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CHAPITRE 1 LANALSE DES RESULTATS DE L ENTREPRISE

Les trois principales dimensions d'une entreprise sont la rentabilité, la liquidité et la structure financière.
Alors que la liquidité et la structure financière s'apprécient par référence au bilan, l'activité et la
rentabilité s'analysent dans le cadre de la formation des résultats. L'analyse de la formation des
différents niveaux de résultats se fait à l'aide des soldes significatifs de gestion (SSG). Il y a lieu de
constituer, également, une multitude de ratios pour apprécier la rentabilité, la structure des charges, la
productivité du personnel...

I- Les soldes significatifs de gestion (S.S.G)

• A la fin de chaque exercice comptable le SYSCOHADA prévoit l’établissement d’un compte de


résultat mettant en évidence la décomposition du résultat global en résultats partiels appelés soldes
significatifs de gestion. Cette décomposition permet de mieux comprendre la formation du résultat
de l’exercice.
• Les S.S.G constituent un outil d’analyse de l’activité et de la rentabilité de l’entreprise.
• Les S.S.G permettent:
 d’apprécier la performance de l’entreprise et la création de richesses générée par son activité.
 de comprendre la formation du résultat net en le décomposant.
 de décrire la répartition de la richesse créée par l’entreprise entre les salariés et les organismes
sociaux ; l’Etat, les apporteurs de capitaux et l’entreprise elle-même.
• Le SYSCOHADA a retenu au total neuf (9) soldes significatifs de gestion.

1. La marge commeciale sur marchandises


Définition
• La marge commerciale mesure l’activité commerciale des entreprises.
• Elle s’obtient par différence entre les ventes de marchandises et les achats consommés de marchandises.
• Elle permet d’avoir une opinion sur la politique commerciale de l’entreprise.
Mode de calcul
Ventes de marchandises (701)
- Achats de marchandises (601)
± Variation de stocks de marchandises (6031)
= Marge commerciale

• La marge commerciale s’exprime souvent en pourcentage du chiffre d’affaires


• Elle doit aussi être si possible calculée en terme de croissance :

Taux de croissance de la MB = MBn – MBn-1


MBn
-1

• Si le taux > 0 ; on parle d’amélioration de laMB


• Si le taux < 0 ; on parle de détérioration de la MB;
• Pour un bon diagnostic, les indicateurs de la MB en valeurs absolues ou en taux de croissance doivent
être comparés aux objectifs de l’entreprise et aux MB d’autres entreprises appartenant au même secteur
d’activité.

2. Valeur ajoutée (V.A)


a) Définition
• Elle est égale à la différence entre la production globale de l’entreprise et les consommations des biens et
services en provenance de tiers :
• La valeur ajoutée mesure la richesse créée par l’entreprise et mesure son poids économique.
• Si le chiffre d’affaire reflète l’activité externe, la valeur ajoutée elle reflète l’activité interne de
l’entreprise et son aptitude à effectuer la meilleure combinaison possible des facteurs de production c’est
à dire des facteurs humains et matériels.
• Elle doit être mesurée en valeur absolue et en taux de croissance.
• L’étude de la répartition de la VA entre les différents facteurs de production à savoir : le personnel
(salaires), l’État (impôt), les prêteurs de capitaux (intérêts), les actionnaires (dividendes) et l’entreprise
elle-même (autofinancement) donne des indications précises sur la structure interne de l’entreprise.
• C’est un instrument de mesure de la taille économique d’une entreprise. On peut dire que deux (2)
entreprises réalisant le même chiffre d’affaires, la plus importante sur le plan économique est celle dont la
valeur ajoutée est la plus élevée.

b) Mode de calcul
CAHT
+ Subvention d’exploitation (71)
+ Autres produits (75)
– Achats stockées de matières et fournitures consommables(604)
– Autres achats non stockables (605)
– Achats d’emballages(608)
± Variation de stocks d’autres approvisionnements (6033)
– Transport(61)
– Services extérieurs A et B (62 et63)
– Impôts et taxes(64)
– Autres Charges(65)

= Valeur ajoutée (VA)


