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Soins Infirmiers en médecine

transfusion ,sondage urinaire,gastrique,prélèvement


d'hémoculture,ponction lombaire ,stérnale, pleurale.

1ere partie
Technique de la perfusion
1- Définition
Une perfusion est une injection prolongée en
goutte à goutte d’un soluté par voie I.V
2- Indications
- Déshydratation
- Chocs
- Hémorragies
- Brûlures
- intoxications
- Apport médicamenteux
- Garde-veine
3- Les liquides à perfuser
Les solutés isotoniques(Ils ont une même
pression osmotique que le sérum sanguin)
• Le chlorure de sodium à 9°/°°
• Le glucosé isotonique à 5°/°
• Le bicarbonaté à 14 ‘’/’’
 Les solutés hypertoniques(toujours en IV)
• NaCl hypertonique à 10 et 20%
• Glucosé hypertonique à 10,15,20,30 et 50%
• Bicarbonaté à 30°/°°,42°/°° et 84°/°°
Liquides à perfuser(suite)
Des médicaments (Augmentin, Acupan,
flagyl…)
Des solutés nutritives
• Trophysan (protides)
• Lipidhysan (lipides)
 solutés à grosses molécules (de remplissage) :
• Plasma humain
• Albumine humaine
Le sang et ses dérivés (transfusion sanguine)
Albumine humaine Plasma (Haemaccel)
4-Préparation du matériel
▪ Potence + panier à sérum + pochette à perfuser
▪ Seringue à usage unique + sparadrap et ciseaux +
coton antiseptisé
▪ Médicament à ajouter au sérum (s’il est
prescrit)
▪ Tubulaire + Intranule+Paire de gants non stérile
▪ Garrot +Protection+ planchette
▪ Des attaches s’il s’agit d’un enfant ou d’un agité
▪ 1 haricot+ nécessaire pour collecte des déchets
5-Préparation du malade

• Expliquer le soin au malade;


• Proposer le bassin, l’urinal ou d’aller aux
toilettes;
• Rapprocher au malade ses affaires;
• Préparer la potence et les bouts de
sparadraps;
• Repérer la main ou l’endroit qui portera la
perfusion;
6-Procédure de la perfusion
• Aseptiser le bouchon de la pochette avec coton
alcoolisé;
• Ouvrir le sachet de la tubulure et fermer la roulette
de réglage;
• Introduire le perforant de la tubulure et remplir le
stylet goutte au 2/3;
• Suspendre le flacon à la potence et purger jusqu’à
ce qu’il n’y est plus d’air dans la tubulure;
• Fermer la pince et remettre le protecteur de
l’embout;
• Placer la protection, placer le garrot puis enfiler les
gants;
Procédure de la perfusion (suite)
• Repérer bien la veine;
• Désinfecter dans le sens veineux (sans va et vient);
• Ponctionner avec l’intranule le biseau en haut (
angle de 15 à 30° );
• Placer une compresse sous l’ouverture du cathéter
• Appuyer bien par le pousse en avant du cathéter
pour arrêter le sang et placer la tubulure;
• Ouvrir la roulette de réglage et vérifier le bon
écoulement de soluté;
• Fixer avec du sparadrap puis fixer la planchette;
• Régler le débit selon le protocole prescrit;
Rappel
Travailler avec asepsie:
c'est le maître mot avec :
➢le lavage préalable des mains
➢Lors de la préparation de tubulure
➢Désinfection de la peau
➢Lors du branchement de la tubulure avec le
cathéter
➢la protection du site d'injection (pansement
stérile - solide - transparent)
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7-La surveillance
a) Le débit :
Réglage du débit : 1cc=1ml=20 gouttes (ml)x20
heure(s) x 60
b) L’écoulement :
 Eviter le passage d’air ds tubulure (risque d’embolie )
Si l’aiguille bute contre la veine l’écoulement s’arrête
La perfusion mal placée peut couler en dehors de la
veine sous la peau et former un œdème
 si la perfusion est mal adaptée, Elle peut couler en
dehors du bras et mouiller le pansement et le lit.
c- les Incidents et accidents :
➢ Un hématome: c’est une diffusion du sang dans les
tissus due à un traumatisme de la veine, une
fragilité capillaire ou des troubles de la coagulation:
faire un pansement chaud alcoolisé.
➢ Une lymphangite C’est une traînée rouge ou verte
douloureuse avec de la chaleur due aux fautes
d’asepsie ou bien à l’intolérance au cathéter:
pansement chaud alcoolisé + antibiotique prescrit
➢ Une sclérose de la veine :due au liquide de
perfusion le plus souvent hypertonique: changer de
veine, la réchauffer d’abord puis la tapoter.
Hématome Lymphangite
Incidents et accidents (suite)
➢Surcharge liquidienne (risque d’OAP dont les
signes sont: dyspnée ,angoisse ,sueur: arrêter
la perfusion et prévenir le médecin d’urgence
➢Une intolérance due aux médicaments dans la
perfusion avec des signes de prurit, céphalées
angoisse et tachycardie , dans ce cas:
• Arrêter la perfusion et prévenir le médecin
• Injecter les traitements prescrits qui sont:
-Les antihistaminiques (phénergan)
-Les anti-inflammatoires (hydrocortisone).
8-A la fin de la perfusion
• Ne pas attendre le vide complet ni pour changer
un flacon ni pour enlever le dernier flacon
• Fermer la pince
• Enlever le cathéter
• désinfecter avec un tampon antiseptisé
• Appliquer un pansement compressif
• S’il y a une douleur ou une rougeur faire un
pansement alcoolisé.
Pose et surveillance de
la sonde naso-gastrique
Définition
• Le Sondage naso-gastrique est l’introduction
d’une sonde dans l’estomac par voie nasale (ou
buccale).
Indications
• Lavage de l’estomac
• Aspirations de liquide ou hémorragie gastriques
• Introduction de traitement
• Alimentation et hydratation
Contre indications

Lésions hémorragiques de l’œsophage (VO) et


/ou de l’estomac
Interventions chirurgicales et/ou affections de
l’œsophage
Intervention ou infection grave de la région
maxillo-faciale et ORL.
Douleurs intenses à l’introduction de la sonde
Préparation du matériel

• Une protection à mettre sur le thorax du malade


• Une sonde naso-gastrique
• Un lubrifiant : ampoules de vaseline ou spray
• Des compresses + Une seringue de 50 ml
• Une paire de gants + Un stéthoscope
• Le matériel pour réaliser un soin de narines et
de la cavité buccale
• Un haricot en cas de nausées ou vomissements
• Du sparadrap pour fixer la sonde.
• Éventuellement un verre d’eau
Varices œsophagiennes
Préparation du malade
• Communiquer l’interet du soins au patient
• Lui demander de ne jamais arracher la sonde
• Lui expliquer le déroulement du geste
• Susciter sa coopération(collaborer à avaler)
• Le patient conscient sera installé en position
assise ou demi- assise, l’inconscient en PLS
• On procèdera d’avance au nettoyage des narines
et de la cavité buccale.
• La protection est installée sur le thorax du
malade.
LE SONDAGE NASOGASTRIQUE : MATERIELS
Risques et complications
• Fausse route de la sonde dans la trachée ou
enroulement dans la gorge
• Risque d’escarre ou de lésion du nez
• Douleurs de gorge, douleurs à la déglutition
• Risque de lésion de la muqueuse gastrique
• La sonde peut se boucher
• Déshydratation
Soins et Surveillance
Soins de nez : minimum une fois par jour
Soins de bouche : minimum 2à3 fois par jour
Vérifier et surveiller:
• la position de la sonde, chaque jour
• La perméabilité de la sonde (pas bouchée)
• Le liquide aspiré: couleur, aspect, quantité
• l’apparition d’effets secondaires (douleurs,
nausées, hémorragie, transit, température,
lésions…)
• Changer le sparadrap s’il est sale ou décollé.
Ablation de la sonde
• Sur prescription médicale
• Expliquer au patient
• Prévoir mouchoirs, compresses, protection,
sac poubelle
• Retirer le sparadrap; retirer la sonde
• Soins de nez et de bouche
• Evacuer les déchets (sac rouge)
• Nettoyer et ranger le matériel
• Notification du soin
Eléments de notification
❖ Nom, prénom de l’opérateur
❖ Date et heure de pose
❖ Type de sonde utilisée
❖ Distance du tube inséré
❖ Indication (but) de pose de la sonde
❖ Méthode(s) utilisée(s) pour vérifier
l'emplacement de la sonde
❖ Anomalies ou obstacles rencontrés
Le lavage gastrique
1- Définition

C’est la mise au niveau de


l’estomac d’une sonde
adaptée à un entonnoir pour
évacuer le contenu gastrique.
Lavage gastrique
2- Indications

- Avant les interventions sur


l’estomac
- En cas d’intoxication (diminuer
la quantité de toxique absorbé)
- En cas d’hémorragie digestive
3- Contre -indications

- Intoxication par produits caustiques


- Ulcère gastrique connu
- Varices œsophagiennes
- ATCD de chirurgie gastrique
4- Conduite à tenir
a-Préparation du patient :
- Expliquer le déroulement et le but
du soin pour préparation
psychologique du patient
- Installer en position ½ assise s’il
est conscient ou en décubitus dorsal
s’il est inconscient.
b-Préparation du matériel
· Matériel pour tubage gastrique
· Broc contenant l’eau tiède
· Entonnoir+raccord+ Sonde de gros calibre
· Cuvette ou appareil d’aspiration
· Lubrifiant
· Stéthoscope
Matériel pour lavage gastrique
c- Technique
- Mettre la serviette autour du cou du patient
- Désinfecter les mains et préparer le matériel
dans le plateau stérile
- Mettre les gants
- Placer la sonde comme en tubage gastrique
- Fixer avec du sparadrap
- Adapter l’entonnoir au raccord puis à la sonde
- Placer l'entonnoir à la hauteur du thorax du
patient et débuter le lavage avec un petit
volume de 50-100 ml
Technique (suite)
- Baisser l’entonnoir pour récupérer le liquide
de lavage (Prélever du liquide pour l'examen
toxicologique)
- Continuer jusqu’à ce que le liquide devient
clair tout en surveillant l’état du patient et la
survenue de nausées ou vomissements
- Clamper la sonde et la retirer d’un
mouvement rapide (sauf en cas d’hémorragie
on garde la sonde pour d’autres lavages)
-Si le retour du liquide ne se fait pas bien,
modifier un peu la position de la sonde ou
exercer une pression sur l'estomac
-Essuyer le patient et le réinstaller
- Noter le soin et ranger le matériel
d-Surveillance
Surveiller:
- Les constantes : pouls, TA, FR, T°
- L’emplacement de la sonde
- La diurèse
- L’état de conscience
- tout signe d’asphyxie
Le sondage vésical
Rappel anatomique
I-Définition
• Le sondage urinaire est un geste invasif sur
l’appareil urinaire.
• Il consiste à introduire une sonde urinaire en
suivant l’urètre jusqu’à la vessie.
• Il doit être fait de façon non traumatique,
indolore et en respectant rigoureusement les
règles d’asepsie.
• C’est une indication médicale, il doit donc
toujours être effectué sur prescription
médicale.
II-Types de sondages urinaires
❖IL existe trois genres de sondage:
 Le sondage à demeure : la sonde peut-être
laissée en place de quelques heures à plusieurs
jours
Le sondage évacuateur : la sonde est enlevée
dès que la vessie est vide
 Le sondage intermittent : c’est la répétition
régulière des sondages évacuateurs.
III- Indications
Rétention d’urine,
thérapeutique,
à titre diagnostique,(svc diurèse,
mesurer un résidu mictionnel)
pour le confort: incontinence qui peut
être un élément d’aggravation de l’état
cutané, surtout en présence de plaies ,
d’escarres ou en fin de vie.
VI- LES CONTRES-INDICATIONS
• Urétrite aigüe
• La prostatite
• Suspicion de rupture de l’urètre
• Fracture du bassin
• Chez le petit enfant , le sondage est à
proscrire. C’est le cathétérisme sus
pubien qui est recommandé.
Facteurs de risque
• Liés au patient
Sexe féminin
Age élevé
Maladie sous-jacente (immuno-dépression…)
Colonisation préalable du méat et l’urètre
• Liés au sondage
Durée du sondage
Type de drainage : clos ou ouvert
Lieu de pose de la sonde : bloc ou service de
soins
IL est à savoir que:
La durée du sondage doit être la plus
brève possible et revue chaque jour.
Le sondage vésical doit être limité à des
cas ou il est vraiment indispensable.
L’incontinence urinaire n’est pas une
indication formelle de sondage à demeure
IL faut favoriser plutot les alternatives :
• protections absorbantes
• Catheter sus-pubien
• Etuis péniens (Exp: Péniflex)
Catheter sus-pubien
Image d’étui pénien
Matériel
A-pour faire une toilette génitale:
• Savon antiseptique (exp: Bétadine
scrub ou un autre savon doux)
• Gants à usage unique non stériles
• Torchon, bassin et haricot
• Un broc ou carafe avec eau tiède Antiseptique local à 4%
contient de l'iode et un
détergent moussant
• Serviette de toilette propre Il est utilisé pour nettoyer
la peau et les muqueuses
• Protection pour le lit du patient
B- Matériel pour toilette aseptique
• Une paire de gants non stérile à usage
unique
• Guéridon nettoyé avec plateau stérile
• Flacon d’antiseptique
• Cupule stérile
• compresses stériles
• Eventuelement un forceps stérile
• Le nécessaire pour collecte des déchets
C-Matériel pour pose de la sonde
• Un plateau stérile ou set stérile
• Une paire de gants stériles à usage
unique
• Cupule stérile
• Sparadrap hypoallergénique
• Un champ stérile troué à usage unique
pas en tissu
• Une ampoule d’eau stérile de 20 ml
• Une seringue stérile de 20 ml
• Un lubrifiant à base de xylocaïne (pour
les l’hommes)
• Une poche à urine stérile (avec valve
anti-reflux)
• Une sonde vésicale
N.B: Vérifiez la date de péremption du
matériel utilisé (sonde, sac à urine,
xylo, désinfectant, gants, seringue, etc.)
Set pour sondage urinaire
Système clos : sonde plus sac à valve anti-reflux

