Tizi

DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE TIZI-OUZOU
ATELIER 05
ANALYSE URBAINE
DE LA VILLE DE
TIZI-OUZOU
REALISE PAR: RENDU A :
SI MOUSSI OUASSILA Mer SAFIR
HINI SIHEM Mer CHABI
SELLAH AMINA
SI AMER SONIA
PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
CHAPITRE I: ANALYSE TERRITORIALE

I-1°/ TIZI-OUZOU DANS SON TERRITOIRE NATIONAL
I-2°/ TIZI-OUZOU DANS SON TERRITOIRE REGIONAL
I-3°/ TIZI-OUZOU DANS SON TERRITOIRE LOCAL
I-4°/ LA VILLE DE TIZI-OUZOU
CHAPITRE II: ANALYSE URBAINE

II-1°/ TISSU TRADITIONNEL 1640-1844
 SYSTÈME VIAIRE
 LES PLACES
 LE BATI
INTRODUCTION
Aujourd’hui quand on parle de la ville, on ne manque pas de souligner l’état de
crise de celle-ci. Jusqu'à la révolution industrielle, la ville subissait une croissance
lente et disciplinée, parallèle à l’évolution des différents systèmes.
Arrivée au XIXème de l’industrialisation aggravante des villes, caractérisée par
les nouvelles méthodes de production mais aussi par un exode massif vers la ville
entraînant ainsi l’éclatement de celle-ci et devenant source de mal vie. Cet exode
apportera donc un boom démographique inattendu qui poussera la ville à une
expansion anarchique et brutale.
Comme solution a cette inévitable urbanisation ; apparaît « Le Mouvement
Moderne » qui se base sur les principes de la charte d’Athènes qui favorise
l’approche quantitative à l’approche qualitative de l’espace.
Ce mouvement, apportera l’éclatement de la ville et la perte de l’urbain d’où le
règne du désordre et de l’anonymat.
celui-ci engendrera la séparation entre ville et architecture d’où la perte du

rapport « bâtir – habiter », d’où la perte du lieu.
PROBLEMATIQUE
La ville d’aujourd’hui a perdu tout caractère d’une

hiérarchie et d’une structure spatiale
Contrairement a la ville ancienne.
COMMENT ETAIT LA CROISSANCE DE LA

VILLE DEPUIS SA FORMATION JUSQU’A
L’ETAT
ACTUEL ?
ET QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE LA

VILLE ANCIENNE ET CELLE D’AUJOURD’HUI?
CHAPITRE I :
« Le territoire est un contenant de choses, une sorte de succession

d’enveloppes englobantes depuis ce qui est à l’intérieur des limites du ciel
jusqu’au plus petit. » ARISTOTE.
I.ANALYSE TERRITORIALE
TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE NATIONAL
Identification de la
structure naturelle: LEGENDE: 1/200000e
La lecture du territoire nous
permet d’identifier une structure
naturelle composée d’une rythmique
d’oueds et de lignes de crêtes qui
nous donne une mesure.
1/1000000e
Identification de la
structure artificielle:
Les pénétrations phéniciennes et romaines
ont été dictées par des éléments naturels qui sont
pour la première une rythmique de talwegs et de
montagnes et pour la seconde une rythmique de
lignes de crêtes et d’oueds, l’intersection de ces
parcours donnait des lieux d’échanges.
1/100000e
Source: Microsoft Atlas Mondial Encarta 2008
I.LECTURE TERRITORIALE
TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE REGIONALE
Les données physiques et naturelles qui composent

notre territoire régional ont régi et conditionné les
parcours .
Ainsi les chemins phéniciens et romains étaient
dictées par des éléments naturels, ex: parcours phéniciens
le long de la côte ; et parcours romains le long du oued
Sébaou .
Coupe schématique :
La chaine côtière
La mer Axe de
Le massif central dédoublement
Axe de
dédoublement L’axe territoriale Le massif Djurdjura LEGENDE:

TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE LOCALE
Le territoire local pris en considération est délimité

naturellement au nord par le littoral , au sud par les
monts Djurdjura , à l’est par oued Agrioun et à
l’ouest par oued Isser.
Superposition des parcours sur la

structure naturelle
LEGENDE
:
Structure des parcours et

établissements humains
I.ANALYSE TERRITORIALE :
LA VILLE DE TIZI OUZOU DANS SON TERRITOIRE

Le site de Tizi-Ouzou
constitue un autre intérieur
englobé dans son territoire ,il
est aussi un territoire déterminé
par des éléments naturel.
LEGENDE
Aire d’étude
Axe territoriale
Monts
Oueds
SYNTHESE:
SYNTHESE:
AA travers
travers cette
cette approche
approche territoriale,
territoriale, nous
nous avons
avons
pus
pus constater
constater queque lala structure
structure naturelle
naturelle composant
composant
lele territoire
territoire àà ses
ses différentes
différentes échelle
échelle de
de lecture,
lecture, est
est
lalapremière
premièrestructure
structureportante
portantededel’armature
l’armatureurbaine.
urbaine.

CONCLUSION :
L’homme s’installe dans un
territoire lorsqu’il approuve le
sentiment de sécurité et lorsqu’il
trouve des possibilités de
subsistances. Le site de TIZI-
OUZOU offre justement toutes
ses potentialités :
*Des potentialités de subsistance

par la présence d’un réseau
hydrographique important.
Mont Hasnaoua Le col des genets Mont Balloua
*La fertilité des terres de la vallée
favorise l’activité agricole.
LEGENDE
*La position centrale du col des
Monts
genets permet le contrôle total de
toute la ville. Oueds
Coupe schématique vertical
Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

VOCATION DE LA VILLE DE TIZI-OUZOU
Ville de commandement:
Elle abrite depuis l’époque coloniale: Ville commerciale:
• Sièges administratifs:-chef lieu de wilaya. cette ville était à l’origine un
souk , elle garde de nos jours Ville de loisirs et de
-chef lieu de daïra. cette vocation commerciale.
sports: Et ceux-là grâce à son
-chef lieu de commune patrimoine culturel et à ses
• Sièges financiers (les contributions, les richesses naturelles très mal
banques, les assurances, la douane). Ville culturelle: exploités.
• Sièges sociaux des entreprises (ENIEM, • Lieu de naissance du MCB.

DJEZZY GSM ,etc..) • Lieu d’implantation de nombreuses
associations culturelles.
Ville politique:
Ville universitaire: • Lieu d’implantation de la ligue des
droits de l’homme.
Avec son caractère pluridisciplinaire et sa possession de plusieurs • Lieu d’implantation des partis
grands pôles universitaires, l’université de Tizi-Ouzou accueille un très d’opposition.
grands nombre d’étudiants aussi bien à l’échelle nationale qu’à • Lieu d’implantation des associations
l’échelle africaine. sociaux politiques.
Source: Revue Campus N°9 Mars 2008,P34

II . ANAYSE URBAINE :
VALLÉ SMALA MEDINA COLONIAL METROPOLE REGIONALE
II. ANALYSE URBAINE
Époque Romaine 146 Av.J-1640
LE COL DES GENETS AVANT 1640:

La vallée du Sébaou était un important lieu de passage des colonie romaines et vu la proximité , la
topographie et la position stratégique du col des genêts à savoir faciliter le contrôle du cours du Sébaou,
il deviendra très vite un important relais pour atteindre Bejaïa.
Il ressort que la vallée du Sébaou

était inhabité avant le XVIème S ,
ses terres fertiles étaient cultivées
par les montagnards.
Les nouveaux venus étaient

pour la plupart originaires des tribus
d’alentour et d’autres venaient
d’assez loin (arabophones).Ce
sont ces gents là de classes et d ’
origines
différentes qui constituent les
noyaux des futures villages LEGENDE
Passage romain
AMRAOUA. Villages AMRAOUA Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

II. ANALYSE URBAINE
PRESENCE TURQUE , la « SMALA» 1640-1844
•Les limites du village étaient bien distinctes: •Les éléments structurants du village étaient:
- Le mont Belloua au nord, l’oued Tizi-Ouzou au - A l’intérieur du village nous retrouvions

sud qui est devenu l’axe Alger – Bejaïa, l’oued au centre la mosquée Lala Saïda comme
Hallouf à l’est et Chaâbet Sebt à l’ouest. étant le symbole religieux, et la
fontaine Ain Sultan .
- A l’extérieur du village nous retrouvions
le souk « Sept Khodja » prés de l’oued
Tizi-Ouzou.

