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TD 

N°1 : management des SI et transition numérique, séance 1 et 2

Aparté début de cours :


Dans les SI y a une dimension organisationnelle, c'est un peu le visible.
Codification de langage et de communication, on a la même langue mais on n’a pas le même langage.

Modalités pratiques :
CC1 : 8.03 et le 20.04, donc pas de TD mais un CC commun à la place d’un CM, notamment celui du 8
mars. Le CC1 compte pour 80% du CC et le CC2 c'est 20% du CC. Et la note de contrôle continu ça
sera 50% de la note finale.

Petite remarque sur le texte :


On remet l’humain au cœur de la réflexion, car la TI c'est éphémère, donc qu’est ce que l’humain va
en faire. Trop souvent on met des équipements qui coutent cher et en fin de compte ils sont inutiles
(caricature de la réalité).

 1. Qu’est-ce qu’une entreprise numérique ?

Une entreprise numérique est une organisation qui s’appuie sur les outils du numérique. Mais donc
que veut dire le numérique ?

REMARQUE : digital ça pourrait venir de doigt en latin, mais ça vient de l’anglais et digit veut dire
chiffre en anglais. Donc on rentre dans une dimension de codification, et cette codification date de
très longtemps. Les défis de l’IA c'est du langage symbolique. Donc la digitalisation c'est arriver au
moment ou on est sorti de l’analogique pour arriver dans le logique. Y a eu la nécessité de réduire le
champ des possible. Donc on a des débuts dans les années 1930, puis 1960 où on met en avant le
binaire, le 1 et le 0. C'est Turing qui est à la base de ça, il réfléchit sur comment faire un algorithme et
surtout son avancée notoire ça a été le fait de dire : tous les problèmes se solutionnent, l’important
n’est pas le résultat mais le moyen. Donc on a le début de l’algorithme, car l’algorithme c'est le
moyen d’arriver à la fin. L’algorithme en plus d’être le moyen, il trouve le chemin le plus court, la
solution la plus satisfaisante possible.

Donc qu’est-ce que le numérique ?


- il recouvre à la fois les sciences et technologies de l’information et de la communication
(informatique, électronique, télécommunications).
- Exemple d’outils du numérique : un ordinateur, un appareil photo numérique, un
smartphone, le Web, …
- Il est le résultat de plusieurs histoires : celles de l’informatique, des télécommunications, de
l’Internet et de la photographie.

TN = transformation numérique.
Elle fait peur ou fascine mais quoi qu’il en soit, c'est un phénomène majeur de notre temps ayant
imprégné nos vies personnelles et professionnelles.
La caractéristique du numérique c'est d’être pervasif « c'est à dire qu’il pénètre toutes nos activités,
de plus intimes aux plus collectives » (Boullier)  Les analyses/études sont complexes.
Ici on n’est pas sur la culture du résultat on est sur la culture du risque, le beugue fait partie du
raisonnement, il est quasi normal quoi.

Le contenant c'est le vase, et le contenu c'est ce qu’il y a dedans, le truc du SI c'est que c'est les deux.
Question de la matérialité : on ne voit pas mais si ça fonctionne c'est parce qu’on a des fils, des
connexions, des branchements partout sur la terre, dans les mers, les océans. 

La pervasivité du numérique trouve son origine dans la matérialité logique. Cette matérialité logique
repose sur :
- un principe algorithmique mis au point par Alan Turing
- architecture d’ordinateur à programme enregistré mise au point par John Von Neumann
 Les deux ce sont des pointures, ils sont 2 fondateurs de l’informatique.

Deux mots clés : un algorithme, une informatique


- un algorithme : « ensemble de règles opératoires dont l’application permet de résoudre un
problème énoncé au moyen d’un nombre de fini d’opérations », il remet en question le procédé de
résolutions par l’équation, il y croit pas lui. Le but de l’algorithme c'est d’arriver à une solution, juste
ou pas, mais ce n’est pas ça le problème.
- il existe plusieurs types d’algorithme non numérique et numérique. Non numérique : on en
rencontre partout dans la vie banale genre tenter de faire marcher son diaporama. Un algorithme
numérique repose sur le binôme (logique mathématiques, langage de programmation) pour être
traduit en un programme exécutable par un ordinateur.

