminé sur la base de la juste valeur à la date du reclassement. Cette
date est considérée comme la date de comptabilisation initiale pour la
détermination des dépréciations (IFRS 9.B5.6.2).
73
Actifs financiers – Instruments de Capitaux Propres
Classement et évaluation
75
Actifs financiers – Instruments KP évalués à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
• Le 1er mai 20X3, l'entité X acquiert 100 actions de la société Y pour 10
000 UM (coupon de dividendes déjà détaché et encaissé par le
vendeur).
76
Actifs financiers – Instruments de KP à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
1.1.20X3
77
Actifs financiers – Instruments de KP à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
31.12.20X3
78
Actifs financiers – Instruments de KP à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
31.03.20X4
79
Actifs financiers – Instruments de KP à la JVOCI
Traitement comptable - Exemple
31.12.20X4
(B) DB : Actifs financiers JVOCI UM 5 000
(B) CD : OCI (13 000- 8 000) UM 5 000
81
Actifs financiers évalués JVPL – Catégorie résiduelle
Classification
Les exemples d'instruments financiers susceptibles d'entrer dans la
catégorie des actifs financiers évalués comprennent:
• Investissements dans des actions de sociétés cotées que l'entité n'a pas
choisi de comptabiliser en tant que FVOCI
• Dérivés qui n’ont pas été désignés dans une relation de couverture, par
exemple:
• Swaps de taux d'intérêt
• Contrats à terme / options
• Contrats à terme / options sur devises
82
Les dérivés
Problématique
• Certains contrats d’actifs ou de passifs financiers sont des
contrats hybrides, càd qu’un contrat d’un instrument financier
contient à la fois un contrat hôte non dérivé et un dérivé
incorporé.
• C’est le cas d’une obligation avec une option de conversion en
action. Il s’agit d’un contrat hôte qui est l’obligation auquel
est incorporé un dérivé qui est l’option pouvant être exercée
par le détenteur de l’obligation.
• Est-ce qu’il faut séparer le dérivé incorporé du contrat hôte et
les comptabiliser à part comme l’exigeait l’IAS 39?
• Les dérivés non incorporés sont évalués JVPL.
83
Les dérivés
Classification
• L’IFRS 9 a supprimé l'obligation de comptabiliser séparément
les dérivés incorporés pour les actifs financiers. IFRS 9 exige
plutôt que les entités évaluent le contrat hybride dans son
ensemble pour le classement.
• Pour les actifs financiers, si les conditions du contrat hybride
répondent toujours aux critères d’évaluation ultérieure au
coût amorti ou à la juste valeur FVOCI pour les instruments de
dettes, il est alors comptabilisé au coût amorti, sinon il est
évalué à la juste valeur par le biais du résultat net.
• Toutefois, les exigences de séparation et d’évaluation en
matière de dérivés incorporés s’appliquent toujours aux
passifs financiers.
84
Actifs financiers – Instruments de dettes & Capitaux Propres
Classement et évaluation (Arbre de décision)
Instruments de dettes Dérivés Investissements en titres de
capitaux propres
Critère Les flux de trésorerie contractuels de l’actif financier correspondent-ils Non
SPPI uniquement à des remboursements de principal et à des versements
d’intérêts ?
Oui L’investissement en titres de capitaux
propres est-il détenu à des fins de
Oui transaction?
Coût amorti Juste valeur par le biais des autres éléments Juste valeur par le Juste valeur par le biais des autres
du résultat global (FVTOCI) biais du résultat net éléments du résultat global
La détérioration du crédit, ( avec virement- with recycling ) ( FVTPL) ( sans virement )
les produits d’intérêts et les La détérioration du crédit, les produits La variation de la juste La variation de la juste valeur est
gains ou les pertes de change d’intérêts et les gains ou les pertes de change valeur est comptabilisée comptabilisée dans les autres éléments
sont comptabilisés en résultat sont comptabilisés en résultat net. en résultat net. du résultat global.
net. Les autres profits et pertes sont comptabilisés Les dividendes sont comptabilisés en
dans les autres éléments du résultat global. résultat net.
Au moment de la Au moment de la décomptabilisation, les Au moment de la décomptabilisation,
décomptabilisation de l’actif, profits ou les pertes cumulés comptabilisés dans les profits ou les pertes ne peuvent pas
les profits ou les pertes sont les autres éléments du résultat global sont être reclassés en résultat net. (c-à(d
comptabilisés en résultat net. reclassés (c-à-d) virés) dans le résultat net. 85
qu’aucun virement n’est permis).
Les Passifs financiers
Classification
Les passifs financiers sont évalués au coût amorti sauf si:
86
Module : Instruments financiers
87
Module : Instruments financiers
88
L’approche standard
Les coefficients de pondérations
90
Catégories de risques
• Les actifs risqués sont classés dans les treize catégories différentes
suivantes :
• 1. Créances sur les emprunteurs souverains ;
• 2. Créances sur les organismes publics hors administration centrale ;
• 3.Créances sur les banques multilatérales de développement ;
• 4. Créances sur les banques ;
• 5. Créances sur les entreprises d’investissement ;
• 6. Créances sur les entreprises ;
91
Catégories de risques
92
1. Créances sur les emprunteurs souverains
Pondération des
20% 50% 50% 100% 150% 50%
créances >3mois
Pondération des
20% 20% 20% 50% 150% 20%
créances < 3mois
94
6. Créances sur les entreprises
• Contrairement aux banques, il n’y a qu’une seule option pour les
pondérations des risques sur les entreprises (corporates) et seule la
notation de l’entreprise est prise en compte. Néanmoins, le
découpage des classes de rating est différent de celui des
emprunteurs souverains et des banques. La grille des pondérations
des entreprises se présente comme suit:
Pas de
Notation Standard & AAA à BBB+ à Inférieure
A+ à A- notation
Poor’s AA- BB- à BB-
Coefficient de
20% 50% 100% 150% 100%
pondération
95
Créances comprises dans le portefeuille réglementaire de
petites clientèles
97
Eléments du hors bilan
Coefficient de
Nature de l’engagement
conversion
98
Les approches de notation interne
Présentation
• La méthode IRB est basée sur des évaluations internes des
risques de crédit .