II. ANALYSE URBAINE
ACTE DEFENSIF :
• les turques avaient aussi remarqué la
position stratégique du col des genêts et
décidèrent d’y construire un bordj
vers1720 pour le prélèvement des impôts et
le paiement du droit de passage; pour se
faire on l’articula avec l’axe Alger –Bejaïa
au moyen de deux portes, à savoir la porte
d’Alger à l’ouest et la porte de BÉJAÏA à
l’est.
Vue du la SMALA

II. ANALYSE URBAINE
TRACE DU VILLAGE TRADITIONNEL
le village de la haute ville présente un aspect irrégulier il

comporte des mailles de formes et de dimensions différentes donc on
est en présence d’une maille primaire délimitée par des rues
mécaniques qui se divisent en sous maille pour donner naissance a une
secondaire délimitée par des ruelles ainsi une troisième pour les
impasses.
la forme et la dimension de l’ilot découle directement du maillage du
tissu ,ce qui a donné naissance a des ilots irréguliers , de dimensions
variables dans , le parcellaire dans ce cas présente une hiérarchie au
sein même de l’ilot , ainsi on retrouve des parcelles péricentrales
directement sur les rues et des parcelles centrales desservies par des
impasses et ruelles.
LEGENDE:
Tissu traditionnel
Cité de recasement
Périmètre de
colonisation
Axe territorial

II. ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES DU TISSU TRADITIONNEL

I. LE SYSTÈME VIAIRE:
l’étude du village
nous détermine un
maillage contenant
des îlots et des voies
hiérarchisées ayant
différents
dimensions.
ORGANISATION DU VILLAGE TRADITIONNEL

Source: 1- Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou 2- Archives de la wilaya de Tizi-Ouzou
II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTÈME VIAIRE
LE CHEMIN D’ACCÈS AU VILLAGE
C’est un chemin empreinte par les

villageois, un espace commun,
fermé entouré de petites bâtisses et
quelques commerces.
son rôle est déterminant dans 5m
l’organisation interne du village. Il
organise l’ensemble des quartier
qui l’entourent.
Source: 1- Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou 2- Archives de la wilaya de Tizi-Ouzou

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTÈME VIAIRE
LA RUELLE
2m
C’est un espace encore plus commun, elle

est entourée par des parois continues.
Son échelle d’appartenance et son statut ne
permet pas l’implantation d’équipements
publics et de commerce, la ruelle en forme
de couloir crée pour l’habitant une
ambiance rassurante, et l’oriente dans son
espace.
II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTÈME VIAIRE
LES IMPASSES
L’impasse est un élément de 1m

composition de la structure du
village traditionnel, elle est un
espace fermé, étroit et le résultat
de la densification de la parcelle.
Il assure l’articulation entre
l’extérieur et la maison.

II. ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES DU TISSU TRADITIONNEL
II LES ESPACES PUBLICS

Parler des places dans la ville traditionnelle c’est parler de l’exceptionnel, car la place est
une exception qui joue dans le tissus un rôle important, c’est un lieu de rencontre et de
contacte.
LA PLACE DE LA
MOSQUÉE
« LALLA
SAIDA »
LA PLACE DE LA
FONTAINE
« AIN
SOLTANE »

II. ANALYSE URBAINE
ESPACES PUBLICS
LA PLACE DE LA MOSQUÉE LALLA SAIDA
Elle se situe à l’intersection du chemin d’accès au village et la ruelle. C’est un espace

de choix directionnel ponctué par un élément important: la mosquée LALLA SAIDA et
quelque commerces de quartier.
LA PLACE A PLACE
LA PLACE
EN 1890 EN 2002
AVANT
1890

II. ANALYSE URBAINE
ESPACES PUBLICS
LA PLACE DE LA MOSQUÉE LALLA SAIDA
La mosquée auparavant La mosquée à l’état actuelle

II. ANALYSE URBAINE
ESPACES PUBLICS
LA PLACE DE LA FONTAINE AIN

SOLTANE
Cette place jouait un rôle très important dans le village traditionnel.
Des
Parréunions
la suite, de
ellelareçue
Djemââ se tenaient prés
un baraquement de cetteActuellement,
de scouts. fontaine.
elle est occupée par un centre de santé. Il en reste que la fontaine
qui a perdu son ancien rôle social.
La place en 1855 La place en 1890 La place en 2002

II. ANALYSE URBAINE
La fontaine: AUTRE PLACES:

AIN SELTANE
Fontaine :
ZOUDJ AYOUNE
Placette ZITOUNA

II. ANALYSE URBAINE
LE BATIS
le bâti de la haute ville présente un caractère traditionnel qui est dicte par
les conditions de la formation .il est influencé par le principe du village kabyle:
- Une organisation groupée
- densité du bâti et son étendue horizontale
- parcelles occupées
partiellement par le bâti pour avoir une cour privée ou un jardin.
- fonctions essentiellement
résidentielles.

II. ANALYSE URBAINE
LE BATIS
SYSTÈME RELATION DU BÂTI A GABARIT FAÇADES
CONSTRUCTIF L’EXTÉRIEUR
le cadre bâti de la haute la transition du public au le bâti présente une silhouette contrairement aux façades
ville utilise un système prive se fait uniforme ce qui rend l’image expressives suivant un
constructif traditionnel indirectement c.à.d. en globale régulière dépourvues de ordre symbolique ou une
avec mur porteur en passant par un espace de contraste d’échelle et a l’ échelle hiérarchie logique de
pierres, toiture en tuiles transition qui peut être humaine. conception et de
rouges, charpente en une cour individuelle ,un composition .les façades
bois les murs sont espace semi public sont apparemment muettes
laisses sans revêtement (impasse ou ruelle) . dépourvues d’ouvertures
extérieurs ou enduits de quelque lucarnes
terre surélevées qui permettent a
une fonction d’éclairage .
II. ANALYSE URBAINE
l’ilot du tissu traditionnel

1. forme et dimension
 On On détermine
détermine sur sur lala
trame
trame des
des îlots
îlots de
de formes
formes
irrégulières
irrégulières dictées
dictées par
par lala
topographie
topographie du du site
site etet de
de
dimensions
dimensions variées:
variées: 45m,45m,
50m,
50m,70m.
70m.
Les
Les dimensions
dimensions des
des
parcelles
parcelles sont
sont également
également
variées
variées20m,
20m,30m,
30m,15m,
15m,9m.9m.
II. ANALYSE URBAINE
l’ilot du tissu traditionnel

2. processus de formation
l’ilot traditionnel ne se forme que par la densification
successive du bâti, selon le tracé des voies.
CONCLUSION
CONCLUSION
••Ilot
Ilotquelconque
quelconque ,de
,deforme
formeirrégulière
irrégulière
••Présence
Présencededeparcelles
parcellesenclavées
enclavées
••Présence
Présenced’impasses
d’impasses
••Occupation
Occupation périphérique
périphérique,situé
,situéàà
proximité
proximitéd’une
d’uneplace
place««El ElKechai
Kechai»»
••De
Dedimension
dimensionréduites
réduitespar
parrapport
rapportaux
aux
ilots
ilots environnants
environnants=1320m²
=1320m²
••Surfaces
Surfacesdudubâti
bâti=790m²
=790m²
••Rapport
Rapportsurface
surfacebâti
bâti//s.total
s.total==59,8%
59,8%
II. ANALYSE URBAINE
SYNTHESE:
SYNTHESE:
Malgré
Malgré son son apparence
apparence organique,
organique, l’espace
l’espace du du village
village
traditionnel
traditionnel est
est fortement
fortement structuré
structuré etet constitue
constitue unun assemblage
assemblage
d’unités
d’unités formant
formant un un tout
tout homogène
homogène .. Cette
Cette structure
structure est
est donc
donc
définit
définit par
par une
une hiérarchie
hiérarchie qui qui se
se définit
définit elle
elle aussi
aussi par
par le
le passage
passage
d’une
d’une unité
unité àà une
une autre
autre (du (du chemin
chemin reliant
reliant les
les villages
villages (le
(le
village
village traditionnel
traditionnel et et lele village
village colonial)
colonial) vers
vers lele chemin
chemin
d’accès
d’accès auau village,
village, àà la
la ruelle
ruelle et
et enfin
enfin vers
vers l’impasse
l’impasse qui
qui dessert
dessert
les
les lieux
lieux d’habitation).
d’habitation).