Sac collecteur sans valve antireflux


Choix de la sonde
▪ Selon le poids de la personne:
25 à 50 kg: Taille de Sonde 12 à 14 CH
> à 50 kg : Taille de Sonde 14 à 18 CH
NB: Il y a des sondes de 12 jusqu’à 24 CH
▪ Selon la durée de sondage
Sondage intermittent: sonde en Nélaton
< ou = 24 h: sonde latex ou latex siliconé
Plusieurs jours: silicone pure
Formes de sondes vésicales
Sonde à trois voies
L’ installation du patient
• Vérifier la prescription médicale
• Prévenir le patient du but et déroulement du soin
• Lui demander de signaler toute douleur durant la
pose
• installer confortablement le malade en décubitus
dorsal
• Faire un lavage simple des mains
• Veiller au respect de l’intimité du patient
• Effectuer une toilette génitale pour le patient
• La pose de sonde urinaire doit s ’effectuer dans un
environnement propre.
Préparations avant la pose de la sonde
• Oter les gants utilisés pendant la toilette
• Se laver les mains
• Déposer tout le matériel stérile nécessaire à la pose de
la sonde dans le set ou le plateau stérile ( les gants
stériles, la sonde, la poche à urines, le champ troué, la
cupule, la seringue ouverte de son emballage et les
compresses)
• Mettre l’eau stérile dans la cupule stérile
• Déposer le lubrifiant sur les compresses
• Lavage antiseptique des mains ou friction avec du gel
hydro-alcoolique
• Mettre les gants à usage unique non stérile
Désinfection
• Pour les femmes désinfectez de haut en bas et
de l’intérieur vers l’extérieur en concernant:
• La région pubienne
• Les plis de l’aine et la région anale
• Les lèvres ( une compresses par lèvre)
• Le méat
• Laisser une compresse d’antiseptisée sur l’anus
et une autre compresse sur le vagin s’il y a un
écoulement
pour les hommes: désinfecter de la
même façon, mais il est préférable
de procéder par mouvements
spirales en commençant par le méat
puis en s’etalant vers les testicules
la region inguinale et le pourtour
anal
Technique de pose de la sonde
• Enlever les gants non stériles utilisés pour la
désinfection
• Mettre les gants stériles pour la pose de la sonde
• Déposer le champ stérile ou celui troué à usage unique
• Sortir la sonde de son sachet protecteur (voire aide)
• Contrôler le bon fonctionnement et l’intégrité du
ballonnet à l’aide de la seringue ( insuffler et exsuffler
5 à 10 cc d’air)
• Connecter la sonde à la poche= système clos
• Vérifier la fermeture du système de vidange
• Remplir la seringue d’eau stérile
• Lubrifier la sonde (extrémité +++) puis sonder.
a- Pour les femmes
• Ecarter les lèvres de la main dominante et
introduire la sonde doucement par le méat
urinaire dans l’urètre
• La pousser en l’orientant vers le haut puis en
arrière. Observer l’écoulement de l’urine qui
signe la bonne position de la sonde
• Gonfler le ballonnet avec la quantité d’eau
stérile précisée sur la sonde
• Exercer une légère traction de la sonde une
fois le ballonnet rempli d’eau pour s’assurer
qu’elle est bien dans la vessie.
b- Pour les hommes
• Si emploi de xylocaïne, attendre le temps d’action
nécessaire avant d’introduire la sonde.
• Tenir la verge verticalement de la main non dominante
et introduire la sonde doucement.
• quand la sonde bute, abaisser la verge à l’ horizontale
afin de passer la courbure naturelle de l’urètre.
• Continuer à introduire la sonde jusqu’au passage du
sphincter en exerçant une légère traction de la verge
vers l’extérieur.
• faire une légère traction de la sonde quand le ballonnet
est rempli pour s’assurer qu’elle est bien dans la vessie.
• Ne jamais laisser le sac d’urines avec le sol.
L’après-pose immédiat
• Enlever le champ stérile
• Enlever les gants et les jeter dans le sac rouge
• Fixer la sonde à l’aide du sparadrap sur la cuisse
afin d’éviter les frottements et les ulcérations.
• Fixer le collecteur sur le support de lit
• Trier les déchets et éliminer le matériel souillé
• Effectuer un lavage simple des mains
• Noter le soins
Eléments de notification
• Le nom et prénom de l’opérateur
• La date et heure de la pose
• Le calibre de la sonde
• La contenance du ballonnet
• L’aspect des urines
• La quantité des urines
• Les difficultés perçues lors du sondage.
La surveillance:
▪ Vérifier le bon écoulement de l’urine dans la
sonde
▪ Surveillance quotidienne de la diurèse
▪ Observer la coloration des urines, la présence de
dépôts ou de sang…
▪ Vérifier l’absence de fuite au niveau du méat
▪ Observer au méat la présence d’un écoulement,
d’irritation, de rougeur, de lésion ou d’œdème …
▪ Contrôler que le sac collecteur est en position
déclive
Surveillance (suite)
➢Une diurèse régulière par apport de boissons (2
litres par jour) est indispensable
➢Toilette quotidienne: Une fois /jour et dès que
souillures.
➢Voir si patient a des douleurs abdominales
➢Surveiller comportement du patient ( agitation)
➢Se méfier de l’apparition d’un globe vésical
➢Surveiller la température du patient
➢Vérifier l’intégrité de la peau à chaque fois que
l’on retire le sparadrap
Vidange du sac collecteur
• Selon la surveillance de la diurèse, sinon au
moins une fois par jour et avant chaque
transport du patient
• Commencer par un lavage simple des mains ou
une friction avec une solution antiseptique
• Mettre des gants à usage stériles
• Toujours vider le sac collecteur par son robinet
• Ouvrir le robinet en le tenant avec une
compresse imbibée de Bétadine
• Veiller à ce que le sac ne touche pas le sol
Vidange du sac collecteur (suite)
• Veiller à ce que le robinet ne touche pas le bord
du bocal.
• Ne pas surélever la poche pour éviter un reflux
des urines vers la vessie
• Fermer le robinet et le désinfecter avec une
compresse imbibée de Bétadine dermique
• Surveiller les urines: quantité, couleur, limpidité,
odeur…
• Retirer les gants et noter
• Faire un lavage simple des mains
Retrait de la sonde urinaire
• Le retrait de la sonde se fait sur prescription médicale
• La sonde et le sac collecteur sont retirés ensemble.
• Noter la quantité d’urine existant ds le sac collecteur
• Vidanger le sac collecteur
• Oter l’eau du ballonnet avec une seringue
• Clamper la sonde et retirer-la doucement
• Jeter la sonde avec la sac collecteur dans le sac rouge
• Nettoyer le méat urinaire à l’eau et au savon
• Dire au patient de signaler tout problème: brulure,
douleur lors des mictions , sang…
• Vérifier que le patient urine après l’ablation de la sonde
Le changement de sonde
• La fréquence du changement de sonde dépend
de la tolérance vésicale, de l’apparition d’une
infection urinaire ou de l’inadaptabilité de la
sonde.
• l’infirmier (e) n’a pas à décider du changement
de la sonde . Il faut que cela soit avec l’accord
du médecin
• La technique est d’abord celle du retrait puis
celle de la pose.
Prélèvements d’urines pr examens
• Urines des 24 heures
• Examen ECBU
• Examen chimique
Prélèvements d’urines pour examens
• Faire un lavage des mains ou une friction
avec une solution à base alcoolique
• Se servir obligatoirement du site de
prélèvement (le raccord)
• Clamper en aval du site avant le prélèvement
• Désinfecter le site de prélèvement avec une
compresse imbibée de Bétadine
• Laisser en contact une minute
• Prélever avec seringue montée d’aiguille
Prélèvements d’urines (suite)
• Déclamper la sonde urinaire
• Faire un lavage antiseptique des mains
• Identifier le prélèvement au lit du malade
• Noter l’examen sur la feuille de température
et sur le support SIG-HO
• Veiller à ce que le prélèvement soit porté
aussitôt au laboratoire
L’éducation du patient porteur d’une
sonde urinaire
❖ Expliquer au patient la raison du système clos et lui demander
de ne pas désadapter le sac collecteur
❖ Lui dire de Ne pas toucher à la sonde ni au sac
❖ Lui demander de ne pas arracher la sonde et de n’y exercer
aucune traction
❖ L’informer de la nécessité de maintenir le sac collecteur en
position déclive
❖ Insister sur le fait que le sac ne touche pas le sol
❖ Sauf si contre indication médicale demander au patient de boire
au moins deux litres d’eau par jour pour assurer une diurèse
régulière et prévenir l’infection urinaire
❖ Enseigner au patient à reconnaitre les signes d’infection urinaire
et à les signaler immédiatement à son médecin
❖ Lui conseiller Hygiène corporelle et vestimentaire
La transfusion sanguine
I/ Définition
La transfusion sanguine est l'injection d'une
quantité de sang humain à un patient par voie intra-
veineuse lente.
La transfusion sanguine peut être faite avec du sang
total ou seulement avec certains de ses éléments,
exemple:
• les hématies,
• les leucocytes ,
• les plaquettes,
• le plasma.
Définition (suite)
La transfusion est utilisée dans les traitements
des hémorragies importantes, du choc, de
certaines maladies de sang : anémie.
La transfusion obéit à des règles strictes qui
doivent être respectées même dans les
circonstances d’extrême urgence :
• La compatibilité des systèmes sanguins (ABO &
RH)
• L’hygiène et règles d’asepsie,
• La surveillance avant, per et après la transfusion.
II/ La demande de sang :
Avant toute transfusion une prescription
médicale est réalisée et signée par le médecin,
laquelle doit porter clairement les informations
suivantes :
• Nom et prénom du patient,
• Service, numéro d'entrée + numéro de chambre
et du lit,
• Nombre et nature de poches demandées,
• La date de prescription,
• Le diagnostic
• Le degré d’urgence
III/ prélèvement d'un échantillon de sang
 Ce prélèvement est pratiqué pour identifier le
groupage sg, le système rhésus (phénotypage) et
parfois la recherche d’agglutinines irréguliers (RAI).
 C’est un prélèvement de sang veineux ; 2 tubes
bleus avec anticoagulant (citrate).
 Il n'est pas indispensable d'être à jeun.
 Les coordonnées du patient doivent être
correctement notées sur les tubes.
 Ce prélèvement est aussitôt envoyé au laboratoire
de transfusion sanguine avec la demande déjà
rédigée par le médecin.
Exemples de Phénotypes:
D- C- E- c+ e+ K+
D+ C+ E- c+ e+ K-
D+ C- E- c+ e+ K +
Autres systèmes sanguins
ABO
• OK
Rhésus Kell

Kidd Landsteiner-Wiener RAPH

Diégo Kx Milton Hagen

Cartwright Hm Ii

Xg Gerbich Globoside

Scianna Cromer GIL

Dombrock Knops Rh-associated

Colton Indian Duffy


Recherche d’anticorps irréguliers

• La (RAI) consiste à déceler la présence


d'anticorps dirigés contre des antigènes
présents sur les globules rouges du patient.
• La présence de ces anticorps, proviennent de
transfusions précédentes, c’est pourqoui cet
examen est exigé auprés des post-transfusés
VI/ La préparation du matériel
• Plateau, Haricot
• Désinfectant, Coton, sparadrap, compresses
• Poche (s) de sang
• Tubulure de transfusion avec filtre (perfuseur)
• potence et sérum isotonique
• Le nécessaire pour prendre la voie veineuse,
• Carte de cross-match
• Fiche de livraison, fiche de demande de sang et
carte de groupage
Perfuseur
Carte de groupage (recto)
Carte de groupage (verso)
Carte de cross-match
V/ La préparation du malade
• Avertir le malade du soin et le lui expliquer
• Lui proposer bassin, urinal ou d’aller au toilette
• Lui rapprocher la table de nuit et ses affaires
• Laisser réchauffer le sang à T° ambiante
• Contrôler la tension artérielle,
• Prendre une voie veineuse et démarrer une
perfusion
• Faire le test pré- transfusionnel, et le faire signer
par le médecin.
VI/ Le test pré-transfusionnel
1- Remplir les cordonnées portées sur la carte de
cross-match
2-Déposer une goutte de sérum physiologique
dans chaque cercle, mélanger les cercles anti-A
à part avec un fond de tube, essuyer, puis faire
de même avec les cercles anti-B
3-Déposer une goutte de sang du patient sur la
case receveur « malade » (Sang issue de la voie
veineuse ou tiré par piqure au niveau du doigt)
Le test pré-transfusionnel (suite)

4- Déposer une goutte de sang de poche sur la


case « poche » (sang tiré des boudins)
5- Prélever à l’aide du fond d’un tube propre un
peu du sang du malade et le déposer dans le
cercle anti-A du coté « malade »,mélanger,
essuyer le fond de tube
6- Recommencer la même opération précédente
pour le cercle anti-B toujours du coté du malade
Pochette de sang avec boudin
Le test pré-transfusionnel (suite)
7- Répéter les mêmes étapes en mélangeant le
sang de la poche avec les 2 anti-serum A et B du
coté « poche »
8- Lire les réactions après une minute d’agitation
par légères oscillations de la carte
9- Ne transfuser que si les réactions sont les
mêmes dans les cases anti-A entre elles et les
cases anti-B entre elles
10- Laisser sécher pour conserver dans le dossier
du malade
VII/ Vérifications au chevet du malade

Il est impératif de faire une vérification de


compatibilité entre:
• Les coordonnées Identitaires du patient
• Prescription de transfusion faite par le médecin
• Fiche de livraison de produits sanguins
• Carte de groupage
• Etiquette de la poche
Vérifications au chevet du malade
(suite)
Faire aussi une vérification de:
• Date de péremption du produit
• Etanchéité de la poche
• Aspect du sang
• Protocole transfusionnel (quantité/ heure)
établi par le médecin
VIII / Technique de la transfusion

1. Demander au malade de signaler


immédiatement toute sensation inhabituelle
2. Se désinfecter les mains et mettre des gants.
Observer l’asepsie la plus stricte
3. Bien mélanger le produit en retournant le sac
fond sur fond
4. Désinfecter avec une compresse imbibée
d’antiseptique la membrane de protection de la
poche
Technique de la transfusion (suite)
5. Enfoncer la tubulure à transfusion à travers la
membrane de protection de la poche
6. Suspendre la poche à transfuser et purger la
tubulure en remplissant la chambre du
stilligoutte jusqu'au repère situé au-dessus du
filtre
7. Chasser l’air dans la tubulure en mobilisant la
roulette du dispositif de réglage
8. Fixer la tubulure au cathéter et régler le débit
selon les indications du médecin prescripteur
Technique de la transfusion (suite)
9. Enlever les gants et se laver les mains
10.Inscrire sur la fiche de soins et surveillance:
• Le numéro de la poche
• La nature et quantité du sang
• L’heure de la pose et la date de la transfusion
• La durée de la transfusion
• Le nom de celui qui a effectué la transfusion.
 la poche vide est conservée 48 h après
transfusion
IX/ La surveillance
• Commencer toujours la transfusion avec un
débit lent
• Rester auprès du malade pendant les 15
premières minutes de la transfusion
• surveiller ses réactions et ses sensations
(frissons, pâleur, crampes ,agitation…)
• Prendre T°, TA et pouls et les renoter
• Si aucune réaction anormale n'est apparue
après 10 mn, ajuster le débit de la transfusion,
• Prendre le pouls et la tension artérielle toutes
les 30 mn et les noter.
X/ Conduite à tenir devant un accident
C’est un danger de mort Arrêter la transfusion
Prévenir immédiatement le médecin,
Changer la tubulure et garder la veine,
Surveiller les constantes du malade,
Appliquer la prescription médicale,
Transcrire sur le dossier du malade et sur la fiche
de livraison et de traçabilité : la date et heure du
début de la transfusion et aussi de l'accident,
Envoyer au service de la transfusion: la poche, la
carte de groupage, les résultats du cross-match et la
fiche de livraison à recto rempli.
La ponction lombaire
Définition
Geste médical qui consiste à
introduire un trocart dans le
canal rachidien, entre le 4ème
et le 5ème vertèbre lombaire,
pour prélever du liquide
céphalo-rachidien.
Indications.
• Fièvre inexpliquée ;
• Suspicion de méningite ;
• Certaines maladies virales ;
• Syndrome d’immunodéficience ;
• Injection de produits
(médicamenteux).
Contre-indications

• Hyper tension intra-crânienne.


