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Cours SI Medecine-1
Cours SI Medecine-1
1ere partie
Technique de la perfusion
1- Définition
Une perfusion est une injection prolongée en
goutte à goutte d’un soluté par voie I.V
2- Indications
- Déshydratation
- Chocs
- Hémorragies
- Brûlures
- intoxications
- Apport médicamenteux
- Garde-veine
3- Les liquides à perfuser
Les solutés isotoniques(Ils ont une même
pression osmotique que le sérum sanguin)
• Le chlorure de sodium à 9°/°°
• Le glucosé isotonique à 5°/°
• Le bicarbonaté à 14 ‘’/’’
Les solutés hypertoniques(toujours en IV)
• NaCl hypertonique à 10 et 20%
• Glucosé hypertonique à 10,15,20,30 et 50%
• Bicarbonaté à 30°/°°,42°/°° et 84°/°°
Liquides à perfuser(suite)
Des médicaments (Augmentin, Acupan,
flagyl…)
Des solutés nutritives
• Trophysan (protides)
• Lipidhysan (lipides)
solutés à grosses molécules (de remplissage) :
• Plasma humain
• Albumine humaine
Le sang et ses dérivés (transfusion sanguine)
Albumine humaine Plasma (Haemaccel)
4-Préparation du matériel
▪ Potence + panier à sérum + pochette à perfuser
▪ Seringue à usage unique + sparadrap et ciseaux +
coton antiseptisé
▪ Médicament à ajouter au sérum (s’il est
prescrit)
▪ Tubulaire + Intranule+Paire de gants non stérile
▪ Garrot +Protection+ planchette
▪ Des attaches s’il s’agit d’un enfant ou d’un agité
▪ 1 haricot+ nécessaire pour collecte des déchets
5-Préparation du malade
Cartwright Hm Ii
Xg Gerbich Globoside
➢Troubles de l’hémostase
➢Insuffisance cardiaque avancée
➢Malformation des côtes
4- MATÉRIEL
➢Xylocaïne à 1 %
➢Bétadine + Compresses stériles
➢Tubulure stérile
➢Bocal ou poche
➢Tubes stériles pour
prélèvements
➢Seringue de 10 cc pour
anesthésie locale
Matériel (suite)
➢Seringue de 20 cc pour
prélèvement
➢ Aiguille et trocart de Boutin,de
Kuss, ou de Bernoux
➢Nécessaire pour pansement
➢Protection
➢Dispositifs de recueil des déchets
5-Préparation du patient
Faire:
▪ Rx pulmonaire
▪ Bilan d’hémostase
▪ Groupage
▪ Dispenser une prémédication si besoin
▪ Assurer une bonne préparation
psychologique
INSTALLATION DU PATIENT
Installer confortablement le patient:
➢Hématome pariétal
➢Lipothymie, cyanose
➢ Toux sévère
➢Hémoptysie passagère
8- SURVEILLANCE
Réinstaller le patient en position assise ou
½ assise
Surveiller:
➢Les constantes
➢Faciès du patient, coloration des
téguments
➢Les crachats et noter les quantités
➢Faire une Rx pulmonaire de contrôle
➢Signaler toute anomalie
9- Transmissions
Noter:
• Heure et date de la ponction
• Nom de l’opérateur
• Volume du liquide évacuer
• Aspect et coloration du liquide
• Poids avant et après l’évacuation
• Reaction du patient
La ponction sternale
1- DEFINITION
• Prélèvement par un médecin d’une
petite quantité de moelle osseuse
au niveau du sternum par aspiration
ou ponction à l’aide d’une seringue
ou d’un trocart
• Lieu: manubrium sternal ( le milieu
de l’endroit ou s’articule les deux
clavicules)
2-BUTS
1- examen cytologique :études des
cellules (richesse de la moelle, la
maturation cellulaires des GR et GB) =
myélogramme
2- examen bactériologique :recherche de
bacilles ou autres germes
3- examen parasitologique
3-INDICATIONS
• Perturbation de la NFS
• adénopathies,
• splénomégalie,
• anomalies radiologiques osseuses
• Tumeurs bénignes ou malignes
• Aplasies médullaires
• Leucémies aiguës ou chroniques
• Maladie de Hodgkin
• Avant la chimiothérapie
3-CONTRE INDICATIONS
•En cas de problème d’hemostase
(exp: hémophilie)
•Sur des zones irradiées car la moelle
sera affectée (myélogramme)
4-MATERIEL
• Nécessaire pour:
• Asepsie de la peau
• Anesthésie locale
• Labo: lames et/ou tubes
• Réalisation du pansement
• La ponction : trocart de Jamshidi ou de
Mallarmé + seringue de 20 ml
5- Préparations préalables
• Explication du soin car contexte
difficile ( maladie cancéreuse ou suivi
de la maladie)
• Prémédication peut être prescrite car
geste douloureux et désagréable.
