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N°3
GME1-T1
Année 2021-2022
(Corrigé)
1
Exercice 1 :
Tracé du cercle de Mohr connaissant les contraintes agissant sur deux facettes perpendiculaires
Convention de signe :
> 0 en compression
et
200
>0 <0
100
𝝈
Quelles sont les contraintes appliquées0 sur les plans
100 inclinés
200de = 45°
300 et 60° ?400
3 1
-100
1) Représenter les contraintes agissant sur les éléments plans ci-dessous. L’élément de droite est obtenu par rotation de
15° de celui de gauche (préciser la convention de signe utilisée).
x2
x1 x 1
2) Déterminer les contraintes principales et les plans sur lesquelles elles agissent.
3) Quelle est la valeur de la contrainte de cisaillement maximum ?
Pour placer les points ❶ et ❷ dans le repère (,), on choisit une convention de signe pour la contrainte de
cisaillement (la contrainte normale de compression positive). Le diamètre coupe l’axe en =1, puis tracé du cercle !
>
Convention choisie ici : >0
0
Avec cette convention, le point représentatif d’une facette qui tourne d’un angle dans la structure se déplace sur le
cercle de Mohr de -2 (et inversement).
0,52 4,7
4,7 1,5
15°
Fig.2 -4
6
27°
Fig.3
Les facettes recherchées rotation des facettes horizontale et verticale de 15° :
A partir des points ❶ et ❷ on tourne de 30° dans le sens contraire à celui des facettes pour
trouver les contraintes indiquées à la figure 2.
Les contraintes principales sont lues sur le diagramme : I = 6 kPa et III = - 4 kPa.
Les facettes principales sont obtenues en mesurant l’angle 2 = 54°.
La facette sur laquelle s’exerce I est obtenue par rotation de la facette verticale de (-27°).
La contrainte principale mineure (III) s’applique sur la facette perpendiculaire à celle sur
laquelle s’applique I (Fig.3).
Exercice 3 :
Au point A : 𝜎𝑣 = 𝛾 ∙ ℎ = 16 ∙ 1,25 = 20 𝑘𝑃𝑎
A
L’angle 𝜃 est compté par rapport au plan de la contrainte
principale majeure 𝜎1 , donc 𝜎𝑣 = 𝜎3
𝜎1 + 𝜎3 𝜎1 − 𝜎3 40 + 20 40 − 20
𝜎𝜃 = + cos 2𝜃 = + cos 120° = 25 𝑘𝑃𝑎
2 2 2 2
𝜎1 − 𝜎3 40 − 20
𝜏𝜃 = sin 2𝜃 = sin 120° = 8,7 𝑘𝑃𝑎
2 2
10
𝑇 = 𝛾 ∙ 𝑧 ′ ∙ 𝑐𝑜𝑠𝛽
z z ' cos 2
xz z ' sin cos
𝑦Ԧ
𝑑𝑥
𝑦
𝑀 𝑑𝑦
Equations d’équilibre d’un cube élémentaire (suivant 𝑥)
Ԧ : 𝑑𝑧
𝑥 𝑥Ԧ
𝑧
𝑧Ԧ
𝑑𝑧
𝑦 𝑧−
𝜕𝜏𝑥𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑧 2
− 𝜏𝑥𝑦 + 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝑧+
𝜕𝑦 2 2
𝜕𝜏𝑥𝑧 𝑑𝑧
𝜕𝜎𝑥 𝑑𝑥 𝜕𝜎𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑦 − 𝜏𝑥𝑧 + 𝑑𝑥𝑑𝑦 X
𝜎𝑥 − 𝑑𝑦𝑑𝑧 − 𝜎𝑥 + 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑦+ 𝑧 𝜕𝑧 2
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 2 2
𝑑𝑦
𝑦−
𝑥 2 𝜕𝜏𝑥𝑧 𝑑𝑧
𝜕𝜏𝑥𝑦 𝑑𝑦 𝜏𝑥𝑧 − 𝑑𝑥𝑑𝑦
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝜏𝑥𝑦 − 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝜕𝑧 2
𝑥− 𝑥+ 𝜕𝑦 2
2 2
Suivant 𝑦Ԧ
𝜕𝜏𝑥𝑦 𝜕𝜎𝑦 𝜕𝜏𝑦𝑧
+ + −𝑌 =0
Pb MdS 2D : 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝜏𝑥𝑦 𝜕𝜎𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 + =𝑌
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Suivant 𝑧Ԧ 𝜕𝜏𝑥𝑧 𝜕𝜏𝑦𝑧 𝜕𝜎𝑧
+ + −𝑍 =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Souvent, forces de volume = pesanteur et axe y vertical ascendant X = 0 et Y = - (: poids volumique du sol) 7
Sol homogène indéfini à surface inclinée
𝜕𝜎𝑥 𝜕𝜏𝑥𝑧
+ =𝑋
𝜕𝑥 𝜕𝑧
Dans (O,xz), déterminer 𝑇 𝑀, 𝑛 sur une facette // à la surface du sol 𝜕𝜏𝑥𝑧 𝜕𝜎𝑧
+ =𝑍
𝜕𝑥 𝜕𝑧
Sol homogène, constant (indépendant de x et z)
𝜎𝑥 𝜏𝑥𝑧 x xz
𝜎ധ = 𝜏 𝜎𝑧 indépendant de x 0 ; 0
𝑧𝑥 x x
xz z sin k1
d’où : k1 et k2 déterminés par les conditions aux limites
z z cos k 2
8
Conditions aux limites : contraintes nulles en surface
𝛼1 = 0 Ԧ 𝑋 = 0
𝑧 = 0 → 𝑛ቊ 𝐹ቊ
𝛼2 = 1 𝑍=0
𝜎𝑥 𝜏𝑥𝑧 𝛼1 𝛼1 𝜎𝑥 + 𝛼2 𝜏𝑥𝑧 = 0 → 𝜏𝑥𝑧 = 0 → 𝑘1 = 0
𝑇𝑧=0 = 𝜎ധ ∙ 𝑛 = 𝜏 𝜎𝑧 ∙ 𝛼2 = 0 ⟹ ቊ
𝑧𝑥 𝛼1 𝜏𝑥𝑧 + 𝛼2 𝜎𝑧 = 0 → 𝜎𝑧 = 0 → 𝑘2 = 0
𝜎 = 𝛾 ∙ 𝑧 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝛽
d’où : ቊ 𝑧
𝜏𝑥𝑧 = −𝛾 ∙ 𝑧 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝛽
−𝛾 ∙ 𝑧 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝛽
𝑇 𝑀, 𝑛 de composantes ቊ 𝑇 verticale, dirigée vers le bas (𝑇 = 𝛾𝑧).
𝛾 ∙ 𝑧 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝛽
z z ' cos 2
Avec axe Oz’ vertical descendant on a : z = z’ cos
xz z ' sin cos x
c)