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Royaume du Maroc

Office de la Formation Professionnelle


et de la Promotion du Travail

Secteur : Gestion & commerce

Tronc commun
ASSISTANT ADMINISTRATIF

Entreprise et son environnement

Septembre 2021
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REMERCIEMENTS

La DRIF / Le CDC GESTION COMMERCE remercie toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de ce
guide de soutien.
Pour la supervision

Nom et prénom Qualité Direction


AGLAGALE MOHAMMED Directeur CDC GC DRIF

Pour la conception :

Nom et prénom QUALITE affectation


NOURIA BENZAKOUR Formatrice gestion ISTA NTIC R A NO
REDA EL AFI Formateur
EL ATITER HANANE Formateur

Pour la validation :

Nom et prénom Qualité affectation


AMIZ AZIZA Formateur animateur CDC gestion DRIF
commerce
AMENSSAG ABDELLATIF Formateur animateur CDC gestion DRIF
commerce

N.B :
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF / CDC GESTION COMMERCE toutes les
remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce manuel.

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Module M103 :
L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT

Durée : 70 h : 56H EN PRESENTIEL + 14 H A DISTANCE

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE SITUATION


INTENTION POURSUIVIE

Acquérir la compétence pour Analyser l’environnement de l’entreprise en tenant compte des


précisions en participant aux activités proposées selon le plan de mise en situation, les
conditions et les critères qui suivent.

Précisions :

• Connaître l’entreprise ;
• Comprendre les interpolations entre les fonctions de l’entreprise et l’environnement ;
• Prendre conscience des influences extérieures ;
• Évaluer sa capacité d’analyser l’environnement de l’entreprise enquêtée.

PLAN DE MISE EN SITUATION

PHASE 1 : Information sur les principaux agents de l’environnement pouvant influencer les décisions
de l’entreprise :

• S’informer sur les agents de la macro environnement :

✓ Socioéconomique : douane, social, démographie…


✓ Institutionnel : cadre législatif et reglementaire…
✓ Organismes public : administration fiscale…
✓ Technique ;
✓ Socio culturel…

• S’informer sur l’organisation et le fonctionnement des agents du micro environnement :

✓ En amant : banques, assurances, crédit-bail, bourse…

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✓ En aval : concurrents, clients, sous-traitants…

PHASE 2 : Sensibilisation sur l’importance des flux d’informations issus de l’entreprise et vers
l’entreprise :

• Analyser les flux circulants entre l’entreprise et ses partenaires : clients, fournisseurs, banques, État…
• Participer à la conception d’un système d’information (SI) :

✓ Sélectionner les sources d’information ;


✓ Trier/filtrer les informations, analyser et utiliser les informations selon les objectifs de l’entreprise ;
✓ Diffuser l’information dans l’entreprise.

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE SITUATION (suite)


PHASE 3 : Évaluer sa capacité d’analyse de l’environnement de l’entreprise :

Produire un rapport sur une entreprise choisie faisant l’objet d’une enquête dans lequel il doit
notamment :

✓ Identifier l’entreprise ;
✓ Expliquer les rôles de chaque fonction ;
✓ Analyser le flux d’information circulant entre services ;
✓ Identifier les partenaires de l’entreprise ;
✓ Expliquer les interrelations entre l’entreprise et les partenaires ;
✓ Expliquer les influences extérieures…

CONDITIONS D’ENCADREMENT

• Créer un climat d’épanouissement personnel et d’intégration professionnelle.


• Constituer des groupes de travail.
• Privilégier les échanges d’opinions entre les stagiaires et favoriser l’expression de toutes et de
tous.
• Motiver les stagiaires à entreprendre les activités proposées.
• Organiser des visites d’entreprises représentatives des principaux milieux de travail.
• Assurer la disponibilité de la documentation pertinente.
• Montrer comment rechercher les informations sur internet.
• Organiser une rencontre avec un ou des responsables d’entreprises.

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CRITÈRES DE PARTICIPATION

PHASE 1 :

• Recueille des données sur la majorité des sujets à traiter.

PHASE 2 :

• Écoute attentivement les explications.


• Consulte les sources d’information mises à sa disposition : ouvrages, journaux, CD/DVD,
documents de fiscalité, Internet…
• Recueille des données.

PHASE 3 :

• Présente un rapport d’enquête

OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU


LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L'ATTEINTE DE L'OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :

Avant d'entreprendre les activités de chacune des phases :

1. Expliquer les principes de l’approche globale

Avant d'entreprendre des activités de la phase 1, Information sur les principaux agents de
l’environnement pouvant influencer les décisions de l’entreprise :

2. Définir l’entreprise.
3. Expliquer les formes de l’entreprise.
4. Expliquer la réglementation de l’activité commerciale (commerçant, actes de
commerce…).
5. Expliquer le rôle de chaque fonction de l’entreprise.
6. Présenter les organisations opérationnelles de l’entreprise et leurs aspects de gestion
spécifiques.
7. Les obligations de l’entreprise (fiscale, commerciale…).

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8. Définir macro et micro environnement.

Avant d'entreprendre des activités de la phase 2, Sensibilisation sur l’importance des flux d’informations issus de l’entreprise et vers
l’entreprise

9. Connaître les différents flux.


10. Se soucier de l’importance de la relation entre l’entreprise et :

✓ Clients/fournisseurs : Contrat de vente


✓ Administration fiscale : Impôts et Taxes

11. Expliquer le contrat de vente.


12. Expliquer l’impôt

Avant d'entreprendre des activités de la phase 3 : Évaluation de sa capacité d’analyse de l’environnement de l’entreprise

13. Savoir comment présenter un rapport.


14. Utiliser le data show et le Powerpoint pour soutenir le rapport.

PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE

A. décrire un système entreprise. - Définition de l’entreprise.


- Interprétation des relations entre les sous-
systèmes de l’entreprise.
- Identification des différents types d’entreprise.
B. Classifier les entreprises. - Analyse correcte des interpolations entre le
système entreprise et son contexte.
- Critères de classification des entreprises
C. Différencier les fonctions managériales de - Distinction des différentes fonctions
l’entreprise. managériales de l’entreprise.
- Mise en relation des fonctions managériales
de l’entreprise.
- Identification des mutations du système
d’information et de communications des
organisations.
D. Décrire les structures de l’entreprise. - Distinction entre les différentes
structures : Hiérarchique
fonctionnelle, staff and line,
Matricielle et autres.
- Saisie des motivations des choix entre
les différentes structures.
- Adaptation des structures à
l’entreprise virtuelle.

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E. Présenter l’environnement de l’entreprise. - Présenter les composantes du micro et macro
environnement.
- Relever les actions de l’entreprise sur
l’environnement.
- Relever les actions de l’environnement sur
l’entreprise.
- s’adapter aux mutations de
l’environnement de l’entreprise. (intégrer
l’impact des réseaux sociaux sur
l’organisation)
F. La qualité totale - Conception de la qualité totale :
-Mises-en place d’une démarche "qualité totale "
-Action pour l’amélioration de la qualité de service
-Organisation en cercle de qualité et qualité totale
- La certification comme arme commerciale

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SOMMAIRE
Introduction

Chapitre 1 L’entreprise : Définition et finalités


I. Approche traditionnelle de l’entreprise…………………………………………3
II. L’approche systémique de l’entreprise.................................................................3
III. Les finalités de l’entreprise…………………………………….......5
Chapitre 2 Classification des entreprises (typologie)
I. La classification des entreprises selon la nature économique………………….9
II. La classification selon la taille (classification dimensionnelle)……………..…11
III. La classification juridique…………………………………………………...…12
Chapitre 3 L’organisation interne de l’entreprise
I. L’identification des taches …………………………………………………….23
II. Les grandes fonctions dans l’entreprise…………..……………………………23
Chapitre 4 Les structures de l’entreprise
I. Les caractéristiques d’une structure………………………………………….....29
II. Les différentes structures de l’entreprise…………………………………….….29
Chapitre 5 L’environnement de l’entreprise
I. Définition de l’environnement………………………………………..………...36
II. Les domaines clés de l’environnement……………………….……………...…36

Chapitre 6 La qualité totale


I. Conception de la qualité totale ……………………………………..…………40
II. Mises-en place d’une démarche "qualité totale " …………………………....40
III. Action pour l’amélioration de la qualité de service ………………………..…41
IV. Organisation en cercle de qualité et qualité totale ………………………..…..44
V. La certification comme arme commerciale ………………………………..….45
Conclusion

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INTRODUCTION

L’entreprise existe dans un environnement dont elle fait partie intégrante. Elle
n’est donc pas indépendante et ne suffit pas à elle-même. Par ailleurs, les activités de
l’entreprise se développent en interdépendance étroite avec l’environnement qui lui
impose des contraintes. Les structures internes de l’entreprise, en vue de faire face aux
incertitudes, s’adaptent aux types et aux conditions de l’environnement, qui n’est ni
statique, ni homogène.

Selon R. DE BRUECKER (1995, P.26), « l’environnement de l’entreprise est défini par


rapport à tout ce qui est situé en dehors : la technologie, la nature des produits, les clients
et les concurrents, les autres organisations, le climat politique et économique, etc ».

