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Guide pédagogique
Niveau : 1ère année du cycle collégial.
Noureddine BOUHNIK
Inspecteur principal pédagogique de SVT
Dépôt légal :
ISBN :
Conception graphique : Société Arrissala
Marque déposée © Tous droits réservés.
Il est strictement interdit de reproduire cet ouvrage même partiellement, d’en
faire des copies ou de le retransmettre par quelque moyen que ce soit, électronique
ou mécanique, sans l’autorisation de l’éditeur.
Guide pédagogique de SVT
1e Année de l’enseignement
secondaire collégial
2
Avant- propos
Ce guide est conçu comme un outil pédagogique qui permet, pour les professeurs des sciences
de la vie et de la terre œuvrant dans les collèges, de développer les compétences visés par cette
discipline chez leurs élèves.
C’est un support qui apporte un éclairage dans la mise en œuvre du programme et un complément
indispensable au manuel de apprenant (e). Il fournit les éléments nécessaires à la mise en œuvre
des séquences d’enseignement / apprentissage des sciences de la vie et de la terre selon les
principes d’une pédagogie active et fonctionnelle. Il explicite, à cet effet, des démarches, des
stratégies et des indications pédagogiques susceptibles de faciliter la réalisation des objectifs
assignés aux différentes activités d’apprentissage.
Mais, aucun outil, si parfait soit-il, ne peut rendre le service attendu si l’enseignant (e), élément
décisif de l’action pédagogique et éducative, n’est pas mobilisé. C’est pourquoi nous profitons
de ce préambule pour vous inviter, enseignantes et enseignants, à vous approprier cet outil et à
tirer le maximum de ce qu’il offre comme possibilités pour améliorer les compétences de chaque
apprenant (e) et l’aider à poursuivre ses études, et à construire son avenir personnel .
Le guide présente deux parties : Une partie théorique et une partie fonctionnelle.
La partie théorique vise à orienter l’action pédagogique en proposant au professeur des
stratégies d’enseignement pour aider les apprenants (es) à exprimer leurs idées et expliciter leur
conception.
Le volet méthodologie permet à l’enseignant de s’assurer que les apprenants (es) utilisent une
méthode active basée sur une approche par compétences dans une démarche d’investigation
privilégiée pour enseigner les sciences de la vie et de la terre.
L’évaluation et l’auto-évaluation constitue un jugement éclairé de la qualité du travail de
l’apprenant. En fin la remédiation constitue un moyen permettant de résoudre les difficultés
d’apprentissage.
La partie fonctionnelle constitue un support pratique pour traiter le programme de
la première année collégiale en appliquant la démarche d’investigation. Dans chaque unité
on introduit les compétences visées et les intentions pédagogiques qui donnent les limites du
traitement didactique des différents chapitres.
Chaque chapitre présente les objectifs, les préaquis et la pratique des étapes de la démarche
d’investigation qui débute par une situation d’entrée qui incite les apprenants (es) à poser la
problématique.
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Sommaire
La partie théorique.......................................................................................................5
A- Les objectifs du guide..............................................................................................6
B- Méthodologie........................................................................................................8
C- Evaluation et Auto-évaluation................................................................................11
D- Concepts et trames conceptuelles ........................................................................16
E- Remédiation des difficultés ...................................................................................18
Unité I : Les relations entre les êtres vivants et leur interaction avec le milieu de vie ...........28
Chapitre 1 : Observation d’un milieu naturel.............................................................29
Chapitre 2 : La respiration dans différents milieu x de vie...........................................33
Chapitre 3 : L’Alimentation chez les êtres vivants.......................................................37
Chapitre 4 : Les relations alimentaires entre les êtres vivants d’un milieu naturel.......41
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Partie théorique
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A Les objectifs du guide :
Le guide pédagogique se fixe les objectifs suivants :
3 - Guider l'action
Guider l'action ne signifie pas "souffler la bonne réponse" et dire aux élèves ce qu'ils doivent
faire; c'est faire en sorte que les activités des élèves soient organisées, suivies, productives,
orientées vers un objectif maîtrisable de façon systématique.
Comment aider les élèves tout en résistant à la tentation de résoudre les problèmes à leur place
et accepter qu'il y ait plus d'une réponse à un problème ? L'éducation scientifique, ce n'est
pas seulement apprendre par cœur des faits, avoir connaissance de phénomènes et de leur
interprétation, c'est aussi comprendre comment ce savoir scientifique a été établi.
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a. Organiser les stratégies d’enseignement de la communication
Si le professeur veut être médiateur entre la science et les élèves, il faut qu'il soit accepté en tant
que médiateur par les deux parties. Or, pour les élèves, il est avant tout tenant et représentant de
la science. L'enseignant peut aussi être médiateur entre les élèves. Son rôle est alors d'organiser
la communication en apparaissant le moins possible comme partie prenante.
L'enseignant, "grand communicateur" avec les élèves est aussi l'organisateur de la communication
entre eux. Il reprend, reformule, répète mais aussi distribue les rôles.
B Méthodologie :
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- Donner du sens aux apprentissages et montrer à l'élève à quoi sert tout ce qu'il apprend au
collège. L'approche par les compétences lui apprend à situer continuellement les apprentissages
par rapport à des situations qui ont du sens pour lui et à utiliser ses acquis dans ces situations.
- Certifier les acquis des élèves en terme de résolution de situations concrètes et non plus en
termes d'une somme de savoirs et de savoirs faire que l'élève s'empresse souvent d'oublier et
dont il ne sait pas comment les utiliser dans la vie active.
Une compétence est un ensemble de connaissances, d’habilitées et d’attitudes. Les connaissances
ou savoirs (connaissances à acquérir et à mobiliser dans une discipline), les habilitées ou savoir-
faire (aptitudes à mettre en œuvre les connaissances dans des situations variées et les attitudes ou
savoir-être (ouverture aux autres, respect de soi et des autres, curiosité, créativité…).
2 - La démarche d’investigation : une démarche à privilégier pour enseigner les SVT
La démarche d’investigation est une démarche fondamentale dans les enseignements en sciences de
la vie et de la Terre, parce qu’elle permet de positionner l’apprenant (e) au cœur d’une enquête ancrée
dans un contexte bien réel. La démarche d’investigation est une source de motivation et d’implication,
elle convoque par essence des compétences et des connaissances variées afin de manier les concepts
scientifiques et se révèle ainsi comme un puissant levier dans les processus de formation des élèves.
Motivation
(Situation déclanchante)
Problématisation
)Problème ou question scientifique ou situation-problème(
L’appropriation du problème par les élèves
Le problème à résoudre est compris par tous, il permet aux élèves de travailler sur leurs conceptions
(représentations) initiales, leurs pré-acquis,…
Hypothèses
Formulation de conjectures + conséquences vérifiables
Les stratégies de recherche
Proposition de Proposition de Proposition d'observation, Expérimentation, Recherches
visite,d'enquête modélisation de mesures documentaires …
Mise en oeuvre de la stratégie
Documentation,
Visite, enquête Modélisation Observations, mesures
Expérimentation
Confrontation
(entre faits recherchés/faits découverts, résultats prévus/résultats obtenus, idées initiales/ épreuve des faits)
Conclusion
Structuration du savoir construit par les élèves, avec l’aide du professeur, ( des connaissances nouvelles
acquises en fin de la séquence)
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b. Caracteristiques de la démarche d’investigation
La démarche d’investigation est une situation d’apprentissage dans laquelle l’élève est vraiment
acteur, puisqu’il recherche la solution d’un problème à résoudre et participe à la stratégie de
résolution, voire la conçoit lui-même.
Cette démarche réelle se déroule en 7 étapes principales.
SITUATION DECLENCHANTE
PROBLEME A RESOUDRE
HYPOTHESE
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•De l’objet d’investigation au projet d’investigation.
la conception d’une stratégie pour éprouver une hypothèse : c’est l’élaboration d’un protocole
expérimental, projet d’observations en classe ou sur le terrain, projet de modélisation, projet de
recherche documentaire sur internet…
•Mise en œuvre de cette stratégie : tester la ou les hypothèses.
L’hypothèse énoncée, on trouve une conséquence vérifiable : « Si mon hypothèse est vraie, alors
nous devrions … ».
•Les stratégies de recherche pour tester l'hypothèses.