• La méthode IRB est basée sur les quatre concepts de base d’un
système de mesure du risque de crédit à savoir la probabilité de
défaut (PD), la perte en cas de défaut (LGD ou PCD), l’exposition
en cas de défaut (EAD) et la maturité (M).
102
La probabilité de défaut (PD).
103
Définition du défaut
105
Estimation de la PCD
106
Estimation de la PCD – Approche fondation
107
Estimation de la PCD – Approche avancée
• Les autorités de contrôle peuvent autoriser les banques à utiliser leurs propres
estimations PCD pour les expositions vis-à-vis des entreprises, emprunteurs
souverains et banques.
• Les banques qui utilisent l’approche avancée pour évaluer PCD peuvent prendre
en considération l’effet ARC des garanties et dérivés de crédit selon deux
approches:
• En adoptant le même traitement que l’approche fondation (substitution des
PD et PCD du garant); ou
• en ajustant les estimations PD ou PCD.
• Les estimations PCD doivent être fondées sur une période minimale
d’observations des données, couvrant dans l’idéal un cycle économique complet,
mais en aucun cas inférieure à sept ans.
108
Estimation de la PCD – Approche complexe
109
Estimation de l’ECD
110
Estimation de l’ECD – Approche simple
Les facteurs de conversion en équivalents crédits (FCEC) dépendent de la nature et de l’échéance de
l’engagement pris par la banque.
Nature de l’engagement Coefficient de conversion
Engagement à échéance initiale < 1an 20%
112
Module : Instruments financiers
113
Evaluation des instruments financiers
Règle générale
• Après la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont soit évalués au
coût amorti, soit à la juste valeur. La juste valeur est déterminée en
appliquant les indications de la norme IFRS 13.
• Cependant, IFRS 9 stipule que, dans des circonstances limitées, le coût est
une estimation appropriée de la juste valeur, qui peut être une situation
dans laquelle:
• les informations les plus récentes disponibles ne sont pas suffisantes
pour évaluer la juste valeur; ou
• Il existe un large éventail d’évaluations possibles de la juste valeur et le
coût représente la meilleure estimation dans cet intervalle.
• Toutefois, le coût n’est jamais la meilleure estimation de la juste valeur des
placements en actions cotés. Cette exception n’est pas applicable par les
institutions financières et les fonds d'investissement.
114
Evaluation des instruments financiers au coût amorti
Révision des estimations des cash flow futurs - Principe
• Le taux d'intérêt effectif (TIE) est déterminé en fonction des flux de
trésorerie estimés découlant de l'actif ou du passif. Les pertes de crédit
attendues ne sont pas incluses dans les flux de trésorerie pour le calcul
de la méthode du taux d'intérêt effectif. En effet, la valeur comptable
brute d'un actif financier est ajustée pour tenir compte d'une provision
pour perte, qui ne fait pas partie du calcul du taux d'intérêt effectif.
• Toute modification des flux de trésorerie attendus entraînera un
recalcul de la valeur comptable brute d'un actif et du coût amorti d'un
passif financier. Les flux de trésorerie attendus révisés sont actualisés
en utilisant le taux d'intérêt effectif initial de l'instrument. Toute
différence par rapport au montant précédent est comptabilisée en
résultat.
• Des exemples de tels instruments sont les prêts avec paiement
d’intérêts liés aux revenus, à la production ou aux bénéfices futurs.
115
Evaluation des instruments financiers au coût amorti
Révision des estimations des cash flow futurs - Simplification
• Pour les révisions des estimations des flux de trésorerie des actifs
financiers à taux variable et des passifs financiers à taux variable
du marché, la réestimation des flux de trésorerie générée par les
fluctuations du taux d'intérêt du marché affectera et modifiera le
taux d'intérêt effectif.
116
Evaluation des instruments financiers
Règle spécifiques applicable aux passifs financiers
• lorsqu’une entité désigne un passif financier à la juste valeur par le biais
du résultat net, les variations de la juste valeur liées aux modifications
de la situation de crédit de l’entité elle-même sont présentées dans les
autres éléments du résultat global (OCI) au lieu du résultat.
• Ainsi les entités doivent généralement déterminer la variation de la
juste valeur du passif financier dans son ensemble, puis effectuer un
calcul séparé pour déterminer la variation de la juste valeur imputable
aux variations de leur propre statut de crédit et présenter ces variations
dans les autres éléments du résultat global, tandis que les variations
restantes de la juste valeur seront présentées en résultat net.
• Les variations cumulées de la juste valeur résultant des modifications
du statut de crédit de l’entité qui sont comptabilisées dans les autres
éléments du résultat global (OCI) ne sont pas ultérieurement converties
en résultat net lorsque le passif financier est décomptabilisé.
117
Dépréciation des actifs financiers
Modèle unique – Champ d’application
IFRS 9 propose un modèle de dépréciation unique pour tous les instruments financiers entrant dans
le champ d’application de la norme
Garanties
Instruments de capitaux Engagements de Créances
financières
propres, dérivés, certains Instruments de dettes prêt (sauf ceux à locatives
(sauf celles à
instruments hybrides... la FVTPL) (IFRS 16)
la FVTPL)
Évaluation ultérieure…
Le modèle de Application des règles d’IFRS 9 concernant la
dépréciation ne
peut s’appliquer
dépréciation
118
Dépréciation des actifs financiers selon le modèle des pertes attendues
Pertes sur créances attendues – IFRS 9
Le risque de crédit a Événement
considérablement Événement générateur
augmenté depuis la générateur de pertes Sortie du
Création création de pertes observé Défaillance patrimoine
Appliquer le Taux
Valeur comptable Valeur Valeur comptable
d’Intérêt Effectif
brute comptable brute nette
à…
120
Module : Instruments financiers
121
Dépréciation des actifs financiers
Appréciation du risque à 12 mois
• Pour les expositions de crédit pour lesquelles il n’ya pas eu
d’augmentation significative du risque de crédit depuis la
comptabilisation initiale, une entité est tenue de fournir des ECL à 12
mois, c’est-à-dire la partie des ECL à vie représentant les ECL résultant
d’événements de défaillance possibles dans les délais 12 mois après la
date de reporting.
• Les revenus (intérêts) sont constatés sur la base de la valeur brute, sans
tenir compte de la perte attendu ECL.
