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Les trois principales dimensions d'une entreprise sont la rentabilité, la liquidité et la structure financière.
Alors que la liquidité et la structure financière s'apprécient par référence au bilan, l'activité et la
rentabilité s'analysent dans le cadre de la formation des résultats. L'analyse de la formation des
différents niveaux de résultats se fait à l'aide des soldes significatifs de gestion (SSG). Il y a lieu de
constituer, également, une multitude de ratios pour apprécier la rentabilité, la structure des charges, la
productivité du personnel...
b) Mode de calcul
CAHT
+ Subvention d’exploitation (71)
+ Autres produits (75)
– Achats stockées de matières et fournitures consommables(604)
– Autres achats non stockables (605)
– Achats d’emballages(608)
± Variation de stocks d’autres approvisionnements (6033)
– Transport(61)
– Services extérieurs A et B (62 et63)
– Impôts et taxes(64)
– Autres Charges(65)
consommations en provenance des tiers, recours à la sous-traitance (important), les consommations augmentent
rapidement, et les frais généraux dépassent le rythme de croissance du CA.
Le taux de valeur ajoutée est le rapport Valeur ajoutée/CA (ou P)). La dégradation de ce taux est inquiétante ;
l’entreprise doit réaliser un CA de plus en plus grand pour obtenir une même VA.
Ce ratio permet aussi de renseigner sur le degré d’intégration de la société : il varie entre 0 et 1. Plus il s’approche
de 100 %, plus l’entreprise est intégrée (cas des sociétés de services) ; en cas inverse le degré de transformation
est faible et le ratio aussi (les activités de négoce dégagent un ratio de 20 à 30%).
• Pour compléter le diagnostic, l’EBE doit être également calculé en taux decroissance.
• Il indique la ressource monétaire générée par l’exploitation de l’entreprise indépendamment:
o de la politique de financement de l’entreprise (non prise en compte des charges financières dans le
calcul de l’EBE);
o de la politique d’investissements (amortissement);
o de la forme juridique (pas d’incidence de l’impôt sur le résultat).
L’excèdent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une Insuffisance Brute d’Exploitation
(I.B.E). L’IBE reflète une situation critique.
Lorsque l’excédent brut d’exploitation augmente, mais plus lentement que le chiffre d’affaires (ou
la valeur ajoutée), plusieurs explications sont concevables, la plus plausible étant la suivante :
l’entreprise connaît un déclin et sa valeur ajoutée diminue sans qu’il y ait de solution immédiate
au niveau des coûts du personnel.
Unclignotanttraduirademanièreimmédiatecettesituation:letauxdemarged’exploitation
exprimé par le rapport EBE/CA (ou VA).
Une baisse continue du taux de marge d’exploitation sur plusieurs années est un signe prédictif de
défaillance. À terme, il signifier une diminution de l’autofinancement.
La situation la plus extrême est bien entendu un excédent brut d’exploitation nul ou négatif. Dans
ce cas, l’entreprise est quasiment en situation de faillite.
Une entreprise ne peut assurer sa survie au-delà de trois années d’EBE négatif, car cela signifie qu’elle réalise plus
de pertes en travaillant qu’en arrêtant son activité.
6. Résultat financier(RF)
a) Définition
• Le résultat financier est le résultat que l’entreprise retire de son activité financière. Il permet d’avoir une
opinion sur la politique de financement de l’entreprise. Bien que secondaire par rapport à l’exploitation, le
financier joue un rôle important (et parfois prépondérant) dans la constitution du résultat final. En isolant le
résultat financier, le compte de résultat souhaite informer l’analyste du rôle spécifique joué par l’activité
financière pendant l’exercice considéré.
• Il traduit l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise dans son activité financière.
• Il mesure l’incidence de la politique financière sur la formation du résultat.
• Il est égal à la différence entre les produits financiers et les charges financières. Il n’est pas calculé à partir
d’un solde précédent.
