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L’organisation de l’Église

UN ESSAI DE Benjamin L. Merkle

Définition

Outre les fonctions fondatrices des apôtres et des prophètes, les premières Églises avaient des
dirigeants qualifiés, anciens et diacres, qui servaient l’Église sous la seigneurie du Christ,
guidés à la fois par les Écritures et par l’Esprit.

Résumé

Le Nouveau Testament présente un modèle cohérent, bien que peut-être pas complètement
uniforme, de direction de l’Église. L’un des offices est appelé « anciens », « surveillants » ou
« pasteurs » (ces trois termes font référence au même groupe et sont utilisés de façon
interchangeable dans le Nouveau Testament). Ces dirigeants étaient chargés de conduire, de
guider, d’enseigner et d’équiper le troupeau qui leur était confié. L’autre fonction, celle de
diacre, était destinée à servir les besoins du troupeau et à permettre aux anciens de s’acquitter
de leurs responsabilités. Les autres fonctions mentionnées dans le Nouveau Testament font
référence soit à un rôle fondateur (apôtre, prophète), soit à un rôle non lié à une congrégation
particulière (apôtre, évangéliste).

La structure organisationnelle de l’Église primitive était simple, même si elle n’était pas
complètement uniforme. Les Églises avaient des dirigeants qualifiés et désignés qui servaient
l’Église sous la seigneurie du Christ, guidés à la fois par les Écritures et par l’Esprit. Bien que
divers titres aient été utilisés pour décrire les dirigeants de l’Église, il arrivait souvent que
plusieurs termes soient utilisés pour décrire la même fonction. Mais combien de fonctions
ecclésiastiques trouve-t-on dans le Nouveau Testament ?
Les ministères dans l’Église

Apôtres, Prophètes & Évangélistes

En Éphésiens 4:11 Paul mentionne le fait que le Christ ressuscité a donné des dirigeants à
l’Église et il y inclut les « apôtres », « prophètes » et « évangélistes » (cf. 1 Cor. 12:28).
Chaque congrégation devrait-elle donc avoir de tels ministres désignés ? La raison pour
laquelle la plupart des congrégations chrétiennes n’utilisent pas ces titres (à l’exception peut-
être de « évangéliste ») est que ces fonctions ne sont pas liées ou limitées à une seule
congrégation. Cela est particulièrement vrai pour les apôtres, notamment les douze Apôtres
(et l’apôtre Paul). Dans le Nouveau Testament, le terme grec « apôtre » (apostolos) a un usage
technique qui se réfère spécifiquement à ceux qui ont été choisis et mandatés par Jésus, ainsi
qu’un usage non technique qui désigne plus généralement un « messager » ou un «
représentant accrédité » (par exemple : 2 Co 8:23; Phi 2:25). Ceux à qui ce titre est donné
dans le premier sens devaient être des témoins oculaires de la résurrection de Jésus (Actes
1:22 ; 1 Co. 9:1) et mandatés par lui (Actes 9:5–6; 15–16; 26:15–18; cf. Gal. 1:1). Paul
déclare que ces apôtres étaient donnés à l’Église comme un ministère fondateur (Éph. 2:20),
lequel comprenait la rédaction des Écritures. Ainsi, leur autorité n’était pas limitée à une
Église particulière, mais s’étendait à toutes les Églises.

Les prophètes sont rarement mentionnés dans la vie de l’Église primitive ; les références les
plus nombreuses se trouvent dans le livre des Actes (11:28; 13:1; 15:22–23, 32; 21:11). Nous
savons aussi que l’Église à Corinthe avait des prophètes (1 Cor. 12:28; 14:20). La fonction
première du prophète était de proclamer la parole de Dieu à son peuple, ce qui était
particulièrement crucial avant la rédaction du Nouveau Testament (cf. Héb. 1:1–2). À
nouveau, Éphésiens 2:20 confirme le fait que l’Église était bâtie sur la fondation des apôtres
et des prophètes.