A garder en tête : l’algorithme c'est semblable à une recette de cuisine.

Informatique :
- néologisme introduit en France par P. Dreyfus (1962)
- a partir du début d’INFORMAtion et la fin d’automaTIQUE, donc on a le côté contenant et
contenu = traitement, donc ce qu’on disait avant.
- en anglais on a plusieurs termes : data processing ou computer science.

La première histoire du numérique, au sens formalisé, c'est l’informatique.


Au niveau économique et gestionnaire, la matérialité logique mène au développement de l’industrie
informatique. Ce développement engendre une première transformation du W.
Il est marqué par 3 grandes étapes :
- l’informatique de production (les années 1970).
- l’informatique personnelle (années 1980)
- l’informatique dite de groupe (les années 1990), ici on relit des ordinateurs entre eux, donc
ça veut dire qu’il faut trouver des standards de communication, donc l’histoire de l’informatique
vient s’enchevêtrer avec l’histoire des télécommunications et celle d’Internet.
Donc en soit ce n’est pas le matériel c'est comment j’arrive à mettre de la connexion dans tout ça, le
défi c'est être dans la connexion entre les machines.

2ème histoire : les télécommunications


3ème histoire : Internet

INTER-NETwork c'est à dire le réseau (mondial) des réseaux nationaux.


Son histoire est marquée par les controverses.
Ces 3 étapes clés sont :
 Des années 1960 à 1980 conception et mise en place d’une architecture « réseau
distribué » dont le protocole de communication est le TCP-IP
 Les années 1990 sont marquées par :
- la mise en place du Web 1.0 (c'est à dire le WWW appelé encore l’architecture
documentaire)
- Le passage du public au privé pour la gestion des services internet
 Les années 2000 avec l’apparition du web 2.0

L’économie numérique = économie de réseau.

DONC, synthèse, qu’est qu’une entreprise numérique ?


- histoire de l’informatique : mot récent, les 2 fondateurs de l’informatique, les 3 étapes du
développement de l’industrie informatique
- histoire des télécoms : plus ancienne que l’informatique
- histoire d’internet
- propriété du numérique
- conclusion : l’étude d’une entreprise numérique se limite à l’organisation de l’entreprise et
de son environnement immédiat.

 2. Pourquoi parler de transition numérique ?


La TN = transformation numérique ou transformation digitale
Elle est le processus qui permet de passer d’une économie existante à une nouvelle économie.
Nouvelle économie :
- terme peu précis mais utilisé par la majorité et partout dans le monde
- pour les anglophones, il s’agit de l’économie de l’internet (LE réseau numérisé des réseaux)
- pour les francophones, il s’agit de l’économie de l’immatériel ou du numérique
- économie de production des informations et des connaissances (les immatériels).
Aujourd'hui celui qui gagne les compétitions, les guerres, c'est celui qui gèrent les signaux, les
informations.

 Réponse question :
- déjà pour des raisons économiques, savoir travailler en réseau ça a une valeur.
- ensuite pour des raisons techniques, aujourd'hui on est obligé d’être identifié sur les
réseaux numériques, donc on dépend nécessairement de standard de communication.
- pour des raisons managériales, augmentation du savoir faire des PME.
- pour des raisons humaines, par exemple le processus de recrutement, on envoit par mail ou
on met notre profil sur des plateformes.

 3. Qu’est-ce qu’un SI ?


L’origine des SI c'est technologique en sciences humaines et sociales cette origine a généré dès les
années 1970 (moment ou les technologies sont entrés dans les entreprises) deux approches  : le
déterminisme technologique (suffit de mettre un logiciel et les gens vont changer, archi faux) et
l’interactivité c'est la perspective de l’émergence ( la technologie génère des choses chez l’humain
dans le cerveau et le cerveau finit par améliorer la technologie, on appelle ça des actant  : du moment
ou une technologie donne une idée alors c'est un actant car il provoque qqch). Donc y a une
approche où ça permet d’enrichir la connaissance humaine.
Selon le déterminisme technologique, le SI se définit comme un TI (technologie d’information).
Selon la perspective de l’émergence, le SI (Système d’informations) est à construire, et donc à gérer.
Un SI « ensemble de ressources (matériel, logiciel, personnel, données procédures, …) permettant
d’acquérir, stocker, traiter, communiquer des informations (données, textes, images, sons, …)
dans » et/ou entre des organisations. (Reix et al., 2016)
Il est donc un outil de gestion pour gérer des modes opératoires et à gérer par l’organisation, selon
les activités, la fonction, les besoins utilisateurs, les usages, …