• Chirurgie préalable sur la
colonne vertébrale
Déroulement du soin.
•Préparation du patient.
-Expliquer le geste pour diminuer l’anxiété ;
-Poser une crème anesthésique 30 mn à1 h avant
-Faire un fond d’œil pour visualiser une éventuelle
hyperpression intracrânienne ;
-Prendre les constantes ;
-Installer le patient ;
-Se laver les mains ;
-Installer une protection sur le lit ;
-Demander au patient de rester immobile, de
signaler toute sensation de douleur intense ou de
brûlure.
Mise en position du malade
Matériel
➢ Matériel à rasage si besoin ;
➢Aiguille à ponction lombaire et tubes de
prélèvement stériles ;
➢Gants stériles ; masque,
➢Plateau désinfecté et compresses stériles ;
➢2 Antiseptiques puissants ;
➢Champ stérile ;
➢Pommade anesthésique ;
➢ De quoi faire un pansement compressif ;
➢Médicament à injecter si prescription ;
Technique.
-Lavage antiseptique des mains
-Repérage de la zone à ponctionner
-Application des antiseptiques et du
champs stérile
-Pratique éventuelle d’une anesthésie
locale
-Introduction du trocart entre la 3eme et
la 4eme vertèbre lombaire ou entre la
4eme et la 5eme
-Recueil de 2 à 5 ml du LCR
Résultats
 Normalement, le LCR est un liquide
limpide (eau de roche), isotonique au
plasma sanguin ;
 Cet aspect transparent peut s’observer
même dans certains états pathologiques
(méningites virales, tuberculeuses ou
bactériennes)
 Il est trouble ou purulent (eau de riz)
dans les méningites bactériennes.
 Il est (hémorragiques)en cas de blessure
ou de traumatisme crâniens.
Surveillance
 Céphalées violentes, vertiges,
 Apparition des nausées
Position allongée stricte sans
bouger pendant 24 h ;
Contrôler les constantes ;
Surveiller l’état de conscience ;
Dépister une mydriase.
La ponction pleurale
Objectifs du cours
Prendre connaissance de:
-Définition de la PP
-Indications et C. indications de la ponction
-Matériel à préparer
-Rôle infirmier avant ,pendant et après la PP
-Incidents et accidents
-Paramètres de surveillance
-Eléments de traçabilité
Rappel
Les plèvres
La plèvre est une fine membrane qui est
constituée de 2 feuillets:
➢Le feuillet viscéral: il recouvre le poumon
➢Le feuillet pariétal: il recouvre toute la loge
contenant le poumon, c’est-à-dire toute la
paroi thoracique.
Une mince couche de liquide, appelé
liquide pleural, assure le glissement des 2
feuillets et leur maintien l’un contre l’autre
Epanchement pleural
❖ Appelé aussi pleurésie, l’épanchement
pleural est défini par la présence de liquide
entre les 2 feuillets de la plèvre
❖ L’épanchement peut provoquer une gêne
et une douleur puis une difficulté
respiratoire.
❖ Cette difficulté pour respirer est due à la
compression du poumon par le liquide.
Ponction pleurale
1-Définition
C’est un acte médical qui consiste à
introduire un trocart ou une langue
aiguille au niveau des plèvres pour
évacuer un épanchement liquidien.
2-INDICATIONS
Exploratrice
➢Vérification de l’existence d’un
épanchement liquidien
➢Etude du type du liquide: (séro-
fibrineux, exsudat, transudat,
purulent, hémorragique)
➢Examen de la constitution du
liquide : ( constitution chimique et
cytobactériologique)
INDICATIONS (suite)
➢Evacuatrice
➢Dyspnée importante
➢Cyanose
➢Tachycardie
➢Insomnie
➢Thérapeutique
➢Injection d’ATB
➢Lavage de la plèvre
3-CONTRE-INDICATIONS

➢Troubles de l’hémostase
➢Insuffisance cardiaque avancée
➢Malformation des côtes
4- MATÉRIEL
➢Xylocaïne à 1 %
➢Bétadine + Compresses stériles
➢Tubulure stérile
➢Bocal ou poche
➢Tubes stériles pour
prélèvements
➢Seringue de 10 cc pour
anesthésie locale
Matériel (suite)
➢Seringue de 20 cc pour
prélèvement
➢ Aiguille et trocart de Boutin,de
Kuss, ou de Bernoux
➢Nécessaire pour pansement
➢Protection
➢Dispositifs de recueil des déchets
5-Préparation du patient
Faire:
▪ Rx pulmonaire
▪ Bilan d’hémostase
▪ Groupage
▪ Dispenser une prémédication si besoin
▪ Assurer une bonne préparation
psychologique
INSTALLATION DU PATIENT
Installer confortablement le patient:

• Patient assis au bord du lit,, les bras reposant


sur un oreiller posé sur les genoux

• Ou Assis dans son lit, les bras reposant sur


table adaptable

• Ou allongé dans le lit sur le côté sain, le bras du


côté à ponctionner est relevé au dessus la tête
Installation du patient
6-Technique
Dégager la région à ponctionner
Servir le médecin qui va procéder à:
• Reprendre la matité
• Effectuer une anesthésie locale Après
désinfection de la peau,
• Introduire le trocart au ras du bord
supérieur de la côte
• Retirer le mandrin et adapter la seringue
à l’aiguille
POUR UNE PONCTION THÉRAPEUTIQUE
Après avoir enlevé le mandrin, adapter la
seringue et injecter lentement le
médicament (ATB - corticoîdes)

POUR UNE PONCTION BIOPSIQUE

Mettre le fragment prélevé dans le flacon


contenant le liquide de Bouin et l’envoyer
au laboratoire
POUR UNE PONCTION EXPLORATRICE
Recueillir 10 à 20 cc du liquide dans les
tubes pour examen (protides, glucides,
pH, cyto-bactériologie…)
POUR UNE PONCTION ÉVACUATRICE
Après avoir enlevé le mandrin, adapter
l’aspiration à l’aiguille
l’évacuation doit être lente sans dépasser
un litre du liquide
Faire un pansement aseptique
Evacuation de l’épanchement
pleural
7-INCIDENTS ET ACCIDENTS
➢Ponction blanche

➢Hématome pariétal

➢Lipothymie, cyanose

➢ Toux sévère

➢Hémoptysie passagère
8- SURVEILLANCE
Réinstaller le patient en position assise ou
½ assise
Surveiller:
➢Les constantes
➢Faciès du patient, coloration des
téguments
➢Les crachats et noter les quantités
➢Faire une Rx pulmonaire de contrôle
➢Signaler toute anomalie
9- Transmissions
Noter:
• Heure et date de la ponction
• Nom de l’opérateur
• Volume du liquide évacuer
• Aspect et coloration du liquide
• Poids avant et après l’évacuation
• Reaction du patient
La ponction sternale
1- DEFINITION
• Prélèvement par un médecin d’une
petite quantité de moelle osseuse
au niveau du sternum par aspiration
ou ponction à l’aide d’une seringue
ou d’un trocart
• Lieu: manubrium sternal ( le milieu
de l’endroit ou s’articule les deux
clavicules)
2-BUTS
1- examen cytologique :études des
cellules (richesse de la moelle, la
maturation cellulaires des GR et GB) =
myélogramme
2- examen bactériologique :recherche de
bacilles ou autres germes
3- examen parasitologique
3-INDICATIONS
• Perturbation de la NFS
• adénopathies,
• splénomégalie,
• anomalies radiologiques osseuses
• Tumeurs bénignes ou malignes
• Aplasies médullaires
• Leucémies aiguës ou chroniques
• Maladie de Hodgkin
• Avant la chimiothérapie
3-CONTRE INDICATIONS
•En cas de problème d’hemostase
(exp: hémophilie)
•Sur des zones irradiées car la moelle
sera affectée (myélogramme)
4-MATERIEL
• Nécessaire pour:
• Asepsie de la peau
• Anesthésie locale
• Labo: lames et/ou tubes
• Réalisation du pansement
• La ponction : trocart de Jamshidi ou de
Mallarmé + seringue de 20 ml
5- Préparations préalables
• Explication du soin car contexte
difficile ( maladie cancéreuse ou suivi
de la maladie)
• Prémédication peut être prescrite car
geste douloureux et désagréable.
• Installation du patient en décubitus
dorsal, à plat, l’oreiller est placé sous le
thorax.
Préparation (suite)
- Désinfection large de la zone à
ponctionner avec asepsie totale
- Lavage chirurgical des mains pour
opérateur et ensuite habillage de
celui-ci ( casaque, gants…)
- Mise des lames sur chariot portant
champ stérile
- Application du Xylocaïne pour
anésthésie locale
6-La technique
• Mise en place du trocart de façon
perpendiculaire au manubrium sternal
• Aspiration par le trocart d’une petite
quantité de moelle
• Pansement sur la zone ponctionné ( éviter
hématome)
• La moelle retirée est étalée sur des lames
ou mise dans des tubes EDTA (mauves)
• Réinstaller le patient: celui-ci peut se
lever complètement après 1h
• Décontaminer les trocarts, les stériliser
et les ranger
• Faire acheminer les lames au labo
• Noter l’examen sur le dossier de soin
et les accidents ou incidents éventuels
et le ressenti du patient
7- INCIDENTS - ACCIDENTS
• Gène à l’introduction du trocart :
( dureté de l’os)
• Ponction « blanche »
• Infection: non respect de l’asepsie
• Hémorragie (rare): surveiller pouls et
TA ou hématome: sac de sable
• Perforation de la trachée ou du
péricarde ( mauvais acte :urgence)
8- La surveillance
Surveiller:
• Le faciès
• La tension artérielle
• La fréquence des battements
cardiaques
• Le point de ponction (risque
d’hémorragie).
N.B
• C’ est la même technique que la
ponction de la crête iliaque
• Mêmes buts, indications et
contres indications
• Même préparation et surveillance
La ponction d’ascite
Objectifs du cours
Prendre connaissance de:
-Définition de la PA
-Indications et intérêts de la ponction
-Matériel à préparer
-Rôle infirmier avant ,pendant et après la PA
-Incidents et accidents
-Paramètres de surveillance
-Eléments de traçabilité
1- Rappel
L’ascite
L’ascite est un épanchement c.à.d. une
accumulation de liquide à couleur jaune
citrin dans la cavité péritonéale
Le péritoine
Le péritoine est constitué d'une membrane
appelée séreuse.
Cette membrane est formée de 2 feuillets :
le feuillet viscéral (qui adhère aux organes) et
le feuillet pariétal (adhérant à la cavité
abdominale).
Entre ces deux feuillets, il existe un espace
permettant la mobilité de l'un sur l'autre.
C'est l'excès de liquide entre ces deux
feuillets qui donne l'ascite.
Péritoine et cavité péritonéale
Péritoine
Étiologie de l’ascite
Cirrhose

 Hépatites

Insuffisance hépatique

Insuffisance cardiaque

Cancer du péritoine
Effets de l’ascites
-Augmentation du volume
De l’abdomen
-Prise de poids
-Douleurs abdominales
-Effacement de l’ombilic
-Dyspnée
-Hernie ombilicale
-œdème des membres inférieurs
2-Ponction d’ascite
1-Definition

C’est un acte medical qui consiste


à introduire un trocart dans la cavité
péritonéale pour évacuer le liquide
pathologique y existant.
La ponction d’ascite
2- Indications
Le but de cette ponction est soit:
Evacuatif (soulagement)
Thérapeutique (injection de
médicaments en cas d’ascite
infectieuse ou néoplasique)
Diagnostic (prélèvement pour
analyses chimio-bactériologiques)
3- Intérêt de la ponction
 Cette ponction améliore la respiration
du patient
Apaise les DL abdominales et confère
un mieux être
Souvent associé à un régime sans sel et
à des diurétiques réduisant les œdèmes
Mais cet acte présente un grand risque
infectieux d’où asepsie rigoureuse
4-Matériel
a/ Pour antisepsie de la peau:
• Compresses stériles
• Antiseptiques
• Gants stériles et non stériles
b/ pour ponction et analyse
• Trocart stérile
• Seringue de 20cc
• Tubes (biochimie, cytologie…)
Matériel (suite)
C/ Pour ponction évacuatrice:
• Champ stérile
• Tubulure
• Dispositif de recueil
• Seringues de 50cc
Trocart et tubulure
5- Technique
a- Rôle infirmier
Informer le patient
Le peser et mesurer son périmètre
abdominale
Prise des constantes
Installation du patient en décubitus
dorsal ou latéral gauche
Protéger le lit d’une protection
Assister le médecin
Rôle du médecin
Asepsie large de la zone de ponction:
de la fosse iliaque à la zone de matité
Ponction toujours effectué sur vessie
vide
Introduction du trocart par geste
rapide
Remplissage des tubes pour différents
prélèvements (avec l’aide de l’infirmier)
Site de ponction

Le site de ponction se situe aux 2/3


à partir de l’ombilic d’une ligne
reliant celle-ci avec l’épine iliaque
antéro-supérieure.
25/12/09 179
Epines iliaques antéro-supérieures
Cas de ponction évacuative
L’infirmier veillera à:
• connecter la tubulure avec le bocal
• Fixer le trocart avec compresses et
sparadraps
• Installer le patient confortablement
• Régler le débit (1l/h) de la ponction
• Démarrer une perfusion de plasma
Plasma (Haemaccel)
Ponction d’ascite évacuatrice

25/12/09 183
A la fin de la ponction
 Médecin retire le trocart d’un mvmt sec
 Massage du point de ponction ( pour
éviter la fuite du liquide à l’extérieur ou
dans la paroi abdominale)
 Peser le malade et mesurer le périmètre
abdominal
 Laisser le patient allongé car examen
fatigant
6-Incidents et accidents
 Ponction blanche
 Hémopéritoine: Par ponction d’un
vaisseau
 Douleurs péritonéales avec sueurs,
pâleur, tachycardie, baisse de la TA
 Perforation intestinale donnant: liquide
brun noir + douleurs péritonéales
 Infection du point de ponction
(elevation de la T°)
 Fuites du liquide d’ascite.
7- La surveillance
Réinstaller d’abord le patient en position
latérale(cela évite les fuites)
contrôler l’étanchéité du système
Vérifier l’apparition de douleurs abdo
 Surveiller la perfusion de plasma qui
doit apporter 8 g d’albumine pour chaque
litre de liquide prélevé.
Surveillance des risques
• Risque d’hypovolémie :surveiller la TA
• Risque hémoragique : ascite rouge
surveiller la TA (tachycardie), cyanose,
agitation.
• Risque d’infection : surveiller la T°, le
point de ponction et la douleur
• Risque de déshydratation :vérifier l’état
cutané,diurèse (anurie)


8- Transmissions
Noter:
Heure et date de la ponction
Nom du réalisateur
Volume de l’ascite évacuer
 Aspect et coloration du liquide
 Périmètre abdominal avant et après
l’évacuation
Poids avant et après l’évacuation
Perfusion posée
La ponction articulaire
1- Définition

Geste médical qui consiste à


évacuer ou à prélever le liquide
articulaire dans un but
diagnostique ou thérapeutique.
2- Indications

- Arthrite pour identifier le


germe en cause
- Hydarthrose
- Hémarthrose
3- Contre indications

- Trouble grave de l’hémostase


(hémophilie)
- Dermatose cutanée au point
de la ponction
4- Rôle infirmier
a-Préparation du patient :
-Faire d’abord un Rx de l’articulation
- Assurer une bonne préparation psychique
du patient
-Effectuer un bilan d’hémostase
- Nettoyer largement l’endroit de ponction
Réaliser un champ opératoire
- Prendre les constantes
- Installer le patient en fonction de la
région à ponctionner
b-Préparation du matériel
- Nécessaire pour lavage de la région
d’articulation puis rasage
- Matériel pour désinfection
- Seringue de 20ml + aiguille rose de 18 G
- Nécessaire pour anesthésie locale (si
besoin)
- Matériel pour pansement
- Tubes de laboratoire
5- La ponction
-Déterminer la région à ponction
-Faire le 1er badigeonnage
-Refaire le 2ème badigeonnage
-Mettre en place le champ troué
- Pratiquer anesthésie locale.
Ponction (suite)
- Insérer l’aiguille et retirer
doucement le liquide synovial
- Mettre un pansement stérile
- Remplir les différents tubes et les
envoyer au laboratoire
- Réinstaller confortablement le
patient
- Demander au patient de rester
allongé au moins une ½ h
6- Incidents et accidents

- Ponction blanche
- Hématome articulaire
- Infection localisée au point
de la ponction
7- Surveillance
-Constantes
-Lieu de la ponction : saignement ou
hématome
-Apparition de douleur articulaire
-Etat du pansement
- Donner un antalgique si douleur sous
avis médical
- Avertir le médecin si anomalies
La ponction ganglionnaire
1- Définition
Geste médical qui consiste
à ponctionner un ganglion
dans le but de poser un
diagnostic de maladie du
système lymphatique
2- Indications
-Maladie de Hodgkin
-Leucémie
-Devant adénopathie prolongée
sans étiologie
-Adénopathies diffuses
- Suspicion d’ADP tuberculeuse
- Adénopathie d’origine infectieux
3- Contre-indications

- Trouble d’hémostase
- Situation du ganglion dans
une région très vascularisée
4- Matériel
- Seringue + aiguille stériles
- Lames de verres dégraissées avec
éther et/ou tubes stériles
- Nécessaire pour faire :
• Le rasage et la désinfection
• Le pansement
• les sutures si besoin
5- Rôle infirmier :
a- Préparation du patient :
- Assurer une bonne préparation
psychologique du patient
- Faire un bilan d’hémostase
-Réaliser un champ opératoire
- Prendre les constantes vitales
-Installer le patient en exposant
mieux la région à ponctionner
Rôle du médecin
- Déterminer la région de ponction
- Effectuer le 1er badigeonnage
- Refaire la désinfection (2eme
badigeonnage après ¼ h)
- Mettre le champ troué stérile
- Pratiquer une petite anesthésie
locale (si necessaire)
La technique
 le médecin Immobilisera le gg entre
pouce et index
 Il ponctionnera et aspirera le contenu
à l’aide d’une seringue ou d’un trocart
NB : A cause de la mobilité des
ganglions, la ponction peut être faite
sous guidance radiologique.
Rôle infirmier après geste
Elle consiste à:
-Etaler le prélèvement sur les lames
- Mettre un pansement compressif
- Dessécher les lames
- Remplir les bons, les lames et les
envoyer rapidement au labo
- Réinstaller le patient
-Administrer les TRT prescrits
6- Incidents et accidents :