• Installation du patient en décubitus
dorsal, à plat, l’oreiller est placé sous le
thorax.
Préparation (suite)
- Désinfection large de la zone à
ponctionner avec asepsie totale
- Lavage chirurgical des mains pour
opérateur et ensuite habillage de
celui-ci ( casaque, gants…)
- Mise des lames sur chariot portant
champ stérile
- Application du Xylocaïne pour
anésthésie locale
6-La technique
• Mise en place du trocart de façon
perpendiculaire au manubrium sternal
• Aspiration par le trocart d’une petite
quantité de moelle
• Pansement sur la zone ponctionné ( éviter
hématome)
• La moelle retirée est étalée sur des lames
ou mise dans des tubes EDTA (mauves)
• Réinstaller le patient: celui-ci peut se
lever complètement après 1h
• Décontaminer les trocarts, les stériliser
et les ranger
• Faire acheminer les lames au labo
• Noter l’examen sur le dossier de soin
et les accidents ou incidents éventuels
et le ressenti du patient
7- INCIDENTS - ACCIDENTS
• Gène à l’introduction du trocart :
( dureté de l’os)
• Ponction « blanche »
• Infection: non respect de l’asepsie
• Hémorragie (rare): surveiller pouls et
TA ou hématome: sac de sable
• Perforation de la trachée ou du
péricarde ( mauvais acte :urgence)
8- La surveillance
Surveiller:
• Le faciès
• La tension artérielle
• La fréquence des battements
cardiaques
• Le point de ponction (risque
d’hémorragie).
N.B
• C’ est la même technique que la
ponction de la crête iliaque
• Mêmes buts, indications et
contres indications
• Même préparation et surveillance
La ponction d’ascite
Objectifs du cours
Prendre connaissance de:
-Définition de la PA
-Indications et intérêts de la ponction
-Matériel à préparer
-Rôle infirmier avant ,pendant et après la PA
-Incidents et accidents
-Paramètres de surveillance
-Eléments de traçabilité
1- Rappel
L’ascite
L’ascite est un épanchement c.à.d. une
accumulation de liquide à couleur jaune
citrin dans la cavité péritonéale
Le péritoine
Le péritoine est constitué d'une membrane
appelée séreuse.
Cette membrane est formée de 2 feuillets :
le feuillet viscéral (qui adhère aux organes) et
le feuillet pariétal (adhérant à la cavité
abdominale).
Entre ces deux feuillets, il existe un espace
permettant la mobilité de l'un sur l'autre.
C'est l'excès de liquide entre ces deux
feuillets qui donne l'ascite.