Le terme « évangéliste » n’est utilisé que trois fois dans le Nouveau Testament (Actes 21:8;
Éph. 4:11; 2 Tim. 4:5). Bien que l’on ne sache pas grand-chose des évangélistes, ils
accompagnaient souvent les apôtres ou étaient envoyés pour des tâches particulières. Comme
leur titre l’indique, leur mission première était de partager l’évangile avec les autres. Comme
les personnes qui occupaient cette fonction exerçaient leur ministère en dehors de l’Église en
évangélisant les perdus, il ne faut pas considérer que cette fonction se limitait à une
congrégation locale.
Des termes non-formels

Parfois des dirigeants sont mentionnés mais aucun titre ne leur est donné. Par exemple,
Galates 6:6 mentionne que celui qui reçoit l’instruction devrait soutenir « celui qui l’enseigne
». En 1 Thessaloniciens 5:12–13, Paul exhorte la congrégation à faire preuve de
reconnaissance et de respect envers « ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans
le Seigneur et qui vous exhortent ». L’auteur de l’épître aux Hébreux, de même, presse la
congrégation d’« obéir » à ses dirigeants et de se « soumettre » à eux (Héb. 13:17; cf. 13:7,
24). Bien que nous ne sachions pas quelle « fonction » particulière ces dirigeants ont pu
occuper, nous savons que l’auteur a à l’esprit un groupe distinct d’individus.

Lorsque Paul écrit les épîtres pastorales, il y a deux ministères établis dans l’Église – les
surveillants et les diacres. Cependant, les surveillants et les diacres étaient également
mentionnés dans la lettre de Paul aux Philippiens (1:1). En 1 Timothée 3, Paul énonce les
qualifications nécessaires aux deux ministères, avec celles exigées des surveillants en 3:1–7
(voyez aussi Tite 1:5–9) et des diacres en 3:8–13.

D’autres titres sont également utilisés pour les dirigeants d’Église, notamment ceux d’«
ancien » et de « pasteur ». Bien que le terme « pasteur » (ou « berger ») soit couramment
utilisé dans le contexte de notre Église moderne, il n’est utilisé qu’une seule fois dans le
Nouveau Testament en référence à un responsable d’Église (Éph. 4:11). La forme verbale,
poimaino, « être berger, paître », est toutefois utilisée en Actes 20:28 et1 Pierre 5:2. Dans ce
dernier passage le terme est compris en relation avec le titre donné à notre Seigneur : «
Souverain Berger/Pasteur » ; si on raisonne d’après cette observation, l’office pastoral a
souvent été qualifié de « sous-berger ».

Mais quelle est la relation entre les termes « surveillant » (episkopos), « ancien »
(presbyteros) et « pasteur » (poimēn) ?

Le ministère d’ancien

Anciens & surveillants

Les termes « ancien » et « surveillant » sont deux titres différents qui font référence à la
même fonction. Cela peut être démontré de quatre façons au moins. Premièrement, les deux
termes sont utilisés de manière interchangeable. En Actes 20, Paul appelle les « anciens »
d’Éphèse à le rencontrer à Milet (20:17) et là il leur dit que le Saint-Esprit les a établis comme
« surveillants » pour paître l’Église de Dieu (20:28). Paul écrit à Tite et lui donne des
instructions pour établir des « anciens » dans chaque ville (Tite 1:5), mais quand il définit les
qualifications requises, juste deux versets plus loin, il glisse au terme de « surveillant » (1:7).
En tant que collègue ancien, Pierre exhorte les « anciens » à paître le troupeau de Dieu, en le
servant comme « surveillants » (1 Pi. 5:1–2).

Deuxièmement, les anciens ne se voient jamais attribuer une liste distincte de


qualifications. Si les anciens et surveillants étaient deux ministères séparés, il semblerait
alors raisonnable de nous attendre, de la part de Paul (ou de quelque autre auteur du Nouveau
Testament), qu’il nous donne les qualifications nécessaires pour chacun de ces ministères
séparément. Aussi bien 1 Timothée 3:1–7 que Tite 1:7–9 ne font mention des qualifications
que pour le ministère de surveillant. Toutefois, tant dans 1 Timothée 5:17–25 que dans Tite
1:5, les « anciens » sont aussi mentionnés. Si les ministères sont distincts, nous constatons que
jamais ne nous sont données les qualifications exigées pour devenir un ancien, ce qui serait
surprenant pour une position si importante (voyez 1 Tim. 5:22).