122
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle général des pertes attendues
Exemple de la méthode générale de dépréciation
L’entité A consent un prêt à terme à l’entité B le 1er janvier 2018.
Le montant du principal s’élève à 1 000 KDT, et le prêt porte intérêt au taux annuel de 3 % exigible à la fin
de chaque mois.
Le principal est exigible le 31 décembre 2021.
Le prêt est garanti par une tranche des immobilisations corporelles de l’entité B.
Etape 1
Le 31 décembre 2018, l’entité A détermine que le risque Pertes de crédit attendues pour les douze mois à
de crédit lié au prêt n’a pas augmenté de manière venir = 5 KDT (50 KDT × 10 %), ce qui
importante depuis la comptabilisation initiale. représente les pertes de crédit attendues des cas
L’entité A estime à 10 % la probabilité de défaillance du de défaillance dont un instrument financier
prêt pour les douze prochains mois. peut faire l’objet dans les douze prochains mois.
Elle calcule une perte de 50 KDT en cas de défaut de
paiement du prêt. Ce montant est calculé à titre de valeur Produits d’intérêts pour 2018 = 30 KDT (3 % ×
actualisée des insuffisances de trésorerie attendues pour 1 000 KDT) : Ce montant est fondé sur le taux
la durée de vie de l’instrument si le défaut de paiement d’intérêt effectif appliqué à la valeur comptable
survient dans les douze prochains mois. L’entité A fonde brute (laquelle correspond au coût amorti,
ses attentes sur l’expérience passée, tout en tenant compte non tenu de toute correction de valeur
compte des circonstances actuelles et des informations pour pertes).
prospectives.
123
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de la méthode générale de dépréciation
Etape 2
Le 31 décembre 2019, l’entité A détermine que le Pertes de crédit attendues pour la durée de
risque de crédit lié au prêt a augmenté de manière vie = 50 KDT (100 KDT × 50 %) : Ce montant
importante, comme l’indiquent les éléments correspond aux pertes de crédit attendues de
suivants : la totalité des cas de défaillance dont un
une baisse importante des produits de l’entité B; instrument financier peut faire l’objet au cours
un important changement défavorable de la de sa durée de vie attendue.
conjoncture économique causé par un virage
technologique réduisant la demande pour certains La variation de la correction de valeur pour
produits; pertes cumulative, d’un montant de 45 KDT,
un retard dans les paiements d’intérêts au cours est comptabilisée en résultat net.
de l’exercice, bien qu’il n’y ait aucun principal
restant dû. Produits d’intérêts pour 2019 = 30 KDT (3 % ×
1 000 KDT) : Ce montant est fondé sur le taux
L’entité A estime à 50 % la probabilité de d’intérêt effectif appliqué à la valeur
défaillance pour la durée de vie restante du prêt. comptable brute (laquelle correspond au coût
Les pertes de crédit attendues pour tous les cas de amorti, compte non tenu de toute correction
défaillance possibles devraient se chiffrer à 100 de valeur pour pertes).
KDT.
124
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de la méthode générale de dépréciation
Etape 3
Le 31 décembre 2020, l’entité A détermine que le Pertes de crédit attendues pour la durée de
prêt constitue un actif financier déprécié, comme vie = 230 KDT (1 030 KDT - 800 KDT).
en témoignent les éléments suivants : La variation de la correction de valeur pour
l’entité B éprouve d’importantes difficultés pertes cumulative, d’un montant de 180 KDT,
financières et a été mise sous séquestre; est comptabilisée en résultat net.
les paiements mensuels d’intérêts n’ont pas été
effectués au cours de l’exercice; Produits d’intérêts pour 2020 = 30 KDT
la valeur des actifs affectés en garantie a (3 % × 1 000 KDT).
grandement diminué.
Produits d’intérêts pour 2021 = 24 KDT (3
La valeur actualisée des actifs affectés en garantie % × 800 KDT) : Ce montant est fondé sur le
que l’entité A s’attend à recouvrer, diminuée des taux d’intérêt effectif appliqué au coût amorti
coûts connexes, s’élève à 800 KDT. (valeur comptable brute diminuée de toute
correction de valeur pour pertes) de
La valeur comptable brute du prêt (exclusion faite l’instrument à la date à laquelle il est devenu un
de la correction de valeur pour pertes) s’élève à actif financier déprécié.
1 030 KDT, ce qui comprend le montant du prêt et
les intérêts impayés pour l’exercice.
125
Dépréciation des actifs financiers
Evaluation des pertes de crédit attendues
Valeur attendue
Valeur temps de l’argent L’estimation doit toujours refléter les éléments
Actualisées à la date de suivants :
clôture au moyen du taux • la possibilité qu’une perte de crédit se produise
d’intérêt effectif déterminé • la possibilité qu’aucune perte de crédit ne se
lors de la comptabilisation produise
initiale ou d’une
approximation de ce taux Insuffisance de flux de
trésorerie
Remboursements insuffisants
Informations de principal et d’intérêts et
Toutes les informations paiements en retard sans
raisonnables et justifiables dédommagement
dont on peut disposer sans
devoir engager des coûts ou
des efforts déraisonnables, ce
qui comprend des informations Niveau
sur les événements passés et Évaluation pour un
les circonstances actuelles et instrument pris
Période
des prévisions concernant la isolément ou au
conjoncture économique Période contractuelle
niveau de l’ensemble
future maximale prévue en vertu
du portefeuille 126
des options de prolongation
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Modèle simplifié
1
Créances commerciales sans composante de financement significative
Pertes attendues à
Créances clients Modèle simplifié
maturité provisionnées
Court terme obligatoire dés l’origine
2
Créances commerciales avec composante de financement significative
Pertes attendues à
Modèle
maturité provisionnées
simplifié
dés l’origine
Choix de
Créances clients
méthode Pertes attendues à 12
long terme comptable
Modèle mois provisionnées dés
général l’origine (puis suivi du
risque de crédit) 128
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Le modèle des pertes attendues prend en compte :
Les événements passés (ex: historique des pertes pour des instruments similaires)
Les conditions actuelles,
La prévision des conditions économiques futures.
Les pertes de crédit attendues sont une estimation, établie par pondération
probabiliste.
129
Définition de la perte attendue
La norme définit les pertes attendues comme étant la moyenne
pondérée des pertes sur créances, avec les risques respectifs de
défaillance survenant comme pondérations.
