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SOMMAIRE
L’EBITDA ou BAIIA en français c'est quoi ? Définition
Calcul du ratio de l’EBITDA
Analyse de l’EBITDA positif ou négatif
La marge d'EBITDA
EBE (Excédent Brut d’Exploitation) : rappel
Quelle est la différence entre l'EBE et l'EBITDA?
Pourquoi EBITDA et pas EBIT?
L'EBITDA est un indicateur financier américain. Son but est de mesurer la rentabilité brute du
cycle d'exploitation de l'entreprise. Comment le calculer? Comment l'analyser? Quelle est la
différence entre l'EBE et l'EBITDA? Pour en savoir plus, poursuivez la lecture!
L’EBITDA pour « Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization » est un
solde de gestion utilisé en comptabilité américaine pour évaluer la rentabilité du seul cycle
d’exploitation d’une entreprise, indépendamment de sa politique d’investissement ou de
financement. En fait, l’EBITDA montre le cash-flow d’une entreprise. Son équivalent français
est l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE). Un EBITDA supérieur à 0 montre une chaîne de
création de valeur rentable. À l’inverse, un EBITDA inférieur à zéro n’est pas apprécié des
financeurs, car le ratio montre un cycle d’exploitation à perte. Deux formules calculent
l'EBITDA:
EBITDA = Chiffre d’affaires annuel hors taxes — Achats et charges externes — Charges de
personnel — Autres charges
EBITDA = Résultat net comptable + Charges financières + Impôts et taxes + Dotations aux
amortissements et provisions
Comme vous pouvez le constater, l’EBITDA est le bénéfice d’une société avant déduction des
intérêts, des impôts et taxes, des dotations aux amortissements et provisions sur
immobilisation (mais après les dotations et provisions sur les stocks et sur les créances
clients).
Attention, notez que l’EBITDA (tout comme l’EBE en France) ne montre pas la
rentabilité globale du modèle économique, mais uniquement celle du processus
opérationnel de l’entreprise (chaîne de production et de vente), appelé cash-flow.
La marge d'EBITDA
La marge d'EBITDA permet d'analyser l'impact proportionnel des coûts d'exploitation sur les
recettes tirées de l'activité opérationnelle ainsi que pour réaliser des comparaisons sectorielles.
Cette marge est un ratio financier mesurant la part d'EBITDA sur le chiffre d'affaires total.
Le calcul est le suivant:
L’Excédent Brut d’Exploitation est une donnée prise en compte par les banques et/ou les
investisseurs pour analyser la rentabilité à venir de l’entreprise et accepter (ou non) de la
financer, notamment en phase de création d’entreprise.
La marge commerciale
La valeur ajoutée
L’excédent brut d’exploitation
Le résultat d’exploitation
Le résultat financier
Le résultat courant avant impôt
Le résultat exceptionnel
Le résultat net
Quelle est la différence entre l'EBE et l'EBITDA?
L'EBITDA est un indicateur américain qui a pour équivalent français, l'EBE. Cette
équivalence approximative est due au fait que certaines différences de calcul existent, comme:
EBIT = résultat net + charges d’intérêts + impôts et taxes ± produits et charges exceptionnels
EBIT = EBITDA ₋ dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation d’actifs
La marge commerciale est un outil de gestion indispensable pour un chef d’entreprise. Elle
permet de mesurer la performance commerciale d’une entreprise, en comparant le prix de
vente des marchandises au coût d’achat des marchandises vendues.
Coût d'achat HT
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SOMMAIRE
2 pages
La marge brute : un indicateur clé de performance
La valeur ajoutée : analyser la répartition des richesses au sein de l’entreprise
Calculer la marge brute
Comment analyser la marge brute?
L'interprétation économique des taux de marge brute
La marge brute, élément clé de pilotage
Pour mesurer la rentabilité d'un projet, d'une entreprise, la marge brute est indicateur de
référence. Le taux de marge brute est calculé en fonction du chiffres d'affaires et permet
donc de prévoir une bonne allocation des ressources.
Dans le cas des entreprises commerciales la marge brute est appelée marge commerciale.
Le taux de marque : Marge brute / Prix de vente HT x 100 (part de la marge dans le
prix de vente)
Le taux de marge : Marge brute / Prix d'achat HT x 100 (part de la marge dans le prix
d'achat)
Pour le pilotage et le développement de votre activité, vous vous basez sur de nombreux indicateurs
financiers et notamment le seuil de rentabilité. Ce dernier s’avère primordial, car il détermine le
niveau à partir duquel vous dégagez des bénéfices. Pour pouvoir le calculer, vous devez connaître la
différence entre marge brute et marge nette. L-Expert-comptable.com vous éclaire.