Troisièmement, les anciens et les surveillants ont les mêmes fonctions de gouvernement
ou de direction (Actes 20:28; 1 Tim. 3:4–5; 5:17) et d’enseignement (1 Tim. 3:2; 5:17; Tite
1:9). Puisque les mêmes tâches leur sont confiées, ils doivent être considérés comme
accomplissant le même ministère.

Quatrièmement, les anciens et les surveillants ne sont jamais inscrits comme des
ministères séparés, ce qui suggère que le système ecclésiastique à trois niveaux est étranger
au Nouveau Testament.

Anciens & pasteurs

Bien que le titre de « pasteur » soit couramment employé aujourd’hui, il n’est utilisé qu’une
seule fois dans le Nouveau Testament pour désigner un dirigeant d’Église. En Éphésiens 4:11,
Paul déclare qu’en plus des apôtres, prophètes et évangélistes, le Christ ressuscité a donné des
« pasteurs et docteurs » à l’Église. Le terme « pasteur » est lié au terme « docteur », termes
qui, ensemble, ne font qu’un (c’est à dire : le pasteur-docteur).

Quelle est donc la relation entre le ministère de pasteur et celui de l’ancien ou du surveillant ?
Il y a deux raisons impérieuses pour lesquelles ces termes représentent la même fonction.
Tout d’abord, les anciens ou les surveillants se voient confier les mêmes tâches que les
pasteurs : celle de bergers (Actes 20:17, 28; Éph. 4:11; 1 Pi. 5:1–3) et d’enseignants (1 Tim.
3:2; 5:17; Tite 1:9). Deuxièmement, si le ministère de pasteur est séparé de celui d’ancien ou
de surveillant, alors nous n’avons aucune liste de qualifications exigées de ceux qui
détiennent ce ministère. Paul donne les qualifications exigées des anciens ou des surveillants,
mais jamais des pasteurs. En conséquence, il est meilleur de considérer les trois termes
(ancien, surveillant, pasteur) comme représentant le même ministère dans l’Église primitive.
Cette équivalence des trois termes semble nous être indiquée en 1 Pierre 5:1–4.

Le nombre des anciens

Bien que le Nouveau Testament ne désigne pas un nombre particulier d’anciens pour diriger
l’Église, chaque Église est dirigée par une pluralité d’anciens. En fait, le partage de la
direction est un thème commun dans la Bible, que l’on trouve déjà dans l’Ancien Testament
avec les anciens d’Israël. Dans le Nouveau Testament, Jésus a choisi douze apôtres pour
diriger l’Église. L’Église primitive a également nommé sept hommes pour aider les apôtres à
s’occuper des besoins des veuves négligées (Actes 6:1–6). Ce modèle de pluralité a été suivi
avec l’établissement du système chrétien des anciens.

Les preuves que nous donne le Nouveau Testament indiquent qu’il était normal que chaque
Église soit dirigée par une pluralité d’anciens. Il n’y a pas d’exemple dans le Nouveau
Testament d’un ancien ou d’un pasteur dirigeant une congrégation comme seul ou principal
dirigeant. Il y avait une pluralité d’anciens dans les Églises de Jérusalem (Actes 11:30; Actes
15:4, 22–23), Antioche de Pisidie, Lystre, Icone et Derbe (Actes 14:23), Éphèse (Actes 20:17;
1 Tim. 5:17), Philippes (Phil. 1:1), les villes de Crète (Tite 1:5), les Églises dans la dispersion
auxquelles Jacques écrivit (Jac. 5:14), les provinces romaines du Pont, de la Galatie, de la
Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie (1 Pi. 5:1), et c’est bien possible aussi pour l’Église
(ou les Églises) à laquelle l’épître aux Hébreux a été écrite (Héb. 13:7, 17, 24).