Péritoine et cavité péritonéale
Péritoine
Étiologie de l’ascite
Cirrhose
Hépatites
Insuffisance hépatique
Insuffisance cardiaque
Cancer du péritoine
Effets de l’ascites
-Augmentation du volume
De l’abdomen
-Prise de poids
-Douleurs abdominales
-Effacement de l’ombilic
-Dyspnée
-Hernie ombilicale
-œdème des membres inférieurs
2-Ponction d’ascite
1-Definition
25/12/09 183
A la fin de la ponction
Médecin retire le trocart d’un mvmt sec
Massage du point de ponction ( pour
éviter la fuite du liquide à l’extérieur ou
dans la paroi abdominale)
Peser le malade et mesurer le périmètre
abdominal
Laisser le patient allongé car examen
fatigant
6-Incidents et accidents
Ponction blanche
Hémopéritoine: Par ponction d’un
vaisseau
Douleurs péritonéales avec sueurs,
pâleur, tachycardie, baisse de la TA
Perforation intestinale donnant: liquide
brun noir + douleurs péritonéales
Infection du point de ponction
(elevation de la T°)
Fuites du liquide d’ascite.
7- La surveillance
Réinstaller d’abord le patient en position
latérale(cela évite les fuites)
contrôler l’étanchéité du système
Vérifier l’apparition de douleurs abdo
Surveiller la perfusion de plasma qui
doit apporter 8 g d’albumine pour chaque
litre de liquide prélevé.
Surveillance des risques
• Risque d’hypovolémie :surveiller la TA
• Risque hémoragique : ascite rouge
surveiller la TA (tachycardie), cyanose,
agitation.
• Risque d’infection : surveiller la T°, le
point de ponction et la douleur
• Risque de déshydratation :vérifier l’état
cutané,diurèse (anurie)
•
8- Transmissions
Noter:
Heure et date de la ponction
Nom du réalisateur
Volume de l’ascite évacuer
Aspect et coloration du liquide
Périmètre abdominal avant et après
l’évacuation
Poids avant et après l’évacuation
Perfusion posée
La ponction articulaire
1- Définition
- Ponction blanche
- Hématome articulaire
- Infection localisée au point
de la ponction
7- Surveillance
-Constantes
-Lieu de la ponction : saignement ou
hématome
-Apparition de douleur articulaire
-Etat du pansement
- Donner un antalgique si douleur sous
avis médical
- Avertir le médecin si anomalies
La ponction ganglionnaire
1- Définition
Geste médical qui consiste
à ponctionner un ganglion
dans le but de poser un
diagnostic de maladie du
système lymphatique
2- Indications
-Maladie de Hodgkin
-Leucémie
-Devant adénopathie prolongée
sans étiologie
-Adénopathies diffuses
- Suspicion d’ADP tuberculeuse
- Adénopathie d’origine infectieux
3- Contre-indications
- Trouble d’hémostase
- Situation du ganglion dans
une région très vascularisée
4- Matériel
- Seringue + aiguille stériles
- Lames de verres dégraissées avec
éther et/ou tubes stériles
- Nécessaire pour faire :
• Le rasage et la désinfection
• Le pansement
• les sutures si besoin
5- Rôle infirmier :
a- Préparation du patient :
- Assurer une bonne préparation
psychologique du patient
- Faire un bilan d’hémostase
-Réaliser un champ opératoire
- Prendre les constantes vitales
-Installer le patient en exposant
mieux la région à ponctionner
Rôle du médecin
- Déterminer la région de ponction
- Effectuer le 1er badigeonnage
- Refaire la désinfection (2eme
badigeonnage après ¼ h)
- Mettre le champ troué stérile
- Pratiquer une petite anesthésie
locale (si necessaire)
La technique
le médecin Immobilisera le gg entre
pouce et index
Il ponctionnera et aspirera le contenu
à l’aide d’une seringue ou d’un trocart
NB : A cause de la mobilité des
ganglions, la ponction peut être faite
sous guidance radiologique.