Synthèse des 3 premières questions :


- Une entreprise numérique est pilotée avec des outils numériques
- Elle contribue au développement de la nouvelle économie.
- Cette contribution oblige à réaliser une transition numérique, c'est à dire à établir et gérer
un processus qui fait évoluer l’organisation existante.
- Cette évolution s’appuie souvent sur un SI, sous réserves que ce dernier ne se réduise pas à la
dimension TI.

 4. Quelles sont les critiques émises par Carr sur les technologies de l’information dès 2003 ?

Point méthodologique :
-> Tout d’abord qui est Nicholas CARR ?
-> Ensuite, pour répondre à la question, il est nécessaire de comprendre son point de vue en :
- traduisant le titre de l’artcile
- en lisant, en groupe (2-3 personne), le texte pour en dégager les grandes lignes et faire un
résumé,
- Présentant à l’oral vos réponses.
-> Enfin, répondre à la question.

Réponse :
CARR : auteur américain qui a écrit beaucoup sur les TI, les affaires et la culture. Il s’est fait connaitre
par une approche très critique où il disait que les technologies n’étaient pas suffisantes sur un plan
managérial et qu’il y avait beaucoup plus de risques managériaux que d’avantages managériaux.
En 2003, il se fait remarquer par l’article « It doesn’t Matter » et son livre « Does it Matter ?
Information Technology and the Corrosion of competitive Advantage » aux Éditions HBR.
En 2008, “Is Google Making Us Stupid ?” (The Atlantis)

Titre traduit : les TI n’ont pas d’importance


Résumé :
- intro sur l’erreur de vénérer les TI qui sont d’abord commodes et non stratégiques
- développement sur TI propriétaires VS TI infrastructure, objets d’un surinvestissement +
caractéristiques commodes des TI (cf. SNCF), source des surinvestissements + impact sur les
entreprises.
- conclusion sur gérer les risques au lieu de se concentrer sur les avantages des TI.

Les critiques  :
- Les TI ne génèrent pas d’avantages concurrentiels car elles sont une infrastructure qui se
banalise très vite (cf obsolescence des matériels).
- Les TI c'est un produit de base, côté nécessaire, fondé sur les normes (=standard de
communication numérique) et qui coûte cher (surinvestissement).
- Les TI sont évalués sur les bugs
 Alors comment répondre à ces risques ? (Question 5)

 5. Comment est-il possible d’y répondre ?


(On reprend les tirets des critiques de la question 4)
 Suivre les usages plutôt que vouloir innover.
 Dépenser moins en mettant en concurrence les éditeurs et fabricants (privés VS Opensource)
 Mettre en place une gestion des risques inhérents aux TI, ne pas avoir une vision idolâtrée mais
une vision très terre à terre plus réaliste. Les TI doivent être surtout utilitaires avant d’être une
contrainte et générateurs de stress.

En résumé pour les entreprises : revenir au principe de réalité en se concentrant sur les coûts au
regard des risques TI (piratage de données, ubérisation, etc…)

 6. Le texte de Ross reprend certaines critiques en les appliquant au numérique, en quoi


consistent-elles ?

Remarque méthodologique : reprendre les critiques de la question 4 et les analyser avec le texte de
Ross.

Critique 1 : applicable au numérique car effectivement, selon Ross (2022), le numérique
oblige à repenser la stratégie MAIS « An inspired digital, however, is barely enough to get started » !
La complexité c'est le jeu de lego, c'est lié à la notion de système, si on a une pièce qui manque on a
aura jamais la bonne réponse dans sa globalité, donc là aussi c'est un changement de regard
complet. Ici dans la complexité on ne peut pas diviser car il faut prendre les choses dans la globalité.