L’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes provenant de son milieu


qu’elle ne maîtrise pas. « Son objectif est de réduire cette incertitude ; par conséquent,
elle se doit d’analyser et de comprendre son environnement » (J.R. EDIGHOFFER 1998, P.
22).

Certains auteurs ont défini l’environnement comme l’ensemble de facteurs


physiques et sociaux potentiellement pertinents pour l’établissement de la réalisation des
objectifs de l’entreprise A. DESREUMEAUX (1992, P.115-116) a procédé à une typologie
de l’environnement de l’entreprise en citant quatre variantes :

Environnement stable et aléatoire qui fait appel aux petites entreprises ; Environnement
stable et structuré qui fait appel aux grandes entreprises ; Environnement instable qui
fait appel à des entreprises flexibles et décentralisées ; Environnement turbulent,
hautement complexe qui fait appel à des entreprises de niveau de complexité analogue.

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Chapitre 1
L’entreprise : Définition et finalités
Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens
intellectuels, physiques et financiers pour produire former, distribuer les richesses
conformément à des buts définis pour réaliser un profit. C’est une unité économique et
juridique qui a pour principale fonction la production de biens et services destinés à être
vendus sur un marché. L’activité d’une entreprise peut être décomposée en deux phases
distinctes :

• L’activité productive, c’est à dire la création de biens ou services


• L’activité de répartition des richesses en contrepartie des biens ou services

En plus de réaliser un profit, l’entreprise a pour objectif de répondre aux questions


fondamentales importantes de l’économie :
• Que produire ?
• Quels sont les besoins du marché afin de les satisfaire ? Pour qui produire ?
• Quelle est la catégorie des consommateurs ayant exprimé le besoin ? Comment
produire ?
• Quelles matières employer ? quelles techniques ? quels investissements ? quelles
personnes ?

On peut finir définir l’entreprise selon 2 approches :

I. Approche traditionnelle de l’entreprise

On peut dire que l’entreprise est une unité de production de biens et de services, mais c’est
aussi une unité de répartition des richesses :

• Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise doit combiner différents
facteurs de production.
• Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser les coûts
et de réaliser des profits. Pour cela elle recherche la meilleure combinaison possible
des facteurs de production.
• L’entreprise en tant qu’unité de répartition des richesses.
Les richesses créées – encore appelées « valeurs ajoutées » – servent par la suite à
rémunérer l’ensemble des agents économiques ayant participé à l’activité de production
del’entreprise.

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La part de chaque agent dans la richesse créée dépend du degré de participation de celui-ci
dans l’activité économique.

1. L’entreprise en tant qu’unité de production


Le fait est que son objectif est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser ses
Coûts et de réaliser des profils. Pour cela, elle recherche la meilleure combinaison possible
Des facteurs de production.

Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (Intrants ou Inputs)
En flux de sortie (Extrants ou outputs). Les intrants peuvent être classés en trois catégories :
1. Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
2. Le capital technique fixe: bâtiments, matériels …etc.
3. Les consommations intermédiaires (capital technique circulant) c’est aux
matières premières, les produits semi finis, énergie, ou les services (publicité,
transport, …etc.) incorporés au processus de production

2. L’entreprise en tant qu’unité de répartition des richesses


Les richesses créées par l’entreprise (sa valeur ajoutée) servent à rémunérer l’ensemble des
agents économiques ayant participé à l’activité de production de l’entreprise. La part de
chaque agent à la richesse créée, dépend du degré de participation de celui -ci à l’activité
économique.
La contrepartie de l’activité de production de l’entreprise se traduit par la vente. Le produit
de cette vente doit permettre à l’entreprise de :

- Rémunérer les facteurs de production

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- Payer ses charges sociales et fiscales
- Réaliser un surplus destiné à assurer son avenir.

Une fois les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui
ont participé à la réalisation de la production. Ainsi :

- Les employés perçoivent des salaires


- L’État, les organismes sociaux (CNSS, CIMR, CMR) reçoivent les impôts (IGR, IS) et les
cotisations sociales
- Les prêteurs reçoivent des intérêts
- Les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes
- L’entreprise garde pour elle les revenus non distribués

II. L’approche systémique de l’entreprise

Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisée en fonction


d’un objectif. Un système entreprise comporte deux types de composants :

- Les composants structuraux : un territoire limité, des éléments matériels et humains,


des réseaux de communication
- Les composants fonctionnels : les flux d’énergie, les flux d’information, les flux de
marchandises, qui circulent entre les unités du système, et les moyens de contrôle de
la bonne marche du système

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Les flux que l’entreprise reçoit de son environnement, sont utilisés pour l’atteinte des
objectifs qu’elle s’est fixés et qu’elle a formalisé dans le cadre de sa planification (plan et
budget). Cette planification se fait dans le cadre d’un processus décisionnel qui devra
régulièrement être remis en cause pour vérifier si l’entreprise a effectivement atteint ses
objectifs (contrôle du chiffre d’affaires, contrôle des bénéfices, des parts des marchés,) Si
les objectifs ne sont pas atteints, il faudra analyser les causes et remettre en place, des
nouveaux objectifs à atteindre qui seront réalisables en fonction de l’environnement
interne et externe de l’entreprise.

Le système Entreprise réagit à son environnement et son organisation. Par exemple, une
entreprise qui décide d’ouvrir une nouvelle usine et de recruter 200 salariés, aura une
action sur le marché d’emploi qui sera modifié.

1. L’entreprise est un système organisé


Constitué d’organes hiérarchiques et spécialisés des liaisons qui les relient :

- Les organes permanents : ce sont les organes qui ont un contrat de travail avec
l’entreprise.
- Les organes non permanents : ce sont les organes qui ont un contrat de mission avec
l’entreprise (expert-comptable, bureau de conseil,)
- Les organes réglementaires : sont obligatoires par la loi (les syndiques, le conseil
d’administration pour les sociétés anonymes…)

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Les différents types de liaison entre les organes permanents peuvent êtres

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- Hiérarchique : une liaison d’autorité d’une personne sur la totalité d’activité de
l’autre.
- Fonctionnelle : liaison d’autorité de compétence d’une personne sur une autre,
limitée à son domaine de spécialité.
- Liaison de conseil : il s’agit de spécialistes qui assistent un membre de la hiérarchie
dans ses décisions.

2. L’entreprise est un système ouvert


L’entreprise est en relation avec son environnement économique, technologique et fiscale
par le biais des différents flux d’entrants et sortants

3. L’entreprise est un système finalisé


L’entreprise poursuit une double finalité :
1. Une finalité à caractère personnel (ex. : prestige, pouvoir, profit et sécurité de
l’entrepreneur et des dirigeant)
2. Une finalité à caractère institutionnel :
o Économique (suivre et développement de l’entreprise)
o Sociale (satisfaction du personnel)
o Sociétale (intégration dans l’environnement, satisfaction des besoins,)

Les finalités sont caractérisées par des objectifs fixés par les dirigeants, comme par
exemple :

- Doubler la production dans cinq ans


- Augmenter annuellement les salaires de 5%

On peut définir l’entreprise comme étant un système ayant les caractéristiques suivantes :

- Des éléments différenciés le composant : les fonctions et les services décomposés


eux-mêmes en sous-systèmes qui ont des objectifs et des ressources propres mais
qui doivent travailler ensemble (en interaction)
- Une frontière avec son environnement : la structure qui sépare les acteurs internes
et externes de l’entreprise
- Un environnement : les acteurs et éléments externes de l’entreprise, avec lequel elle
collabore et qui ne sont pas directement impliqués dans son fonctionnement interne
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- Une finalité : un objectif de survie et de développement à long terme et des objectifs
économiques, sociaux et sociétaux à plus court terme
- Des procédures de régulation : un système d’information lui permettant d’atteindre
constamment ses objectifs grâce à la prise de décision

III. Les finalités de l’entreprise


1. La notion de finalité

Les finalités, ou missions, de l’entreprise désignent les raisons pour lesquelles elle est
acceptée par son environnement. Ce sont des buts plus durables que les objectifs, avec des
échéances imprécises. Elles répondent à des questions du type « que voulons-nous devenir
? », « quelles sont nos motivations ? ». Les finalités contribuent à la cohésion de l’entreprise
et orientent les décisions stratégiques.

2. Les différents types de finalités


A- Les finalités économiques
Sont au nombre de trois :
1. Produire et distribuer des biens et services aux entreprises ou aux
consommateurs
2. Assurer la survie de l’entreprise et sa croissance excepté pour certaines
entreprises qui sont créées pour une mission précise, temporaire
3. Réaliser un profit

B- Les finalités humaines


Elles concernent aussi bien les ambitions des dirigeants (prestige par exemple) que
l’épanouissement du personnel : bonnes conditions de travail, bien-être des salariés,
participation au pouvoir de gestion, etc.…

C- Les finalités sociales


Elles peuvent coexister avec les autres finalités dans la plupart des entreprises, mais
pour certaines, elles constituent des finalités primordiales : le service public ou
l’indépendance nationale sont des finalités principales des entreprises publiques.

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Chapitre 2
Classification des entreprises (typologie)

Les typologies sont destinées à classer des éléments, ici des entreprises, à partir de
différents critères. Elles permettent :

- Une représentation simplifiée de la réalité,


- Une comparaison dans le temps et dans l’espace,
- A une E/se de situer ses performances par rapport à des unités de la même classe
qu’elle.