Pour évaluer votre capacité à générer des profits, vous devez établir un compte de résultat
prévisionnel ainsi que des prévisions financières au sein d’un business plan. Pour ce faire, le
calcul de la marge fournit des données économiques cruciales. De plus, la différence entre
marge brute et marge nette vous apporte des indicateurs clés spécifiques.
Jauger votre marge brute avant le lancement de votre activité vous aide également dans la
prise de décisions. Si vous souhaitez commercialiser plusieurs produits ou services, appuyez-
vous sur votre étude de marché et investissez en priorité sur ceux qui dégagent la plus forte
marge avant de vous diversifier.
De plus, pensez à tenir compte de l’évolution de votre marge bénéficiaire brute dans le temps
lors de la conception de votre business plan. En effet, la croissance de votre chiffre d’affaires
vous donne un meilleur pouvoir de négociation auprès de vos fournisseurs, car elle nécessite
une augmentation des volumes commandés.
Au cours de la vie de votre société, votre marge brute s’obtient de façon très simple dans le
tableau des soldes intermédiaires de gestion élaboré par votre expert-comptable en parallèle
du bilan annuel. Elle représente un outil essentiel pour le pilotage de votre activité d’une
année sur l’autre. Elle vous permet de :
La marge bénéficiaire axe son analyse sur la capacité de votre société à mieux contrôler vos
dépenses que vos concurrents. En effet, elle mesure le bénéfice que vous réalisez pour chaque
euro de chiffre d’affaires après avoir réglé l’intégralité de vos frais, à savoir :
Néanmoins, appuyez-vous sur d’autres indicateurs pour prendre en compte les éventuels
éléments financiers ou exceptionnels.
Par exemple, la rentabilité des capitaux propres, également appelée ROE pour Return On
Equity.
Mesurer votre marge s’avère indispensable pour calculer d’autres indicateurs financiers qui
dépendent les uns des autres, à savoir :
Marge brute commerciale = Vente de marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues
Pour connaître le coût d’achat des marchandises vendues, vous additionnez les comptes :
607 « Achats de marchandises » ;
6087 « Frais accessoires d’achats de marchandises » ;
6037 « Variation des stocks » ;
6097 « Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises ».
Pour déterminer la marge nette à partir de la marge brute, retranchez l’ensemble des charges
liées à la vente des produits comme les frais de commercialisation ou les frais de distribution.
Pour connaître les prestations de l’exercice, totalisez les comptes 706 « Prestations de services
» et 7135 « Variation des stocks de produits ».
Additionnez les soldes des comptes suivants pour évaluer le coût de la réalisation des
prestations :
Le bénéfice net de votre entreprise correspond à la dernière ligne de votre compte de résultat :
le résultat net. Vous pouvez également le calculer à l’aide de la formule suivante :
Si vous dégagez une marge insuffisante, vous pouvez appliquer une augmentation du prix de
vente sur l'intégralité de votre catalogue . Optez pour une faible revalorisation dans un
premier temps afin de limiter l'impact sur le chiffre d'affaires.
Si vous exercez une position de monopole sur certains produits ou services , une hausse de
leur prix de vente n'entraînera pas une baisse de vos ventes. Pour cause, l'absence de
concurrence oblige vos clients à passer par votre entreprise.
Essayez également d'agir à l'autre bout de la chaîne de production: les achats. Tentez d
'obtenir des remises plus importantes auprès de vos fournisseurs ou sollicitez de nouveaux
prestataires pour les mettre en concurrence. Veillez néanmoins à ne pas vous focaliser
uniquement sur le prix au détriment de la qualité.
La Valeur Ajoutée (VA) est un solde intermédiaire de gestion qui permet d’analyser la
richesse créée par l’entreprise au cours d’une période donnée. La valeur ajoutée se calcule en
retranchant les charges directes hors taxes du chiffre d’affaires hors taxes pour une période
donnée, en général l’exercice comptable.
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La valeur ajoutée (VA) : définition
En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est un indicateur économique qui mesure la richesse créée
par un agent économique (entreprise, organisation...) au cours d’une période donnée. La valeur
ajoutée est une donnée intéressante pour l’entreprise, car elle montre le niveau de richesse qu’elle
créée - l’excédent d’argent qu’elle perçoit par rapport à son coût de production.