Pourquoi  ? l’entreprise a accumulé trop de complexité. Pour elle la complexité c'est qu’il y a 1000
réponses qui sont bonnes, et toutes les réponses peuvent être bonnes et finalement les réponses
dépendent de ce que l’net veut faire et de son métier BREF le système d’informations est toujours lié
à son contexte. Une PME n’a pas le même système d’informations qu’une entreprise de voyage. C'est
sa variabilité sans valeur ajoutée = processus indiscipliné, mauvaises données.

Comment faire alors  ? Définir sa capacité opérationnelle la plus pertinente pour les clients, ce qui
fait la valeur ajoutée d’une entreprise c'est son cœur de métier, c'est ce qu’elle sait faire, garder les
gens de valeur qui apportent quelque chose à l’organisation, il y a aussi les bonnes procédures au-
delà des humains. , et simplifier l’entreprise en construisant une chaine d’approvisionnement
puissante et transparente. (exemple de Nordstrom).

 Critique 2 : ne s’applique pas au numérique car Ross (2022) ne parle pas de coûts
explicitement.
Critique 3 : peut s’appliquer à condition, encore une fois, que la gestion des risques soit
associée à une simplification de la complexité sans valeur ajoutée. En gros balayer d’abord chez soit
au lieu de balayer chez les concurrents d’abord, et balayer en gardant le même objectif  : le service
maximum pour le client.

Conclusion du TD N°1 :
- les 2 auteurs se rejoignent car les technologies numériques sont nécessaires mais
insuffisantes pour être compétitives. C'est nécessaire mais c'est insuffisant, c'est le coût d’entrée, et
que le retour sur investissement il n’est pas technologique ni financier.
- Pour Carr, mettre en place une gestion des risques, s’assurer qu’il y ait aucune information
qui fuite.
- Pour Ross, se concentrer sur le processus métier qui permet simplement et rapidement la
meilleure proposition de valeur client.
TD N°2 : management des SI et transition numérique, séance 2 et
Introduction avec des rappels des définitions de base  :

 LA STRATEGIE :
- fondateurs : Ansoff, Chandler, Porter (20ème siècle)
- une volonté d’agir à partir du potentiel (intérieur) de l’entreprise en tenant compte de
l’environnement  c'est une démarche, une vision de l’entreprise.

 LE MANAGEMENT STRATEGIQUE
- on est plus sur le ‘’mettre en œuvre’’ de la stratégie.
- ensemble de décisions prises par la direction de l’entreprise, ayant un impact à moyen et
long terme et qui visent principalement à définir la stratégie de l’entreprise et garantir sa
performance et sa pérennité (Helfer et al, 2016)
- il est souvent associé à un business Model

 LE BUSINESS MODEL
- Anglicisme signifiant modèle économique, modèle d’affaires, etc…
- Représentation systémique et synthétique de l’origine de la valeur ajoutée d’une entreprise
et du partage de cette valeur entre les différentes parties prenantes (clients, fournisseurs,
partenaires, etc…), sur une période et pour un domaine d’activité clairement identifié.
- 4 piliers principaux : la proposition de valeur, les clients et leur segmentation (de quels
clients je m’occupe ?), les ressources (en interne et celles qui peuvent être partageable) et
les canaux de distribution.
 Dans les entreprises, l’économie numérique oblige à repenser profondément la stratégie pour
faire face aux enjeux managériaux (marchands ou non) liés à l’exploitation des technologies
numériques émergentes (IA, IdO, outils big data, blockchain, etc…)

Dans un contexte de transition numérique


 Un ouvrage de référence : « stratégie et business models à l’ère digitale » de Guy PARMENTIER et
Romain GANDIA (2022)
Il donne des clés pour comprendre la TN et propose des outils pour renouveler l’action stratégique
(qui doit désormais tenir compte des enjeux de la digitalisation)
Le fil conducteur : quelle stratégie définir pour intégrer les technologies numériques et leurs
usages multiples et variées ?
 Les auteurs proposent 4 stratégies.