II. ANALYSE URBAINE
Début
Début de
de la
la période
période coloniale
coloniale 1844-1873
1844-1873
•1844 : Occupation du Bordj des Ath Kaci .
•1855 : Transformation du bordj en caserne militaire.
•1858 : Création d’un centre de peuplement européen (tracé en damier).
 L’administration française détermina
deux parcellaires:
 Le parcellaire agricole, délimité au nord par l’axe
territorial Alger – Bejaïa, au sud et à l’est par le ravin
de la prairie et à l’ouest par Chaâbet Sebt.
Le découpage parcellaire était perpendiculaire aux
oueds, et les limites entre les parcelles étaient, soit des
chemins préexistants soit des cours d’eaux.
 Le parcellaire urbain, délimité par une enceinte et un
fossé. Au nord, le village traditionnel; au sud, le col des
genêts; à l’est, oued Hallouf; et à l’ouest, Chaâbet Sebt.
Tous ces éléments constituaient des barrières de
croissance.
 Les portes ont été déplacées du bordj vers l’axe
territorial Alger-Béjaïa, en plaçant la porte d’Alger à
l’entrée ouest du nouveau noyau et la porte de
Béjaïa à la sortie est; avec l’adoption d’une nouvelle
porte au nord placée sur l’axe Belloua qui assurera
la relation avec le village traditionnel (Smala).
 Le souk fût déplacé vers l’ouest.

Source:Revue Campus N°3 Septembre 2006,P1…P6

II. ANALYSE URBAINE
LE BORDJ TURC PENDANT LA PERIODE COLONIAL
Source: internet.www.googl.fr/photos de la ville de Tizi-Ouzou.htm

II. ANALYSE URBAINE
TRACE GEOMETRIQUE DU 1er NOYEAU COLONIAL
L’ espace d’occupation colonial,

comme l’indique le schéma ,est
ordonné et organisé selon le modèle
d’urbanisme métropolitain. Ils sont
bâtis sur des terres volées aux Kabyles
ou séquestrées après les soulèvement
des années 1850-1870.
Le génie militaire trace un plan en
damier fortement structuré ordonné par
deux axes importants: l’axe Alger–
Béjaïa et l’axe Belloua, de leur
intersection naîtra la place de l’église.
Les voies sont parallèles ou
perpendiculaires au faces de l’enceinte
(boulevard périphérique).
LEGENDE
Axes structurant
Portes
Fontaine, Place de l’ église
Source: Revue Campus N°3 Septembre 2006,P5

II. ANALYSE URBAINE
La « Médina colonial » 1873-1880

1871:L’insurrection d EL MOUKRANI.
1872:Le chef-lieu devient « commune de plein exercice ».
1873:Extension du village de fondation coloniale.  Le premier noyau devient pôle de croissance
1874:La commune est érigée en sous-préfecture. et permet à cette dernière de s’effectuer vers le
nord-est et cela en subissant une rotation de 90°
l’ouest en faisant une rotation de 22.5°
épousant ainsi les contraintes topographique.
 Cette extension s’est faite sur les
traces de la partie sud de la Smala
parallèlement, la population refoulée fût recasée
vers le côté Est du village en leur imposant un
maillage de type colonial.
 Les anciens axes périphérique
deviendrons des boulevards qui assureront les
articulations avec les nouvelles extensions.

II. ANALYSE URBAINE
TRACE GEOMETRIQUE DE L’EXTENTION

 FORCES MODELANTES:
Ce tracé est le résultat de l’intersection de deux
rectangles similaire au premier ,
Le deuxième rectangle subit une rotation , pour s’adapter
aux contraintes topographiques (ravin), dans le but de
converger les axes vers la porte d’Alger afin de ramassé
tout les flux ,pour avoir une percée visuelle vers le Bordj.
 LE PLAN DE RECASEMENT:
Il représente l’extension du village traditionnel vers l’est.
Nous retrouvons la même logique d’organisation que celle
du village traditionnel; on retrouve la même hiérarchie
des rues et des seuils . Seulement nous remarquons
l’absence de l’impasse :
l’axés vers la maison se fait directement par la ruelle.
GEOMETISATION DU VILLAGE COLONIAL

II. ANALYSE URBAINE
EMPLACEMENT D’ÉDIFICES ET ÉTABLISSEMENT
 La localisation des équipements se fait suivant le

développement de la ville :
• Dans la 1ere tranche, les équipements sont implantés au
niveau des portes(mairie, poste, gendarmerie) et tout le
reste autour de la place centrale (église, palais de justice,
commissariat).
• Dans la 2eme tranche, une zone d’équipements éducatifs
à été implantée aux limites du village traditionnel et
coloniale dans le but sans doute de rapprocher les deux
populations turc et française.

II. ANALYSE URBAINE
DU VILLAGE A LA VILLE 1880-1950

 1881 : L’instauration de l’état civil
 1888 : Avènement du Chemin de fer Alger- Thénia ( Menerviile ) .
 1920 : Création de bâtiments tels que : palais de justice, prison, école….etc.
 1940-1950 : Passage du « stade traditionnel rural» à un «stade urbain et
assimilé » .
 L’axe Béjaïa- Alger devient

une ligne de croissance; la
porte d’Alger se transformant
ainsi d’une borne de croissance
en un pôle de croissance
ponctuée par de grands
équipement tels que: la gare
ferroviaire, l’agence postale ou
encore l’hôtel de ville.

II. ANALYSE URBAINE
LA GARE DE TIZI-OUZOU

DU VILLAGE A LA VILLE 1880-1950
Organisation spatiale de Tizi-Ouzou
Déchera «Indigène» ou Thddart
Quartier est
. Zone commerciale,
industrielle , postes ,
prison , justice ,
Quartier ouest Village Colonial gendarmerie ,
. Zone commerciale,
cimetière musulman…
industrielle, gares des
CITE
voyageurs. ADMINISTRATIVE .
Cimetière
Européen
+
Bordj-Turc (caserne)
Source:Revue Campus N°3 Septembre 2006,P9

II. LECTURE URBAINE
LE PASSAGE DE L’ ILOT A LA BARRE 1950-

1962
 1950: Passage de l’ilot à la barre.
 Apparition des premières Barres(H.L.M);au nord,« Le Cadi »;à l’ouest,« Les Palmiers »;
au sud , « Les Eucalyptus »; à l’est, « Naegelen »
 La deuxième série de Barres ; la cité des « Genets »; les immeubles «Le Djurdjura » ; et « Le Mont-Blanc ».
 1954 : Tizi-Ouzou devient
préfecture de la
grande
Kabylie
et réalisation
d’équipements tels que :
 1958 : Lancement du plan de

l’hôpital, agence postale,
jConstantine par DEGAULLE
préfecture commissariat, école, trésor, Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou
mairie, hôtel…etc
 1956 : Campus
Source:Revue Naissance des cités
N°3 Septembre 2006,P11.P13
II. ANALYSE URBAINE
Hôpital de Tizi-Ouzou
les EUCAIYPTUS
H.L.M Immeuble du DJURDJURA

II.ANALISE URBAINE
FORMES URBAINES DU TISSU COLONIALE

I. SYSTÈME VIAIRE
Ce sont les chenaux le long desquels
l’observateur ce déplace habituellement ,ils sont
souvent les éléments prédominants de leur Image
de la ville , car les habitants perçoivent et
découvrent souvent leur ville en circulant le long
de ses voies …
Ces voies ont chacune leur identité, leur

caractère, et leur importance dans la structure
urbaine…
NEOUDS
AVENUES
BOULVARDS
RUEL
Source: www. Google .FR. Tapez Tizi-Ouzou

II.ANALYSE URBAINE :
SYSTEME VIAIRE
LES AVENUES
AVENUE ABANE RAMDANE:

L’avenue ABANE RAMDANE est un axe
structurant qui relie la ville à son territoire; elle
a un rôle important dans l’articulation des
différentes entité de la ville.
PONIT FORT
• Elle relie deux moments forts de la ville
qui sont la place BABOUCHE Saïd et le
carrefour de la gendarmerie passant par un
moment central qui est l’actuelle place de la
mosquée .
• Une continuité spatiale est ressenti de
part l’alignement du bâti et l’étroite
relation des
•parois avec l’avenue.. .