La valeur ajoutée est un solde intermédiaire de gestion (SIG).
La Valeur Ajoutée est calculée pour une période donnée, généralement un exercice comptable.
On voit clairement dans la formule de la valeur ajoutée que celle-ci représente la marge globale que
réalise l’entreprise; la valeur qu’elle donne (et qu’elle vend) à ses produits/services.
l’Administration (impôts)
la marge commerciale
la production de l’exercice
le Résultat Exceptionnel
Au fur et à mesure des charges qui sont déduites à chaque SIG, ceux-ci forment le résultat net de
l’entreprise.
Les soldes intermédiaires de gestion peuvent être comparés à ceux d’entreprises similaires
(notamment en début d’activité) ou encore comparés dans le temps afin de déceler un éventuel
dysfonctionnement.
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L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) est un solde intermédiaire de gestion très important,
car il montre le niveau de richesse dégagé par l’entreprise grâce à son seul cycle
d’exploitation. Le calcul de l’EBE exclut la politique de financement ou encore les dépenses
exceptionnelles de l’entreprise pour zoomer sur sa rentabilité brute (cash-flow). Il confirme ou
infirme la rentabilité du cycle d’exploitation. L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) est
calculé à partir des données du compte de résultat, pour une période donnée généralement
(l’exercice comptable) et de la manière suivante :
Notez que l’EBE est calculé pour une période donnée, généralement un exercice comptable.
Chiffre d’affaires hors taxe – les achats de marchandises hors taxe- le montant des charges
externes hors taxe -les impôts et taxes – le montant de la masse salariale + les subventions
d’exploitation.
Il faut souligner qu’il existe deux autres possibilités qui sont de calculer l’Ebe à partir de la
valeur ajoutée ou de calculer l’Ebe à partir du résultat net. À l’issue de ces calculs, il est
possible de retrouver :
Un Ebe positif et dans ce cas, l’entreprise est rentable au niveau de son exploitation
Un Ebe négatif quand il résulte du calcul une insuffisance brute d’exploitation. Dans ce cas, le
chiffre d’affaires de l’entreprise ne couvre pas les charges et elle perd alors de l’argent.
Suite à ces calculs, on se rend compte que l’indicateur Ebe est très important pour analyser la
situation financière d’une entreprise pour savoir si elle est rentable ou non.
La marge commerciale
La valeur ajoutée
Le résultat d’exploitation
Le résultat financier
Le résultat exceptionnel
Le résultat net
Si les dotations aux amortissements sont au contraire, fortes, la signification est inverse et
l’entreprise investit dans de nouveaux moyens de production. Dans ce cas, sa rentabilité peut
être moindre, mais grâce à l’innovation de ces investissements, elle sera rentable en principe,
sur du long terme.
Quand le RBE est positif, l’entreprise ayant investi est sur le même pied d’égalité que celle
qui ne l’a pas fait. Il vaut donc mieux constater un investissement régulier permettant à
l’entreprise de conserver sa production plutôt que d’avoir de faibles investissements la
rendant moins compétitive à terme. Dans ce cas, l’investissement doit être considéré comme
un investissement sur l’avenir, mais pas comme une charge d’activité.
Calcul du résultat courant avant
impôt (RCAI)
SOMMAIRE
Le résultat courant avant impôt : Son calcul
Le résultat courant avant impôt : pourquoi le calculer ?
En comptabilité, Le résultat courant avant impôt (RCAI) permet de mesurer l'impact direct de
l'endettement de l'entreprise sur son activité et sa rentabilité économique sans prendre en
compte les éléments exceptionnels (ex: les charges exceptionnelles comme le licenciement).
La formule permettant d'obtenir ce résultat est la suivante: Résultat courant avant impôt =
Résultat d'exploitation +/- Résultat financier.
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Le résultat courant avant impôts (RCAI) d'une société est la somme du résultat
d’exploitation et du résultat financier.
Le calcul du résultat courant avant impôts peut se faire à partir de plusieurs éléments :
Soit Résultat courant avant impôt = Résultat d'exploitation +/- Résultat financier
Avec le résultat financier = Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun (compte
755) + Produits financiers (compte 76) + Reprises sur provisions financières (compte 786) +
Transferts de charges financières (compte 796) – Quotes-parts de résultat sur opérations faites
en commun (compte 655) – Charges financières (compte 66) – Dotations aux amortissements
et aux provisions financiers (compte 686)
Le résultat courant avant impôt peut également être calculé à partir du chiffre d’affaires :
Résultat courant (RC) = Résultat courant avant impôts (RCAI) – Impôts sur les
bénéfices calculés sur le RCAI
Le résultat courant tient compte de l’impôt sur les bénéfices dû et calculé sur le résultat
courant avant impôts.