Stratégie NESPRESSO : stratégie de l’océan bleue


Stratégie APPLE : stratégie de l’écosystème
Stratégie AIRBNB : stratégie d’orchestration
Stratégie GOOGLE : stratégie de colonisation

En référence au texte de Loïc PLE, a quel type d’obstacles se heurtent les stratégies numériques ?
Après lecture :
- des coûts supplémentaires liés au produit acheté
- asymétrie de pouvoir à l’avantage du fournisseur
- usage non encadré voire abusif des données personnelles
En synthèse : le type d’obstacles est fondamentalement humain, il est temps de ne pas sous-estimer
les besoins clients, la question de la complexité, de la variété de réponses possibles et qu’il faut se
recentrer sur une stratégie de son cœur de métier.
TD n°3, Cas JULIEN

Partie 1 : urbanisation du SI


Rappel des questions : pourquoi une démarche d’urbanisation du SI est-elle dans ce cas opportune et
pertinente ?
Lister (pas cartographier) les processus des 2 métiers par la démarche d’urbanisation du SI de JULIEN.
Proposer une représentation graphique.

Réponses :
L’entreprise JULIEN fabrique et distribue, et donc développe un réseau.
Domaine : habillement.
Pour développer/accompagner la direction décide de mettre au cœur de cette transition
l’informatique.

Recommandations méthodologiques :
Lecture attentive du texte, pas négliger les annexes  s’appuyer concrètement sur le cas pour
comprendre le sens des questions, l’éventuel lien entre les questions (=quel est le principal de la
question qu’on pose, comme ça on ne se disperse pas).

Pour la question 1, on commence par définir les termes, ensuite on donne les raisons, qui sont en
général la conséquence du contexte qu’on explique avant.

Pour la question 2, lister les processus métier avant de cartographier celui du marketing et celui des
achats chez JULIEN

Pour la question 3, s’appuyer sur un modèle du diagramme d’Ishikawa pour faire la représentation.

Remarque et rappel : enchainement relatif des questions car le SI est de nature systémique (Le
Moigne, 1994).

L’entreprise JULIEN :
- franchisé, produit et distribue des vêtements féminins
- secteur de la mode féminine, concurrentiel, oblige à innover en permanence pour rester sur
son marché ciblé : femme de 30 à 45 ans, image de raffinement
- volonté commerciale de développer 2 lignes modes (française et ethnique)
- optique de croissance à l’international (12 rachats)
- nécessité de réviser et développer son réseau de fournisseurs selon une charte éthique
- Les TI et SI sont au cœur de cette nouvelle dynamique stratégique avec un effort sur les
métiers du marketing et de la chaîne logistique
 En conclusion, il s’agit d’un véritable réseau qui nécessite de gouverner le SI.

 Une gouvernance SI est partie intégrante de l’entreprise, elle repose sur une démarche
d’urbanisation.
o La gouvernance SI doit soutenir et étendre ( /participer ) la stratégie et les objectifs
de l’entreprise
o Ses 5 piliers : un retour sur investissement positif des TI ; la maitrise des risques IT ;
l’alignement stratégique ; la mesure des performances ; la gestion des ressources TI.
o L’approche méthodologique possible : l’urbanisation, une « approche top down
ayant pour objectif de faciliter l’évolutivité et l’adéquation des SI vis-à-vis des
processus, de mettre en évidence les fonctions transverses ou communes, les
partager et de renforcer la cohérence du SI » (Club Ultra-Enterprise Architecture)
La différence avec l’urbanisation c'est qu’il faut tenir compte de l’existant, on ne peut
plus dire on détruit tout et on recommence, on analyse les interactions pour
renforcer l’intégration du système d’informations dans l’entreprise.
 l’urbanisation sert à faire évoluer le SI en fonction de la stratégie d’entreprise.

DONC, qu’en est-il pour l’entreprise JULIEN ?