Pour effectuer un classement des entreprises, on utilise des critères permettant de faire
des regroupements. Il est par ailleurs intéressant d’étudier les évolutions dans le temps du
résultat de ces classifications.

Il existe plusieurs façons de classifier une entreprise. Parmi lesquelles, on cite :

- La classification des entreprises selon la nature économique


- La classification des entreprises selon la taille
- La classification juridique

I. La classification des entreprises selon la nature économique

Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou par
secteur. Une même entreprise peut se trouver classée dans plusieurs branches ; elle est par
contre toujours classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité
principale. Ainsi l’entreprise ONCF qui a de nombreuses activités est classée dans plusieurs
branches et dans un secteur qui correspond à son activité principale, les transports.
Cette classification des entreprises peut se faire selon trois aspects :

1. Classification des entreprises par secteur.


2. Classification des entreprises par type d’opérations accomplies.
3. Classification des entreprises selon la branche d’activité.

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1. La classification des entreprises par secteur

On distingue :

a- Le secteur primaire qui regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal
le facteur naturel. Il englobe l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc…
b- Le secteur secondaire qui réunit toutes les entreprises ayant comme activité la
transformation de matières premières en produits finis et englobe donc toutes
les industries.
c- Le secteur tertiaire qui rassemble toutes les entreprises prestataires de services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux
autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit,
d’assurance, hôtellerie,

2. La classification des entreprises selon le type d’opérations accomplies

Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en 5 catégories :

a- Les opérations agricoles : ce sont des opérations dans lesquelles le facteur


naturel est prédominant.
b- Les entreprises industrielles : effectuent des opérations de
transformation de la matière en produits finis.
c- Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution des
biens et assurent la fonction de grossiste (c’est-à-dire l’achat en grande
quantité directement chez le fabricant et la vente en grande quantité au
revendeur) ou de semi-grossistes (stade intermédiaire entre le grossiste et le
détaillant) ou de détaillants qui vendent directement au consommateur.
d- Les entreprises de prestations de service : fournissent deux types de services :
o Service de production vendue à d’autres entreprises : société d’étude,
agences de publicité…
o Service de consommation : entreprises rendant des services aux
consommateurs (transport, restaurants, locations…)
e- Les entreprises financières : réalisent des opérations financières à savoir : la
création, la collecte, la transformation et la distribution des ressources
monétaires et des ressources d’épargne. Elles sont constituées par les
banques.

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3. La classification des entreprises selon la branche d’activité :

À la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe


que les entreprises fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entreprises
de l’industrie pharmaceutique, industrie…

Les entreprises d’une même branche ont pour points communs :


- L’usage d’une même technique
- L’utilisation des mêmes matières premières
- Des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper
certaines de leurs activités et de créer des services communs, notamment de
recherche, d’achat ou de vente, filiales communes.

II. La classification selon la taille (classification dimensionnelle)


Les entreprises ont des tailles différentes. Selon sa dimension, l’entreprise va du simple
atelier jusqu’à la grande entreprise. Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble
permettent de distinguer les petites, moyennes et grandes entreprises.

- Le Chiffre d’affaires : mesure la part de marché de l’entreprise.


- La Valeur ajoutée : mesure la richesse créée à l’intérieur de l’entreprise.
- L’Effectif : permet d’apprécier l’importance du facteur de production travail.
- Les Capitaux propres : mesurent entre autres l’importance des fonds apportés par les
propriétaires.
- Le Résultat de l’entreprise, traduit la rentabilité de l’entreprise.

A. Effectif du personnel employé : selon ce critère, on distingue :

- Les très petites entreprises (TPE) qui emploient moins de 5 employés


- Les petites entreprises (PE) qui emploient un effectif compris entre 5 et 10 salariés
- Les moyennes entreprises (ME) employant un effectif compris entre 10 et 100
salariés (ce nombre peut aller à 500)
- Les grandes entreprises qui emploient plus de 500 salariés.

B. Selon le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entreprise
avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par le volume de ses
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transactions. Ce critère est important pour les raisons suivantes :
- Il est utilisé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre
d’importance selon leur chiffre d’affaires.
- Pour l’entreprise :
o Il constitue un outil de gestion : la variation du chiffre d’affaires permet à
l’entreprise de mesurer la pertinence de ses méthodes de ventes. Ainsi, une
baisse du chiffre d’affaires est souvent interprétée comme un indicateur
important de la mauvaise santé de l’entreprise.
o Il est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il permet à l’entreprise
de se positionner par rapport aux autres.

III. La classification juridique


En fonction de la personne qui détient le capital et des objectifs retenus par l’entreprise, on
distingue deux types d’entreprises:
A- Les entreprises du secteur public
a. Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en
totalité à l’État ; ce dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion
et de décision.

b. Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les


pouvoirs publics : choix des investissements, niveau des prix, politique de

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l’emploi…etc., mais où des personnes privées participent au financement et/ou
à la gestion.

B- Les entreprises privées :


On distingue :
1. L’entreprise individuelle qui appartient en totalité à une seule personne qui assure la
gestion et la direction. Les entreprises individuelles représentent plus de 60% de
l’ensemble des entreprises. Bien que la responsabilité du propriétaire soit totale, les
entreprises individuelles présentent l’avantage d’être des structures simples à créer.
Cette forme juridique est le plus souvent retenue par des artisans commerçants,
exploitants agricoles et les petites entreprises industrielles.
2. La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de
mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de partager
le bénéfice qui pourra en résulter. Les sociétés permettent de regrouper les apports
de plusieurs associés. C’est particulièrement vrai pour la société anonyme (SA) qui
doit comprendre plusieurs actionnaires et qui est la forme juridique des grandes
entreprises. La Société à responsabilité limitée S.A.R.L est une structure simple qui
permet de limiter la responsabilité financière des associés au montant de leurs
apports.
On peut pousser un peu plus loin la distinction entre les entreprises privées et on dissociera
les entreprises sociétaires de personnes des entreprises sociétaires par actions.
Entreprises sociétaires de personnes comme la société en nom collectif S.N.C ou la société
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en commandite simple S.C.S et la société en participation.
Entreprises sociétaires de capitaux regroupant la société anonyme S.A, la société à
responsabilité limitée S.A.R.L et la société en commandite par actions. Les sociétés « de
personnes » privilégient la personnalité des individus. Par opposition aux sociétés « de
capitaux », qui donnent une place prépondérante au capital, sans prendre en compte la
personnalité de ses détenteurs. Dans le choix d’une forme juridique, le créateur
d’entreprise doit prendre en compte l’importance qu’il entend donner à la personnalité des
individus par rapport aux capitaux. Concrètement, lui est-il égal qu’un inconnu détienne
une part de son entreprise ou lui est-il essentiel que seules les personnes qu’il a choisies, ou
préalablement acceptées, puissent être actionnaires ? Car telle est bien la principale
caractéristique des sociétés de personnes.
En d’autres mots une entreprise de personnes donne aux associés le pouvoir de choix,
approbation, de leurs propres associés puisqu’on traite avec des personnes physiques ou
morales contrairement au cas des entreprises de capitaux où un associé ne peut avoir un
contrôle sur l’identité de ses associés puisque les parts ladite entreprise sur un marché
financier. En marge de cet aspect, il y a des différences d’ordre juridique, fiscal et social
entre les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.

Juridiquement, deux propriétaires ou plus se partagent la gestion de l’entreprise de


personnes et chacun est personnellement responsable de toutes les dettes et obligations
de l’entreprise, ce qui signifie que chaque associé est responsable des actions de l’autre
ou des autres associés et doit en assumer les conséquences. Tandis que pour les sociétés
de capitaux, les associés ont une responsabilité limitée aux montants de leurs apports ce
qui veut dire qu’un associé en une S.A par exemple ne peut être responsable de la dette
de l’entreprise personne morale. Fiscalement, les sociétés de personnes ne sont pas en
elles même redevables d’impôts (Impôt sur société, IS) mais leurs propriétaires qui seront
imposables en fonction de la part leur revenant du résultat sous forme d’impôt sur revenu
IR.

Avant de commencer l’aventure que c’est la création d’une entreprise, il faut lui choisir
une forme juridique, les associés, selon les avantages et inconvénients de chaque forme
doivent trancher laquelle répond le mieux à leurs attentes.

3. La coopérative réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs


économies ainsi que leurs compétences pour l’autosatisfaction des besoins
spécifiques (logement, consommation) sans chercher le profit.
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On peut dire aussi : les entreprises privées où on distingue les entreprises individuelles
dans lesquelles un seul propriétaire assume tous les risques financiers (c’est le cas des
artisans et des commerçants) ensuite il y a les sociétés où plusieurs associés assument
tous les risques (société de personnes) ou une partie seulement (société de capitaux :
SA, SARL).

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Annexe
Complément de la classification juridique au Maroc

Les différents types de sociétés commerciales reconnus au Maroc


Les sociétés de personnes :

• Société en nom collectif


• Société en commandite simple
• Société en participation

Ces sociétés se caractérisent par l'aspect prédominant du facteur


personnel "intuitu personae". Les sociétés de capitaux :

• Société anonyme (SA),


• Société à responsabilité limitée (SARL)
• Société en commandite par actions

Les sociétés à réglementation particulière :


• Société d'investissement

• Société coopérative d'achat

• Société coopérative de consommation

• Société mutualiste

La Société Anonyme (SA)

Définition
La société anonyme est une société commerciale dans laquelle les associés, dénommés
actionnaires en raison d’un droit représenté par un titre négociable ou action, ne
supportent les dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports.

