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NF P18-663 - Modalités D'application
NF P18-663 - Modalités D'application
FD P 18-663
Octobre 2005
ICS : 91.100.15
Granulats
Modalités d'application
des normes NF EN d'essai
sur les granulats
Fascicule de documentation
publié par AFNOR en octobre 2005.
Correspondance À la date de publication du présent document, il existe des projets européens traitant
du même sujet.
Modifications
Corrections
Édité et diffusé par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M AUSSEDAT UNPG
M BALABAUD SNCF
M BARCIET SNCF
M BRESSON CERIB
MME CEAS UNPG
M COQUILLAT CEBTP
MME DECREUSE ATCG
M DELALANDE LRPC
M DELORME LRPC
M DESCANTES LCPC
M DESMOULIN USIRF [SCREG EST]
M DROUADAINE USIRF [EUROVIA]
M DUPONT SETRA
M DUPRAY LRPC
M EXBRAYAT USIRF [APPIA]
M GAND UNPG [LAFARGE-GRANULATS]
MME GIRARDOT AFNOR
M GONNON OMYA SAS
M HUVELIN UNPG [RMC]
M JEANPIERRE EDF
M LACASSY LRPC
M LEROY UNPG [GSM]
M LOGEL LABORATOIRE LEM
M MORIN SNCF
M PEREME CTPL
M PIKETTY UNPG [EUROVIA]
M PIMIENTA CSTB
M RELLIER UNPG [EUROVIA]
M ROUDIER LCPC
M ROBINET SNCF
M ROUSSEL LRPC
M VERHEE USIRF
M WAGNER AFNOR
—3— FD P 18-663
Sommaire
Page
Avant-propos ....................................................................................................................................................... 5
15 NORME NF EN 933-10 : Granularité des fillers (tamisage dans un jet d'air) ................................. 21
Sommaire (fin)
Page
32 NORME NF EN 1744-3 : Préparation des éluats par lixiviation des granulats .......................... 29
Annexe A (informative) Mesure de la teneur en eau des granulats par four micro-ondes ..................... 30
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Avant-propos
La substitution des normes nationales d'essais de granulats par les normes européennes d'essais a entraîné des
changements dans les pratiques des opérateurs. Dans certains cas, cette substitution a conduit à devoir mettre
en application des méthodes d'essais nouvelles ou présentant des différences avec les anciennes normes
nationales. L'objet de ce document, d'application volontaire, est de guider l’opérateur dans la mise en œuvre des
normes européennes des séries NF EN 932, NF EN 933, NF EN 1097, NF EN 1367 et NF EN 1744.
À cette fin, le présent document, qui est applicable en complément des normes d’essais européennes
concernées, comporte un certain nombre d'adaptations par rapport aux textes de ces normes. Dans certains cas
il propose de remplacer des paragraphes de ces normes par de nouveaux textes, pour des raisons de différent
ordre, allant de la sécurité de l’opérateur à des questions de simplification de méthodes d'essai européennes.
Ces ajouts ou remplacements sont classés selon les 7 rubriques suivantes, numérotées de 0 à 6 :
0) sécurité vis-à-vis de l'opérateur ;
1) commentaire/complément de la norme EN respectueux du référentiel EN ;
2) coquilles de la norme EN ;
3) modification palliant une clause impossible de la norme EN ;
4) modification palliant une clause jugée à l'unanimité comme conduisant à un résultat de l'essai non pertinent
(avec preuves indiscutables à l'appui) ;
5) simplification/allègement d'une méthode d'essai sans altération des résultats de mesure par rapport à une
application stricte de l'essai EN (avec preuves indiscutables à l'appui) ;
6) autre.
Il est en outre précisé que les ajouts ou remplacements figurant en italique sont destinés uniquement aux essais
hebdomadaires et mensuels (au sens des tableaux de l'annexe «Maîtrise de la production de granulats» des
normes NF EN produits), réalisés dans les laboratoires de producteurs ou liés au producteur par un contrat de
sous-traitance. Les autres ajouts et remplacements peuvent être adoptés par l'ensemble des laboratoires.