Réalisation d’une expérience (voir démarche expérimentale) ;
Exploitation de résultats sous forme de tableau, de documents… ;
Observations d’éléments biologiques ou géologiques ;
Utilisation d’un modèle, ou une modélisation par ordinateur ;
Visites, enquêtes, réalisations techniques…
•Mise en forme des résultats et confrontation.
A partir des observations : Ce qu’on voit ! On note les résultats des observations effectuées ou
de l’expérience réalisée ou des recherches bibliographiques (on ne doit pas apporter ici des
connaissances scientifiques), et les confronter avec la ou les hypothèses émies.
• Conclusion et structuration des connaissances.
Faire un bilan de ce que nous avons découvert en suivant les consignes suivantes :
On indique si on valide ou on rejette l’hypothèse de départ.
On donne la conclusion de la démarche qui est donc la réponse au problème.
On met en commun des investigations menées par toute la classe.
On élabore une synthèse par le groupe classe (professeur et élèves) qui sera la réponse
au problème et qui permet de rédiger les nouvelles connaissances.
C Evaluation et Auto-évaluation :
1- Evaluation
1.1 Définition :
L’évaluation : c’est le processus qui consiste d’abord à recueillir des données provenant de diverses
sources et qui témoignent jusqu’à quel point l’élève satisfait aux attentes.
C’est un jugement éclairé de la qualité du travail d’un apprenant à un moment donné.
Ce jugement est fondé sur des échantillons du travail de l’élève qui illustrent bien son
rendement en fonction de critères établis.
1.2 Les formes de l’évaluation :
En classe le professeur mène classiquement trois sortes d'évaluations :
•Évaluation diagnostique : moyen d’identification des acquis et d’analyse des besoins.
C’est un support d’aide à la construction des stratégies pédagogiques.
•Évaluation formative : mise en œuvre en situation au cours d’activités aux objectifs identifiés et en
appui sur des critères de réussite appropriés.
•Évaluation sommative : en fin de processus de formation et en cohérence avec l’évaluation
formative. Elle permet la mesure des acquis.
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Le tableau ci-dessous résume les réponses qu’on peut poser concernant les questions :
Pourquoi, quoi, quand, comment et à quelle fréquence on évalue.
A quelle FPendant 10% de notre temps d'enseignement =30 min par mois
Le plus souvent possible.
Fréquence ? correction comprise (c1 note par mois).
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2- L’auto-évaluation :
2.1 Définition :
L’auto-évaluation des élèves est le processus par lequel l’élève recueille des données et réfléchit
à son propre apprentissage… c’est l’évaluation, par l’élève,de ses propres progrès en matière de
connaissances, de compétences, de processus ou de comportement. L’auto-évaluation donne
à l’élève une conscience et une compréhension accrues de lui-même ou d’elle-même en tant
qu’apprenant ou apprenante.
2.2 Les étapes de l’auto-évaluation :
Les enseignants (es) peuvent prendre un certain nombre de mesures pour s’assurer que leurs élèves
apprennent à s’évaluer de manière efficace. Les élèves doivent comprendre non seulement ce qu’est
l’auto-évaluation, mais aussi pour quelle raison et de quelle façon elle est utilisée pour appuyer
l’apprentissage des élèves. Pour commencer l’auto-évaluation on doit :
• Modéler ou enseigner délibérément les compétences en matière de pensée critique nécessaires
aux pratiques d’auto-évaluation.
• Tenir compte de la perception que les élèves ont de l’auto-évaluation, et les faire participer à
des discussions ou à des activités axées sur les raisons de l’intérêt de l’auto-évaluation.
• Prévoir que les élèves réagiront différemment aux possibilités d’auto-évaluation ;
certains les accueilleront favorablement, d’autres peuvent douter de leur utilité.
• Accorder le temps nécessaire pour apprendre les compétences nécessaires à l’auto-évaluation.
• Demander aux élèves d’évaluer des tâches ou des réalisations en fonction de critères clairement
établis.
2.3 Des critères d'évaluation utilisés en SVT :
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Traduire des symboles, des consignes, Il s'agit de traduire la totalité des éléments
des observations, des schémas ; (intégralité) sans transformer la signification de
décoder… chaque élément et des relations (exactitude).
Utiliser un tableur pour recueillir, Il s'agit de disposer toutes (intégralité)
mettre en forme les informations les informations nécessaires (pertinence)
afin de les traiter. de façon à pouvoir les traiter (cohérence).
Il s'agit d'obtenir un résultat conforme en
Suivre un protocole donné (suivre
suivant de manière correcte des consignes
un programme, réalisée un montage
pendant tout les étapes du protocole
à partir d'un schéma).
(intégralité).
Il s'agit d'obtenir un résultat conforme en
Utiliser un appareil (de mesure,
utilisant l'appareil de manière correcte
d'observation, …).
(conformité aux consignes).
Effectuer un geste Il s’agit de choisir le bon appareil de
Mesurer (lire une mesure, estimer
technique en respectant mesure (pertinence) et de l'utiliser de
la précision d’une mesure).
les consignes, utiliser manière correcte (conformité).
une formule : Il s’agit d’utiliser une formule pour obtenir
la valeur d’une grandeur (exactitude) en
Calculer, utiliser une formule.
respectant les unités correspondantes
(conformité).
Faire en respectant des Réaliser un graphique, un tableau, Représenter sans erreur (exactitude), des
informations en respectant les règles de
consignes. un schéma, un dessin. réalisation (conformité des règles).
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Il s'agit de présenter, sous une forme
Exprimer à l’écrit ou choisie, l’enchainement des étapes de
à l’oral des étapes Présenter et expliquer la démarche de résolution en structurant
d'une démarche de l’enchaînement des idées. sa réponse de façon logique en rapport
résolution. avec sa démarche de résolution
(cohérence).
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D Concepts et trames conceptuelles :
1 – Les concepts scientifiques
Le monde connait une grande explosion de connaissances, cette évolution massive et rapide
impose aux planificateurs des curricula de la prendre en considération lors de l’élaboration des
programmes.
L’enseignement des sciences de la vie et de la terre vise à renforcer et enrichir les concepts
scientifiques de base acquis pendant les niveaux scolaires précédents et faire connaitre aux
apprenants le progrès scientifique et technologique contemporain ainsi que leur domaine
d’application.
Pour les enseignants (es), le programme demeure le point de départ, ou du moins la première
référence. Cependant, lorsqu'il est question de l'enseignement à partir de ce même programme,
il est nécessaire de faire référence au processus de transposition didactique. Ces processus de
transposition didactique se résume par la relation entretenue entre le savoir savant, et le savoir
enseigné (les activités d'enseignement).
L’enseignement des SVT nécessite l’exploitation des documents fournis par les nouvelles
technologies. Mais cette exploitation demande l’adoption d’une nouvelle approche novatrice de
la matière à condition de faire une adaptation de la formulation des concepts intégrés au niveau
compréhensif des apprenants.
2 – Elaboration des concepts scientifiques
L’élaboration des concepts scientifiques nécessite de faire habituer les apprenants(es) à l’abstraction
et à la généralisation, ceci nécessite de ne pas se contenter d’un seul exemple, mais il faut plutôt
multiplier les exemples lors des séances d’apprentissage.
3 – Les trames conceptuelles
La trame conceptuelle est : (J.-P. Astolfi 1989).
Une série d’énoncés complets, chaque énoncé peut être lu de manière indépendante ;
Des énoncés opératoires, c’est-à-dire reliés à des problèmes scientifiques auxquels ils ont une
réponse ;
Des énoncés hiérarchisés entre eux, chacun englobant d’autres plus élémentaires (réseau orienté) ;
Une hiérarchisation qui vise d’abord à décrire des implications logiques entre les contenus des
énoncés.
Les trois objectifs assignés par J.-P. Astolfi à une trame conceptuelle sont :
Clarifier la matière à enseigner, c’est-à-dire identifier les concepts scientifiques présents dans les
programmes et donner les une définition ;
Prévoir de façon raisonnée une progression pédagogique c’est-à-dire formuler le concept
d’une façon verticale d’un niveau scolaire à un autre;
Concevoir des moments de structuration c’est-à-dire construire une trame-bilan qui regroupe
tous les acquis.
