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Actualités web du 28 février 2023

Trésorerie Générale du Royaume


Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

Trésorerie Générale du Royaume

www.leconomiste.com
10:20 Taxe professionnelle: Les opérateurs réclament un changement de 4
paradigme
10:25 Taxe professionnelle: La DGI désormais investie des pleins pouvoirs 5

www.aujourdhui.ma
11:05 Collectivités territoriales : 1,87 milliard DH de recettes générées à 7
fin janvier 2023

www.leconomiste.com
09:45 Collectivités territoriales: Excédent de 991 millions de DH en janvier 8
2023
09:45 Collectivités territoriales: hausse des recettes fiscales 9

Actualité économique

www.leseco.ma
09:15 Impôt sur les sociétés : les gagnants et les perdants 11

www.lematin.ma
03:22 La déclaration annuelle des revenus fonciers avant le 1er mars 2023 12
(DGI)

www.leconomiste.com
10:20 Comment faire des économies, tout en restructurant la dette 13

ecoactu.ma
09:48 LE DIRHAM QUASI-STABLE FACE À L’EURO (BAM) 15

www.ahdath.info
02:47 ‫ﺗﺒﺴﻴﻂ ﺍﻟﻤﺴﺎﻃﺮ ﻭﺍﻹﺟﺮﺍﺀﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﻋﻠﻰ ﻃﺎﻭﻟﺔ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﻲ‬ 16

www.lavieeco.com
12:08 Simplification des procédures : C’est le tour des collectivités 17
territoriales

www.alittihad.info
07:49 «‫ﺍﻟﻤﺰﺍﻳﺎ ﺍﻟﺜﻼﺙ ﺍﻟﺘﻲ ﺳﻴﺠﻨﻴﻬﺎ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ »ﺍﻟﻼﺋﺤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ‬ 18

www.lopinion.ma
11:26 Liste grise du GAFI : Les plus et les moins d’un retrait à point nommé 19
[intégrale]

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Trésorerie Générale du Royaume

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

10:20 28/02/2023
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Taxe professionnelle: Les opérateurs réclament un changement de


paradigme
L’indexation sur la valeur ajoutée et non plus la valeur locativeLa DGI hérite de la responsabilité sur toute la chaîneUne étape
vers la grande réforme de la fiscalité locale?Le transfert des pleins pouvoirs à la DGI en matière de taxe professionnelle est bien
accueilli par les praticiens consultés par L’Economiste.
La première implication de cette transition consiste en la gestion de l’impôt local par une seule et même administration.Ce
qui a pour objectif de clarifier les responsabilités. Mais ce n’est pas tout. «La déclaration des éléments imposables à la taxe
professionnelle se faisait jusqu’au début 2023 sur support papier, date à laquelle nous avons commencé à utiliser la
plateforme électronique.
De plus, pour connaître leur situation vis-à-vis de la taxe locale, les contribuables devaient s’adresser à la TGR et payer auprès de
la DGI. Du coup, ils se retrouvaient face à deux interlocuteurs pour une même taxe. En cas de réclamation, il fallait aussi
s’adresser à la DGI, mais pour le paiement, c’est la TGR qui avait la main», rappelle Brahim Bahmad, expert-comptable. Et
d’ajouter que l’étalement du paiement relevait des prérogatives de la TGR en tant que responsable gestionnaire.Après le transfert
des pleines compétences à la DGI, l’expert-comptable signale que les dégrèvements et le fractionnement des paiements seraient
accordés plus rapidement par l’administration fiscale en tant que gestionnaire de toute la chaîne. En plus de l’unicité de la
responsabilité, le transfert de la gestion de la taxe professionnelle à la DGI a également pour objectif d’améliorer les recettes du
Trésor pour permettre aux collectivités territoriales de réaliser leurs programmes de développement.
Il faut préciser que 87% du produit de la taxe est versé au budget des communes du lieu d’imposition.Le reste étant transféré aux
chambres professionnelles et leurs fédérations respectives. Sur un autre registre, «l’administration fiscale pourra procéder plus
systématiquement au recoupement relatif aux nouvelles acquisitions, locations, cessions, résiliations de bail, ainsi qu’aux retraits
de biens entre la taxe professionnelle et la liasse fiscale déposée trois mois après la clôture de l’exercice», souligne Mohamed
Lahyani, expert-comptable associé au cabinet Audit & Analyse.
Ce dernier conseille d’ailleurs, pour des considérations de cohérence, de contrôler les nouvelles acquisitions ou location ainsi
que les retraits entre la taxe professionnelle et la liasse fiscale.Sur un autre registre, «le recoupement relatif aux nouvelles
acquisitions, locations, cessions, résiliations de bail, ainsi qu’aux retraits de biens entre la taxe professionnelle et la liasse fiscale
déposée trois mois après la clôture de l’exercice sera systématique», explique Lahyani. Ce dernier conseille d’ailleurs, pour des
considérations de cohérence, de contrôler les mouvements des immobilisations et les locations entre la déclaration de la taxe
professionnelle et celle de la liasse fiscale.Hassan EL ARIF

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

10:25 28/02/2023
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Taxe professionnelle: La DGI désormais investie des pleins


pouvoirs
A partir du 1er mars, l’administration fiscale aura l’exclusivité du recouvrementLa nouvelle configuration concerne les exercices
ouverts à compter de 2023La TGR garde la main sur le stock de créances nées en 2022 et avantLa transition dans la gestion de la
fiscalité locale entre la Trésorerie générale du Royaume (TGR) et la Direction générale des impôts (DGI) enregistre un nouveau
saut. En effet, à partir du 1er mars, la DGI aura l’exclusivité du recouvrement de la taxe professionnelle.taxe-
professionnelle-063.jpgMalgré ses recettes relativement basses, la taxe professionnelle continue de susciter les griefs des opérateurs
économiques, à commencer par sa base de calcul axée sur la valeur locative et non pas le chiffre d’affaires ou la valeur
ajoutéeCette nouvelle redistribution des cartes en matière de taxe professionnelle ne concerne que les exercices 2023 et
postérieurs. En effet, la TGR garde la main sur le stock d’impayés nés en 2022 et exercices antérieurs.
Un arrêté vient d’être publié au Bulletin officiel par la ministre des Finances sur la fonction de recouvrement de la taxe
professionnelle par la DGI, s’appuyant sur les dispositions de la loi n° 07-20, modifiant et complétant la loi n° 47-06 relative à la
fiscalité, du code de recouvrement des créances publiques et d’un arrêté conjoint entre les ministres de l’Intérieur et des Finances
portant sur le paiement des taxes locales par voie électronique. Sur ce point précis, il faut signaler que le télépaiement de la taxe
professionnelle n’est pas obligatoire.
D’autres moyens sont acceptés tels que le paiement par le canal bancaire, via les sociétés de paiement ou le réseau de points de
services, avec les mêmes effets juridiques.A signaler également qu’après une première expérience probante au niveau de
Mohammedia, le recouvrement de la TP par la DGI s’étendra cette fois-ci à l’ensemble du territoire national. C’est l’autre
nouveauté. Il faut préciser également que les demandes de remise gracieuse (annulation des pénalités, des majorations de retard et
des frais de recouvrement) doivent être transmises à la DGI qui aura le pouvoir discrétionnaire pour trancher que ce soit pour les
créances d’avant 2023 ou pour les impayés ultérieurs.L’arrêté ministériel conjoints qui vient d’être publié fait suite à une série de
textes similaires diffusés récemment par le ministère des Finances.
Des arrêtés qui ont pour objectif d’asseoir la base juridique de la spécialisation des deux institutions conformément à la loi n°
07-20, modifiant et complétant la loi n° 47-06 sur les impôts locaux.Par ailleurs, la panoplie d’arrêtés publiés par le ministère des
Finances attribue à la TGR la gestion de l’assiette, du contentieux et du recouvrement de la taxe d’habitation (TH) et de la taxe
des services communaux (TSC) au niveau des villes désignées pour une première phase. Ce qui a eu pour conséquence de
décharger la DGI de ces taxes locales.cgem-063.jpgPour la loi de finances 2023, la CGEM avait proposé d’initier la réforme de la
fiscalité locale, avec comme chantier pilote la refonte de la taxe professionnelle et de la taxe sur les services communaux car elles
génèrent une «iniquité entre propriétaires et locataires, obérant toute opération de sale & lease-back». Mais la requête n’a pas été
retenue (Ph. L’Economiste)
Dans le schéma précédent, la gestion de la taxe d’habitation et de la taxe des services communaux (TSC) relevait à la fois des
prérogatives de la TGR et de la DGI. L’administration fiscale étant spécialisée dans l’assiette et la liquidation et la TGR ayant
pour mandat le recouvrement des deux taxes en plus de la taxe professionnelle. Une configuration qui induit l’intervention
concomitante de deux administrations.
D’où une dilution des responsabilités.La «mini-réforme» à la faveur de la loi n° 07-20 est venue marquer le territoire de chacune
des deux administrations en leur confiant la gestion de toute la chaîne depuis l’assiette jusqu’au recouvrement, en passant par
l’instruction des demandes d’annulation des pénalités et majorations de retard. Ce qui évite par la même occasion tout risque de
télescopage.La TGR est donc chargée de l’assiette, la liquidation et le recouvrement des deux taxes foncières (TH et TSC). C’est
donc dans ce sillage que la Direction générale des impôts hérite du recouvrement de la taxe professionnelle, en plus de l’assiette
et de la liquidation qui relevait déjà de son champ d’action.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