Dans tous les cas le laboratoire doit faire référence au présent fascicule ou reprendre ces ajouts ou remplace-
ments dans sa documentation qualité, en particulier lorsque plusieurs méthodes sont proposées en option. De
plus, l’utilisation des ajouts et remplacements classés 5 ou 6 doit être référencée avec précision dans le rapport
d’essai.
Règles d’utilisation d’essais nationaux comme essais alternatifs à des essais européens :
— pour la réalisation des essais de type initiaux, l’utilisation d’essais nationaux n’est pas autorisée. La méthode
qui doit être utilisée est celle donnée dans la norme harmonisée en rapport avec l’emploi prévu ;
— pour la réalisation des essais dans le cadre du contrôle de production en usine, l’utilisation d’essais nationaux
comme essais alternatifs aux essais européens est possible sous réserve que cela ne soit pas interdit par la
norme harmonisée en rapport avec l’emploi prévu et qu’il existe une corrélation démontrée avec la méthode
européenne de référence.
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L'échantillon global est constitué par prélèvement mécanique ou manuel d'échantillons élémentaires. La masse
minimale de l'échantillon global est donnée dans le tableau ci-dessous.
2 15
6,3 25
10 30
20 45
63 80
Masse de l'échantillon
Granulat d/D ou 0/D
pour laboratoire (kg)
Pour les autres essais, la masse de l'échantillon pour laboratoire extraite de l'échantillon global est à adapter aux
masses nécessaires au programme d'essais.
Nomenclature
Les granulats ont l'une des 3 origines définies dans les normes NF EN Granulats :
• les granulats naturels, d'origine minérale n'ayant subi aucune transformation autre que mécanique ;
• les granulats artificiels, d'origine minérale, résultant d'un procédé industriel comprenant des transformations
thermiques ou autres ;
• les granulats recyclés, obtenus par traitement d'une matière inorganique précédemment utilisée dans la
construction.
Ils peuvent être également de 3 natures :
• les granulats légers lorsque leur masse volumique réelle ne dépasse pas 2000 kg/m3 ou que leur masse
volumique en vrac ne dépasse pas 1200 kg/m3 ;
• les roches meubles qui peuvent être :
• siliceuses ;
• silico-calcaires ;
• calcaires ;
• les roches massives décrites dans la suite de cette Annexe A.
3 Définitions (ajout 1)
Pour clarifier les notions d'étalonnage et de vérification non distinguées en anglais, les définitions correspondan-
tes sont les suivantes :
Étalonnage : Opération qui permet de déterminer les valeurs des écarts d'indication d'un instrument de mesure
ou d'un système de mesure par rapport aux valeurs étalons. Il permet également, par l'application de corrections
systématiques, de réduire l'incertitude associée aux mesures.
(Incertitude : paramètre associé aux résultats d'une opération de mesure qui caractérise la dispersion des valeurs
obtenues).
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Vérification : Opération qui permet de s'assurer que les écarts entre les valeurs indiquées par un appareil de
mesure et les valeurs connues correspondantes d'une grandeur mesurée sont tous inférieurs aux erreurs
maximales tolérées (EMT).
Erreur maximale tolérée (EMT) : Valeur extrême d'une erreur tolérée par les spécifications ou règlements pour
un instrument de mesure donné.
4 Équipements communs
4.1 Tolérances
4.1.1 Tolérances de fabrication
(Ajout 1) Par convention, les tolérances indiquées dans les normes européennes sont les tolérances de
fabrication.
Après lecture des normes de modes opératoires, 5 catégories de résolutions sont principalement utilisées (voir
en 5.5.1, les catégories à utiliser en fonction des types d’essais).
1 1 1
2 0,1 0,1
3 0,01 0,01
4 0,001 0,001
La précision effective de la mesure est généralement comprise entre 4 fois et 10 fois la résolution d de la balance.
Voir sur le Tableau 4, les catégories de résolution exigées pour les différents essais européens.
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Masse Catégorie
Norme
Intitulé de la prise de résolution
d'essai
d’essai de la balance
Préparation de la solution 5 g ou 10 g 4
NF EN 1097-5 Détermination de la teneur en eau par séchage en étuve ventilée 2 si m > 0,5
0,2 D
kg
50 g 4
5 Étalonnage ou vérification
— Linéarité de la balance
Après avoir remis la balance à zéro, déposer successivement, au centre du plateau, des masses correspondant :
• à 100 g ou aux environs du dixième de la pleine charge de la balance si cette valeur est inférieur à 100 g ;
• aux environs du quart, de la moitié, des trois quarts et de la pleine charge de la balance.