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Si on prend comme concept celui de la formation des roches sédimentaires dans le niveau collégial,
sa formulation comprend les notions suivantes :
- Érosion des roches pré-existantes ;
- Transport des éléments issus de l'érosion ;
- Sédimentation des éléments transportés ;
- Diagenèse des sédiments meubles.
Avec ces notions, on peut construire la trame conceptuelle suivante :
Sédimentation dans les milieux sédimentaires. L'évaporation d'eau et la précipitation des éléments
Le dépôt et le tassement des débris forment des dissous forment les couches d'évaporites :
strates superposées : c'est le sédiment détritique. c'est la sédimentation chimique.
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E Remédiation des difficultés :
1-Définition :
La remédiation est la mise en œuvre des moyens permettant de résoudre des difficultés
d’apprentissage repérées au cours d’une évaluation. Le diagnostic de ces difficultés se réalise
lors d’évaluations et sert à orienter vers les propositions de correction et de perfectionnement.
2- Comment organiser des activités de remédiation ?
A la fin de chaque séquence d’enseignement, une pause-évaluation s’impose pour faire le point sur les
apprentissages des enseignés. En principe, on ne peut envisager d’entamer un nouvel apprentissage
sans s’assurer que tous les apprenants (es) sont plus ou moins sur la même ligne de départ. Les
élèves ne disposent pas tous des mêmes atouts et chacun a son propre rythme et son propre style
d’apprentissage. Les activités de remédiation visent à homogénéiser les niveaux des élèves et à bannir
la domination exercée par les « meilleurs » élèves.
Comment procéder ?
Identifier les difficultés d’apprentissage des élèves: Il s’agit de recenser les difficultés
d’apprentissage (les plus importantes qui peuvent être commune à un groupe d’élèves
ou individuel) qu’éprouvent certains élèves dans un ou des domaines par rapport aux
compétences manifestées par les autres élèves.
Proposer des activités de remédiation : qui peuvent s’effectuer :
- Collectivement, si l’enseignant détecte des lacunes communes à la majorité des élèves ;
- En petits groupes, si les mêmes difficultés sont rencontrées par un certain nombre d’apprenants (es) ;
- Individuellement, si les difficultés d’apprentissage ne sont pas similaires d’un apprenant à un
autre, l’enseignant fera donc les travailler individuellement.
Pour récapituler, on peut schématiser ce processus de la manière suivante :
Prérequis (évaluation
diagnostique)
Séquence
Remédiation
d’apprentissage
Evaluation
formative
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3) Quelques objets de remédiation : S’informer, Communiquer, Raisonner, Réaliser
S’informer
Recueillir des Objet de remédiation Comment remédier ?
Informations à partir :
- Non compréhension du texte ; Demander :
L’étude d’un texte
- Non compréhension du vocabulaire - de reformuler le texte ;
Scientifique
scientifique. - de définir les mots scientifiques.
Difficultés à propos : Construire une séquence pédagogique
Un graphique - La compréhension de l’échelle ; mettant les élèves en situation qui permet
- Le repérage des variables. d’affiner leurs erreurs.
-La non connaissance du code de Familiariser les élèves à la lecture et à
Un schéma
représentation et de lecture ; l’utilisation des signes et des abréviations.
Difficulté à :
Proposer des exercices qui font à des
- Lire l’échelle ;
Une carte techniques d’exploitation de cartes (reliefs,
- Repérer les couleurs et leurs codes ;
couleurs, codes, légendes, contenu,…)
- Repérer la légende.
Difficulté à : Proposer des exercices ou la prise de
- Repérer la chronologie des moments notes est évaluée. Apprendre aux élèves
de l’expérience ; à utiliser les instruments de mesure;
Une expérience
- Prendre des notes pendant affiner et typer les erreurs ; assurer un
l’expérience ; soutien personnalisé en fonction des
- Lire les appareils de mesure. types d’erreurs.
Difficulté à : Mettre les élèves en situation d’utilisation
Une sortie - Prendre des notes et les hiérarchiser ; des instruments de mesure, prendre des
- Relever les mesures. notes ; affiner et typer les erreurs.
Difficultés à :
D’un tableau -identifier les coordonnées des axes ; Proposer différents types d’exercices
de valeurs à un - proposer une échelle convenable ; sur les représentations graphiques.
graphique. - graduer les axes ;
- distinguer les types de graphiques.
Difficultés à propos de : Apprendre à décrire un phénomène à
D’un graphique ou
- la lecture du graphique, du schéma du graphique ;
d’un schéma à un
- l’utilisation correcte des - Apprendre à expliquer le phénomène
texte.
coordonnées du graphique. décrit.
Difficultés à : - Apprendre à observer pour identifier
D’une vidéo, d’une - identifier le thème développé dans le le phénomène à étudier ;
photographie à un document ; - Lire beaucoup de textes scientifiques ;
texte. - utiliser un langage scientifique - Apprendre à construire des phrases avec
approprié. les termes scientifiques étudiés.
D’une carte
Difficultés à : Proposer des exercices qui font appel à
géologique
-lire l’échelle, la légende ; des techniques d’exploitation de cartes
à une coupe
-repérer les couleurs et leurs codes. (relief, couleurs, code, légendes, contenu).
topographique.
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REALISER Objet de remédiation Comment remédier ?
Réaliser une Difficultés à : Organiser des TP ou on réalise :
préparation - prélever un bon échantillon ; - prélèvement d’un échantillon à observer ;
microscopique. - colorer avec le colorant approprié. - coloration d’échantillons à observer.
Effectuer des
Difficultés à : Organiser des TP ou on réalise :
observations
- faire une mise au point ; - manipulation du microscope, de la loupe ;
à la loupe, au
- décrire ce que l’on observe. - description des échantillons observés.
microscope.
Construire une séquence pédagogique
Difficultés à :
Réaliser un mettant les élèves en situation :
- concevoir le protocole expérimental ;
montage -de conception de protocoles
- identifier le fonctionnement du
expérimental. expérimentaux ;
protocole expérimental.
-d’expérimentation avec ces protocoles.
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Difficultés à : Proposer des exercices avec analyse de
-mettre en relation des données d’un graphiques et exploitation de documents :
Exploiter un
graphique ou d’un tableau ; -pour retrouver un mécanisme ou une
document ou des
- mettre en relation des résultats fonction, etc…
données.
d’expériences. - pour mettre en relation des résultats
d’expériences.
Difficultés à :
Proposer des séquences axées sur
-identifier les différents aspects d’une
Effectuer une l’identification des aspects d’une démarche
démarche ;
synthèse. et sur la reconstitution d’un « tout » à partir
- articuler les différentes parties d’un
d’éléments à articuler.
phénomène.
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Partie fonctionnelle
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Répartition semestrielle du programme
de la première année collégiale
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Habilités et attitudes développées tout au long du programme
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Une correspondance entre le programme et les chapitres
du manuel
Unité I : Les relations entre les êtres vivants et leur interaction avec le milieu de vie.
Chapitre 1 : Observation d’un milieu naturel La sortie écologique est le moyen le plus susceptible
pour faire une observation directe d’un milieu
Les activités pratiques :
naturel. Elle permet le contact direct avec la nature,
Act1 : La découverte d’un milieu naturel. l’observation et l’exploration des milieux naturels.
Act2 : La diversité des êtres vivants et leur La répartition des êtres vivants ne se fait pas au
interaction avec le milieu de vie. hasard mais dépend des caractéristiques du milieu
Act3 : L'unité structurale des êtres vivants. (température, humidité, nature du sol, …).
La cellule est l’unité d’organisation du vivant.
Chapitre 2 : La respiration dans différents milieux Les êtres vivants respirent dans leur milieu de vie.
de vie la respiration consiste à absorber du dioxygène et à
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Chapitre 4 : Les relations alimentaires entre Une chaine alimentaire est une suite d’êtres vivants
les êtres vivants d’un milieu naturel dans laquelle chacun mange celui qui le précède.
A chaque fois qu’on passe d’un niveau trophique à
Les activités pratiques : un autre au sein d’une chaine alimentaire, il y a une
perte de matière et d’énergie.
Act1 : Les Chaines et les réseaux alimentaires.
La classification permet de rassembler l’ensemble
Act2 : Production de la matière et flux d’énergie.
des êtres vivants en groupes, pour faciliter leur étude
Act3 : Classification des animaux. en se basant sur des caractères communs d’ordre
Act4 : Classification des végétaux. morphologique, anatomiques, leur mode de vie ou
de reproduction.