10:25 28/02/2023
NT - www.leconomiste.com
Suite : 1

Ce qui suppose également le calcul des valeurs locatives et la liquidation au titre de la même taxe. La spécialisation des deux
administrations en matière d’impôts locaux a pour implications une plus grande responsabilisation et un meilleur rendement des
impôts locaux pour le plus grand bonheur des collectivités territoriales.Impôts locaux/TGR 2024 : 30% de contribuables
additionnelsLe transfert progressif des missions en matière de taxes locales vers la Trésorerie générale du Royaume (TGR)
s’effectue de manière progressive. Ainsi, depuis le 1er octobre, l’émission des rôles de la taxe d’habitation et de la taxe de services
communaux est assurée par la TGR conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi n° 07-20, modifiant et complétant la
loi n° 47-06 relative à la fiscalité locale.
Il s’agit pour la taxe d’habitation et de services communaux de l’assiette, des déclarations, des réclamations, des requêtes… Dans
un premier temps, le transfert progressif a touché les grandes trésoreries situées dans une liste limitative de communes,
d’arrondissements, de districts ou d’annexes administratives. Ce qui représente 20% de contribuables. Un deuxième palier est
prévu en mars 2023, soit 30%additionnels. Les 50% restants basculeront définitivement en 2024.
Une taxe due même en l’absence d’activitéLa taxe professionnelle cristallise les griefs des opérateurs économiques car elle est
calculée sur la base de la valeur locative et non le chiffre d’affaires. Mais cette logique a montré ses travers et conforté les
doléances des contribuables pendant la crise sanitaire. De nombreuses entreprises ont fermé soit sur décision administrative, soit
en raison de l’absence de clientèle (les établissements d’hébergement, par exemple, à cause de la fermeture des frontières).
Pourtant, elles ont dû payer le plein tarif au titre de toutes les taxes locales, même sans qu’il y ait de recettes.Hassan EL ARIF

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

11:05 27/02/2023
NT - www.aujourdhui.ma

Collectivités territoriales : 1,87 milliard DH de recettes


générées à fin janvier 2023
L’exécution des budgets des collectivités territoriales laisse apparaître une hausse de 27,8% des recettes ordinaires. Finances
localesLes collectivités territoriales ont généré au premier mois de l’année un excédent de 991 millions de dirhams portant les
excédents globaux à 47,6 milliards de dirhams.A fin janvier 2023, les excédents globaux dégagés par les budgets des collectivités
territoriales atteignent les 47,6 milliards de dirhams dont 991 millions de dirhams dégagés au premier mois de l’année. Ces
excédents sont destinés à couvrir les engagements visés au titre des dépenses de fonctionnement et d’équipement. C’est ce que
l’on peut relever du premier bulletin mensuel des statistiques des finances locales au titre de l’année 2023.
L’exécution des budgets des collectivités territoriales laisse apparaître une hausse de 27,8% des recettes ordinaires. Ces dernières se
sont établies à 1,87 milliard de dirhams contre 1,27 milliard de dirhams à la même période de l’exercice 2021. Cette progression
provient de l’augmentation de 28,9% des impôts directs (+80 MDH) suite à la hausse de la taxe professionnelle (+35 MDH), de la
taxe de services communaux (+23 MDH), de la taxe sur les terrains urbains non bâtis (+19 MDH) et de la taxe d’habitation (+3
MDH).
La Trésorerie générale du Royaume relève par ailleurs une hausse de 21,9% des impôts indirects (+219 MDH). Une évolution qui
s’explique pour l’essentiel par l’augmentation de 19,6% de la part des collectivités territoriales dans le produit de la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA) (+164 MDH). De même, les recettes non fiscales des collectivités territoriales ont augmenté de 57,8% à fin
janvier 2023 provenant notamment de la hausse de la redevance d’occupation temporaire du domaine public communal (+52
MDH), des recettes domaniales (+17 MDH) et des redevances sur les recettes des mandataires des marchés de gros (+17 MDH).
Par ailleurs, les recettes fiscales transférées par l’Etat (part des collectivités territoriales dans le produit de la TVA et part des
régions dans le produit de l’IS, de l’IR et de la taxe sur les contrats d’assurance) représentent 53,4% des recettes globales des
collectivités territoriales.
Il est à noter que 90,5% des recettes globales des collectivités territoriales à fin janvier sont générées par les communes, soit 1,69
milliard de dirhams. La répartition des recettes des budgets principaux des collectivités territoriales par région montre une forte
concentration au niveau de six régions.La région de Casablanca-Settat (396 MDH) représente 21,2% des recettes globales des
collectivités territoriales. La région de Rabat-Salé-Kénitra vient en second rang avec 12,7% des recettes tandis que les recettes de la
région de Dakhla-Oued Eddahab ne représentent que 0,8%. Pour ce qui est des dépenses ordinaires, elles ont diminué de 0,1% à
fin janvier 2023, et ce en raison de la baisse de 0,8% des dépenses de personnel et de 38,5% des charges en intérêts de la dette,
conjuguée à la hausse de 47,8% des dépenses des autres biens et services. Les dépenses d’investissement ressortent pour leur part à
22 millions de dirhams au premier mois de l’année alors qu’aucune dépense n’a été enregistrée à fin janvier 2022.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