II.ANALYSE URBAINE :
SYSTEME VIAIRE
LES AVENUES
AVENUE ABANE RAMDANE
1910 dite grande rue des 1930 dite grande 1950 dite avenue Actuel avenue
commerçants rue FERDINAND A.RAMDANE
AILLAUD
Source: www. Google .fr. Tapez Tizi-Ouzou

II.ANALYSE URBAINE:
SYSTEME VIAIRE
LES AVENUES
AVENUE LARBI BEN M’HIDI

L’avenue LARBI BEN M’HIDI est le
prolongement ouest de l’avenue ABANE
RAMDANE.
POINTS FORTS
• Elle assure l’articulation entre deux
moments forts de la ville qui sont l’entrée
ouest de la ville qui est ponctuée par de
grands équipements et la place BABOUCHE
Saïd qui est aussi ponctuée par des
équipement importants en passant comme
l’avenue ABANE RAMDANE par un
moment intermédiaire qui offre un choix
directionnel entre continuer vers le centre
ville, ou vers se qu’on appel communément
l’ex route d’Alger.

II.ANALYSE URBAINE:
SYSTEME VIAIRE
LES BOULVARDS
BOULVARD Med SAID OUZEFFOUN:
• Ce boulevard est perpendiculaire à l’avenue
ABANE RAMDANE, il constituait autre fois
le fossé ouest du village colonial.
 POINTS FORTS
• Il relie deux moments importants
qui sont la boulevard du Nord.
•place BABOUCHE Saïd et le
boulevard NOURI Mustapha (ex
boulevard du Nord).
• Il est divisé en deux partie, la
première étant délimité par la place
BABOUCHE Saïd et la place du
monument. La deuxième partie
démarrant de la place du
monument vers le boulevard du
nord.
II.ANALYSE URBAINE:
SYSTÈME VIAIRE
LES BOULVARDS
BOULVARD Med SAID OUZEFFOUN:
Vue du Vue du Actuel boulevard

boulevard 1950 boulevard dit bd
beau prêtre 1957

II.ANALYSE URBAINE:
SYSTEME VIAIRE
LES BOULVARDS
BOULVARD CAPITAINE NOURI

MUSTAPHA DIT BOULVARD DU
NORD
• Le boulevard du nord ( un véritable fossé) ; il sépare les
deux populations , au nord , se trouve « LA DECHRA »
et au sud le VILLAGE COLONIAL
12m
Mosquée LALA SAIDA

II.LECTURE URBAINE:
SYSTÈME VIAIRE
LES BOULVARDS
BOULEVARD KACI IHADADENE

C’est un boulevard qui relis LE BOULEVARD
DU NORD et la place de la mosquée ; on retrouve
sur ce boulevard plusieurs équipements tels que :
écoles , CEM ; mosquée , clinique .
EQUIPEMENTS
HABITATS

II.LECTURE URBAINE:
SYSTÈME VIAIRE
LES BOULVARDS
BOULEVARD KACI IHADADENE
Avant le boulevard donne

directement sur l’église.

II.LECTURE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
LES RUES
LA RUE DE LA PAIX:
• Cette rue est parallèle au boulevard Med Saïd OUZEFFOUN, elle est l’une des rues les plus
importantes dans le tissu colonial.
• Son RDC est affecté aux commerces ce qui assure à cette rue un degré d’urbanité important.
• Le gabarit de ses parois n’excède pas le R+2, excepté pour les parcelles rénovées, on notera aussi
l’apparition d’une nouvelle typologie qui est celle du centre commercial.

IIANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
LES RUES
LA RUE DE LA PAIX: ACTUEL RUE

Rue de la paix DE LA PAIX
auparavant
Source:
Source:Service
www.du CADASTRE
Google de laTizi-Ouzou
.fr. Tapez wilaya de Tizi-Ouzou
II.ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
Conclusion
Conclusion ::
AA travers
travers cette
cette étude
étude nous
nous
concluons
concluons que que les
les éléments
éléments
de
de communication
communication socialesociale
traités
traités ci-dessus
ci-dessus (l’Avenue,
(l’Avenue,
leleBoulevard,
Boulevard,lalarue)
rue)sont
sont des
des
espaces
espaces dynamiques,
dynamiques, mais mais
aussi
aussi desdes lieux
lieux de
de rencontre.
rencontre.
Définies
Définies par par leurs
leurs parois,
parois, ce
ce
sont
sont des
des espaces
espaces structurants
structurants
de
de base
base ,ils
,ils permettent
permettent lele
parcours,
parcours, lala communication
communication
etet également
également lele support
support dede
l'édification.
l'édification.

II.ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES DU TISSU COLONIALE

II. ESPACES PUBLICS :
Les nœuds sont des points, des lieux stratégiques d’une ville. Ils sont
pénétrables par l’observateur , et sont des points focaux qui attirent du monde.
les nœuds peuvent être des points de jonction, un endroit ou il y’a un
changement de moyen de transport ou un point de convergence de plusieurs
voies..

II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS
PLACE SAID BABOUCHE
• C’est un point de convergence de plusieurs axes importants

(l’avenue ABANE RAMDANE, le boulevard Med Saïd
OUZEFFOUN, boulevard colonel MELLAH et l’avenue LARBI
BEN M’HIDI), elle est donc un espace de choix directionnel.
POINT FORT
• Elle occupe une place importante dans la ville,
elle constitue l’un des principaux éléments ayant
structuré la ville en étant une borne de croissance et
devenant un pôle de croissance qui géra l’extension
de la ville vers l’ouest.

II.ANALYSE URBAINE
LE S ESPACES PUBLICS
PLACE SAID BABOUCHE
La place L’actue
en 1950 l place
Source:
Source:Service
www.du CADASTRE
II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS

PLACE SAID BABOUCHE
Elle est ponctuée par plusieurs équipements qui sont

l’ancienne mairie, la SONELGAZ (ancien emplacement de
l’hôtel KOLLER) et la poste qui entretiennent un rapport
géométrique avec la place.
Hôtel KOLLER (actuel LA POSTE ECTUELLE
emplacement du siège de la ACTEL
EX MAIRIE
SONELGAZ) ACTUELLEMENT
RESTAURE EN
MUSEE

II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS
LA PLACE DE LA
MOSQUEE
Elle symbolisait à l’époque française
le centre spirituel (l’église), elle occupa
donc une position centrale dans le
maillage colonial à l’intersection de
l’actuelle avenue ABANE RAMDANE
et du boulevard BELLOUA.
• Aujourd’hui elle garde la même

symbolique spirituelle en prenant en
charge la mosquée qui constitue un
élément de repère de part sa vocation à
l’échelle de la ville.
Place de la mosquée
La mosquée
AVENUE ABANE RAMDANE

II.ANALISE URBAINE:
LES ESPACES PUBLICS
LA PLACE DE LA MOSQUEE
Elle est divisée en deux partie par une voie mécanique (l’avenue ABANE
RAMDANE) donnant naissance à deux îlots importants, la place de la mosquée et
le square .
La place en La place en La place en
1858 1954 2002

II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS

LA PLACE DE LA MOSQUEE
La place de Monument aux L’actuel square L’actuelle place de

l’église Morts (actuel la mosquée
Square)
Source:
Source:Service
www.du CADASTRE
II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS
Square 1èr N0VEMBRE
Place ouverte , ponctuée

par des équipements , elle
est de forme géométrique
( triangle ). Actuellement
est en coure de rénovation.

II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS
JARDIN 05 JUILIET
Situé dans un quartier ,ouvert
sur la rue , de forme rectangulaire.
JARDIN
HABITAT
EQUIPEMENT
CONCLUSION
CONCLUSION ::
Contrairement
Contrairement àà la
la place
place de
de la
la
mosquée
mosquée les
les deux
deux dernières
dernières places
places
sont
sont moins
moins dynamique
dynamique par par leur
leur
positionnement
positionnement ..

II.ANALYSE URBAINE
LES ESPACES PUBLICS
CONCLUSION
CONCLUSION ::
La
Laplace
placeest
estun
unlieu,
lieu,une
unefonction,
fonction,un
un
vide
videetetune
uneforme.
forme.Elle
Elleest
estun
unmoment
moment
statique
statiquededechoix
choixdirectionnels,
directionnels,elle
elleaaun
un
rôle
rôlemonumental
monumentaldu duààlaladimension
dimension
symbolique
symboliquequi quilui
luireconnue.
reconnue.
Par
Parconséquent,
conséquent,lalaplace
placeestestààlalafois
foisun
un
espace
espaceconvergent
convergentayant
ayantdesdeséléments
éléments
susceptibles
susceptiblesd’attirer
d’attirerles
lescitadins,
citadins,etet
divergent
divergentqui
quiimpose
imposeune unecertaine
certainerelation
relation
aux
auxstructures
structuresde
delalaville.
ville.

