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COMPTE RENDU DE TP

[Traitement des eaux usées]

Solayman SONI
Hanan MARGHAD

11/08/2023
Liste des figures :

Figure 1: Schéma du principe de filtration membranaire basé sur un effet stérique ................................... 2
Figure 2: Représentation schématique d’un module membranaire spiralé/1 .............................................. 3
Figure 3: Représentation schématique d’un module membranaire spiralé/2 .............................................. 3
Figure 4: Filtration en mode frontal (a) et tangentiel (b) .............................................................................. 4
Figure 5: les différents mécanismes de colmatage. ...................................................................................... 5
Figure 6: principe de l’osmose inverse .......................................................................................................... 7
Figure 7: Positionnement des procédés de filtration en fonction du diamètre de pores membranaires et
des molécules et particules à retenir. ........................................................................................................... 8
Table des matières:

- Introduction .......................................................................................................................................... 1
- 1.LES PROCEDES MEMBRANAIRES ........................................................................................................ 2
- 1.1. Caractéristiques d’une membrane ................................................................................................. 2
Pression transmembranaire (PTM): Cette pression correspond à la perte de charges dans les pores de
la membrane. Elle se calcule selon la formule suivante : ......................................................................... 2
- 1.2. Structure et un schéma de membrane. ..................................................................................... 3
- 1.3. Deux modes de la filtration membranaire et leur déférence. ................................................... 4
- 1.4. Inconvenants de la filtration membranaire................................................................................ 5
- 1.5. Solutions adéquate pour ces inconvenants. .............................................................................. 6
- 2.Osmose inverse .................................................................................................................................. 7
- 2.1. Définition.................................................................................................................................... 7
- 2.2. Principe ...................................................................................................................................... 7
- 2.3. Différence entre la membrane d’osmose inverse (OI) et les trois autres procédés (MF, UF et
NF). 8
- 3.Que peut-on faire pour savoir si notre eau de robinet est potable. ................................................ 10
- 4.L’eutrophisation des milieux aquatiques est la conséquence liée à une mauvaise gestion des eaux
usées. Que peut-on faire pour prévenir ce phénomène............................................................................. 11
- 5.D’où viennent les ions présents dans l’eau. ..................................................................................... 12
- 6.Dans quelle ville est installée la plus grande station d’épuration des eaux usées (STEP) au Maroc et
quelle méthode de traitement est utilisée. ................................................................................................ 12
- Introduction

La préservation de la qualité de l'eau est une préoccupation environnementale cruciale à l'échelle


mondiale, et l'analyse des eaux usées joue un rôle déterminant dans la gestion efficace des
ressources hydriques. Ce compte rendu de travaux pratiques se penche sur le domaine complexe
de l'analyse des eaux usées, mettant particulièrement l'accent sur les procédés membranaires,
avec une attention particulière accordée à l'osmose inverse.
Les eaux usées, résultat des activités humaines et industrielles, contiennent une diversité de
polluants qui exigent des méthodes sophistiquées d'analyse et de traitement. Les procédés
membranaires offrent des solutions prometteuses dans cette quête pour purifier l'eau de manière
durable et efficace. Parmi ces procédés, l'osmose inverse se distingue par sa capacité à éliminer
sélectivement les impuretés, faisant de lui un outil essentiel dans des domaines allant du
traitement des eaux usées à la production d'eau potable.
Ce compte rendu explore les expériences pratiques menées dans le cadre de l'analyse des eaux
usées, mettant en lumière les différentes techniques membranaires utilisées et examinant en
détail le fonctionnement de l'osmose inverse. Ces travaux pratiques offrent une opportunité
précieuse d'approfondir notre compréhension des procédés membranaires et de leur application
dans la préservation et la gestion responsables des ressources en eau.

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- 1.LES PROCEDES MEMBRANAIRES
La filtration membranaire est un procédé de séparation physique en phase liquide (mais aussi
en phase gaz, qui ne fera pas l’objet du présent rapport). Elle repose sur le principe de
perméation à travers une membrane permsélective. Cette membrane, à la fois perméable et
sélective, selon ses caractéristiques intrinsèques et son mode d’utilisation, constitue une
barrière permettant (ou favorisant) le transfert de certains composés et en limitant d’autres
(figure 1). Les forces motrices permettant la perméation à travers la membrane peuvent être
une différence de concentration de part et d’autre de la membrane et/ou une différence de
pression, ou de potentiel électrique.