L’autorité des anciens

Selon le Nouveau Testament, les anciens possèdent l’autorité. Paul demande aux chrétiens de
Thessalonique de respecter ceux qui « travaillent » parmi eux, qui les « dirigent » dans le
Seigneur, et qui les « exhortent » (1 Thess. 5:12). Tout comme les anciens ont autorité dans
leur maison, ainsi ils ont autorité dans l’Église (1 Tim 3:4–5). Paul enseigne à Timothée que
les anciens qui « gouvernent » (ou dirigent) bien sont dignes d’un double honneur (1 Tim.
5:17). L’auteur de l’épître aux Hébreux appelle l’Église à « obéir » et à se « soumettre » à ses
conducteurs (Héb. 13:17; voyez aussi 1 Cor. 16:15–16; 1 Pi. 5:5).
Les devoirs des anciens aussi impliquent un certain degré d’autorité. Comme enseignants, ils
sont chargés de la mission de proclamer avec autorité la Parole de Dieu (1 Tim. 3:2; 5:17; Tite
1:9). En tant que bergers, les anciens ont la tâche de conduire le peuple de Dieu (Actes 20:28;
Éph. 4:11; 1 Pi. 5:2). En tant que représentants, ils parlent et agissent au nom de la
congrégation entière (Actes 11:30; 20:17).

L’autorité des anciens vient de Dieu et non de la congrégation (Actes 20:28; Éph. 4:11). Plus
encore, l’autorité des anciens n’est pas absolue (Gal. 1:8). Ils tirent leur autorité de la Parole
de Dieu. L’autorité que possèdent les anciens ne se trouve pas tant dans leur fonction que dans
les tâches qu’ils accomplissent. Enfin, l’autorité des anciens ne s’étend pas au-delà de l’Église
locale.

Les qualifications & devoirs des anciens

Les qualifications pour pouvoir être un ancien ou surveillant représentent les caractéristiques
de base qu’on attend de tout chrétien (1 Tim. 3:1–7; Tite 1:5–9; 1 Pi. 5:1–4). Les
qualifications sont axées sur ce qu’est la personne plutôt que sur ses activités. La seule
qualification qui se rapporte directement aux devoirs d’un ancien dans l’Église est qu’il doit
être « capable d’enseigner » (1 Tim. 3:2) la saine doctrine et être en mesure de corriger ceux
qui sont dans l’erreur (Tite 1:9).

Les anciens ont au moins quatre rôles principaux : (1) conducteur, (2) berger, (3) enseignant
et (4) le rôle d’équiper les autres. Tout d’abord, un ancien est appelé à diriger l’Église. Tout
comme un mari et un père dirige sa famille, un ancien doit également diriger l’Église (1 Tim.
3:4–5). Ceux qui dirigent bien sont dignes d’un double honneur (1 Tim. 5:17). En second lieu,
un ancien est appelé à paître l’Église de Christ (1 Pi. 5:1–2). Les anciens doivent vouloir
protéger les brebis des faux-enseignants (Actes 20:28–29). Les anciens sont appelés à visiter
ceux qui sont spirituellement et physiquement malades ou affaiblis (Jac. 5:14). Ils doivent
prendre soin des âmes qui leur ont été confiées « comme devant en rendre compte » (Héb.
13:17). Ils doivent suivre l’exemple de Jésus, « le souverain Berger » (1 Pi. 5:4) qui « donne
sa vie pour les brebis » (Jean 10:11; cf. 15:13). Troisièmement, les anciens sont des
enseignants de la parole de Dieu (Éph. 4:11; 1 Tim. 3:2; 5:17;Tite 1:9). Finalement les
anciens doivent équiper les autres pour faire l’œuvre du ministère (Éph. 4:11). Tout comme
Paul pressait Timothée de confier ce qu’il avait appris à des hommes fidèles qui pourraient
l’enseigner ensuite aux autres (2 Tim. 2:2), ainsi les anciens doivent former la prochaine
génération de conducteurs et de faiseurs de disciples dans l’Église.

Le ministère de diacre

Le ministère de diacre est une fonction séparée et distincte de celle d’ancien (ou surveillant ou
pasteur). Le mot « diacre » vient du terme grec diakonos, qui signifie normalement « serviteur
». Dans certains contextes, toutefois, le terme peut être utilisé de façon plus formelle pour
désigner quelqu’un qui accomplit une fonction dans l’Église. Parmi les 29 occurrences du mot
diakonos, trois ou quatre seulement font référence à quelqu’un qui accomplit un ministère
(Rom. 16:1; Phil. 1:1; 1 Tim. 3:8, 12). L’origine du ministère de diacre semble être en relation
avec les Sept choisis en Actes 6. Quoique le nom de « diacre » ne soit pas utilisé, la forme
verbale est utilisée et, de ce fait, ce passage sert de prototype pour le diacre selon le Nouveau
Testament.

