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IN IECTIONS ET GROSSESSE
DT, BOUGADA
RUBEOLE ET GROSSESSE
Introduction - Définition
Intérêt
Objectifs
Epidémiologie
Diagnostic
Traitement
Conclusion
I.INTRODUCTION - DEFIMTION
La rubéole est une infection virale bénigne survenant généralement dans
l'enfanee dont l'agent responsable est un virus de la famille des Togaviridae, du
geffe rubivirus ; c'est un virus strictement humain.
Cependant, lorsqu'un fætus est exposé à ce virus au cours des premiers mois de
grossesse, le risque de malformations congénitales sévères est important.
L'atteinte maximale survient rux3o-4" semaines de grossesse puis diminue
progressivement pour disparaitre aux 20" -22" semaines.
Malgré les campagnes de vaccination, l'infection rubéolique n'est pas rare.
II. INTERET
Pathologie grave : la rubéole est une infection qui peut avoir des conséquences
redoutables pour le fætus lorsqu'elle survient au cours des premiers mois de
grossesse.
Intérêt de la prévention par la vaccination en pré conceptionnel +++.
III. OBJECTIFS :
Connaitre les effets de la rubéole sur le fætus, savoir diagnostiquer une rubéole
chez la femme enceinte et connaitre le moyen de prévention.
IV. EPIDEMIOLOGIE
La rubéole est une maladie essentiellement infantile, responsable d'épidémies
dans les crèches et les écoles, cependant elle peut survenir chezla femme
enceinte entrainant de graves conséquences chez le fætus.
Les femmes en âge de procréer peuvent se contaminer par l'intermédiaire
d'enfants fréquentant une crèche ou une école, ou lorsqu'elles appartiennent a
une profession exposée : institutrices, personnel médical, personnel de crèche.
Le virus de la rubéole se propage par f intermédiaire de contacts interhumains
directs, uniquement par voie respiratoire après une période d'incubation de 14 à
20 jours.
La période de contagiosité s'étend approximativement de 8 jours avantà A 3o.ns
après l'éruption.
C'est une maladie endémique, cosmopolite, prédominante au printemps sous les
climats tempères. ,*
V. DIAGNOSTIC ..i' -1
i.t
ül
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.3 Diagnostic direct :
L'isolement du virus, ou la recherche du génome viral est possible à partir de
prélèvements de gorge, ou d'urines mais, en raison des difficultés pratiques de
ces exarnens, ils ne sont pas réalisés dans le cadre du diagnostic de f infection
maternelle.
4 Diagnostic indirect : repose sur la sérologie de la Rubéole;
Les techniques de mise en évidence des anticorps spécifiques les plus utilisées
sont : l'inhibition de l'hémagglutination (IHA), ainsi que sur le dosage
immunoenrymatique (ELISA), plus spécifique que le premier.
Circonstance de la réalisation de la sérologie rubéolique : la recherche des IgG
doit être faite :
-En début de grossesse systématiquement lors de la première visite prénatale.
-la recherche conjointe des IgM n'est pas nécessaire
-en cas d'IgG positif en début de grossesse ; en l'absence de notion de contage
ou d'éruption récente ; ce résultat est suffisant pour considérer f immunité
cofilme acquise
-En cas de séronégativité des IgG la seule conclusion possible est : la patiente
est non immunisée ; une deuxième sérologie sera faite vers la 20 SA.
-Devant une éruption évocatrice d'infection virale.
-En cas de contage avec un enfant suspect de rubéole, même chezune patiente
antérieurement immunisée si ces situations surviennent au T1.
La recherche des immunoglobulines M (IgM) spécifîques doit être limitée aux :
-Séroconversions (séro-ascensions) significatives ou le titre des anticorps
spécifiques multiplie pff 4 sur 2 sérums à 15 jours - 3 semaines d'intervalle),
-Aux premiers sérums IgG positifs (plus de 48 heures après le début de
l'éruption, plus de 10 jours après un comptage),
-Et aux cas d'éruption suspecte avec une sérologie positive en IgG.
Cependant, des IgM spécifiques sont parfois refouvées dans les réinfections,
dans ce contexte, on peut s'aider de la recherche des IgA spécifiques, dont
l' absence exclut une primo-infection récente.
Les IgM disparaissent en 5 à 8 sem.