- Abcès même à distance


- Fistule au porteur de la
région ponctionnée
- Diffusion de l’infection
-Mauvaise cicatrisation
7-Surveillance
-L’état général du patient
-Lieu de la ponction : saignement,
hématome
-Apparition de la douleur
-Existence de gonflement
-L’état du pansement
-Avertir le médecin en cas d’anomalies
La ponction biopsie du
foie
1- DEFINITION

Geste médical qui consiste à


prélever un fragment du tissu
hépatique en vue d’un examen
histologique.
2- INDICATIONS

• Hépatites chroniques
• Cirrhose du foie
• Hémochromatose
• Cancer hépatique
• Hépatomégalie de cause
indéterminée.
3-CONTRE INDICATIONS
• Trouble de l’hémostase
• Kyste hydatique du foie
• Angiocholite par obstruction des
voies biliaires
• Ascites importantes
• Tumeur hépatique hyper vascularisée.
PREPARATION DU MALADE
a) les jours précédant l’examen
• S’assurer de l’absence des contre
indications
• Faire un bilan d’hémostase
complet .
• Demander un groupage sanguin et
facteur rhésus.
• Demander une échographie récente.
b) Le matin de l’examen :

• Le malade doit être hospitalisé


• Lui administrer un hémostatique
(vit k) sur prescription médicale
• Le rassurer: prémédication
possible
• Lui demander de rester a jeun
MATERIEL
• Nécessaire pour asepsie :
–Alcool à 70.
–Alcool iodé ou Bétadine
–Compresses, gants et champs stériles.
–Pinces stériles.
• Nécessaire pour anesthésie locale :
–Seringue de 20cc + aiguilles sous
cutanées
–Xylocaine à 1%
Matériel (suite)
• Nécessaire pour la ponction et le prélèvement
- lame de bistouri
- aiguille à biopsie
- mandrin spécial pour ponction de
fragment
- seringue de 10ml
-Flacon avec liquide fixateur (liquide de
Bouin)
-Bon d’examen + étiquette
TECHNIQUE
a-installation du malade :
• Le malade est installé dans son lit au
mieux sur une table d’examen :
• En décubitus dorsal avec légère rotation
vers la gauche
• La tête est totalement tournée vers la
gauche
• Le bras droit est relevé, main sur la tête.
La ponction
• Elle est faite par le médecin, le plus
souvent par voie intercostale
• Asepsie de la peau
• Anesthésie locale
• Perforation de la peau avec la pointe
d’un bistouri.
• Introduction de l’aiguille à biopsie
avec son mandrin à travers la proie
c -après la ponction :
• Nettoyer la région ponctionnée
• Faire un pansement
• Placer le malade en décubitus latéral
droit, le bras droit collé à la paroi
thoracique faisant pression au point
de ponction pendant un quart ¼ h
• Envoyer le prélèvement au laboratoire
INCIDENTS ET ACCIDENTS
• Douleurs dans la région sous-
costale droite avec irradiation vers
l’épaule.
• Lésions des vaisseaux intercostaux
• Lipothymie
• Péritonite.
• Hémorragie interne.
SURVEILLANCE
• Le malade doit rester couché en décubitus latéral
droit pendant 6 heures.
• Le repos strict au lit est impératif pendant 24h
• Vessie de glaces localement, antalgiques sur
prescription médicale.
• Surveiller pouls et TA toutes les ½ heure pendant 2
heures, puis toutes les heures 6h
• Avertir le médecin en cas de chute de la T.A,
tachycardie, douleur abdominale ou thoracique .
• Alimentation possible 2h après l’examen
• Eviter l’exercice physique pendant une semaine.
La biopsie rénale
1- DEFINITION

C’est une technique médicale


qui consiste à prélever un
fragment du tissu rénal en vue
d’un examen histologique.
2- INDICATIONS :
▪ Néphropathies aigues
▪ Néphropathies chroniques
▪ I.R.A avec signes glomérulaires
▪ Protéinuries massive
▪ Atteinte rénale grave sans étiologie
3 - CONTRE-INDICATIONS :
• Anomalies de l’hémostase,
• Rein polykystique,
• Rein unique,
• Atrophie rénale,
• tuberculose rénale,
• Suppurations rénales,
• H.T.A. sévère,
• Traitement anticoagulant
4- PREPARATION DU MALADE
• Préparer le malade psychologiquement
• Vérifier la présence de:
- de la carte de groupage
- des résultats des examens de l’hémostase
• Prendre la température et la T.A
• Arrêter sur avis médical tout TRT
anticoagulant
• Le matin de l’examen : faire la
prémédication
5- MATERIEL
• Matériel pour asepsie :
➢Champs, gants, compresses stériles
➢alcool à 70°, Bétadine
➢pince à servir + plateau stérile
• Xylocaïne à 1% + seringue et aiguilles
• Un flacon avec du liquide de BOUIN
• Nécessaire pour le pansement
• Un bistouri + Aiguille de VIM-SILVERMAN)
6- TECHNIQUE
• Le malade est allongé sur le ventre, un coussin
placé au niveau de la région abdominale
• Le médecin pratique un orifice cutané au point
d’entrée avec la pointe du bistouri
• Il introduit selon le même trajet l’aiguille à
biopsie de VIM-SILVERMANN.
• Cette dernière découpe un fragment du
parenchyme rénal à l’aide de ses deux lames.
• Le fragment prélevé est mis dans le liquide de
BOUIN, un pansement fait par la suite.
7- INCIDENTS ET ACCIDENTS
• Lipothymie
• Douleurs dans la région lombaire à
type de colique néphrétique
• Hématurie souvent modérée parfois
plus abondante
• Hématome péri-rénal
• Lésion rénale avec hémorragie grave.
8-SURVEILLANCE
• Après la ponction, le malade doit
rester allongé (lit strict) pendant 24 h
heures
• le pouls, TA à surveiller toutes les h
pendant 4 h ensuite toutes les 3h
• la diurèse, la couleur des urines et
l’existence de hématurie
• L’apparition de DL lombaires
Surveillance (suite)
• Surveillance de la température.
• Avertir le médecin en cas d’hématurie, de
DL lombaires, de chute de la TA ou
d’élévation de la T°
• Le malade peut manger et boire de façon
normale.
• A sa sortie de l’hôpital, lui recommander
d’éviter les efforts physiques
Prélèvement pour
hémoculture
Définition.
C’est un acte infirmier de prélèvement
aseptique d’un échantillon sanguin en vu
d’identifier un germe à l’origine d’une
septicémie. Il permet d’identifier le germe en
cause et définir son profil de résistance ou
son sensibilité aux antibiotiques et proposer
un traitement efficace. Il faut à tout prix
éviter la contamination du prélèvement par
la flore cutanée pouvant faire incriminer à
tord un germe commensal.
objectifs
• Définir et identifier le germe causal.
•Préciser l’ATB efficace contre le germe.
INDICATIONS
• Hypothermie inférieur à 36°.
• Hyperthermie supérieur à 38,5°.
• En cas de frissons : car décharge
bactérienne dans le sang.
Matériel
• Seringue stérile de 10 ml (aiguille monté
avec le corps).
• Compresse stérile.
• Gants stériles.
• Alcool à 70°.
• Bétadine.
• Plateau stérile ou désinfecté.
• Flacon d’hémoculture.
• Garrot.
Technique
• Avertir le malade et lui expliquer l’intérêt du
prélèvement.
• Fermer porte et fenêtres.
• Installer confortablement le malade, sa tête
tournée au coté opposé du lieu de ponction.
• Repérer la veine à ponctionner.
• Laver, rincer et sécher le lieu de ponction (si
nécessaire).
• Réaliser un lavage hygiénique des mains à
l’aide d’un savon antiseptique pendant au
moins 1 minute.
Technique (suite)
• Badigeonner le lieu de prélèvement avec
Bétadine du centre à la périphérie.
• Respecter le temps de contact de la Bétadine
(au moins 1 minute).
• Eviter de palper la veine après désinfection.
• Mettre un garrot propre à usage unique (si
prélèvement à partir du cathéter centrale ou
la chambre implantable, utiliser des gants
stériles).
Technique (suite)
• La ponction doit être franche.
• Prélever la quantité adéquate du sang (5 à 10 ml
chez l’adulte et 2 à 5 ml chez l’enfant) sans
aspirer l’air.
• Après le prélèvement, l’aiguille est retirée sans
appliquer du coton sur elle (risque de
contamination de l’aiguille), le tamponnement
de la veine sera fait par la suite.
• Si le prélèvement est destiné à plusieurs
examens, ensemencer le flacon d’hémoculture
en premier.
• Ensemencer le sang prélevé dans le flacon en
piquant à travers le bouchon pré-désinfecté.
Technique (suite)
• Mélanger doucement.
• Jeter l’aiguille souillée dans le contenaire
réservé aux objets piquants et tranchants.
• Terminer par un pansement sur le lieu de
ponction.
• Acheminement immédiat du prélèvement
vers le laboratoire de microbiologie. Le
prélèvement ne doit être gardé au service
que si ce dernier dispose d’une étuve à 37°c.
• Faire 2 ou 3 hémoculture par 24 heures à un
intervalle de 30 à 60 minutes.
Remarque
• 2 à 3 hémocultures doivent être
systématiquement pratiquées à chaque
épisode fébrile, les chances de mise en
évidence d’un germe augmentent avec la
multiplication des hémocultures.
• En cas de cathéter central ; il convient de
pratiquer des hémocultures par prélèvement
périphérique et au niveau du cathéter central.
La conduite à tenir
infirmière devant les
affections digestives
Plan
▪ Vomissements
▪ Diarrhée
▪ Constipation
▪ Hématémèse
▪ Pancréatite
▪ Ulcère gastroduodénal
▪ Cirrhose du foie
CAT devant les
vomissements
1-Repérer les caractéristiques des
vomissements
• Fréquence et début des troubles.
• Quantité, odeur, aspect, couleur :
• Vomissement alimentaire.
• Vomissement bileux : jaune.
• Vomissement sanglant : rouge vif ou noir.
• Vomissement en jet : méningite ou hypertension
intracrânienne.
2-Rechercher les signes
accompagnateurs
• Pâleur, sueur, sensation de
malaise, vertige.
• Douleur abdominale.
• Trouble du transit.
• Fièvre, modification du pouls et
de la tension artérielle.
3-Hydrater et maintenir une
nutrition correcte du patient
• Encourager la prise de liquide en petite quantité.
• Repas fractionnés à distance des vomissements.
• Augmenter la valeur énergétique de
l'alimentation.
• Eviter les aliments très sucrés et très gras.
• Faire le bilan des entrées (liquides, perfusions) et
des sorties (vomissement, diurèse).
• Etablir une courbe de surveillance du poids.
4-Réduire les vomissements et
maintenir le bien-être du malade
• Réduire les odeurs et spectacles désagréables :
linge propre, matériel propre.
• Position adaptée : préférer la position demi-
assise après le repas, éviter le décubitus dorsal.
• Après le vomissement, proposer des soins
d'hygiène : dentaire, laver le visage, verre d'eau.
• Linge humide et frais sur le front.
• Donner les traitements antiémétiques : une
demi-heure avant les repas
CAT devant une
Diarrhée
1-Rétablir le fonctionnement normal
de l'intestin
• Eviter le café, les produits lactés, les
graisses, les fruits et légumes frais.
• Préconiser le repos.
• Administrer et surveiller l'efficacité
des traitements anti-diarrhéiques.
• Reprendre progressivement des
aliments semi-solides puis solides.
2-Combattre la déshydratation et
maintenir une nutrition adéquate
• Bilan constant des apports et pertes.
• Surveillance du poids.
• respecter la quantité d'aliment préconisée par le
diététicien.
• Encourager la prise de liquide.
• Surveillance de la voie veineuse si il y en a une.
• Surveiller les signes associés à la
déshydratation.
3-Maintenir le bien-être
• Petite toilette après chaque
émission.
• Bien nettoyer la région anale pour
éviter douleur, rougeur, prurit.
• Effectuer un isolement du patient
• Changer les draps et les vêtements
aussi souvent que nécessaire.
4-Favoriser la relation d’aide
• Ne pas gronder le patient à cause de
ses manques de ma• itrise :
• Faire preuve de compréhension et
de tolérance.
• Aider la personne à s'adapter à la
situation.
5-Eduquer le patient
• Lavage des mains.
• Conseils de préparation, de
conservation et de cuisson des aliments,
ainsi que leur choix.
• Expliquer les précautions à prendre lors
de voyages.
• Eviter la contagion si diarrhée
infectieuse par un Isolement.
CAT devant une
constipation
1-Rôle relatif à l’alimentation
• Rechercher les facteurs favorisant la
constipation pour les réduire ou les
supprimer.
• Assurer un régime alimentaire équilibré,en
tenant compte des goûts de la personne
• Augmenter la consommation d'aliments
riches en fibres. Faire boire 1,5 litres d'eau.
• Fruits frais avec la peau, légumes frais,
céréales.
2-Rôle d’alimentation (suite )
• Eviter une alimentation trop épicée :
démangeaisons, douleur.
• Faire boire un verre d'eau ou de jus de
fruits frais avant le petit déjeuner pour
stimuler l'évacuation intestinale.
• Fixer un horaire régulier d'élimination :
feuille de surveillance.
3-Promotion de l'exercice physique
• Faire faire des exercices au patient en
fonction de ses capacités.
• Faire des exercices de mobilisations aux
personnes alitées.
• Encourager la personne à augmenter
contracter les muscles abdominaux, élever
les jambes sans fléchir les genoux.
• Encourager le lever précoce.
• Suggérer des bains de siège.
4-Evaluation infirmière
• Diminution de la douleur à la défécation.
• Diminution du ballonnement
abdominale.
• Diminution de l'effort à la défécation.
• Diminution des signes associés
CAT devant une
Hématémèse
1-Définition

C’est le vomissement du sang rouge


provenant du bas de l’œsophage de
l’estomac ou du duodénum. Le sang
peut être noirâtre s’il a séjourné dans
l’estomac.
2-Signes cliniques

- Tachycardie
- Hypotension artérielle
- Pâleur cutanée,
- Sueurs, agitation, soif,
-polypnée,
-Troubles de conscience
3- Conduite à tenir
- Accueillir le patient
- Allonger le patient tête basse sur le côté
pour éviter toute inhalation
- Prévenir d’urgence le médecin
- Effectuer un prélèvement sanguin pour
groupage, Rh, NFS, bilan d’hémostase,
ionogramme sanguin, bilan hépatique
- Prendre une voie veineuse et placer un
soluté à grosse molécule (haemacel) sur
avis médical
CAT (suite)
- Placer une sonde à O2 et régler le débit
- Noter les éléments de surveillance : TA,
pouls, coloration de la peau, des
conjonctives, sueur
- Si hémorragie abondante : transfusion
du culot globulaire et plasma frais (sur
avis médical)
- Administrer le traitement prescrit
4-Surveillance
a-Sur le plan clinique :
- Le sang rejeté (couleur et quantité)
- Rechercher un melaena
- Prise des Constantes : TA, pouls,
diurèse
- Contrôle de l’état du patient :
•Coloration des conjonctives
• Sueurs, pâleur
• État de conscience
• Diurèse
b-Sur le plan biologique :

