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Compte-rendu

Texte choisi : Jean-Michel Besnier, « Anatomie des théories », in Les théories de la connaissance,
2021.

Le texte « Anatomie des théories » extrait du livre « Les théories de la connaissance » publié
en 2021 et rédigé par Jean-Michel Besnier est un article analytique qui étudie les différentes
théories de la connaissance, que ce soit dans le contexte culturel du 17 ème et 18ème siècle ou
encore au 20ème siècle avec Piaget.
Le philosophe traite des théories de la connaissance qui s’intéressent à l’origine, mais aussi à
la nature des structures participant à la construction d’une connaissance. Il en cite plusieurs,
en voici quelques-unes : l’idéalisme, l’empirisme, le constructivisme, le structuralisme ou
encore l’idéalisme de type platonicien.
Il commence par expliquer que le rôle de la logique entre un sujet et un objet varie en
fonction du contexte où elle est employée ; et évoque ensuite les différences entre « une
théorie de la connaissance » et la logique telle qu’il l’a définie. En effet, cette théorie ne
constituerait pas uniquement une description d’une structure, mais plutôt une évaluation de
l’élaboration d’un savoir.
Par ailleurs, il s’interroge sur les différentes théories de la connaissance ; d’une part, sur
l'empirisme, qui suggère que la connaissance est le résultat du traitement que notre esprit
fait des différentes expériences auxquelles ont fait face. D’autre part, il fait également
référence au constructivisme, qui considère que le sujet, au-delà d’une simple réception des
informations, construit pas lui-même cette connaissance. Le philosophe fait aussi le parallèle
entre certaines théories. L’une, celle du réaliste donne tout le mérite à l’objet, alors que
celle de l’idéaliste est plutôt du côté du sujet. Ainsi, il met en lumière l’opposition entre les
diverses perceptions du rôle des structures dans un processus cognitif.
Ultérieurement, il met en avant le fait que certaines théories se rapprochent clairement plus
de la science que d’autres, c’est d’ailleurs le cas du réalisme, qui de part cette caractéristique
prendrait le dessus sur d’autres théories. Pareillement, le philosophe examine les limites de
celle-ci. En effet, la connaissance semble bien plus complexe que ce que le réalisme suggère.
L’interprétation proposée semble réductrice et ne prend pas en compte le simple concept
d’erreur par exemple explique-t-il.
En outre, il montre comment l’empirisme a longtemps pris le dessus, malgré un manque de
neutralité, sur l’esprit de révolution en mettant de côté l’impact de la religion. Puis, il
s’attarde sur le contraste entre des sciences qu’il décrit comme « déductives » et d’autres
décrites comme « inductives ».
Ainsi, il ne cesse d’examiner tout au long de cet article les arguments des différents partis qui
s’opposent quant à ces théories de la connaissance, l’un étant du côté de la raison, l’autre du
côté du sens. Il finit par expliquer que se limiter à une des deux idées constituerait un frein à
la progression du savoir.

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