Cette série de mesures permet d’évaluer l’erreur de justesse définie comme l'écart entre la valeur théorique et la
valeur lue.
— Stabilité de répétition des résultats
Après retour à zéro, déposer à 10 reprises, au centre du plateau, une masse étalon correspondant à environ la
moitié de la pleine charge de la balance.
Noter les valeurs. L’écart de stabilité de répétition est défini comme la différence entre la valeur maximum lue et
la valeur minimum lue.
5.5.5 Minuteurs
(Ajout 2) Les minuteurs (en réalité des chronomètres de travail), sont vérifiés à l’aide du chronomètre de référence
(voir en 5.2.4) ou sur l'horloge parlante.
(Remplacement 5) L'EMT doit être inférieure ou égale à 6 s sur 10 min.
La fréquence minimale de vérification est fixée à une fois par an.
5.6.3.2 Tamis de contrôle en tôle perforée (≥ 4 mm) (remplacement intégral du texte correspondant de la
norme NF EN 932-5)
L'ouverture des tamis de contrôle en tôle perforée doit être vérifiée :
• (Remplacement 1) avant la première utilisation selon une méthode dimensionnelle (pied à coulisse, méthode
optique) ;
• en cours d'utilisation, selon l'une des 3 méthodes suivantes et à la fréquence indiquée :
- (Remplacement 6) Méthode dimensionnelle (pied à coulisse, méthode optique) à la fréquence minimale
d'une fois tous les 2 ans. La périodicité de vérification peut excéder 2 ans à condition de ne pas dépasser
100 utilisations entre deux vérifications ;
- (Remplacement 6) Méthode de vérification à l’aide de piges de type «passe/passe pas» à la fréquence mini-
male d'une fois par an. Ces piges doivent être étalonnées ou vérifiées (voir en 5.2.3) et leur précision est le
quart de la tolérance indiquée dans le Tableau 1, colonne 4 de la norme ISO 3310-2 pour la dimension de
tamis considérée, et de 20 µm au minimum ;
- (Remplacement 4) Méthode par comparaison avec une colonne de tamis de référence à la fréquence mini-
male d'une fois par an. Les tamis de référence devant être vérifiés toutes les 100 utilisations et au minimum
tous les 4 ans ou avec une méthode dimensionnelle. Cette méthode de comparaison est décrite dans
le 5.6.3.4.
5.6.3.3 Tamis de contrôle en toile métallique (< 4 mm) (remplacement intégral du texte correspondant de la
norme NF EN 932-5)
L'ouverture des tamis de contrôle en toile métallique doit être vérifiée :
• avant la première utilisation selon une méthode dimensionnelle (méthode optique ou équivalente) ;
• en cours d'utilisation selon l'une des deux méthodes suivantes et à la fréquence indiquée :
- méthode dimensionnelle (méthode optique ou équivalente) à la fréquence minimale d'une fois tous
les 2 ans. La périodicité de vérification peut excéder 2 ans à condition de ne pas dépasser 100 utilisations
entre deux vérifications (Remplacement 5) ;
- méthode par comparaison avec une colonne de tamis de référence à la fréquence d'une fois par an. Les
tamis de référence devant être vérifiés toutes les 100 utilisations et au minimum tous les 4 ans avec une
méthode dimensionnelle. Cette méthode alternative de vérification est décrite en 5.6.3.4
(Remplacement 6).
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5.6.3.4 Mode opératoire alternatif par comparaison avec une colonne de tamis de référence (ajout 3 pour
les tamis de 0,063 mm, 0,125 mm et 0,25 mm, ajout 6 pour les autres tamis)
Réalisation des vérifications
— prélever un lot de sables et de gravillons d/D avec D < 4 d. ;
Il convient que les classes granulaires des granulats choisies permettent la vérification de l'ensemble des
tamis régulièrement utilisés dans le laboratoire ;
— quarter le lot de référence selon un mode de quartage approprié et choisi afin d’assurer l’homogénéité du lot ;
— confectionner n échantillons, où n représente le nombre de colonnes de tamis à tester, y compris la colonne
de référence étalonnée. Cette dernière colonne est réservée aux vérifications. Par mesure de précaution, un
ou deux échantillons complémentaires peuvent être confectionnés ;
— définir les tamis par classe granulaire. Le choix des tamis dépend de la classe granulaire testée et des tamis
de la colonne de référence ;
— réaliser l’essai conformément à la norme NF EN 933-1.