Caractéristiques

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• Le nombre d’actionnaires ne peut être inférieur à 5 ;
• Le capital minimum est de 3 millions de DH pour les SA faisant appel public à l’épargne
(*) et, 300.000 DH dans le cas contraire ;
• Le montant nominal de l’action ne peut être inférieur à 50 DH. Toutefois, pour les
sociétés dont les titres sont inscrits à la cote de la bourse des valeurs, Le minimum du
montant nominal est fixé à 10 DH.
• Les actions en numéraire doivent être libérées lors de la souscription d’au moins le 1/4
de leur valeur nominale. Les actions en nature sont libérées intégralement lors de leur
émission ;
• Le capital doit être intégralement souscrit ; à défaut la société ne peut être constituée ;
• La Société jouit de la personnalité morale à partir de son immatriculation au Registre de
commerce ;
• La société n'a pas de raison sociale mais une dénomination sociale ;
• La Direction générale de la société est attribuée de plein droit au président du conseil
d’administration, par ailleurs toute nomination d’un directeur général, toute définition
de ses fonctions et de ses pouvoirs ne peuvent avoir lieu que sur proposition du
président, de même que sa révocation ;
• Le président est révocable à tout moment par le conseil d’administration ;
• La SA comprend un Directoire et un Conseil de Surveillance. Le Directoire est investi des
pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Par
ailleurs le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la
société par le directoire.

(*) Est réputée faire publiquement appel à l’épargne :

Toute société qui compte plus de 100 actionnaires ;


Toute société dont les titres sont inscrits à la cote de la bourse des valeurs ;
Toute société qui pour le placement des titres qu’elle émet, a recours, soit à des sociétés de bourse, à des
banques ou d’autres établissements financiers, soit au démarchage ou à des procédés de publicité
quelconque

La Société Anonyme Simplifiée (SAS)

Définition

La société anonyme simplifiée est une société constituée entre personnes morales en vue
de créer ou de gérer une filiale commune, ou bien de créer une société qui deviendra leur
mère commune.

Caractéristiques :

• Les membres de la société anonyme simplifiée doivent avoir un capital au moins égal à
deux millions de dirhams ou à la contre-valeur de cette somme en monnaie étrangère.

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• Les statuts doivent être signés par tous les associés.
• Le capital doit être libéré en totalité dès la signature de ces statuts.
• La société ne peut faire publiquement appel à l’épargne.
• Les statuts fixent les conditions dans lesquelles la société est dirigée.
• La société doit avoir un président désigné initialement dans les statuts et, ensuite, de la
maniéré que ses statuts déterminent.
• Le président peut être une personne morale.

Société A Responsabilité Limitée (SARL)

Définition
La SARL est une société commerciale. L’acquisition de la personnalité morale est
subordonnée à l’immatriculation au registre de commerce.

Caractéristiques

• Une seule personne dite - associée unique- peut constituer la SARL ;


• Le nombre maximum d’associés ne peut dépasser 50 ;
• Le montant du capital social ne peut être inférieur à 10.000 DH et doit être déposé
obligatoirement dans un compte bancaire bloqué. Son retrait ne peut être effectué
qu’après immatriculation au Registre de Commerce.
• La part sociale est d’au moins 10 DH. Les parts sociales détenues qui peuvent être
transmissibles par voie de succession et cessibles entre conjoints et parents successibles
ne peuvent être cédées à des tiers qu’après consentement de la majorité des associés ;
• Les apports peuvent être en nature. Ils sont évalués par un commissaire aux comptes ;
• La gestion d’une SARL peut être assumée par une ou plusieurs personnes physiques
responsables individuellement ou solidairement vis à vis des tiers.
• Les décisions sont prises en assemblée générale sauf disposition contraire prévue par les
statuts.
• Le contrôle de la gestion d’une SARL est confié à un ou plusieurs commissaires aux
comptes ;
• Le procureur est habilité, de sa propre initiative à désigner un ou plusieurs commissaires
aux comptes afin de présenter un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion ;
• Le gérant peut être révoqué par décision des associés représentant seulement plus de la
moitié des parts sociales ;
• Interdiction faite aux gérants ou associés de contracter des emprunts auprès de la
société ou de faire cautionner leurs engagements personnels par la société ;
• Les associés détenant le 1/10 ème du capital peuvent exercer une action en justice
contre les gérants.

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Le Groupement d'Intérêt Économique (GIE)

Définition

Le GIE n’est pas une société, il constitue un cadre juridique intermédiaire entre la société et
l’association pour la mise en commun de certaines activités par des entreprises. Donc il est
constitué entre des personnes morales en vue de mettre en œuvre tous les moyens propres
à faciliter ou à développer l’activité économique de ses membres et améliorer ou accroître
les résultats de cette activité.

Caractéristiques :

• Le GIE est désigné par une dénomination sociale qui doit être suivie de la mention «
groupement d’intérêt économique » ou du sigle GIE.
• Il est constitué entre deux personnes morales au minimum.
• Il peut être créé sans capital. En cas de constitution d’un capital, plusieurs types
d’apports sont concevables, aussi bien les apports en numéraire, en nature qu’en
industrie.
• Le GIE ne peut être constitué au moyen d’un appel à l’épargne
• L’objet du GIE peut être civil ou commercial selon la nature.
• Il est nécessaire de soigner la définition de l’objet dans le contrat constitutif.
• Il est constitué par un écrit qui peut être sous la forme authentique (notarié) ou sous
seing privé.

Le contrat du GIE doit contenir les mentions suivantes :

1. Dénomination du groupement,
2. Durée du groupement,
3. Siège du groupement,
4. Identification de chacun de ses membres,
5. L’objet du groupement,
6. La raison sociale ou dénomination sociale, la forme juridique, l'adresse du siège social
de chacun des membres du groupement, l'indication du numéro d'immatriculation au
registre du commerce, s'il y a lieu, de chacun de ses membres, ainsi que la date de
leur entrée dans le groupement s'ils y ont été admis après sa constitution, avec
mention, le cas échéant, de l'exonération qui leur a été consentie de toute
responsabilité relative aux dettes du groupement antérieures à leur admission.
7. Le cas échéant, le montant et la nature des apports devant constituer le capital ainsi
que le montant de celui-ci

• La durée est en général liée à l’objectif du GIE qui peut être ponctuel ou
continu.
• Le GIE est administré par un ou plusieurs administrateurs, choisis parmi ses
membres ou en dehors d’eux.
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• Une personne morale peut être administrateur à condition qu’elle désigne un
représentant permanent qui a les mêmes responsabilités civiles et pénales que
s’il exerçait ces fonctions en son nom propre.

La Société en Nom Collectif (SNC)

Définition

La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

Caractéristiques

• La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale, à laquelle peut
être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés, et qui doit être précédée ou suivie
immédiatement de la mention « Société en nom collectif » ;
• Tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des statuts qui peuvent
désigner un ou plusieurs gérants associés ou non, ou en prévoir la désignation par acte
ultérieur ;
• Les associés peuvent nommer à la majorité des associés un ou plusieurs commissaires
aux comptes. Cependant, les sociétés dont le chiffre d’affaires à la clôture de l’exercice
social dépasse le montant de 50 millions de DH, sont tenues de désigner un commissaire
au moins.
• La révocation des gérants ne peut être décidée qu’à l’unanimité des associés ;
• Cette révocation entraîne la dissolution de la société, à moins que sa continuation ne
soit prévue par les statuts ou que les autres associés ne la décident à l’unanimité ;
• Les parts sociales sont nominatives et ne peuvent être cédées qu’avec le consentement
de tous les associés ;
• La société prend fin par le décès de l’un des associés sauf s’il a été stipulé que la société
continuerait, soit avec les associés seulement, soit avec un ou plusieurs héritiers, ou
toute autre personne désignée par les statuts.

La Société en Commandite Simple (SCS)

Définition

• La société en commandite simple est constituée d’associés commandités et d’associés


commanditaires.
• Elle est désignée par une dénomination sociale à laquelle peut être incorporé le nom
d’un ou plusieurs associés commandités et qui doit être précédée ou suivie
immédiatement de la mention « Société en commandite simple »

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• Les dispositions relatives aux sociétés en nom collectif sont applicables aux sociétés en
commandite simple (sous réserve des règles prévues au premier chapitre de la loi sur les
sociétés en commandite simple / voir BO n° 4478 du 1- 5-97 / page 485).

Les Commandités

• Les associés commandités sont tenus indéfiniment et solidairement des dettes sociales.

Les Commanditaires

• Les associés commanditaires répondent des dettes sociales seulement à concurrence de


leur apport. Celui-ci ne peut être un apport en industrie ;
• L’associé commanditaire ne peut faire aucun acte de gestion engageant la société vis à
vis des tiers, même en vertu d’une procuration ;
• Toute modification des statuts est décidée avec le consentement de tous les
commandités et de la majorité en nombre et en capital des commanditaires ;
• La société continue malgré le décès d’un commanditaire.