130
Définition de la perte attendue – Scénarii pondérés
La détermination de la perte attendue implique l'identification de
scénarios possibles spécifiant :
Même si une entité n'a pas besoin d'identifier tous les scénarios
possibles, elle devra également prendre en compte la possibilité
qu'une perte sur créances se produise, quelle que soit sa
probabilité.
131
Définition de la perte attendue
La norme définit la perte de crédit comme étant la différence entre
tous les flux de trésorerie contractuels dus à une entité conformément
au contrat et tous les flux de trésorerie que l’entité s’attend à recevoir
actualisés au taux d’intérêts effectif.
132
Définition de la perte attendue – Notion de défaut
133
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de modèle simplifié
■ La société A a un portefeuille de créances de 30 MDT au 31 décembre 2018
■ La base de créancier est constituée d’un grand nombre de petits clients
■ Les créances commerciales ont des caractéristiques de risque communes
■ Les créances n’ont pas de composante de financement significative
■ La société A utilise une matrice de provision pour calculer la dépréciation
Libellé Valeur brute des Taux de perte attendues Provision pour pertes de
créances (A) sur la durée de vie (B) crédit attendues (A x B X C)
Créances « saines » 15 000 000 0,3% 45 000
Créances en 1-30 Jours 7 500 000 1,6 % 120 000
souffrance 31-60 Jours 4 000 000 3,6 % 144 000
61-90 Jours 2 500 000 6,6% 165 000
> 90 jours 1 000 000 10,6% 106 000
Total 30 000 000 580 000
La banque mesure les pertes de crédit attendues sur la base d'une approche du taux de perte pour
les groupes X et Y. Afin de développer ses taux de perte, la banque prend en compte des échantillons
de ses propres antécédents de défaut et de perte pour ces types de prêts. En outre, la banque
examine les informations prospectives et met à jour ses informations historiques pour tenir compte
de la situation économique actuelle ainsi que des prévisions raisonnables et justifiables des
conditions économiques futures. Historiquement, pour une population de 1 000 prêts dans chaque
groupe, les taux de perte du groupe X sont de 0,3%, basés sur quatre défauts, et les taux de pertes
historiques du groupe Y, de 0,15%, basés sur deux défauts.
135
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de modèle simplifié
Valeur
Valeur Valeur
comptable Historique
comptable comptable Valeur actuelle
Nombre brute par an du Taux de
brute totale brute totale de la perte
de clients estimée par défaut perte
estimée en cas estimée en observée*
client en cas moyen
de défaut cas de défaut
de défaut
Groupe A B C=A×B D E=B×D F G=F÷C
* Conformément au paragraphe IFRS9.5.5.17 (b), les pertes de crédit attendues doivent être actualisées à
l'aide du taux d'intérêt effectif. Cependant, aux fins de cet exemple, la valeur actuelle de la perte
observée est supposée
136
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de modèle simplifié
À la date de clôture, la banque prévoit une augmentation des défauts de paiement au
cours des 12 prochains mois par rapport au taux historique. En conséquence, la
banque estime cinq défaillances au cours des 12 prochains mois pour les prêts du
groupe X et trois pour les prêts du groupe Y.
Elle estime que la valeur actuelle de la perte de crédit constatée par client restera
conforme à la perte historique par client.
Sur la base de la durée de vie attendue des prêts, la banque détermine que
l'augmentation attendue des défauts ne représente pas une augmentation significative
du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale des portefeuilles. Sur la base de
ses prévisions, la banque évalue la provision pour perte sur un montant égal aux pertes
sur créances attendues sur 12 mois pour les 1 000 prêts de chaque groupe, soit 750 et
675 UM respectivement. Cela équivaut à un taux de perte au cours de la première année
de 0,375% pour le groupe X et de 0,225% pour le groupe Y.
137
Dépréciation des actifs financiers
IFRS 9 – Modèle des pertes attendues
Exemple de modèle simplifié
Valeur
Valeur Valeur
comptable Historique
comptable comptable Valeur actuelle
Nombre brute par an du Taux de
brute totale brute totale de la perte
de clients estimée par défaut perte
estimée en cas estimée en observée*
client en cas moyen
de défaut cas de défaut
de défaut
Groupe A B C=A×B D E=B×D F G=F÷C
La banque A utilise les taux de perte respectifs de 0,375% et 0,225% pour estimer les pertes sur créances
attendues sur 12 mois des nouveaux emprunts des groupes X et Y octroyés au cours de l’année et pour
lesquelles le risque de crédit n’a pas sensiblement augmenté depuis la comptabilisation initiale.
138
Dtérmination de la perte attendu - Actualisation
Utilisation d’un taux d’actualisation
Une entité doit prendre en compte la valeur temps de l'argent lors de la mesure des ECL,
en actualisant ce montant à la date de reporting en utilisant un taux se rapprochant du
taux d'intérêt effectif de l'actif :
• Pour un actif financier à taux fixe, le taux d'intérêt effectif lors de la comptabilisation
initiale de l'actif financier, tandis que pour un actif financier à taux variable, le taux
d'intérêt courant.
• Pour les contrats de garantie financière, utiliser le taux sans risque actuel ajusté pour
les risques spécifiques au flux de trésorerie.
139
Dtérmination de la perte attendu – Prise en compte des
garanties
Pour mesurer les ECL et donc des insuffisances de trésorerie attendues
d'un instrument financier garanti, une entité doit inclure les flux de
trésorerie générés par la réalisation de la garantie à condition que :
Dans le cas d’un garant, il es tenu compte des ECL relatives au garant lui-
même pour estimer la valeur des cash flows de l’appel de la garantie.
140
Dépréciation des actifs financiers
Appréciation du risque pour les engagements hors bilan
Les provisions pour les éléments financiers hors bilan tels que les
engagements de prêt et les garanties financières (lorsque ces éléments ne
sont pas évalués à la juste valeur par le biais du résultat net) sont
actuellement dans le champ d'application d'IAS 37 Provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels.
141
Module : Instruments financiers
142
Augmentation significative du risque de crédit
Test à appliquer
• Règle générale : À chaque date de clôture, une entité est tenue
d’évaluer les augmentations significatives du risque de crédit en
fonction de la variation du risque de défaillance sur la durée de vie
attendue de l’instrument financier plutôt que de la variation du montant
des ECL.