Figure 1: Schéma du principe de filtration membranaire basé sur un effet stérique

- 1.1. Caractéristiques d’une membrane

Pression transmembranaire (PTM): Cette pression correspond à la perte de charges dans les
pores de la membrane. Elle se calcule selon la formule suivante :

PTM= (PA+PR) /2 - PP
- Le débit de perméat (ou filtrat) QP est le débit traversant la membrane, en (L/h).
- Le taux de rejet : R=1- Cp/Cr
- Le flux de perméat est J= Qp/S, débit de perméat par unité de surface de la membrane,
exprimé en (L/h/m2).

- La pression osmotique : ᴨ= n RCT (Loi de Vant'Hoff)


N : Nombre de mole ;
R : Constante des gaz parfaits (l.atm.mol-1. K-1)
T : Température absolue
C : Concentration molaire (mol/l); C= Cm/M

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- 1.2. Structure et un schéma de membrane.
Les membranes sont assemblées sous forme de modules regroupant généralement plusieurs
membranes d’une même géométrie (plane ou tubulaire). Les membranes planes se présentent
sous la forme de films plans placés dans des cassettes (module plan) ou enroulés sur eux-
mêmes (module spiralé) (figure 2).

Rétentat
Perméat

Alimentation

Figure 2: Représentation schématique d’un module membranaire spiralé/1

Alimentatio
n

Rétentat

Figure 3: Représentation schématique d’un module membranaire spiralé/2

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- 1.3. Deux modes de la filtration membranaire et leur déférence.
La membrane de filtration constitue une barrière physique entre la solution à filtrer et la solution
filtrée. L’alimentation est ainsi séparée en deux : le rétentat, qui représente la partie retenue par
la membrane, et le perméat, qui traverse la membrane. Ainsi, l’utilisation d’une opération de
séparation membranaire, seule ou combinée à d’autres opérations unitaires préalables, est
aujourd’hui reconnue comme un procédé permettant la production d’une eau de qualité élevée
(très faible turbidité, rétention importante des bactéries et des parasites) et constante, quelle
que soit la qualité de l’eau d’alimentation utilisée. Une opération de filtration membranaire peut
être mise en œuvre selon deux modes de filtration différents : en mode frontal ou tangentiel.

Figure 4: Filtration en mode frontal (a) et tangentiel(b)


(b)
En mode frontal, le fluide à filtrer circule à une très faible vitesse et on considère qu’au
voisinage de la membrane son écoulement est perpendiculaire à la membrane. À l’échelle du
module le débit filtré est identique au débit d’alimentation (figure 6-a). Ce mode de
fonctionnement induit une accumulation importante de matière à la surface de la membrane au
cours de son utilisation, ce qui réduit progressivement le flux de perméat. En mode tangentiel,
le fluide à filtrer circule parallèlement à la surface de la membrane (figure 6-b). Cette
configuration permet d’obtenir, dans une certaine gamme de débits, des contraintes de
cisaillement plus importantes à la surface de la membrane, et donc de limiter le colmatage et la
chute du flux de perméat.

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- 1.4. Inconvenants de la filtration membranaire.
Colmatage : les performances des procédés de filtration membranaires, notamment leur
capacité de production, peuvent être altérées principalement par la formation d’un colmatage
(organique, inorganique ou biologique), phénomène inhérent à la rétention de solutés et/ou de
particules par la membrane.

Figure 5: les différents mécanismes de colmatage.

Coût : Les membranes et les systèmes de filtration membranaire peuvent être coûteux à
l'achat, à l'installation et à l'entretien. Le remplacement périodique des membranes usagées
peut également entraîner des coûts supplémentaires.
Sensibilité aux produits chimiques : Les membranes peuvent être sensibles aux produits
chimiques agressifs, aux agents de nettoyage, aux températures élevées, et à d'autres facteurs
environnementaux. Une exposition inappropriée à ces éléments peut entraîner une dégradation
prématurée de la membrane.
Durée de vie limitée : Les membranes ont une durée de vie limitée, et leur performance peut
se détériorer au fil du temps. Le remplacement périodique des membranes est nécessaire pour
maintenir une filtration efficace.

