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ENCYCLOPEDIE
ENCYCLGPEDIE
BERBÈRE
XXXV
OASITAE - ORTAÎAS
publiée avec ie
Série puåhäe le soutien de
l'/lcadémie des Imzfiptiam
lÿâcadímie Belle! LL'mIr:r
Inscnjnians et Belle: [naar (Institut de France)
Jean-Pierre LAPORTE
Olivier (la culture de l°0li\/ier,
1°01ivier,
de l°Antiquité
1°Antiquité à la Kabylie contemporaine) ››,
Encyclopédie Berbère, XXXV, 2013, p. 5730-5749
,xt
Q'-"U"-'I
-_
PEETERS
PARIS - LOUVAIN - WALPOLE, MA
2013
5730 / Olivier
Folivier, de l,Antiqutité
O15. OLIVIER (La culture de l'ol.ivier, l”Antiquité à la Kabylie
contemporaine)
Ancienneté de liolivier
l›olivier et rôle de Fhomme
Fhotnme
Le développement de la culture de l°olivier
l”olivier est lié à l'alimentation de
lihomme et à la mise en place de ce que lion
l”homme l'on a appelé la trilogie méditerra-
d”olive. Cette arboriculture a été et reste fonda-
néenne: blé, raisin et huile diolive.
mentale dans toute la frange septentrionale du monde berbère.
berbere. À ce titre,
elle a marqué la plus grande partie de la population et de sa culture:
culture : langue,
toponymie, coutumes et légendes, depuis l”Antiquité jusqu”à nos jours.
L”abondance de la documentation disponible pour l”époque
L°abondance l'époque romaine
tend parfois à occulter le rôle fondamental de l”olivier et de lihuile
llhuile avant et
après cette période. Liun
Ifun des apports importants de ].-P.
J.-P. Brun
Bmn est diavoir
rassemblé de manière
maniere pratique l”essentiel
llessentiel des sources antiques et des attes-
tations archéologiques, bien plus nombreuses qu”on ne le croyait (Bmn
2003 à 2004, notatnment_2004a,
notamment_2004a, p. 187-191).
Gsell (ÎMAN,
(HAAN, V, p. 199), dès des 1927, notait que vigne, olivier et figuier
sónt indigènes en Afrique du Nord, mais il en attribuait le développement
aux Phéniciens. Le premier développement de l”oléiculture
Foléiculture lié à Carthage
est attesté dès le V°
V* siecle avant ].-C.
J.-C. (Brun 2004a, p. 187). Plus tard, selon
(Líåer de Caesariåus,
Aurelius Victor (Liåer Caerariåus, 37), Hannibal fit planter des oliviers
par ses soldats pour les occuper et les aguerrir, sans doute dans la région de
Sousse où, d”après Tite-Live (XXÎXIII,
(XXXIII, 47), il avait son quartier général (à
II* siècle
la fin du III° siècle 'avant ].-C.). Au II° siecle avant ].-C., liolivier
l”olivier existait à
Gamrnarth dans une installation qui aurait été détruite en 146 avant ].-C.
Gammatth
Le rôle tout particulier du monde phénico-punique dans la propagation
des techniques liées à l”olivier et à lihuile
l”huile pourrait expliquer une curieuse
particularité linguistique: l”absence diund”un nom pan-berbère
pan-berbere pour l'huile,
dénommée zzit, que l'on explique d'ordinaire par liarabe,
l”arabe, mais qui pourrait
en fait avoir été précédé par une forme phénico-punique (voir O15, « Oli-
vier: note linguistique ››).