• Hypothèse 1 de simplification : Les instruments financiers qualifiés "à
risque de crédit faible" sont à la date de reporting n’ayant subi aucune
augmentation significative présumés du risque de crédit et sont donc
exemptés de cette évaluation.
• Hypothèse 2 de simplification : Les instruments financiers qualifiés
comme présentant "une présomption réfutable que le risque de crédit a
considérablement augmenté depuis la comptabilisation initiale" lorsqu’il
est établit que les paiements contractuels sont échus depuis plus de 30
jours.
143
Dépréciation des actifs financiers
Appréciation du risque – Passage du stade 1 au stade 2
• La transition de la comptabilisation des pertes de crédit attendues sur
12 mois (phase 1) aux pertes de crédit attendues sur la durée de vie
(phase 2) dans IFRS 9 repose sur la notion d'augmentation significative
du risque de crédit sur la durée de vie restante de l'instrument par
rapport à le risque de crédit lors de la comptabilisation initiale.
144
Dépréciation des actifs financiers
Appréciation du risque – Passage du stade 1 au stade 2
Une augmentation significative du risque de crédit passant de l'étape 1 à
l'étape 2 peut inclure:
145
Augmentation significative du risque de crédit
Evaluation de l’augmentation significative du risque de crédit
• Augmentation de la probabilité de défaut, selon le modèle interne de
l’entité; ou
146
Augmentation significative du risque de crédit
Exemple
La société H détient des actifs immobiliers financés par un prêt de cinq
ans auprès de la Banque Z avec un ratio prêt / valeur de 50%. Le prêt est
garanti par un titre de premier rang grevant les actifs immobiliers. Lors de
la comptabilisation initiale du prêt, la Banque Z ne considère pas que le
prêt a été créé avec une dépréciation de crédit telle que définie à l'annexe
A d'IFRS 9.
147
Augmentation significative du risque de crédit
Exemple
En raison de ces événements récents et de la conjoncture économique
défavorable attendue, les flux de trésorerie disponibles de la société H
devraient être réduits au point que la couverture des paiements
échelonnés sur les prêts pourrait devenir serrée. La Banque Z estime
qu'une nouvelle détérioration des flux de trésorerie peut amener la
société H à manquer un paiement contractuel sur le prêt et à devenir en
souffrance.
De récentes évaluations par des tiers ont indiqué une diminution de la
valeur des biens immobiliers, ce qui a entraîné un ratio de LTV actuel de
70%.
À la date de clôture, le prêt à la société H n’est pas considéré comme
présentant un risque de crédit faible, conformément au paragraphe
5.5.10 de la norme IFRS 9.
148
Augmentation significative du risque de crédit
Exemple
La Banque Z doit donc déterminer s’il existe une augmentation significative du
risque de crédit depuis la comptabilisation initiale conformément
conformément au paragraphe 5.5.3 d’IFRS 9, quelle que soit la valeur de la
garantie qu’elle détient.
Elle conclut que le prêt est soumis à un risque de crédit considérable à la date de
reporting, car même une légère détérioration des flux de trésorerie pourrait
faire en sorte que la société H manque un paiement contractuel sur le prêt. En
conséquence, la banque Z détermine que le le risque de défaillance a
considérablement augmenté depuis la comptabilisation initiale. En conséquence,
la banque Z comptabilise les pertes sur créances attendues à vie sur le prêt à la
société H.
149
Augmentation significative du risque de crédit
Critères d’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit
• Changements importants des indicateurs de facturation internes du risque de
crédit résultant d’un changement du risque de crédit depuis la date d’émission
ou de l’acquisition de l’instrument.
• Modifications des taux ou des conditions d’un instrument financier existant qui
seraient sensiblement différentes si l’instrument était nouvellement créé ou
émis à la date de reporting (telles que des clauses plus strictes, des montants
accrus de garanties ou des garanties ou une couverture du revenu plus
étendue) à cause des variations du risque de crédit de l'instrument financier
depuis la comptabilisation initiale.
151
Augmentation significative du risque de crédit
Critères d’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit
• un changement significatif réel ou prévu dans les résultats d'exploitation de
l'emprunteur. Les exemples incluent les revenus ou les marges en baisse réels
ou prévus, les risques opérationnels croissants, les déficiences en fonds de
roulement, la baisse de la qualité des actifs, l’endettement accru du bilan, la
liquidité, des problèmes de gestion ou des modifications du périmètre des
activités ou de la structure organisationnelle (telles que la cessation de
l’entreprise) entraînant un changement important dans la capacité de
l’emprunteur à honorer ses dettes.
152
Augmentation significative du risque de crédit
Critères d’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit
• Changements significatifs dans la valeur de la sûreté garantissant l'obligation
ou dans la qualité des garanties accordées par des tiers, susceptibles de réduire
l'incitation économique de l'emprunteur à effectuer des paiements
contractuels prévus ou à avoir autrement une incidence sur la probabilité d'un
défaut se produisant. Par exemple, si la valeur des sûretés diminue en raison
de la baisse des prix du logement, les emprunteurs de certaines juridictions
sont davantage incités à faire défaut sur leurs prêts hypothécaires.
154
Les instruments financiers qualifiés "à risque de crédit faible"
Définition
Instrument financier
à risque faible
155
Les instruments financiers qualifiés "à risque de crédit faible"
Définition
BBB- ou supérieure par Baa3 ou supérieure par BBB- ou mieux par Fitch
Standard and Poor’s Moody
156
Les instruments financiers qualifiés "à risque de crédit faible"
157
Les instruments financiers avec présomption réfutable que le
risque de crédit a considérablement augmenté depuis la
comptabilisation initiale
• Cette simplification avec 30 jours de retard permet d’utiliser le critère
d’impayé ou un statut en créance souffrance, ainsi que d’autres
informations plus prospectives, pour identifier une augmentation
significative du risque de crédit.
• L'IASB a décidé que cette simplification devrait être requise en tant que
présomption réfutable, afin de garantir que son application ne conduise
pas une entité à revenir à un modèle de perte avérée comme c’est le cas
actuellement.