Act5 : Les équilibres naturels.
Pour préserver la biodiversité animale et végétale,
on doit trouver des solutions plus respectueuses de
l’environnement.
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Chapitre 4 : Les ressources hydriques L’eau est présente dans la nature sous trois états
physiques, elle change d’un état à un autre en formant
Les activités pratiques :
un cycle d’eau.
Act1 : L’eau dans la nature. Dans un bassin hydrographique, les eaux se déversent
Act2 : Notion du bassin hydrique. dans un collecteur principal (cours d’eau) qui assure
une fonction hydrologique.
Act3 : Les risques et les dangers qui
La surexploitation et la pollution épuisent les réserves
menacent les ressources hydriques
en eau. C’est pour cela qu’il faut économiser l’eau et
Act4 : Les mesures de prévention et de la protéger.
traitement des eaux Pour satisfaire au besoin en eau, il faut appliquer des
mesures préventives (épuration des eaux usées et
traitement des eaux douces).
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Les relations entre les êtres vivants et leurs
Unité I : interactions avec le milieu de vie.
Les intentions pédagogiques : « Pour aborder cette unité, il faut entreprendre une sortie
écologique dans un milieu naturel qui doit être caractérisé par la spontanéité et la biodiversité
animale et végétale donnant l’occasion aux élèves de poser des questions sur les relations entre
les propriétés du milieu et les fonctions biologiques, morphologiques et adaptatives des êtres
vivants d’une part et de révéler la diversité des relations intraspécifiques et interspécifiques
d’autre part et en fin les relations qui relient le biotique avec l’abiotique ».
28
Chapitre
1 Observation d’un milieu naturel
Les intentions pédagogiques : « Les objectifs visés par l’étude sur le terrain c’est donner à
l’apprenant (e) :
- Une attention particulière au sens environnemental ;
- Une conscience en soi en tant que composante de cet environnement qui l’affecte et qui est affectée ;
- Un développement de l’esprit de travail en groupe et de la participation collective ;
L’étude sur le terrain nécessite :
- Elaborer un plan de travail qui comprend les objectifs de cette étude, des conseils sur les
caractéristiques du site et les étapes de visite ;
- Acquérir les principes et les techniques d’exploration du milieu naturel ;
Lors de la sortie :
- Acquérir quelques techniques de l’étude sur le terrain (collecte des informations environnementales,
formulation de certains problèmes et l’élaboration des concepts en relation avec le sujet étudié afin
de les généraliser) ;
Après la sortie :
- Les données collectées seront exploitées afin de les clarifier, les organiser, les généraliser et les
regrouper dans des problèmes biologiques et environnementaux qui trouvent leur étude dans les
leçons antérieures.
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Emission d’hypothèses
H1 : On effectue des sorties écologiques pour découvrir le milieu naturel.
H2 : Le milieu naturel est composé d’animaux et de végétaux (le vivant) et de l’air, du
sol, de l’eau…(le non vivant).
H3 : Les êtres vivants sont diversifiés dans des milieux diversifiés.
H4 : Tous les êtres vivants sont constitués de cellules.
Activité
La sortie écologique est le moyen le plus susceptible pour faire une observation directe d’un milieu
naturel, cette observation consiste :
- L’utilisation des techniques (ex : quadrillage) pour étudier la répartition des animaux
et des végétaux.
- L’utilisation des outils pour bien identifier les composantes du milieu ;
(ex : boussole pour orienter la carte, la pointe colorée de l’aiguille indique le Nord).
- L’utilisation des instruments pour mesurer des paramètres physico-chimiques
du milieu (ex : pH-mètre pour mesurer le pH du sol et de l’eau).
- L’utilisation des matériaux pour récolter et conserver les êtres vivants ;
(ex : le filet pour capturer les insectes et les bocaux pour conserver des animaux).
Résultats :
Lors d’une sortie écologique on peut effectuer plusieurs tâches :
Øorienter le milieu en utilisant la carte de la région et une boussole.
Øréaliser un plan simplifié du milieu. Sur ce plan l’élève représente les animaux et les végétaux
y présent dans le milieu.
Øclasser dans un tableau les constituants vivants / biotiques (animaux et végétaux) et les constituants
non vivants / abiotiques (sol, air, eau, roches,…)
Ødégager les caractéristiques d’un être vivant (un organisme vivant c’est celui qui se nourrit, qui
se reproduit, qui se déplace, qui grandit, qui respire) .
Confrontation des résultats
L’étude sur le terrain lors d’une sortie écologique, a permis de découvrir, d’observer sur place les
êtres vivant végétaux et animaux et leur support , de mener une étude statistique des êtres vivants
les plus répandus et de réaliser des mesures de différents facteurs pour expliquer les différentes
relations qui existent dans un milieu.
Conclusion : La sortie écologique permet le contact direct avec la nature, l’observation et
l’exploration des milieux naturels.
Pour tester les hypothèses H2 et H3, on propose l'exploitation des données de l'activité 2.
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Activité
Pour vérifier ces deux hypothèses on doit mettre en évidence la diversité des milieux naturels et la
diversité des êtres vivants dans ces milieux.
Exploiter les documents pour identifier la diversité des milieux naturels : foret, lac, littoral, désert…
En utilisant des instruments comme : l’appareil de Berlèse, la loupe binoculaire, le microscope
optique pour mettre en évidence les micro-organismes existants dans le milieu.
Résultats :
Il y a une diversité des milieux naturels : foret, lac, littoral, désert…
Dans chaque milieu naturel il y a une infinité d’êtres vivants de différente taille spécifique au milieu
qu’ils habitent (diversité des êtres vivants).
Conclusion : La répartition des êtres vivants ne se fait pas au hasard mais dépend des caractéristiques du
milieu (température, humidité, nature du sol, …
Pour tester l'hypothèse H4, on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
On opte dans cette activité à mettre en évidence la structure cellulaire par une observation
microscopique chez des espèces animales et végétales pluricellulaires et unicellulaires.
La mise en évidence de la structure de la cellule végétale chez un être vivant pluricellulaire :
les cellules de l’épiderme d’oignon.
La mise en évidence de la structure de la cellule animale chez un être vivant pluricellulaire :
les cellules de l’épithélium buccal.
La mise en évidence de la structure de la cellule animale chez un être vivant unicellulaire :
la paramécie.
Résultats :
L’observation microscopique montre :
l’épiderme d’oignon est constitué d’un grand nombre d’unités similaires de forme
hexagonale entourée d’une membrane et avec un grain au centre (noyau).
l’épithélium buccal est constitué d’un grand nombre d’unités arrondies, chaque unité est
entourée d’une membrane et avec un grain au centre (noyau).
la paramécie est un être vivant unicellulaire constitué d’une seule cellule qui présente des
cils pour assurer son déplacement.
31
Conclusion
La cellule est l’unité d’organisation du vivant. La cellule est toujours formée d’une membrane, d’un
cytoplasme et d’un noyau.
Certains organismes sont constitués de nombreuses cellules : ce sont les pluricellulaires (homme,
oignon, …) d’autres ne sont constitués que d’une seule cellule : ce sont les unicellulaires (paramécie).
Le bilan : La cellule est l’unité structurale et fonctionnelle des êtres vivants.
32
Chapitre
2 La respiration dans différents milieux de vie
Les intentions pédagogiques : On aborde dans ce chapitre, l’étude des trois types de respiration
(pulmonaire, bronchiale, trachèenne) en se basant sur :
- L’observation des mouvements respiratoires ;
- La mise en évidence des échanges gazeux dans les milieux aérien et aquatique d’une part et les
organes respiratoires intervenant d’autre part ;
- La mise en évidence de la surface d’échange entre les gaz respiratoires (le dioxygène et le dioxyde
de carbone) et le milieu de vie ;
- La mise en évidence des échanges gazeux respiratoires chez les végétaux afin de généraliser le
phénomène de la respiration chez tous les êtres vivants.
Emission d’hypothèses
H1 : A l’aide de manipulation et expérimentation, on peut mettre en évidence les échanges
gazeux respiratoires entre l’être vivant et son milieu.
H2 : Chez les êtres vivants aériens et terrestres, les échanges gazeux respiratoires ont lieu
avec l’air par des structures spécifiques.