•
b) Mode de calcul
Revenus financiers et produits assimiles (77)
+ Transfert de charges financières (787)
+ Reprise de provisions financières (797)
– Frais financiers et charges assimilées(67)
– Dotation aux amortissements à caractère financier(687)
– Dotation aux provisions financières(697)
= Résultat financier (RF)
Résultatd’exploitation
+ Résultat financier
= Résultat des activités ordinaires (RAO)
b) Mode de calcul
Produits de cessions d’immobilisation (82)
+ Autres produits HAO (84)
+ Reprises (amortissement et provision) HAO (86)
+ Subvention d’équilibre (88)
–Valeur comptable des cessions d’immobilisations (81)
– Autres charges HAO(83)
– Dotations (amortissement et provision) HAO(85)
= Résultat hors activités ordinaires (RHAO)
9. Résultatnet
• Il indique ce qui reste a la disposition de l’entreprise après versement de la participation des salaries et
paiement de l’impôt sur les sociétés.
• Il permet d’apprécier la rentabilité financière pour les actionnaires.
• Un bénéfice n’est pas nécessairement le signe d’une saine gestion. Néanmoins le Résultat Net reste un
outil de communication important.
B -Mode de calcul
La CAFG se calcule à partir du compte de résultat. Elle peut être calculée selon deux méthodes :
NB :
Même dans le cas d’un résultat net négatif, l’entreprise peut dégager une CAFG.
Une CAFG négative reflète une situation critique.
La CAFG est l’indicateur de l’indépendance financière de l’entreprise. Elle est encore appelée cash-flow.
• Approche vérificative (ascendante ou additive)
Résultat net
+ Dotations aux amortissements (68)
+ Dotations aux provisions (69)
+ Valeur comptable des cessions d’immobilisation (81)
- Reprises de dotation aux amortissements(798)
- Reprises de dotation aux provisions (791 à797)
- Produits des cessions d’immobilisation(82)
= CAFG
Destination de la CAF
La capacité d‘autofinancement qui correspond à un surplus monétaire potentiel dégagé par l’activité de
l’entreprise permet de financer plusieurs besoins possibles:
Rémunérer les actionnaires par le biais des dividendes.
D’augmenter le fonds de roulement
Financer de nouveaux investissements : c’est par l’autofinancement que l’entreprise peut s’assurer une
croissance dans l’indépendance.
L’insuffisance d’autofinancement oblige l’entreprise à emprunter pour financer les
Investissements nécessaires.
Rembourser les emprunts en cours : les banquiers sont très attentifs à l’évolution du rapport:
è
Capacité de remboursement =
Ce ratio indique le nombre d’années qu’il faudrait pour pouvoir rembourser les dettes financières. Ce ratio est
également nommée « capacité d’endettement » car, plus il est faible et plus l’entreprise a la possibilité de
s’endetter.
Les établissements financiers apprécient qu’il ne dépasse pas 3 ou 4
• Plus la CAFG n’est élevée plus, l’entreprise a de la sécurité financière. Cela veut dire que l’entreprise a
une meilleure capacité à financer ses investissements et à rembourser ses emprunts avec ses ressources
propres.
La CAFG permet de calculer l’autofinancement :
2- Autofinancement (AF)
L’autofinancement est la part de la CAF consacrée aux financements de l’entreprise. C’est la ressource disponible
après rémunération des associés.
Tauxd’autofinancement=
Ce ratio permet d’apprécier le niveau de couverture des investissements nouveaux et de la variation du BFR.
Toutefois, il convient de souligner deux raisons justifient l’endettement excessif:
la fiscalité est favorable à la dette
l’effet de levier lié à l’endettement conduit à favoriser le financement par emprunt dans la mesure où le
taux d’intérêt est inférieur au taux de rentabilité économique de l’investissement financé
Le BFE est formé de la somme algébrique des variations des postes de bilan concernant l’actif
circulant et le passif circulant. Ces variations bilancielles sont calculées par différence entre les
montants nets de l’exercice N et ceux de l’exercice N-1.
Variation BFE = Variation Des Stocks+ Variation Des Creances+ Variation Des Dettes Circulantes
Cet élément n’est pas utilisé par le TAFIRE mais constitue un indicateur utile tant sur le plan de
l’analyse que sur celui de la gestion.
Un élément complémentaire, qui n’est pas utilisé dans le TAFIRE est également calculé : l’excédent de
trésorerie d’exploitation (E.T.E), information utile à connaître pour les utilisateurs des comptes.