La Société en Commandite par Actions (SCA)

Définition
• La société en commandite par actions dont le capital est divisé en actions est constituée
entre un ou plusieurs commandités, qui ont la qualité de commerçants et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales, et des commanditaires qui ont la
qualité d’actionnaires et ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports.

• La société en commandite par actions est désignée par une dénomination ou le nom
d’un ou de plusieurs associés commandités peut être incorporé et doit être précédé ou
suivi immédiatement de la mention « société en commandite par actions »

Caractéristiques
• Le nombre des associés commanditaires ne peut être inférieur à trois (3) ;
• Le ou les premiers gérants sont désignés par les statuts. Ils accomplissent les formalités
de constitution dont sont chargés les fondateurs de sociétés anonymes ;
• Au cours de l’existence de la société (sauf clause contraire des statuts), le ou les gérants
sont désignés par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires avec l’accord de tous
les associés commandités ;
• L’assemblée générale ordinaire des actionnaires nomme un conseil de surveillance,
composé de 3 actionnaires au moins ;
• Un associé commandité ne peut être membre du conseil de surveillance ; et les
actionnaires ayant la qualité de commandités ne peuvent participer à la désignation des
membres de ce conseil ;

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• L’assemblée générale ordinaire des actionnaires désigne un ou plusieurs commissaires
aux comptes ;
• Le gérant est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au
nom de la société.
• Le conseil de surveillance assume le contrôle permanent de la gestion de la société. Il
dispose à cet effet, des mêmes pouvoirs que les commissaires aux comptes ;
• La transformation de la société en commandite par actions en société anonyme ou en
société à responsabilité limitée est décidée par l’assemblée générale extraordinaire des
actionnaires avec l’accord des deux tiers des associés commandités, à moins que les
statuts ne fixent un autre quorum.

La Société en Participation (SP)

Définition

La société en participation n’existe que dans les rapports entre associés et n’est pas
destinée à être connue des tiers.

Elle n’a pas la personnalité morale. Elle n’est soumise ni à l’immatriculation, ni à aucune
formalité de publicité et son existence peut être prouvée par tous les moyens.

Les associés conviennent librement de l’objet social, de leurs droits et obligations respectifs
et des conditions de fonctionnement de la société.

Si la société a un caractère commercial, les rapports des associés sont régis par les
dispositions applicables aux sociétés en nom collectif à moins qu’il n’en soit stipulé
autrement.

Caractéristiques

• A l’égard des tiers, chaque associé contracte en son nom personnel. Il est seul engagé
même dans le cas où il révèle le nom des autres associés sans leur accord ;
• Toutefois, si les participants agissent en qualité d’associés, ils sont tenus à l’égard des
tiers comme des associés en nom collectif.

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Chapitre 3
L’organisation interne de l’entreprise

Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter à


L’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le système entreprise doit
agencer, disposer et coordonner les éléments dont il dispose de la manière la plus
rationnelle possible.

I.L’identification des tâches :

L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser dont son premier est l’identification des
différentes tâches, des différentes opérations à accomplir.
Le regroupement de ces tâches et de ces opérations en unités de travail et par activités
visant la réalisation d’un but commun est à la base de la naissance e fonctions

C’est à partir de la naissance de l’idée d’entreprendre liée au produit à réaliser ou au


service à rendre que le problème de l’identification des différentes tâches et des personnes
qui vont les accomplir devient présent.
Cette identification des tâches passe par :
- Une analyse minutieuse de différentes étapes nécessaires à la réalisation de la production
- Un premier regroupement des tâches élémentaires en tâches plus complexes
- Un rassemblement des tâches complexes en activités (acheter, vendre, produire…)
donnant lieu à la naissance de poste de responsabilité piloté et appelé service.

II.Les grandes fonctions dans l’entreprise :


En réalité, la mise en évidence des fonctions dépend, dans l'entreprise, de l'importance qui
est donnée à chacune d'elles. Cette modulation de leur importance aboutit à des structures
adaptées à l'évolution des techniques de production et de distribution d'une part, ainsi qu'à
celle de l'évolution des conditions de travail d'autre part.
Certaines fonctions ont un retentissement sur toutes les autres (Ex. les 3 fonctions de base),
d'autres ont un horizon plus limité, mais toutes doivent pouvoir être exercées, soit par une
personne, soit par un service plus ou moins étoffé (service fonctionnel).
Il ne faut pas confondre la fonction à exercer et l'organe qui l'exerce.
Fayol (1841-1925) définit 6 fonctions pour le fonctionnement d'une Entreprise :
o Administrative
o Financière
o Comptable
o Commerciale
o Technique
o De sécurité et sociale

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Fonctions Activité
Prévoir, organiser, coordonner, contrôler Administrative
Acheter, vendre, échanger Commerciale
Produire, fabriquer, transformer Technique
Rechercher les capitaux, employer les Financière
capitaux
Inventorier, Calculer le prix de revient, Comptable
déterminer les prix de vente, calculer les
résultats
Protéger les biens, protéger les personnes Sécurité

a) Fonction administrative :
Fayol la résumait par 5 infinitifs : Administrer c'est : prévoir, organiser, commander,
Coordonner, contrôler.
Il recommandait de ne pas la confondre avec le gouvernement de l'Entreprise.
La fonction administrative n'est, ni un privilège exclusif, ni une charge personnelle des
Dirigeants ; elle se répartit, comme les autres fonctions, entre les divers niveaux du corps
Social.
Ses structures reflètent le degré de centralisation ou de décentralisation de l'Entreprise,
parfois
Même, de nos jours, le degré d'autonomie de certains groupes.

Missions :
➢ Dimension économique :
● Formuler ce que veut l’entreprise : les objectifs
● Comprendre ce qu’est l’entreprise : points forts/ points faibles
● Appréhender l’environnement : menaces / opportunités
● Formuler ce que fera l’entreprise : stratégie et programmes d’action
➢ Dimension humaine
● Quels sont les acteurs en présence : partenaires salariés
● Que veulent les acteurs : coopération ou conflit
● Que faire avec ou contre les acteurs
➢ Dimension organisationnelle
● Type et forme de structures

Tâches :
- D’information : recueillir en permanence l’information propre à l’entreprise ou de son
Environnement ;
- D’analyse : compréhension des problèmes et de leurs causes ;
- De choix des objectifs : processus de décision, de hiérarchisation des objectifs, les
Quantifier, et les faire connaître ;
- De formulation des politiques et des stratégies : définir les lignes de conduite, prévoir les

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Résultats attendus ;
- D’organisation : consistent à planifier, et préciser comment (moyens, délégation,
structures,
Procédures et méthodes) ;
- D’animation et de motivation des hommes : informer, communiquer, mobiliser les
énergies
Et les compétences dans une même direction, celle des objectifs ;
- De contrôle : mesurer les résultats obtenus, les comparer aux objectifs, analyser les écarts,
Identifier les causes, corriger.

b) Fonction financière :
Il faut des capitaux gérés avec compétence pour faire vivre une entreprise et, parmi ces
Capitaux, des disponibilités suffisantes ou alors du crédit. L'autofinancement consiste à
Financer l'entreprise par prélèvement sur ses propres bénéfices pour permettre son
Développement.

Missions :
➢ Gérer les ressources et les moyens financiers nécessaires à l’activité
● Tenue des comptabilités
● Suivi des encaisses et décaisses
● Gestion des concours financiers
● Placement des ressources dégagées
➢ Fournir l’information financière aux décideurs
➢ Remplir les obligations légales et fiscales

Objectifs :
- Posséder une information comptable et financière fiable et ponctuelle
- Obtenir les meilleures conditions financières
- Réduire les frais administratifs de gestion

Obligations :
- Respecter l’équilibre entre rentabilité et liquidité, pour maîtriser le développement de
L’entreprise

c) Fonction comptable :
Elle permet de voir à tout instant comment sont utilisés les capitaux par la comptabilité
Générale qui saisit les mouvements entre l'Entreprise et les tiers :
- actionnaires, associés, prêteurs
- fournisseurs de moyens et de matières
- salariés, fournisseurs de services
- clients.
Et par la comptabilité analytique d'exploitation ou la comptabilité industrielle qui ne traite
Que des mouvements internes et les éclaire ; elle s'intéresse donc aux coûts, aux prix de
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Revient.

d) Fonction commerciale :
Elle est l'élément moteur de l'activité de l'entreprise, à la base de toutes les prévisions.
Beaucoup trop d'entreprises savent très bien concevoir et produire, mais ne savent pas
encore vendre leurs produits de qualité.
De même, savoir acheter est essentiel pour le bon fonctionnement de l’Entreprise. La
fonction «Achats » apparaît donc comme une composante de la fonction commerciale.