Rôle infirmier après geste
Elle consiste à:
-Etaler le prélèvement sur les lames
- Mettre un pansement compressif
- Dessécher les lames
- Remplir les bons, les lames et les
envoyer rapidement au labo
- Réinstaller le patient
-Administrer les TRT prescrits
6- Incidents et accidents :
• Hépatites chroniques
• Cirrhose du foie
• Hémochromatose
• Cancer hépatique
• Hépatomégalie de cause
indéterminée.
3-CONTRE INDICATIONS
• Trouble de l’hémostase
• Kyste hydatique du foie
• Angiocholite par obstruction des
voies biliaires
• Ascites importantes
• Tumeur hépatique hyper vascularisée.
PREPARATION DU MALADE
a) les jours précédant l’examen
• S’assurer de l’absence des contre
indications
• Faire un bilan d’hémostase
complet .
• Demander un groupage sanguin et
facteur rhésus.
• Demander une échographie récente.
b) Le matin de l’examen :
- Tachycardie
- Hypotension artérielle
- Pâleur cutanée,
- Sueurs, agitation, soif,
-polypnée,
-Troubles de conscience
3- Conduite à tenir
- Accueillir le patient
- Allonger le patient tête basse sur le côté
pour éviter toute inhalation
- Prévenir d’urgence le médecin
- Effectuer un prélèvement sanguin pour
groupage, Rh, NFS, bilan d’hémostase,
ionogramme sanguin, bilan hépatique
- Prendre une voie veineuse et placer un
soluté à grosse molécule (haemacel) sur
avis médical
CAT (suite)
- Placer une sonde à O2 et régler le débit
- Noter les éléments de surveillance : TA,
pouls, coloration de la peau, des
conjonctives, sueur
- Si hémorragie abondante : transfusion
du culot globulaire et plasma frais (sur
avis médical)
- Administrer le traitement prescrit
4-Surveillance
a-Sur le plan clinique :
- Le sang rejeté (couleur et quantité)
- Rechercher un melaena
- Prise des Constantes : TA, pouls,
diurèse
- Contrôle de l’état du patient :
•Coloration des conjonctives
• Sueurs, pâleur
• État de conscience
• Diurèse
b-Sur le plan biologique :
A. Définition:
• C. Endocardite:
Localisation infectieuse sur l’endocarde
compliquant une septicémie
Rôle infirmier :
LA SURVEILLACE :
-Faire respecter le repos au lit et rassurer le malade qui est
souvent affolé par toute douleur thoracique.
-Surveiller les paramètres habituels: pouls, TA, température,
fréquence respiratoire, diurèse.
-Assurer la surveillance para clinique :ECG, RX pulmonaire ,
recherche de BK dans les crachats ,IDR, NFS, VS,
-Surveiller la douleur d’une péricardite (douleur ,dyspnée,
tachycardie, hypotension artérielle)
-Mettre en place une voie veineuse.
-Contribuer a la réalisation des examens complémentaires
(échographie, ECG)
➢ La recherche d’une protéinurie ou d’une hématurie
microscopique doit être effectué 2 fois par semaine .
➢ Tous ces éléments sont consignés sur la feuille de
surveillance du malade.
A. Définition:
Affection inflammatoire touchant surtout l'enfant et
l'adolescent. Le RAA survient une à cinq semaines
après une angine à streptocoque hémolytique .
Plusieurs tissus peuvent être atteints: articulations,
peau, cœur et système nerveux central.
L'atteinte cardiaque fait toute la gravité du RAA.
Le RAA a pratiquement disparu dans les pays
développés, mais continu à présenter un problème
de santé publique au Maroc.
❖ Rôle infirmier:
• L'hospitalisation en urgence des patients atteints de R.A.A.
en phase aiguë est impérative.
• Le R.A.A. est une maladie imprévisible, pouvant amener
rapidement à une défaillance cardiaque grave, voire
mortelle. La surveillance dans un milieu hospitalier permet :
Un bon suivi clinique et échographique
❖Les prestations infirmières:
• Prendre le poids
• Administrer le traitement prescrit: injection intramusculaire
d’extencilline tout en respectant la dose prescrite.
