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ACADEMIQUES
DE L’EQUIPEMENT RURAL
Présenté par :
Boniface MAZOUMO
MEMBRES DU JURY
OUAGADOUGOU AU BURKINA-FASO
Unité de Gestion et
1. Dr Joseph WETHE Président
Valorisation de l’eau et
2. Dr Siméon KENFACK Encadreur
3. Mr Denis ZOUGRANA Membre Assainissement
4. Mr Bèga Urbain OUFRAOGO Membre
Juin 2006
____
juin, 2006
Contribution à la maîtrise des critères de dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome
en Afrique de l’Ouest et du Centre : cas de six secteurs à Ouagadougou au Burkina-Faso
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................ xi
REMERCIEMENTS .................................................................. xii
INTRODUCTION GENERALE ...................................................1
PREMIERE PARTIE : PRELIMINAIRES ....................................2
CHAPITRE I : GENERALITES ................................................................................ 3
Introduction.......................................................................................................... 3
I-1 Généralités sur le Burkina-Faso ..................................................................... 3
I-2 Présentation de la zone d’étude ..................................................................... 4
I-3 Le Milieu physique......................................................................................... 4
I-4 Les activités socio-économiques .................................................................... 5
I-5 Les organisations administratives .................................................................. 6
I-6 Processus et mode d’urbanisation ................................................................. 7
CHAPITRE II : CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE .................................... 9
II-1-Contexte de l'étude ....................................................................................... 9
II-2 Objectif général de l’étude ............................................................................. 9
II-3 Objectifs spécifiques ..................................................................................... 9
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET OUTILS DE
RECHERCHE ....................................................................................................... 11
III-1 Approche méthodologique ......................................................................... 11
III-2 Elaboration de la méthodologie et des outils de collectes des donnés ...... 12
III-2-1 Objectifs spécifique1 : Etat des lieux des ouvrages d'assainissement
autonome existant à Ouagadougou ............................................................... 12
III-2-2 Objectifs spécifique2: Evaluation des paramètres de
dimensionnement des ouvrages d'assainissement autonome existant à
Ouagadougou ................................................................................................ 13
III-2-3 Objectifs spécifique 3: Variantes de critères pour réaliser différents
types d'ouvrages d'assainissement autonome à Ouagadougou .................... 14
III-3 Les guides d’entretien ............................................................................... 15
III-4 Observations et visites de terrain ............................................................... 15
III-5 Enquêtes auprès des ménages .................................................................. 15
ANNEXES ................................................................................86
FIGURE V. 18: COURBE DE QUANTITE DES EAUX USEES PAR MENAGE .............................. 64
FIGURE V. 19: COURBE DE QUANTITE DES EAUX USEES PAR PERSONNE .......................... 65
FIGURE V. 20: COURBE ILLUSTRANT LA VARIATION DE LA QUANTITE DES EAUX USEES EN
FONCTION DE LA PERIODE ..................................................................................... 66
FIGURE V. 21: VUE D'UNE DALLE EN EFFONDREMENT ..................................................... 67
TABLEAU VI. 10: COUT DES OUVRAGES AVEC TOITS ..................................................... 767
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A mes encadreurs pour leurs promptitudes et leur entière disponibilité à mon égard
au cours de ce travail, il s’agit de Messieurs : Dr Joseph WETHE, professeur au
groupe des écoles EIER-ETSHER et Dr Siméon KENFACK, Ingénieur chargé de
recherche au CREPA.
A Monsieur Karim SAWADOGO au CREPA,
Tous les corps enseignants du groupe EIER-ETSHER pour la qualité de la formation
reçue au cours des quatre années.
éme
A tous mes collègues des 34 et 35éme promotions des Ingénieurs de Génie Rural
de l’ EIER.
Toute ma reconnaissance :
A vous mes frères et sœurs pour avoir supporté mes quatre années d’absence loin
de vous ;
A toi Maman Suzanne YTOUNGOU, pour tout ce que tu as bravé pour moi ;
A toi mon défunt père George MAZOMO, que ton âme repose en paix ;
A mes amis du Burkina-Faso qui m’ont souvent fait oublier la distance qui me
séparait de mes parents ;
RESUME
Dans la ville de Ouagadougou au Burkina-faso, la quasi totalité des habitations disposant de
systèmes d’assainissement est équipée d’installations autonomes non raccordés à un
réseau d’égout.
Ces installations, quand elles sont pleines, sont vidangées et les produits de vidanges ont
plusieurs destinations. Soient dans la nature au périphérique de la ville pour ceux qui
utilisent des camions vidanges et d’autres dans la rue ou les caniveaux pour ceux qui
utilisent des vidanges manuelles.
Ces systèmes (latrines VIP et fosses septiques) sont dimensionnés en utilisant des critères
Très souvent issue des études menées hors de l’Afrique.
L’objectif de ce travail a été de contribuer à maîtriser les critères de dimensionnement de
ces ouvrages dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en particulier le cas de
Ouagadougou.
Au cours de cette étude, six secteurs ont été choisis pour mener des enquêtes et des
entretiens auprès des usagers.
Il ressort de ces différentes formes d’investigations des résultats et des propositions.
S’agissant des résultats, une valeur de 26l/personnes/an a été trouvée comme taux
d’accumulation des boues, ensuite la valeur de 0.6 à 1 représentant la taux de fréquentation
des ouvrages, qui est fonction des types des ouvrages et enfin la quantité des eaux usées
qui demeure une situation difficilement maîtrisable, qui dépend étroitement du niveau
socio-économique et du tissu urbain du ménage.
Quand aux propositions, deux séries de variantes ont été faites : la construction d’un
ouvrage moderne (VIP) sans toit, qui fait baisser le coût de 20%. La seconde, la
construction de l’ouvrage avec toit ; ne fait baisser les coûts que de 4%.
Dans les deux cas présentés, on n’a pas tenu compte de la participation des usagers. Or ce
dernier manifeste étroitement sa participation en matériau.
En fin, quelques dispositions techniques et conseils ont été proposées pour la
réalisation de ces différents ouvrages pour préserver la qualité de l’eau d’approvisionnement
de la communauté et de l’environnement.
INTRODUCTION GENERALE
Depuis le milieu du 20è siècle, une des caractéristiques générales des pays d’Afrique
subsaharienne est la forte croissance démographique de manière générale, mais plus
particulièrement dans les métropoles où la forte natalité croise avec l'exode rurale. Ce
phénomène crée de manière récurrente une inadéquation entre les ressources et
infrastructures disponibles en manière de desserte en eau potable et assainissement d'une
part, et la population à desservir d'autre part. Face à cela et dans une perspective de
développement durable, les dirigeants politiques, les institutions et les organismes
internationaux se sont donnés d'importants défis majeurs à relever dans le domaine de l’eau
et l’assainissement dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
L’objectif visé par ces derniers, est de réduire de moitié la population n’ayant pas accès au
système d’approvisionnement en eau potable et l’assainissement.
De manière étymologique, l'assainissement est l’action d’assainir; c'est-à-dire de rendre sain
quelque chose qui est souillée ou de limiter le risque de souillure. Elle concerne aussi bien la
gestion des eaux pluviales, déchets solides et industriels que les eaux usées et excrétas.