Missions :
- Identifier les besoins des consommateurs
- Segmenter les marchés
- Analyser l’offre des concurrents
- Élaborer et mettre en œuvre les stratégies commerciales
● Définir les produits
● Fixer les prix de vente
● Choisir les circuits de distribution
● Animer la force de vente
● Assurer les relations avec la clientèle
● Gérer les stocks de produits finis
● Assurer l’expédition et le transport
- Contrôler la mise en œuvre des plans d’actions et analyser les résultats obtenus
- Assurer la coordination avec les autres services et en particulier la fabrication

Objectifs :
- Développer les ventes
- Parts de marché
- Position concurrentielle
- Équilibre des portefeuilles produits
- Rentabilité commerciale
- Flux de trésorerie, suivi des paiements

Obligations :
- Être en permanence à l’écoute des marchés
- Réagir rapidement face à la concurrence

e) Fonction technique :
Très importante, car son bon exercice est essentiel à la bonne marche de l'entreprise, elle
est cependant très dépendante des autres fonctions. Dans l'organigramme dérivé des
travaux de Fayol, les fonctions suivantes apparaissent comme des composantes de la
fonction technique (ou de « Production ») :

• Recherches
• Études
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• Préparation du travail :
- Méthodes
- Ordonnancement, lancement Exécution (ou fabrication)
- Outillage
- Magasinage de matières premières et de produits semi-ouvrés
- Contrôle
Missions :
- Mettre au point les produits répondant aux besoins du marché
- Concevoir les procédés et méthodes de fabrication
- Définir et organiser les moyens humains et matériels de production
- Fabriquer les produits dans de bonnes conditions de quantités, qualité, coûts, et délais

Objectifs :
- Volumes de production
- Qualité des produits
- Coûts de fabrication
- Délais de livraisons

Obligations :
- Recherche et développement (innovation)
- Productivité (organisation)

f) Fonction de « Sécurité et Sociale » :


Elle se propose de protéger le personnel de l'Entreprise et d'assurer toutes les tâches qui le
Concernent (recrutement - accueil - formation - perfectionnement - promotions - paye,
etc.)
Ainsi que de maintenir l'intégrité des moyens de l’Entreprise.
Deux fonctions bien connues apparaissent immédiatement comme des composantes :
- la fonction « Personnel »
- la fonction « Entretien »
Ce découpage en 6 fonctions, intéressant quant à l'inventaire des fonctions à assurer, doit
être associé à des mesures de pondération afin que, comme il a été dit plus haut,
l'adaptation de la structure fonctionnelle corresponde :
2) à l'évolution des techniques de production et de distribution,
3) à l'évolution de la condition des travailleurs et plus précisément de leurs conditions de
Travail.
Dans le 1er cas le « Management » a beaucoup privilégié les fonctions, ou leurs
Composantes, directement associées à la satisfaction des besoins de la clientèle.
Dans le 2e cas, la fonction « de sécurité et sociale » doit de plus en plus tenir compte des
Aspirations de l'homme, de ses besoins, des insatisfactions dans le travail pour améliorer
les
Conditions de vie au travail

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Chapitre 4
Les structures de l’entreprise

I. Les caractéristiques d’une structure

a. Organes et liaison
Si l’on s’en tient à une conception étroite, la structure est un agencement particulier des
organes composant l’entreprise. Ces derniers sont rangés en trois catégories
principales :

Les organes opérationnels ou d’exploitation, participant directement à l’activité


productive et commerciale de la firme : services de fabrication, de vente, de conception
des produits ;

Les organes fonctionnels, assurant des activités de soutien aux organes opérationnels
dans le cadre d’une fonction déterminée : finance, comptabilité, gestion des ressources
humaines, maintenance des équipements, etc. ;

Les organes d’état-major, chargés de missions particulières auprès des principaux


Responsables qu’ils conseillent et assistent dans la préparation de leurs décisions.

Plusieurs types de relations existent entre les différents organes de l’entreprise :


relations hiérarchiques, fonctionnelles et de conseil.

Une liaison hiérarchique est la relation classique de chef à subordonné.

Les liaisons fonctionnelles désignent les relations entre services spécialisés qui, dans leur
Domaine d’attribution, disposent de l’autorité et du pouvoir de décision ; par exemple,
une politique du personnel, élaborée par la direction des ressources humaines s’impose
à l’ensemble des services de l’entreprise.

Les liaisons de conseil sont les relations entre un cadre hiérarchique et un spécialiste ou
un service spécialisé, ce dernier n’ayant ni autorité sur le premier ni pouvoir de décision.

b. Qu’est-ce qu’un organigramme ?


Un organigramme est la représentation graphique de la structure d'un organisme, d'un
établissement ou d'un service avec ses divers éléments et leurs relations.

La structure d'un organisme, d'un établissement ou d'un service, est la façon suivant
laquelle ses différents organes se situent les uns par rapport aux autres.

C'est pourquoi cette représentation graphique peut aussi être appelée "organigramme
de structure". "Organigramme" et "organigramme de structure" sont synonymes.
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Selon les organigrammes, on trouvera :
- Les noms des services
- Les noms des services avec leurs responsables
- Les noms des services avec leurs responsables ainsi que la profession des
personnes y travaillant
- Les noms des services avec leurs responsables, ainsi que le nom et la profession
des personnes y travaillant
Parfois, les effectifs y figureront.
La richesse des renseignements dépendra de la complexité de l'organigramme et de ses
destinataires.

II. Les différentes structures de l’entreprise

La structure c’est l’ossature et le squelette de toute organisation, elle peut être définie
comme étant l’ensemble des moyens nécessaires (techniques, humaines, et
informationnelles …) pour diviser le travail en tâches distinctes et pour assurer la
coordination entre-elles par la suite dans le cadre d’une entreprise.
Il existe un lien fort entre la structure de l’entreprise et sa stratégie, car c’est en se basant
sur le type de structure adoptée que la stratégie de l’organisation va être définie.
La façon dont les diverses unités de l’entreprise répondant aux différentes fonctions sont
liées entre elles, de manière ou non hiérarchique se résume dans l’organigramme de
l’entreprise, complété généralement par des définitions de fonctions et la fixation
d’objectifs pour chaque unité et chaque personne dans l’entreprise.

Un organigramme de structure d’une entreprise comporte :


• L’effectif,
• Les niveaux hiérarchiques,
• Les services,
• Les relations qui existent entre les services.
Les entreprises n’ont pas toutes la même structure, elles ont des organigrammes très
différents, par exemple la structure d’une petite entreprise est très différente de celle
d’une grande entreprise comme Peugeot.
L’organisation de l’entreprise prend en considération plusieurs critères : la taille, le secteur
D’activité, la culture de l’entreprise…

1. Les principaux facteurs de choix d’une structure


La taille : l’évolution de l’organisation passe par une structure personnalisée pour évoluer
Vers fonctionnelle, centralisée. La diversification des produits, impose l’adoption d’une
Structure décisionnelle et en quête d’une certaine flexibilité, on peut adopter une structure
Matricielle.
La technologie : De la production à l’unité à la production de la masse, à la production à la
Chaîne doit correspondre des structures différentes. En effet, à chaque niveau de
complexité technique correspond une structure distincte.
P a g e 30 | 54
L’environnement : les changements que subit l’environnement continuellement
(Technologiques, réglementaires, écologiques…) impactent fortement le type de structure
Adoptée par l’Entreprise.
Le profil des dirigeants : la formation des dirigeants, leurs capacités d’organisations, de
Prévision… influencent la structure choisie pour l’Entreprise, surtout dans les pays en voie
de développement.

o La structure hiérarchique :
- Sur quoi reposes la structure hiérarchique ?
La structure hiérarchique est une structure qui repose sur :

- Comment peut-elle être schématisé ?

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- Quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de structure ?

Avantages Inconvénients
- Structure simple, facile à mettre en - Le responsable est submergé de taches, ce
place. qui risque de perturber la marche normale du
- Structure qui permet une système.
communication - Risque de déformation de l’ordre donné
Entre les différents sous-systèmes. (Surtout quand il est oral), vu le nombre de
- Structure où l’autorité et la compétence Niveaux parcourus par ce dernier.
Sont bien définies : - Difficulté de trouver des responsables
• Tous les éléments du système ont un Compétents dans tous les domaines.
Pouvoir propre ou délégué ;
• Chaque élément du système est conscient
Du résultat qu’on attend de lui.

o La structure fonctionnelle :

Principe
La notion de « fonctionnelle » est due à TAYLOR. Elle résulte de l’introduction de
Spécialisation à qui l’on confère une part de responsabilité, ce qui a pour conséquences
qu’un subordonné peut recevoir des ordres de plusieurs chefs. Le responsable peut
intervenir dans le cadre de sa compétence, lorsque des problèmes sont posés.

P a g e 32 | 54
Organigramme

Avantages et Inconvénients

Avantages Inconvénients
Cette structure utilise des spécialistes pour Elle représente un risque de conflits entre
résoudre la complexité des problèmes de les spécialistes
gestion d’où une efficacité dans les activités
spécialisés

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o La structure fonctionnelle avec relation hiérarchique : le staff and line

Principe
Dite aussi « STAFF AND LINE », elle repose sur l’unité de commandement formée par les
chefs hiérarchiques. Mais ces derniers doivent tenir des suggestions et des
recommandations des responsables ou des conseillers.