• Réaliser les examens complémentaires
• éduquer, conseiller et sensibiliser le patient
• Enregistrer sur les différents supports
Autres axes d’IEC:
• L’alimentation :
✓ Suivre le régime sans sel et pauvre en glucide qui est
généralement conseillé
✓ Alimentation liquide en cas d’angine
• Activité physique
Elle doit être normale, y compris activité sportive, à l’
exclusion des sports de résistance.
• L’hygiène bucco dentaire
N.B: l’éducation sanitaire constitue le meilleur moyen de
promotion des programmes de lutte contre le
rhumatisme cardiaque
VIII. L’hypertension artérielle:
A. Définition
❖ L’hypertension artérielle: est
l’augmentation de la pression
sanguine. on parle d’hyper tension
lorsque les parois des artères
subissent une pression supérieure a
la normale. +ou= a 14/9 cm Hg.
B. Rôle infirmier dans l’HTA:
❑Actions infirmières:
I- Colique néphrétique
II- Prostatite
III- Cystite
IV- Hématurie
V- Insuffisance rénale
VI- Urétrite
VII- pyélonéphrite
La colique néphrétique
définition
• Une crise de colique néphrétique désigne des
douleurs paroxystiques, violentes,
spontanées ou provoquées (secousses) de la
fosse lombaire allant vers les organes
génitaux.
• Elle est le résultat d'une obstruction des
voies urinaires, le plus souvent consécutive à
un calcul rénal (lithiase)
Rôle infirmier:
a- Eléments de surveillance
Surveillance clinique :
- Etat du patient
• Douleur
• Pâleur et sueur
• Nausées et vomissements
• Chercher une hématurie
• Diurèse
- Surveillance des constantes : pouls, TA, T°
Surveillance paraclinique :
- Surveillance biologique
• Ionogramme sanguin, urée, créatinine
• Ionogramme urinaire : Ca+, acide urique
• ECBU
Surveillance radiologique :
Echographie abdominale
Urographie intraveineuse rénale
Rôle infirmier (suite)
b- Conduite à tenir
- Accueillir le patient et le rassurer
- L’interroger sur les circonstances de survenue
- Rechercher la présence du sang dans les urines
- Calmer les douleurs par des antalgiques sous avis médical
- Participer à la pratique des examens complémentaires :
biologiques et radiologiques.
- Eduquer le patient sur le TRT qui se base sur des boissons
abondantes
• Antispasmodique,
• ATB si infection : Diminution de consommation d’aliments
riches en Ca+ et protides.
- Orienter le patient vers une consultation
urologique
La prostatite
définition
- La prostatite est une inflammation du
parenchyme prostatique. Elle touche l’homme
à tout âge, mais est exceptionnelle avant la
puberté. Elle peut être aigue ou chronique .
Rôle infirmier:
a- Éléments de surveillance
Surveillance clinique :
-l’état du patient
• Douleur périnéales, parfois lombo-sacrées, urétrales ou inguino scrotales. •
Diurèse(brûlures mictionnelles rétention urinaire
- Surveillance des constantes : T°
Surveillance paraclinique :
- Surveillance biologique
• Il existe le plus souvent un syndrome infectieux avec hyperleucocytose à
polynucléaires neutrophiles, VS et CRP élevée…
• ECBU
• Hémocultures.
• Si possible examen bactériologique d’un prélèvement urétral chez le sujet jeune
(prostatite de transmission sexuelle).
Rôle infirmier:
Surveillance radiologique :
b- Conduite à tenir
Diagnostic positif:
▪ Crise d’épilepsie
▪ Hémiplégie
▪ Maladie de Parkinson
▪ Sclérose en plaque
CAT INFIRMIERE
DEVANT UN ACCIDENT
VASCULAIRE CÉRÉBRAL
1. Définition
• L'accident vasculaire cérébral (AVC)
correspond à un arrêt brutal de la
circulation sanguine au niveau du cerveau.