Pour en savoir plus sur le résultat net, nous vous recommandons notre article :
Comprendre le résultat
exceptionnel
SOMMAIRE
Le résultat exceptionnel : son calcul
Le résultat exceptionnel : le comprendre
Le résultat exceptionnel d'une entreprise n'a pas vocation à s'inscrire durablement dans les
résultats futurs de l'entreprise. Le résultat exceptionnel correspond à la prise en compte
d'éléments exceptionnels au cours de l'activité. Il permet de comprendre les faits de gestions
exceptionnels et est nécessaire à l'analyse du résultat net de l'entreprise.
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Résultat exceptionnel
=
Produits exceptionnels
-
Charges exceptionnelles
Où
Produits exceptionnels
=
Produits exceptionnels sur opération de gestion
+
Produits exceptionnels sur opération en capital
+
Reprise des provisions exceptionnelles
(On parle de produits exceptionnels lors, par exemple, d'un remboursement d'assurance, d'une
cession d'immobilisation ou du recouvrement d'une créance ancienne.....)
Et
Charges exceptionnelles
=
Charges exceptionnelles sur opération de gestion
+
Charges exceptionnelles sur opération en capital
+
Dotation aux amortissements et provisions
(On parle de charges exceptionnelles lorsque, par exemple, l'entreprise doit engager des frais
suite à une destruction de son bâtiment liée à une catastrophe naturelle....)
C'est en additionnant ces trois résultats qu'on obtient le résultat de l'entreprise. Ainsi, pour avoir
le résultat net on enlève le montant des impôts.
On parle de:
Dans le cas d'un déficit le report à nouveau sera négatif et viendra en déduction des fonds propres (capital social,
réserve, ...). Ce report à nouveau négatif montre que l'entreprise réalise des pertes et pourra être réduit lorsque
l'entreprise réalisera un bénéfice.
Le déficit peut également être compensé par un précédent report à nouveau positif
(bénéficiaire) que l'entreprise n'a pas distribué aux actionnaires.
Il est possible que les salariés et/ou les dirigeants d'une filliale soitent actionnaires.
Le résultat net part du groupe correpond au résultat net revenant à la maison mère (appellée
aussi holding), après avoir versé les dividendes à ces actionnaires.
A noter qu'il existe une mise en réserve obligatoire de 5% du résultat net tant que la
réserve légale représente moins de 10% du capital de la société. Une réserve
statutaire peut également être prévue dans les statuts de l'entreprise.
Choisir de verser des dividendes, c'est faire le choix de récompenser les apporteurs de
capitaux. Mais privilégier une mise en réserve, c'est vouloir renforcer les capitaux propres de
l'entreprise.
Enfin, il reste à l'entreprise la possibilité de « reporter » son résultat net non distribué en
dividendes et non mis en réserve sur l'exercice suivant. Mettre en report à nouveau au
bilan peut permettre par exemple d'anticiper de futures pertes.
Le résultat net est plus une base de calcul à de nombreux ratios qu'un indicateur pertinent en
tant que tel (capacité d'autofinancement, bénéfice par action, dividendes...).
plus le BPA est elevé plus la société sera attrayante pour les apporteurs de
capitaux
moins le BPA est elevé plus la société les fera fuire
De plus, l'évolution du bénéfice par actions dans le passé joue un primordial dans les
prévisions futures que font les investisseurs en analyse fondamentale.
Il faut savoir que le BPA est un indicateur dont l'information est obligatoire dans les sociétés
cotées en bourse selon les normes comptables IFRS.
C'est, avec le Bénéfice par actions, un indicateur très important dans la prise de décision des
investisseurs.
En effet, comme pour le BPA, plus le retour sur investissement est élevé, plus les
investisseurs souhaiteront prendre des participations dans votre société.
Le taux d'investissement
Le taux d'investissement est la part de l'investissement dans la valeur ajoutée.
Exemple:
Une entreprise à généré une valeur ajoutée de 1 000 €, et a investit dans des machines pour
une valeur de 800€. Son taux d'investissment est alors de 80%.
Cela signifie que cette entreprise à puiser plus de trois quart de la richesse produite pour " le
bien futur de l'entreprise ".
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