09:45 27/02/2023
NT - www.leconomiste.com

Collectivités territoriales: Excédent de 991 millions de DH en


janvier 2023

L’exécution des budgets des collectivités territoriales a fait ressortir un excédent global de près de 991 millions de DH en janvier
2023, contre un excédent global de 587 millions de DH un an auparavant. Cet excédent, qui tient compte d’un solde positif de
18 millions de DH dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, est destiné à couvrir les dépenses engagées et devant
être payées au cours de cette année, indique la TGR dans son Bulletin mensuel de statistiques des finances locales de janvier. Les
recettes de la région de Casablanca-Settat (396 millions de DH) représentent 21,2% des recettes globales des collectivités
territoriales. La région de Rabat-Salé-Kénitra vient en deuxième position avec 12,7% des recettes, suivies de celles de la région de
Dakhla-Oued Ed Dahab qui représentent 0,8%.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

09:45 27/02/2023
NT - www.leconomiste.com

Collectivités territoriales: hausse des recettes fiscales

Les recettes fiscales des collectivités territoriales se sont établies à 1,6 milliard de DH en janvier 2023, en hausse de 23,4% par
rapport à leur niveau à fin janvier 2022. Cette progression est portée par la hausse de 28,9% des impôts directs et de 21,9% des
impôts indirects, précise la TGR. Les recettes fiscales ont constitué 84,2% des recettes globales des collectivités territoriales.
S’établissant à plus de 1 milliard de DH contre 835 millions de DH un an auparavant, les ressources transférées ressortent en
hausse de 20,1%, en raison de l’augmentation de la part des collectivités territoriales dans le produit de la TVA (+164 millions de
DH). Les recettes des collectivités territoriales sont constituées pour 53,4% de leur part dans le produit de la TVA.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

Actualité économique

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

09:15 27/02/2023
NT - www.leseco.ma

Impôt sur les sociétés : les gagnants et les perdants

La loi de Finances 2023 a établi une approche progressive pour la mise en place de la réforme complète des taux de l’Impôt sur
les Sociétés (IS), avec une phase transitoire prévue entre 2023 et 2026. Cette réforme, qui aura des impacts différents selon les
entreprises, engendrera des gagnants et des perdants parmi celles-ci. La Direction générale des impôts (DGI) a dévoilé
récemment la note circulaire n°733 qui met en lumière les dispositions fiscales de la loi de Finances (LF)...

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03:22 27/02/2023
NT - www.lematin.ma

La déclaration annuelle des revenus fonciers avant le 1er mars


2023 (DGI)

Les contribuables tenus de déclarer leurs revenus fonciers au titre de l’année 2022 et de verser l’impôt y afférent avant le 1er mars
2023, sont invités à souscrire la déclaration annuelle du revenu foncier selon le régime appliqué à fin décembre 2022. Les revenus
fonciers encaissés à compter du 1er janvier 2023 sont soumis au nouveau régime introduit par la Loi de Finances 2023, tel que
détaillé au niveau de la note circulaire N° 733 publiée sur le portail de la Direction Générale des Impôts.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

10:20 27/02/2023
NT - www.leconomiste.com

Comment faire des économies, tout en restructurant la dette

Les économies en développement pourraient réaliser des centaines de milliards de dollars de gainsIl est recommandé d’amortir
les effets des crises actuellesUne note d'orientation publiée par le PnudLes économies en développement pourraient réaliser des
centaines de milliards de dollars d'économies si le monde s'engageait à restructurer leur dette existante et à élargir l'accès à de
futurs financements abordables.
Le Pnud a rappelé que les dirigeants mondiaux ont été exhortés à prendre des mesures pour aider les pays en développement à
amortir les effets des crises actuelles qui se chevauchent (Ph.AFP).
C’est l’une des recommandations de la note d'orientation publiée par le Programme des Nations unies pour le développement
(PNUD) en marge de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 qui s’est tenue à
Bangalore, en Inde, la semaine dernière.Les puissances du G20 devaient tenter de trouver un accord pour alléger la dette des pays
les plus pauvres. Les dirigeants soulignent la nécessité pour la communauté internationale de s'unir pour mobiliser les
investissements en faveur des Objectifs de développement durable (ODD).Ils proposent trois domaines d'action immédiate, à
savoir l'injection de liquidités, la restructuration de la dette souveraine et la réduction du coût des prêts à long terme aux
économies en développement.■
La fracture s’aggrave: Réforme des banques multilatérales de développement, restructuration de la dette, injection de liquidités…
les éléments constitutifs de la transformation du système financier mondial font déjà l'objet de discussions au sein du G20.
«Mais la fracture entre pays développés et pays en développement s'aggravant rapidement, nous devons passer des paroles aux
actes», a indiqué l’Administrateur du Pnud, Achim Steiner.
La note intitulée «Building Blocks Out of The Crisis», identifie 52 économies en développement à revenu faible ou moyen, en
situation de surendettement ou à haut risque de surendettement, représentant plus de 40% des personnes les plus pauvres du
monde. Elle montre comment une réduction de 30% de l'encours de leur dette publique extérieure en 2021 pourrait permettre
d'économiser jusqu'à 148 milliards de dollars en paiements du service de la dette sur huit ans.■
Amortir les effets des crises: Le Pnud a rappelé que les dirigeants mondiaux ont été exhortés à prendre des mesures pour aider les
pays en développement à amortir les effets des crises actuelles qui se chevauchent. Tout en veillant à ce que les ressources
financières soient alignées pour soutenir des transitions justes, inclusives et équitables pour tous les pays. Aujourd'hui, 25
gouvernements d'économies en développement ont des paiements au titre du service de la dette extérieure supérieurs à 20% de
leurs recettes totales - le nombre le plus élevé de pays depuis plus de 20 ans, souligne le Programme des Nations unies pour le
développement. «Si l'on ajoute à cela l'augmentation du fardeau de la dette, il a été constaté que les dépenses pour les services
essentiels, y compris les mesures d'adaptation et de réponse à la crise climatique, sont réduites», ajoute t-il. «Les pays les plus
accablés par la dette et le manque d'accès aux financements sont également malmenés par de multiples autres crises - ils sont
parmi les plus touchés par l'impact économique de la Covid-19, la pauvreté et l'accélération de l'urgence climatique», a fait valoir
Achim Steiner.■
S’attaquer au gouffre: «Le moment est venu de s'attaquer au gouffre qui se creuse entre les pays riches et les pays pauvres, de
modifier le paysage multilatéral et de créer une architecture de la dette adaptée à notre monde complexe, interconnecté et post-
Covid», poursuit Steiner. La note d'orientation souligne les mesures politiques urgentes nécessaires pour inverser la crise actuelle
de la dette et montre l'impact potentiellement transformateur du traitement de la dette et de l'élargissement de l'accès à un
financement à moindre coût et à long terme. Deux des domaines d'intervention décrits dans le plan de relance des Objectifs de
développement durable du Secrétaire général des Nations unies publié récemment.Selon le Pnud, des économies de dette allant
jusqu'à 148 milliards de dollars pourraient être débloquées par le plan de relance des ODD de l'ONU. Aussi, des économies
supplémentaires de 120 milliards de dollars pourraient également être générées en «refinançant» la dette obligataire des pays à
revenu intermédiaire aux taux des créanciers officiels.