C’est l’ensemble des stratégies utilisées par les usagers, les agents compétents, les
responsables officiels ou non, pour pallier les problèmes posés par les déchets liquides
solides et gazeux.
Pour ce qui est des eaux usées et excréta, l'assainissement est subdivisé en deux volets:
Le volet assainissement collectif qui met en communication l'ensemble des eaux
usées et excréta produits par une collectivités d'individus (ménages ou services) et
qui les conduit vers un traitement centralisé;
Le volet assainissement non collectif appelé assainissement autonome où les
déchets d'un ménage ou service sont traités séparément (in situ).
Cette étude s'est focalisée sur l’assainissement autonome.
Ce travail présente, la synthèse des travaux effectués dans la ville de Ouagadougou et est
reparti en trois grandes parties.
Première partie : Préliminaires, elles présentent les généralités sur le Burkina-Faso, la
problématique de l’étude, l’approche méthodologie et outils de recherches.
Deuxième partie : Résultats et discussions ; cette partie de travail, nous présente la maîtrise
du contexte institutionnel , les acteurs , les déterminants et l’état des lieux des ouvrages
d’assainissement autonome à Ouagadougou.
Troisième partie est l’Analyse transversale et recommandations ; elle nous traite les
analyses des impacts socio environnementaux liées à l’assainissement autonome à
Ouagadougou suivi de recommandations.
CHAPITRE I : GENERALITES
Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenté d’une manière succincte le Burkina-faso ensuite la
ville de Ouagadougou notamment le milieu physique, les activités socio-économiques,
l’organisation administrative et les processus et mode d’urbanisation.
Le Burkina Faso comptait une population de 12.000. 000 habitants en 2004, avec un taux
d’accroissement de 6%. La densité de la population est de 43.6 habitants au km². Il est
limité au Nord et à l’Ouest par le Mali, au Sud par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le
Bénin, à l’Est par le Niger [CREPA, 2005].
garçons et entre le milieu urbain et le milieu rural. Le taux d’accès à l’eau potable est de 69%
en 2003. Ce taux est de 77% en milieu urbain et 54% en milieu rural. [CREPA, 2005].
L’accès aux équipements d’assainissement, avec des disparités entre le milieu rural et le
milieu urbain, est faible. Au niveau national, la couverture en latrines hygiéniques est de
l’ordre de 1.9 %. Les latrines traditionnelles constituent 27.8%. La majorité de la population
adopte la défécation dans la nature (70.3%). [CREPA, 2005].
La situation sanitaire caractérisé par un taux de mortalité élevé .L’espérance de vie en 2000
était de 46.ans les burkinabé vivant au dessus du seuil de la pauvreté avec moins d’un dollar
de revenus par jour. [INSD ,2003].
La saison sèche s’étend du mois d’octobre à avril, tandis que la saison pluvieuse s’étend de
mai à septembre.
La pluviométrie moyenne annuelle se situe entre 500mm et 600mm et les précipitations
s’étendent sur une courte période de 2 à 3 mois de la mi – Juin à la mi- septembre avec
60% des précipitations entre Juillet – Août. . [www.mairie-ouaga.bf]
La température moyenne est d’environ 30°C avec un minimum de 18° C observé entre
décembre et Janvier et une valeur maximale de 40°C entre Avril et Mai. [Traoré, 2000]
Ainsi, le climat de la ville de Ouagadougou reste principalement caractérisé par deux
régimes de vent. De Novembre à Février, Ouagadougou est sous l’influence d’un régime de
vent appelé harmattan, vent sec venant du Nord / Nord- Est. La mousson, un vent provenant
de l’océan, Sud / Sud- Ouest, est la source de manifestation pluvieux- orageuse de mai à
septembre.
La végétation au niveau de la ville se résume aux espaces verts dans les lieux publics, dans
les ménages et à la forêt classée. [www.mairie-ouaga.bf]
En ce qui concerne l’hydrographie, La ville s’étend sur un terrain relativement plat, avec une
L’altitude moyenne de 300 m.
Sur le plan géologique, Ouagadougou est bâtie sur des formations précambriennes formées
de migmatites et de granites indifférenciés, surmontées d’une épaisseur d’altération qui varie
de 10 à 50 m par endroit. Cette épaisseur d’altération présente des potentialités
hydrauliques faibles, car elle reste constituée de formations à prédominance argileuse très
perméable.
Du point de vue hydrogéologique, Ouagadougou est situé dans le bassin versant du Massili.
La région se caractérise par l’existence de trois barrages permettant de stocker l’eau
ruisselante lors de la saison pluvieuse.
La nappe aquifère est profonde et contenue dans une zone d’altération à transmissivité
importante se trouvant en moyenne à 30 m. Par contre, une partie de la ville est située sur
des alluvions et la nappe phréatique se situe à environ 1 m de profondeur en saison
pluvieuse. L’alimentation en eau de la ville est assurée par les barrages suivants : le barrage
de ZIGA, de Loumbila, et celui de Loumbila. [Kientega & al, 2002]
Le secteur informel est toutefois bien représenté avec la prolifération des petits métiers de
rues (commerce, artisanat, service, …).
14-15-
Bogodogo 4 850 Sud-est 5 5
28-29-30
Boulmiougou 16-17-
4 780 Sud-ouest 4 4
18-19
13-23-
Nongr- maasson 6 250 Nord-est 6 24-25- 5
26-27
Sig noghin 2 570 Nord-ouest 3 20-21-22 6
TOTAL 21 750 30 17
[www.mairie-ouaga.bf]
II-1-Contexte de l'étude
Le Burkina-Faso à l’instar de plusieurs pays en voie de développement connaît encore des
difficultés dans la collecte, l’évacuation et le traitement des eaux usées et excréta.
En effet malgré les actions déjà menées dans les deux principales villes du pays
(Ouagadougou et Bobo Dioulasso) par l’ONEA, et le CREPA, le péril fécal demeure
toujours un problème persistant.
En effet, l’une des trois premières causes de consultation dans les services de santé
concerne les affections diarrhéiques favorisées par les mauvaises conditions d’hygiène et de
l’assainissement. [CREPA 2005].
Malgré les efforts entrepris par les acteurs dans le domaine de l’assainissement, il réside
un certain nombre de problèmes techniques et financiers. Les professionnels ont notamment
l’habitude d’utiliser les critères de dimensionnement issus des expériences occidentales, ce
qui abouti le plus souvent au surdimensionnement des ouvrages, avec comme
conséquence de surcoûts lors des investissements.
Une mauvaise conception et des dispositifs constructifs inadaptées des fosses septiques, qui
ont des conséquences sur le fonctionnement des ouvrages. Enfin il existe plusieurs
prototypes de fosses septiques sans avoir un argument pour soutenir ces designs.
C’est dans cette logique que le CREPA, une institution spécialisée dans les questions
d’assainissement et de l’eau potable à faible coût a initié la présente étude qui vise à
maîtriser les critères de dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome à
Ouagadougou.
Début
III-2-1 Objectifs spécifique1 : Etat des lieux des ouvrages d'assainissement autonome
existant à Ouagadougou
Un état des lieux des systèmes d’assainissement autonome les plus utilisés au Burkina-Faso
et en particulier à Ouagadougou a été élaboré sur la base de la grille présentée au tableau
III-1.