H3 : Chez les êtres vivants aquatiques, les échanges gazeux respiratoires ont lieu avec l’eau
par des structures spécifiques.
33
Pour tester l’hypothèse H1, on propose l'exploitation des données de l'activité 1.
Activité
Les êtres vivants prélèvent un gaz dans leur milieu de vie et y rejette un autre gaz. Pour mettre en
évidence la nature des gaz échangés entre l’être vivant et le milieu de vie, on réalise des manipulations
et des expériences. Prenons comme exemple : le criquet comme être vivant aérien, le poisson
comme être vivant aquatique et la carotte: comme végétal (non chlorophyllien). On a choisi comme
montages expérimentaux l’expérimentation assistée par ordinateur : ExAo pour mettre en évidence
la nature des gaz échangés chez les êtres vivants avec leur milieu de vie.
La mise en évidence des échanges gazeux respiratoires entre le criquet et son milieu de vie (l’air ).
La mise en évidence des échanges gazeux respiratoires entre le poisson et son milieu de vie
aquatique (l'eau).
La mise en évidence des échanges respiratoires chez un végétal (non chlorophyllien): la carotte.
Résultats :
La diminution de la quantité du dioxygène et le changement de l’état de l’eau de chaux (devient
troublée) à la fin de l’expérience, montre que le criquet a inspiré l’O2 et a expiré le CO2. (doc 1)
L’eau de chaux devient trouble, montre que le poisson a rejeté le CO2 dans l’eau. (doc 2)
En parallèle, la diminution de la quantité d’O2 et l’augmentation du CO2 dans l’enceinte, montre
que la carotte respire en inspirant l’O2 et en expirant le CO2. (doc 3)
Conclusion : Les êtres vivants respirent dans leur milieu de vie.la respiration consiste à absorber
du dioxygène et à rejeter du dioxyde de carbone.
Activité
En milieu aérien les échanges gazeux entre l’air et l’organisme sont réalisés au niveau des poumons
comme chez les mammifères (Homme) et au niveau des trachées comme chez les insectes (criquet).
Respirer dans le milieu aérien.
Les documents 1 et 2 montrent :
L’organisation de l’appareil respiratoire chez l’Homme ;
L’ordre correspondant au trajet de l’air inspiré ;
Détermination des alvéoles pulmonaires comme unités fonctionnelles qui favorisent des
échanges gazeux entre l’air et le sang.
34
Respirer dans l’air avec des trachées (chez les insectes et avec les stomates chez les plantes vertes)
Les manipulations réalisées chez le criquet ont montré que :
L’observation à la loupe de l’abdomen (doc 3a,b) permet de préciser que les stigmates (petits
orifices) au niveau de l’abdomen assurent les mouvements respiratoires chez le criquet.
L’observation microscopique de la partie supérieure de l’abdomen (doc 3c) permet d’identifier
les trachées qui sont des tubes creux ramifiés qui partent des stigmates et communiquant avec les
organes par des trachéoles.
La manipulation chez le poireau (doc4) montre que les stomates sont des orifices présents sur les
feuilles qui permettent les échanges gazeux entre le milieu intérieur de la plante et l’air.
Résultats :
Chez l’Homme, les poumons permettent de prélever l’O2 et de rejeter le CO2 dans l’air à l’aide
des voies successives : orifices (nez ou bouche), trachée, bronche et bronchiole. Les échanges gazeux
se réalisent au niveau des alvéoles pulmonaires qui sont des sacs minces qui prolongent les voies
respiratoires favorisant les échanges des gaz O2 et CO2 entre l’air et le sang.
Chez le criquet, les trachées permettent de prélever l’O2 et de rejeter le CO2 dans l’air à l’aide des
voies successives : stigmates, trachées et trachéoles. Les échanges gazeux se réalisent directement
entre l’air conduit par les voies et les organes sans passer par le sang.
Le stomate permet les échanges des gaz (dioxygène et dioxyde de carbone) entre la plante et l’air ambiant.
Conclusion :
Chez l’Homme et d’autres animaux qui respirent dans l’air, les poumons assurent des échanges gazeux
respiratoires entre l’air et le sang à travers une paroi fine : le dioxygène passe de l’air dans le sang alors que
le dioxyde de carbone passe du sang vers l’air.
Chez les insectes, les échanges gazeux respiratoires se produisent entre l’air et les organes par
l’intermédiaire des trachées.
Chez les plantes vertes, les stomates sont des structures qui assurent les échanges gazeux au
niveau de la feuille.
Pour tester l'hypothèse H3, on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
Conclusion :
Les animaux aquatiques comme le poisson, respirent dans l’eau grâce à des branchies.
Les caractéristiques de ces dernières favorisent des échanges gazeux respiratoires entre l’eau
et le sang : le dioxygène dissous dans l’eau passe dans le sang.
36
Chapitre
3 L’Alimentation chez les êtres vivants
37
Emission d’hypothèses
H1 : L’omnivore possède une denture complète, une mâchoire inférieure en mouvement et un tube
digestif adapté à ce régime alimentaire.
H2 : Il y a une relation entre chaque régime alimentaire et ses structures anatomiques d’adaptation.
H3 : Les plantes vertes prélèvent du substrat (sol) leurs besoins nutritifs par leur système racinaire.
H4 : A partir de certains besoins nutritifs (eau, sels minéraux, CO2) et certaines conditions
(la lumière), les plantes vertes fabriquent leur propre matière organique.
Activité
38
Activité
L’alimentation chez un animal carnivore est différente d’un herbivore ce qui impose la présence de
structure anatomique adaptés à chaque régime alimentaire.
Une denture adaptées :
Le (doc2a p 44) montre l’appareil buccal d’un carnivore (le chat). La denture est complète (possède les trois
sortes de dents) caractérisée par de longues canines pointues et crochues et des molaires tranchantes.
3i+1c+3pm+ 1m
La formule dentaire du chat : FD =
3i+1c+2pm+ 1 m
Le (doc 2b p 44) montre l’appareil buccal d’un herbivore (le mouton) qui a une denture incomplète
(pas de canines), les molaires sont fortes râpeuses et broyeuses et présence d’un espace dépourvu de
dents entre les incisives et les molaires (barre).
0i+0c+2pm+ 6m
La formule dentaire du mouton : FD =
4i+0c+2pm+ 6m
Mouvements de la mâchoire inférieure et tube digestif adaptés à chaque régime alimentaire.
L’observation directe des carnivores au cours de l’alimentation ou à travers leurs crânes montre que
la mâchoire inférieure se déplace verticalement (du bas en haut) grâce à des condyles mandibulaires
qui jouent le rôle de charnière.
Chez les herbivores la mâchoire inférieure se déplace horizontalement ce qui facilite l’écrasement
et le broyage des herbes par les molaires.
Le (doc 4a p 45) montre une comparaison des appareils digestifs chez les carnivores et les herbivores.
Chez les carnivores le tube digestif est court car la digestion de la viande est plus facile et moins
longue.
Alors chez les herbivores le tube digestif est plus long car la digestion de l’herbe est difficile et demande
un long trajet.
Le (doc 4b p 45) montre l'estomac chez un herbivore ruminant (la vache), il est compliqué
comprend quatre poches : panse, bonnet, feuillet et caillette.
Résultats :
L’appareil buccal (denture, l’aspect du condyle d’articulation, les muscles masticateurs) et le tube
digestif caractérisent le régime alimentaire.
Conclusion :
Chaque animal carnivore ou herbivore est adapté à son régime alimentaire.
39
Pour tester les hypothèses H3 et H4, on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
Dans cette activité, l’élève doit manipuler pour mettre en évidence les besoins nutritifs et les structures
intervenant dans la nutrition des plantes vertes.
Résultats :
La croissance des plantes vertes est liée essentiellement à la présence dans le milieu de culture de l’eau,
des sels minéraux (absorbés par poils absorbants de la zone pilifère de la racine), du CO2, et de la lumière
(absorbés par les feuilles).
Conclusion :
La nutrition des végétaux consiste à prélever du substrat l’eau, les sels minéraux par les racines en présence
du CO2 et la lumière. On dit que les plantes vertes sont capables de fabriquer leur propre matière organique
(êtres vivants autotrophes). La réaction qui permet cette fabrication est appelée la photosynthèse, elle
s’écrit comme suit :
40
Chapitre Les relations alimentaires entre les êtres
4 vivants d’un milieu naturel
Emission d’hypothèses
H1 : Dans un milieu naturel les êtres vivants sont liés entre eux par des relations alimentaires.