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

10:20 27/02/2023
NT - www.leconomiste.com
Suite : 1

en chef du Pnud, George Gray Molina. «Si unRéalisations des ODD«Les milliards d'économies identifiés par le Pnud ne peuvent
être réalisés que si nous convenons collectivement qu'il est temps de 'dérisquer' le financement du développement et du climat», a
précisé l’économiste e économie en développement emprunte à un taux d'intérêt de 12 ou 14% et consacre chaque année plus de
20% de ses revenus au service de la dette, il n'y a tout simplement pas de marge de manœuvre pour financer le progrès dans la
réalisation des Objectifs de développement durable ou des engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris», a fait valoir
l’économiste.
La note d'information montre que pour le groupe des pays les plus pauvres (qui ne dépendent pas de financements basés sur le
marché) un meilleur accès aux financements concessionnels, par exemple sous forme de subventions, est nécessaire. Pour la
plupart des économies à revenu intermédiaire qui dépendent de l'accès aux marchés internationaux des capitaux, souvent
volatils, un meilleur accès à des sources de financement moins coûteuses pourrait accroître considérablement la marge de
manœuvre budgétaire.
A titre d'exemple, un «refinancement» de 40% de la dette obligataire des pays à revenu intermédiaire aux taux d'intérêt moyens
des créanciers officiels pourrait permettre d'économiser plus de 120 milliards de dollars en paiements d'intérêts sur huit
ans. La note souligne également le potentiel de réduction du coût des emprunts pour les investissements alignés sur
l'Accord de Paris et les Objectifs de développement durable.
Fatim-Zahra TOHRY

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09:48 27/02/2023
NT - ecoactu.ma

LE DIRHAM QUASI-STABLE FACE À L’EURO (BAM)

Le dirham est resté quasi-stable face à l’euro et s’est déprécié de 0,87% vis-à-vis du dollar américain durant la période allant du 16
au 22 février courant, selon Bank Al-Maghrib (BAM).Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée
sur le marché des changes, précise BAM dans son récent bulletin hebdomadaire.Au 17 février, les Avoirs officiels de réserve
(AOR) se sont établis à 333 Mds de DH,en hausse de 0,3% d’une semaine à l’autre et de 0,1% en glissement annuel, fait savoir la
Banque centrale.
Au cours de la même semaine, l’encours global des interventions de BAM ressort à 90,8 Mds de DH,dont 44,1 Mds de DHsous
forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, un encours des pensions livrées à long terme de 23,5 MMDHet un montant des
prêts garantis à long terme de 23,2 Mds de DH.Surle marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à
3,4 Mds de DHet le taux interbancaire s’est situé au cours de cette période à 2,50% en moyenne.Lors de l’appel d’offres du 22
février (date de valeur le 23 février), la Banque a injecté un montant de 39,8 Mds de DH sous formed’avances à 7 jours.
Sur le marché boursier, le Masi a augmenté de 0,7%, ramenant sa contre-performance depuis le début de l’année à 0,9%, souligne
BAM, notant que cette évolution hebdomadaire traduit essentiellement les appréciations des indices des secteurs des assurances
de 6,3%, des banques de 3,8% et des mines de 3,6%.En revanche, les indices de l’agroalimentaire, des boissons et du pétrole et gaz
ont diminué de 2,8%, 2% et 0,9%, respectivement.
Pour ce qui est du volume global des échanges, il a atteint 696 MDH contre 444,2 millions une semaine auparavant. Sur le
marché central actions, le volume quotidien moyen s’est chiffré à 138,7 MDH après 88,6 MDH.

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‫‪Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume‬‬

‫‪02:47‬‬ ‫‪27/02/2023‬‬
‫‪NT - www.ahdath.info‬‬

‫ﺗﺒﺴﻴﻂ ﺍﻟﻤﺴﺎﻃﺮ ﻭﺍﻹﺟﺮﺍﺀﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﻋﻠﻰ ﻃﺎﻭﻟﺔ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﻲ‬

‫‪AHDATH.INFO‬ﻳﻨﻌﻘﺪ ﻳﻮﻡ ﺍﻟﺨﻤﻴﺲ ﺍﻟﻤﻘﺒﻞ‪ ،‬ﻣﺠﻠﺲ ﻟﻠﺤﻜﻮﻣﺔ ﺑﺮﺋﺎﺳﺔ ﻋﺰﻳﺰ ﺃﺧﻨﻮﺵ‪ ،‬ﺭﺋﻴﺲ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﺔ‪ .‬ﻭﺫﻛﺮ ﺑﻼﻍ ﻟﺮﺋﺎﺳﺔ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﺃﻥ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ ﺳﻴﺘﺘﺒﻊ ﻓﻲ‬
‫ﺑﺪﺍﻳﺘﻪ ﻋﺮﺿﺎ ﻟﻠﻮﺯﻳﺮﺓ ﺍﻟﻤﻨﺘﺪﺑﺔ ﻟﺪﻯ ﺭﺋﻴﺲ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﺍﻟﻤﻜﻠﻔﺔ ﺑﺎﻻﻧﺘﻘﺎﻝ ﺍﻟﺮﻗﻤﻲ ﻭﺇﺻﻼﺡ ﺍﻹﺩﺍﺭﺓ ﺣﻮﻝ "ﺣﺼﻴﻠﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﺤﻜﻮﻣﻲ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻝ ﺗﺒﺴﻴﻂ ﺍﻟﻤﺴﺎﻃﺮ ﻭﺍﻹﺟﺮﺍﺀﺍﺕ‬
‫ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﻭﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺑﺮﺳﻢ ﺍﻟﺴﻨﺔ ﺍﻟﺠﺎﺭﻳﺔ"‪.‬ﻭﺃﺿﺎﻑ ﺃﻥ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ ﺳﻴﺘﺪﺍﺭﺱ‪ ،‬ﺇﺛﺮ ﺫﻟﻚ‪ ،‬ﺃﺭﺑﻌﺔ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﻣﺮﺍﺳﻴﻢ؛ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺍﻷﻭﻝ ﻣﻨﻬﺎ ﺑﺘﻄﺒﻴﻖ ﺑﻌﺾ ﺃﺣﻜﺎﻡ ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻥ ﺍﻟﻤﺘﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﺘﺒﺴﻴﻂ ﺍﻟﻤﺴﺎﻃﺮ ﻭﺍﻹﺟﺮﺍﺀﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﻓﻴﻤﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻘﺮﺍﺭﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺴﻠﻤﻬﺎ ﺍﻟﺠﻤﺎﻋﺎﺕ ﺍﻟﺘﺮﺍﺑﻴﺔ ﻭﻣﺠﻤﻮﻋﺎﺗﻬﺎ ﻭﻫﻴﺌﺎﺗﻬﺎ‪ ،‬ﻭﺍﻟﺜﺎﻧﻲ ﺑﺘﺤﺪﻳﺪ ﻻﺋﺤﺔ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ‬
‫ﺍﻟﻀﺮﻭﺭﻳﺔ ﻹﻧﺠﺎﺯ ﻣﺸﺎﺭﻳﻊ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻟﺘﻲ ﻻ ﻳﺘﺠﺎﻭﺯ ﺃﺟﻞ ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﺍﻟﻄﻠﺒﺎﺕ ﺍﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﻬﺎ ﻭﺗﺴﻠﻴﻤﻬﺎ ‪ 30‬ﻳﻮﻣﺎ‪.‬ﻭﻳﺘﻌﻠﻖ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺍﻟﻤﺮﺳﻮﻡ ﺍﻟﺜﺎﻟﺚ ﺑﺘﺤﺪﻳﺪ ﻻﺋﺤﺔ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭﺍﺕ‬
‫ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻘﺘﻀﻲ ﻣﻌﺎﻟﺠﺘﻬﺎ ﺗﻤﺪﻳﺪ ﺍﻷﺟﻞ ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻲ ﺍﻟﻤﺤﺪﺩ ﻟﺘﺴﻠﻴﻤﻬﺎ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺇﻧﺠﺎﺯ ﺧﺒﺮﺓ ﺗﻘﻨﻴﺔ ﺃﻭ ﺑﺤﺚ ﻋﻤﻮﻣﻲ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺍﻟﻤﺮﺳﻮﻡ ﺍﻷﺧﻴﺮ ﺑﺘﺤﺪﻳﺪ‬
‫ﻻﺋﺤﺔ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭﺍﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﻳﺔ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻌﺘﺒﺮ ﺑﻤﺜﺎﺑﺔ ﻣﻮﺍﻓﻘﺔ‪ ،‬ﺳﻜﻮﺕ ﺍﻹﺩﺍﺭﺓ ﺑﻌﺪ ﺍﻧﺼﺮﺍﻡ ﺍﻷﺟﻞ ﺍﻟﻤﺤﺪﺩ ﻟﻤﻌﺎﻟﺠﺔ ﻃﻠﺒﺎﺕ ﺍﻟﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻴﻬﺎ‪.‬ﻭﺧﻠﺺ ﺍﻟﻤﺼﺪﺭ ﺫﺍﺗﻪ ﺇﻟﻰ ﺃﻥ ﺍﻟﻤﺠﻠﺲ‬
‫ﺳﻴﺨﺘﻢ ﺃﺷﻐﺎﻟﻪ ﺑﺪﺭﺍﺳﺔ ﻣﻘﺘﺮﺣﺎﺕ ﺗﻌﻴﻴﻦ ﻓﻲ ﻣﻨﺎﺻﺐ ﻋﻠﻴﺎ ﻃﺒﻘﺎ ﻷﺣﻜﺎﻡ ﺍﻟﻔﺼﻞ ‪ 92‬ﻣﻦ ﺍﻟﺪﺳﺘﻮﺭ‪.‬‬

