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Modalités pratiques :
CC1 : 8.03 et le 20.04, donc pas de TD mais un CC commun à la place d’un CM, notamment celui du 8
mars. Le CC1 compte pour 80% du CC et le CC2 c'est 20% du CC. Et la note de contrôle continu ça
sera 50% de la note finale.
Une entreprise numérique est une organisation qui s’appuie sur les outils du numérique. Mais donc
que veut dire le numérique ?
REMARQUE : digital ça pourrait venir de doigt en latin, mais ça vient de l’anglais et digit veut dire
chiffre en anglais. Donc on rentre dans une dimension de codification, et cette codification date de
très longtemps. Les défis de l’IA c'est du langage symbolique. Donc la digitalisation c'est arriver au
moment ou on est sorti de l’analogique pour arriver dans le logique. Y a eu la nécessité de réduire le
champ des possible. Donc on a des débuts dans les années 1930, puis 1960 où on met en avant le
binaire, le 1 et le 0. C'est Turing qui est à la base de ça, il réfléchit sur comment faire un algorithme et
surtout son avancée notoire ça a été le fait de dire : tous les problèmes se solutionnent, l’important
n’est pas le résultat mais le moyen. Donc on a le début de l’algorithme, car l’algorithme c'est le
moyen d’arriver à la fin. L’algorithme en plus d’être le moyen, il trouve le chemin le plus court, la
solution la plus satisfaisante possible.
TN = transformation numérique.
Elle fait peur ou fascine mais quoi qu’il en soit, c'est un phénomène majeur de notre temps ayant
imprégné nos vies personnelles et professionnelles.
La caractéristique du numérique c'est d’être pervasif « c'est à dire qu’il pénètre toutes nos activités,
de plus intimes aux plus collectives » (Boullier) Les analyses/études sont complexes.
Ici on n’est pas sur la culture du résultat on est sur la culture du risque, le beugue fait partie du
raisonnement, il est quasi normal quoi.
Le contenant c'est le vase, et le contenu c'est ce qu’il y a dedans, le truc du SI c'est que c'est les deux.
Question de la matérialité : on ne voit pas mais si ça fonctionne c'est parce qu’on a des fils, des
connexions, des branchements partout sur la terre, dans les mers, les océans.
La pervasivité du numérique trouve son origine dans la matérialité logique. Cette matérialité logique
repose sur :
- un principe algorithmique mis au point par Alan Turing
- architecture d’ordinateur à programme enregistré mise au point par John Von Neumann
Les deux ce sont des pointures, ils sont 2 fondateurs de l’informatique.
Informatique :
- néologisme introduit en France par P. Dreyfus (1962)
- a partir du début d’INFORMAtion et la fin d’automaTIQUE, donc on a le côté contenant et
contenu = traitement, donc ce qu’on disait avant.
- en anglais on a plusieurs termes : data processing ou computer science.
Réponse question :
- déjà pour des raisons économiques, savoir travailler en réseau ça a une valeur.
- ensuite pour des raisons techniques, aujourd'hui on est obligé d’être identifié sur les
réseaux numériques, donc on dépend nécessairement de standard de communication.
- pour des raisons managériales, augmentation du savoir faire des PME.
- pour des raisons humaines, par exemple le processus de recrutement, on envoit par mail ou
on met notre profil sur des plateformes.
4. Quelles sont les critiques émises par Carr sur les technologies de l’information dès 2003 ?
Point méthodologique :
-> Tout d’abord qui est Nicholas CARR ?
-> Ensuite, pour répondre à la question, il est nécessaire de comprendre son point de vue en :
- traduisant le titre de l’artcile
- en lisant, en groupe (2-3 personne), le texte pour en dégager les grandes lignes et faire un
résumé,
- Présentant à l’oral vos réponses.
-> Enfin, répondre à la question.
Réponse :
CARR : auteur américain qui a écrit beaucoup sur les TI, les affaires et la culture. Il s’est fait connaitre
par une approche très critique où il disait que les technologies n’étaient pas suffisantes sur un plan
managérial et qu’il y avait beaucoup plus de risques managériaux que d’avantages managériaux.
En 2003, il se fait remarquer par l’article « It doesn’t Matter » et son livre « Does it Matter ?
Information Technology and the Corrosion of competitive Advantage » aux Éditions HBR.
En 2008, “Is Google Making Us Stupid ?” (The Atlantis)
Les critiques :
- Les TI ne génèrent pas d’avantages concurrentiels car elles sont une infrastructure qui se
banalise très vite (cf obsolescence des matériels).
- Les TI c'est un produit de base, côté nécessaire, fondé sur les normes (=standard de
communication numérique) et qui coûte cher (surinvestissement).
- Les TI sont évalués sur les bugs
Alors comment répondre à ces risques ? (Question 5)
En résumé pour les entreprises : revenir au principe de réalité en se concentrant sur les coûts au
regard des risques TI (piratage de données, ubérisation, etc…)
Remarque méthodologique : reprendre les critiques de la question 4 et les analyser avec le texte de
Ross.