• NFS, plaquette, hématocrite


• Bilan d’hémostase
• Ionogramme sanguin
• Bilan hépatique
c-Sur le plan Vital
 Surveiller :
❖ l’état hémodynamique : TA, pouls,
❖Les fonctions vitales : diurèse et
état de conscience
❖ l’oxygénothérapie
❖ La perfusion
❖ La transfusion
CAT devant une
pancréatite
1-Rappel anatomique
2-Définition
C’est une inflammation du pancréas dont
on distingue principalement 2 types :
♦ Pancréatique aiguë œdémateuse: elle
n’affecte que la glande elle-même
♦ Pancréatite nécrotico-hémorragique :
destruction importante de la glande
pancréatique avec irruption des enzymes
pancréatiques dans la cavité péritonéale et
les organes voisins.
3-Conduite à tenir
• Interrogatoire du patient.
• Recueil de ses habitudes alimentaires.
• Explication au patient des règles
diététiques de base et importance des
fibres et de l’hydratation
• Évaluation clinique plusieurs fois/j pour
détecter rapidement une aggravation.
CAT (suite)
• Faire un TDM au patient
• En cas d’aggravation il est nécessaire
de renouveler le TDM.
• Si reflux et vomissements avec
déshydratation procéder à une
réhydratation du patient
• Si vomissement+++ => Sonde naso
gastrique d’aspiration
CAT (suite)
• Si douleur et intolérance digestive:
conseiller un jeûne non prolongé
• Si Douleur: donner les antalgiques
prescrits et les antisécrétoires
gastriques.
• Après 48 h sans douleur, procéder à
Réalimentation le plus précocement
possible.
CAT devant un ulcère
gastro-duodénal
1. Définition
-C’est une perte de substance au
niveau de la paroi gastroduodénale
-Il peut prendre plusieurs aspects
selon l’importance de la perte de
substance.
Ulcère gastrique/Ulcère duodénal
2-Conduite à tenir
• Explication de la maladie au patient
• Rassurer sur l’absence de danger de la
fibroscopie au cas où celle-ci sera faite
• Rechercher des facteurs favorisant la
maladie : les facteurs hygiéno-diététiques
(tabac, café) et médicamenteux (aspirine)
• le régime doit être large exclure les
aliments acides, épices, les graisses cuites.
CAT (suite)
• Informer le malade que certains médicaments
lui sont contre indiqués; anticoagulants,
corticoïdes, anti- inflammatoires (aspirine)
• Toute douleur épigastrique brutale qui
s’accompagne d’un état syncopal, doit faire
penser à la perforation digestive et faire
appeler le spécialiste en urgence.
• En cas d’échec de la thérapeutique, une
intervention chirurgicale s’impose.
3-Surveillance
• Contrôler l’intensité de la douleur avant les
repas et sa disparition ou non après repas.
• peser le malade une fois par semaine.
• surveiller la présence des vomissements
• surveiller l’aspect et la coloration des
selles: selles noires = présence du sang
• Prendre les constantes 2 x/j et plusieurs
fois si le malade présente une hémorragie
interne.
CAT devant une
Cirrhose du foie
Définition
• C’est une désorganisation diffuse
du parenchyme hépatique
caractérisé par l’association d’une
nécrose hépato-cellulaire et une
fibrose diffuse.
• Le fois est gros le plus souvent
(cirrhose hypertrophique),parfois
il devient petit (atrophique)
Foie normal/foie cirrhosé
Rôle infirmier
1- Favoriser le repos
• c’est ainsi que le foie pourra fonctionner
de nouveau normalement, en réduisant
les besoins métaboliques de l’organisme
et en augmentant l’apport sanguin au foie
• mesurer et noter quotidiennement les
intra du patient et ses extra ainsi que son
poids.
• Si la personne est alitée, on doit l’aider à
s’installer de manière à favoriser la
respiration :cela est indiqué lors d’une
ascite importante entravant les mvmts du
thorax.
• Comme la personne est sujette aux
inconvénients de l’immobilité, on doit
prendre les mesures visant à prévenir les
troubles respiratoires, circulatoires et
vasculaires.
2-Améliorer l’état nutritionnel
-Si la personne atteinte de cirrhose ne
souffre ni d’ascite ni d’œdème et qu’elle ne
présente pas de signe de coma hépatique
imminent, on doit lui fournir une nutritive
alimentation riche en protéines,
-Souvent s’il y a une ascite, la personne
tolère mieux plusieurs repas légers que les
trois repas quotidiens habituels, et ce à
cause de la pression que le liquide exerce
sur son abdomen .
• Si celle-ci souffre d’une anorexie
grave ou prolongée, si elle vomit ou si
pour quelque autre raison elle est
sous-alimentée, on lui fournit les
matières nutritives nécessaires à
l’aide d’un tube nasogastrique ou par
alimentation parentérale.
3-Soigner les téguments
• Les soins apportés aux téguments doivent être
minutieux, en raison de l’œdème sous-cutané
,de l’immobilité ainsi que des risques élevés de
rupture de l’épiderme et l’infection.
• L’infirmier aide la personne à changer
régulièrement de position pour prévenir les
escarres.
• Elle doit aussi se garder d’utiliser des savons
irritants ou du ruban adhésif, qui provoquent
des lésions de la peau
4- Prévenir les accidents
• La personne atteinte de cirrhose doit
être protégée des chutes ou de toute
autre blessure. On doit remonter les
ridelles du lit et y placer des
couvertures pour éviter que la
personne ne se blesse si elle s’agite et
remue constamment.
• Parce que l’anomalie des facteurs de
coagulation accroît ces risques, on
doit éviter au patient toute blessure
ou saignement.
• Toute blessure doit être évaluée
soigneusement en raison du risque
d’hémorragie interne,
• Lors des ponctions veineuses, une
pression appliquée aux points
d’injection aide à diminuer les
saignements en facilitant la
coagulation.
• Pour atténuer l’anxiété du patient, on
lui explique les étapes de la maladie
et du traitement.
La conduite à tenir
devant les affections de
l’appareil respiratoire
PLAN
Introduction
I. LA DÉFINITION ET LA CAT DEVANT:
• La bronchite
• L’hémoptysie
• La pleurésie
• L’asthme
• L'embolie pulmonaire
• La pneumonie et la bronchopneumonie
• L'œdème aigu du poumon (OAP)
• L a dilatation des bronches
II. LA PRISE EN CHARGE D’UN MALADE QUI
CONSULTE POUR DES SYMPTOMES RESPIRATOIRES
Conclusion
Introduction:

Les affections de l’appareil respiratoire


représentent un problème majeur de la
santé publique dans le monde entiers.
Ces affections représenterons dans les
vingt prochaines années la 3ème cause
de décès dans le monde , compte tenu
de l’aggravation de l’épidémie tabagique
et du vieillissement de la population
mondiale.
CAT devant une
bronchite
Définition
• La bronchite est une irritation et
une inflammation des bronches qui se
manifeste par une toux.
On distingue :
✓La bronchite aiguë
✓La bronchite chronique.
La bronchite aigue
La bronchite aiguë est une inflammation
aiguë de la muqueuse bronchique et
souvent de la trachée, faisant suite à une
infection bactérienne - pneumocoques,
streptocoques, staphylocoques ou
virale : virus de la grippe.
La bronchite chronique

• La bronchite chronique est une


inflammation des bronches, provoquant
de la toux et des crachats pendant au
moins 3 mois par an depuis plus de 2
années successives, en l'absence d'autre
maladie respiratoire.
Coupes de bronches

Bronche saine Bronche enflammée


Rôle infirmier
• Administrer le traitement bronchodilatateur ,
• S’il ya de la fièvre: administration des
antipyrétiques .
• placer le malade en position demi assise en
décubitus dorsal pour l’aider à respirer mieux.
• Maintenir une hydratation adéquate, en offrant
au patient des liquides en petites quantités et de
façon fréquente car cela permet de liquéfier le
mucus et de les expulser plus facilement.
Rôle infirmier (suite )
Faire des lavages nasales fréquents avec de
sérum ou avec une solution saline, avec ou
sans aspiration nasale, pour maintenir le nez
dégagé
•Il est important d’éviter au patient la fumée
du tabac et les atmosphères étouffantes.
• Faire régulièrement des exercices
d’expectoration au patient
Rôle infirmier (suite)
•Encourager l’augmentation progressive des
activités quotidiennes, en fonction de la
tolérance du patient.
•Encourager le patient à s’alimenter malgré la
fatigue, en lui fournissant des aliments faciles à
manger et conformément à ses goûts.
•Pratiquer l'oxygénation par sonde surtout en cas
de bronchite chronique grave.
Pratique de l’oxygénation

-L’oxygénation est un soin à appliquer parfois en


urgence. Le matériel doit toujours être en parfait état
de marche et facile d’accès.
-Installer la sonde à oxygène avec des compresses et
des gants à usage unique. Faire pénétrer la sonde
jusqu’au repère voulu (distance nez-lobe de l’oreille).
- Vérifier le bon positionnement.
- Fixer la sonde avec sparadrap sur les ailes du nez.
- Appliquer le débit/minute prescrit.
- Réinstaller le patient de manière confortable.
La surveillance
• Surveiller la perméabilité des voies aériennes.
• Vérifier si la position (1/2 assise) du malade
• Surveillance de l’état général :
• Agitation, fatigue
• Trouble de la conscience,
• Couleur des extrémités (cyanose),
• Fréquence respiratoire (rythme, amplitude)
• Saturation en oxygène,
• Fréquence de la toux et dyspnée
• La remontée de mucus par les crachats
• La température
La surveillance (suite)
Recherche des signes d’une hypercapnie:
- Céphalées,
-Trouble de la concentration et somnolence,
- Sueurs et tremblements,
- Elévation de la TA
Surveillance de l’oxygénation surtout
l’intolérance à la sonde:
- Irritation de la muqueuse,
- Epistaxis,
- Nécrose de l’aile du nez).
CAT devant une
hémoptysie
Définition

L’hémoptysie est l’expectoration par la


bouche d’une quantité variable de sang
venant de la partie sous glottique de
l’appareil respiratoire, qui peut aller des
crachats hémoptysiques jusqu'à une
hémorragie foudroyante d’origine
pulmonaire.
Le rôle infirmier
Devant toute hémoptysie il faut :
➢Rassurer le malade qui est souvent anxieux
➢Le mettre en position demi assise avec repos
absolu au lit
➢Oxygéner le malade par sonde nasale ou
masque à oxygène
➢Prendre les constantes : pouls, tension
artérielle, température et la respiration.
➢Prendre une voie veineuse d’attente
Le rôle infirmier(suite)
➢Faire le bilan standard : NFS, groupage et rhésus,
bilan d’hémostase, et radio pulmonaire
➢Avertir le médecin et appliquer le traitement
prescrit
➢Chaque fois que le malade crache du sang,
approcher un récipient de la bouche d’une main
et soutenir sa tête de l’autre main de façon à ce
qu’il n’ait pas d’efforts inutile à faire.
➢Surveiller de prés le malade notamment les
constantes, la fréquence et la quantité
hémoptysique
➢Mettre en route une transfusion de sang sur avis
médical.
CAT devant une
pleurésie
Définition
Une pleurésie est une inflammation des plèvres, selon le
contenu des plèvres, on parlera de :
• pneumothorax, si elle contient de l’air
• pleurésie, si elle contient du liquide
• pleurésie purulente (ou empyème ou pyothorax) en cas
de pus
• hémothorax, si elle contient du sang
• chylothorax (liquide chyleux), si elle contient de la
lymphe
• hydropneumothorax, si elle contient du liquide et de l’air
• si les feuillets pleuraux sont infectées et épaissis, sans
qu’il y ait d’épanchement, on parle de pachypleurite.
Le rôle infirmier
➢accueillir le malade
➢Le rassurer et le calmer
➢L'installer en position coucher sur le côté
douloureux et sur une surface ferme pour
limiter les mouvements et atténuer la
douleur.
➢administrer les analgésiques prescrits par le
médecin
Le rôle infirmier(suite)
Evaluer les fonctions vitales :
➢ Etat de conscience,
➢ Température,
➢ Fréquence respiratoire,
➢ Fréquence cardiaque,
➢ Tension artérielle,
Evaluer le niveau d'anxiété et fournir des assurances
de sécurité
Surveiller les signes de développement d'un
épanchement pleural
Cat devant une
crise d’asthme
Définition
L’asthme est une affection inflammatoire
chronique des voies respiratoires, en
particulier des bronches. Il se caractérise
par des épisodes aigus et récurrents de
difficultés respiratoires.
Définition(suite)
Les bronches sont enflées et produisent
des sécrétions épaisses. De plus, un
bronchospasme causé par une
hyperactivité des bronches accentue la
difficulté respiratoire, car l’air ne peut
circuler librement dans les poumons.
Le rôle infirmier
1-L' accueil du patient en crise
- L'installeren position assise,
maintenu par plusieurs coussins
- Le rassurer et l'encourager
- Laisser la sonnette à sa portée ou un
instrument d’alarme afin qu'il puisse
signaler une aggravation de son état
respiratoire
Le rôle infirmier (suite)
2. Education sur l’hygiène de vie
• Traitement préventif de la crise d'asthme (en
aérosols)
• supprimer le ou les allergènes pour éviter les
crises d'asthme allergique : lutter contre les
acariens de la poussière de maison (supprimer
moquette et tentures, passer l'aspirateur tous
les jours en portant un masque),
• Eviter les phanères d'animaux, moisissures,
pots de fleurs, produits ménagers.
Education sur l’hygiène de vie (suite)

• Eliminer : matelas de laine, oreillers en duvet,


• Aérer la literie chaque jour au soleil (si cela est
possible).
• Retirer les climatiseurs et humidificateurs
(favorisent la prolifération des bactéries et
moisissures).
• Ne pas fumer !! Eviter les odeurs de cigarette,
de peinture, vernis.
• Alimentation équilibrée (choisir des aliments
Education sur l’hygiène de vie (suite)

• Pratiquer une activité physique régulière, non


violente (marche, natation)
• Préférer les climats secs et chauds, loin des
pollutions industrielles
• Lors des pics polliniques : éviter les
promenades en campagne
• Eviter l'automédication et prendre uniquement
le traitement prescrit
Education sur l’hygiene de vie (suite)