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

12:08 27/02/2023
NT - www.lavieeco.com

Simplification des procédures : C’est le tour des collectivités


territoriales

Au Royaume Réunion hebdomadaire du Conseil du Gouvernement Un Conseil de gouvernement se réunira, jeudi sous la
présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Il sera presqu’entièrement consacré au chantier de la simplification des
mesures et procédures administratives. Au début de ses travaux, le Conseil suivra une présentation de la ministre déléguée auprès
du Chef du gouvernement chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration sur «le bilan
gouvernemental concernant la simplification des mesures et procédures administratives et du programme de travail pour l’année
en cours», indique lundi un communiqué du département du Chef du gouvernement.
Le Conseil examinera par la suite quatre projets de décret. Le premier est relatif à l’application de certaines dispositions de la loi
sur la simplification des mesures et procédures administratives concernant les décisions administratives délivrées par les
collectivités territoriales et leurs instances. Le deuxième porte sur la détermination de la liste des décisions administratives
nécessaires à la réalisation de projets d’investissement avec un délai de traitement des demandes et d’attribution qui ne dépasse
pas les 30 jours.
Le troisième projet de décret est relatif à la détermination de la liste des décisions administratives qui nécessitent une extension
du délai de traitement afin de réaliser une expertise technique. Le quatrième projet de décret porte, quant à lui, sur l’élaboration
de la liste des décisions administratives considérées comme approbation, après toute non réponse de la part de l’administration
après expiration du délai légal. A l’issue des travaux du Conseil, le gouvernement examinera certaines propositions de
nominations à de hautes fonctions, conformément à l’article 92 de la Constitution.

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‫‪Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume‬‬

‫‪07:49‬‬ ‫‪27/02/2023‬‬
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‫ﺍﻟﻤﺰﺍﻳﺎ ﺍﻟﺜﻼﺙ ﺍﻟﺘﻲ ﺳﻴﺠﻨﻴﻬﺎ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺑﻔﻀﻞ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ »ﺍﻟﻼﺋﺤﺔ‬


