Vous êtes sur la page 1sur 1

PECS – Comment corriger une erreur

Lors de l’apprentissage du PECS nous disposons de 2 manières de corriger une erreur. Il est important
de retenir que des comportements guidés et spontanés ne doivent pas être récompensés de la même
manière. Un comportement spontané sans erreur sera toujours davantage récompensé qu’un
comportement guidé.

- Procédure de correction d’erreur en 4 étapes


La procédure de correction d’erreur en 4 étapes peut être utilisée dans tout apprentissage, mais
nécessite que le résident dispose d’un prérequis indispensable : connaître et être capable de répondre
à des consignes très simples servant de distracteur (ex : touche ta tête, montre ton nez, donne ceci,
dis « Ah »…).

Exemple :

En phase 3 le résident dispose de 2 images devant lui et est incité avec 2 objets. Le résident donne une
image, nous lui donnons l’objet correspondant, cependant la réaction est négative (le résident jette
l’objet donné et tente de saisir le deuxième)

1) Montrer : tapoter l’image cible (correspondant à l’objet désiré) pour attirer l’attention du
résident,
2) Inciter : Garder la main ouverte près de l’image et inciter physiquement la prise du
pictogramme si nécessaire,
Le résident donne l’image,
3) Féliciter mais ne pas donner l’objet,
4) Utiliser une consigne distractrice (mentionnée plus haut),
Le résident effectue l’action,
Relancer un nouvel essai.

- Procédure de correction d’erreur en marche arrière


Aider l’apprenant en remontant dans la séquence jusqu’au point où l’erreur a été commise. Si on ne
fait que corriger l’erreur une fois que celle-ci a été faite, on risque d’apprendre une chaîne de
comportements où l’erreur doit d’abord être faite pour pouvoir être corrigée. Il faut donc remonter à
la dernière étape réussie et guider tous les comportements suivants. Dans ce cas donner une
récompense mais pas aussi puissante que si le comportement avait été émis sans erreur ou sans
guidance (petit morceau au lieu de gros morceau, ou juste félicitations). Utilisable pour tout
apprentissage séquentiel.

Exemple :

Un résident se déplace vers son classeur, prend le pictogramme « eau » et nous le donne pour avoir
du « pain ».

- Ne pas dire « non », « ce n’est pas ça », « ce n’est pas ce que tu veux »,


- Replacer le pictogramme dans le classeur,
- Amener le résident à son classeur et lui faire décrocher le bon pictogramme (rôle du fantôme),
- Guider l’échange. Le partenaire de communication félicite, voire donne une toute petite partie
de ce que le résident était censé recevoir,
- Relancer un nouvel essai.

Vous aimerez peut-être aussi