Projet d’étude
Mémoire de fin
d’étude
Diagnostique des Enquêtes Consommable de
Documents sur
ouvrages Entretiens bureau ;
l’ouvrage
d’assainissement Sortie et visite Interprète
d’assainissement
existants et l’état terrains Agents enquêteurs
autonome
de fonctionnement
Fiches d’enquêtes
Fiches
d’observations ;
Fiches d’entretiens
Rapport d’étude
Recherches Moyen de
Projet d’étude
Etude comparative documentaires Déplacement
Fiches d’enquêtes
des ouvrages auprès de Consommable de
Fiches
existants l’organisme bureau
d’observations
concerné
Etc.
Proposition des variantes pouvant réduire le coût d’acquisition des ouvrages, les plus
adaptés au contexte socio-économique de la population a été élaborée grâce à la grille
présentée dans le tableau III-3.
Projet d’étude
Proposition des
Fiches
variantes Interprète
d’enquêtes
pouvant réduire Agents
ménages
le coût Revue enquêteurs
Fiches
d’acquisition de documentaire Moyen de
d’entretiens
l’ouvrage en Enquêtes déplacement
Internet
fonction de la Entretiens.
revenue de
ménage
Après les observations et les visites effectuées, nous avons procédés aux enquêtes
proprement dites, auprès des ménages, des bâtiments administratifs, et certains lieux
publics.
Elle s’est déroulée du 27 avril 2006 au 8 Mai 2006 et concerne six secteurs de
Ouagadougou.
Constituant de l’échantillon
Le choix des ménages pour la constitution des échantillons ; nous avons procédés à un
choix au hasard compte tenu temps, de problèmes d’ordre logistique et financière qui nous
fait défaut pour couvrir l ‘ensemble de la zone d’étude.
C’est ainsi qu’on a retenu six secteurs parmi les trente que compte Ouagadougou.
La décomposition des ménages par secteur se présente comme suit :
Nombre de ménages
enquêtés
Secteur 13 14
Secteur 15 12
Secteur 20 13
Secteur 23 13
Secteur 24 13
Secteur 28 10
Total 75
Les Ministères constituent les branches principales de l’Etat avec lesquels il agit sur le
terrain. Ces Ministères agissent directement ou indirectement par leurs Structures
Centrales (Directions Techniques Centrales) et par leurs Structures Déconcentrées
(Directions Régionales ou Provinciales et éventuellement les services départementaux) ou
par des Structures Rattachées.
Dans le domaine de l’assainissement, ils sont nombreux, les Ministères impliqués dans le
processus et jouant chacun un rôle précis, on peut citer entre autre :
Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ;
Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie ;
Autres Ministères, pour ne citer que cela.
En vertu de la Constitution du Faso, le Président du Faso promulgue les lois votées par
l’Assemblée Nationale et prend les décrets pour leur application. En application des
politiques sectorielles il prend des décrets pour organiser des secteurs de la vie publique, en
l'occurrence les divers textes pris dans le domaine spécifique de l'approvisionnement en eau
potable et de l'assainissement dont voici quelques exemples :
Décret n°2002-402/PRES/PM/MATD du 8 novembre 2002 portant organisation du
ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation lui confère aux
articles 39 et 48 en matière d'Approvisionnement en Eau Potable et
Assainissement, le suivi et la coordination de la mise en œuvre des Textes
d’Orientation de la Décentralisation et des lois et règlements de la
décentralisation
Décret n°2002-457/PRES/PM/MECV du 26 octobre 2002, qui en son article 30
charge la Direction de l’Amélioration du Cadre de Vie (DGACV) de l’appui aux
collectivités locales pour la gestion des déchets solides municipaux et la
promotion de technologies de valorisation des déchets solides biodégradables et
les déchets plastiques. Elle est d'autre part chargée de l’élaboration et mise en
œuvre des stratégies de gestion des substances chimiques utilisées en matière
agricole en collaboration avec les structures concernées et des stratégies
nationales du sous-secteur de l’assainissement.
L’ONEA remplit les fonctions de maître d’œuvre pour l’assainissement des eaux usées et
excréta des centres urbains, et assure à l’échelon national, la planification, la recherche des
financements, le recouvrement des coûts, la mise en œuvre, l’exploitation et l’entretien des
ouvrages collectifs d’Assainissement dans ces zones.
La tarification de l’eau potable inclut une surtaxe d’assainissement de 21FCFA/m3, qui
devrait en principe permettre d’améliorer les infrastructures d’assainissement des eaux
usées et excréta urbaines au Burkina Faso.
b) Les avantages
Les avantages présentés par la réalisation des latrines à simple fosse sont nombreux
parmi lesquels on peut citer :
Le faible coût de la réalisation et d’entretien ;
La facilité de conception, de réalisations et d’exploitations ;
L’économie d ‘eau lors de fonctionnement.
c) Les inconvénients
Il faut noter aussi que ces latrines présentent quelques inconvénients qui sont :
La présence des mouches, moustiques et cafards en quantité importante, pouvant
véhiculer un certain nombre d’agents pathogènes. Les mouches sont par exemple
une des causes importantes de transmissions de certaines maladies (diarrhée,
paludismes etc.).
Les odeurs désagréables et l’inconfort.
d) Dimensionnement
Le dimensionnement de ce type de l’ouvrage nécessite la connaissance des trois
paramètres, et ces paramètres sont :
Le nombre d’usagers (N)
Le taux ‘accumulation des boues (A), exprimé en l/usager/j ;
La durée de remplissage (D).
D’où le volume utile de la fosse VU :
Problèmes rencontrés
Dans la ville de Ouagadougou, les latrines traditionnelles sont confrontées à des problèmes.
Parmi ces dysfonctionnements on peut citer :
Sur le plan sanitaire : elles attirent les mouches et les autres vecteurs de maladie qui
se produisent dans la fosse.
La fosse est généralement profonde, ce qui peut entraîner la pollution de la nappe.
Elle est souvent mal construite, ce qui pose problème à son utilisation.
Dans le centre et le périphérique de Ouagadougou, que ce soit dans les ménages ou les
lieux publics (école, marché etc.), il existe différents types de latrine à fosses ventilées, parmi
lesquelles on peut citer :
Les latrines ventilées à fosse unique ;
Les latrines à doubles fosses alternantes ;
Les latrines à fosses multiples
Dimensionnement
Les paramètres qui entrent dans le dimensionnement des latrines à fosses améliorées sont
les suivants :
Le nombre d’usagers (N) ;
Le taux d’accumulation des boues (A) ;
La durée de remplissage de la fosse (D).
Connaissant ces paramètres on détermine le volume utile de la fosse VU par la formule
suivante :
o Pour une VIP à fosse unique VU= N×A×D et s’exprime en l
o Pour une VIP à fosse à fosse double VU= 2* N×A×D (Eq. 2)
Le facteur 2 caractérise l’alternance des fosses [B.OUEDRAOGO, 1997]
Problèmes rencontrés
Dans la ville de Ouagadougou, les latrines améliorées à fosses ventilées sont aussi
confrontées à des sérieux problèmes dans leurs fonctionnements.
On note cependant, les dalles de défécations sont en état de dégradation, cela est dû au
faite que les dosages du béton ne sont pas respectés lors de la réalisation.