‫ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ«‬

‫ﺍﻟﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ‪ 6‬ﻣﻼﻳﻴﺮ ﺩﻭﻻﺭ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻮﻕ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﺑﺎﻣﺘﻴﺎﺯﺍﺕ ﺗﻔﻀﻴﻠﻴﺔ ﺗﺤﺴﻴﻦ ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﺒﻼﺩ ﻟﺪﻯ ﻭﻛﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﺼﻨﻴﻒ ﺍﻟﺴﻴﺎﺩﻱ ﻓﺘﺢ ﺷﻬﻴﺔ ﺍﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺍﻷﺟﺎﻧﺐ ﻭﺗﻌﺰﻳﺰ‬
‫ﺟﺎﺫﺑﻴﺔ ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺃﺧﻴﺮﺍ‪ ،‬ﻭﺑﻌﺪ ﻃﻮﻝ ﺍﻧﺘﻈﺎﺭ‪ ،‬ﻗﺮﺭﺕ »ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ« ﺑﺈﺟﻤﺎﻉ ﺃﻋﻀﺎﺋﻬﺎ‪ ،‬ﺧﺮﻭﺝ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻣﻦ »ﻣﺴﻠﺴﻞ ﺍﻟﻤﺘﺎﺑﻌﺔ ﺍﻟﻤﻌﺰﺯﺓ«‪ ،‬ﺃﻭ ﻣﺎ ﻳﻌﺮﻑ‬
‫ﺑـ«ﺍﻟﻼﺋﺤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ«‪ ،‬ﺑﻌﺪ ﺗﻘﻴﻴﻢ ﻣﺴﺎﺭ ﻣﻼﺀﻣﺔ ﺍﻟﻤﻨﻈﻮﻣﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻊ ﺍﻟﻤﻌﺎﻳﻴﺮ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﺍﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﻤﻜﺎﻓﺤﺔ ﻏﺴﻴﻞ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻭﺗﻤﻮﻳﻞ ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ‪ ،‬ﻣﻨﺬ ﺍﻋﺘﻤﺎﺩ ﺧﻄﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ‬
‫ﺍﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ ﻃﺮﻑ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺔ ﻓﻲ ﻓﺒﺮﺍﻳﺮ ‪ .2021‬ﻭﻗﺪ ﺧﺎﺽ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻣﻌﺮﻛﺔ ﻃﻮﻳﻠﺔ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻼﺋﺤﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺸﺒﻪ‬
‫ﺣﺼﺎﺓ ﻓﻲ ﺣﺬﺍﺀ ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﺴﺎﻋﻴﺔ ﺇﻟﻰ ﺗﺴﺮﻳﻊ ﻧﻤﻮﻫﺎ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻱ ﻭﺍﻟﻤﺎﻟﻲ ﻧﻈﺮﺍ ﻟﻠﻌﻼﻗﺔ ﺍﻟﻮﻃﻴﺪﺓ ﺑﻴﻦ ﻏﺴﻞ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻭﻋﺮﻗﻠﺔ ﺍﻟﻨﻤﻮ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻱ ﻭﺗﺸﺠﻴﻊ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭ ﺍﻷﺟﻨﺐ‬
‫ﺣﻴﺚ ﺇﻧﺎﻟﺠﺮﺍﺋﻢ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ ﺗﺒﻴﻴﺾ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻟﻬﺎ ﺍﻧﻌﻜﺎﺳﺎﺕ ﺟﺪ ﺳﻠﺒﻴﺔ ﻟﻴﺲ ﻓﻘﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺠﺎﻧﺐ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻱ ﻭﺍﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﺑﻞ ﻋﻠﻰ ﺍﻻﺳﺘﻘﺮﺍﺭ ﺍﻷﻣﻨﻲ ﻟﻠﺒﻼﺩ ﻭﻋﻠﻰ‬
‫ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺗﺠﺎﻩ ﺍﻟﻌﺎﻟﻢ ﻭﻋﻠﻰ ﺟﻠﺐ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ ﺍﻷﺟﻨﺒﻴﺔ‪ .‬ﻭﻳﻌﻜﺲ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭ ﺍﻟﺠﺪﻳﺪ ﻟﻠﻤﻨﻈﻤﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﺍﻣﺘﺜﺎﻝ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻟﻜﺎﻣﻞ ﻻﻟﺘﺰﺍﻣﺎﺗﻪ ﻭﻓﻌﺎﻟﻴﺔ ﻧﻤﻮﺫﺟﻪ ﻓﻴﻤﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ‬
‫ﺑﻤﻜﺎﻓﺤﺔ ﻏﺴﻞ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻭﺗﻤﻮﻳﻞ ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ ‪ ،‬ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﺳﻴﻜﻮﻥ ﻟﻪ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺇﻳﺠﺎﺑﻲ ﻋﻠﻰ ﺗﺼﻨﻴﻔﺎﺕ ﺍﻟﺒﻨﻮﻙ ﺍﻟﺴﻴﺎﺩﻳﺔ ﻭﺍﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪ .‬ﻛﻤﺎ ﺳﻴﻌﺰﺯ ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻭﻣﻜﺎﻧﺘﻪ ﺧﻼﻝ‬
‫ﺍﻟﻤﻔﺎﻭﺿﺎﺕ ﻣﻊ ﺍﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺕ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻓﻀﻼ ﻋﻦ ﺛﻘﺔ ﺍﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺍﻷﺟﺎﻧﺐ ﻓﻲ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩ ﺍﻟﻮﻃﻨﻲ‪ – 1 .‬ﺗﺤﺴﻴﻦ ﺻﻮﺭﺓ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻟﺪﻯ ﻭﻛﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﺼﻨﻴﻒ ﺍﻻﺋﺘﻤﺎﻧﻲ‬
‫ﻳﻌﺰﺯ ﻗﺮﺍﺭ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ )ﻏﺎﻓﻲ( ﻣﻮﻗﻒ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺗﺠﺎﻩ ﻭﻛﺎﻻﺕ ﺍﻟﺘﺼﻨﻴﻔﺎﺕ ﺍﻟﺴﻴﺎﺩﻳﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺇﻥ ﺗﻘﺎﺭﻳﺮ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻮﻛﺎﻻﺕ ﺗﺄﺧﺬ ﻓﻲ ﺍﻻﻋﺘﺒﺎﺭ ﺟﻮﺩﺓ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ‬
‫ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻤﺎ ﻳﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺗﻮﺟﻴﻪ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ ﻭﻛﺬﻟﻚ ﺍﻵﻓﺎﻕ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻳﺔ ﻭﺍﻟﻨﻘﺪﻳﺔ‪ .‬ﻭﺑﺎﻟﻤﺜﻞ‪ ،‬ﺳﺘﻌﺘﻤﺪ ﺩﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻴﺎﺕ ﺍﻻﺋﺘﻤﺎﻥ ﺑﺸﻜﻞ ﺃﺳﺎﺳﻲ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﻮﺭ ﺍﻟﺘﻀﺨﻢ ﻭﺍﻟﻨﻤﻮ‬
‫ﻓﻲ ﺳﻴﺎﻕ ﺗﺸﺪﻳﺪ ﺍﻟﺴﻴﺎﺳﺔ ﺍﻟﻨﻘﺪﻳﺔ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺆﺛﺮ ﻋﻠﻰ ﻇﺮﻭﻑ ﺍﻟﺘﻤﻮﻳﻞ‪ .‬ﻭﻓﻲ ﺍﻧﺘﻈﺎﺭ ﺍﻟﺘﺼﻨﻴﻔﺎﺕ ﺍﻟﻤﻘﺒﻠﺔ ﻣﻦ ﻃﺮﻑ ﺍﻟﻮﻛﺎﻻﺕ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻳﺮﻯ ﻋﺒﺪ ﺍﻟﻠﻄﻴﻒ ﺍﻟﺠﻮﺍﻫﺮﻱ‪،‬‬
‫ﻭﺍﻟﻲ ﺍﻟﺒﻨﻚ ﺍﻟﻤﺮﻛﺰﻱ‪ ،‬ﺃﻥ ﺧﺮﻭﺝ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ ﺳﻴﻜﻮﻥ ﺣﺪﺛًﺎ ﻛﺒﻴﺮًﺍ‪ ،‬ﻣﻌﺘﺒﺮﺍ ﺃﻥ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻘﺮﺍﺭ ﻟﻠﻤﻐﺮﺏ ﺳﻴﺴﻤﺢ ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ ﺑﺒﺪﺀ ﻣﻔﺎﻭﺿﺎﺕ ﻣﻊ ﺻﻨﺪﻭﻕ‬
‫ﺍﻟﻨﻘﺪ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻟﻠﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﺧﻂ ﺍﻟﺴﻴﻮﻟﺔ ﻣﻊ ﺍﻟﺘﺴﻬﻴﻼﺕ ﺍﻟﻤﺮﻧﺔ‪ .‬ﻛﻤﺎ ﺃﻥ ﺁﻟﻴﺔ ﺻﻨﺪﻭﻕ ﺍﻟﻨﻘﺪ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻫﺬﻩ ﺳﺘﺴﻬﻞ ﺧﺮﻭﺝ ﺍﻟﺨﺰﻳﻨﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﺇﻟﻰ ﺳﻮﻕ ﺍﻟﺪﻳﻦ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ‬