158
Les instruments financiers avec présomption réfutable que le
risque de crédit a considérablement augmenté depuis la
comptabilisation initiale
• Au contraire, une entité peut réfuter la présomption si elle dispose
d'informations démontrant que le risque de crédit n'a pas augmenté de
manière significative, même si les paiements contractuels sont en
souffrance depuis plus de 30 jours. Ces éléments de preuve peuvent
inclure la connaissance du fait qu'un non-paiement non effectué est dû à
un contrôle administratif plutôt qu'à une difficulté financière de
l'emprunteur, ou des informations historiques suggèrent une
augmentation significative du risque de crédit uniquement lorsque les
paiements sont en souffrance depuis plus de 60 jours.
159
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Principe général
• l’IFRS 9 a précisé que les actifs financiers peuvent (et devraient) faire
l’objet d’une évaluation collective en vue d’estimer s’il y a une
détérioration significative du risque de crédit si l’évaluation ne peut pas
être effectuée sur la base d’un instrument individuel.
• En effet, les banques ont des centaines de milliers, voire des millions, de
petites expositions sur les clients de détail et les petites entreprises,
pour lesquelles elles ne reçoivent pas suffisamment d'informations pour
contrôler la qualité du crédit.
• Elles gèrent ces expositions sur une base agrégée, en combinant des
données sur les impayés avec des statistiques historiques et parfois des
indicateurs macroéconomiques, tels que les taux d'intérêt et les niveaux
de chômage, qui tendent à être corrélés aux défaillances futures.
160
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
• La banque évalue mensuellement chacun de ses prêts hypothécaires au
moyen d’un processus automatisé de notation comportementale fondé
sur les états des impayés actuels et passés, les niveaux d’endettement
des clients, les mesures de ratio prêt / valeur (LTV), le comportement
des clients sur d’autres instruments financiers avec la banque, le
montant du prêt et le temps écoulé depuis son octroi.
• Il est établi que les données historiques indiquent une forte corrélation
entre la valeur des propriétés résidentielles et les taux de défaut des
prêts hypothécaires.
• La banque met régulièrement à jour les mesures du ratio de solvabilité
au moyen d’un processus automatisé qui réestime la valeur des
propriétés à l’aide des ventes récentes dans chaque code postal et
d’informations prospectives raisonnables et justifiables, disponibles
sans coûts ni efforts indus.
161
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
• Par conséquent, un risque accru de défaillance dû à une baisse attendue
de la valeur des propriétés résidentielles ajuste les scores
comportementaux et permet ainsi à la banque d'identifier des
augmentations significatives du risque de crédit des clients individuels
avant l'échéance d'un prêt hypothécaire.
162
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Critères de regroupement pour l’estimation collective
• Tout instrument évalué collectivement doit posséder des
caractéristiques de risque de crédit partagées. Il n'est pas permis
d'agréger des expositions présentant des risques différents et, partant,
de masquer les augmentations importantes du risque pouvant survenir
sur un sous-ensemble du portefeuille.
• Les exemples de caractéristiques de risque de crédit partagées donnés
dans la norme incluent, sans toutefois s'y limiter:
o type d'instrument
o Notation de risque de crédit
o Type de garantie
o Date de reconnaissance initiale (par génération)
o Durée restante jusqu'à l'échéance
o Industrie
o Localisation géographique de l'emprunteur
o La valeur de la garantie par rapport à l'actif (le ratio prêt / valeur, si cela aurait
un impact sur la probabilité de défaillance
163
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Critères de regroupement pour l’estimation collective
• La norme précise également que la base de regroupement des
instruments financiers permettant de déterminer s'il y a eu des
modifications du risque de crédit sur une base collective peut devoir
changer au fil du temps, à mesure que de nouvelles informations
concernant des groupes d'instruments financiers ou des instruments
individuels deviennent disponibles.
164
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
• La banque A détient un portefeuille de prêts hypothécaires à taux
variable d’une valeur de 100 millions de CU dans la région 1 et
considère que ses caractéristiques de risque sont les mêmes. Elle a
évalué la probabilité de défaut attendue pour la vie entière à 4%, la
PD à 12 mois à 1% et la LGD à 10%. (Pour cet exemple très simple, la
LGD reste inchangée et la valeur temporelle de l'argent est ignorée).
L'allocation de perte basée sur le PD de 12 mois est donc de 100 000
UM.
• La banque prévoit que les taux d’intérêt augmenteront de 2% et
détermine qu’une augmentation de 2% des taux d’intérêt porterait la
PD à vie à 5% et la PD à 12 mois à 1,2%. Elle applique "l'approche
descendante" pour évaluer la proportion du portefeuille qui devrait
maintenant être mesurée sur la base des pertes attendues sur la
durée de vie.
165
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
Scénario 1
166
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
Scénario 2
167
Evaluation sur une base collective du risque de crédit
Exemple
Scénario 3
168
Module : Instruments financiers
169
Dépréciation des actifs financiers
Appréciation du risque – Passage du stade 2 au stade 3
• Une indication objective de dépréciation passant de l'étape 2 à l'étape 3
sont ceux pour lesquels un ou plusieurs événements ayant un effet
défavorable sur les flux de trésorerie futurs estimés se sont déjà
produits.
170
Dépréciation des actifs financiers – Sources d’informations
Appréciation du risque – Passage du stade1, 2 au stade 3
• La norme stipule que les informations utilisées doivent inclure
des facteurs spécifiques à l'emprunteur, les conditions
économiques générales et une évaluation des conditions
actuelles et futures des conditions à la date de reporting.
• Les entités peuvent utiliser diverses sources de données, à la
fois des données internes (spécifiques à une entité) et des
données externes incluant les pertes de crédit historiques, les
notations internes, les pertes de crédit d’autres entités pour
des instruments financiers comparables, ainsi que des
notations, des rapports et des statistiques externes.
• Bien que les ECL reflètent les attentes de l’entité en matière de
pertes de crédit, elle doit également prendre en compte les
informations de marché observables concernant le risque de
crédit de certains instruments financiers.
171
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Données
• La banque A émet un emprunt sur cinq ans qui exige le
remboursement intégral du montant contractuel restant à
échéance. Son montant contractuel est de 1 000 UM, avec un taux
d’intérêt de 5%, payable annuellement. Le TIE est de 5%. À la fin
de la première période de reporting de la première année de
l'exercice 1, la banque A comptabilise une provision pour perte
d'un montant égal à des ECL à 12 mois car il n'y a pas eu
d'augmentation significative du risque de crédit depuis la
comptabilisation initiale. Un solde de provision pour perte de 20
UM est comptabilisé.