L’insalubrité domine les alentours de certains ouvrages. Quant au niveau de la
superstructure, les tuyaux d’aération ne sont toujours pas contrôlés par les
utilisateurs, la plus part des sorties de tuyaux sont couverts des toiles d’araignées.
Ceux-ci compromettent au bon fonctionnement de l’ouvrage.
a) Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement est tel que à chaque utilisation, une petite quantité d’eau est
versée dans la cuvette. Cette quantité d’eau déversée entraîne les excrétas dans la fosse
d’infiltration par l’intermédiaire de siphon et du tuyau d’amené.
Deux processus importants se déroulent dans la fosse :
Dans un premier temps les matières solides sont digérées biologiquement. Ensuite les
composantes solubles des matières digérées sont emportées par les liquides s’infiltrant dans
le sol. Les gaz produits s’y diffusent également et en fin l’eau de chasse de nettoyage de la
latrine, et les parties liquides des excréta s’infiltrent dans le sol.
Une fois la fosse pleine, si elle est mise hors service pendant environ deux ans, le contenu
devient un humus organique riche pouvant être manipulé en toute sécurité, et peut servir de
fertilisant aux agriculteurs.
D’une utilisation simple, la toilette à chasse manuelle est un système d’assainissement
hygiénique et satisfaisant.
b) Les avantages
Les avantages présentés par l’utilisation de la toilette à chasse manuelle sont :
Elles sont bon marché à la réalisation, mais plus cher que les VIP.
Elles offrent une solution à long terme au problème d’évacuation des excréta ;
Le système est évolutif : possibilité de raccorder la toilette à un réseau d’égout ;
Elles éliminent les odeurs et empêchent la reproduction d’insectes et de
mouches ;
Leur construction est simple et l’entretien de la cuvette facile ;
Il est possible de les installer à l’intérieur des habitations ;
Le recyclage des ressources est possible.
c) Les inconvénients
Ces types de latrines présentent aussi des inconvénients qui sont :
Elles exigent des dispositions séparées des eaux ménagères ;
Il faut disposer de l’eau toute l’année, car la cuvette doit être systématiquement
chassée et nettoyée à l’eau après chaque utilisation.
Elles se débouchent facilement si l’on emploie des matériaux solides pour le
nettoyage anal ;
Risque de pollution de la nappe ;
La construction est plus cher et plus difficile dans les sites ou la nappe est affleurante,
ou dans les zones à sol imperméable ou à sol profond avec couche rocheuse sous-
jacente.
e) Dimensionnement
Le volume utile Vu de la fosse encore appelé volume effectif est le volume en dessous du
tuyau d’entrée.
Le volume total d’eau à prendre en compte dans le dimensionnement des fosses est donné
par la formule suivante :
Q= U×q= U× [ Np×( Vc+ Va+ Vf+ Vu)+ a×Nu×(VU+ Vc)] ; (Eq .3)
[B. OUEDRAOGO, 1997]
c) Le filtre bactérien
Le filtre bactérien est un ouvrage qui se situe au troisième compartiment de la fosse septique
qui permet d’éliminer la matière organique en solution ou en suspension colloïdale.
Le lit bactérien peut être constitué de graviers, de pouzzolanes posés sur un plancher
perforé.
En aérobie, le sens de la circulation de l’effluent est descendant et le couvercle supérieur du
compartiment est ouvert, par contre en anaérobie, le sens de la circulation de l’effluent est
ascendant.
En résumé, pour un débit d’eau rejetée de Q (m3 )par jour, la norme recommande les durées
T (h) de rétention suivantes :
Pour Q ≤ 6m3 → T=24h ;
3 3
Pour 6m ≤Q ≤ 14m → T= 33-1.5×Q ;
3
Pour Q≥ 14 m → T= 12h
[Franceys J, Pickford J et Reed R, 1995]
Volume de la rétention
Si la fosse septique reçoit des eaux ménagères et des eaux vannes, la totalité de l’eau
rejetée représente en général une part importante de l’eau de distribution, c’est à dire que
l’eau rejetée représente 90% de ce volume.
Si seules les toilettes sont reliées à la fosse septique, le volume des eaux vannes peut être
estimé d’après le nombre d’utilisations de la chasse par les usagers.
D’où la capacité minimale pour une rétention de 24h est donnée par l’expression suivante :
B= P×N×F×S (Eq.5)
La construction d’une fosse septique nécessite l’assistance d’un ouvrier spécialisé dans le
souci de bien maîtriser le positionnement des tuyaux de chute et de la tubulure de sortie qui
va conditionner le bon fonctionnement de l’ouvrage.
Pour les petites fosses le fond peuvent être ou non avec du béton armé mais si le terrain est
médiocre on doit penser à armer le fond de la fosse.
Pour les fosses de grande importance le fond doit toujours être en béton armé.
Le couvercle de la fosse est composé de plusieurs plaques de béton et doit résister à toute
charge qui pourrait lui être imposée.
Les eaux usées doivent entrer dans la fosse en perturbant le moins possible les liquides et
les solides que la fosse contient déjà.
Les schémas ci-dessous montrent les dispositifs et les moyens de liaisons convenables
entre le différent compartiment de la fosse septique.
Problèmes rencontrés
Les toilettes à chasses manuelles tout comme les fosses septiques ont pour difficultés
majeur dans leurs fonctionnements par le fait que certains usagers non conscients
abusent de l’utilisation des eaux dans les toilettes, et aussi on note un problème de
communication entre la fosse d’infiltration et la chasse d’eau, ce qui cause des odeurs
indésirables.
La majorité des fosses (d’après les informations reçues après des ménages) ont une
profondeur supérieure à la largeur de la fosse, ce qui n’est pas recommandé.
La figure ci-dessous nous montre le système de fonctionnement type d’une fosse septique
jugée très élevée par les bénéficiaires ont amené le CREPA à apporter des améliorations au
cours des 2ème et 3ème générations en plaçant un dispositif de ventilation (claustra) et en
réduisant la hauteur des escaliers. Des latrines à chauffage solaire <<Tec pan>> du
Salvador ont été également construites pendant les deux dernières générations. Ces
différents design ont permis de définir les coûts des ouvrages en incluant la part contributive
des bénéficiaires, de vérifier le taux d’accumulation des boues et la production spécifique
d’urine.
Il faut noter les critères de dimensionnement restent les mêmes à la seule différence que les
fosses sont surélevées un peu au dessus du terrain naturel.
[CREPA, 2004]
a) Les avantages de latrines ECOSAN
Les avantages présentés par ces types d’ouvrages sont nombreux parmi lesquels on peut
citer :
Valorisation des urines et des produits de vidanges ;
La non pollution des eaux souterraines ;
Elles très hygiéniques ;
Pas besoin d’eau pour le fonctionnement
Les actions
o Développer la construction de systèmes autonomes, puis entretenir par les
habitants ;
o Développer et entretenir l’assainissement en milieu scolaire ;
o Consolider économiquement et par un encadrement réglementaire l’activité de
vidange.
o Développer et exploiter l’assainissement collectif là ou cela est possible ;
o Prévoir et contrôler les mécanismes de gestion des charges pour permettre
l’autofinancement du sous-secteur.