Olivier I/ 5731
lfolivier et lihuile
Liolivier llhuile ont sans doute aussi été l”une
llune des préoccupations des
royaumes numides tout imprégnés de culture punique, tant avec le pressoir
royatunes
àa prelum
relum qu”avec
Cl u”avec beaucoup
beaucou P d°autres
d,autres procédés
P rocédés qui ui n°ont
n'ont pas
P as laissé de traces
archéologiques ou seulement des indices que nous ne savons pas encore
reconnaitre.
reconnaître. La mise en forme d'une documentation écrite, recueil de
méthodes et de préconisations àa la fois théoriques et pratiques, remonte àa
Fagronome
l'agronome punique Magon (avant le 11° II° siècle avant ].-C.), ce qui confirme
confirme
l”intérêt
l'intérêt de Carthage pour cette culture. Son traité fut traduit en latin sur
l'ordre du Sénat de Rome, signe de sa grande valeur et de liintérêt
l›intérêt que les
vainqueurs portaient àa Fagriculture punique. Des fragments de ce traité,
perdu, nous sont parvenus par des agronomes latins, notamment Caron et
Columelle, qui surent en tirer profit.
profit. On ne connaît toutefois pas le rayon-
nement de ces auteurs dans une population peu alphabétisée.
L”Antiquité
L'Antiquité romaine
¿ La conquête vandale
vanclale (429 puis 459) ralentit
tout ce mouvement, avec la fin fin des livraisons
l'annone.
obligatoires et gratuites pour liannone.
. Des documents écrits sur tessons de poterie
ou des tablettes de bois (Tablettes Albertini, sur
É- la frontière algéro-tunisienne à l'est de Bir el-
Ater) montrent, s'il en était besoin, que la
culture de l'olivier ne s'est pas arrêtée avec la
fin de la domination politique et militaire de
= Rome, y compris dans des régions les plus
méridionales. A la fin du V° siècle, selon les
l'arbre roi:
Tablettes Albertini, l'olivier restait liarbre
;
_ÎÉ=;_- ___ sur 246 arbres recensés, on compte 178 oliviers,
__' caprifiguiers (Tablettes
pour 49 figuiers et 10 caprifiguiers
Albertini 1952, p. 205-205). Cependant les
«mêmes documents montrent la grande faiblesse du prix de la terre et des
arbres, par rapport à ceux des produits élaborés (Tablettes Albertini 1952,
p. 205). Le volume des exportations maintenant payantes pour des mar-
chés européens ruinés par les invasions germaniques, avait fortement
chuté, ce qui ne pouvait que porter un coup sévère à l'oléiculture, avec
une crise de surproduction amenant à abandonner une partie des surfaces
complantées.
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K
XVI' année de Justinien
Fig. 2: Ostracon de Négrine daté de la XV1° ]ustinien ((1°'
1°' avril 542 au
51
31 mars 545
543 de n.é.). D'après Albertini 1952,
1932, p. 55-62:
53-62:
Anna
Anno XV]
XVI domni / nartri
nostri Iustiniani
lustiniam' In/peratari,
ln/peratori, extima/tu:
extima/tus fitit
fiat Lauderi
Laudeti in / par-
por-
tione dominica / oliariu arcariu. / Unu
Una tantum.
Justinien, a été contrôlé, åà Lamidcti,
« En l'an seize de notre seigneur l'Empereur lustinien. Laudeti,
sur la partie domaniale du terroir, un producteur d'huile tenu de verser à la caisse
publique, je dis un ››
Le Moyen Âge
L 'ouverture de la cueillette
cueillette:: Timecret* uzemmttr
uzemmur
clôture ›› et « unite'
2. Afiag, « dôture unité domestique, famille élargie ››, du vetbefieg,
verbe firg, ««clôturer
clôturer ». [S.C.].
5757
Olivier / 5737
cöture, imensi
Fin de la récolte, le repas de clôture, imensz' uzemmur
Talrawact
Tafaawact (féminin d'alriu/ec),
d'a[9z`wec), le pécule des femmes, est au centre de
tous les débats féminins. C'est
(Îest la partie de la récolte vendue qui leur est
attribuée. L”importance
L'importance de ce petit revenu est fonction de l'affection que
porte le paysan à son épouse et du respect qu'il
quiil témoigne aux femmes de la
famille élargie qui ont travaillé aà la cueillette. Une règle immuable fixe un
minimum auquel llhomme
l”homme le plus avare ne peut se dérober: il doit payer
5.