• Les AVC sont dus généralement soit à:
Une hémorragie suite à un vaisseau
cérébral qui s’éclate
Une oblitération d’un vaisseau (qui se
bouche) donnant une ischémie cérébrale
Soins infirmiers
• Conditionnement du patient:
Repos strict au lit avec position demi-assise, pieds
légèrement surélevés pour maintenir une
irrigation cérébrale correcte
Assurer une bonne ventilation (oxygénothérapie)
Les soins de nursing (toilettes, habillage,refection
de lit…
Administrer le traitement : anticoagulants pour
éviter les risques thromboemboliques
Soins infirmiers (suite)
• Surveillance des paramètres neurologiques :
Conscience : ordres simples, questions
temporo-spatial.
Mouvement des 4 membres.
Evaluer la tonicité : flasque ou bien au
contraire spastique.
Réaction au stimuli : chaud / froid.
Orientation temporo-spatial.
Réflexe pupillaire.
Soins infirmiers (suite)
• Surveillance des troubles de la vigilance :
Surveiller l'état de conscience toutes les 2 h
Surveiller le réflexe pupillaire.
Surveiller l'apparition de céphalée.
Evaluer le score de Glasgow.
Noter si le patient répond ou non aux ordres
simples.
Soins infirmiers (suite)
• Eviter les risques infectieux :
Les troubles de la déglutition favorisent les
infections pulmonaires : aspiration, oxygénation.
Si incontinence risque de rétention urinaire et
donc infections urinaires : surveiller la diurèse et
la présence d'un globe vésical.
Surveiller l'état cutané.
Prise de la température.
Soins infirmiers (suite)
• Favoriser la communication :
Noter si le patient parle, s'il est aphasique ou
dysarthrique.
Utiliser la communication non verbale, des
moyens écrits ou des images.
Faire répéter en commençant par la première
syllabe sans fatiguer le patient.
Faire appel à un orthophoniste pour la
rééducation verbale suite aux aphasies.
Soins infirmiers (suite)
• Surveiller les troubles de l’élimination :
• Surveillance de la diurèse. Feuille de bilan
entrée / sortie.
• Faire une réactivation vésicale dès que le
patient peut comprendre en lui présentant le
bassin toutes les 3 heures.
• Surveiller les dates des selles.
• Donner une alimentation riche en fibres.
Soins infirmiers (suite)
• Combattre l’anxiété :
Etablir une relation d'aide, parler au patient
même s'il ne peut pas répondre.
Lui expliquer le programme de sa rééducation
et les progrès qu'il peut en espérer.
Faire appel à un psychologue si besoin et
discuter avec le médecin d’un éventuel
traitement antidépresseur.
CAT INFIRMIERE
DEVANT UNE CRISE
D’ EPILEPSIE
Définition
.
Soins infirmiers (suite)
2. Apres la crise :
Installer confortablement au lit le patient car il presente
souvent un état confusionnel transitoire et grande fatigue,
Maintien en décubitus latéral après la crise
Vérifier les constantes vitales ,
Réaliser une petite toilette s’il y a eu émission d’urines
Même si le patient n’a aucun souvenir de la crise, offrir
une présence rassurante, être à son écoute de façon à
dédramatiser la situation et le réorienter
Si la crise se prolonge faisant envisager un état de mal
convulsif, diriger le patient vers un sce de réanimation.
Soins infirmiers (suite)
• Soins infirmiers relevant du rôle propre :
L’appréciation des paramètres.
L’information et la mise en route d’une démarche
éducative du patient
• Suivi du traitement.
• connaissance du suivi du traitement.
• connaissance de sa pathologie.
• application d’une bonne hygiène de vie.
Conseils à donner :
• Emploi adapté.
• Pas de sport à risque.
• Aménagement de l’environnement.