L’unité de commandement La spécialisation


Le pouvoir appartient à des chefs qui sont La spécialisation est le fait de responsables
en « line » (ligné hiérarchique) et qui qui conseilles, mais qui ne décident pas. Ils
dispose d’une autorité générale : ce sont les observent et sont au « staff » (état-major),
opérationnels. ce sont les fonctionnels.
Les responsables en « line » doivent tenir L’état-major doit se confiner dans son rôle
compte des suggestions et des de conseiller et éviter de donner des ordres
recommandations des responsables en directs
« staff » et les transformer en ordre

Organigramme

o Les autres structures de l’entreprise

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1. Structure matricielle

Principe
La structure matricielle repose sur :

Des unités fonctionnelles… Des unités divisionnelles…


… Qui disposent du matériel, du personnel … Qui s’intéressent à la réalisation d’une
et qui sont au service des unités tâche déterminée (produits, activités,
divisionnelles projet…) en faisant appel à l’assistance des
unités fonctionnelles

Organigramme

Avantages et Inconvénients
Elle n’est pas rigide, elle évolue en fonction des activités de l’entreprise et elle favorise la
Concurrence entre les chefs de projets.
Par ailleurs, le personnel trouve souvent des ambiguïtés car cette structure ne précise pas
Clairement de quoi doit il dépendre.

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2. Structure divisionnelle

Principe
Elle repose sur une division donnant lieu à des sous-systèmes correspondant soit aux
produits fabriqués, soit aux catégories de clients ou aux zones géographiques.

Organigramme

Avantages et Inconvénients
C’est le type de structure adopté par la majorité des grandes entreprises. En effet on peut
Ajouter ou supprimer une division sans perturber l’ensemble de l’entreprise bien que
chaque élément du système participe dans l’obtention des résultats.

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Chapitre 5
L’environnement de l’entreprise
I. Définition de l’environnement
L’environnement est un ensemble de facteurs extérieurs à l’entreprise qui exercent une
Influence sur elle. Ils sont à la fois sources de contraintes et d’opportunités pour
l’entreprise.
Il faut noter que chaque entreprise a un environnement qui lui est propre et qu’il évolue
en permanence. Il est composé de :
• L’environnement interne : qui regroupe les comportements d’individus au sein de
L’entreprise, (climat, valeurs, groupe d’influence, culture)
• L’environnement externe : en générale, on distingue deux types d’environnement
Externe : l’environnement large (Macro) et l’environnement spécifié (Micro).

C’est en fonction du degré d’influence des éléments (plus ou moins fort) que l’on peut
Distinguer deux niveaux d’environnement :
• Un Macro-Environnement : c’est un environnement général de l’entreprise qui
intègre les aspects, sociologiques, économiques, juridiques, techniques… tant
nationaux qu’internationaux.
• Un Micro-Environnement : c’est un environnement spécifique de l’entreprise, il
est
Constitué des partenaires directs de l’entreprise, c’est-à-dire : des clients,
fournisseurs, concurrents, sous-traitants, marché du travail et autres partenaires,
banques, organismes sociaux…

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II. Les domaines clés de l’environnement

a. Le Macro environnement

• La Technologie
Les technologies évoluent très vite et bouleversent à la fois l'offre et la demande de
produits.
Elles sont évidemment une source d'opportunités pour les entreprises qui basent leur
stratégie marketing sur l'innovation, mais constituent une menace pour les entreprises
suiveuses.
L’influence du développement de certaines technologies sur :
● le développement du produit de l'entreprise cliente (ex : ABS, Intel)
● la croissance des entreprises clientes (conquête, perte de clients)
● l'utilisation par le consommateur (renseignements : le 12, minitel, internet)
● la disparition de certains produits (TV couleur, TV noir et blanc)

• L'Économie
État de santé macro-économique (politique monétaire, taux de croissance, confiance des
Consommateurs, inflation...) qui crée des tendances de fond en matière de niveau de
Consommation.

• Le Social
Évolution de la population et de ses caractéristiques :
✓ Démographie : évolution de la population active (quantité), pyramide des âges,
Répartition de la population active par secteur.
✓ Socio-culturel : les caractéristiques de la population et les grandes tendances de
Consommation (santé, écologie, sécurité, temps), les sous-cultures (information (TV,
Presse, internet) musique (rap, techno, ...) lieu de vie (ville / campagne) études, milieu
Professionnel et les grandes tendances d'opinion vérification de la qualité des produits
Par les distributeurs mise en place de labels de qualité
✓ Il tient compte également des changements qui s’opèrent dans le monde du travail
(Taux de chômage… évolution de la population active (quantité), répartition de la
Population active par secteur)

• La Politique
Ensemble des décisions prises par les gouvernements nationaux et des instances
Internationales (la loi de finance, politique fiscale, protection sociale, les décisions de
l'Union Européenne, de l'OMC...) qui fixent de nouvelles règles du jeu, elle comprend

• L'Écologie
Les règlementations et contraintes écologiques, les nouvelles normes édictées par les
Positions prises en matière de développement durable.
• La Législation

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Évolution du cadre règlementaire et législatif (droit du travail, droit du commerce, normes
de sécurité.). Avec des impacts de tout ordre pouvant créer des charges supplémentaires,
des lourdeurs administratives, des accès restreints à certains marchés, etc.

b. Le Micro environnement
Il comprend l’ensemble des partenaires directes avec lesquels l’entreprise se trouve en
Relation. On l’appelle également environnement spécifie, car il est facile à repérer.
Les principaux partenaires de l’entreprise sont :
• Les Clients
La connaissance du réseau commercial est très importante dans la mesure où sans la clientèle
l’entreprise n’existe pas à cet égard l’entreprise est obligé non pas seulement de le connaître
mais aussi d’analyser sa structure et son évolution ;
Les clients réclament toujours un produit meilleur à un prix moindre, Ils exercent de ce fait
Une pression sur leurs fournisseurs et les poussent à la concurrence.
● Identifier les besoins ;
● Déterminer leurs nombres ;
● Évaluer leurs forces et leurs pouvoirs ;
● Envisager les évolutions ;

• Les Fournisseurs
(Fournisseurs de produits & service) le problème que rencontre l’entreprise dans ces
relations avec ce réseau est celui de choix des fournisseurs ;
Il est clair que les fournisseurs possèdent un grand pouvoir de négociation et influent de
Manière significative l’industrie cliente
● Déterminer leurs nombres ;
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● Évaluer leurs tailles et leurs pouvoirs ;
● Envisager les évolutions ;

• Les Concurrents
Au sein d’un même secteur il existe toujours une intensité concurrentielle entre les
Entreprises.
● Déterminer leurs nombres ;
● Distinguer les concurrents directs qui produisent des bien similaires ;
● Distinguer les concurrents indirects (qui produisent des biens de substitution) ;
● Évaluer leurs parts sur le marché ;
● Envisager les évolutions.

• Les banques : conseil, source de financement ;

• L’administration : administration fiscale, collectivité locale…… ;

• Les associations : ONG.

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Chapitre 6 : La qualité totale
I- Conception de la qualité totale :

1- La qualité au centre de l’entreprise :

Définition de la qualité :
L’association française de normalisation (AFNOR) définit la qualité selon la norme :
AFNOR NF x 50-109 : "La qualité d’un produit ou d’un service est son aptitude d'un produit
ou d'un service à satisfaire les besoins des utilisateurs".
Toutefois le concept qualité s'est élargi depuis les années 60, il inclut le produit mais
aussi les services associés (par exemple le délai de livraison et le prix, le service après-vente,
etc.). La qualité constitue l'un des facteurs déterminants de la compétitivité d'une entreprise.
Relever le défi de la qualité est une série d’enjeux que l’entreprise se doit d’affronter :

Enjeux de la qualité

Economiques Commerciaux Sociaux

Qualité = Rentabilité Qualité = augmentation Qualité = bon climat


de la clientèle social

Diminution du prix - Amélioration de - Augmentation de la


de revient l’image de marque motivation du
(compétitivité-prix) - Diminution du coût personnel
du service après vente - Satisfaire les besoins
- Fidélisation de la des salariés
clientèle - Participation active
(compétitivité hors du personnel à la
prix) politique de la qualité

2- La qualité interne et la qualité externe :


La qualité totale signifie :
❖ La satisfaction des besoins et des exigences du client et des acteurs externes

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(fournisseurs, médias, publicitaires, financiers, associés…), y compris l’intérêt général que cela
implique au niveau de la société et le pays. C’est ce qu’on appelle la qualité externe.

❖ La satisfaction des besoins du personnel et des contraintes inhérentes à l’organisation,


l’information et la gestion de la qualité totale au niveau interne. C’est ce qu’on appelle la
qualité interne

II- Mises-en place d’une démarche "qualité totale " :

1- LA DEMARCHE "QUALITE TOTALE " :


Née il y a plus de trente ans au japon, la qualité totale est une approche globale de
gestion qui place le client et la qualité au centre des préoccupations de l’entreprise, d’où son
appellation anglaise « Total Quality Management » qualité des produits, qualité des processus,
qualité du service : l’entreprise entre dans une dynamique de progrès permanent et vise à tous
les stades le zéro défaut.

A- Définition :
La démarche qualité est l’ensemble des actions à entreprendre pour améliorer la qualité. Elle
a pour but d’assurer un travail bien fait en toutes circonstances depuis la préparation
(conception du produits) jusqu’au suivi (contrôle, service après vente), en passant par la
réalisation (production et distribution).