II. ANALYSE URBAINE
LE DIMENSIONNEMENT DU TRACÉ COLONIALE
1. 1er NOYAU
L’étude de la
trame nous détermine
un maillage dont le
coté est de 75m ou
multiple nous trouvons
aussi un maillage de
75/2m aux limites EST
à cause de la
déformation du plan.
Un module de 85m a
été donné par la place
de l’église afin
d’accentuer sa
centralité.
 Dans le premier noyau les ilots sont de différentes formes:
*carrée (60*60m²) ;
*rectangle (60-95m²).
Généralement l’ilot est composé de six parcelles de dimension
égales (20-30m²), toutes perpendiculaires à la rue, le plus
petit coté donne sur la rue principale. d’où la lecture
parcellaire à travers les façades.
II. ANALYSE URBAINE
LE DIMENSIONNEMENT DU TRACÉ COLONIALE
1. 2eme NOYAU :
Dans l’extention coloniale,
le maillage et de (150-
75m²) ou (190-75m²) ; et
la forme de l’ilot est
rectangulaire de (130-
75m²) ou (170-60m²) .
L’ilot est divisé en
parcelles égales (20-30m²),
toutes perpendiculaires au
boulevard, le plus petit coté
donne sur les boulevards.

II. ANALYSE URBAINE
TYPOLOGIE DU BATI
1. L’ILOT :
OCCUPATION PERIMETRALE :
dans le deuxième noyeau , le caractère
résidentiel a fait que l’occupation est
périmétrale ou le jardin occupe
l’arrière plan de la parcelle.
OCCUPATION PERICENTRALE :
Dans le première noyau, l’occupation de
la parcelle par le bâti péricentrale, avec
l’affectation du RDC à l’urbain .
CONCLUSION
CONCLUSION::
l’îlot
l’îlot structure
structure lala rue
rue (espace
(espace
extraverti)
extraverti) par
parsonsonoccupation
occupation
péricentrale
péricentrale ou ou périmétrale
périmétrale
par
par lele bâti
bâti etet détermine
détermine ainsi
ainsi
l’espace
l’espace introverti
introverti (cour
(cour ouou
jardin)
jardin)..

II. ANALYSE URBAINE
TYPOLOGIE DU BATI
2. LA BARRE:
Les CADI (R+10),l’escaliers
de service et à l’ extérieure du
bâtiment , le balcon est collectif
à tous les appartements de
l’étage.
Le DJURDJURA (R+10),avec
sous-sol réservé aux véhicules.
HOPILAL (R+4),
Naddir Mohamed
GENET (R+4),avec
des cages d’éscaliers ,
dépourvus de balcons.
CONCLUSION
CONCLUSION::
cette
cette typologie
typologie se
se situe
situe dans
dans lala deuxième
deuxième forme
forme urbaine
urbaine coloniale
coloniale (zoning)
(zoning) les
les immeubles
immeubles
constituent
constituentdes
des ensembles
ensembles monofonctionnels
monofonctionnels (habitation
(habitation ououéquipement).leur
équipement).leur implantation
implantation
se
sefait
faitindépendamment
indépendammentde delalavoirie
voirie,,ce
cequi
qui prive
prive ainsi
ainsilalarue
ruede
deses
sesparois
paroisverticales.
verticales.
II. ANALYSE URBAINE
ANALYSE DU CADRE BATIS
 L’ALLIGNEMENT :
Le bâti du tissu coloniale est
linéaire tout au long des voies ,
d’où la lecture du parcellaire à
travers la façade . ,ou quelle que
fois une rupture rechercher .
 LE GABAREIT :
On remarque au
niveau des façade
une rythmique dans le
gabarit aussi entre le
plain et le vide .

II.ANALYSE URBAINE
RAPPORT ENTRE LES ESPACES BATI ET NON BATI
 1er NOYAU COLONIAL  2eme TISSUE COLONIALE
Dans le 1er noyau ce rapport se traduit par Le 2e tissu est caractérisé par la
l’existence de la multifonctionnalité au sein du mono fonctionnalité (résidences)
tissu: qui sont prolongé par des jardins.
_L’affectation du RDC au commerce et service,
_ L’affectation des îlots aux équipements,
_ L’affectation des étages à l’habitation et 67%
services;
_ L’affectation de l’arrière plan des parcelles aux
cours;
33%
52%
NON BATI
BATI
48% CONCLUSION
CONCLUSION
on
on constate
constate queque le le rapport
rapport
entre
entre le
le bâti
bâti et
et le
le vide
vide varie
varie
NON BATI suivant
suivant lala fonction
fonction de de la
la zone
zone
BATI
II. ANALYE URBAINE
L’ECLATEMENT AMORCE DE LA VILLE 1962-

1980
La ville de Tizi-Ouzou a connu une période de stagnation .
 1968 : la ville de Tizi-Ouzou à bénéficier d’un programme spécial qui
annonce la relance du développement avec l’implantation de plusieurs édifices,
comme:
 La construction
d’équipements socio-
économiques , éducatifs et
hôteliers : cité psychiatrie,
maison de la culture , ITE ,
ITHT, hôtel Lala Khedidja.
1975 : Réalisation de pôles
universitaires : campus
Hassnaoua et Oued Aïssi.

SOUK
SOUK
 Apparition des lotissements

comme tentative partielle de
II. ANALYSE URBAINE
METROPOLE REGIONALE 1980-2008

 1980 : Pour répondre à des besoins d’ordres quantitatifs en matière
de logements, le PUD lance le projet de la ZHUN (Nouvelle Ville); la
prolifération de la ville s’est donc faîte en direction du sud.
 Une nouvelle ligne de

croissance fût tracée:
• axe Frères BELHADJ ;
• axe Krim BELKACEM ;

en la superposant sur des éléments
naturels: Chaâbet Tahra et oued
 Kef
1990Nedj: Les lois relatives
(le ravin à
de la prairie).
l’aménagement et à l’urbanisme
( les instruments d’urbanisme )
 Le PDAU : Plan Directeur LEGENDE:

d’Aménagement et d’Urbanisme
Tissu traditionnel
 Le POS : Plan d’Occupation Tissu colonial

Source: Ex ECOTEC de la Wilaya de Tizi-Ouzou
des Sols. Eclatement
II. ANALYSE URBAINE
INTRODUCTION A L’ETAT ACTUEL
LA ZHUN LES LOTISSEMENTS LES COOPERATIVES

IMMOBILIERES
•La nouvelle ville de Tizi-Ouzou à Les premiers lotissements sont •C’est un phénomène assez récent et très
vu le jour sous la législation des apparus dans la foulée de la mise intéressant dans la mesure ou il constitue
ZHUN,elle a été localisée par le PUD en application du programme l’exemple type de la logique de synergie
sous l’appellation de ZHUN - SUD. spécial en 1968. et de la conjonction d’intérêt entre intérêt
public et intérêt privé.
Le PUD s’est basé sur l’ordonnance •Après la promulgation de la loi
n°74/26 du 20/02/1974 portant la 90/25 du 18/11/1990, portant • La parcelle, et de façon générale le
constitution des réserves foncière au orientation foncière, modifiée par foncier, connaît une rentabilité maximale,
profit des communes. l’ordonnance n°95/26 du ce qui évite la croissance urbaine par
25/09/1995 cette loi porte sur la étalement à tache d’huile.
vu l’insuffisance du foncier en
matières de terrains libres dans les libération du marché foncier, ainsi • Une mixité des fonctions avec un degrés
tissus existants, et la forte demande les propriétaires initiaux récupèrent d’éloignement vertical pour la résidence et
de logements due à l’exode rural le reste de leurs parcelles non une intégration des activités commerciales
qu’a connu notre ville, a nécessiter bâties produisant ainsi des et des service avec la ville.
l’expropriation des terres agricoles, lotissements privés comme:-lot
BOUAZIZ, Lot SUD-OUEST, lot L’architecture ainsi intégrée devient une
en se basant sur l’ordonnance
BOUZAR, lot SALHI,… architecture urbaine.
n°76/48 du 25/05/1976 fixant les
règles de l’expropriation pour cause
d’utilité publique.