Les IgG persistent plusieurs années à un titre constant ou subissent une
décroissance progressive assurant une immunité durable.
YII. CONCLUSION
La rubéole congénitale est une affection grave qui devrait être éradiquée car il
existe un vaccin vivant atténué effieace.
Toute femme en âge de procréer doit être immunisée.
Une vaccination effectuée au oours de la grossesse ne justifie pas rme
intemrption de grossesse.
Le diagnostic prénatal de f infection rubéolique se fait par détection des IgM
spécifiques dans le sang fætal, ou du génome viral dans le liquide amniotique
après 22 SApart amniocentèse.
La recherche d'AC antivirus de la rubéole est obligatoire en début de grossesse,
en l'absence de résultats écrits prouvant que la patiente est immunisée.
Références bibliographiques
1. Impact internat
2. Manuel du résident
3. ENC d'internat de Gynéco-Obstétrique
4. obstétrique pour le praticien J. LANSAC G. MAGMN L.SENTILHES
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TOXOPLASMOSE ET GROSSESSE
1. INTRODUCTION * DEFIMTION
La toxoplasmose est une parasitose, généralement bénigne dans sa forme
acquise (adulte), cependant en cas d'atteinte d'une femme enceinte, la
toxoplasmose congénitale (TC) est sévère voire fatale, d'où la nécessité de séro-
dépistage précoce et des règles d'hygiène générale.
II. INTERET
La fréquence : la Fréquence de la toxoplasmose aigue est de 30-7}yo, et celle
de Ia toxoplasmose congénitale est de 3-7%;
Gravite: la toxoplasmose congénitale est sévère voire fatale.
III. OBJECTIFS
Savoir surveiller une femme enceinte ayantune sérologie toxoplasmique
négative.
Savoir prendre en charge une toxoplasmose chezune femme enceinte.
IV. RAPPEL PARASITOLOGIQUE
.1 Le parasite :
Toxoplasma gondii, c'est un protozoaire c'est-à-dire un organisme unicellulaire
detÉntpénétrer dans un organistre vivant pour se reproduire qui se trouve so-us
03 formes qui sont:
Trophozoite (tachyzoite) :
Cette forme est arquée, mesure 6-7 micromètres de long, avec un pôle postérieur
arrondi qui renferme le noyau, alors que son pole antérieur est effile, qui
possède un appareil de filtration à l'intérieur de la cellule.
§on développement est intracellulaire, avec multiplication rapide entrainant un
éclatement de la cellule ; avec libération des parasites dans le plasma et la
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lymphe ; d'ou la colonisation des nouvelles cellules, cette fonne est fragile,
s'obserye uniquement dans la phase aigue de la maladie avant la réponse
immunitaire.
Les §stes :
Forme sphérique, ou ovoide de 15-200 micromètres de diamètre, cette forme
contient plusieurs tachyzoites, a une multiplication lente, ils persistent dans la
phase chronique de la maladie au niveau des cellules musculaires, tissu nerveux,
et du tissu oculaire qui sont pauvres en anticorps.
L'oocyste :
De forme ovoide mesurant 9-l4micometres de diamètre, résulte d'une
reproduction sexuée intervenant chez le ehat qui le rejette avec ses excréments.
.ZLe cycle parasitaire : 02 cycles
Cycle incomplet :
Se déroule chez l'homme, la contamination se fait par voie digestive après
ingestion des §stes qui se trouvent dans la viande parasitée.
Cycle complet : il Ya 02 parties
I1 fait intervenir des hôtes intermédiaires qui sont : les carnivores, les omnivores,
herbivores, chez lesquels se produit une multiplication asexuée exta-intestinale
Un hôte définitif qui est le chat chez lequel02 cycles se développent en parallèle
LESTERIOSE ET GROSSESSE
1. INTRODUCTION _ DEFINITION
La listériose est une maladie rare, d'origine alimentaire, qui affecte
principalement les femmes enceintes et les sujets immunodéprimés.
Ses conséquences sont graves, elles sont représentées par laméningite, la
septicémie et l' avortement.
II. INTERET
Son diagno stic e st essentiellement bactéri olo gique.
C'est une maladie rare avec des complications fætales graves.
Le traitement doit être précoce
III. OBJECTIF
Penser a la Listériose en cas de fièvre sur grossesse
IV. EPIDEMIOLOGIE
L'incidence actuelle de la listériose en France est d'environ 04 cas par million
d'habitants, dont une cinquantaine de cas chez des femmes enceintes.