La démarche d’urbanisation est totalement opportune pour JULIEN car c'est le bon moment pour :
o Déployer son outil CRM avec l’introduction d’un indicateur NPS, ce sont les étoiles
o Déployer son outil SCM avec la nouvelle Aleth Planning et Tracking, c'est les achats de
fournitures pour ensuite pouvoir les distribuer aux clients, avec une nouvelle solution
dématérialisée.
o Ces 2 outils sont adossés au SI existant (un ERP, cf annexe 2)
 Conclusion, urbaniser c'est opportun ça revient à faire évoluer le SI en fonction de la stratégie de
l’entreprise. + elle semble être l’approche la plus adaptée au SI existant qui a lui même évolué au fur
et à mesure des besoins métiers et des priorités stratégiques de l’entreprise ; ça donne une
visibilité/lisibilité de tout le réseau.

 CONCLUSION PART 1 : démarche d’urbanisation opportune et pertinente car elle a besoin
d’intégrer les 2 nouvelles applications métiers (commercial et logistique) de manière fluide et souple,
sans remettre en question les applications et progiciels existants (efficaces pour les processus métiers
et connus des utilisateurs).
Dans le détail, quels sont les processus marketing et achats/ approvisionnement ?  Question 2

Rappel progiciel = doit répondre à une réalité professionnelle, ce n’est pas un réseau social. Par
contre jusque dans les années 2000 on ne pouvait pas communiquer avec d’autres applications et
aujourd'hui on les paramètre pour qu’une application qui soit déjà un progiciel commercial et un
progiciel logistique, on essaie de voir les données en commun. Progiciel de gestion intégré = on
paramètre des applications existantes, alors qu’avant années 2000 le progiciel était solo, pas en
connexion.

QUESTION 2 PART 1 (lister par cartographier) :


 Les processus marketing concernés par l’urbanisation :
o Caractérisation de la clientèle (je veux réussir à trouver des profils) ;
o Fidélisation de la clientèle caractérisée ;
o Evaluation de la fidélisation clients par l’indicateur NPS (Net Promotor Score) ;
o Quantification de la satisfaction clients par ce même indicateur = on trouve une espèce de
modèle qui fait dire qu’après on a vraiment des groupes de population ou on sait les
identifier et on connait leur caractéristique et leur activité sur notre réseau d’achat.
 on veut mieux connaitre la clientèle et on veut enrichir cette clientèle via les données que vont
apporter les clients.

 Processus de la chaine logistique (Supply Chain) :


o Du côté de la fonction achats, ensemble des opérations permettant à l’entreprise de disposer
des biens et des services nécessaires à son activité ; ces opérations concernent les
fournisseurs (prix, qualité et délai des biens et services proposés) ;
o Du côté de la fonction approvisionnement, émission des commandes, contrôle réception,
gestion des flux et des stocks, règlement des facteurs.
 Rappel, le but de l’urbanisation du SI : augmenter les ventes
 En ingénierie des SI, plusieurs méthodes existent et reposent sur des modèles (conceptuel,
organisationnel, logique, physique) qui permettent de représenter le SI et sa fonction.
 Parmi ces modèles, le diagramme d’Ishikawa :
o Un format en « arête de poisson »
o Il a 5 arrêtes correspondant à 5M (Milieu, Méthodes, Matières, Main d’œuvre,
Matériels)
o Il est un outil de synthèse des causes principales qui conduiront à l’effet recherché.
 Pour l’entreprise JULIEN, reprendre les 5M et adapter.

DIAPO DU DIAGRAMME CF MOODLE

 CONCLUSION PART 1  :
 L’urbanisation du SI est une approche méthodologique qui accompagne la gouvernance SI, cette
dernière devant être en cohérence avec la gouvernance de l’entreprise.
 La spécificité de cette approche est de tenir compte de l’existant en le faisant évoluer
 Tenir compte de l’existant revient à repérer et comprendre précisément les processus métiers
propres à l’entreprise analysée
L’analyse des processus peut être synthétisé par un graphique et doit être alignée à la stratégie SI

PART 2, ALIGNEMENT STRATEGIQUE DU SI


 Rappel des questions :
o En se basant sur le modèle d’alignement stratégique, analyser l’équation entre la
stratégie de JULIEN et sa stratégie SI
o En quoi le déploiement d’un outil CRM associé à un NPS vous semble adapté aux
objectifs stratégiques ?
o Expliquer les forces et faiblesses du mode SaaS de la solution P&T développée par
Aleth
o Quelles suggestions faire à la DSI de JULIEN pour le suivi de la qualité de ses
activités ?