H2 : Au sein d’une relation alimentaire il y a transfert de la matière et flux d’énergie.
H3 : On utilise des critères dans une clé de détermination pour classer les animaux et les végétaux.
H4 : Dans un milieu naturel les êtres vivants sont en équilibre, mais l’intervention de l’Homme peut
le rendre en déséquilibre.
Pour tester l'hypothèse H1, on propose l'exploitation des données de l'activité 1.
41
Activité
la chaîne alimentaire :
Dans un écosystème, on peut établir plusieurs chaînes alimentaires.
Résultats:
A partir du (doc1 p 56) l’élève peut :
- Dégager que la relation qui lie les êtres vivants dans ce milieu est d’ordre alimentaire.
- Représenter quelques chaînes alimentaires à trois maillons et que le premier maillon est toujours
occupé par les végétaux (les producteurs), le deuxième par les herbivores et le troisième par les
carnivores.
Conclusion:
Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chacun mange celui qui le précède.
Les réseaux trophiques :
Plusieurs chaînes alimentaires liées les unes aux autres forment un réseau alimentaire.
Résultats:
A partir des documents 2 et 3 page 57 l’élève peut établir deux réseaux alimentaires à six maillons.
Conclusion:
Un réseau alimentaire est un ensemble de chaînes alimentaires liées entre elles par un même
être vivant.
42
Conclusion :
Dans un écosystème naturel, les êtres vivants (animaux et végétaux) produisent de la matière
afin de croître.
- Les végétaux chlorophylliens produisent de la matière à partir de matières minérales, ce sont
des producteurs primaires.
- Les animaux produisent leur matière à partir de matières organiques consommées, ce sont des
producteurs secondaires.
Flux de la matière et de l’énergie.
Dans tous les écosystèmes, les espèces sont liées par des relations alimentaires. A travers les
réseaux trophiques on assiste à un flux de matière et d’énergie.
En exploitant les (docs 4 , 3 p 59) les élèves peuvent établir le lien entre les relations alimentaires
et le flux de la matière et de l’énergie dans un milieu naturel.
Résultats :
La pyramide des biomasses est la représentation de la biomasse (la masse totale à l’état sèche
d’organismes dans un biotope) à chaque niveau trophique dans une chaîne alimentaire.
La pyramide de nombre représente le nombre d’organismes à chaque niveau de la chaîne alimentaire.
La pyramide des énergies représente l’énergie chimique utilisable à chaque niveau trophique de
la chaîne.
Conclusion :
Les végétaux (producteurs) utilisent l’énergie solaire pour produire la matière organique à partir
des éléments minéraux. Cette matière végétale est consommée par les herbivores, eux-mêmes
consommés par les carnivores. En fin les décomposeurs (bactéries, champignons...) se nourrissent
des restes des êtres vivants et transforment la matière organique en matière minérale réutilisable
par les producteurs.
A chaque fois qu’on passe d’un niveau trophique à un autre au sein d’une chaîne alimentaire, il y a
une perte de matière et d’énergie.
Pour tester l'hypothèse H3, on propose l'exploitation des données des activités 3 et 4.
Activité
Dans un milieu, on constate une grande diversité d’animaux. Cette diversité nous invite à
chercher des critères qui permettent de classer ces animaux en groupes.
43
Utilisation de clé de détermination pour classer les animaux.
A partir du (doc1 p 60) , on cherche les points de ressemblances entre deux ou plusieurs animaux. Ces
ressemblances constituent des critères, la présence ou l’absence de ces critères permette la détermination
des animaux.
Résultats:
L’utilisation du critère «présence ou absence de la colonne vertébrale» chez les animaux permet
de les classer en deux groupes : vertébrés ou invertébrés. Si on choisit le critère « revêtement du
corps » chez les vertébrés, ils seront répartis en cinq classes : mammifères (peau porte des poils),
oiseaux (peau porte des plumes), reptiles (peau porte des écailles soudées), amphibiens (peau
nue), poissons (peau porte des écailles non soudées). Chez les invertébrés à corps avec des
membres articulés, le critère « présence ou absence de pattes » permet d’avoir quatre classes :
insectes (possèdent trois paires de pattes), arachnides (possèdent quatre paires de pattes), crustacés
(possèdent cinq à sept paires de pattes), myriapodes (possèdent plus de 12 paires de pattes).
Le critère « revêtement du corps » chez les invertébrés à corps dépourvus de membres articulés,
permet de les répartir en trois classes : mollusques (corps recouvert par une coquille), échinodermes
(corps recouvert par des piquants), vers (corps nu).
Activité
45
Unité II : Les phénomènes géologiques externes
Les intentions pédagogiques : « La réalisation de cette unité nécessite l’organisation d’une sortie
géologique dans un site local, ce qui permet à l’apprenant(e) d'effectuer des observations réelles et
directes pour atteindre les objectifs visés par l’unité. Les caractéristiques du site choisi :
- Il doit être proche du collège pour éviter les déplacements lointains.
- Il peut être une carrière rocheuse, un talus, une falaise,…
- Il doit être visité au préalable par l’enseignant pour limiter les endroits de la visite et extraire
les données qui seront exploités au cours de l’étude de cette unité».
46
Chapitre
1 La sortie géologique
Les intentions pédagogiques : « Pour préparer la sortie géologique, on doit entrainer les élèves à
bien lire la carte topographique, représenter schématiquement les différents reliefs et réaliser des
coupes topographiques très simples.
Il est préférable de préparer un questionnaire destiné aux apprenants pour bien orienter et normaliser
leurs observations sur le terrain.
Au cours de la réalisation de la sortie, il faut mettre l’accent sur les conditions de la sécurité des
élèves et le respect de l’environnement. Les apprenants effectuent les travaux suivants :
- Mesurer l’épaisseur des strates observées ;
- Regarder les différentes manifestations de l’érosion et du transport sur le paysage ;
- Collecter des échantillons de roches et de fossiles ;
- Prendre des photos ;
- Elaborer un compte rendu qui regroupe tous ses observations et les questions soulevées dans
le terrain et qui sera exploité ultérieurement en classe ».
Emission d’hypothèses
H 1 : L’étude géologique nécessite une maitrise de l’utilisation de la carte topographique
et la réalisation du profil topographique.
H 2 : Par l’utilisation des outils d’étude sur le terrain on peut faire une description d’un
paysage géologique.
47
Activité
Cette activité a pour objectif de préparer les élèves à la sortie géologique et savoir bien lire et
utiliser la carte topographique sur le terrain.
Tester l’hypothèse :
H 1 : L’étude géologique nécessite une maitrise de l’utilisation de la carte topographique et la
réalisation d'un profil topographique.
Après avoir définir la carte topographique (une représentation plane et minimisée d’une région
qui porte plusieurs informations).
Les élèves travaillent sur la carte topographique présentée dans le (doc1 p 78) et effectueront
les taches suivantes :
- L'identification des différents constituants de la carte topographique (l’échelle, les reliefs,
représentés par des courbes de niveau, les constructions humaines, la végétation, …).
- L'orientation la carte topographique en utilisant une boussole.
- La représentation d’un relief par des courbes de niveau (modélisation d’un relief par des
rondelles de pomme de terre).
- Le calcul de l’échelle d’une carte : un rapport entre une distance sur la carte et la distance
Longueur mesurée sur la carte
sur le terrain : E =
Longueur mesurée sur le terrain
48
Activité
49
Chapitre
2 Formation des roches sédimentaires
Emission d’hypothèses :
H1 : Les roches sont altérées sous l’effet des facteurs d’érosion : eau , vent , gel.
H2 : Les éléments issus de l’érosion subissent un transfert vers les milieux de sédimentation.
H3 : Les sédiments transportés s'accumulent dans divers milieux sédimentaires.
H4 : Après la sédimentation, les sédiments se transforment en roche compacte sous l’action
de plusieurs phénomènes physico-chimiques.
H5 : Les roches sédimentaires sont classées en utilisant des critères bien précis.
Pour tester l'hypothèse H1, on propose l'exploitation des données de l'activité 1.