Répartition géographique : elle est essentiellement observée dans les payes
indushialises et les régions tempérées en Europe et Amérique du nord et semble
exceptionnelle dans les payes tropicaux.
V. ETUDE BACTERIOLOGIQUE
.1 Morphologie et caractéristiques :
Listeria monocytogènes est un bacille a Gram positif a tropisme intracellulaire,
possède 3-4 flagelles, aéro-anaérobie ; catalase+, Oxydase-
Sa culture peut se faire sur milieu ordinaire, sur gélose au sang, ou sur milieux
seleetifs.les colonies sont entourées d'une zone d'hémolyse.
Labacténe est mobile a20-25 oC, et immobile a37 oC.
Labac,térie est détruite par la cuisson et la pasteurisation, la congélation arrête sa
croissance mais ne la détruit pas.
.2 Habitation :
Listeria monocytogène est un geffne géophile très couramment répandu dans le
milieu extérieur; sol, air, poussière, eau, végétaux, les produits laitiers,
charcuterie, produit de la pèche, l'homme peut être porteur sain.
YI. DIAGNOSTIC CLINIQUE
.1 Signes cliniques maternels :
La listériose chez la femme enceinte est diagnostiquée deux fois sur trois au
troisième trimestre
Une fièvre, comprise entre 38 oC e|4l'C (70 %)
Elle peut réaliser un syndrome pseudo grippal, avec frissons, céphalées et
myalgies. Il peut être spontanément résolutif, ou une forme de début .
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Références bibliographiques
1. EMC
2. obstétrique pour le praticien J. LANSAC G. MAGNIN L.SENTILI#S
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L'infection urinaire pendant la grossesse est fréquente et son risque potentiel sur
la mère et sur l'enfant est important essentiellement I'accouchement prématuré.
Elle survient dans 2à7 % des grossesses
Facteurs hormonaux
L'action relaxante de la progestérone sur la fibre lisse urétérale et vésicale
favoriserait la stase urétérale et l'augmentation de la capacité vésicale diminuant
la fréquence des mictions
Facteurs anatomiques :
Compression par l'utérus gravide surtout à droite en raison de la dextro-rotation
de l'utérus
La fréquence des reflux vésico-urétéraux favoris é par l'étirement des uretères
Autres facteurs :
La glycosurie ; augmentation de la filtration glomérulaire ce qui favorise la
proliferation des germes
Brièveté de l'urètre
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Diagnostic clinique :
1- bactériurie asymptomatique :
C'est la forme la plus fréquente
Elle s'observe dans 2à10% des grossesses
Elle n'a pas une traduction clinique d;
Le diagnostic est biologique bactériurie >1d germes /ml
L'évolution vers la pyélonéphrite dans 10% des cas
2- lacystite :
S'observe dans 1,5 o des grossesse
I[ s'agit d'une infection urinaire basse localisée à la vessie
Elle succède rarement à une bactériurie asymptomatique
11 n'y a pas de fièvre
2- bactériologie :
ECBU avec antibiogramme (urines du matin, toilette vulvaire ; recueil de
deuxième jet)
§'
La bactériurie c'est la présence des bactéries pathogènes dans les urines )ou: 10
colonies /ml +
La leucocyturie c'est [a présence des leucocytes altérées dans les urines > 10
lml
Les hémocultures en cas de fièvre ou frissons
Un prélèvement vaginal on retrouve souvent le même germe
3 -L' échographie rénale
Les complications
1- maternelles :
Septicémie, choc septique avec une atteinte multi-viscéraLe
Pyélonéphrite gravido-toxique
Récidives
Insuffisance rénale fonctionnelle voire chronique et 1' HTA
Anémie hémolytique ; troubles de la coagulation
2- fætales :
Les accouchements prématurés les PNA s'accompagnent de 20 à 50%
d'accouchements prématurés et même en cas d'infection urinaire
asymptomatique
La chorioamniotite
L'hypotrophie
Infection néo-natale
La morbi-mortalité périnatale
Le traitement :
1- la bactériurie asymptomatique :
Elles doivent être traitées afin de diminuer le risque d'évolution vers la PNA et
d'éviter les complications surtout les accouchements prématurés
Une dose unique de Fosfomycine
2- lacystite :
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