• Connaissance des risques de conduite auto.
Rôle propre (suite)
Soutien psychologique et relation d’aide.
• Conseiller une adhésion à une association.
• Discuter des craintes du patient.
• Faire participer la famille et l’entourage
La mise en œuvre des examens :
– L’électroencéphalogramme, la vidéo-EEG.
– Le scanner cérébral, l ’IRM
– Le ionogramme sanguin.
l’administration des prescriptions médicales et la
transmission des soins
Rôle propre (suite)
La mise en œuvre du traitement:
– L’administration des médicaments, prises à
heures régulières.
– La surveillance de l ’efficacité
– La surveillance clinique et biologique
(hépatite médicamenteuse, toxicité
hématologique,
allergies, troubles digestifs, troubles cognitifs)
Rôle éducatif
➢ Ttt sans interruption et à vie
➢Arrêt progressif si substitution par un
autre ttt
➢ Équilibration : nécessité hospitalisation
parfois
➢ Début ttt : parfois somnolence, vertiges,
céphalées
Rôle éducatif (suite)
Respect des doses prescrites
Ingestion au milieu des repas, eau +++
Signaler apparition céphalées, fièvre,
éruptions cutanées, coloration anormales
urines, téguments, saignements de nez,
ecchymoses
Rôle éducatif (suite)
Proscrire associations médicamenteuses
Signaler son ttt à tout médecin
Éviter abus d’alcool, de café, jeûne, manque de
sommeil
Éviter activités sollicitant une certaine
vigilance, les emplois à risques, les sports
dangereux, la conduite automobile (forme
grave)
Éviter stimulation visuelle (spots, écrans
vidéo…)
Porter une carte précisant sa pathologie et son
ttt
CAT INFIRMIERE DEVANT
UNE HÉMIPLÉGIE
1. Définition
L'hémiplégie est la paralysie d'un
hémicorps, c'est à dire la perte plus
ou moins complète de la motricité
volontaire au niveau d'un
hémicorps, secondaire à une lésion
unilatérale du faisceau pyramidal.
Soins infirmiers
Premiers gestes
• Prise en charge à domicile
• Infirmier évalue si urgence ou non.
• Observation du comportement, conscience,
respiration, tension artérielle, pulsations.
• Etablir un score de Glasgow.
• Repérer si le côté paralysé est flasque ou
spastique.
Premiers gestes (suite)
• Installer en position latérale de sécurité si
inconscient ou vomi, sinon mettre en position
demi-assise.
• Perfuser sur le bras non paralysé.
• Prévoir matériel d'oxygénation, aspiration et
mesure de la saturation en O2.
• Se renseigner sur l'origine de l'hémiplégie.
• Se renseigner s'il y a eu chute ou non.
• Se renseigner si la personne a un traitement
Installation de la personne hémiplégique
• Immobiliser les parties du corps paralysées.
• Mobiliser le côté indemne.
• Respecter l'alignement corporel tête-tronc-
jambes pour éviter les positions vicieuses.
• Placé tous les objets du côté mobile.
• Installation confortable pr éviter contractures.
• Mobiliser, changer de position toute les 3
heures, prévention d'escarre.
• Mettre écharpe ou attelle au membre supérieur
autour du bras hémiplégique pour le protéger
Corrections des troubles
Trouble du langage
• La parole se trouve le plus souvent à gauche :
dysarthrie (trouble de l’élocution).
• Encourager à s'exprimer, parler lentement, le
laisser finir ses phrases.
Trouble visuel
• Hémianopsie latérale : Disparition de la
moitié du champ visuel par lésion d’un
hémisphère cérébral
• Diplopie : vision double.
Corrections des troubles(suite)
Troubles de l'alimentation et de la déglutition
• Nourrir du côté sain de la bouche.
• Laisser le temps de manger.
• Attention aux fausses routes.
• Adapté l'alimentation : semi-liquide, mixée.