Une baisse de la valeur ajoutée, surtout si elle se poursuit sur plusieurs exercices, trouve son origine dans deux
scénarios possibles : soit l’entreprise est en déclin et perd des parts de marché, soit elle ne maîtrise plus ses

consommations en provenance des tiers, recours à la sous-traitance (important), les consommations augmentent
rapidement, et les frais généraux dépassent le rythme de croissance du CA.
Le taux de valeur ajoutée est le rapport Valeur ajoutée/CA (ou P)). La dégradation de ce taux est inquiétante ;
l’entreprise doit réaliser un CA de plus en plus grand pour obtenir une même VA.
Ce ratio permet aussi de renseigner sur le degré d’intégration de la société : il varie entre 0 et 1. Plus il s’approche
de 100 %, plus l’entreprise est intégrée (cas des sociétés de services) ; en cas inverse le degré de transformation
est faible et le ratio aussi (les activités de négoce dégagent un ratio de 20 à 30%).

3. Excèdent Brut d’exploitation(E.B.E)


• L’excèdent brut d’exploitation (EBE) mesure la performance économique de l’entreprise, c’est-à-dire sa
capacité à dégager des flux nets de liquidités du fait de son activité industrielle et commerciale. Ce flux net
de trésorerie constitue en fait la base de son autofinancement et doit donc lui permettre au minimum de
renouveler ses immobilisations productives.
• En outre l’EBE représente la trésorerie potentielle générée par l’exploitation i.e. sa capacité à produire
des ressources monétaires (potentielles du fait des décalages de paiement).
• L’EBE est enfin le point de départ de plusieurs calculs financiers : CAFG, ETE, ou rentabilité
économique.
• L’EBE se calcule par différence entre la valeur ajoutée et les charges de personnel:

EBE= Valeur ajoutée – Charges de personnel

• Pour compléter le diagnostic, l’EBE doit être également calculé en taux decroissance.
• Il indique la ressource monétaire générée par l’exploitation de l’entreprise indépendamment:
o de la politique de financement de l’entreprise (non prise en compte des charges financières dans le
calcul de l’EBE);
o de la politique d’investissements (amortissement);
o de la forme juridique (pas d’incidence de l’impôt sur le résultat).
 L’excèdent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une Insuffisance Brute d’Exploitation
(I.B.E). L’IBE reflète une situation critique.
 Lorsque l’excédent brut d’exploitation augmente, mais plus lentement que le chiffre d’affaires (ou
la valeur ajoutée), plusieurs explications sont concevables, la plus plausible étant la suivante :
l’entreprise connaît un déclin et sa valeur ajoutée diminue sans qu’il y ait de solution immédiate
au niveau des coûts du personnel.
 Unclignotanttraduirademanièreimmédiatecettesituation:letauxdemarged’exploitation
exprimé par le rapport EBE/CA (ou VA).
 Une baisse continue du taux de marge d’exploitation sur plusieurs années est un signe prédictif de
défaillance. À terme, il signifier une diminution de l’autofinancement.
 La situation la plus extrême est bien entendu un excédent brut d’exploitation nul ou négatif. Dans
ce cas, l’entreprise est quasiment en situation de faillite.
 Une entreprise ne peut assurer sa survie au-delà de trois années d’EBE négatif, car cela signifie qu’elle réalise plus
de pertes en travaillant qu’en arrêtant son activité.

 L’EBE est un indicateur pur de la performance industrielle et commerciale de l’entreprise. Il permet de


calculer les ratios suivants:

Ratios Formule Signification

Excédent brut d’exploitation Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise


Taux de rentabilit Ressources stables rentabiliser les fonds apportés par les associés
économique et les prêteurs.
n Poids de l’endettement Charges d’intérêts Ce ratio représente le coût du financeme
de l’entreprise E.B.E externe dans la rentabilité de l’entreprise
Part de l’EBE dans l E.B.E Il montre la part de richesse qui sert à rémunére
VA V.A les apporteurs de capitaux et à renouveler l
capital investi.
Taux de marge brut Excédent brut d’exploitation Il permet la capacité de l’entreprise à génére
d’exploitation Chiffre d’affaires HT une rentabilité à partir du chiffre d’affaires.
4. Résultat d’exploitation (RE)
• Issu des seules opérations d’exploitation, il traduit la réussit ou l’échec de la firme dans l’exercice de son
métier.
• Le résultat d’exploitation est le résultat généré par les opérations correspondant au métier de base de
l’entreprise. Le RE représente le résultat dégagé par l’activité qui conditionne l’existence de l’entreprise. Il
mesure la performance commerciale et industrielle de l’entreprise indépendamment de sa politique
financière et des opérations HAO.
• Comme pour les autres indicateurs, le RE doit être mesuré en taux de croissance.

• Le RE est un indicateur privilégié pour étudier la rentabilité économique.


• Il est égal à la différence entre les produits d’exploitation et les charges d’exploitation

RE = Produitsd’exploitation – Charges d’exploitation

La formule de calcul est la suivante :


Excédent Brut d’exploitation
+ Reprise d’amortissement d’exploitation (791)
+ Reprise de provision d’exploitation (798)
+ Transfert de charges d’exploitations (781)
– Dotation aux amortissementsd’exploitation(681)
– Dotation aux amortissementsd’exploitation(681)
= Résultatd’exploitation (RE)

6. Résultat financier(RF)
a) Définition
• Le résultat financier est le résultat que l’entreprise retire de son activité financière. Il permet d’avoir une
opinion sur la politique de financement de l’entreprise. Bien que secondaire par rapport à l’exploitation, le
financier joue un rôle important (et parfois prépondérant) dans la constitution du résultat final. En isolant le
résultat financier, le compte de résultat souhaite informer l’analyste du rôle spécifique joué par l’activité
financière pendant l’exercice considéré.
• Il traduit l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise dans son activité financière.
• Il mesure l’incidence de la politique financière sur la formation du résultat.
• Il est égal à la différence entre les produits financiers et les charges financières. Il n’est pas calculé à partir
d’un solde précédent.

b) Mode de calcul
Revenus financiers et produits assimiles (77)
+ Transfert de charges financières (787)
+ Reprise de provisions financières (797)
– Frais financiers et charges assimilées(67)
– Dotation aux amortissements à caractère financier(687)
– Dotation aux provisions financières(697)
= Résultat financier (RF)

7. Résultat des activités ordinaires(RAO)


• C’est le résultat généré par les opérations normales et habituelles de l’entreprise.
• L’exploitation et la finance sont des activités incontournables pour l’entreprise. Il est donc intéressant de
les réunir dans un même résultat pour situer la part et le rôle des opérations normales de la firme.
• Il est égal à la somme des résultats d’exploitation et financier : RAO = RE +RF

Résultatd’exploitation
+ Résultat financier
= Résultat des activités ordinaires (RAO)

8. Résultat hors activités ordinaires(RHAO)


• C’est le résultat des opérations non courantes de l’entreprise. L’imprévu et l’anormal surviennent
quotidiennement dans l’entreprise. Ils peuvent donner lieu à des charges ou produits qui influencent le
résultat net. Par définition, les aléas varient d’année en année, parfois favorables, parfois défavorables. Il
est donc indispensable de les séparer pour éviter de les confondre avec les opérations courantes.
• Il peut refléter la politique d’investissement de l’entreprise si les cessions d’immobilisations sont
significatives.
• C’est un solde qui n’est pas pertinent dans l’appréciation des performances de l’entreprise.
• Il est égal à la différence entre les produits HAO et les charges.

b) Mode de calcul
Produits de cessions d’immobilisation (82)
+ Autres produits HAO (84)
+ Reprises (amortissement et provision) HAO (86)
+ Subvention d’équilibre (88)
–Valeur comptable des cessions d’immobilisations (81)
– Autres charges HAO(83)
– Dotations (amortissement et provision) HAO(85)
= Résultat hors activités ordinaires (RHAO)

9. Résultatnet
• Il indique ce qui reste a la disposition de l’entreprise après versement de la participation des salaries et
paiement de l’impôt sur les sociétés.
• Il permet d’apprécier la rentabilité financière pour les actionnaires.
• Un bénéfice n’est pas nécessairement le signe d’une saine gestion. Néanmoins le Résultat Net reste un
outil de communication important.