ONEA1 CREPA2
Critère de
dimensionnement
Taux d'accumulation des
40 l/personne/an 30 l/personne/an
boues
Temps de remplissage 6ans 5 ans
Dimensionnement de
l'ouvrage
Nombre d'usagers 8 15 8 15
Longueur de la fosse (m) 2 4
Largeur de la fosse (m) 1 1
Diamètre (m) 1 1
Profondeur de la fosse (m) 1,5 1,5 1,52 2,86
coût de réalisation (Fcfa) 55000 57000 52580
ONEA CREPA
Critère de
dimensionnement
Taux d'accumulation des 40 l/personne/an 40 l/personne/an
boues
Temps de remplissage 4ans 2 ans
Dimensionnement de
l'ouvrage
Nombre d'usagers 8 15 20
Longueur utile de la fosse 1.5 1.5 1.4
(m)
Largeur utile de la fosse (m) 1.16 1.16 0.65
Diamètre (m) 1.75
Profondeur utile de la fosse 1 1.5 2.86
(m)
coût de réalisation (Fcfa) 69000 77000 108655
ONEA1 : Source des données : plan stratégique de l’assainissement des eaux usées de
la ville de Ouagadougou
CREPA2 : Fiches techniques des ouvrages d’ A.E.P.A, conçus et réalisés par le CREPA.
Il ressort de ces tableaux que les acteurs oeuvrant dans le domaine de l’assainissent au
Burkina-Faso, utilisent des critères de dimensionnement légèrement différent de l’un et de
l’autre. C’est ainsi que les taux d’accumulations des boues et la durée de remplissage de la
Fosse utilisée par ONEA sont légèrement supérieure à celle utilisée par CREPA, mais on
contaste que l’ONEA propose un ouvrage à un prix assez réduit que celui de CREPA.
A l’issu de ce constat nous pouvons dire que les ouvrages d’assainissement des eaux usées
et excréta proposés par le CREPA aussi bien que par l’ONEA restent chers, les populations
à faible revenus ne peuvent que difficilement acquérir ces ouvrages d’où la nécessité de
l’étude sur la maîtrise des critères de dimensionnement dans le contexte africain afin de
minimiser les coûts.
Introduction
La ville de Ouagadougou constitue la zone d’étude et elle est repartie en cinq arrondissements
subdivisé en trente secteurs numérotés de 1 à 30 et dont la superficie s’élève à 21.750 ha
avec une population estimé à 1.200.000 habitants en 2004 pour un taux de croissance de 6 %.
Un questionnaire ménage a été administré auprès de soixante (60) ménages dans les six (6)
secteurs de la ville à raison de dix ménages par secteur, et quinze (15) autres questionnaires
ont été adressées à des personnes responsable de la gestion des édifices publics tels que
les bâtiments administratifs, les écoles, les marchés, les églises, les mosquées .Tout cela
représentait une population estimait à 1700 habitants.
Les secteurs 13 15, 20 ; 23, 24 ,28 sont ceux concernés par les études. Trois secteurs au
centre, et trois secteurs en périphérique de la ville de Ouagadougou. Un entretien guidé avec
un tâcheron dans domaine de construction des installations d’assainissement autonome, au
secteur neuf (9).
Les grands points focaux que nous avons abordés lors de ces enquêtes sont :
Le profil socio-économique des ménages ;
La description de l’habitat et du cadre de vie ;
Les ouvrages d’assainissement autonome ;
Identification des problèmes.
Il ressort du tableau V.1 que, sur soixante quinze (75) personnes enquêtées dans les six
secteurs, seules soixante dix (70) personnes ont répondu à nos différentes investigations soit
93.3% de l’échantillon et cinq (5) personnes ont refusé catégoriquement soit environ 6.7%.
Enfant
10%
Masculin
42%
Feminin
48%
La figure V.1 nous montre que près de neuf (9) personnes sur dix (10) représentent des
responsables de la famille, soit 48% des enquêtées sont les mères , et 42% les pères de
la famille .
Masculin
46%
Feminin
54%
Masculin Feminin
A l’analyse de cette figure que les personnes de sexe féminin représentent 54% de
l’échantillon et est dominant, par contre les personnes de sexe masculin sont minoritaires
et représentent 46% de l’échantillon.
La figure V.3 nous montre les différentes proportions des religions des personnes
enquêtées.
Autre
7%
Chrétien
43%
Musulman
50%
Cette figure nous montre qu’il y a relative équilibre entre les deux principales religions du
Burkina-Faso (l’Islam et le Christianisme) dans l’échantillon enquêtées avec une légère
avance de la religion musulmane (50%).
V-1-5 Ethnies
Les principales ethnies rencontrées lors de nos investigations sont les Mossi, qui,
représentent 41 %, suivies de l’ethnies Bissa 31 %, et peuls 20 % et autres 8%( composé
des autres ethnies minoritaire non mentionnées et certaine nationalités de la sous région
de l’Afrique Francophone).
Cette variation de pourcentage nous montre qu’il y a brassage de populations dans
chaque secteur de la ville.
La figure V.4 nous montre les différents parts de pourcentage :
Autre
8%
Peul Mossi
20% 41%
Bissa
31%
Autre Superieure
17% 20%
Primaire
7%
Ecole
Coranique professionnelle
19% Secondaire 22%
15%
Pour ce qui est du niveau d’instruction des personnes enquêtées, nous dirons que plus de la
moitié des personnes sont scolarisées avec au moins 57% ayant le niveau secondaire.
Les activités exercées par les ménages sont indiquées dans les différentes proportions
suivantes :
Administration
Autre
24%
30%
Privé
4%
Ménagère
42%
Les activités professionnelles exercées par les ménages enquêtées sont ainsi classées en
quatre groupes et par ordre décroissant :
Les ménagères qui représentent 42% de l’échantillon. En général, ce sont des
personnes exerçant des activités privées tel que le petit commerce, la couture,
le maraîchage, l'élevage du petit bétail, etc.
Le privé et l’administration constituent des personnes qui exercent une activité
rémunératrice, et représentent environ 30% de l’échantillon.
Les autres, 30% de l’échantillon sont constitués des personnes sans emploi.
La taille de ménage varie, d’une personne à vingt personnes, il faut noter que parmi les
échantillons choisis la taille de ménage de vingt personnes était rencontrée une seule fois
dans les zones choisies. La figure V.7 nous montre la différente proportion.
Plus de 7
22% De 1 à 3
39%
De 4 à 6
39%
De 1 à 3 De 4 à 6 Plus de 7
Cette figure nous montre que 22% de ménages enquêtés compte plus de 7 personnes dans
leurs ménages, par contre 78% des ménages comptent entre une à six personnes dans les
ménages.
Conclusion partielle :
Il ressort de l’analyse socio-économique des ménages enquêtés, que plus de la moitié de
l’échantillon sont à prédominances de sexe féminin et de l’ethnie mossi.
Et la plupart des enquêtés sont scolarisés. Cet état de chose joue fortement sur l’aspect
hygiénique et sanitaire des ménages, car l’école est considérée comme la base élémentaire
de l’instruction.
La descente sur le terrain nous a permis d’observer au niveau de chaque rue qu’il y a trois
types d’habitats dans l’ensemble de la zone d’étude.
Habitat en matériau définitif ;
Habitat en banco amélioré ;
Habitat en banco.
La figure V.9 nous montre la proportion des ménages ayant un ouvrage d’assainissement
des eaux usée et excréta dans leurs cours.