3. Tungin
Tunçict est le diminutif (à suffixe
suffixe -c) de runt,
nmr, « la part, le lot». Tun_ric1
Tunrict est donc la
« petite part››.
part». [S.C.].
5758 / Olivier
5738
4. Tarzqi/arzafi
Tarzzfi/arzaf; « visite familiale ››, du verbe rzzf,
rzqf « faire une visite familiale ››, était un droit
codifié de la femme mariée, généralement stipulé dans lc
très codifié le contrat de mariage. [S.C.].
5. Il s'agit de la légende bien connue du prêt d'une journée par le mois de février (Funzr) (Furar) à
celui de janvier (Ymnayer),
(Yermayer), qui explique pourquoi février est le mois le plus court de l'an-
née; cf. notamment Genevois, 1975, p. 28-35. 28-55. [S.C.].
Olivier / 5739
5759
Fig. 35 : Taksebt
Taltsebt des Iflissen, aóray
abray réutilisant une cuve de pierre peut-être antique
(Cliché J.-P. Laporte, 1980).
Olivier/ 5741
Iu
l'a}mdun (production
Fig. 4 et Fig. 5 : Traitement traditionnel des olives dans l'a_/Jadun
féminine), Kabylie, non localisé (Clichés M. Gast, 1964).
pressoirs), lbahrissène
Fig. 6, 7: Moulins à olives (meules et pressoits),
(Petite Kabylie, route Akbou - El-Kseur) (Clichés M. Gast, 30 avril 1968).
Olivier et imaginaire
est très apprécié ; en mettre peu est faire preuve diavarice. D'autres croyances
relèvent du magique. Passer à travers le trou diun
d'u.n olivier guérit de la coque-
luche. En revanche, l'olivier duquel un ouvrier est tombé et en est mort, est
entouré d'un certain tabou (I-Iamadache,
(Hamadache, Akbou). Ifhuile d'olive possède
un pouvoir de guérison miraculeux, ciest en quelque sorte une panacée. Les
croyances *kabyles anciennes lui accordaient une âme, avec le pouvoir
magique de dissoudre les maléfices. Sa consommation est réputée allonger
liespérance
l'espérance de vie, fortifier
fortifier le corps et clarifier la vue.
Quelques proverbes
ma yexla
yex/a uclmyli
ucbayli dacu
daru i g-il-iqimen
g-d-iqimen ay Aqlmyli:
Aqbayli: « Si ta jarre est vide,
que te reste-t-il, ô Kabyle ››, souligne par antiphrase la place de l'olivier et
de l'huile dans la culture kabyle. .
Bien cl`autres
d'autres proverbes ont été recueillis par Hamadache (2009; Ighil lghil
Oumsed, Akbou) :
- Asqqa-asqqa, ad temmed
tmzmed rremya:
rrmzya: «Grain après grain (d'olive),
(d'0live), on
atteindra la quantité pour aller au pressoir ›› (n° 170), conseil de patience et
de persévérance.
- etc.
Évolutions de lioléiculture
Foléiculture en Kabylie
Annexe 1 : L'oléiculture
L'oléicu.lture en Kabylie, en Algérie, en Afrique du Nord et
dans le monde
_ monde '
È."