Critique 1 : applicable au numérique car effectivement, selon Ross (2022), le numérique
oblige à repenser la stratégie MAIS « An inspired digital, however, is barely enough to get started » !
La complexité c'est le jeu de lego, c'est lié à la notion de système, si on a une pièce qui manque on a
aura jamais la bonne réponse dans sa globalité, donc là aussi c'est un changement de regard
complet. Ici dans la complexité on ne peut pas diviser car il faut prendre les choses dans la globalité.
Pourquoi ? l’entreprise a accumulé trop de complexité. Pour elle la complexité c'est qu’il y a 1000
réponses qui sont bonnes, et toutes les réponses peuvent être bonnes et finalement les réponses
dépendent de ce que l’net veut faire et de son métier BREF le système d’informations est toujours lié
à son contexte. Une PME n’a pas le même système d’informations qu’une entreprise de voyage. C'est
sa variabilité sans valeur ajoutée = processus indiscipliné, mauvaises données.
Comment faire alors ? Définir sa capacité opérationnelle la plus pertinente pour les clients, ce qui
fait la valeur ajoutée d’une entreprise c'est son cœur de métier, c'est ce qu’elle sait faire, garder les
gens de valeur qui apportent quelque chose à l’organisation, il y a aussi les bonnes procédures au-
delà des humains. , et simplifier l’entreprise en construisant une chaine d’approvisionnement
puissante et transparente. (exemple de Nordstrom).
Critique 2 : ne s’applique pas au numérique car Ross (2022) ne parle pas de coûts
explicitement.
Critique 3 : peut s’appliquer à condition, encore une fois, que la gestion des risques soit
associée à une simplification de la complexité sans valeur ajoutée. En gros balayer d’abord chez soit
au lieu de balayer chez les concurrents d’abord, et balayer en gardant le même objectif : le service
maximum pour le client.
Conclusion du TD N°1 :
- les 2 auteurs se rejoignent car les technologies numériques sont nécessaires mais
insuffisantes pour être compétitives. C'est nécessaire mais c'est insuffisant, c'est le coût d’entrée, et
que le retour sur investissement il n’est pas technologique ni financier.
- Pour Carr, mettre en place une gestion des risques, s’assurer qu’il y ait aucune information
qui fuite.
- Pour Ross, se concentrer sur le processus métier qui permet simplement et rapidement la
meilleure proposition de valeur client.
TD N°2 : management des SI et transition numérique, séance 2 et
Introduction avec des rappels des définitions de base :
LA STRATEGIE :
- fondateurs : Ansoff, Chandler, Porter (20ème siècle)
- une volonté d’agir à partir du potentiel (intérieur) de l’entreprise en tenant compte de
l’environnement c'est une démarche, une vision de l’entreprise.
LE MANAGEMENT STRATEGIQUE
- on est plus sur le ‘’mettre en œuvre’’ de la stratégie.
- ensemble de décisions prises par la direction de l’entreprise, ayant un impact à moyen et
long terme et qui visent principalement à définir la stratégie de l’entreprise et garantir sa
performance et sa pérennité (Helfer et al, 2016)
- il est souvent associé à un business Model
LE BUSINESS MODEL
- Anglicisme signifiant modèle économique, modèle d’affaires, etc…
- Représentation systémique et synthétique de l’origine de la valeur ajoutée d’une entreprise
et du partage de cette valeur entre les différentes parties prenantes (clients, fournisseurs,
partenaires, etc…), sur une période et pour un domaine d’activité clairement identifié.
- 4 piliers principaux : la proposition de valeur, les clients et leur segmentation (de quels
clients je m’occupe ?), les ressources (en interne et celles qui peuvent être partageable) et
les canaux de distribution.
Dans les entreprises, l’économie numérique oblige à repenser profondément la stratégie pour
faire face aux enjeux managériaux (marchands ou non) liés à l’exploitation des technologies
numériques émergentes (IA, IdO, outils big data, blockchain, etc…)
En référence au texte de Loïc PLE, a quel type d’obstacles se heurtent les stratégies numériques ?
Après lecture :
- des coûts supplémentaires liés au produit acheté
- asymétrie de pouvoir à l’avantage du fournisseur
- usage non encadré voire abusif des données personnelles
En synthèse : le type d’obstacles est fondamentalement humain, il est temps de ne pas sous-estimer
les besoins clients, la question de la complexité, de la variété de réponses possibles et qu’il faut se
recentrer sur une stratégie de son cœur de métier.
TD n°3, Cas JULIEN
Réponses :
L’entreprise JULIEN fabrique et distribue, et donc développe un réseau.
Domaine : habillement.
Pour développer/accompagner la direction décide de mettre au cœur de cette transition
l’informatique.
Recommandations méthodologiques :
Lecture attentive du texte, pas négliger les annexes s’appuyer concrètement sur le cas pour
comprendre le sens des questions, l’éventuel lien entre les questions (=quel est le principal de la
question qu’on pose, comme ça on ne se disperse pas).
Pour la question 1, on commence par définir les termes, ensuite on donne les raisons, qui sont en
général la conséquence du contexte qu’on explique avant.