Recommandations méthodologiques :
Repérer si les questions sont liées, s’appuyer sur la partie 1.
Pour la question 2, il s’agit de l’alignement entre l’outil CRM et l’indicateur NPS
Pour 3 et 4 c'est lié, car c'est après le Saas qu’on peut proposer des améliorations.

 Le modèle d’Alignement stratégique :


o Son origine : travaux d’Henderson et Venkatraman (1993)
o Son but : mettre en cohérence la stratégie SI avec la stratégie de l’entreprise
o Sa Définition : un processus par nature dynamique, impliquant une adaptation permanente
de l’entreprise (Reix et Al, 2016)
 Dans la pratique ce modèle permet de rechercher la cohérence entre 4 domaines : la stratégie de
l’entreprise, la stratégie SI, l’infrastructure et les processus organisationnels de l’entreprise,
l’infrastructure et les processus des SI.
 Les types de domaine : d’ancrage (on part de là), pivot(celui qui va être l’objet du changement),
d’impact (service touché par l’évolution).
SCHEMA SUR MOODLE
Il existe 4 manières d’appréhender l’alignement :
o (1) exécution de la stratégie
o (2) développement d’un potentiel technologique
o (3) développement d’un avantage concurrentiel basé sur le SI
o (4) amélioration de la qualité service
 Pour l’entreprise JULIEN l’alignement est appréhendé selon la manière (1) car :
o Si est au cœur de sa nouvelle dynamique stratégique commerciale, c'est la gouvernance
globale qui prime et c'est une stratégie commerciale qui impact ensuite ;
o Le domaine d’ancrage est la nouvelle stratégie commerciale et marketing, le domaine pivot
est l’infrastructure et les processus organisationnels des fonctions commerciales et
marketing, achats et approvisionnements, le domaine d’impact est l’infrastructure et les
processus SI en lien avec ces fonctions.
Un outil de type ERP (Enterprise Resource Planning) est un progiciel de gestion intégrée
o Exemple de PGI : mySAP Business Suite
o En pratique, un SI de type PGI permet de relier et de consolider les diverses applications
informatiques d’une entreprise czar elles sont regroupées dans une base de données unique.
 Un outil de type CRM (Customer Relationships Management, pour gestion de la relation client)
sert à gérer et améliorer les relations commerciales entre l’entreprise et ses clients.
 Pour JULIEN on va déployer le CRM en l’associant à un NPS est adapté aux objectifs de la stratégie
commerciale (cf partie 1)

QUESTION 3
 Le mode SaaS (Software As A Service) est un service basé sur le cloud, il permet d’accéder à une
application via un navigateur web (Google Chrome, Safari, Firefox, etc... ). = Mode de gestion des
données à distance.
 Ses forces du modèle SaaS :
o Modèle économique de l’abonnement qui limite les investissements et coûts (du chargement
du logiciel, de sa maintenance, des mises à jour, etc… )
o Meilleure accessibilité car la licence est fonction du nombre d’ordinateurs
o Meilleure connectivité techniquement parlant, corrélé à la question d’accessibilité
o Haut niveau de sécurité (entre guillemets)
 Inconvénients :
o Dépendances technique et commerciale
 Les forces de la solution P&T développée par Aleth :
o Amélioration de la chaine logistique de la conception du produit à sa livraison (fluidité des
flux informationnels et des matériels)
o Avec l’intégration du CRM associé à l’outil NPS, amélioration des relations commerciales
entre l’entreprise JULIEN, ses clients, et aussi ses fournisseurs
o Suivi des résultats en quasi-temps réel
o Soutien à la stratégie de croissance de l’entreprise
 Ses inconvénients :
o Un contrôle permanent !!
 Comment faire pour pallier ces inconvénients ?

Ce contrôle permanant touche d’abord l’humain avant les procédure et l’humain ne travaille pas
quand il se sent observer.

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