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Enseignante : M. BELKACEM
Version : 2023/2024
La petitesse des déformations : les déformations dues aux charges sont négligeables par
rapport aux dimensions des éléments et la configuration géométrique reste inchangée
(hypothèse de rigidité).
La stabilité : est la capacité d’une structure ou de ses éléments de conserver une position
d’équilibre donnée correspondant à l’état d’équilibre initial.
Les matériaux résistent, dans la plupart des cas, aux sollicitations auxquelles ils sont soumis
grâce à leurs propriétés physiques qui sont :
Ductilité : La propriété d’un corps (spécialement les métaux) à pouvoir être étiré et
allongé sans se rompre.
Malléabilité : La propriété d’un corps à être déformé à chaud ou à froid, par choc ou par
pression, en conservant la nouvelle forme acquise. Un corps ductile est généralement
malléable.
Élément barre : corps dont deux (02) dimensions sans petites par rapport à la troisième.
Élément plaque : corps délimité par deux (02) surfaces planes séparées par une distance
petite devant les autres dimensions.
Élément coque : corps délimité par deux (02) surfaces curvilignes séparées par une
distance petite devant les autres dimensions.
Les systèmes sont reliés à l'extérieur par des liaisons appelées appuis, et où apparaissent des
réactions qui réagissent à l'action des forces appliquées. Les réactions et les charges exercées
constituent un système de forces en équilibre, car les constructions que nous considérons sont
toujours en équilibre.
La classification des appuis se fait d'après le nombre de degrés de liberté (ddl) (c'est-à-dire les
possibilités de mouvement) qu'ils laissent au système et d'après la nature des réactions qu'ils
peuvent exercer sur lui.
Il a un seul degré de liberté, la rotation autour de l'appui. Toute translation est par contre
empêchée.
Dans ce cas, la réaction de l'appui est connue uniquement par son point d'application, le point de
contact du système avec l'appui (point A) (la ligne d'action de la réaction passe par A). La
réaction est décomposée suivant deux directions perpendiculaires et les deux composantes sont
à déterminer. L'appui double présente donc 1 degré de liberté et 2 composantes de réaction.
1.5.3 L'encastrement
Il n'a aucun degré de liberté. Tout mouvement est empêché. On peut décomposer la réaction en
3 composantes :
CA
1.6 FORCES
La force est une grandeur dirigée. Elle est donc représentée par un vecteur et définie par :
Son point d'application ;
Sa direction ou support ;
Son sens ;
Son intensité.
(a) (b)
Figure 1.8 : définition de la force.
Dans un repère Cartésien une force 𝐹⃗ est définie par une intensité F et des angles α, β et γ que 𝐹⃗
forme avec les axes X, Y et Z. Les projections de 𝐹⃗ suivant ces axes sont les composantes de cette
force. Comme le montre la Figure 1.2.b, F = F cosα, F = F cosβ et F = F cosγ. Ces
F
⃗
𝐹= F
F
1.6.1 Moment
En plus de la possibilité de provoquer un mouvement de translation, une force peut aussi faire
tourner un corps rigide autour d’un axe non parallèle à sa ligne d’action et ne l’interceptant pas.
Cette possibilité de faire tourner un corps rigide est identique à l’action d’un moment de cette
Le moment de 𝐹⃗ par rapport à l’axe OO’ (Figure 1.9) est proportionnel à l’intensité de cette
force ainsi qu’à la distance (d) qui sépare l’axe de la ligne d’action de cette force. Le moment
est défini comme suivant :
𝐌= 𝐅 ×𝐝
Le moment est un vecteur perpendiculaire au plan du corps, son sens dépend de la position
de la force par rapport à l’axe.
1.6.3 Couple
On appelle couple le moment de deux forces égales, opposées et de lignes d’action parallèles. Un
tel ensemble de forces 𝐹⃗ et −𝐹⃗ est donné par la figure 1.10.
Les deux forces Fet F ne peuvent être combinées en une seule force puisque leur résultante est
nulle. Leur action consiste uniquement à faire tourner le corps sur lequel elles s’exercent. La
somme des moments des deux forces par rapport à un axe qui passe par le point O s’écrit :
M = F × (a + d) − F. a
D’où :
M=F ×d
On remarque que le moment M est indépendant de la distance a (Figure 1.4). D’où on conclut
que le moment d’un couple est constant. Le sens d’un couple peut être représenté comme le
montre la figure suivante.
Un corps indéformable est considéré comme étant immobile lorsqu'il est, à la fois, en équilibre
de translation et en équilibre de rotation.
Fx 0
M / o 0
Alors les conditions nécessaires et suffisantes pour qu'un système soit en équilibre sont :
les sommes des projections de toutes les forces sur 3 axes passant par un point
quelconque et non situés dans un même plan doivent être nulles,
les sommes des moments par rapport à chacun des trois axes doivent être nulles.
Pour une construction (structure), la vérification de ces conditions signifie qu'elle ne peut se
déplacer comme un tout (corps rigide), autrement dit elle est en équilibre.
Soient oxyz un repère trirectangle et F , F et F les projections sur les axes ox, oy et oz d'une
force quelconque. Les conditions d'équilibre (a) et (b) s'écrivent (cas général) :
Fx 0 M / x 0
Fy 0 M / y 0
Fz 0 M / z 0
Dans le cas d'un système plan, xy par exemple, le système d'équations se réduit à :
Fx 0 Fy 0 M / o 0
Notons que les équations d'équilibre de la statique sont écrites en travaillant sur la configuration
initiale du système, c'est-à-dire non déformée ; autrement dit les déformations sont négligées.