-supprimer les médicaments contre-indiqués


chez les asthmatiques : bêta bloquants et les
vaccins allergisant,
-Eviter l'oxygénothérapie à trop fort débit
-Tenter d'identifier les allergènes :
interrogatoire, tests cutanés : les supprimer
ou éviter leur contact
-Rechercher et soigner les foyers infectieux :
ORL, dentaires
-Apprendre à bien utiliser les aérosols doseurs
(utiliser une chambre d'inhalation si
Education pour éviter les crises
conduisant le patient chaque fois à
l'hôpital
Conseils à donner aux patients asthmatiques :
• La prise de plus de 15 bouffées d'aérosol = signe
d'aggravation --> consulter son médecin sans attendre
• Savoir évaluer sa fonction respiratoire à l'aide du peak-
flow : une forte diminution > à 30% = risque de crise
• Connaître ses allergies : médicaments,
pneumallergènes, aliments --> les éviter et garder de ne
pas fumer
• Savoir reconnaître les signes de crise : toux, gêne
respiratoire, anxiété, sifflement
CAT devant une
embolie pulmonaire
Définition
L'embolie pulmonaire est une oblitération
brusque du tronc ou d'une bronche de
l'artère pulmonaire par des emboles
provenant le plus souvent de thrombus
veineux ou des cavités cardiaques.
Il s'agit d'une urgence médicale : risque
d'arrêt cardio-respiratoire.
Le rôle infirmier
• Position assise ou demi-assise.
• Oxygénothérapie continu selon
protocole.
• Prendre la tension artérielle , la
fréquence cardiaque et la fréquence
respiratoire,
• Mettre le patient sous monitoring et
effectuer une électrocardiographie
(ECG).
Le rôle infirmier(suite)
1.Embolie pulmonaire de gravité moyenne
Repos strict au lit pendant une semaine.
Bande de contention lors des levés.
Oxygénothérapie.
Surveiller l'hémostase : épistaxis,
gingivorragie, hématurie, hématémèse
(vomissement de sang).
Le rôle infirmier(suite)
• Pose d'une voie d'abord veineux de gros
calibre.
• Prélèvement sanguin par ponction
veineuse afin d’examens: enzyme
cardiaque, Ionogramme, hémogramme,
hémostase.
• Prélèvement sanguin par ponction
artérielle pour gazométrie.
• Radiographie pulmonaire.
Le rôle infirmier(suite)
2.Embolie pulmonaire de forme grave
Repos strict au lit.
Oxygénothérapie.
Traitement du collapsus : assistance
circulatoire avec remplissage.
Monitoring.
CAT devant une
Pneumonie et
bronchopneumonie
Définition
La pneumonie est une infection des
poumons qui peut être causée par divers
germes (bactéries, virus ou champignons).
Lorsqu’on respire ces germes, ils vont se loger
dans les alvéoles où ils peuvent se développer
Alors que le corps tente de combattre
l'infection, les sacs d'air se remplissent de pus
et de mucus. Cette inflammation nuit à leur
élasticité puis à la distribution efficace de
l'oxygène dans le sang.
Définition (suite)
La pneumonie peut toucher diverses
parties des poumons:
• La pneumonie lobaire :affecte une
partie (lobe) du poumon.
• La bronchopneumonie :affecte les
bronches ou bronchioles qui
amènent l'air jusqu'aux poumons.
Pneumonie lobaire Bronchopneumonie
Le rôle infirmier
❑Collecte des données:
▪ Modification de la T° et du pouls
▪ Quantité ,odeur et couleur des sécrétions
▪ Fréquence et gravité de la toux
▪ Gravité des essoufflements
▪ Changements dans les examens physiques
Le rôle infirmier(suite)
❑Interventions infirmières :
▪ Améliorer la perméabilité des voies aériennes
en évacuant les secrétions.
▪ Encourager la consommation de liquides pour
éviter la déshydratation .
▪ Fournir un apport nutritionnel approprié.
▪ Accroitre les connaissances : l’infirmier(e) doit
expliquer au malade et à sa famille les causes de
la pneumonie, le traitement des symptômes et l’
importance du suivi.
Le rôle infirmier(suite)
Surveiller l’état respiratoire et rechercher les signes de
l’inflammation:
-Augmentation de la fréquence respiratoire
-Fièvre( augmentation + de 38°C) et frissons
-Toux productive
-Diminution ou disparition des bruits respiratoires
-Tachycardie
-Dyspnée importante
-cyanose
CAT devant un
OAP
Définition
L'œdème aigu du poumon (O.A.P.) est une
inondation brutale des alvéoles pulmonaires et
du tissu pulmonaire interstitiel par
transsudation du plasma provenant d'une
augmentation de la pression capillaire
pulmonaire.
L'œdème aigu du poumon est une urgence
médicale. Le pronostic vital du patient est en jeu
en l'absence de traitement, il peut décéder par
asphyxie.
Le rôle infirmier
• Rassurer le patient et le mettre dans un
environnement calme
• prévenir le médecin
• Lors de l’état de dyspnée : position ½ assise,
jambes pendantes → barres de sécurité
Surveillance de ¼ h en ¼ h : pouls, TA,
fréquence respiratoire, faciès et coloration des
téguments
• Mise sous scope + ECG complet à réaliser
Le rôle infirmier(suite)
• Mettre sous O2 (le plus souvent en sonde
nasale)
• Scoper (détection des troubles du rythme)
• Contrôler la saturation en O2
• Evaluer l’état clinique du patient
• Observer le faciès pour détecter les signes
d'hypercapnie
• Surveiller l’état de conscience
Le rôle infirmier(suite)
Evaluer la dyspnée
 Aspect des expectorations
 Diurèse
 Poser une sonde à demeure sur prescription
 Poser une voie veineuse de gros calibre
 Administration du traitement diurétique en
I.V
 Saignée sur prescription médicale
Le rôle infirmier(suite)
Examens demandés (en urgence)
- Radio pulmonaire au lit
- ECG
- NFS, ionogramme sanguin, TP, TCK
- Gaz du sang
- Autres examens à la demande du médecin
Le rôle infirmier(suite)
• Le premier jour
-Surveiller l'évolution des signes cliniques
-Surveiller le faciès, et la coloration des téguments
- Surveiller TA (hypotension)
- Entrées et sorties
- Surveillance du traitement (voie veineuse,
pousse seringue, O2...)
- Surveiller état de choc
- Prévention d'escarre.
Le rôle infirmier(suite)
• Les jours suivants
-Surveillance des constantes et de la diurèse
-Diminution des œdèmes (surveillance du poids si
nécessaire)
-Continuer le traitement initial, puis sevrer
progressivement
-Prévenir et dépister les complications de
décubitus (escarres, phlébites, constipation)
CAT devant une
Dilatation des bronches
Définition
C’est une dilatation anormale,
permanente et irréversible du
calibre des bronches qui sont le
siège d'une inflammation
importante et d'une infection
chronique.
Le rôle infirmier
La prise en charge paramédicale a d’autant
d’importance dans son action
thérapeutique que dans son rôle educatif
Cette PEC a pour but:
❑Eviter la surinfection
❑Améliorer les échanges respiratoires
❑Apprendre le drainage bronchique pour
une PEC autonome pluriquotidienne
Le rôle infirmier(suite)
Conseils d’hygiène de vie
❑Encourager une alimentation
équilibrée,
❑Encourager les activités physiques,
❑ Faire respecter les horaires de
toilettes bronchiques,
❑Proscrire le tabac et les milieux
pollués.
PEC infirmière d’un malade qui
consulte pour des symptômes
respiratoires.
PEC
• Accueillir le malade
• Inscrire son nom, son âge, et son adresse sur
le registre des consultations
• Demander quels symptômes respiratoires ont
motivé sa venue :
• Depuis combien de temps en souffre-t-il ?
• A-t-il d’autres maladies connues ?
PEC (suite)
• Evaluer les constantes vitales :
Etat de conscience (torpeur, agitation
ou coma)
Température
Fréquence respiratoire
Fréquence cardiaque et pouls radial
Tension artérielle
• Rechercher une cyanose ou des œdèmes
périphériques
PEC (suite)
• Présenter d’urgence au médecin les malades les
plus graves qui ont au moins l’un des symptômes
suivants :
Conscience altérée,
 état général altéré,
fièvre plus de 39°C,
dyspnée sévère ou cyanose
Hémoptysie grave,
 douleur thoracique violente
Conclusion
Les affections de l’appareil respiratoire étant
des véritables problème de santé publique ,
une lutte claire et structurée conte le
tabagisme, une responsabilisation des
pouvoirs publics et des professionnels de santé
s’avèrent de plus en plus nécessaires.
Un effort tout particulier dans le domaine de la
recherche fondamentale et clinique doit
également être réalisé pour réduire cette
épidémie grandissante.
CAT devant Les affection de
l’appareil cardio-vasculaire
L’appareil cardiovasculaire:
Définition:
L’appareil cardio-vasculaire ou
système circulatoire est
l’ensemble des structures
anatomiques destinées à
véhiculer le sang dans
l’ensemble du corps
Constitution
• Le système circulatoire
comprend:
– Une pompe : le cœur.
– Des conduits : les vaisseaux. Ces
vaisseaux sont généralement
constitués de:
• artères, artérioles.
• veines, veinules.
• capillaires sanguins.
Introduction
Plan
L’appareil cardiovasculaire:
➢ Définition
➢ Constitution
Les affections de l’appareil cardiovasculaire:
➢ L’insuffisance cardiaque
➢ Les animés
➢ Les leucémies
➢ Les myocardites ,péricardites ,endocardites
➢ L’angine de poitrine
➢ L’infarctus du myocardes
➢ Le rhumatisme articulaire aigué
➢ L’hypertension artérielle
Conclusion
Les affections de l’appareil
cardiovasculaire
I. L’insuffisance cardiaque:
A. Définition:
Incapacité du cœur à assumer sa fonction de
pompe et de propulsion du sang afin de
subvenir aux besoins du corps en oxygène et
nutriments.
L'insuffisance cardiaque est l'aboutissement de la
plupart des pathologies cardiaques, elle est
fréquente et grave, puisque sa mortalité est
estimée à 50% à 5 ans
B. Le rôle infirmier :
❑la surveillance de la maladie:
Cliniquement il s’agit de dépister ou suivre l’évolution de la
maladie en recherchant les signes propre de l’une ou de
l’autre des deux forme de la maladie:
➢ Si le malade présente une IVG la surveillance porte
particulièrement sur la fonction respiratoire et l’appareil CV
➢ Si le malade présente une IVD il porte surtout sur l’état CV,
hépatique et la rétention hydro sodée(oedémes)
➢ Dans les 2 cas il faut surveillé et noter: le pouls, TA ,diurèses,
T° ,respiration, poids ,ECG…
❑La surveillance du traitement:

➢Administrer et assurer la surveillance


thérapeutique suivante: diurétiques
,vasodilatateurs et digitaliques.
➢Insister sur la nécessite de suivre et respecter
le Régime sans sel
➢Dépister les trouble en rapport avec un
surdosage ou une accumulation des
digitaliques (troubles digestifs et
disfonctionnement rénal).
II. Les anémies :
A. définition
C’est la diminution de la quantité d’hémoglobine
fonctionnelle circulante totale.
C’est exactement l’abaissement de la concentration en
hémoglobine du sang au dessous de 13g/100ml de sang
chez l’homme et au dessous de 11g/ 100ml chez la
femme
B. Rôle infirmier:
 installer confortablement le malade

 mesurer et noter les paramètres : pouls, respiration, TA

 réaliser les prélèvements sanguins requis

 appliquer le traitements et surveiller ses effets secondaires

 observer et noter les manifestations cliniques de l’anémie


(amélioration ,stabilisation ou aggravation)

 encourager et aider, si nécessaire, le patient à réaliser les soins


d’hygiène et à s’alimenter(car il est en état d’affaiblissement)

 surveiller l’état cutané du malade et y appliquer les soins


Éducation du patient:
aider, le patient à gérer au mieux sa maladie surtout la
nécessité de la prise régulière des médicaments
¨ lui apprendre à reconnaître les signes qui peuvent
faire évoquer l’anémie (pâleur, vertiges, acouphènes,
fatigue prolongée)
¨ expliquer au malade comment prendre soin de sa
peau (utilisation de produits pour hydrater la peau)
¨ encourager le patient à consommer les aliments
riches en fer
¨ expliquer au patient les effets indésirables liés à la
prise éventuelle d’un traitement par le fer : selles
noires, constipation, douleurs abdominales
III. Les leucémies:

A. Définition:

Les leucémies sont des maladies de la moelle


osseuses, assimilables à des cancers, et qui se
caractérisent par une prolifération anormale
des cellules dites "de défense" ou "globules
blancs".
B. Rôle infirmier:
• Rôle éducatif:
-L’infirmier informe le malade et son entourage
sur sa maladie: maladie chronique ou aigue
de mauvaise pronostique et nécessite un
traitement couteux, long et demande la
chimiothérapie avec ses effets remarquables
et indésirables.
- l’infirmier éduque le malade et sa famille sur
l’hygiène exceptionnellement stricte .
Rôle gestuel:
➢ Nécessité d’une asepsie rigoureuse pour effectuer
les gestes infirmiers
➢ Surveillance de l’hygiène hospitalière et alimentaire
➢ La prise de toutes les constantes
➢ L’administration du traitement prescrit
➢ Prélèvement du sang pour bilan
➢ La surveillance de l’apparition des hémorragies
buccales et intestinales
➢ Administration et surveillance des effets de la
chimiothérapie
IV. Les myocardites ,péricardites,
endocardites:
A. Myocardite:
Il s’agit de l’inflammation de la couche
musculaire du cœur. Elle peut être la cause
d’une mort subite chez les personnes jeunes
au cours d’un effort violent .Les principales
causes sont les infections virales, mais on
retrouve également les infections
bactériennes, ou encore le rhumatisme
articulaire aigu.
B. Péricardite:
• Atteintes inflammatoires du péricarde :
• Formes évolutives : aiguë ou chronique
• Formes anatomiques : péricardites sèche fibrineuse,
avec épanchement ou hémorragique purulente

• C. Endocardite:
Localisation infectieuse sur l’endocarde
compliquant une septicémie
Rôle infirmier :
LA SURVEILLACE :
-Faire respecter le repos au lit et rassurer le malade qui est
souvent affolé par toute douleur thoracique.
-Surveiller les paramètres habituels: pouls, TA, température,
fréquence respiratoire, diurèse.
-Assurer la surveillance para clinique :ECG, RX pulmonaire ,
recherche de BK dans les crachats ,IDR, NFS, VS,
-Surveiller la douleur d’une péricardite (douleur ,dyspnée,
tachycardie, hypotension artérielle)
-Mettre en place une voie veineuse.
-Contribuer a la réalisation des examens complémentaires
(échographie, ECG)
➢ La recherche d’une protéinurie ou d’une hématurie
microscopique doit être effectué 2 fois par semaine .
➢ Tous ces éléments sont consignés sur la feuille de
surveillance du malade.

➢ L’ infirmier(ère) doit aussi assurer et surveiller la


prescription thérapeutique.
- voie veineuse d’excellent calibre
- asepsie draconienne avant mais aussi après
chaque soin
- surveiller la bonne prise de médicaments
- s’assurer de la parfaite tolérance des
antibiotiques prescrits et rechercher notamment les signes
d’une allergie.
V. L’angine de poitrine:
A. Définition:
ischémie myocardique, secondaire à une
sténose coronarienne. Les artères coronaires
fournissent le sang et l'oxygène au cœur. Le
rétrécissement de ces artères est très souvent
provoqué par la formation d’une plaque
d’athérome (dépôts gras), ce qui rétrécit le
diamètre des artères et entraîne une diminution
du flux sanguin. Il en résulte une inadéquation
entre les besoins en oxygène du myocarde et les
apports par la circulation coronarienne.
B. Rôle infirmier:

• Maintenir le patient au repos


• prévenir la constipation
• protéger le patient contre le froid qui peut
déclencher une crise
• instituer un régime alimentaire si besoin
• Eviter au patient les fumées et le tabac
• Surveiller les constantes physiologiques
• Administrer la thérapeutique prescrite
VI. L’infarctus du myocarde
A. définition:
C’est une nécrose circonscrite d’une partie plus ou moins
importante du tissu myocardique (muscle cardiaque),
– consécutive à l’ischémie brutale d’une artère
coronaire.
– Lors d’un infarctus du myocarde, l’irrigation ne se fait
plus ; privé de sang et d’oxygène, les cellules du
myocarde meurent, libérant leurs enzymes
cardiaques, qui détruisent le tissu environnant.
– Les hommes sont atteints 2 fois plus souvent que les
femmes, souvent avant 60 ans.
B. Soins infirmiers
• prévenir le médecin
• installer le patient en position poitrine surélevée
• ôter les vêtements trop serrés
• mettre en place une voie veineuse
• prélever les bilans sanguins
• contrôler les paramètres vitaux
• administrer de l’oxygène
• administrer de la trinitrine sous prescription médicale
• Sédater le patient (Valium®)
Soins infirmiers (suite)
• Administrer les médicaments prescrits pour lutter contre
l’hypertension ou les troubles du rythme
• Administrer l’héparine: pour effet de thrombolyse qui n’est
efficace que dans les premières heures de l’infarctus
• Attention aux effets indésirables des anticoagulants :
saignements, embolies, troubles du rythme, allergie
Contre-indication : troubles de la coagulation
• Prévoir la coronarographie
• Effectuer un bilan liquidien des entrées et sorties
• Contrôler régulièrement la température
• Contrôler l’état de conscience du malade
Soins infirmiers (suite)
• Prise en charge de la douleur

• Alimentation : à jeun, Puis reprise progressive : eau, puis


pain…

• Immobilisation : repos strict les premiers jours

• Aucune excitation affective (visites limitées)

• Prophylaxie pour la constipation

• Proposer au patient un programme de rééducation


VII. Le rhumatisme articulaire aigu:

A. Définition:
Affection inflammatoire touchant surtout l'enfant et
l'adolescent. Le RAA survient une à cinq semaines
après une angine à streptocoque hémolytique .
Plusieurs tissus peuvent être atteints: articulations,
peau, cœur et système nerveux central.
L'atteinte cardiaque fait toute la gravité du RAA.
Le RAA a pratiquement disparu dans les pays
développés, mais continu à présenter un problème
de santé publique au Maroc.
❖ Rôle infirmier:
• L'hospitalisation en urgence des patients atteints de R.A.A.
en phase aiguë est impérative.
• Le R.A.A. est une maladie imprévisible, pouvant amener
rapidement à une défaillance cardiaque grave, voire
mortelle. La surveillance dans un milieu hospitalier permet :
Un bon suivi clinique et échographique
❖Les prestations infirmières:
• Prendre le poids
• Administrer le traitement prescrit: injection intramusculaire
d’extencilline tout en respectant la dose prescrite.
• Réaliser les examens complémentaires
• éduquer, conseiller et sensibiliser le patient
• Enregistrer sur les différents supports
Autres axes d’IEC:
• L’alimentation :
✓ Suivre le régime sans sel et pauvre en glucide qui est
généralement conseillé
✓ Alimentation liquide en cas d’angine
• Activité physique
Elle doit être normale, y compris activité sportive, à l’
exclusion des sports de résistance.
• L’hygiène bucco dentaire
N.B: l’éducation sanitaire constitue le meilleur moyen de
promotion des programmes de lutte contre le
rhumatisme cardiaque
VIII. L’hypertension artérielle:
A. Définition
❖ L’hypertension artérielle: est
l’augmentation de la pression
sanguine. on parle d’hyper tension
lorsque les parois des artères
subissent une pression supérieure a
la normale. +ou= a 14/9 cm Hg.
B. Rôle infirmier dans l’HTA:
❑Actions infirmières:

➢ Mesurer la TA matin et soir puis selon les consignes du


médecin
➢ Administrer les différentes prescriptions
médicamenteuse et assurer la surveillance spécifique
qui correspond a chaque .
➢ Contribuer à la réalisation des examens
complémentaires
➢ Aider a la correction d’une surcharge pondérale par des
pesées régulières
➢ Assurer la surveillance clinique: diurèses, poids , F.O
et ECG.
❑ Rôle éducatif de l’infirmier:
➢ Favoriser l’éducation du patient et de sa famille par des
explications personnalisées et adaptées à ces habitudes:
➢ Sur les risques liés a l’HTA
➢ La lutte contre les facteurs de risque CV
➢ La lutte contre le sédentarisme
➢ La lutte contre la surcharge pondérale (obésité)
➢ Traitement correcte du diabète
➢ Respect du régime prescrit (restriction sodée)
➢ Hygiène de vie: mener une vie calme, faire du sport
mais éviter les efforts physiques trop Importants, le
stress et les surmenages.
Rôle infirmier devant
Les affections uro-génitales
plan

I- Colique néphrétique
II- Prostatite
III- Cystite
IV- Hématurie
V- Insuffisance rénale
VI- Urétrite
VII- pyélonéphrite
La colique néphrétique
définition
• Une crise de colique néphrétique désigne des
douleurs paroxystiques, violentes,
spontanées ou provoquées (secousses) de la
fosse lombaire allant vers les organes
génitaux.
• Elle est le résultat d'une obstruction des
voies urinaires, le plus souvent consécutive à
un calcul rénal (lithiase)
Rôle infirmier:
a- Eléments de surveillance
Surveillance clinique :
- Etat du patient
• Douleur
• Pâleur et sueur
• Nausées et vomissements
• Chercher une hématurie
• Diurèse
- Surveillance des constantes : pouls, TA, T°
Surveillance paraclinique :
- Surveillance biologique
• Ionogramme sanguin, urée, créatinine
• Ionogramme urinaire : Ca+, acide urique
• ECBU
Surveillance radiologique :
Echographie abdominale
Urographie intraveineuse rénale
Rôle infirmier (suite)
b- Conduite à tenir
- Accueillir le patient et le rassurer
- L’interroger sur les circonstances de survenue
- Rechercher la présence du sang dans les urines
- Calmer les douleurs par des antalgiques sous avis médical
- Participer à la pratique des examens complémentaires :
biologiques et radiologiques.
- Eduquer le patient sur le TRT qui se base sur des boissons
abondantes
• Antispasmodique,
• ATB si infection : Diminution de consommation d’aliments
riches en Ca+ et protides.
- Orienter le patient vers une consultation
urologique
La prostatite
définition
- La prostatite est une inflammation du
parenchyme prostatique. Elle touche l’homme
à tout âge, mais est exceptionnelle avant la
puberté. Elle peut être aigue ou chronique .
Rôle infirmier:
a- Éléments de surveillance
Surveillance clinique :
-l’état du patient
• Douleur périnéales, parfois lombo-sacrées, urétrales ou inguino scrotales. •
Diurèse(brûlures mictionnelles rétention urinaire
- Surveillance des constantes : T°
Surveillance paraclinique :
- Surveillance biologique
• Il existe le plus souvent un syndrome infectieux avec hyperleucocytose à
polynucléaires neutrophiles, VS et CRP élevée…
• ECBU
• Hémocultures.
• Si possible examen bactériologique d’un prélèvement urétral chez le sujet jeune
(prostatite de transmission sexuelle).
Rôle infirmier:

Surveillance radiologique :

* L’UIV(l’urographie intraveineuse), souvent réalisée à distance de la phase aiguë,


recherche une anomalie congénitale ou acquise responsable de l’infection ;
néanmoins elle est souvent normale.
* L’échographie prostatique par voie endo rectale est contre-indiquée à la phase
aiguë du fait du risque bactériémique par massage de la prostate avec la sonde
d’échographie. Elle montrerait une prostate hypertrophiée et inhomogène (elle
est surtout utile pour rechercher un abcès).
* Parfois TDM : zones de densités différentes.
La cystite
définition
Une cystite est une inflammation de la vessie.
La cystite est le plus souvent d'origine
bactérienne (colibacilles, naturellement
présents dans l'intestin); mais peut aussi être
due à un agent toxique : traitement anti-
cancéreux ou radiothérapie. C'est une
affection fréquente chez la femme, car elle
possède un urètre court, ce qui augmente le
risque d'infection urinaire.
Rôle infirmier :
- Hydratation importante.
- Surveillance du pH urinaire ( alcalinisation des
urines selon O.M.)
- Diurèse.
- Conseiller au bénéficiaire de soins d’uriner
régulièrement pour prévenir la stase.
-Utilisation d’un uroprotecteur selon O.M.
- Surveillance hématurie, macro ou
microscopique
L’hématurie
définition
L’hématurie est un terme médical désignant la
présence de sang dans les urines. En fait on
dépiste la présence de globules rouges en
quantité anormalement élevée
Rôle infirmier :
a- Éléments de surveillance
Surveillance clinique :
- Quantité du sang rejeté
- Constantes : TA, pouls, FR et diurèse
- Etat du patient :
Coloration des conjonctives
Pâleur, sueurs
Etat de conscience
Surveillance paraclinique :
- Surveillance biologique :
NFS + hématocrite
Bilan d’hémostase
Ionogramme sanguin
Surveillance d’oxygénothérapie
Surveillance de la perfusion
Surveillance de la transfusion
Rôle infirmier :

b- Conduite à tenir

- Interroger sur les circonstances de survenue


- Analyse d’urines pour la recherche du sang, si hématurie microscopique
- Participer à la pratique des examens demandés
L’insuffisance rénale
définition

C'est une défaillance, habituellement réversible des fonctions


rénales ou baisse brutale et habituellement réversible de la
FG (filtration glomérulaire). Le diagnostic porte sur
l'augmentation rapide de la Creat et Urée sanguine +/- Anurie
ou une oligurie: Diurèse: 400 ml/ 24h ou 20ml/ h. C'est un
syndrome clinique regroupant plusieurs étiologies+++
Rôle infirmier :
Comme devant tout état clinique on doit être rapide et efficace
et surtout complet+++.

Diagnostic positif:

- Oligo-anurie chez un sujet antérieurement sain: 400ml/ 24h


ou 20ml/ h
- Augmentation rapide de la Creat et l'Uree
- Diagnostic difficile chez le sujet présentant une
néphropathie préexistante
Rôle infirmier :
1/ Examen Clinique initial:
Interrogatoire: circonstances de survenue, ATCDS, contexte clinique.
Examen physique:
- Pouls, Pression artérielle, conscience +++ signes d'hémorragie,
rechercher un globe vésicale et des signes orientant vers une
étiologie particulière
- Rechercher les complications de l'IRA: Hyperkaliémie, OAP et
acidose ceci implique: Examen du Cœur +++ des Poumons +++
2/Examens paracliniques et bilan biologique de première intention:
- ECG, Radiographie du thorax, Echographie abdominale
- NFS, Bilan d'Hémostase, Ionogramme sg surtout K+, Urée et Creat
sg, CRP, Albuminémie, chimie des urines (Labstix), Gaz du sang.
Rôle infirmier :
Diagnostic Etiologique:

- IRA Pré-rénale: Hypovolémie, DSH +++


- IRA Post-rénale: Obstructive: Lithiase, Tm +++
- IRA Rénale: Affections glomérulaires, tubulaire obstructive, interstitielles,
vasculaires.
Prise en charge en Urgence:
Le traitement sera déterminé selon l‘étiologie:
Buts:
- Essayer de rétablir la fonction rénale
- Suppression de la cause
Trt:
- Mise en condition du malade est une étape primordiale
- Voies d'abord
- Oxygénothérapie
- Mesure de la Diurèse
- Surveillance des constante vitales
- Traitement selon l‘étiologie,
L’urétrite
définition
L’urétrite est définie par un syndrome
inflammatoire de l’urètre. On l’appelle aussi
urétrite non spécifique ou urétrite non-
gonococcique. C’est généralement une MST
(maladie sexuellement transmissible).
Rôle infirmier :
➢ traitement
• Les antibiotiques sont très efficaces pour arrêter l'infection et
prévenir les complications :
• Il faut prendre tous les comprimés sans les partager avec
d'autres.
• Il faut traiter la/le /les partenaire(s), même si les tests sont
négatifs.
• Il faut faire un test de contrôle après le traitement.
• Il faut éviter toute relation sexuelle pendant le traitement et
jusqu'à confirmation de la guérison.
Rôle infirmier :
➢ Prévention:
• Demander des examens de dépistage régulièrement si on a
plusieurs partenaires ou si notre partenaire a plusieurs
partenaires.
• Utiliser un condom.
• S'abstenir de relations sexuelles et consulter un médecin dès
l'apparition de symptômes suspects chez soi ou chez son
partenaire.
• Avertir son/sa/ses partenaire(s) non seulement pour
protéger leur santé, mais aussi pour aider à briser la chaîne
La pyélonéphrite
définition

Infection de la médullaire rénale et du


bassinet, la pyélonéphrite aiguë (PNA) est
liée le plus souvent à une contamination par
voie basse (par fréquence décroissante : E.
coli, Proteus, autres bacilles Gram négatif,
entérocoques, staphylocoque…).
CAT
• Abord veineux systématique (cathéter bouché type
VENFLON) si critère de gravité
• Traitement antipyrétique selon besoins (paracétamol)
• Début de réhydratation par voie veineuse si
déshydratation > 5% ou signes septiques
• Examens complémentaires : NF, CRP, hémocultures
ECBU avec examen direct et dénombrement des germes
urinaires (DGU)
• Début du traitement antibiotique après réception du
résultat de l’examen direct.
Conduite a tenir de l infirmier
devant les affections
endocriniennes
• La définition de l'hypoglycémie ne saurait se limiter à la
seule constatation d'une glycémie "trop" basse. La valeur
de la glycémie n'a pas de signification propre lorsqu'elle
est basse ; ce qui caractérise l'hypoglycémie c'est
l'association de la glycémie basse à des symptômes
témoignant du fonctionnement anormal du cerveau, la
neuroglucopénie.
• Rôle pédagogique:
*bien respecter le régime diabétique
*ne pas sauter un repas
*mesurer sa glycémie régulièrement
*bien respecter le TTT ( leurs dosage et leurs horaires)
*informer l’entourage sur les risques liées à l’hypoglycémie et les
moyens d’y faire face, et leur apprendre comment contrôler la
glycemie
*porter sur soi une carte mentionnant son diabète
*avoir au moins 3 sucres à porté de la main
CAT:
1.Chez un diabétique conscient:
*prise des constantes: T°, TA, pouls, sucre
*faire une glycémie capillaire
*prendre une voie veineuse
*avertir le médecin
*Administrer le TTT prescrit par le médecin
*surveiller l’état générale du malade
*noter le soin sur la feuille de surveillance.
3.Chez une malade inconscient  (coma hypoglycémique):
*mettre le malade en position latérale de sécurité
*assurer la liberté des voies aériennes supérieurs et mettre une canule
de guedel
*mettre en place une sonde d’oxygénation
*prendre une bonne voie veineuse
*si le malade présente 1e détresse respiratoire le mettre en
position ½ assise.
*si le malade n’est pas intubé, préparer le matériel pour une
éventuelle intubation
*si le malade est intubé et ventilé ,vérifier s’il est bien
adapté au respirateur et la sonde d’intubation n’est pas
bouchée
*mettre en place une sonde gastrique
*mettre une sonde vésicale pour surveiller la diurèse
*établir le bilan des entrées et sorties
*administrer le TTT prescrit par le médecin
Surveiller l’état de conscience
*noter les différents soins sur la feuille de surveillance
• Le diabète qui se caractérise par un excès de sucre (
glucose) dans le sang permanant ou quasi-
permanant, et la conséquence de cause multiples.
• On distingue classiquement 2 grand type de
diabète:
*diabète type 1, autre fois insulino dépendent (DID)
*diabète type 2, autre fois appelé non insulino
dépendant (DNID).
CAT:
1.Examen clinique général et minutieux pour détérminer la cause
3.Prise des constantes:
*T°
*TA
*pouls
*sucre
*acétone
3.Faire la glycémie capillaire ( G C)
4.Eviter la sonde vésicale si possible
5.Prendre une voie veineuse
6.Appeler le médecin
7.Noter les différents soins sur la feuille de surveillance.
L'hypothyroïdie est une insuffisance de fabrication d'hormones
thyroïdiennes.
• Elle est le plus souvent due à une atteinte primitive de la
glande thyroïde.
• Plus rarement, il s'agit d'une insuffisance d'origine centrale
d'origine hypophysaire (trouble de la commande et de la
régulation de la thyroïde).
1. Pratique infirmière :
❖ Vérifier la prescription médicale, administrer le traitement tout
en couvrant la surveillance.
❖ Surveiller le plous et le poids ( perte de qlq kilo normale au
début de traitement)
❖ Evaluer la récupération des capacités intellectuelles : présence,
mémoire, conservation, échanges.
❖ Evaluation la récupération des capacités affectives : humeur, contact.
❖ Contrôler le fonctionnement de l’appareil digestif ( ralentissement du
transit, météorisme )

2. Rôle pédagogique :il faut enseigner aux hypothyroïdiens :


❖ La nécessité de ne pas oublier leur hormone ( prise le matin )
❖ L’importance d’une surveillance régulière: dosage de TSH (thyréo-
Stimulating-Hormone) au moins une fois par an, en cas de palpitation
surtout, de contrôler aussi la T4 ( thyrotoxine )
Une hyperthyroïdie correspond à un excès de
fonctionnement de la glande thyroïde directement à
cause d’une pathologie de la glande thyroïde elle-même
ou indirectement par augmentation de la sécrétion
hypophysaire de TSH qui stimulera trop la glande
thyroïde
• 1.Pratique infirmière :
• Surveiller: le pouls, la TA, la température, les selles
fréquentes et l’ECG.
• Vérifier l’occlusion nocturne des paupières ( collyres et
pansement occlusif)
• Vérifier les signes cutanés (effet allergisant des
antithyroïdiens).
• 2. Rôle pédagogique :
• Expliquer le principe du traitement, l’importance
et la mise au repos d’où hospitalisation. expliquer
au malade sa maladie.
• Rassurer la bénignité de la maladie et l’importance
des examens complémentaires.
Le syndrome de Cushing, ou hypercortisolisme chronique, se
manifeste par un excès de sécrétion d'une hormone
corticosurrénale, le cortisol, par les glandes surrénales ayant des
conséquences pathologiques.
I. Surveiller du traitement d’une maladie de cuching:
1.efficacité clinique du traitement :
*normalisation de la TA
*diminution des douleurs
*disparition des vergetures
*normalisation de la diurèse
2. efficacité biologique :
*normalisation de l’ionogramme plasmatique
*baisse de la kaliémie
3.tolérance, incident à dépister
*douleur adominale
*nausée, vomissement( les signalés au médecin
afin d’adapter les doses en fonction de la tolérance.
II. Action infirmière :
1.surveiller: le pouls, TA, diurèse ,poids et la glycémie
capillaire.
2.administrer le traitement à base d’anti cortisoniques et
assurer la surveillance.
3.préparer le malade pour la radiothérapie, une
éventuelle intervention chirurgicale.
III. Explication conseils au patients :
expliquer le traitement médical et l’intérêt de la surveillance de la
maladie.
Le diabète dit sucré est une maladie liée à une défaillance des
mécanismes biologiques de régulation de la glycémie,
concentration de glucose dans le sang. Cette maladie se
manifeste par une augmentation sensible de la glycémie, et
peut être causée par des facteurs génétiques (voir maladie
héréditaire) ou se développer suite à une mauvaise hygiène
de vie. Cependant, les causes du diabète dans la grande
majorité des cas n'ont pas encore d'explication logique.
I. Au niveau hospitalier : malade conscient :
• Accueillir et installer confortablement le patient
• Prélever le sang pour le bilan :standard, lipidique, rénal
• Administrer l’insuline selon la glycémie capillaire (par
bandelettes réactive) et le protocole du service
• Surveiller le régime diabétique
• Insister sur l’hygiène individuelle surtout des pieds
• Apprendre au malade à s’auto injecter
• Apprendre aux diabétiques de détecter les signes cliniques
d’hyperglycémie
• Surveiller les constantes : température, TA, poids.