13%
5%
82%
Figure V. 9: Avis des ménages sur l'existence des ouvrages d'assainissement des eaux usées
et excrétas
Il ressort de cette figure que 82% des ménages enquêtées disposent d’un ouvrage
d’assainissement des eaux usées et excréta dans leurs cours, 13% est sans avis, et 5%
n’en disposent pas d’ouvrage d’assainissement ; ces derniers défèquent soit chez les
voisins ou dans la nature, et les raisons évoquées sont d’ordre financière pour la
réalisation de l’ouvrage d’assainissement.
Le tableau V.2 et les figures V.10, V.11 nous montrent les proportions des différents
types ouvrages que nous avons identifiés dans les six secteurs et leur proportion en
fonction du niveau de standing.
Secteur28 30 50 10 10 100
100
Secteur24 11.1 55.6 0 33. 3
100
Secteur 23 22.2 55.6 0 22. 2
Fosse septique-
Latrine Ecosan Chasse d'eau
7% 26%
Latrine
traditionnelle
30%
Latrine VIP
37%
100
80
60
40
20
0
Eglises Ecoles Marchés Bât, Adm
Figure V. 11: Proportion des différents types des ouvrages dans les lieux publics
On note cependant que les ouvrages individuels sont dominants dans la zone d’étude,
presque 100% de l’échantillon les utilisent et une absence totale des ouvrages collectifs.
Ces ouvrages sont composés par ordre d’importance :
Les latrines VIP sont utilisées dans 40% des ménages ;
Les latrines traditionnelles, elles sont utilisées dans 30% des ménages.
Les fosses septiques identifiés dans 24 % des ménages
Les toilettes à chasse d’eau manuelle sont identifiées dans 3.5 % des ménages.
Dans les lieux publics et bâtiments administratifs les ouvrages d’assainissement sont
constitués à 50% de fosses septiques, tandis que les ouvrages modernes (latrines
améliorés) représentent respectivement 10 à 20% dans les lieux publics et 15% dans les
bâtiments administratifs.
a) Les latrines
Les latrines traditionnelles, dans la plupart des cas, datent de plus de dix ans, par contre
les latrines modernes types VIP rencontrés dans les ménages et les lieux publics, datent de
2 à 5 ans dans la majorité des cas.
Ces latrines sont utilisées par les ménages qui ne sont pas raccordés au réseau d’égout.
Dans les deux cas de figures , elles sont réalisées à plus de 60% par des puisatiers et les
tâcherons non qualifiés, contre 40 % environ sont réalisées par des maçons formés dans le
domaine . Ces ouvriers reçoivent leurs différentes formations soit au CREPA soit aux
centres de formations dans la ville de Ouagadougou.
La moitié des latrines traditionnelles sont vidangées au moins chaque trois mois alors que
les latrines modernes type VIP le sont rarement. Ceci contre paiement d’une somme allant
de 15’000 Fcfa à 20’000 Fcfa par vidange. Contrairement à la vidange manuelle si le
ménage ne possédant pas de moyen, il opte pour ce type de vidange (manuel ) , contre
payement d’une somme variant de 5000 à 8000 Fcfa, ces cas sont généralement
rencontrés dans les tissus urbains de moyen et bas standing.
Les dépôts des boues de vidanges sont les zones marécageuses situées en périphérie de
la ville de Ouagadougou, pour la vidange avec camion.
D’après les données collectées, plus de 80% des personnes disposant de latrines
traditionnelles ou modernes ne sont pas satisfait du fonctionnement de ces ouvrages à
cause de la présence permanente des mouches, des moustiques, de cafards et de souris,
le dégagement d’odeurs nauséabondes, les défauts de construction et il faut noter aussi
l’insuffisance d’entretiens.
Pour résoudre ces problèmes beaucoup des ménages souhaitent construire les latrines VIP
à la place de latrine traditionnelle, mais ils se plaignent du coût de réalisations qui
demeurent élevé.
100,0
80,0
60,0
40,0
20,0
0,0
TH standing H standing M standing B standing
Fosse septique Latrine VIP
Toilette à chasse d'eau Latrine traditionnellle
Figure V. 12: Proportion des ouvrages dans les différents tissus urbains
Il ressort de la figure V.12, que les latrines traditionnelles sont dominantes dans les tissus
de bas et moyens standing .Les latrines modernes sont utilisées dans les tissus de moyen
et haut standing et représentent respectivement 12 à environ 20% des ouvrages.
Les fosses septiques et les toilettes à chasse d’eau manuelle sont les plus souvent utilisées
par les tissus urbains de très haut et haut standing qui représentent environ10 et 15 % des
ouvrages, et on remarque à ce niveau que le mode d’assainissement autonome est poussé.
Nous notons également une absence des fosses septiques bien équipées au niveau de bas
standing, mais il y a présence des fosses qui ne répondent pas à la norme mais assure la
même fonction de la fosse septique (puisard) qui cour des risques sanitaires liés à son
utilisation.
Figure V. 14: Vue d'une latrine VIP dans une école de Ouagadougou
La détermination du taux d‘accumulation des boues se fait à travers trois types d’ouvrages
choisis dans certain ménages qui ont fourni quelques donnés techniques, fiables et deux
types ouvrages dans les lieux publics afin de faire la comparaison des données.
Hu +R
lm
Figure V. 15: Principe de mesure des hauteurs des boues dans les fosses
13 2 0,73 0,028
8 1 0,96 0,12
12 1,5 1,44 0,08
13 1 1,2 0,092
14 0,90 1,25 0,093
7 0,91 0,68 0,107
Détermination du taux d'accumulation des boues
3 2,5 0,64 0,085
4 4 0,44 0,027
VIP 5 2 0,67 0,067
Familiale 5 2 0,35 0,035
12 2 1,32 0,055
13 0,74 2,67 0,277
Détermination du taux d'accumulation des boues
VIP ECOLE
75 1 1,6 0,021
60 1 1,44 0,024
90 1 1,35 0,015
c) Commentaire :
Les taux d’accumulation des boues obtenus dans les tableaux V-4 et V.5, nous montrent
que :
Au niveau des latrines traditionnelles, les valeurs obtenues par les différents calculs sont
toutes supérieures à la valeur retenue pour le dimensionnement des ouvrages. Ce qui nous
amenons à dire que l’ouvrage est réellement surdimensionné.
Quant aux ouvrages modernes (au niveau des ménages ou les lieux publics), nous
constatons que la plupart des valeurs de taux d’accumulation des boues obtenues sont
supérieures ou inférieures aux valeurs utilisées pour la conception et le dimensionnement de
l’ouvrage, qui est de l’ordre de 30 à 40 l/personne/an.
Mais ces résultats sont à prendre avec réserve, car la majorité des personnes enquêtées
sont soient des locataires, ou des femmes, qui ne donnent pas des renseignement fiables
sur les donnés techniques de l’ouvrage notamment la largeur, longueur, profondeur de la
fosse etc. Et aussi le nombre exact des personnes qui fréquentent l’ouvrage, car la
majorité des ménages manifeste une réticence pour répondre aux questions qui leurs sont
adressées.
Il est un peu difficile pour le temps alloué à l’étude de déterminer avec exactitude le taux
d’accumulation des boues produites par une personne car beaucoup des facteurs peuvent
influencer le résultat (nature des matériaux pour le nettoyage anal, qui fait soit augmenter ou
diminuer la hauteur des boues, pour ne citer que cela.