‫ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ ﻣﺮﻧﺔ‪ ،‬ﺣﺴﺒﻤﺎ ﺃﻭﺿﺢ ﻭﺍﻟﻲ ﺍﻟﺒﻨﻚ ﺍﻟﻤﺮﻛﺰﻱ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺧﺘﺎﻡ ﺁﺧﺮ ﺍﺟﺘﻤﺎﻉ ﻟﻤﺠﻠﺲ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺑﻨﻚ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺑﺎﻟﺮﺑﺎﻁ‪ .‬ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺃﺧﺮﻯ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﻭﺟﻮﺩ ﺃﻧﻈﻤﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ‬
‫ﻏﺴﻞ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻭﺗﻤﻮﻳﻞ ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ ﺳﻴﺴﺎﻫﻢ ﻓﻲ ﻧﺰﺍﻫﺔ ﻭﺍﺳﺘﻘﺮﺍﺭ ﺍﻟﻘﻄﺎﻉ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ‪ ،‬ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ‪ ،‬ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻪ ﺃﻥ ﻳﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻣﺴﺘﻮﻯ ﺍﻧﺪﻣﺎﺝ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻓﻲ ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ .‬ﻛﻤﺎ‬
‫ﺃﻧﻪ ﺳﻴﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺍﻟﺤﻜﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﻌﺎﻣﺔ‪ .‬ﻭﻭﻓﻘﺎ ﻟﺼﻨﺪﻭﻕ ﺍﻟﻨﻘﺪ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﺳﻼﻣﺔ ﺍﻟﻨﻈﻢ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻣﺴﺄﻟﺔ ﺿﺮﻭﺭﻳﺔ ﻟﻼﻗﺘﺼﺎﺩ ﺍﻟﻜﻠﻲ ﻭﻟﻼﺳﺘﻘﺮﺍﺭ‬
‫ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺼﻌﻴﺪﻳﻦ ﺍﻟﻤﺤﻠﻲ ﻭﺍﻟﺪﻭﻟﻲ‪ 2- .‬ﺍﻟﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﻗﺮﻭﺽ ﺩﻭﻟﻴﺔ ﺑﺸﺮﻭﻁ ﺗﻔﻀﻴﻠﻴﺔ ﺍﺟﺘﻴﺎﺯ ﻫﺬﺍ ﺍﻻﻣﺘﺤﺎﻥ ﺍﻟﻌﺴﻴﺮ‪ ،‬ﺍﻟﺬﻱ ﻛﻠﻞ ﻓﻲ ﺍﻟﻨﻬﺎﻳﺔ ﺑﺎﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ ﺍﻟﻼﺋﺤﺔ‬
‫ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﻃﺎﻟﻤﺎ ﺃﺳﺎﺀﺕ ﻭﺗﺴﻲﺀ ﻟﺴﻤﻌﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ‪ ،‬ﺳﻴﺴﻤﺢ ﻟﻠﻤﻐﺮﺏ ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺃﺧﺮﻯ ﺑﺎﻟﺘﻔﺎﻭﺽ ﻣﻊ ﺻﻨﺪﻭﻕ ﺍﻟﻨﻘﺪ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ ﻟﻠﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﻗﺮﻭﺽ ﻭﺧﻄﻮﻁ ﺳﻴﻮﻟﺔ‬
‫ﺗﻤﻮﻳﻠﻴﺔ ﺑﺸﺮﻭﻁ ﺗﻔﻀﻴﻠﻴﺔ‪ .‬ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ‪ ،‬ﻓﺈﻥ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ ﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ »ﻏﺎﻓﻲ« ﺳﻴﺴﻤﺢ ﻟﻠﻤﻐﺮﺏ ﺑﺄﻥ ﻳﻜﻮﻥ ﻣﺆﻫﻼ ﻟﻠﺤﺼﻮﻝ ﻋﻠﻰ ﺧﻂ‬
‫ﺍﻻﺋﺘﻤﺎﻥ ﻫﺬﺍ ﺑﺘﻜﻠﻔﺔ ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ‪ .‬ﺣﻴﺚ ﺗﺴﻌﻰ ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺃﻳﻀﺎ ﺇﻟﻰ ﺗﻤﻮﻳﻞ ﻧﻔﺴﻬﺎ ﺩﻭﻟﻴًﺎ ‪ ،‬ﻣﻊ ﺁﺟﺎﻝ ﺍﺳﺘﺤﻘﺎﻕ ﺗﺘﺮﺍﻭﺡ ﺑﻴﻦ ‪ 5‬ﻭ ‪ 12‬ﻋﺎﻣًﺎ‪ .‬ﻭﺑﺤﺴﺐ ﻭﻛﺎﻟﺔ ﺑﻠﻮﻣﺒﺮﻍ ‪ ،‬ﻓﻘﺪ‬
‫ﺑﺪﺃ ﻭﻓﺪ ﻣﻐﺮﺑﻲ ﻣﺆﺧﺮﺍ ﺳﻠﺴﻠﺔ ﺟﻮﻻﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺮﺍﻛﺰ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﻟﻠﻮﻻﻳﺎﺕ ﺍﻟﻤﺘﺤﺪﺓ ﻭﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺍﻟﻤﺘﺤﺪﺓ ﻣﻊ ﻣﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺩﻭﻟﻴﻴﻦ ‪،‬ﻭ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻤﻐﺮﺏ ﻓﻘﺪ ﺍﻧﺨﻔﻀﺖ ﺗﻜﻠﻔﺔ‬
‫ﺍﻟﺘﺄﻣﻴﻦ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺪﻳﻮﻥ ﺗﺠﺎﻩ ﺍﻟﺘﺨﻠﻒ ﻋﻦ ﺍﻟﺴﺪﺍﺩ ﺑﻤﻘﺪﺍﺭ ﺍﻟﻨﺼﻒ ﺗﻘﺮﻳﺒﺎ ﻣﻨﺬ ﺃﻭﺍﺋﻞ ﻧﻮﻧﺒﺮ ﺍﻟﻤﺎﺿﻲ ﺇﻟﻰ ﺣﻮﺍﻟﻲ ‪ 160‬ﻧﻘﻄﺔ ﺃﺳﺎﺱ‪ .‬ﻭ ﻣﻊ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ‪،‬‬
‫ﻳﻤﻜﻦ ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ ﺃﻥ ﺗﺄﻣﻞ ﻓﻲ ﺍﻗﺘﺮﺍﺽ ﻣﺒﺎﻟﻎ ﻛﺒﻴﺮﺓ ﺑﺸﺮﻭﻁ ﺃﻛﺜﺮ ﻣﻼﺀﻣﺔ‪ .‬ﻭﻳﺬﻛﺮ ﺃﻥ ﺣﻜﻮﻣﺔ ﺃﺧﻨﻮﺵ ﺗﻌﺘﺰﻡ ﺧﻼﻝ ﺳﻨﺔ ‪ 2023‬ﺍﻗﺘﺮﺍﺽ ﻣﺎﻻ ﻳﻘﻞ ﻋﻦ ‪ 129‬ﻣﻠﻴﺎﺭ ﺩﺭﻫﻢ‬
‫ﻟﺴﺪ ﺣﺎﺟﻴﺎﺗﻬﺎ ﺍﻟﺘﻤﻮﻳﻠﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻘﺪﺭ ﺑﺤﻮﺍﻟﻲ ‪ 193‬ﻣﻠﻴﺎﺭ ﺩﺭﻫﻢ‪ ،‬ﻭﻳﻨﺺ ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻥ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ ‪ 2023‬ﻋﻠﻰ ﺍﻗﺘﺮﺍﺽ ‪ 69‬ﻣﻠﻴﺎﺭ ﺩﺭﻫﻢ ﻣﻦ ﺍﻟﺴﻮﻕ ﺍﻟﺪﺍﺧﻠﻴﺔ ﻋﺒﺮ ﺩﻳﻮﻥ ﻣﺘﻮﺳﻄﺔ‬
‫ﻭﻃﻮﻳﻠﺔ ﺍﻷﺟﻞ‪ ،‬ﻛﻤﺎ ﻳﻨﺺ ﻓﻲ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﺴﻴﺎﻕ ﻋﻠﻰ ﺍﻗﺘﺮﺍﺽ ‪ 60‬ﻣﻠﻴﺎﺭ ﺩﺭﻫﻢ ﺑﺎﻟﻌﻤﻠﺔ ﺍﻟﺼﻌﺒﺔ ﻣﻦ ﺍﻷﺳﻮﺍﻕ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﺨﺎﺭﺟﻴﺔ‪ – 3 .‬ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺟﺎﺫﺑﻴﺔ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻭﻓﺘﺢ ﺷﻬﻴﺔ‬
‫ﺍﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺍﻷﺟﺎﻧﺐ ﻳﺴﻌﻰ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﺍﻟﻴﻮﻡ ﺃﻛﺜﺮ ﻣﻦ ﺃﻱ ﻭﻗﺖ ﻣﻀﻰ ﻓﻲ ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺟﺎﺫﺑﻴﺘﻪ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎﺭﺍﺕ ﺍﻟﺨﺎﺭﺟﻴﺔ ﺍﻟﻤﺒﺎﺷﺮﺓ ﻭﻫﺬﺍ ﻣﺎ ﻳﻔﺴﺮ ﺣﺮﺹ ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﺳﺘﻌﺎﺩﺓ‬
‫ﺻﻮﺭﺗﻬﺎ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍﻻﻣﺘﺜﺎﻝ ﻟﻸﻃﺮ ﺍﻟﺘﻨﻈﻴﻤﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻀﻌﻬﺎ ﺍﻟﻬﻴﺌﺎﺕ ﺍﻟﺪﻭﻟﻴﺔ‪ .‬ﺣﻮﻝ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻨﻘﻄﺔ ‪ ،‬ﻧﺠﺢ ﺍﻟﻤﻐﺮﺏ ﻓﻲ ﻓﺒﺮﺍﻳﺮ ‪ 2021‬ﻓﻲ ﺍﻟﺨﺮﻭﺝ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ‬
‫ﻟﻠﻤﻼﺫﺍﺕ ﺍﻟﻀﺮﻳﺒﻴﺔ ﻟﻤﺠﻠﺲ ﺍﻻﺗﺤﺎﺩ ﺍﻷﻭﺭﻭﺑﻲ ‪ ،‬ﺛﻢ ﻣﻦ ﺍﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﺍﻟﺮﻣﺎﺩﻳﺔ ﻟﻤﻜﺎﻓﺤﺔ ﻏﺴﻞ ﺍﻷﻣﻮﺍﻝ ﻭﺗﻤﻮﻳﻞ ﺍﻹﺭﻫﺎﺏ ‪ ،‬ﺍﻟﺘﻲ ﺃﻧﺸﺄﺗﻬﺎ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﺎﻟﻲ‪ .‬ﻭﺗﺴﻌﻰ‬
‫ﺍﻟﻤﻤﻠﻜﺔ ﺇﻟﻰ ﺍﻻﻧﺪﻣﺎﺝ ﺍﻟﻜﺎﻣﻞ ﻓﻲ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩ ﺍﻟﺪﻭﻟﻲ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍﻟﻮﻟﻮﺝ ﺇﻟﻰ ﻧﺎﺩﻱ ﺍﻟﺒﻠﺪﺍﻥ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﻤﻤﺎﺭﺳﺎﺕ ﺍﻟﻔﻀﻠﻰ ﻣﻦ ﺣﻴﺚ ﺍﻟﻀﺮﺍﺋﺐ ﻭﺷﻔﺎﻓﻴﺔ ﺍﻟﺘﻤﻮﻳﻞ‪ .‬ﻭﻫﻮ ﻣﺎ ﻳﻌﺰﺯ‬
‫ﺍﻟﻔﺮﺹ ﺍﻻﺳﺘﺜﻤﺎﺭﻳﺔ ﻟﻠﻤﻐﺮﺏ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺇﻧﺸﺎﺀ ﺍﻟﻤﻨﺎﻃﻖ ﺍﻟﺼﻨﺎﻋﻴﺔ )‪ (ZI‬ﻭﻣﻨﺎﻃﻖ ﺍﻟﻨﺸﺎﻁ ﺍﻻﻗﺘﺼﺎﺩﻱ )‪ .(ZAE‬ﻭﺍﻟﺘﻲ ﺗﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﻣﺰﺍﻳﺎ ﺿﺮﻳﺒﻴﺔ ﻛﺒﻴﺮﺓ ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻬﺎ ﺃﻥ ﺗﻔﺘﺢ‬
‫ﺷﻬﻴﺔ ﺍﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺍﻷﺟﺎﻧﺐ‪.‬‬