B- La nouvelle conception de la qualité :


La nouvelle conception de la qualité est décrite par l’image des « cinq zéro olympique »
✓ Zéro défaut (fabrication sans faille)
✓ Zéro stocks (la détention de stocks coûte cher)
✓ Zéro panne (fiabilité des processus de fabrication)
✓ Zéro papier (réduction des opérations administratives)
✓ Zéro délai (ne pas faire attendre)

2- LES REGLES DE LA QUALITE :


1. Connaitre avec exactitude les besoins du (ou des) utilisateur(s) ;
2. Rechercher toutes les causes d’erreurs susceptibles d’intervenir et les supprimer à la
base ;
3. Définir les différentes étapes de la réalisation de ce travail et les programmer ; les prévoir
dans le temps en se donnant une marge de sécurité ;
4. Rechercher les moyens matériels et humains nécessaires à cette réalisation ;
5. Travailler au moindre coût et en conformité avec les exigences définies dans la phase
précédente ;
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6. Faire un ou plusieurs essais, si nécessaire ;
7. Fournir le produit du travail dans les délais attendus. Il est inutile de le fournir trop tôt,
car cela pourrait entrainer des constitutions de stocks. Il vaut mieux pratiquer la
politique du « juste à temps » ;
8. Pratiquer systématiquement l’autocontrôle : vérifier soi-même la conformité de la
prestation fournie avec les exigences de l’utilisateur ;
9. S’assurer de la satisfaction finale de l’utilisateur et corriger tout défaut signalé ;
10. Détecter les nouveaux besoins de cet utilisateur.

3- LES COUTS DE LA QUALITE :


On distingue :

A- Les coûts d’une politique qualité :


✓ Le coût de prévention des défaillances ;
✓ Formation du personnel ;
✓ Amélioration de l’information ;
✓ Maintenance du matériel ;
✓ Administration du service qualité.

B- Le coût du contrôle de la qualité :


✓ Contrôle successifs et autocontrôle ;
✓ Evaluation des produits concurrents

C- Le coût de sur qualité :


✓ Contrôles excessifs
✓ Recherche de la qualité maximale au lieu de la qualité optimale ….

4- LE COUT DE LA NON QUALITE :


Il s’agit des coûts internes et coûts externes :

A- Coûts internes :
✓ Frais généraux et administratifs importants ;
✓ Frais de transport pour le retour des marchandises ;
✓ Heures de main d’œuvre pour la remise en l’état ;
✓ Indemnité de retard pour livraison tardive aux clients …etc.

B- Coûts externes :
✓ Réclamation de la clientèle ;
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✓ Dégradation de l’image de marque ;
✓ Diminution des ventes…etc.

III- Action pour l’amélioration de la qualité de service :


La qualité des services est tout ce qui entoure le produit ou la prestation principale. Pour
avoir une bonne qualité de service, plusieurs actions sont à mettre en pratique :

1- LA FORMATION SUR LE PRODUIT :


Pour bien vendre, il faut que le vendeur connaisse parfaitement le produit. En effet, le
client pose des questions sur le produit et s’attend à des conseils, des renseignements
complémentaires et une argumentation objective.

C’est pour cela que l’entreprise doit en permanence identifier les besoins de formation
et procéder à la formation de toutes les personnes chargées d'une activité ayant une incidence
sur la qualité.

2- L’INFORMATION SUR LE PRODUIT :


Le vendeur doit disposer d’un certain nombre d’outils pour mieux informer les futurs
clients sur les produits et l’entreprise. Exemple : échantillon, catalogues…..

3- LA COMMERCIALISATION DU PRODUIT :

A- Le rôle de la force de vente :


La force de vente est un maillon (partie, élément) indispensable et idéal entre
l’entreprise et son environnement. Les vendeurs assurent les flux sortants de l’entreprise :
produits, information, image….. Ils contribuent aux flux entrants : remontée des informations
provenant de la clientèle, de la concurrence, etc.

B- Le profil du vendeur :
Pour bien vendre, le vendeur doit avoir certaines caractéristiques :
✓ Il doit avoir un bon contact avec ses clients
✓ Il communique bien
✓ Il sait écouter ses clients
✓ Il s’adapte à chaque type de clientèle
✓ Il doit avoir un bon niveau de culture générale
✓ Il doit être persévérant et résistant au stress, etc.

C- La communication :
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Pour faire connaitre son produit et augmenter ses ventes, l’entreprise doit avoir une
forte politique de communication. Parmi les actions de la communication, on trouve la publicité
du produit (ou du service) qui vise à faire connaitre l’existence du produit, à vanter ses qualités,
à générer une image favorable afin de provoquer chez les consommateurs le désir d’achat.

IV- Organisation en cercle de qualité et qualité totale :

1- PRINCIPES DE CERCLES DE QUALITE :


Les cercles de qualité sont de petits groupes de travail (5 à 8 personnes appartenant
généralement au même service) dans lesquels les salariés de l’entreprise (de l’ouvrier au cadre)
sont invités ( une à deux fois par semaine ) à discuter de la qualité des produits de l’entreprise
(les problèmes rencontrés et les moyens pour les résoudre). Il s’agit d’un management
participatif qui implique un fort attachement des employés à leur société.
Ainsi, vers les années 60, les cercles de qualité se sont multipliés au Japon.

Les objectifs sont multiples :


✓ Améliorer la qualité des produits
✓ Accroitre la productivité par la diminution des coûts
✓ Réfléchir à la conception des produits.

2- LES EFFETS POSITIFS DES CERCLES DE QUALITE :


✓ Les cercles de qualité permettent de :
✓ Motiver et faire adhérer les salariés en cherchant eux mêmes des solutions aux
problèmes qu’ils rencontrent ;
✓ Renforcer l’efficacité du travail
✓ Développer l'esprit d'équipe,
✓ Valorisation personnelle à travers le groupe,
✓ Comportement plus responsable au travail,
✓ Amélioration des relations avec la Direction.
✓ Améliorer la compétitivité grâce à l’augmentation de la productivité …..

3- LES LIMITES :
✓ Quand l’entreprise est contrainte de réduire son effectif à cause de la concurrence
ou d’une nouvelle forme d’organisation du travail, il est difficile de motiver des
salariés qui se sentent menacés par le licenciement.
✓ Les membres du cercle doivent bénéficier d’une formation progressive, adéquate
et coûteuse pour être efficaces……

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V- La certification comme arme commerciale :

1- L’APPLICATION DES NORMES INTERNATIONALES :


L’internationalisation des échanges commerciaux, scientifiques et techniques et la
nécessité d’une harmonisation dans les cadres règlementaires de ces échanges, ont poussé les
différents pays à se tourner vers une normalisation internationale.
Par opposition aux règles, les normes sont des documents techniques d'application
volontaire, élaborées par l'ensemble des acteurs économiques sous la direction des
organismes de normalisation.
ISO (Organisation internationale de normalisation) est le plus grand organisme de
normalisation au monde.
Les normes de management et d'assurance qualité ont été développées à partir des
années 50 dans les grands pays industriels et dans les différents secteurs d'activité,
principalement dans le domaine militaire, nucléaire, aéronautique, spatial et médical.
Les normes des familles ISO 9000 et ISO 14000 comptent parmi les normes les plus
connues que l’ISO n’ait jamais publiées. Elles sont mises en œuvre par quelque 887 770
organismes dans 161 pays.
✓ La famille ISO 9000 traite principalement du "management de la qualité".
✓ La famille ISO 14000 traite principalement du "management environnemental".
La Certification est une procédure par laquelle une tierce partie (organisme indépendant
qui n’est ni le client ni le fournisseur) donne un certificat ou un diplôme qui assure qu’un
produit, un système ou un service est conforme aux normes. La certification n’est pas
obligatoire, mais procure plusieurs avantages au client et à l’entreprise certifiée.
2- LA CERTIFICATION EN TANT QU’OUTIL DE LA QUALITE TOTALE :
La certification présente des avantages certains pour :

A- Les clients :
✓ Avoir des garanties sur la conformité du système qualité aux normes et sur son
efficacité,
✓ Diminuer ou supprimer les coûts d'évaluation des fournisseurs.

B- L'entreprise :
✓ Valoriser sa démarche qualité sur le plan commercial,
✓ Diminuer ou supprimer les multiples audits clients reçus,
✓ Accéder à de nouveaux marchés où les normes internationales sont reconnues.

Une fois le certificat ISO 9001:2000 ou ISO 14001:2004 obtenu, l’entreprise peut faire une
publicité pour faire savoir sa certification aux clients. Le certificat reste valable pendant 3 ans.

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CONCLUSION

L’entreprise évolue dans un environnement complexe et interactif :

Économique : niveau de développement national et international,

Juridique : ensemble des lois et règlements,

Social : comportement des individus dans la société,

Politique : système et contexte politique,

Démographique : pyramide des âges de la population active et des clients potentiels,

Culturel : système de valeur des individus,

Technologique : développement technologique, innovation,

Géographique : contexte climatique et de géographie physique.

Un nombre important de facteurs extérieurs sont susceptibles d’influencer l’évolution


d’une entreprise. Ces éléments extérieurs constituent son environnement. Chaque
élément a un effet plus ou moins direct et plus ou moins important sur l’activité
économique et sur l’entreprise.

Son évolution repose donc sur des facteurs externes (croissance économique, progrès
techniques, politique monétaire, politique fiscale …),et des facteurs internes(organisation
de l ’entreprise, nature du produit, processus technologique, financement de la
croissance, productivité ...
L’entreprise est une organisation juridiquement indépendante qui combine des facteurs
de production afin d’obtenir des biens et des services qui sont vendus sur un marché dans
le but de réaliser un bénéfice.

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