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b) On note ϕd le déphasage apporté par le déphaseur : ϕd = arg(H d ) = −2 arctan (Ra Cω) , avec ω =

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2πf . On veut ϕd = − π2 ⇔ arctan (Ra Cω) = π
4 ⇔ Ra C2πf = 1 ⇔ Ra = = 36 kΩ .
2πf C
I. Mesure d’une impédance complexe par détection synchrone c) La tension de sortie vaut uD (t) = −Gd R1 I0 cos(ωt − ϕ + ϕd ) d’où uD (t) = −R1 I0 sin(ωt − ϕ) .

I.3. Mesure de Z par détection synchrone


I.1. Étude du convertisseur courant-tension 6. On a ue (t) = Ue cos(ωt) et uA (t) = − R|Z|
1 Ue
cos(ωt − ϕ), donc en linéarisant le produit on obtient
1. a) Le courant i entre dans la résistance R1 , qui est soumise à la tension uA + ε en convention générateur, amplitude
donc uA + ε = −R1 i . KR1 Ue2
um (t) = − (cos(ϕ) + cos(2ωt − ϕ)) . KR1 Ue2
uA 2|Z| 2|Z|
b) On injecte ε = K(jω) dans la relation précédente, ce qui conduit à
2
Le signal comporte une composante continue KR 1 Ue
2|Z| | cos ϕ|
uA (t) G0 R1 (constante) et une harmonique de pulsation 2ω.
T (jω) = = avec G0 = − et ωc = ω0 (K0 + 1) .
i(t) 1 + j ωωc 1 + 1/K0 Le spectre en amplitude est représenté ci-contre
(le signe − ne change rien au spectre en ampli-
2πf
Avec les valeurs proposées, on a G0 ≈ −R1 et ωc ≈ K0 ω0 ≈ 2 × 108 rad.s−1 , d’où ω
ωc = ωc < tude, qui est positif par définition, car tout est pulsation
2π × 10−5  1. Finalement on obtient T ≈ −R1 . déphasé de π). 0 2ω
7. a) Il n’est pas ici nécessaire de réaliser un filtre d’ordre élevé car seule la composante continue du signal
Remarque : Tout se passe comme si on avait simplement utilisé la résistance R1 seule avec uA la
à filtrer doit être préservée. Une pente douce pour le gain (−20 dB/dec pour un 1er ordre) n’est donc
tension à ses bornes. Mais l’intérêt de ce montage est qu’il permet l’adaptation d’impédance, c’est-à-
pas un gros désavantage, à condition de fixer une fréquence de coupure assez basse. Cela permet
dire la mise en cascade avec les autres éléments du montage total sans modification des fonctions de
de se limiter à un circuit simple, et notamment sans bobine (volumineux et sujet à défauts).
chaque bloc. Ceci est du à l’impédance de sortie quasi nulle de l’ALI, et son impédance d’entrée très
On réalise un filtre passe-bas d’ordre 1 par un circuit R-C série, en prenant la tension de sortie
grande.
sur le condensateur (cf ci-dessous).
2. a) Si on permute les bornes d’entrée, on obtient : uA − ε = −Ri. Donc cela revient à remplacer K0 par À Basse Fréquence (BF), un condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert et une bobine à
−K0 dans les calculs précédents. On obtient alors un fil. À Haute Fréquence (HF), c’est le contraire. Comme le montrent les schémas asymptotiques
ci-dessous, il s’agit bien d’un filtre passe-bas.
uA (t) G00 R1
T (jω) = = avec G00 = − et ωc0 = ω0 (K0 − 1) .
i(t) 1 − j ωω0 1 − 1/K0
c

  1 duA
b) On a alors uA 1 − j ωω0 + uA = G00 i valable en
= G00 i, d’où l’équation différentielle −
c ωc0 dt Hautes Fréquences
Filtre R-C série. Basses Fréquences
régime quelconque. Les solutions de l’équation sans second membre associée vont diverger car les
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deux coefficients ne sont pas de même signe. Le système serait alors instable. La fonction de transfert vaut H = avec f1 = la fréquence propre, et de coupure. On veut
1+j ff 2πRC
1
ue Ue j(ωt−ϕ) Ue R1 Ue éliminer « totalement » la partie variable de fréquence 2f , ce qui est réalisé si 2f  f1 . On choisi par
3. On a en complexes : i = Z = |Z| e et uA = −R1 i donc i(t) = cos(ωt − ϕ) et uA (t) = − cos(ωt − ϕ) .
|Z| |Z| exemple f1 ∼ 10 Hz ⇔ RC ∼ 0, 01 s, ce qui est réalisé avec des valeurs réalistes comme R ∼ 10 kΩ
et C ∼ 1 µF. On a intérêt à prendre R grand pour que C soit réaliste, mais aussi pour maximiser
Remarque : l’énoncé demandait i(t) mais c’est une coquille. Concrètement T sert à calculer uA (t), qui est l’impédance d’entrée de ce filtre et donc l’adaptation d’impédance lors de la mise en cascade.
ce que l’on cherche pour la suite. b) En admettant que seule la composante continue est préservée, et comme le gain statique vaut
|H|(0) = 1 et le déphasage à fréquence nulle est arg(H(0)) = 0, on obtient en l’absence du dé-
I.2. Etude du circuit déphaseur KR1 Ue2
phaseur Us = − cos(ϕ) .
4. La loi des nœuds en terme de potentiel s’écrit 2|Z|

1 1

uA uD En présence du déphaseur, on remplace ϕ par ϕ − ϕd = ϕ + π2 (d’après 5.c).), donc on mesure cette
• à l’entrée inverseuse : V − R2 + R2 = R2 + R2 ⇔ 2V − = uA + uD ;
KR1 Ue2
fois Us0 = sin(ϕ) .
 
1 uA
• à l’entrée non inverseuse : V + Ra + jωC = Ra + 0 × jωC ⇔ V + (1 + jRa Cω) = uA ; 2|Z|
uD (t) 1 − jRa Cω Ainsi, si l’on note Y = 1
Z = 1
|Z| e−jϕ = 1
|Z| (cos ϕ − j sin ϕ) = Yr + jYi l’admittance associée à Z,
2
Comme V + = V − , le rapport des 2 précédentes équations conduit à 1+jRa Cω = 1+H d , d’où H d = = .
uA (t) 1 + jRa Cω KR1 Ue2
les deux mesures successives conduisent à Us = k.Yr et Us0 = k.Yi , en notant k = − une
5. a) Le gain de ce quadripôle vaut Gd = |H d | = 1. Il est indépendant de la fréquence donc ce filtre ne 2
modifie pas les amplitudes des harmoniques les unes par rapport aux autres. Son seul
constante connue. On peut alors facilement remonter à Xr et Xi via
intérêt réside donc dans sa phase, d’où son nom.
Yr kUs Yi kU 0
Xr = = 2 et Xi = − = − 2 s 02 .
Yr2 + Yi2 Us + Us02 Yr2 + Yi2 Us + Us

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