Résultat des activités ordinaires (RAO)


+ Résultat hors activités ordinaires (RHAO)
– Participation des travailleurs( 87)
– Impôtsur le résultat (89)
= Résultat net

2.2.2- Détermination des soldes financiers de l’exercice

1- La capacité d’autofinancement globale(CAFG)


Pour assurer son développement et faire face à ses dettes, l’entreprise a des besoins de financement. Afin de
financer ses besoins, l’entreprise dispose de ressources de différentes origines :
 des ressources d’origine externe : les augmentations de capital par apports, les emprunts et les
subventions d’investissement.
 des ressources d’origine interne : la capacité d’autofinancement générée par l’activité de l’entreprise.
A-Définitions
• La capacité d’autofinancement représente la ressource interne potentielle dégagée au cours de l’exercice,
par l’entreprise grâce à l’ensemble de ses opérations de gestion.
• La CAFG représente le surplus monétaire potentiel dégagé durant l’exercice, par l’ensemble de l’activité
de l’entreprise et qu’elle peut destiner à son autofinancement.
• La CAFG est la différence entre les produits encaissables (sauf PCI) et les charges décaissables.
• Les produits qui ne se génèrent pas de recettes sont appelés produits calculés ou produits non
encaissables. Il s’agit des reprises d’amortissement et de provisions (RAP) ainsi que les reprises de
subvention d’investissement.
• Par ailleurs les charges qui n’entraînent pas une sortie d’argent sont appelées charges calculées ou
charges non décaissables. Il s’agit des dotations aux amortissements et aux provisions(DAP)
 Il faut toutefois préciser que la CAFG ne représente pas exactement la trésorerie disponible à la fin de
l’exercice. En effet, il faut tenir compte du décalage dans le temps entre les décaissements et les
encaissements.
• La CAFG est calculée en tenant compte exclusivement des opérations de gestion à l’exclusion des
opérations de cession. Ainsi les produits de cession d’immobilisation (PCI) et la valeur comptable des
cessions d’immobilisation (VCCI) seront également exclus du calcul de la CAFG.

B -Mode de calcul
La CAFG se calcule à partir du compte de résultat. Elle peut être calculée selon deux méthodes :

• Approche explicative (descendante ousoustractive)

Excédent Brut d’Exploitation


+ Revenus financiers (771 à 775)
+ Gains de change (776)
+ Transfert de charges d’exploitation (781)
+ Transfert de charges financières (787)
+ Produits HAO (841 à 846)
+ Transfert de Charges HAO (848)
- Frais financiers (671 à675)
- Perte de change(676)
- Charges HAO (831 à836)
- Participation des travailleurs(87)
- Impôtsur le résultat(89)
= CAFG

NB :
 Même dans le cas d’un résultat net négatif, l’entreprise peut dégager une CAFG.
 Une CAFG négative reflète une situation critique.
 La CAFG est l’indicateur de l’indépendance financière de l’entreprise. Elle est encore appelée cash-flow.
• Approche vérificative (ascendante ou additive)
Résultat net
+ Dotations aux amortissements (68)
+ Dotations aux provisions (69)
+ Valeur comptable des cessions d’immobilisation (81)
- Reprises de dotation aux amortissements(798)
- Reprises de dotation aux provisions (791 à797)
- Produits des cessions d’immobilisation(82)

= CAFG
Destination de la CAF
La capacité d‘autofinancement qui correspond à un surplus monétaire potentiel dégagé par l’activité de
l’entreprise permet de financer plusieurs besoins possibles:
 Rémunérer les actionnaires par le biais des dividendes.
 D’augmenter le fonds de roulement
 Financer de nouveaux investissements : c’est par l’autofinancement que l’entreprise peut s’assurer une
croissance dans l’indépendance.
L’insuffisance d’autofinancement oblige l’entreprise à emprunter pour financer les
Investissements nécessaires.
 Rembourser les emprunts en cours : les banquiers sont très attentifs à l’évolution du rapport:

è
Capacité de remboursement =

Ce ratio indique le nombre d’années qu’il faudrait pour pouvoir rembourser les dettes financières. Ce ratio est
également nommée « capacité d’endettement » car, plus il est faible et plus l’entreprise a la possibilité de
s’endetter.
Les établissements financiers apprécient qu’il ne dépasse pas 3 ou 4

• Plus la CAFG n’est élevée plus, l’entreprise a de la sécurité financière. Cela veut dire que l’entreprise a
une meilleure capacité à financer ses investissements et à rembourser ses emprunts avec ses ressources
propres.
La CAFG permet de calculer l’autofinancement :

2- Autofinancement (AF)
L’autofinancement est la part de la CAF consacrée aux financements de l’entreprise. C’est la ressource disponible
après rémunération des associés.

Autofinancement = C.A.F.G – Distribution de dividendes

a- LES ASPECTS DE L’AUTOFINANCEMENT


L’autofinancement comprend deux parties répondant à des buts différents. Il s’agitde :
 l’autofinancement de maintien
 l’autofinancement d’expansion oud ’enrichissement
L’autofinancement de maintien
C’est la partie de l’autofinancement utilisée pour maintenir le patrimoine de l’entreprise au niveau déjà acquis. Ce
sont les dotations aux amortissements et les dotations aux provisions. L’autofinancement de maintien est
indispensable à une bonne gestion de l’entreprise.
Il permet la conservation du patrimoine et du niveau d’activité.
L’autofinancement d’expansion
C’est la partie de l’autofinancement utilisée pour augmenter le patrimoine de l’entreprise. Cet autofinancement
résulte surtout de la non distribution de bénéfices (réserves).
Cet autofinancement est constitué par :
 Les réserves constituées à partir des bénéfices
 Des dotations aux provisions sans objet réel
L’autofinancement d’expansion présente des avantages mais également des inconvénients dus à son excès :
 Les avantages de l’autofinancement
 La CAFG est une ressource de financement générée régulièrement par l’entreprise
 La CAFG est une ressource de financement n’entrainant pas de paiement d’intérêts.
 Les inconvénients de l’autofinancement
 L’autofinancement excessif peut détourner les associés de l’entreprise faute de rémunération suffisante.
 Si l’autofinancement représente une partie excessive des moyens de financement, il peut entraîner un
ralentissement du développement de l’entreprise et mettre en cause sa compétitivité face à la
concurrence.

Tauxd’autofinancement=

Ce ratio permet d’apprécier le niveau de couverture des investissements nouveaux et de la variation du BFR.
Toutefois, il convient de souligner deux raisons justifient l’endettement excessif:
 la fiscalité est favorable à la dette
 l’effet de levier lié à l’endettement conduit à favoriser le financement par emprunt dans la mesure où le
taux d’intérêt est inférieur au taux de rentabilité économique de l’investissement financé

3- Variation du besoin de financement d’exploitation(BFE)

Le BFE est formé de la somme algébrique des variations des postes de bilan concernant l’actif
circulant et le passif circulant. Ces variations bilancielles sont calculées par différence entre les
montants nets de l’exercice N et ceux de l’exercice N-1.

Variation BFE = Variation Des Stocks+ Variation Des Creances+ Variation Des Dettes Circulantes

4- Excédent de trésorerie d’exploitation(ETE)

Cet élément n’est pas utilisé par le TAFIRE mais constitue un indicateur utile tant sur le plan de
l’analyse que sur celui de la gestion.

ETE = EBE – variation BFE – production immobilisée

 la capacité d’autofinancement globale(C.A.FG)


 l’autofinancement (A.F)
 la variation du besoin de financement d’exploitation(B.F.E)

Un élément complémentaire, qui n’est pas utilisé dans le TAFIRE est également calculé : l’excédent de
trésorerie d’exploitation (E.T.E), information utile à connaître pour les utilisateurs des comptes.

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