Lorsque les apôtres ont découvert que les veuves hellénistiques étaient négligées, ils ont
décidé de réunir tous les disciples pour choisir sept hommes qualifiés qui seraient nommés
pour superviser la distribution quotidienne de nourriture. En nommant ces hommes, les
apôtres ont pris ce problème au sérieux, mais ils ne se sont pas non plus détournés de leur
vocation première, à savoir la prière et le ministère de la parole (Actes 6:1–6). C’est un
paradigme similaire à ce que nous voyons avec les ministères des anciens ou surveillants et
des diacres. Comme dans le cas des apôtres, le rôle principal des anciens est de prêcher la
parole de Dieu (Éph. 4:11; 1 Tim. 3:2; 5:17; Tite 1:9). Comme les Sept, les diacres sont
nécessaires pour servir la congrégation dans tous les besoins qui peuvent surgir. Ainsi, Actes
6 nous fournit un modèle utile pour nous montrer comment des serviteurs pieux peuvent
assister ceux qui sont appelés à prêcher la parole de Dieu et à paître l’Église de Dieu.

Le Nouveau Testament ne nous donne pas beaucoup d’informations en ce qui concerne le rôle
des diacres car les qualifications énumérées en 1 Tim. 3:8–12 se concentrent sur le caractère
et la vie de famille de la personne. La distinction la plus notable entre les anciens et les
diacres est que ces derniers n’ont pas besoin d’être « capables d’enseigner » (1 Tim. 3:2), ce
qui suggère que les diacres n’ont pas de rôle officiel d’enseignement dans l’Église. Comme le
titre lui-même l’indique, les diacres ne dirigent pas la congrégation mais ont un ministère
orienté vers le service. Comme les anciens, les diacres doivent bien diriger leur famille. Mais
lorsqu’il fait référence aux diacres, Paul omet la section où il compare la gestion de son foyer
par un ancien à sa prise en charge de l’Église de Dieu (1 Tim. 3:5). Il n’est pas donné aux
diacres une position de gouvernement ou de direction dans l’Église puisque cette fonction
appartient aux anciens. Bien que la Bible n’indique pas clairement la fonction des diacres, sur
la base du modèle établi dans Actes 6 avec la relation entre les apôtres et les Sept, il semble
plus juste de considérer les diacres comme des serviteurs qui font tout le nécessaire pour
permettre aux anciens d’accomplir leur appel, donné par Dieu, à paître et enseigner l’Église.
De ce fait, chaque Église locale est libre de définir les tâches des diacres en fonction de ses
besoins particuliers.

Conclusion

Le Nouveau Testament présente un modèle cohérent, bien que peut-être pas complètement
uniforme, de direction de l’Église. Parfois, ces dirigeants étaient appelés « anciens », «
surveillants » ou « pasteurs » (ces trois termes font référence à la même fonction et sont
utilisés de façon interchangeable dans le Nouveau Testament). La preuve éclatante dans le
Nouveau Testament est que chaque congrégation était dirigée par un groupe d’anciens et pas
seulement par un seul pasteur. Si les anciens ont l’autorité de diriger l’Église, leur autorité
doit être équilibrée par la congrégation.

Lectures complémentaires

Jeramie Rinne, Les Anciens, Comment devenir un berger comme Jésus

Alexander Strauch, Les anciens, qu’en dit la Bible? Rétablir le leadership biblique dans
l’Eglise

Alexander Strauch, Les diacres, qu’en dit la Bible? Assister les anciens et prendre soin de
l’Eglise

Marshall Colin, L’Essentiel dans l’Église

Cet essai fait partie de la série « Courts traités de théologie ». Toutes les opinions exprimées
dans cet essai sont celles de l’auteur. Cet essai est disponible gratuitement sous licence
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Cet essai est sous licence CC BY-SA 4.0

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