Bi *Ê
Millions _
jd oliviers
dioliviers
300o -T
I if
200 -4C5. _ l
Noo l I T-'il |
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Nc\o
- I ! I
(sourcez Miiulstèreÿde
B. Les oliviers en Algérie (souroez Ministere de l'Ag*riculture)
l'Ag1-iculture)
lWilayate I Bejaia i Tizi- I| Bouira i' Setif _ Bordj Bou Autresj Total Algérie
lwilayatel
' l l Ouzou . I Arrérid'
Arréridj :
_ __ . _ , 1 1
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t»340
Annexe 2
Te/e/ear lga(le)mz
Te/e/eat !ga(le)mz Tombe la pluie
5 uóefrri
S ube_/m' d_tag-ur
d_tagui Dans la brume et le vent
A bab g“'a(Ia)_/Jriq
gg”'a(la)_briq (= /n we_/Jr-iq/)
webriq/) Ô maître du champ
Leyzm
Leyun n tsekkurr
tsekkurt CEil de perdrix
Te/ekat {ga(le)rra
lga(le)mz Tombe la pluie
Tekkat finzjjel
fini]']'el Tombe sur les ronces
A wid
wizi i dd-izegg°in d'olives
Gauleurs diolives
Lqafvwa
Lqabwa ufmšal
ufenšal O saveur de café
Ô
Tekkat
Tekkai fuzezzu [Tombe sur les genêts
A óaó
bab g;g'”a(la)_/m'q
gg”'a(la)_/Jriq O maître du champs
Ô
Lesyun
Leeyun ufialku
ufalku CEil de faucon]
Ay z`me1q°a1adm
imelq °aladen Ô
O ramasseurs d'olives
Reöín'
Rabbi a k°m-ieiwm
k°m-isiwm ' Que le Seigneur vous aide
timi-nm'
Kemmelt-ay rimi-nm' Encore un effort
arawm
Akka d asawm jusqu`en-haut
Ainsi jusqu'en-haut
Ay ime1q°a1adm
imelq°ala¿Jen O ramasseurs d'olives
Ô
Rabbi a
Rebbi zz k°m-1'/Jmnz'
b°en-i/Jenni Que Dieu vous donne la paix
Kemmelt-ag/
Kemmelt-ay rirm'-nm'
tirm'-nm' Encore un effort
ag°m`
Alamma d ag°m' jusqu'au plateau.
Ainsi jusqtfau
l_.a traduction suit au plus près celle de Taos Amrouche, sans toutefois lui être
La
totalement fidèle car le texte français qu`elle donne sur la pochette du disque est
laciinaire
lacunaire par rapport au chant original; ainsi la troisième strophe (mise entre cro-
chets) niy figure pas. i5
La version chantée est interprétée dans le parler kabyle des At ãebbas
ãebbar (Ighil-Ali)
(lghil-Ali) ;
elle est elle-même manifestement partielle, comme le montre la comparaison avec
la version française qu'en
qu`en donne Jean
]ean Amrouche (Cbants
(C/vant: berbères
berbère: de Kzbylie,
Ifizbylie, Tunis,
Monomotapa, 1939, p. 141-145 ; voir aussi la réédition en partie bilingue:
1988/2012, Paris, L'HarmattanlPoints,
L'1-Iarmattan/Points, p. 172-175) qui comporte au moins trois
strophes absentes de la version chantée par Taos. Une autre version bilingue, beau-
coup plus développée, est également fournie par Malek Ouary, Poèmes Poeme: et cbants
c/:ant: de
Ifizbylie, Paris, St. Germain-des-Prés, 1974, p. 44-53, «ku/rara,
Kzbylie, «&wrara, Chant de l'oli-
vade››. Ces fluctuations n`ont rien de surprenant: ces chants de travail sont consti-
tués de strophes indépendantes chantées alternativement par les groupes engagés
dans la même tâche, répartis le long des pentes et des flancs de collines, et qui se
répondent l'un 1'autre.
l'autre. Il y a donc une part importante d'improvisation
d`improvisati0n et d'adap-
tation: une strophe peut être chantée ou non, elles peuvent être interverties, voire
adaptées en fonction des protagonistes... '
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[avec la participation de Rachid Oulebsir (Tazmalt), et les contributions de Tahar
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Hamadache (Ighil Oumsed, Akbou), de Salem Chaker et de jœn-Pierre
Jean-Pierre Brun.]