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- 1.5. Solutions adéquate pour ces inconvenants.
Colmatage de la membrane :
- Utiliser des prétraitements efficaces pour éliminer les particules grossières et les matières
organiques avant la filtration membranaire.
- Mise en place de programmes de nettoyage réguliers pour éliminer les dépôts sur la
membrane.
- Utiliser des membranes auto-nettoyantes ou des membranes conçues pour réduire le
colmatage.

Coût :
- Évaluer attentivement les coûts totaux de possession (coût initial, coût énergétique, coût
d'entretien) pour choisir la technologie de membrane la plus économique pour une application
donnée.
- Optimiser la durée de vie des membranes grâce à un entretien approprié.
- Explorer des options de recyclage ou de régénération des membranes pour réduire les
coûts.

Sensibilité aux produits chimiques :


- Sélectionner des membranes résistantes aux produits chimiques pour des applications
spécifiques.
- Éviter l'utilisation de produits chimiques agressifs dans les procédures de nettoyage des
membranes.
- Contrôler et surveiller attentivement l'environnement chimique autour de la membrane.

Durée de vie limitée :


- Suivre un calendrier d'entretien préventif pour prolonger la durée de vie des membranes.
- Évaluer régulièrement l'état des membranes et les remplacer au besoin.

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- 2.Osmose inverse

- 2.1. Définition
L'osmose inverse est un procédé de séparation en phase liquide par perméation à travers des
membranes semi-sélectives sous l'effet d'un gradient de pression. L'écoulement s'effectue en
continu tangentiellement à la membrane. Une partie de la solution à traiter (allimentation) se
divise au niveau de la membrane en deux parties de concentrations différentes : une partie passe
à travers la membrane (perméat) et une partie qui ne passe pas à travers la membrane (rétentat)
et qui contient les molécules ou particules retenues par la membrane.

- 2.2. Principe
L'osmose est le transfert de solvant à travers une membrane sous l'effet d'un gradient de
concentration. Si on considère un système à deux compartiments séparés par une membrane
semi-sélective et contenant deux solutions de concentrations différentes, l'osmose se traduit par
un flux d'eau dirigée de la solution diluée vers la solution concentrée. Si on applique une pression
sur la solution concentrée, la quantité d'eau transférée par osmose va diminuer. Avec l’application
d’une pression suppérieur à la préssion osmotique on observe un flux d'eau dirigé en sens inverse
du flux osmotique : c'est le phénomène d'osmose inverse.

La pression osmotique est donnée par la relation suivante :

Π= iCRT
i : est le nombre d'espèces d'ions constituant le soluté .
C : la concentration molaire du soluté (mol.m-3).
T : la température (K) et R la constante des gaz parfaits (8,31 J.mol-1. K-1).

Figure 6: principe de l’osmose inverse

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- 2.3. Différence entre la membrane d’osmose inverse (OI) et les trois autres procédés
(MF, UF et NF).
1. Taille des pores et sélectivité :
- Microfiltration (MF) : Les membranes de microfiltration ont les plus grands pores parmi ces
procédés, généralement de l'ordre de 0,1 à 10 micromètres. Elles permettent le passage de
particules, de bactéries et de matières en suspension tout en retenant des particules plus
grosses.
- Ultrafiltration (UF) : Les membranes d'ultrafiltration ont des pores plus petits que la
microfiltration, généralement de l'ordre de 0,001 à 0,1 micromètre. Elles retiennent les bactéries,
les virus, les macromolécules, mais laissent passer les sels, les ions et les petites molécules.
- Nanofiltration (NF) : Les membranes de nanofiltration ont des pores plus petits que
l'ultrafiltration, généralement de l'ordre de 0,001 à 0,01 micromètre. Elles sont sélectives pour les
ions et les petites molécules, tout en retenant certains solutés organiques et des ions spécifiques.
- Osmose inverse (OI) : Les membranes d'osmose inverse ont les plus petits pores de tous,
généralement de l'ordre de 0,0001 à 0,001 micromètre. Elles retiennent efficacement les solutés
dissous, les sels, les ions et les particules, ne laissant passer que les molécules d'eau.