Interprétation des résultats
Les pourcentages de passants obtenus avec les colonnes de tamis des laboratoires sont comparés, tamis par
tamis, à ceux obtenus avec la colonne de référence.
Si l’écart est inférieur à l'EMT précisée ci-dessous, le tamis est déclaré conforme. Dans le cas contraire, il est éli-
miné de la série.
2 D — 1,4 D et d/2 1
autres 5
2 D et 1,4 D 1
dont passant ≤ 5 % 1
31,5 et 40 ± 0,5
12,5 — 16 — 20 et 25 ± 0,4
5 à 10 incluses ± 0,2
31,5 et 40 ± 0,6
12,5 — 16 — 20 et 25 ± 0,5
5 à 10 incluses ± 0,3
Piston taré
La vérification s’effectue au minimum tous les ans.
Mesurer :
• La hauteur de la tige (440 ± 0,5) mm ;
• Le diamètre de l'embase (25 ± 0,1) mm ;
• L’épaisseur du manchon (10 ± 0,1) mm ;
• La masse totale du piston taré hormis le manchon : (1000 ± 10) g.
Vérifier la présence et le bon état des vis de guidage de l’embase du piston.
Nombre de cycles
La vérification s’effectue au minimum tous les ans.
Vérifier le nombre de cycles de la machine d'agitation, soit (90 ± 3) cycles en (30 ± 1) s, à l’aide d’un chronomètre
et d’un dispositif approprié (compteur manuel ou tachymètre).
2e méthode
Contrôler le diamètre des billes en les testant sur deux barreaux parallèles, d'écartement minimal de 9,5 mm préa-
lablement vérifié à l’aide d’un pied à coulisse étalonné ou vérifié. Toutes les billes passantes sont éliminées.
• vérification de la vitesse de rotation
Mesurer à l'aide d’un tachymètre la vitesse de rotation de la jarre en tours par min.
Si cette vitesse est hors tolérances : faire régler la machine.
5.7.11 Matériel spécifique pour l’essai de viscosité apparente (nombre-bitume) (NF EN 13179-2)
La vérification concerne la coupelle en acier inoxydable, le bêcher et le poinçon rond en aluminium.
Les tolérances indiquées dans la norme sont vérifiées à l’aide d’un pied à coulisse étalonné ou d’une balance
appropriée.
La fréquence minimum de vérification est fixée à une fois par an.
6 Réactifs
4 Principe de l'essai
NOTE (ajout 1)
En particulier la teneur en fines ne pourra être déterminée que par voie humide.
(Ajout 1) Au-delà de 1 mm l’essai de granulométrie par ombroscopie (XP P 18-566) peut se substituer à l’analyse
granulométrique par tamisage (NF EN 933-1).
Dans ce cas, il est nécessaire de déterminer par ombroscopie, pour chaque produit, un fuseau de régularité et
des limites absolues qui correspondent au fuseau, conforme à la norme, établi par tamisage.
Ce fuseau vidéogranulométrique et ces limites absolues peuvent alors être utilisés en contrôle. Il est nécessaire
de vérifier périodiquement le calage des résultats obtenus par ombroscopie sur ceux obtenus par analyse granu-
lométrique par tamisage.
Référence bibliographique :
[1] Descantes, Y. et Régnier, J.M. (2002) — Mise en œuvre d’un suivi de production de carrière au vidéogranu-
lomètre – Mines et Carrières, vol. 84, mars 2002, pp 33-39.
15 NORME NF EN 933-10 : Granularité des fillers (tamisage dans un jet d'air) (ajout 5)
L'essai par granulométrie laser peut être utilisé comme essai alternatif en suivi de production sous réserve d’éta-
blir, conformément à la norme NF X 06-066 «Comparaison d'observations appariées», une corrélation avec l’essai
normalisé.