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Actualités web du 28 février 2023 - Trésorerie Générale du Royaume

11:26 27/02/2023
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Liste grise du GAFI : Les plus et les moins d’un retrait à


point nommé [intégrale]
Le Maroc sort enfin de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Le 24 février, l’organisme mondial a décidé, à
l’unanimité de ses membres, la sortie du Maroc du processus de surveillance renforcée dans lequel le Royaume est placé depuis
2019. Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale du GAFI, tenue à Paris, du 20 au 24 février 2023. Elle fait suite à une
visite de terrain effectuée dans le pays du 16 au 18 janvier, et au cours de laquelle les experts du GAFI ont pu constater que des
mesures concrètes ont été prises dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Cette décision vient à point nommé et selon un calendrier prédéfini par les autorités marocaines. Comme annoncé par le Wali
de Bank Al-Maghrib Abdellatif Jouahri, lors d’un point de presse le 20 décembre dernier, le Maroc est en négociation avec le FMI
pour une ligne modulable, qu’il espère signer en mars 2023. Contrairement à la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL), cette
Ligne de Crédit Modulable LCM) est réputée pour sa souplesse et assure aux pays admissibles l’accès immédiat à un montant
élevé de ressources du FMI sans conditionnalité continue. La sortie de la liste grise du GAFI permet ainsi au Maroc d’être
éligible à cette ligne de crédit avec un coût faible.
Le Royaume cherche aussi à se financer à l’international, avec des maturités variant entre 5 et 12 ans. Selon l’agence Bloomberg,
une délégation marocaine a entamé depuis peu des réunions dans les places financières des Etats-Uniset du Royaume-Uniavec les
investisseurs internationaux. L’Exécutif explore ainsi la profondeur du marché et les taux en vigueur. Unefenêtre semble s’ouvrir
puisque, selon la même source, citant Mark Bohlund, analyste principal de la recherche sur le crédit chez REDDIntelligence à
Londres, le coût de l’assurance de la dette contre le défaut de paiement a diminué de près de la moitié depuis début novembre
pour atteindre environ 160 points de base. Avec la sortie de la liste grise, le Royaume peut espérer lever des montants importants
avec des conditions plus favorables.
Chemin de croix Pour sortir de cette liste grise, le Maroc a dû engager des réformes législatives et organisationnelles
importantes. En 2021, deux lois importantes entrent en vigueur pour se conformer aux normes dictées par le GAFI dans ce
domaine. Il s’agit de la loi n° 12-18 modifiant et complétant le Code pénal, et la loi n° 43-05 relative à la lutte contre le
blanchiment de capitaux. Ces textes apportent plusieurs dispositions visant à compléter le dispositif juridique marocain, par
lesquelles une définition plus large des « biens » et de leurs utilisations, susceptibles de constituer une infraction de blanchiment
de capitaux ou de financement du terrorisme.
Les crimes des marchés financiers, les crimes des ventes et des services pyramidaux, ainsi que les trusts constitués hors du
territoire marocain, entrent désormais dans le champ des pratiques de blanchiment. Deplus, les amendes minimales et maximales
contre les personnes jugées pour blanchiment de capitaux sont révisées à la hausse, avec saisie de l’ensemble des revenus issus de
cet acte. Enfin, le législateur a créé une entité centralisant les informations et coordonnant les actions à mener, l’Autorité
Nationale du Renseignement Financier (ANRF). Effet sur l’investissement ? Engagé dans de grands chantiers, l’Exécutif cherche
à se financer dans les meilleures conditions.
Cela explique l’empressement du Royaume de vouloir redorer son image à l'international en se conformant aux cadres
réglementaires dessinés par les instances internationales. Sur ce point, il a réussi en février 2021 à sortir de la liste grise des
paradis fiscaux du Conseil de l’Union Européenne, puis de la liste grise de la lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme, établie par le GAFI. Mais à plus long terme, compliquer les procédures de rentrée des capitaux peut-
elle avoir des répercussions sur les investissements directs étrangers (IDE)? Malgré les spécificités de l’économie marocaine, le pays
cherche à s’intégrer complètement dans l’économie internationale, en se hissant aux meilleures pratiques en termes fiscales et de
financements illicites. Deplus, le Royaume a boosté ses opportunités d’investissement en mettant en place des Zones Industrielles
(ZI) et des Zones d’Activités Economiques (ZAE).
Celles-ci conservent des avantages fiscaux importants à même d’intéresser les investisseurs étrangers. Pour les grands groupes
mondiaux, qui scrutent de plus en plus près les cadres législatifs locaux de peur de se faire épingler pour évasion fiscale, le Maroc
devient une destination de choix.
Soufiane CHAHID et Anass MACHLOUKH
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