50
Activité
1 L’érosion
Activité
2 Le transport
51
Etude morphoscopique des grains de quartz
L’étude morphoscopique et statistique des grains de quartz dans un sable permet de déduire
l’agent de transport intervenant et la distance que subissent ces grains (donc tout le sable)
pendant le transport. Pour réaliser cette étude, on prépare un échantillon de sable lavé
(élimination des éléments argileux, des éléments calcaires et de la matière organique).
L’observation des grains de quartz par une loupe binoculaire permet d’identifier les
principales formes suivantes (page 93) :
- Des grains NU (non usés), leur dominance dans l’échantillon indique que le sable n’a pas
été transporté ou il transporté pour une courte distance.
- Des grains EL (émoussés luisants), leur dominance dans l’échantillon indique que le sable
a subi un long transport par l’eau.
- Des grains RM (ronds mats), leur dominance dans l’échantillon indique que le sable a subi
un long transport par le vent.
Pour tester l'hypothèse H3, on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
3 La sédimentation
Dans cette activité, l’élève est appelé à identifier les milieux de sédimentation et les formes
sédimentaires.
La sédimentation en milieu lacustre et fluviatile
L’observation du doc1 (p. 94) ou la réalisation d’une manipulation montrant la sédimentation
des éléments détritiques dans une éprouvette verticalement (les plus lourds en bas, les plus
légers en haut).
Dans le lac, la sédimentation se fait de la même façon, les sédiments se déposent en
couches superposées selon l’ordre d’un granoclassement vertical.
Le (doc 1b) montre une vue panoramique d’un système torrentiel, alors que le schéma montre
la répartition des éléments détritiques le long du cours d’eau, cette répartition se fait selon un
granoclassement horizontal suivant la taille des particules et la vitesse du courant d’eau.
La sédimentation lagunaire
A partir du modèle explicatif de la sédimentation des évaporites au niveau d’une lagune, l’élève
peut proposer quelques hypothèses sur les conditions qui permettent la formation des évaporites.
La manipulation présentée dans le doc2 (p.95) montre que sous l’action de la température,
les eaux salines forment un dépôt selon la succession suivante : Calcite, Gypse, Halite, Sylvite.
Conclusion :
Après être transportées, les particules se déposent dans différents milieux sédimentaires. On
distingue deux sortes de sédimentation :
- Une sédimentation détritique dans les mers, les lacs, et les cours d’eau.
- Une sédimentation chimique dans les lagunes.
Pour tester l'hypothèse H4, on propose l'exploitation des données de l'activité 4.
52
Activité
4 La diagenèse
A partir du (doc1 p96), les élèves sont appelés à poser le problème suivant : « Comment le sable
(roche meuble) se transforme en grés (roche consolidée) ? »
Des hypothèses peuvent être proposées, telles que :
- Les éléments du sable sont collés les uns aux autres ;
- Les éléments du sable sont compressés entre eux ;
- La consolidation se fait sous l’action de la pression et de la température.
La manipulation du (doc 2 p 96) montre la modélisation de la formation des grés.
Le doc4 montre le processus de la diagenèse : La compaction et la cimentation.
Le professeur peut citer l’exemple de la formation des évaporites dans lesquelles les sels
minéraux dissous dans l’eau s’accumulent et se soudent sous l’action de la température.
Conclusion :
La diagenèse est un ensemble de processus physico-chimiques permettent la transformation
d’un sédiment meuble en roche consolidée. Les étapes de la diagenèse sont :
- La compaction des éléments accumulés sous l’effet de la pression ;
- La cimentation due à la précipitation des substances dissoutes entre les éléments détritiques.
Pour tester l'hypothèse H5, on propose l'exploitation des données de l'activité 5.
Activité
53
Chapitre
3 Les roches sédimentaires témoin du passé
Les intentions pédagogiques : « On aborde ce chapitre par une approche préliminaire du temps
géologique à partir de la succession des évènements apportées par les formations géologiques et
leur emplacement dans le temps et l’espace en se basant sur des informations fournies par les
fossiles et l’application des principes stratigraphiques.
Le traitement de cet axe nécessite une préparation des coupes géologiques et des colonnes
stratigraphiques très simples et adaptés au niveau compréhensif des élèves.
L’étude des phénomènes de transgression et de régression permet d’expliquer la paléogéographie
d’une région donnée.
L’échelle stratigraphique sera considérée comme un bilan qui regroupe tous les acquisitions de
l’apprenant dans ce sujet, cette échelle doit être simple et contient les grandes époques du temps
géologique ».
Emission d’hypothèses
H1 : Après leur mort, Les cadavres des organismes s'enfouissent dans les roches sédimentaires
se transforment en fossiles.
H2 : Les fossiles déterminent l’âge des roches sédimentaires qui les contiennent et la nature
de leur milieu de sédimentation.
H3 : Le cycle sédimentaire constitue une période comprise entre une transgression où il y a
sédimentation et une régression où il y a altération.
54
Pour tester les hypothèses H1, et H2 on propose l'exploitation des données de l'activité 1
Activité
1 fossiles et fossilisation
Activité
2 L’échelle stratigraphique
55
Le doc 1b met en évidence un autre principe c’est celui d’identité paléontologique
c’est-à-dire deux strates contenant le même fossile sont considérées de même âge.
Le principe de continuité est appliqué lorsque deux strates sont éloignées et sont posées
sur la même strate et recouvertes par une même strate, on dit que les deux strates ont le
même âge. (doc 1c p 111)
Les composantes de l’échelle stratigraphique :
En se basant sur l’étude des fossiles et l’application des principes stratigraphiques, les
géologues ont pu subdiviser le temps géologiques en grandes divisions (ères) qui seront
divisés à leur tour en périodes ou époques (doc 4 p111).
Conclusion :
La datation relative des roches sédimentaires est basée sur trois principes (principe de
superposition, principe de continuité et principe d’identité paléontologique).
L’échelle stratigraphique est une division des temps géologiques fondée sur l’application des
principes stratigraphiques.
Pour tester l'hypothèse H3, on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
La transgression et la régression :
La sédimentation des grandes formations sédimentaires demande une invasion progressive du
continent par les mers et les océans, soit par élévation du niveau marin : c’est la transgression.
L’érosion demande un retrait de mers et des océans provoquant l’émersion du continent : c’est
la régression.
L’alternance de la transgression et la régression se traduit par un alternance de la sédimentation
et de l'érosion.
Le cycle sédimentaire
Au cours d’une transgression la sédimentation se fait selon un granoclassement vertical
décroissant c’est-à-dire les gros éléments (sable grossier) se déposent en bas et les fins éléments
(marne) en haut : Ce granoclassement caractérise une série transgressive.
Au cours d’une régression la sédimentation se fait selon un granoclassement vertical croissant
c’est-à-dire les fins éléments se déposent en bas et les gros éléments) en haut : Ce
granoclassement caractérise une série régressive.
Conclusion :
Le cycle sédimentaire désigne la période comprise entre une transgression marine et la
régression marine qui la suit.
56
Chapitre
4 Les ressources hydriques
Les intentions pédagogiques : «Le monde y compris le Maroc connait ces dernières années des
fluctuations climatiques qui menacent la préexistence des ressources naturelles en eau.
La pollution liée à la croissance démographique et au progrès industriel et technologique impose
une prise de stratégies basées sur la rationalisation de la consommation et l’utilisation de l’eau.
Dans cet axe, on doit présenter à l’apprenant des activités permettant d’acquérir des attitudes
de responsabilité et de conscience en vers les dangers qui menacent les ressources en eau pour
prendre des mesures préventives et correctives ».
Emission d’hypothèses
H1 : L’eau se trouve dans la nature sous formes liquide, solide et gazeuse.
H2 : Les bassins hydrographiques constituent les ressources hydriques dans la nature.
H3 : La surexploitation et la pollution sont les plus importants dangers qui menacent
les ressources hydriques.
H4 : On sauvegarde nos ressources hydriques par l’épuration des eaux usées et la
préservation de l’eau potable.
Pour tester l'hypothèse H1, on propose l'exploitation des données de l'activité 1.
57
Activité
58
Pour tester l'hypothèse H3 on propose l'exploitation des données de l'activité 3.
Activité
Les ressources en eau au Maroc sont limitées. Certains facteurs influencent la qualité et
la quantité de l’eau.
