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L’INDUSTRIE VERTE AU SÉNÉGAL

L’industrie verte constitue un enjeu majeur de développement durable pour tous les pays mais plus
encore pour les pays africains. En effet, il est admis que le Sénégal, à l’instar des autres pays, arrivera
difficilement à créer les richesses nécessaires à l’éradication de l’extrême pauvreté sans une véritable
industrialisation capable de générer la valeur ajoutée.

En effet, l’industrie est l’un des premiers leviers sur lesquels comment s’appuyer les pouvoirs public
pour l’émergence du pays. Le discours politique ambiant est sans équivoque. Le Plan Sénégal
Émergent (PSE) ; cadre de référence national des politiques de développement, envisage de profonds
changements pour rendre le secteur industriel plus performant.

Aujourd’hui, l’émergence d’un secteur industriel prospère et durable au Sénégal est possible. Les
autorités publiques sénégalaises ont placé l’industriel au cœur du processus de développement
économique et social ; renouvelant ainsi une forte volonté politique.
Depuis son accession à l’indépendance, le Sénégal a défini successivement plusieurs stratégies de
développement industriel afin de donner au secteur toutes son importance et de promouvoir la
croissance économique et à la redistribution des revenus.

L’objectif visé est de développer un tissu industriel densifié, moderne, compétitif et équilibré, associant
la Petite et Moyenne Industrie (PMI) et la Grande Entreprise (GE) dans le cadre d’un redéploiement
régional. Le développement de Zones économiques spéciales, comme par exemple celle de Diamniado
qui constituera une plate-forme multifonctionnelle pour l’essentiel des activités au Sénégal, et le
lancement de parcs industriels avec pour objectif de créer un pôle manufacturier à haute valeur ajoutée
sont envisagés. Ces activités entrent dans le cadre de la Politique de Redéploiement Industriel (PRI).

En dépit de la mise en place de politiques et programmes intégrés qui sont intitulés DRSP I et II
(Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté) depuis les années 2000 jusqu’en 2010, les
performances de l’économie sénégalaise ont été décevantes. Le taux de croissance n’a été que de
3,3% entre 2006 et 2013 et a été inférieur à la moyenne subsaharienne dans la même période. Ce taux
de croissance à a peine dépassé la croissance démographique qui a été de 2,6% sur la même période,
ce qui s’est reflété par un taux qui n’aura diminué que de 1,6%, passant de 48,3% à 46,7% sur cette
même période également. Le secteur primaire reste relativement faible de croissance, avec une
contribution du PIB de 8,7% au cours de la période 2006-2012.

En 2013, leurs buts étaient respectivement de consolider les performances des programmes structurels
dans une démarche inclusive, de réorienter les objectifs de développement et d’accélérer l’atteinte des
objectifs du millénaire pour le développement (OMD). La production agricole, notamment la production
céréalière, a connu une baisse de 12% par rapport à 2012 et 17% par rapport à la moyenne des cinq
dernières années.

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