Mais pour une famille de cinq personnes on constate que le volume des boues produites
3 3
est de l’ordre de 0.37m /an à 0.43m /an, or d’après une étude en République Dominicaine
en 1998 que une famille de cinq à six personnes doit produire un volume au moins égale à
0.5m3/an.
Nous pouvons donc dire que, malgré les imperfections au niveau des données il y a un
problème réel de surdimensionnement des ouvrages.
Conclusion partielle :
Les enquêtes réalisées auprès des ménages et les édifices publics dans les différents
secteurs de Ouagadougou afin de déterminer le taux réel de fréquentation de l’ouvrage tant
au niveau des ménages que les lieux publics et le taux d’accumulation des boues dans ces
différents ouvrages précités nécessite un complément d’information et d’approche car les
données fournies par les ménages sont parfois aberrante pour des raisons suivantes :
Le temps alloué à l’étude est insuffisant pour la contre expertise des résultats ;
La majorité des personnes enquêtées sont des locataires. Certains propriétaires
(les femmes rencontrées), ne maîtrisent pas exactement les données techniques
de l’ouvrage ;
Manque de bonne volonté pour certains ménages à répondre à nos
questionnaires.
Pour atteindre ses objectifs de manière fiable, une sensibilisation et information massive de
la population. Le temps allouer à l’étude devrait être plus long et les moyens logistiques et
humains pour couvrir la zone d’étude devrait être conséquent.
Toute fois nous tenons à confirmer la valeur exploratoire de ce travail.
d) Coût de l’ouvrage
La figure ci-dessous nous montre l’avis des ménages face au problème des coûts de
l’ouvrage.
8%
25%
67%
La figure V.16 nous montre que, près de 67% des ménages enquêtés ont confirmé le coût
élevé de réalisation des ouvrages d’assainissement des eaux usées et excréta dans les
différents secteurs de la ville de Ouagadougou. Ceci tient compte des déséquilibres
financiers entre les uns et autres et 8% des ménages sont sans avis.
Face à ce surcoût certains ménages ne disposant pas des moyens nécessaires ne pouvant
pas s’acquérir un ouvrage d’assainissement autonome de type moderne ; ils font souvent
recourt à la nature, aux voisins ou encore à la construction des ouvrages traditionnelles.
100
80
% ménage
60
40
20
0
Très haut standing Haut standing Moyen standing Bas standing
Figure V. 17: Mode d'évacuation des eaux usées dans les ménages
Il ressort de cette figure et des observations lors des enquêtes sur le terrain qu’il existe cinq
modes d’évacuation des eaux de ménages et de toilette dans les secteurs étudiés :
L’évacuation dans la cour ;
L’évacuation dans la rue ;
L’évacuation dans la douche ;
L’évacuation dans la fosse de latrine ;
L’évacuation dans la fosse septique.
La destination de ces eaux est presque toujours différente suivant l’origine des eaux usées
en raison des volumes et de la nature de ces effluents domestiques plus ou moins gênants
ou plus réutilisables.
Les eaux de douches sont plus souvent que les autres déversées dans une fosse septique
que chez les habitants de très haut standing et haut standing, par contre les habitants de bas
standing et moyen standing déversent leurs eaux de douches dans les rues ou les abords de
voies publiques pendant la nuit.
Les eaux domestiques encore appelées les eaux de vaisselles sont plus déversées dans la
cour et dans la rue chez les bas et moyens standing pour des raisons de manque de moyen
pour la construction des fosses ou puisard et d’atténuation des poussières dans les cours
et les rues appelées 6m.
250
217,9
200 192,3
166,7
Quantité des 150
eaux 115,4 115,4 115,4
102,6
usées(l/mén/j) 100
50
5 6 8 9 12 13
4
0
1 2 3 4 5 6 7
Taille de ménage
30 28,9
25 24,2
20,5
20 19,2
Quantité 16
15 14,4
EU(l/pers/j) 13
12,8
12
10 8 9
5 6
5 4
0
1 2 3 4 5 6 7
Taille de ménage
Décembre
453 15.10 407.7 13.59 61.77
2005
nov-05 365 12.17 328.5 10.95 49.77
oct-05 249 8.30 224.1 7.47 33.95
Moyenne 477.83 15.93 430.05 14.335 65.16
[Facture ONEA, 2005]
100 93,95
90 86,32
80
70 61,77 65,18
60
Quantité des 49,77
50
EU(l/per/j)
40 33,95
30
20
10
0
oct-05 nov-05 déc-05 janv-06 févr-06 mars-06
Période(mois)
Figure V. 20: Courbe illustrant la variation de la quantité des eaux usées en fonction de la
période
Cette figure nous montre que la quantité d’eau produite par personne est fonction du temps
qu’il fait et de la période de l’année .Plus il fait chaud plus la quantité produite par personne
est importante et vis versa. Dans cette situation la valeur moyenne est de l’ordre de
60 l/personne.
Il faut noter que les paramètres caractérisants les eaux usées rejetées par chaque ménage
sont :
Les paramètres physiques qui sont :
o La température ;
o La conductivité électrique ;
o Le pH
o Les matières en suspension (MES).
Les paramètres chimiques organiques :
Vu= N×A×D formule proposé par Franceys J, Pickford J et Reed R, 1995 pour le
dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome où :
VU est le volume utile il s’exprime en l
N, Le nombre d’usagers
A, Le taux ‘accumulation des boues. exprimé en l/usager/j ;
D, le temps de remplissage en année.
Or Il ressort de nos différentes investigations et enquêtes réalisées dans les différents
secteurs de la ville de Ouagadougou que, pour un nombre d’usagers retenu pour le
dimensionnement de l’ouvrage, la fréquentation de l’ouvrage n’est toujours pas à 100%
ainsi, nous avons fait intervenir un coefficient F, appelé taux de fréquentation réel de
l’ouvrage.
Avec F= N-i. (Eq.11)
A) Détermination de F
Nf
En rappel que le taux de fréquentation F= avec Nf le nombre de personnes ayant
Nu
fréquenté réellement l’ouvrage et NU le nombre d’usagers utilisés pour le dimensionnement.
Et le résultat des calculs énoncé dans le tableau V.5 nous amène à distinguer trois valeurs
de F. Et ces valeurs sont résumées dans le tableau VI.1.
Tableau VI. 1: Valeurs des taux de fréquentations retenues proposés
F 0.7 0.6 1
Commentaire
Les valeurs utilisées par les différents acteurs oeuvrant dans le dit domaine nous amènent à
faire les points suivants:
La fosse n’est jamais remplie dans le délai prévu ;
Le coût d’investissement est toujours élevé pour certains ménages.
Etc.
De ce constat, il sera intéressant de revoir à la baisse la durée de remplissage fixée pour le
dimensionnement par le CREPA.
