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BTS MT1
B. Définition :
Le chèque est un ……..........……… par lequel une personne appelée ........................ ayant des fonds
disponibles en banque donne l’ordre à sa banque (….....…….) de payer à une personne, une certaine somme
à son profit (lui-même), ou à l’ordre d’un ………………..................………. ou ........................................
C. Création du chèque.
1. Mentions obligatoires :
Dénomination de « chèque », insérée dans le texte même du titre ;
L’ordre pure et simple de payer une somme déterminée ;
La somme à payer en chiffre et en lettre ;
Le nom du tiré (la banque qui doit payer) ;
Le lieu de paiement, c’est-à-dire, l’agence bancaire où le paiement doit s’effectuer ;
Le nom et le numéro de compte du tireur : Le banquier avant de remettre le chéquier (carnet de
chèque) au tireur, il doit apposer sur chaque chèque le nom du tireur ainsi que son numéro de
compte ;
Le lieu et la date de création ; La signature du tireur.
D. La provision :
La provision correspondant au montant indiqué sur le chèque, doit exister au moment de sa présentation au paiement.
Elle peut être représentée par :
................................................... ; .............................................................
Pour renforcer la "crédibilité" du chèque à l'égard des porteurs, deux techniques peuvent être utilisées, à la place de
l'acceptation qui est expressément interdite. Ce sont :
................................................. ................................................
C’est l'attestation faite par le tiré Le banquier Elle résulte suffisamment de l'apposition au recto du chèque,
appose son visa daté : il constate l’existence de la de la signature du tiré. A l'inverse du visa, elle procure une
provision mais ne s’engage pas à la bloquer au grande sécurité puisqu'elle oblige le tiré à bloquer la provision
profit du bénéficiaire. au profit du porteur, pendant le cours du délai légal de
présentation.
E. Barrement du chèque :
Il consiste à tracer deux barres parallèles au recto du chèque, soit par le tireur, soit par le bénéficiaire. Le barrement peut
être général ou spécial :
............................................... s’il ne porte entre les deux barres aucune mention. Le chèque à barrement
général ne peut être payé qu’à un banquier ou un chef de centre de chèques postaux ou un client de la banque.
................................................. si le nom de la banque qui reçoit le chèque est inscrit entre les deux barres.
F. Paiement du chèque :
Le chèque est payable à ……………………… : ce n’est pas un instrument de crédit, il est payable dès sa présentation
à la banque.
L’émission d’un chèque sans provision est un crime qui relève du droit pénal : l’émetteur est passible
d’emprisonnement et de pénalité : amende, interdiction…
C. La provision
La propriété de la provision est transmise de plein droit aux porteurs successifs de la L.C. c'est-à-dire que la créance qui
constitue la provision n’a plus pour titulaire le tireur, mais le porteur qui possède l’effet.
La provision ..................................................... au jour de l’émission de la L.C. elle ne l’est
qu’au .............................................. C’est une différence essentielle entre la L.C et le chèque.
Remarque :
Si le tireur désire que la lettre de change ne soit pas endossable, il doit insérer dans le texte la mention « non
endossable » ou « non à ordre ».
Remarque :
Tout différence de libellé entre le montant écrit en toute lettre et celui écrit en chiffres fait prévaloir la somme
écrite en toute lettre. De même si le montant est différent et se répète plusieurs fois en toute lettre ou en
chiffres, le montant retenu pour le paiement est le moindre.
La lettre de change doit être présentée au paiement à l'échéance ou dans les cinq jours ouvrables qui suivent la
date d’échéance.
Le porteur d'une lettre de change ne peut refuser un paiement partiel du montant de la lettre de charge et ne
peut être contraint d'être payé avant l'échéance.
Une lettre de change libellée en monnaie étrangère peut être payée dans la monnaie qui a cours dans le pays en
tenant compte du cours le jour de l'échéance. En cas de retard dans le paiement, le porteur a le choix entre le
cours du jour de l'échéance et celui du jour du paiement
Remarque :
Si l’effet comporte la mention « sans protêt » ou « retour sans frais », le porteur est dispensé de l’obligation d’établir un
protêt faute de paiement.
1. L’exercice du recours :
Le recours signifie la poursuite en justice de toutes les personnes engagées. En effet, le tireur, le tiré, les endosseurs,
Pr. S.MEKDAD Page | 4
Droit app au Tourisme CHAPITRE 3 : LES MOYENS DE REGLEMENT |
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les avaliseurs sont obligés solidairement envers .................................... individuellement ou collectivement (droit
cambiaire).
Pour pouvoir exercer le recours, le porteur doit avoir présenté l’effet dans les délais légaux et dressé un protêt. Le
porteur doit également avertir son endosseur jusqu’au tireur et les avaliseurs doivent être avertis aussi.
2. La prescription :
Le recours du porteur contre le tiré se prescrit par .................... à partir de la date du protêt ou de la date
d’échéance en cas de « sans protêt » ;
Le recours du porteur contre les endosseurs et le tireur se prescrit par ........................ ;
Le recours des endosseurs entre eux à une prescription de ...........................
A. Définition :
Le billet à ordre peut être défini comme un ....................... par lequel une personne, (le souscripteur) s'engage à payer
à une autre (le bénéficiaire) ou à son ordre, une certaine somme à une époque déterminée.
Il diffère essentiellement de la lettre de change en ce qu'il n'est pas un acte de commerce par forme. Pour s'engager par
billet à ordre, il suffit donc d'avoir la capacité de droit commun. Le billet n'est commercial qu'autant que la dette à
régler présente un caractère commercial.
Remarque : Toutes les dispositions qui s’appliquent à la lettre de change concernant l’endossement, l’aval, la
domiciliation, le paiement et le recouvrement s’appliquent également au billet à ordre.
Toutefois, il est une question au moins qui ne se pose pas ici, c'est celle de la provision : comme c'est le souscripteur
lui-même qui doit payer, il n'a pas à faire la provision chez un tiers au sens juridique du mot ; il aura simplement à
verser chez son banquier les fonds nécessaires au paiement si le billet est domicilié chez un banquier. Corrélativement,
puisqu’il n'y a pas de tiré, le billet à ordre ne peut pas être présenté à l'acceptation.