Figure 7: Positionnement des procédés de filtration en fonction du diamètre de


pores membranaires et des molécules et particules à retenir.

Figure 7: Positionnement des procédés de filtration en fonction du diamètre de


pores membranaires et des molécules et particules à retenir.

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Figure 7: Positionnement des procédés de filtration en fonction du diamètre de
pores membranaires et des molécules et particules à retenir.
2. Applications :
- Microfiltration : Principalement utilisée pour la clarification des liquides, la séparation des
particules et la filtration de l'eau brute.
- Ultrafiltration : Utilisée pour la concentration, la séparation de macromolécules, la
clarification de l'eau et la filtration de liquides biologiques.
- Nanofiltration : Utilisée pour la désionisation partielle de l'eau, la rétention d'ions spécifiques
et la séparation de matières organiques.
- Osmose inverse : Principalement utilisée pour le dessalement de l'eau de mer, la purification
de l'eau, la concentration de solutions, et d'autres applications de séparation et de purification
de l'eau de haute qualité.

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- 3.Que peut-on faire pour savoir si notre eau de robinet est potable.
Pour pouvoir être consommée en toute sécurité, l’eau doit répondre à des critères de
potabilité très strictes dictés par le Ministère de la Santé et le Conseil Supérieur du
secteur d’Hygiène Publique. Ces normes varient en fonction de la législation en vigueur et
selon qu’il s’agit d’une eau destinée à la consommation humaine ou d’une eau industrielle.

A ce jour, il existe 63 critères de potabilité de l’eau, que l’on peut regrouper en 5 grands
paramètres :

• Les paramètres physico-chimiques : ils correspondent aux caractéristiques de


l’eau tels que le pH, la température, la conductivité ou la dureté de l’eau et délimitent
les quantités maximales à ne pas dépasser pour certains composants comme les
ions, les chlorures, le potassium et les sulfates.
Exemples :
o La teneur en sulfate doit être inférieure à 250 mg/l
o La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l
o La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l
o Le pH de l’eau doit être compris entre 6,5 et 9
o Le TH soit la dureté de l’eau, qui correspond à la mesure de la teneur d’une
eau en ions calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français.
Autrement dit, une eau ne doit pas posséder moins de 60 mg/l de calcium ou
36 mg/l de magnésium, sinon elle sera jugée trop douce : pour ne pas corroder
les canalisations, elle devra faire l’objet de minéralisation et/ou de
neutralisation pour retrouver un équilibre calco-carbonique.
• Les paramètres organoleptiques : ils concernent la couleur, le goût et l’odeur de
l’eau. L’eau doit être agréable à boire, claire et sans odeur. Ces paramètres étant liés
au confort de consommation, ils n’ont pas de valeur sanitaire directe.
• Les paramètres microbiologiques : ils permettent de contrôler que l’eau ne contient
aucun germe pathogène, comme les virus, les bactéries ou les parasites, pouvant
provoquer des maladies, voire de épidémies.
• Les paramètres liés aux substances indésirables : ils concernent les substances
telles que les nitrates, les nitrites et les pesticides.
o La teneur en nitrates ne doit pas dépasser 50 mg/l
o La teneur en fluor doit être inférieure à 1.5 mg/l
• Les paramètres liés aux substances toxiques : les micropolluants tels que
l’arsenic, le cyanure, le chrome, le nickel, le sélénium ainsi que certains hydrocarbures
sont soumis à des normes très sévères à cause de leur toxicité. Leur teneur tolérée
est de l’ordre du millionième du gramme.

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- 4.L’eutrophisation des milieux aquatiques est la conséquence liée à une
mauvaise gestion des eaux usées. Que peut-on faire pour prévenir ce
phénomène.