D) Récapitulatif
A l’issu des différents points énumérés ci-dessus les tableaux qui suivent nous indiquent les
différentes propositions des critères de dimensionnement en fonction des ouvrages que l’on
veut réaliser.
d) Fosse septique
Les paramètres permettront le dimensionnement d’une bonne fosse septique sont récapitulé
dans le tableau VI.7 :
Tableau VI. 7: Critères et valeurs indicatives de dimensionnement des fosses septiques
Critère de dimensionnement Valeurs indicatives
Taux d’accumulation des boues (Ta) 30 l/personne/an
Durée de remplissage (D) 10à15 ans
Nombre d’usager (N) Variable
Volume eaux usées 100l/personne/j
Hauteur utile de la fosse ≥ 1.00m
Revanche (r) R≥0.30m
Pour une construction de latrine sans toit et avec les résultats de nos différentes
investigation le devis descriptif se présente comme suit et avec hypothèses de calculs
suivants :
Tableau VI. 8:Hypothèse de calculs
Il ressort de la première variante que le coût de l’ouvrage passe de 52580 Fcfa à 40930Fcfa
sans participation de l’usager soit une baisse d’environ 22% du prix initial.
Ce type de proposition est conseillé pour le tissu urbain de moyen et haut standing qui le
désire.
En terrain non stable :
Dans ce cas de figure, il sera question de stabiliser les parois de la fosse donc pour
minimiser le coût de la réalisation ne posséderont au lieu de monter un mûr de soutènement
on va le remplacer avec des fûts vides qui seront percer au fond afin de permettre
l’infiltration dans eaux. Si la hauteur de la fosse est supérieure à celle de fût alors nous
pouvons jumeler ou souder un autre fût pour atteindre la hauteur voulue.
Ce type de proposition est souhaitable pour les tissus de bas standing et moyen standing qui
le désire.
Avec les mêmes hypothèses de calculs ci-dessus nous obtenons une réduction de 3.8% du
coût initial de l’ouvrage.
Ce type de proposition est conseillé pour le tissu urbain de moyen et haut standing qui le
désirent.
B) Variante 2 : construction d’ouvrage avec toit
La variante 2 consistait à construire la superstructure avec toit, mais en tenant compte des
nouvelles dispositions qui interviennent dan les calculs.
Avec les mêmes hypothèses de calculs nous obtenons ce qui suit :
Les enjeux sociaux concernent les retombées du projet sur la santé et le bien être de la
population. Avec l’acquisition des ouvrages d’assainissement des eaux usées et excréta par
certaine couche sociale , les conditions sanitaires de ces derniers vont s’améliorées
d’avantage, car en effet, la malaria et les maladies d’origines hydriques vont connaître une
réduction importante avec l’acquisition de ces ouvrages.
Les odeurs nauséabondes des eaux usées et excréta accompagnés de la multiplication des
rongeurs et autres seront réduits voir même disparaître.
S’agissant de l’impact économique du projet, l’augmentation du nombre de ménage à
s’acquérir de ces ouvrages va permettre aux différentes entreprises de la place et aux
commerçants d’augmenter leurs capitaux, en vendant les produits destinés à la construction
des ouvrages.
Eaux souterraines
A ce niveau il a pour effet risque la pollution de la nappe souterraine et des eaux de puits
etc. Si les ouvrages (latrines) sont construits en aval du point d’eau.
Importance de l’impact : moyenne
Atténuation : pour comme mesure d’atténuation. il sera souhaitable de sensibiliser les
usagers et les entreprises qui veulent construire ces types d’ouvrage de les construits à une
distance supérieure ou égale à 25 m d’un point et le fond soit au moins à 3 m du toit de la
nappe phréatique.
b) Sur le milieu humain
Santé publique
Effet : maladies et nuisance, dû à la prolifération des mouches. Cafard, et des odeurs
nausées abondantes pendant la phase de l’exploitation de l’ouvrage.
Importance : elle est de grande importance
Atténuation : surveiller la fosse lorsqu’elle est pleine de vidanger et procéder aux entretiens
réguliers de l’ouvrage.
RECOMMMANDATIONS
H b max
La marge L’encombrement est 0.50≤ ≤0.75
HU
N Ta T tx
D’où Cu= (Eq. 14)
Hb max
Hu
Cu, c’est la capacité utile de la fosse ; il est recommandé d’avoir Cu ≥ 3m3 d’après la
méthode rationnelle, pour s’assurer da la bonne marche .L ’ouvrage doit être remplir
d’eau avant sont utilisation.
CONCLUSION GENERALE
Au terme du présent travail, il nous paraît opportun de revenir sur un certain nombre de
points.
Ainsi, l’étude menée sur le thème : « Contribution à la maîtrise des critères de
dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome dans la ville de Ouagadougou »
a prouvé que ce travail reste un défi majeur à relever dans le domaine de l’assainissement,
car il s’est heurté à une série de difficulté parmi lesquels on peut citer :
le surdimensionnement de l’ouvrage, qui fait accroître le coût d’acquisition de
l’ouvrage ;
Le mauvais fonctionnement de l’ouvrage ;
L’existence de plusieurs prototypes de l’ouvrage,
Malgré tous ces problèmes, la population de la ville cherche toujours à améliorer leur
situation sanitaire et hygiénique en se procurant de quels types d’ouvrages, en fonction de
leur revenu monétaire. Or si les critères de dimensionnement sont bien maîtrisés, le coût
d’investissement sera acceptable , beaucoup plus des ménages sinon tous auront accès à
ses systèmes et d’autres pouvant se connecter aux réseaux d’égout voire même penser à
traiter leurs eaux usées provenant des fosses septiques, et les valorisées en agriculture.
Compte tenu de la situation actuelle, grâce aux résultats des enquêtes et des entretiens
dans le domaine des ouvrages des eaux usées et excrétas, nous avons proposés quelques
critères et valeurs usuelles de dimensionnement et des variantes, afin de permettre à la
couche sociale la plus démunie de s’acquérir de ces ouvrages.
Néanmoins, face à des contraintes de temps, et de moyens nécessaire à notre disposition
nous ne pouvons pas couvrir tous les trente secteurs faisant partie de la zone d’étude.
Malgré quelques secteurs que nous avions choisis pour effecteur le travail, nous sommes
confrontés à pas mal des difficultés, qui sont entre autres :
Manque de bonne volonté de certains ménages à répondre à nos questionnaires ;
Manque de protection sanitaire pour les prélèvements des échantillons pour des
analyses au laboratoire ;
Refus catégorique des ménages pour le prélèvement des échantillons, certain
propose contre payement d’une somme d’argent ;
Etc.
Nous achevons la réalisation de ce présent document en espérant que les résultats obtenus
lors des différentes investigations et des propositions serviront à contribuer efficacement à
la maîtrise de ces critères de dimensionnement de la ville de Ouagadougou.
BIBLIOGRAPHIE
INSD .1998, Analyse es résultats de l’enquête prioritaire sur les conditions de vie des
ménages) 1998,
KIENTGA § al .2001, Profil du recyclage des eaux usées des l’agriculture urbaine à
Ouagadougou.
[www.mairie-ouaga.bf]
[www.pseau.org]
ANNEXES
I –Identifications
5-Niveau d’instruction :
5-1 Ecole primaire : 5-2 Ecole secondaire : 5-3 Ecole professionnelle :
5-4 Supérieure : 5-5 Ecole coranique : 5-6 Alphabétisé :
5-7 Aucun :
8- Typologie d’habitat
8-1 Matériau définitif : 8-2 Banco : 8-3 Banco amélioré :
8-4 Autre :
11 Latrine traditionnelle :