• Au cours de la deuxième année, la banque A détermine que le
risque de crédit du prêt a considérablement augmenté depuis la
comptabilisation initiale. En conséquence, la banque A reconnaît
les ECL à vie sur le prêt. Le solde de la provision pour perte est
de 150 UM.
172
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Données
• À la fin de l'année 3, à la suite de difficultés financières
importantes de l'emprunteur, la banque A modifie les flux de
trésorerie contractuels du prêt. Elle renonce aux paiements
d'intérêts et prolonge la durée contractuelle du prêt d'un an, de
sorte que la durée restante à la date de la modification est de
trois ans.
• À la suite de cette modification, la banque A recalcule la valeur
comptable brute de l’actif financier comme étant la valeur
actualisée des flux de trésorerie contractuels modifiés actualisés
au taux d’intérêt effectif initial de l’emprunt de 5%.
• La différence entre cette valeur comptable recalculée et la valeur
comptable brute avant la modification est comptabilisée en tant
que gain ou perte. La banque A comptabilise la perte (calculée à
136 UM) sur la valeur comptable brute du prêt, la ramenant à 864
UM, et une perte de 136 UM est constatée en résultat net.
173
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Données
• La banque A réévalue également la provision pour pertes, en tenant
compte des flux de trésorerie contractuels modifiés, et évalue si la
provision pour pertes pour le prêt doit continuer à être évaluée à un
montant égal à l'ECL à vie. La banque A compare le risque de crédit
actuel (en tenant compte des flux de trésorerie modifiés) au risque de
crédit (sur les flux de trésorerie initiaux non modifiés) lors de la
comptabilisation initiale. La banque A détermine que le prêt n’est pas
déprécié à la date de clôture du bilan, mais que le risque de crédit a
encore augmenté de manière significative par rapport au risque de
crédit lors de la comptabilisation initiale. Elle continue de mesurer la
provision pour perte à un montant égal à l'ECL à vie, soit 110 UM à la
date de reporting.
• À chaque date de clôture, la Banque A continue d’évaluer s’il ya eu une
augmentation significative du risque de crédit en comparant le risque
de crédit du prêt lors de la comptabilisation initiale (sur la base des flux
de trésorerie initiaux non modifiés) avec le risque de crédit à la date de
clôture sur les flux de trésorerie modifiés).
174
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Données
• Deux périodes de reporting après la modification du prêt (année 5),
l'emprunteur a largement surperformé son plan d'affaires par
rapport aux attentes à la date de la dernière évaluation. En outre, les
perspectives pour l’entreprise sont plus positives que prévu. Une
évaluation de toutes les informations raisonnables et justifiables
disponibles sans coûts ni efforts indus indique que le risque de
crédit global du prêt a diminué et que le risque de défaillance
survenant au cours de la durée prévue du prêt a diminué. La Banque
A a donc ajusté la notation interne de crédit de l’emprunteur à la fin
de la période de référence.
• Compte tenu de l'évolution positive globale, la banque A réévalue la
situation et conclut que le risque de crédit du prêt a diminué et qu'il
n'y a plus d'augmentation significative du risque de crédit depuis la
comptabilisation initiale. En conséquence, la banque A mesure une
fois de plus la provision pour perte à un montant égal à 12 mois
d’ECL.
175
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Valeur Valeur
comptable Revenus comptable Provivion
Année Dépréciation Modification Cash flows Coût amorti
brute d'intérêts brute en date pour perte
initiale d'arrêté
A B C D= A × 5% E F=A+C+D–E G H=F–G
176
Dépréciation des actifs financiers – Exemple
Exemple d’illustration – Base individuelle
Soit un CMT à 6% de 1.000.000 DT octroyé à une PME en 2004 sur 7 ans, devenu
douteux en 2008.
L’évaluation du gestionnaire du dossier lui permet de penser que la PME, qui
traverse une mauvaise passe en raison du caractère très cyclique de son activité, est
viable mais que le remboursement du capital des exercices 2008 et 2009 sera
retardé sur les exercices 2010 et 2011.
Échéancier contractuel du prêt au moment de la constatation du défaut :
Actualisation au TIE
de 8% 138 889 128 601 79 383 346 873
181
Distinction Dettes/Capitaux propres
Définitions
Instrument de capitaux propres
=
Tout contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans les actifs d’une
entité après déduction de tous ses passifs.
Intérêt résiduel
dans les actifs Instrument de
après déduction capitaux
Actifs des passifs propres
=
contrat
Passifs
182
Distinction Dettes/Capitaux propres
Critères de distinction entre Capitaux Propres et Dettes
Afin de déterminer si un instrument financier est un instrument
de capitaux propres ou plutôt un passif financier, un instrument
constitue un instrument de capitaux propres si et seulement si
l’instrument n’inclut aucune obligation contractuelle :
183
Produits dérivés
Définition
Instruments financiers
Exemples: Exemples:
185
Produits dérivés
Définition
Evolution d’un
Fluctuation de
paramètre
(taux d’intérêt, valeur
cours de change…)
186
Produits dérivés
Exemple
Le 01/05/2018, une société A achète un Call* coté en bourse pour un montant de 51 Dinars.
Solution:
La société enregistre les écritures suivantes :
Lors de l’achat du Call, le 01/05/2018:
01/05/2018
(B) Dérivé 51
(B) Trésorerie 51
(*) Le call est une option d'achat sur un actif sous-jacent (action, obligation…) 187
Produits dérivés
Exemple
Solution (suite):
Au 31/12/2018 à la clôture (75 -51 =24):
31/12/2018
(B) Dérivé 24
(R) Gain sur dérivé 24
31/03/2019
(B) Trésorerie 98
(R) Gain sur dérivé 23
(B) Dérivé 75
188
Opérations de couverture
Définition
Un élément couvert est un actif, un passif, un engagement ferme, une transaction prévue
hautement probable ou un investissement net dans un établissement à l’étranger qui (a)
expose l’entité à un risque de variation de juste valeur ou de variation de flux de trésorerie
futurs et qui (b) est désigné comme étant couvert.