Une corrélation doit être établie avec la méthode de référence pour chaque produit testé.
Une vérification de l’appareil avec des poudres de référence doit être réalisée au moins une fois par an.
L’expérience française montre que le tamisage par voie humide tel que défini dans les Articles 5 à 9 de la norme
NF EN 933-1 conduit à des résultats non significativement différents de ceux de la norme NF EN 933-10.
7 Mode opératoire
(remplacement 3, deuxième paragraphe) pendant le tamisage, la pression différentielle doit être d’au moins
2,5 kPa de part et d’autre du tamis.
5.1.2 Jeu de tamis de 1,6 — 5 — 5,6 — 6,3 — 8 — 10 — 11,2 (ou 12,5) et 14 mm (remplacement 1).
4.1.1 Jeu de tamis de 1,6 — 5 — 5,6 — 6,3 — 8 — 10 — 11,2 (ou 12,5) et 14 mm (remplacement 1).
ANNEXE E
Méthodes alternatives de détermination du temps minimum de séchage
— ajout 1 dans le cas où la méthode d’essai prévoit explicitement un appareillage alternatif (par exemple les nor-
mes NF EN 933-1, 933-3, 933-5, 933-6, 933-7) ;
— ajout 5 lorsque cette possibilité n’est pas mentionnée (par exemple la norme NF EN 1097-6). Dans ce cas, le
moyen et la méthode de séchage utilisés seront mentionnés dans la feuille d’essai ;
— non utilisées sur les matériaux devant subir une mesure de SE, MB ou MBF.
La masse constante sera considérée comme atteinte après un temps de séchage supérieur au temps de séchage
minimum dont la détermination est à réaliser comme suit, sur au moins un sable et un gravillon, au moins une fois
par an.
q f = ( m1 ) ⁄ V – m 2 – m 1 – m 0 q l
où :
m0 est la masse du pycnomètre vide avec son bouchon, en grammes,
m1 est la masse de la prise d’essai de filler, en grammes,
m2 est la masse du pycnomètre avec la prise d’essai de filler, rempli jusqu’en haut de liquide (voir en 5.1), en
grammes,
V est le volume du pycnomètre, en millilitres,
ql est la masse volumique du liquide à 25 °C, en mégagrammes par mètre cube (voir Annexe B),
qf est la masse volumique réelle du filler à 25 °C, en mégagrammes par mètre cube.
Calculer la masse volumique réelle du filler en faisant la moyenne des trois déterminations, arrondie
au 0,01 Mg/m3 le plus proche.
NOTE Une note concernant la précision de cet essai est donnée dans l’Annexe C.
Annexes A et B (remplacement 3)
Remplacer les alinéas A.2.4 et B.2.4 par le texte suivant :
«Plonger le pycnomètre sans son bouchon dans le bain-marie à (25 ± 1) °C, de manière à ce que le sommet
émerge de 2 mm à 3 mm de la surface de l’eau.»
Dans ce cas, compte tenu de la relation générale reconnue existant entre les essais RPA et PSV, la conformité
aux exigences PSV sera admise si les résultats RPA respectent les seuils suivants :
PSV RPA
44 52
50 58
56 64
62 70
68 76
Cette équivalence implique que la valeur attribuée au matériau de référence de l’essai RPA soit de 59,5.
Annexe A
(informative)
Mesure de la teneur en eau des granulats par four micro-ondes
4 Appareillage
Ajouter :
Petit récipient en verre rempli d’eau intégré dans le four à micro-ondes au moment de la mesure,
Balance dont la résolution est de 0,1 g.
5 Mode opératoire
5.1 Préparation de l’échantillon
Masse minimale pour les granulats :
— 0/D avec D ≤ 6,3 mm ⇒ environ 400 g,
— d/D avec d = 1 mm et D ≤ 22,4 mm ⇒ environ 700 g.
Annexe A
Règles d’acceptation de la mesure de la teneur en eau au four à micro-ondes :
Lorsque l’écart wM.O – w ≥ 0,3 %, une correction doit être appliquée. La correction est donnée pour une origine
géologique et une coupure granulaire (sable, gravillon,…) et établie à partir de 4 points minimum.