II. ANALYSE URBAINE
LA ZHUN
SITUATION DE LA ZHUN DANS SON ENVIRONNEMENT
LA ZHUN présente une localisation ECHELLE 1/20000

idéale ,une situation stratégique par LIMITE DE LA ZHUN
ECHELLE 1/20000
rapport aux voies de
AXE TERRITORIAL
communications qui la relient au
centre ville ,puis la zone nord de la
ville et autres agglomérations
situées à l’est ,à l’ouest et au
sud.ces infrastructures permettent à
la ZHUN aujourd’hui de jouer un
rôle central du fait de sa situation et
de passage obligé au sein de la
wilaya et de la région. En même
temps , l’absence de seuils d’entrée
et l’inexistante de voies de
contournement font de la zone un
espace de transit .
SOURCE :MEMOIRE DE MAGISTERE (Mme HEMDANI)

II. ANALYSE URBAINE
GENESE DE LA ZHUN
 Vu la mauvaise répartition des équipements,
le PUD à lancé le projet de la ZHUN (ZONE
D’HABITAT URBAINE NOUVELLE) en
1980.
Elle constitue sur le plan spatial, l’extension du
tissu ancien de la ville de TIZIOUZOU en
direction du sud; devant accueillir un
programme de 5000 logts pour une période de
10 ans.
Cette ZHUN présente l’une des opérations

sous forme de zones fonctionnelles issues des
différents programmes de planification.
Une nouvelle ligne de croissance fut tracée:

 axe Frères BELHADJ
 axe Krim BELKACEM
en la superposant sur des éléments
naturels: Chaâbet Tahar et oued
Kef Nedj (le ravin de la prairie).
SOURCE :MEMOIRE DE MAGISTERE (ZENBOUDJI)

II. ANALYSE URBAINE
DIACHRONIQUE D’EVOLUTION SPATIALE
La ZHUN a connu 20
ans de réalisation.
aujourd’hui ,elle est
encore un chantier
permanent
-plusieurs étapes ont caractérisé

sa réalisation ainsi que son
évolution:
1975-1980
1980-1985
1985-1990
1990-1995
1995-2000

II. ANALYSE URBAINE
DIACHRONIQUE D’EVOLUTION SPATIALE

période habitat équipement observation
1975-1980 600 logt OPGI ,145 logt Annexe lycée, centre Création de la ZHUN
villas APC universitaire Création du centre universitaire
C.E.M sud annexe école Réalisations désignés comme coups
primaire partis
1980-1985 2000logt OPGI, Restaurant universitaire Réalisation VRD + habitat

lotissement QC ,EL
BORDJ
1985-1990 600 logt OPGI, 600 logt TEHNICUM, école Poursuite de réalisation des programmes
EPLF 450 logt EPLF ,SAA,agence postale , poste de d’habitat ,équipements
police, la CAAR d’accompagnement et structurants.
1990-1995 104 logt EPLF,50 logt Polyclinique , école, CEM, salle Poursuite de réalisation des programmes
EPLF, coopérative omnisport, réaménagement du d’habitat ,équipements
immobilière ,promotion parking en marché de vêtement Récupération d’espaces résiduels ,
immobilière privée , émergence de 1ère opération de
construction privées en densification
contiguïté
1995-2000 Coopératives et Antenne APC, écoles, cliniques Prédominance ,intensification et

promotion immobilières privées généralisation des opérations de
privées, constructions densification+réalisation d’équipements
privées individuelles d’accompagnement et privés, extension
dans lotissement.
conclusion
conclusion::évolution
évolutionspatiale
spatialeanarchique,
anarchique,progression
progressiond’occupation
d’occupationau
ausol
sol
par
parremplissage
remplissagedes
despoches
pochesfoncières
foncièresconsécutives,
consécutives,sans
sansorganisation
organisation
II. ANALYSE URBAINE
ESPACE DE LA ZHUN
Aménagement vide de toute signification urbaine
l’espace de la ZHUN est composée d’un ensemble de bâtiments ou d’objets disparates poses sur le sol, répètes plusieurs fois
sous forme de tache d’huile.
le tout a donne un environnement stérile et sans signification, ceci s’explique par
l’importation d’un modèle culturel étranger opposant aux structures traditionnelles du lieu, induisant une organisation spéciale
anarchique ,sans urbanité . comme résultat : perte de toute vie commune, difficulté d’ orientation et d’identification et perte de
sentiment d’appartenance.
Les principaux disfonctionnements
UNE CITÉ STANDARD:
les bâtiments sont identiques ;ils sont séparés par de simples voies de
circulation, pour former des groupes, des cités qui portent un nom,
un numéro, et une couleur propre à elle.
INEXISTANTE DES ÉLÉMENTS DE LA

COMMUNICATION SOCIALE:
La désorientation est omniprésente, tout se ressemble, il n’y a ni
entrées bien définies, ni point de repères, la rue n’est plus qu’une
voie de circulation, la place se résume en un rond-point, ce sont des
espaces indéfinis, ils résultent directement de l’implantation des
bâtiments, totalement délaissés, et se résument à des surfaces de
formes aléatoires et irrégulières.
ABSENCE D’UNE STRUCTURE

PORTANTE(NÉGATION DE LA TRAME ET absence
de la NOTION DE LA RUE
le site n’est plus un élément déterminant; les éléments naturels ne
sont pas pris en considération; et le parcellaire agricole à été négligé.
ainsi le tracé ne représente aucune hiérarchie, aucune forme.

II. ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES
I. SYSTÈME VIAIRE
 HIERARCHISATION DE LA VOIRIE
La carte met en évidence un réseau maillé non
orthogonal ; une voirie de forme irrégulière et des
îlots aux formes et aux dimensions différentes; très
variables.
La hiérarchie de voirie telle qu’elle a été prévue en
fonction de ses caractéristiques fonctionnelle de
liaisons ,de dessertes et distribution internes est
aujourd’hui insuffisante face à l’évolution de la
ZHUN.(problème de circulation ,stationnement…)
Cependant compte tenu de la situation de la ZHUN
le réseau de de voirie est inadapté au contexte actuel
l’importance des flux et leur intensité
La hiérarchisation est classée selon

Le DIMENSIONNEMENT(largeur de voie )
Le FONCTIONNEMENT( présence des
équipement publics)
LE FLUX ECHELLE 1/7500
CONCLUSION Voirie primaire: e=12 à 15 m

saturation et insuffisance de l’emprise de la voirie primaire
Rocade sud
,inadéquation entre l’utilisation de la voirie et son Voirie secondaire: e= 9m
dimensionnement.Absence de zones de servitude e : emprise
réglementaire sur les voies de transit Voirie tertiaire: e= 6 à 7m

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
VOIRIE PRIMAIRE
RUE DES FRERES BELHADJ

Axe de dédoublement de la route
N12
Axe commercial et service il est
ponctue par des équipements: SAA,
UNIVVERSITE HASNAOUA , la
CAAT.
Cette infrastructure est principale et
importante en tant que liaison intra
urbaine et extra urbaine ,route de
contournement , d’évitement du
centre ville et de jonction avec les
autres agglomérations
FRERES BELHADJ
UNIVERSITE DE TIZIOUZOU
CITE DJURDJURA (600 logt

OPGI ) 3m 14m 3m
SAA
SOURCE :MEMOIRE DE MAGISTERE (Mme HEMDANI

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
VOIRIE PRIMAIRE
RUE DES FRERES BEGGEZ
Elle articule la ville en

passant par l’université et le
pôle technologique. il assure
la communication et la
consommation
FRERES BEGGEZ
UNIVERSITE DE TIZIOUZOU
3m 11m 3m
LA CAAT

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
VOIRIE SECONDAIRE
LA NOUVELLE ROCADE
c’est la limite de la ZHUN au sud

Cette infrastructure ,de par son
importance et sa situation joue un
rôle dans la décongestion de la zone
,est un facteur en faveur de
l’urbanisation et du développement
de la ZHUN ,un facteur participatif
a la nouvelle dimension de cet
ensemble urbain
LA NOUVELLE ROCADE
limite de la ZHUN

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
VOIRIE SECONDAIRE
VOIE HASNAOUA – ATH ZMENZER
Axe d’articulation de la
ville et la ZHUN. cet axe
est ponctue par le lycée
technicum, la salle de
sport et CEM.
Il a une vocation
éducative et sportive.
VOIE HASNAOUA-ATH ZMENZER
SAA
SALLE DE SPORT
TECHNICUM
2m 9m 2m
CEM

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
VOIRIE TERTIAIRE
Axe des FRERES MONKOUR
C’est un axe dynamique a

l’échelle du quartier ,il est
ponctué par la mosquée de
la nouvelle ville
Axe des FRERES MONKOUR
MOSQUEE