Les actions réglementaires contre l'eutrophisation des milieux aquatiques impliquent


généralement l'établissement de normes, de lois et de réglementations visant à contrôler les
émissions de substances nutritives dans les eaux. Voici quelques actions réglementaires
couramment mises en place :

1. Normes de rejet : Établir des normes strictes régissant les quantités maximales autorisées
de nutriments (azote, phosphore, etc.) dans les eaux usées rejetées par les installations
industrielles, les stations d'épuration, les exploitations agricoles, et d'autres sources.

2. Permis environnementaux : Exiger des permis environnementaux pour les installations


industrielles et les exploitations agricoles, spécifiant les limites de rejet de nutriments et
imposant des obligations de surveillance régulière.

3. Zones de protection : Définir des zones de protection autour des sources d'eau sensibles,
telles que les lacs et les rivières, avec des réglementations spécifiques pour minimiser les
activités potentiellement polluantes dans ces zones.

4. Restrictions d'utilisation des engrais : Élaborer des règlements concernant l'utilisation


d'engrais agricoles, en imposant des pratiques agricoles spécifiques, telles que la gestion
précise des engrais et l'interdiction d'épandre des engrais dans certaines conditions
météorologiques.

5. Gestion des déchets : Mettre en place des réglementations strictes sur la gestion des
déchets agricoles, industriels et municipaux pour minimiser les déversements de nutriments
dans les cours d'eau.

6. Contrôle des émissions atmosphériques : Établir des normes de contrôle des émissions
atmosphériques, car les composés nutritifs peuvent également être transportés dans l'air et
déposés dans les eaux par la pluie.

7. Programmes de restauration : Mettre en œuvre des programmes de restauration des


écosystèmes aquatiques touchés par l'eutrophisation, avec des réglementations spécifiques
pour guider ces efforts.

8. Sensibilisation et éducation : Intégrer des programmes de sensibilisation et d'éducation


dans les réglementations pour informer les citoyens, les agriculteurs, les entreprises et
d'autres parties prenantes sur les dangers de l'eutrophisation et les meilleures pratiques pour
la prévenir.

Ces actions réglementaires visent à garantir une gestion responsable des ressources en eau,
à réduire les émissions de nutriments à la source, et à promouvoir des pratiques durables
pour prévenir l'eutrophisation des milieux aquatiques. La mise en œuvre efficace de ces

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réglementations nécessite souvent la collaboration entre les gouvernements, les organismes
de réglementation, les scientifiques, les entreprises et la société civile.

- 5.D’où viennent les ions présents dans l’eau.

L’eau contient beaucoup d’ions dissous dont les principaux sont le calcium (Ca++), le
magnésium (Mg++), le sodium (Na+), le potassium (K+), les carbonates (CO3--), les
bicarbonates (HCO3-), les sulfates (SO4--), les chlorures (Cl-) et les nitrates (NO3-). Ils
proviennent pour l’essentiel du lessivage des sols par les eaux de pluie. Aussi, leur teneur
dépend-elle directement de la nature des roches du bassin versant. Elle peut varier du
milligramme par litre au gramme par litre pour les eaux les plus salées.
En moins grande concentration (du microgramme au milligramme par litre).

- 6.Dans quelle ville est installée la plus grande station d’épuration des eaux
usées (STEP) au Maroc et quelle méthode de traitement est utilisée.

La station d'Aourir a mobilisé un investissement global s'élevant à 100 millions de Dirhams. Cet
investissement a été entrepris par la SAPST (Société d'Aménagement et de Promotion de la
Station de Taghazout) et par le Programme National d'Assainissement.
La station d'épuration d'Aourir, située entre Aourir et Tamraght (aussi appelée STEP d'Aourir),
est gérée par la RAMSA, et sera utile à plus de 61.000 citoyens. Ce sont 7.600 m3 d'eau traitées
qui en sortiront chaque jour.
Pour la STEP d'Aourir, le choix de traitement s'est porté vers la solution << boues activées très
faible charge ». Parmi les différentes techniques de traitement qui existent (le lagunage naturel
ou aéré ; les disques biologiques ; les lits bactériens ; le traitement par boues activées en
moyennes charge), c'est celle qui est apparue la plus adaptée aux contraintes locales, notamment
parce qu'il fallait une technique spécialement adaptée au traitement de l'azote.

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