II. Conseils a donner à un diabétique :

• Hygiène individuelle corporelle


• Hygiène des pieds: propreté des pieds(laver à l’eau tiède et
bien sécher, mettre des chaussettes en fil, porter des
chaussures confortablement en cuir, soins des ongles non
traumatisant.
• Respect du régime diabétique
• Alimentation équilibrer sur le plan calorique
• Apprendre au diabétique à s’auto injecter en respetant la dose,
l’asepsie, et le changement des lieux d’injection
• Apprendre au diabétique à s’auto surveiller :
*pour apprécier la glycémie capillaire
*pour dépister l’infection de la peau
NB: le malade diabétique doit porter toujours avec lui sa carte de
traitement et le carnet de soin.
L’insuffisance corticosurrénale ou maladie d’addison:
• Cette maladie endocrinienne rare est en rapport avec une
insuffisance des glandes corticosurrénales. Elle est caractérisée par
une fatigue profonde avec hypotension artérielle et une coloration
bronzée de la peau. Des douleurs lombaires et des troubles
gastriques sont fréquemment associés (maladie bronzée).
• CAT
• apprendre une voie veineuse de bon calibre pour prélèvement et
mise en place d’une perfusion à débit important.
• Prélèvement sanguin : à effectuer avec le traitement
• Faire garder les urines : pour évaluer la diurèse et dosage de
l’ionogramme urinaire.
• Mettre en route le traitement prescrit
• Surveillance clinique
*pouls, TA, tout les demies heures
* température
*surveillance de l’hydratation : diurèse, poids
*monitoring ECG si possible (si non ECG de surveillance répété
en cas d’hypokaliémie
• Expliquer au malade : l’intérêt du traitement substitutif qui doit
être:
*poursuivie régulièrement et à vie
*ne doit pas l’arrêter sans avis médical
PLAN
❖Conduite à tenir infirmière devant:
▪ Accident vasculaire cérébral

▪ Crise d’épilepsie

▪ Hémiplégie

▪ Maladie de Parkinson

▪ Sclérose en plaque
CAT INFIRMIERE
DEVANT UN ACCIDENT
VASCULAIRE CÉRÉBRAL
1. Définition
• L'accident vasculaire cérébral (AVC)
correspond à un arrêt brutal de la
circulation sanguine au niveau du cerveau.
• Les AVC sont dus généralement soit à:
Une hémorragie suite à un vaisseau
cérébral qui s’éclate
Une oblitération d’un vaisseau (qui se
bouche) donnant une ischémie cérébrale
Soins infirmiers
• Conditionnement du patient:
Repos strict au lit avec position demi-assise, pieds
légèrement surélevés pour maintenir une
irrigation cérébrale correcte
Assurer une bonne ventilation (oxygénothérapie)
Les soins de nursing (toilettes, habillage,refection
de lit…
 Administrer le traitement : anticoagulants pour
éviter les risques thromboemboliques
Soins infirmiers (suite)
• Surveillance des paramètres neurologiques :
Conscience : ordres simples, questions
temporo-spatial.
Mouvement des 4 membres.
Evaluer la tonicité : flasque ou bien au
contraire spastique.
Réaction au stimuli : chaud / froid.
Orientation temporo-spatial.
Réflexe pupillaire.
Soins infirmiers (suite)
• Surveillance des troubles de la vigilance :
Surveiller l'état de conscience toutes les 2 h
Surveiller le réflexe pupillaire.
Surveiller l'apparition de céphalée.
Evaluer le score de Glasgow.
Noter si le patient répond ou non aux ordres
simples.
Soins infirmiers (suite)
• Eviter les risques infectieux :
Les troubles de la déglutition favorisent les
infections pulmonaires : aspiration, oxygénation.
Si incontinence risque de rétention urinaire et
donc infections urinaires : surveiller la diurèse et
la présence d'un globe vésical.
Surveiller l'état cutané.
 Prise de la température.
Soins infirmiers (suite)
• Favoriser la communication :
Noter si le patient parle, s'il est aphasique ou
dysarthrique.
Utiliser la communication non verbale, des
moyens écrits ou des images.
Faire répéter en commençant par la première
syllabe sans fatiguer le patient.
Faire appel à un orthophoniste pour la
rééducation verbale suite aux aphasies.
Soins infirmiers (suite)
• Surveiller les troubles de l’élimination :
• Surveillance de la diurèse. Feuille de bilan
entrée / sortie.
• Faire une réactivation vésicale dès que le
patient peut comprendre en lui présentant le
bassin toutes les 3 heures.
• Surveiller les dates des selles.
• Donner une alimentation riche en fibres.
Soins infirmiers (suite)
• Combattre l’anxiété :
Etablir une relation d'aide, parler au patient
même s'il ne peut pas répondre.
Lui expliquer le programme de sa rééducation
et les progrès qu'il peut en espérer.
Faire appel à un psychologue si besoin et
discuter avec le médecin d’un éventuel
traitement antidépresseur.
CAT INFIRMIERE
DEVANT UNE CRISE
D’ EPILEPSIE
Définition

• Une "crise épileptique" est l'expression clinique d'une


décharge électrique anormale et excessive des cellules
nerveuses.
• Il s'agit d'un trouble momentané de l'activité
électrique.
• Au moment de la crise, le cerveau ne peut plus
fonctionner correctement et envoie des messages
erronés au corps.
• L'épilepsie n'est pas une maladie mentale. Entre les
crises, le cerveau fonctionne tout à fait normalement.
Soins infirmiers
1.AU MOMENT DE LA CRISE : Rôle préventif +++
 éloigner du patient tous les objets dangereux,
S’il est au sol placer un coussin sous sa tête,
 les morsures de langue étant fréquentes et
douloureuse, essayer d’interposer entre les dents
un mouchoir épais ou une canule de guédel
Assurer la libération des voies aériennes,
 observer le déroulement de la crise et noter les
différents signes caractéristiques à transmettre au
médecin qui sera alerté.

.
Soins infirmiers (suite)
2. Apres la crise :
 Installer confortablement au lit le patient car il presente
souvent un état confusionnel transitoire et grande fatigue,
 Maintien en décubitus latéral après la crise
 Vérifier les constantes vitales ,
 Réaliser une petite toilette s’il y a eu émission d’urines
 Même si le patient n’a aucun souvenir de la crise, offrir
une présence rassurante, être à son écoute de façon à
dédramatiser la situation et le réorienter
 Si la crise se prolonge faisant envisager un état de mal
convulsif, diriger le patient vers un sce de réanimation.
Soins infirmiers (suite)
• Soins infirmiers relevant du rôle propre :
L’appréciation des paramètres.
L’information et la mise en route d’une démarche
éducative du patient
• Suivi du traitement.
• connaissance du suivi du traitement.
• connaissance de sa pathologie.
• application d’une bonne hygiène de vie.
 Conseils à donner :
• Emploi adapté.
• Pas de sport à risque.
• Aménagement de l’environnement.
• Connaissance des risques de conduite auto.
Rôle propre (suite)
Soutien psychologique et relation d’aide.
• Conseiller une adhésion à une association.
• Discuter des craintes du patient.
• Faire participer la famille et l’entourage
La mise en œuvre des examens :
– L’électroencéphalogramme, la vidéo-EEG.
– Le scanner cérébral, l ’IRM
– Le ionogramme sanguin.
l’administration des prescriptions médicales et la
transmission des soins
Rôle propre (suite)
La mise en œuvre du traitement:
– L’administration des médicaments, prises à
heures régulières.
– La surveillance de l ’efficacité
– La surveillance clinique et biologique
(hépatite médicamenteuse, toxicité
hématologique,
allergies, troubles digestifs, troubles cognitifs)
Rôle éducatif
➢ Ttt sans interruption et à vie
➢Arrêt progressif si substitution par un
autre ttt
➢ Équilibration : nécessité hospitalisation
parfois
➢ Début ttt : parfois somnolence, vertiges,
céphalées
Rôle éducatif (suite)
 Respect des doses prescrites
 Ingestion au milieu des repas, eau +++
 Signaler apparition céphalées, fièvre,
éruptions cutanées, coloration anormales
urines, téguments, saignements de nez,
ecchymoses
Rôle éducatif (suite)
 Proscrire associations médicamenteuses
 Signaler son ttt à tout médecin
 Éviter abus d’alcool, de café, jeûne, manque de
sommeil
 Éviter activités sollicitant une certaine
vigilance, les emplois à risques, les sports
dangereux, la conduite automobile (forme
grave)
 Éviter stimulation visuelle (spots, écrans
vidéo…)
 Porter une carte précisant sa pathologie et son
ttt
CAT INFIRMIERE DEVANT
UNE HÉMIPLÉGIE
1. Définition
L'hémiplégie est la paralysie d'un
hémicorps, c'est à dire la perte plus
ou moins complète de la motricité
volontaire au niveau d'un
hémicorps, secondaire à une lésion
unilatérale du faisceau pyramidal.
Soins infirmiers
Premiers gestes
• Prise en charge à domicile
• Infirmier évalue si urgence ou non.
• Observation du comportement, conscience,
respiration, tension artérielle, pulsations.
• Etablir un score de Glasgow.
• Repérer si le côté paralysé est flasque ou
spastique.
Premiers gestes (suite)
• Installer en position latérale de sécurité si
inconscient ou vomi, sinon mettre en position
demi-assise.
• Perfuser sur le bras non paralysé.
• Prévoir matériel d'oxygénation, aspiration et
mesure de la saturation en O2.
• Se renseigner sur l'origine de l'hémiplégie.
• Se renseigner s'il y a eu chute ou non.
• Se renseigner si la personne a un traitement
Installation de la personne hémiplégique
• Immobiliser les parties du corps paralysées.
• Mobiliser le côté indemne.
• Respecter l'alignement corporel tête-tronc-
jambes pour éviter les positions vicieuses.
• Placé tous les objets du côté mobile.
• Installation confortable pr éviter contractures.
• Mobiliser, changer de position toute les 3
heures, prévention d'escarre.
• Mettre écharpe ou attelle au membre supérieur
autour du bras hémiplégique pour le protéger
Corrections des troubles
Trouble du langage
• La parole se trouve le plus souvent à gauche :
dysarthrie (trouble de l’élocution).
• Encourager à s'exprimer, parler lentement, le
laisser finir ses phrases.
Trouble visuel
• Hémianopsie latérale : Disparition de la
moitié du champ visuel par lésion d’un
hémisphère cérébral
• Diplopie : vision double.
Corrections des troubles(suite)
Troubles de l'alimentation et de la déglutition
• Nourrir du côté sain de la bouche.
• Laisser le temps de manger.
• Attention aux fausses routes.
• Adapté l'alimentation : semi-liquide, mixée.
Trouble émotionnel
• Perte de la maîtrise de soi, Irritable, se sent isolé.
• A du mal à réagir face à une situation stressante.
• → relation d’aide renforcée
Corrections des troubles(suite)
Altération de l'élimination urinaire
• Incontinence au début.
• Surveillance de la diurèse, aspect, quantité.
• Faire boire avec mise en place de sonde urinaire
• Envisager la pose d'une sonde à demeure.
Altération de l'élimination intestinale
• Risque de constipation car sédentarité et
diminution du péristaltisme intestinale.
• Surveiller la fréquence des selles.
• Alimentation riche en fibres.
Corrections des troubles(suite)
Troubles cognitifs
• Perte de la mémoire, amnésie rétrograde,
antérograde.
• Donner des repères temporaux-spatieux.
• Poser des questions simples permettant
d'apporter une réponse.
Troubles sensoriels
• Paresthésie : trouble de la sensibilité tactile.
• → rééducation physique
CAT INFIRMIERE DEVANT LA
MALADIE DE PARKINSON
Définition
• La maladie de parkinson est une affection
neurologique dégénérative ,évolutive qui
touche les centres cérébraux régulateurs de
mouvements involontaires c’est-à-dire
atteinte du système extra pyramidal.
• Cette maladie est caractérisée par une
dépigmentation du locus Niger qui entraine
une absence ou diminution de sécrétion de
dopamine
: relâchement musculaire qui
s’amplifie lors d’émotions ;de fatigue.

responsable des troubles de la


marche ;

: touche les automatismes primaires


:marche; geste de la vie courante (habillage….)
:
▪Baisse de la voix,
▪douleurs liées aux raideurs ,
▪trouble de déglutition (hyper salivation),
▪ Hypersudation,
▪Trouble vésico-sphinctérien(globe, infection)
▪Constipation etc.
: nausées; vomissements qui
peuvent entrainer une anorexie, donner le
traitement en milieu des repas; surveiller le poids
et le régime adapté.

orthostatique, trouble du rythme,


surveiller la T.A, pulsations, ECG et conseiller le
patient de ne pas soulever ou changer de position
brutalement.
Dyskinésie: incoordination des mouvements, risque
de chute, altération de la mobilité
Réapprendre a marcher; regarder devant, jambes
écartées, poser le talon puis l'orteil.
Aider à se mobiliser.

-Grabatisation
- complications liées au décubitus
A ce stade les soins sont:
Faire boire,
Surveillance de la diurèse,
Surveillance du globe vésicale,
Surveillance de la température,
Surveillance des selles,
Alimentation adaptée,
Surveillance de la perte de poids,
Difficulté à déglutir: alimentation semi liquide,
position assise.
Risque de fausse routes: surveillance des repas
Aide au reatiblissement ou au maintien d’une
elimination reguliere
Respecter le rythme de la personne
Conserver son autonomie
Encourager a soigner son apparence
-Prevention d’escarre
-Vetement ample,chaussure faciles a fermer
Aide dans l’amélioration de la communication
Parler en articulant,exagerer la prononciation,phrase
courte
Aide dans l’acquisition d’une plus grande
autonomie
Car incapacité partielle ou totale a effectuer les
besoins fondamentaux
Expliquer de bien faire les differences entre le
default de mise en route des mouvements et la
demence
Expliquer le ttt et les effets seondaires
Donner l’interet sur le maintien d’une activite
physique reguliere,des regimes alimentaires
Prevenir les troubles du sommeil
Orienter vers des association de patent
CAT INFIRMIERE DEVANT
UNE SCLÉROSE EN PLAQUE
Définition
• La sclérose en plaques (SEP) est une maladie
neurologique auto-immune chronique du
système nerveux central.
• Elle est multifactorielle et ses manifestations
cliniques sont liées à une démyélinisation des
fibres nerveuses du système nerveux central
(cerveau, moelle épinière et nerf optique)
Soins Infirmiers
• Soutien du patient
• Visée de soins vers l’autonomie,
• Laisser des temps de repos
• Relation d’aide (annonce de la maladie,
aménagement des habitudes de vie)
• Education sur l’hygiène de vie (….)
Hygiène de vie
• Demander une prise en charge à
100%
• Rythme de consultations médicales
bien défini ( avec consultation si
état physique le justifie)
• Maintenir le plus longtemps
possible son activité professionnelle
avec déclaration de son cas au
médecin de travail.
Hygiène de vie (suite)
• Suivre des séances de rééducation
selon le stade de la maladie: exercices
d’assouplissement, séquences de
marche, entretien musculaire et
d’équilibre.
• Grossesse: il n’y a pas de risque
d’aggravation, le risque de faire des
poussées diminue au 3ème trimestre,

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