II. ANALYSE URBAINE
SYSTÈME VIAIRE
CONCLUSION
L’infrastructure
L’infrastructureroutière
routière (ainsi
(ainsi les
lesinfrastructures
infrastructures techniques
techniques ))jouent
jouent un
un
rôle
rôledéterminant
déterminantdans dansl’urbanisation
l’urbanisation de delalaZHUN
ZHUN et et son
son extension
extension
,puisque
,puisque c’est
c’est le
le long
long des
des axes
axes que
que les
les opérations
opérations de de densification
densification se se
fixent
fixent etet se
se développent
développent sans sanscontraintes
contraintesparticulières
particulières;le ;lemécanisme
mécanisme se se
reconduit
reconduit touttout le
lelong
long des
desaxes
axes(primaires
(primaires ,secondaire
,secondaireet etmême
même
tertiaires)parfois
tertiaires)parfoisjusqu’à
jusqu’àl’occupation
l’occupation PERIMETRAL
PERIMETRAL de de l’îlot
l’îlot
Le
Leréseau
réseau de de voirie
voirie est
est inadapté
inadaptéau au contexte
contexteactuel
actuelde delalaZHUN
ZHUNet etson
son
extension
extension est est indispensable
indispensable vue vuelalacongestion
congestion et et la
la saturation
saturation de decertains
certains
tronçons
tronçonsde devoirie
voirie,qui
,quis’avèrent
s’avèrentégalement
égalementinsuffisants
insuffisantsen en emprise
emprise
compte
comptetenu tenu dede l’importance
l’importance des des flux
flux mécaniques
mécaniques et et de
de leur
leur intensité.
intensité.

II. ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES
II. LE SYSTEME NON BATI
BORDJ
II •1 LES NOEUDS LOTISSEMENT

EL BORDJ
LOTISSEMENT
se sont des lieux stratégiques qui HASNAOUA
nous permettent de choisir une

orientation à prendre.
On trouve 3 types de nœuds et ça

par rapport a la convergence des
voies et le flux
HIERARCHISATION DES NOEUDS
NŒUD 1ER ORDRE
NŒUD 2ème ORDRE
NŒUD 3ème ORDRE

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME NON BATI

NŒUD DE 1ère ORDRE
NŒUD 20 AVRIL
Un point de convergence de quatre
voies
-boulevard KRIM BELKACEM
-rue des FRERES BELHADJ,
- rue des FRERES BEGGEZ,
-et la voie vers HASNAOUA
Le flux est important, est tourné par
des équipements importants: la
CAAT, et l’université HASNAOUA
Frères BELHADJ
NOEUD
KRIM BELKACEM
Université HASNAOUA
FRERES BEGGEZ
La CAAT VOIE VERS HASNAOUA

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME NON BATI

NŒUD DE 2ème ORDRE
NŒUD DE FLEURISTE
point de convergence de trois voies; la

voie vers HASNAOUA ,vers
BOUHINOUN Et le boulevard frère
Belhadj; ponctué également par
l’université
Il est moins important que le

premier par rapport au flux
nœud Frères BELHADJ
Université HASNAOUA CITE DJURDJURA (600 logt OPGI )

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME NON BATI
NŒUD DE 3ème ORDRE
C’est l’intersection des voies

intérieures, le flux est important
NŒUD DE SAA du quartier et ne
à l’échelle
sont pas traités.
NŒUD DE LA POSTE
NŒUD DE LA MOSQUE
NŒUD EPLF
NOUD 2000 logements.
NŒUD DE SAA
Le point de convergence de trois voies :
-voie vers HASNAOUA
-voie vers BOUHINOUN
-rue des frères BELHADJ
Frères BELHADJ
NŒUD
SAA CITE DJURDJURA (600 logt OPGI )

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME NON BATI
II. 2 LES ESPACES VERTS
Espaces plantés (verdure urbaine)
Espaces plantés privatifs

(lotissement et équipement)
Talus gazonnés
Cimetière chrétien
Espace résiduel
CONCLUSION
Prédominance
Prédominance de de l’habitat;
l’habitat;
pauvreté
pauvreté et
et insuffisance
insuffisance des
des
espaces
espaces verts.
verts.
II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME NON BATI
Conclusion
ABSENCE DE LA STRUCTURE SPATIALE
 On peut pas parler de maillage au sens habituel, c’est un réseau
composé d’unités non identifiées, de dimensions très variables , en formes
également très irrégulières.
 On dénote une absence de structure hiérarchisée, capable de prendre en
compte sa structure formelle de situation par rapport à son environnement
d’où la difficulté de lire dans le plan une quelconque organisation
la perte des structures spatiales qui assurent l’identité d’implantation en
temps que lieux urbains , a engendré « la perte du lieu »
inexistence d’espaces extérieurs bien définis , fait que l’individu se sent
désorienté et perdu, il ne peut plus se guider ou s’orienter dans son espace,
tout se ressemble il n’y a ni entrée bien définie, ni élément de repère
provoquant ainsi un chaos urbain .

II. ANALYSE URBAINE
FORMES URBAINES
II-3 LE SYSTEME BATI
 On trouve deux types de bâti dans la
ZHUN:
a.LINÉAIRE: ce type se trouve

dans les nouvelles
constructions( les coopératives
Alignés par rapport au voies pour
des raisons commerciales et
services, et pour une meilleurs
occupations de l’espace).
b. PONCTUEL: un grand
pourcentage des parcelles de notre
site ne sont pas occupés totalement
( les espaces perdus qui sont
devenus après de parking ou des
espaces non aménagés).
BATI LINEAIRE BATI PONCTUEL

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME BATI
ETAT DU BATI FAÇADES GABARIT
Les façades des nouveaux immeubles sont le gabarit du bâti dans toutes les cités
Vu que LA ZHUN divisées en hauteur en trois partie est de R+4 ou R+5, car sont conçu
Est récentes en remarque que Couronnement: exprimé par la comme des cités dortoirs ,donc c’est
l’état corniche ,affirme l’horizontalité. par rapport à la demande du logement
Du bâtis est bon ou en cours de Le corps: Affecté aux fonctions intérieurs Coté frère Belhadj le gabarit est de
réalisation R+10
(résidence, équipements) rythmé par des
ouvertures régulières . Les coopératives sont de R+7 et plus
Soubassement: une galerie affectée à
l’urbain.
R+4
Bon état
1
3
en cours de
réalisation
R+7 R+10

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME BATI
TYPOLOGIE DE L’HABITAT:
L’habitat occupe une grande majorité des terrains de la ZHUN puisqu’il représente les
2/3 de la surface totale et présente une hétérogénéité de forme et de typologie. L’habitat
collectif y constitue la majorité.
La densité brute varie entre 40 et 140 logements par hectare pour un gabarit également
variable de R+4 à R+10. Il se compose de barres, de tours et de constructions en
contiguïté ( coopératives, constructions privées) un statut de l’habitat social ( 600 logts
OPGI, 2000 logts OPGI, 600-OPGI-Géni-Sider), de l’habitat promotionnel (50 logts
EPLF, 104 logts EPLF, 600 logts EPLF).
Les opérations d’habitats (social et promotionnel) . Concernant les coopératives et la
promotion immobilière privée.
Les deux principaux lotissements conçus pour l’habitat individuel (R+1) offre le
paysage d’un ensemble très hétérogène et en évolution; le gabarit allant jusqu’à R+3 et
parfois plus (R+4) , le long des axes. Les constructions qui délimitent ces lotissements et
sont desservies à partir des axes primaires et secondaires, ont un gabarit variant entre
R+4 et R+5, certaines ont fait l’objet d’un deuxième permis de construire dans le cadre
de la densification de la ZHUN alors que d’autres non, et réservent le RDC aux activités.