Pour la question 2, lister les processus métier avant de cartographier celui du marketing et celui des
achats chez JULIEN
Pour la question 3, s’appuyer sur un modèle du diagramme d’Ishikawa pour faire la représentation.
Remarque et rappel : enchainement relatif des questions car le SI est de nature systémique (Le
Moigne, 1994).
L’entreprise JULIEN :
- franchisé, produit et distribue des vêtements féminins
- secteur de la mode féminine, concurrentiel, oblige à innover en permanence pour rester sur
son marché ciblé : femme de 30 à 45 ans, image de raffinement
- volonté commerciale de développer 2 lignes modes (française et ethnique)
- optique de croissance à l’international (12 rachats)
- nécessité de réviser et développer son réseau de fournisseurs selon une charte éthique
- Les TI et SI sont au cœur de cette nouvelle dynamique stratégique avec un effort sur les
métiers du marketing et de la chaîne logistique
En conclusion, il s’agit d’un véritable réseau qui nécessite de gouverner le SI.
Une gouvernance SI est partie intégrante de l’entreprise, elle repose sur une démarche
d’urbanisation.
o La gouvernance SI doit soutenir et étendre ( /participer ) la stratégie et les objectifs
de l’entreprise
o Ses 5 piliers : un retour sur investissement positif des TI ; la maitrise des risques IT ;
l’alignement stratégique ; la mesure des performances ; la gestion des ressources TI.
o L’approche méthodologique possible : l’urbanisation, une « approche top down
ayant pour objectif de faciliter l’évolutivité et l’adéquation des SI vis-à-vis des
processus, de mettre en évidence les fonctions transverses ou communes, les
partager et de renforcer la cohérence du SI » (Club Ultra-Enterprise Architecture)
La différence avec l’urbanisation c'est qu’il faut tenir compte de l’existant, on ne peut
plus dire on détruit tout et on recommence, on analyse les interactions pour
renforcer l’intégration du système d’informations dans l’entreprise.
l’urbanisation sert à faire évoluer le SI en fonction de la stratégie d’entreprise.
CONCLUSION PART 1 : démarche d’urbanisation opportune et pertinente car elle a besoin
d’intégrer les 2 nouvelles applications métiers (commercial et logistique) de manière fluide et souple,
sans remettre en question les applications et progiciels existants (efficaces pour les processus métiers
et connus des utilisateurs).
Dans le détail, quels sont les processus marketing et achats/ approvisionnement ? Question 2
Rappel progiciel = doit répondre à une réalité professionnelle, ce n’est pas un réseau social. Par
contre jusque dans les années 2000 on ne pouvait pas communiquer avec d’autres applications et
aujourd'hui on les paramètre pour qu’une application qui soit déjà un progiciel commercial et un
progiciel logistique, on essaie de voir les données en commun. Progiciel de gestion intégré = on
paramètre des applications existantes, alors qu’avant années 2000 le progiciel était solo, pas en
connexion.
CONCLUSION PART 1 :
L’urbanisation du SI est une approche méthodologique qui accompagne la gouvernance SI, cette
dernière devant être en cohérence avec la gouvernance de l’entreprise.
La spécificité de cette approche est de tenir compte de l’existant en le faisant évoluer
Tenir compte de l’existant revient à repérer et comprendre précisément les processus métiers
propres à l’entreprise analysée
L’analyse des processus peut être synthétisé par un graphique et doit être alignée à la stratégie SI
Recommandations méthodologiques :
Repérer si les questions sont liées, s’appuyer sur la partie 1.
Pour la question 2, il s’agit de l’alignement entre l’outil CRM et l’indicateur NPS
Pour 3 et 4 c'est lié, car c'est après le Saas qu’on peut proposer des améliorations.
QUESTION 3
Le mode SaaS (Software As A Service) est un service basé sur le cloud, il permet d’accéder à une
application via un navigateur web (Google Chrome, Safari, Firefox, etc... ). = Mode de gestion des
données à distance.
Ses forces du modèle SaaS :
o Modèle économique de l’abonnement qui limite les investissements et coûts (du chargement
du logiciel, de sa maintenance, des mises à jour, etc… )
o Meilleure accessibilité car la licence est fonction du nombre d’ordinateurs
o Meilleure connectivité techniquement parlant, corrélé à la question d’accessibilité
o Haut niveau de sécurité (entre guillemets)
Inconvénients :
o Dépendances technique et commerciale
Les forces de la solution P&T développée par Aleth :
o Amélioration de la chaine logistique de la conception du produit à sa livraison (fluidité des
flux informationnels et des matériels)
o Avec l’intégration du CRM associé à l’outil NPS, amélioration des relations commerciales
entre l’entreprise JULIEN, ses clients, et aussi ses fournisseurs
o Suivi des résultats en quasi-temps réel
o Soutien à la stratégie de croissance de l’entreprise
Ses inconvénients :
o Un contrôle permanent !!
Comment faire pour pallier ces inconvénients ?
Ce contrôle permanant touche d’abord l’humain avant les procédure et l’humain ne travaille pas
quand il se sent observer.