La surexploitation des ressources hydriques
Le (doc1 p 126) montre quelques exemples d’usage domestique excessif de l’eau et le
doc2 montre que le Maroc est parmi les pays qui risquent de connaitre un manque extrême
d’eau. A partir de l’exploitation de ces deux documents, les élèves sont appelés à proposer
des solutions permettant de réduire la quantité d’eau consommée.
Pollution des eaux
A partir de l’exploitation du (doc 3), les élèves peuvent indiquer les sources polluantes des eaux :
- Pollution domestique : rejet des eaux usées, des matières organiques, les produits cosmétiques
dans les cours d’eau.
- Pollution agricole : l’utilisation non contrôlée des engrais, des pesticides…pollue les eaux
souterraines
- Pollution industrielle : rejet des substances chimiques et des métaux (plomb, nickel…) dans les
eaux.
Conclusion :
La surexploitation et la pollution épuisent les réserves en eau. C’est pour cela qu’il faut
économiser l’eau et la protéger.
Pour tester l'hypothèse H4, on propose l'exploitation des données de l'activité 4.
Activité
Face à la rareté et à la pollution des sources naturelles de l’eau, l’Homme a pris conscience
de la nécessité de ces ressources.
59
L’épuration de l’eau :
A partir des documents 1 et 2 page 128, les élèves peuvent décrire les différents étapes de
l’épuration des eaux usées :
Relevage → Dégrillage (éliminer les gros éléments)→Dessablage (éliminer les sables)
→ Dégraissage (éliminer les graisses) → Décantation I (éliminer les boues)→ Traitement
biologique (éliminer les germes) → Décantation II → Rejet dans les rivières.
Préservation de l’eau
On vise à sensibiliser les élèves à la préservation et à la bonne gestion de la consommation
de l’eau.
Conclusion :
Pour satisfaire au besoin en eau, il faut appliquer des mesures préventives (épuration des
eaux usées et traitement des eaux douces.
60
Correction des exercices du raisonnement
scientifique et communication écrite et graphique
P . 23 P . 51
Exercice 1 : Exercice 1 :
1- Roches, air, eau, végétation, poissons, oiseaux, 1- Les incisives : coupent ;
micro-organismes. - L es canines : déchiquètent ;
2- Composantes non vivantes Composantes vivantes
- Les prémolaires et Les molaires : broient
végétation, poissons,
Roches - Air - Eau et écrasent. 2- FD= Voir feuille
oiseaux,micro-organismes
3- FD d’un adulte : nombre totale de dents : 32
Exercice 2 :
Exercice 2 :
1- Composante non vivante Composante vivante
1- Ils ont un régime alimentaire herbivore.
Document 1 Roches - Air Les cerfs
2- Les animaux consomment uniquement une
Document 2 Roches - Air - Eau Oiseau (Héron) alimentation d’origine végétale.
2- Doc 1 : milieu terrestre Doc 2 : milieu aquatique - Les animaux consomment uniquement une
- La différence des milieux permet la différence de alimentation d’origine animale.
faune et de flore - Les animaux consomment à la fois une
Exercice 3 : alimentation d’origine végétale et d’origine
1- Grossissement : 40 x 10 = 400 animale..
2- L’épiderme est formé d’un amas de cellules 3- Eléphants : herbivores ;
adjacentes. Tigresses : carnivores ; Castors : herbivores
3- La grenouille est un être vivant pluricellulaire. Ours : omnivores ; Phoques : carnivores.
Exercice 3 :
P . 37 1- C – A – B.
Exercice 1 : 2- C : brouter l’herbe ; A : ruminer ; B : digérer.
1- Respiration branchiale. 3- La vache emmagasine de l’herbe brouté
2- Montage qui comprend un oxymètre. dans la panse, pendant la rumination, elle
3- Montage qui comprend l’eau de chaux. le fait retourner au niveau buccal pour
4- Ligne 1 = 6 mg /l ; Ligne 2= 34 mg /l. le mastiquer et l’avaler de nouveau pour le digérer.
La truite consomme l’O2 et rejette le co2.
Exercice 2 : P . 69
Teneur en
1- dioxygène
Eau de chaux
Exercice 1 :
Au début de l'expérience 21 % Limpide 1- Avec l’âge, l’arbre augmente de volume (dia-
mètre) et de hauteur.
A la fin de l'expérience 19 % Trouble
2- Diamètre = 3 cm ; Hauteur = 12 m
2- La démunition de la teneur en dioxygène dans 3- Production de la matière organique.
le montage 1 est expliquée par son prélevement par 4- La distance AB = 5,2 cm , en utilisant
l’endive. le document1, on peut évaluer l’âge de
- L'eau de chaux devient trouble car l'endive rejette de cet arbre à 62ans.
CO2 dans le milieu. Exercice 2 :
- On déduit que l'endive respire 1- Avec l’âge : croissance des os chez l’enfant.
Exercice 3 : 2- Les os augmentent de longueur et de volume
1- Expérience témoin. et se rapprochent les uns aux autres.
2- Rejet de CO2 par l’animal. 3- Avec le temps, les plantules augmentent de
3- Le taux d’O2 diminue avec le temps. masse. Le blé produit de la matière organique.
4- Consommation d’O2 par l’animal. 4- Au cours de leur développement, les êtres
vivants produisent leur matière organique.
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Correction des exercices du raisonnement
scientifique et communication écrite et graphique
P . 85 P . 117
Exercice 1 : Exercice 1 :
1- Le milieu marin. Le principe utilisé est celui
1- La distance réelle entre A et B est de 2500
d’actualisme.
m soit 2,5 Km. 2- Ces êtres vivants sont fossilisés dans le
2- L’échelle de cette carte est 1/2000000 milieu littoral, ils sont fixés sur les rochers et
orientés dans le sens contraire des mouvements
Exercice 2 :
des vagues.
1- La distance entre A et B sur la carte est égale 3- La pointe de la flèche vers le haut de la coquille.
à 10 cm, donc la distance réelle entre A et Exercice 2 :
1- Le sens de la plus ancienne au plus
B est égale à 50000 x 10= 500000
récente : 1 → 2 → 3 →4 . Le principe de
cm = 5000 m = 5km superposition.
2- L’équidistance de cette carte est égale à 5m 2- Limnée planorbe = marin profond ;
Huitres = littoral ; Traces des pattes
3- La réalisation du profil topographique entre
d'oiseau = lacustre ou lagunaire ;
A et B en suivant les étapes décrites dans la Escargot = terrestre. Le principe d’actualisme.
page 48 (Guide pédagogique). 3- Après transgression de la mer et sédimentation
de la couche 1, il y a régression de la mer et
P . 103
sédimentation successive des couches 2 ; 3 et 4.
Exercice 1 :
P . 133
1- 4 ; 2 ; 3 ; 1
Exercice 1 :
2- Altération des roches constituants les côtes
1- 1 = fusion ; 2 = vaporisation ;
et les falaises par l’action des vagues,
3 = liquéfaction ; 4 = précipitation.
envahissement de la mer et recul du littoral.
2- 1 = évaporation ; 2 = nuages ;
3- L'agent : les vagues ; le phénomène : l'érosion. 3 = condensation ; 4 = solidification ;
Exercice 2 : 5 = écoulement ; 6 = infiltration ;
1- Réaliser un croquis montrant le dépôt des 7 = ruissellement.
particules sur le bord de la rive à l’intérieur. 3- L’eau opère un circuit fermé : l’eau des mers
2- La rive à l’intérieur est plane. La rive à s’évapore et forme des nuages, après
l’extérieur est creusée. condensation l’eau retombe sur le sol sous
3- La rive à l’intérieur est plane car la vitesse forme de précipitations (pluie, grêle, neige).
4- Cycle de l’eau.
du courant est faible et il y a dépôt des
Exercice 2 :
particules. La rive à l’extérieur est creusée 1- Les eaux usées. 2- Epuration de l’eau.
par l’action de l’eau du courant dont la 3- Les eaux usées, après épuration, retournent
vitesse est plus élevée. dans le milieu naturel pour etre réutiliser
de nouveau.
Exercice 3 :
4- Les stations d’épuration constituent un moyen
1- Superposée horizontalement . efficace pour récupérer l’eau usée, la traiter et la
2- Roches sédimentaires. réutiliser dans les domaines industriels et agricoles.
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