Trouble émotionnel
• Perte de la maîtrise de soi, Irritable, se sent isolé.
• A du mal à réagir face à une situation stressante.
• → relation d’aide renforcée
Corrections des troubles(suite)
Altération de l'élimination urinaire
• Incontinence au début.
• Surveillance de la diurèse, aspect, quantité.
• Faire boire avec mise en place de sonde urinaire
• Envisager la pose d'une sonde à demeure.
Altération de l'élimination intestinale
• Risque de constipation car sédentarité et
diminution du péristaltisme intestinale.
• Surveiller la fréquence des selles.
• Alimentation riche en fibres.
Corrections des troubles(suite)
Troubles cognitifs
• Perte de la mémoire, amnésie rétrograde,
antérograde.
• Donner des repères temporaux-spatieux.
• Poser des questions simples permettant
d'apporter une réponse.
Troubles sensoriels
• Paresthésie : trouble de la sensibilité tactile.
• → rééducation physique
CAT INFIRMIERE DEVANT LA
MALADIE DE PARKINSON
Définition
• La maladie de parkinson est une affection
neurologique dégénérative ,évolutive qui
touche les centres cérébraux régulateurs de
mouvements involontaires c’est-à-dire
atteinte du système extra pyramidal.
• Cette maladie est caractérisée par une
dépigmentation du locus Niger qui entraine
une absence ou diminution de sécrétion de
dopamine
: relâchement musculaire qui
s’amplifie lors d’émotions ;de fatigue.
-Grabatisation
- complications liées au décubitus
A ce stade les soins sont:
Faire boire,
Surveillance de la diurèse,
Surveillance du globe vésicale,
Surveillance de la température,
Surveillance des selles,
Alimentation adaptée,
Surveillance de la perte de poids,
Difficulté à déglutir: alimentation semi liquide,
position assise.
Risque de fausse routes: surveillance des repas
Aide au reatiblissement ou au maintien d’une
elimination reguliere
Respecter le rythme de la personne
Conserver son autonomie
Encourager a soigner son apparence
-Prevention d’escarre
-Vetement ample,chaussure faciles a fermer
Aide dans l’amélioration de la communication
Parler en articulant,exagerer la prononciation,phrase
courte
Aide dans l’acquisition d’une plus grande
autonomie
Car incapacité partielle ou totale a effectuer les
besoins fondamentaux
Expliquer de bien faire les differences entre le
default de mise en route des mouvements et la
demence
Expliquer le ttt et les effets seondaires
Donner l’interet sur le maintien d’une activite
physique reguliere,des regimes alimentaires
Prevenir les troubles du sommeil
Orienter vers des association de patent
CAT INFIRMIERE DEVANT
UNE SCLÉROSE EN PLAQUE
Définition
• La sclérose en plaques (SEP) est une maladie
neurologique auto-immune chronique du
système nerveux central.
• Elle est multifactorielle et ses manifestations
cliniques sont liées à une démyélinisation des
fibres nerveuses du système nerveux central
(cerveau, moelle épinière et nerf optique)
Soins Infirmiers
• Soutien du patient
• Visée de soins vers l’autonomie,
• Laisser des temps de repos
• Relation d’aide (annonce de la maladie,
aménagement des habitudes de vie)
• Education sur l’hygiène de vie (….)
Hygiène de vie
• Demander une prise en charge à
100%
• Rythme de consultations médicales
bien défini ( avec consultation si
état physique le justifie)
• Maintenir le plus longtemps
possible son activité professionnelle
avec déclaration de son cas au
médecin de travail.
Hygiène de vie (suite)
• Suivre des séances de rééducation
selon le stade de la maladie: exercices
d’assouplissement, séquences de
marche, entretien musculaire et
d’équilibre.
• Grossesse: il n’y a pas de risque
d’aggravation, le risque de faire des
poussées diminue au 3ème trimestre,