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME BATI
Habitat collectif a haute
densité :Tours R+8,
D=140log/H
Habitat collectif densité
variable 40-D-90 log /H
Habitat semi collectif

20-D-40 log/ H
HABITAT INDIVIDUEL
D inférieur à 20log/H
CONCLUSION
CONCLUSION
Trois
Troistypes
typesd’habitats
d’habitatsressortent
ressortentaa
travers
traversl’analyse
l’analysede delalatypologie:
typologie:
a)Habitat
a)Habitatcollectif
collectifaahaut
hautdensité:
densité:
ce
cetype
typereprésente
représente90%90%de delala
surface
surfacetotale
totaleoccupée
occupéede delala
ZHUN
ZHUN
b)Habitat
b)Habitatsemisemicollectif:
collectif:ilil
représente
représente7%7%de delalasurface
surfacetotale
totale
occupée.
occupée.
c)L’habitat
c)L’habitatindividuel:
individuel:ilil ECHELLE 1/7500
représente
représente3%3%de delalasurface
surfacetotale.
totale.
II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME BATI
Les équipements:
Peux catégories d’équipements existent au sein de la ZHUN:
1) Les équipements régionaux structurants:

Ils sont répartis dans le contexte urbain immédiat. La seule relation qui existe est
d’ordre fonctionnel et se limite a l’accès. Il s’agit de l’université qui occupe à elle
seul un îlot dont la surface est égale a 7 hectare. De la SAA, la CAAT ces
équipements longent l’axe principal. Quand au technicum il longe l’axe
secondaire desservant la SAA, et menant vers le groupe scolaire.
2) Les équipements d’accompagnement:

Il sont intégrés dans les différentes cités d’habitations. Il s’agit des équipements
scolaires , les équipements sportifs, administratifs et sanitaires dont une
polyclinique et deux cliniques privées.
D’autres équipements tels que le poste de police, une recette fiscale, les crèches,
les écoles maternelles ainsi celles des formations privées sont intégrés dans les
immeubles d’habitations.

II. ANALYSE URBAINE
LE SYSTEME BATI
Conclusion:
Conclusion:
Les
Leséquipements
équipementssont sontrépartis
répartisdans
danslalaZHUN
ZHUN
sans
sansrapport
rapportentre
entreeux,
eux,niniavec
avecl’habitat;
l’habitat;seul
seul
prédomine
prédomine l’accès
l’accès aa l’équipement
l’équipement commecomme
relation
relation aa l’environnement.
l’environnement. Ils Ils constituent
constituent
des
des entités
entités spatiales
spatiales isolées
isolées pour
pour répondre
répondre àà
lala logique
logique de de séparation
séparation desdes fonctions
fonctions
dictées
dictées par
par lele zoning.
zoning. D’où
D’où l’inexistence
l’inexistence
d’une
d’une structure
structure ou ou d’une
d’une composition
composition
quelconque
quelconque répondant
répondant àà un un modemode
d’organisation
d’organisation qui qui explique
explique en en partie
partie
l’absence
l’absenced‘un
d‘uncentre
centredéfini.
défini.
II. ANALYSE URBAINE
LE RAPPORT ENTRE LE BATI ET LE NON BATI
habitat 185 ha 79%
Équipement
24 ha 10%
Localisation
-Verdure 5 ha 2%
urbaine
-talus
VOIRIE
20 ha 20%
TOTAL 234ha 100%
Poches foncières libres

CONCLUSION
NETTE
NETTEPREDOMINANCE
PREDOMINANCEDE DE
L’HABITAT
L’HABITAT
Distribution
DistributionEPARSE
EPARSEdes deséquipements,
équipements,
existence
existencede
deréserves
réservesfonciers
fonciers
Insuffisance
Insuffisancedes
desespaces
espacesverts
verts

SYNTHESE
LE TISSU LE TISSU LE TISSU
TRADITIONNEL COLONIALE MODERNE
LE PLAN
ORGANISATION SANS
ORGANISATION A ORGANISATION PAR
LE BATI STRUCTURE SPATIALE
CARACTERE TRAME. ENTRE LES ELEMENTS
VILLAGEOI.
URBAIN .
LE
GABARIT R+2
RDC ou R+1 R+4 R+10
LE TISSU LE TISSU LE TISSU
TRADITIONNEL COLONIALE MODERNE
 Une vois qui relie les  Avenue  Des vois
villages  Boulevard primaire
SYSTEME  Le chemin d’axé au  Rue  Des vois
VIAIRE villages  Rues de secondaire
 La ruelle
 desserte  Des vois
Les impasse
tertiaire
HIERACHIE DE LA HIERARCHIE DES
LA HIERARCHIE DES STURCTURE VOIES IMPLICITE ET
HIERARCHIE VOIES ET DES SPATIALE ET DES AUCUNE
PLACES. VOIES ET DES STRUCTURE
PLACES. SPATIALE.
LE NON BATIT ET INEXESTANCE DES

LA PLACE EST UN
LE NON LES PLACESSONT PLACES ET LES
ELENENT TRES ESPACES NON BATIS
BATI IMPORTANT. CONCU AVEC UNE
N’ONT PAS D’IDENTITE
ETUDE.
RAPPORT
42%
ENTRE LE 48% 52% 58% 40%
BATI ET LE 60%
NON BATI
CONCLUSION
La lecture de la croissance de notre ville depuis sa formation jusqu’à l’état
actuel nous permet de faire une distinction entre deux types de villes :
 L’une constituée du noyau historique régie par un ordre géométrique, d’une

unité urbaine, d’une hiérarchie et d’un rapport d’interdépendance d‘éléments
urbains entre eux et avec le tout et la croissance urbaine est gérée par une trame qui
permet d’obtenir une organisation hiérarchique de l’espace d’une part, la définition
de l’espace public et privé d ’autre part en assignant à chaque élément constituant le
tissu urbain (place , rue, édifice) une position et un statut.
 L’autre constituée de l’ensemble des zones fonctionnelles issues des différents

programmes de planification urbaine régie par un ordre arithmétique s’exprimant
par une juxtaposition additionnelle des éléments urbains ; de là , le moment de
rupture s’identifie et se situe à partir de l’application du plan de Constantine 1958;
d’où une consommation excessive et irrationnelle du patrimoine foncier de la ville,
les espaces de communication se résument à de simples voies de circulation et de
simples carrefours ,la définition de l ’espace privé va l’emporter sur le souci de la
définition de l’espace public (le logement) .
BIBLIOGRAPHIE
Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

 Revue Campus N°3 Septembre 2006
www. Google .FR. Tapez Tizi-Ouzou
MEMOIRE DE MAGISTERE (Mme HEMDANI
LIVRE DE FREDJ SUR L’HISTOIRE DE TIZI-OUZOU
MERCI
à vous!

Tizi

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DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE TIZI-OUZOU

CHAPITRE I: ANALYSE TERRITORIALE

CHAPITRE II: ANALYSE URBAINE

celui-ci engendrera la séparation entre ville et architecture d’où la perte du

La ville d’aujourd’hui a perdu tout caractère d’une

COMMENT ETAIT LA CROISSANCE DE LA

ET QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE LA

« Le territoire est un contenant de choses, une sorte de succession

TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE NATIONAL

TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE REGIONALE

Les données physiques et naturelles qui composent

Source: Microsoft Atlas Mondial Encarta 2008

TIZI OUZOU DANS LE TERRITOIRE LOCALE

Le territoire local pris en considération est délimité

Superposition des parcours sur la

Structure des parcours et

LA VILLE DE TIZI OUZOU DANS SON TERRITOIRE

Source: Microsoft Atlas Mondial Encarta 2008

*Des potentialités de subsistance

Coupe schématique vertical

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

VOCATION DE LA VILLE DE TIZI-OUZOU

• Sièges sociaux des entreprises (ENIEM, • Lieu de naissance du MCB.

Source: Revue Campus N°9 Mars 2008,P34

Époque Romaine 146 Av.J-1640

LE COL DES GENETS AVANT 1640:

Il ressort que la vallée du Sébaou

Les nouveaux venus étaient

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

PRESENCE TURQUE , la « SMALA» 1640-1844

- Le mont Belloua au nord, l’oued Tizi-Ouzou au - A l’intérieur du village nous retrouvions

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

TRACE DU VILLAGE TRADITIONNEL

le village de la haute ville présente un aspect irrégulier il

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

FORMES URBAINES DU TISSU TRADITIONNEL

ORGANISATION DU VILLAGE TRADITIONNEL

C’est un chemin empreinte par les

Source: 1- Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou 2- Archives de la wilaya de Tizi-Ouzou

C’est un espace encore plus commun, elle

L’impasse est un élément de 1m

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

FORMES URBAINES DU TISSU TRADITIONNEL

II LES ESPACES PUBLICS

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

LA PLACE DE LA MOSQUÉE LALLA SAIDA

Elle se situe à l’intersection du chemin d’accès au village et la ruelle. C’est un espace

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

LA PLACE DE LA MOSQUÉE LALLA SAIDA

La mosquée auparavant La mosquée à l’état actuelle

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

LA PLACE DE LA FONTAINE AIN

La place en 1855 La place en 1890 La place en 2002

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

La fontaine: AUTRE PLACES:

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

l’ilot du tissu traditionnel

l’ilot du tissu traditionnel

Source: Service du CADASTRE de la wilaya de Tizi-Ouzou

 Le souk fût déplacé vers l’ouest.