Opérations de couverture
Critères de qualification
• Selon IFRS 9, il est nécessaire qu'une relation de couverture
soit composée uniquement d'instruments de couverture
éligibles et d'éléments couverts éligibles.
• Au début de la relation de couverture, il doit exister une
désignation et une documentation officielles de la relation de
couverture ainsi que de l’objectif et de la stratégie de gestion
des risques de l’entité pour la réalisation de la couverture.
• Le critère de seuil quantitatif de 80-125% pour l’application de
la comptabilité de couverture selon IAS 39 a été supprimé.
IFRS 9 exige plutôt que la relation de couverture respecte
certaines exigences en matière d'efficacité de la couverture.
Opérations de couverture
Critères de qualification
• Relation économique: il existe une relation économique entre
l’élément couvert et l’instrument de couverture -
Cela signifie que l’instrument de couverture et l’élément couvert
doivent compenser les variations de la juste valeur.
1
La couverture de juste valeur
2
La couverture de flux de trésorerie
3
La couverture d’un investissement net dans un
établissement à l’étranger
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
1
La couverture de juste valeur
Traitement comptable
(a) le profit ou la perte sur l’instrument de couverture doit être comptabilisé en résultat
net (ou dans les autres éléments du résultat global si l’instrument de couverture couvre
un instrument de capitaux propres pour lequel l’entité a choisi de présenter les
variations de la juste valeur dans les autres éléments du résultat global) ;
(b) le profit ou la perte de couverture sur l’élément couvert doit venir ajuster la valeur
comptable de l’élément couvert et être comptabilisé en résultat net. Toutefois, si
l’élément couvert est un instrument de capitaux propres pour lequel l’entité a choisi de
présenter les variations de la juste valeur dans les autres éléments du résultat global,
ces montants demeurent dans les autres éléments du résultat global.
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
1 La couverture de juste valeur
Exemple:
Une société A couvre une commende de vente de produits de 100 dollars contre le risque de change.
Elle souscrit auprès de son banquier un contrat de vente à terme (« Forward » ) de 100 dollars contre
Euros. Le dollar ayant augmenté pendant la période de couverture, la vente se dénoue pour un
montant de 110 (cours Spot du jour) et le contrat Forward fait apparaitre une perte de 11.
Solution:
L’enregistrement comptable de l’opération est le suivant:
Enregistrement pour mémoire des deux opérations (la commande et le forward ayant chacun une
valeur nulle) ou encore en hors bilan selon le SCET.
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
1 La couverture de juste valeur
Commande Gain de
(10-10) = 0 Dérivé (11-11) = 0 Perte de change 11 10
ferme change
2
La couverture de flux de trésorerie
(*) Une couverture du risque de change que comporte un engagement ferme (Exp: commande) peut être comptabilisée
comme une couverture de juste valeur ou comme une couverture de flux de trésorerie. (IFRS 9 & 6.5. 4)
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
2 La couverture de flux de trésorerie
Traitement comptable
Exemple:
Reprenant l’exemple précédent, le dollar ayant augmenté pendant la période de couverture, la vente
se dénoue pour un montant de 110 (cours SPOT du jour) et le contrat Forward fait apparaitre une
perte de 11.
Solution:
Enregistrement pour mémoire des deux opérations (la commande et le forward ayant chacun une
valeur nulle) ou en hors bilan selon le SCET.
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
2 La couverture de flux de trésorerie
Trésorerie (110-11) = 99
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
3
La couverture d’un investissement net dans un établissement à l’étranger
Traitement comptable
Exemple:
Une société X dont la devise fonctionnelle est l’euro a acquis le 30/06/2018 une société
Américaine pour un montant de 1 000 000 Dollars. Afin de couvrir son investissement
contre le risque de change, la société X met en place à la même date une vente à terme de
1 000 000 Dollars au cours de 1 Euro = 0,890 Dollars. Le cours comptant à cette date est de
0,873 Dollars.
Au 31/12/2018, la juste valeur du dérivé est de 10 000 Euro. Les test d’efficacité effectués
ont montré que la part efficace s’élevait à 9 900 Euro.
Au 30/06/2019, la juste valeur du dérivé est de 15 000 Euro. Les test d’efficacité effectués
ont montré que la part efficace s’élevait à 14 750 Euro. A la fin de ce semestre, la société
Américaine est vendue.
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
3 La couverture d’un investissement net dans un établissement à l’étranger
Solution:
L’enregistrement comptable de l’opération est le suivant:
La juste valeur de la vente à terme est égale à zéro. Aucune écriture n’est à comptabiliser au titre de
l’opération de couverture (sauf enregistrement pour mémoire du dérivé).
Lors de l’arrêté (31/12/2018):
Le dérivé est revalorisé à sa juste valeur, soit 10 000 Euro, en contrepartie des capitaux propres pour
la part efficace de la couverture (9 900 Euro) et du résultat pour la part inefficace de la couverture
(100 Euro).
(B) Instrument dérivé de couverture – Vente à terme 10 000
(B) Capitaux propres – Ecart de réévaluation des instruments de
couverture (part efficace)
9 900
(R) Autres charges d’exploitation – variation de valeur des instruments de
couverture
100
Opérations de couverture
Types actuels de relations de couverture
3 La couverture d’un investissement net dans un établissement à l’étranger
Solution:
Lors de la cession de la filiale Américaine (30/06/2019):
Le dérivé est revalorisé à sa juste valeur, soit 15 000 Euro, en contrepartie des capitaux propres pour la part
efficace de la couverture (4 850 Euro) et du résultat pour la part inefficace de la couverture (150 Euro).
Suite à la cession de l’entité Américaine, les montants antérieurement accumulés en capitaux propres
(soit 14 750 = 9 900 + 4 850) sont immédiatement reclassés en résultat. Le produit dégagé sur le contrat à
terme vient compenser la perte sur la vente de la société américaine liée à la baisse du cours du dollars.
(B) Capitaux propres – Ecart de réévaluation des instruments de couverture (part efficace) 14 750
(R) Gain/Perte sur cession de la filiale américaine 14 750
Opérations de couverture
Rééquilibrage et arrêt de la couverture
Oui
Oui
Continuer la comptabilité de couverture
Pas d’arrêt
volontaire possible
Garanties financières
Définition