Vous êtes sur la page 1sur 5

INTRODUCTION

1. Problématique

Bien que la tuberculose soit une maladie connue depuis longtemps,


mais elle reste un problème d’actualité dans le monde. Selon l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS), la tuberculose, maladie transmissible, est une
cause importante de mauvaise santé, l’une des 10 premières causes de mortalité
dans le monde et la première cause de décès due à un agent infectieux (avant le
VIH/sida). Elle est causée par le bacille Mycobacterium tuberculosis, dont la
propagation se fait par voie aérienne, lorsque les personnes atteintes de
tuberculose tousses par exemple. La maladie touche généralement les poumons
(tuberculose pulmonaire) mais peut également avoir d’autres localisations
(tuberculose extrapulmonaire). Environ un quart de la population mondiale est
infectée par M. tuberculosis. La tuberculose peut toucher tout le monde, partout,
mais la plupart des personnes qui développent la maladie sont des adultes, plus
souvent des hommes que des femmes, et les 30 pays à forte charge de morbidité
due à la tuberculose totalisent près de 90 % des cas de tuberculose survenant
chaque année. La tuberculose est une maladie de la pauvreté, et la détresse
économique ; la vulnérabilité, la marginalisation, la stigmatisation et la
discrimination sont souvent le lot des personnes touchées par la tuberculose.
(OMS, 2020).

En République Démocratique du Congo (RDC), la tuberculose (TB)


est une maladie qui s’accompagne d’un lourd fardeau socio-économique et
sanitaire.

En effet, la RDC figure parmi les 30 pays qui supportent 87% de la


charge mondiale de la TB. Selon les dernières estimations de l’OMS, en 2018,
270 000 personnes seraient tombées malade de la TB en RDC, ce qui équivaut à
une incidence de 321 cas pour 100 000 personnes.2 31 000 d’entre elles étaient
des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), soit 11,5%. (OMS, 2020).

Le contrôle de qualité inclue l’évaluation de la performance, la


comparaison de la performance avec les objectifs visés et la mise en œuvre
d’actions correctrices en cas de problèmes Cela implique donc une surveillance
continue des divers éléments en vue d’identifier et de corriger ces problèmes.
Un système de contrôle de qualité du diagnostic de la tuberculose
comporte plusieurs volets :

 Le contrôle de qualité interne (CQI)


 L’évaluation de la compétence
 L’évaluation externe de qualité (EEQ)
 L’amélioration de la qualité (AQ)
 Une supervision directe du travail effectué dans les laboratoires.
(Souleymane, 2006).

Les activités principales d’un Programme Nationale de Tuberculose


(PNT) dans un pays à faibles revenus comportent le dépistage des tuberculeux
par l’examen microscopique des frottis de crachats et la fourniture d’une
chimiothérapie efficace aux patients. Le laboratoire national de référence de la
tuberculose donnera priorité aux activités qui soutiennent ces objectifs dans le
cadre du réseau national de laboratoires.

La tâche principale du laboratoire national de référence de la


tuberculose est d’assurer la qualité du travail du réseau national de laboratoires.
Pour rester compétent et crédible.

L’objectif de santé publique de l’examen microscopique des frottis de


crachats est d’identifier la plus grande proportion possible des sources de
transmission dans la collectivité et de veiller à ce que le laboratoire exécute ce
test au plus haut niveau de compétence possible.

Les patients à microscopie positive des frottis de crachats sont la


source la plus importante de transmission de Mycobacterium tuberculosis dans
la collectivité. Sa sensibilité pour l’identification des personnes transmettant les
bacilles tuberculeux dépasse 80% quel que soit le contexte car les patients à
bacilloscopie positive des crachats sont beaucoup plus susceptibles de
transmettre M. tuberculosis que ceux dont l’examen microscopique des frottis de
crachats est négatif. Dès lors, dans un programme national de lutte contre la
tuberculose, l’examen microscopique des frottis de crachats est un des outils les
plus efficaces et les plus efficients pour le dépistage. Il identifie les cas qui
méritent la plus haute priorité dans la lutte antituberculeuse. De plus, l’examen
microscopique des frottis de crachats est très spécifique pour l’identification de
BAAR car, dans les pays à haute prévalence, ils correspondent presque toujours
à un diagnostic de tuberculose. Pour toutes ces raisons, il constitue l’outil de
diagnostic de base pour la lutte antituberculeuse.
Le laboratoire national de référence maintient sa compétence pour la
technique de Ziehl-Neelsen en participant activement au contrôle des lames dans
le système national d’assurance de qualité externe, c’est-à-dire en assurant la
seconde relecture des frottis discordants. (HANS et Al, 2007)

QUESTION DE RECHERCHE
Quelle est le taux de concordance des résultats des examens
microscopiques des crachats dans le diagnostic et le suivi de la tuberculose à
l’hôpital général de référence de KIMBONDO ?

2. Hypothèse

Le taux de concordance des résultats des examens microscopiques des


crachats dans le diagnostic et le suivi de la tuberculose à l’hôpital général de
référence de KIMBONDO serait de 80%.

3. Objectifs
3.1 Objectif général
L’Objectif générale de cette étude est d’évaluer l’efficience de service
et d’assurer la fiabilité des résultats sur les examens microscopiques des crachats
dans le diagnostic et le suivi de la tuberculose à l’hôpital général de référence de
KIMBONDO.

3.2 Objectifs spécifiques


- Appuyer le Laboratoire National de Référence des Mycobactéries
(LNRM) et le laboratoire de l’hôpital général de référence de
KIMBONDO ;
- Déterminer les éléments essentiels à la fois humains et matériels
nécessaires pour contrôler la qualité du dépistage de la tuberculose par la
microscopie ;
- Comparer les résultats du dépistage microscopiques de la tuberculose de
l’hôpital général de référence de Kimbondo à ceux du laboratoire national
de référence de la tuberculose.

4. Intérêt du Sujet

Ce travail présente doubles intérêts :


- Pour le service de laboratoire, il contribuera à l’amélioration des
compétences des personnels dans la réalisation des examens
microscopiques de la tuberculose ;
- Pour les PNLT, ce travail leurs permettra de réduire le taux d’incidence et
de prévalence pour l’amélioration de la prise en charge des malades
tuberculeux.

5. Limitation du sujet

6. Méthodologie
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive du contrôle de qualité des examens
microscopiques dans le cadre du diagnostic et le suivi de la tuberculose qui s’est
déroulait du 1er janvier au 31 décembre 2021. Nous avons opté pour un
échantillonnage aléatoire sur l’ensemble de lames lues dans le laboratoire de
l’Hôpital Général de Référence de KIMBONDO et envoyées pour la relecture
au laboratoire national de référence de la tuberculose. La taille de l’échantillon
était de 50.

7. Division du travail

Le présent travail comprend, mis à part l’introduction et la conclusion, trois


chapitres principaux :

Chapitre premier : Généralités, il présente des notions ou concepts clés et


leurs définitions ;
Le second s’intitule : Milieu d’Etude, matériels et méthodes ; il indique
non seulement la démarche à suivre dans le contrôle de qualité des
examens microscopiques de crachat, mais aussi les matériels à utiliser et
les milieux approprié.
En fin le troisième chapitre se dénomme : Résultats et Discussion ; il
donne les résultats du contrôle de qualité des examens microscopiques de
crachat.
Références
1. Hans, L.R, Armand. V.D, et Al. (2007). Priorités pour les services de
bactériologie de la tuberculose dans les pays à faible revenus. Paris, 166p.
2. Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (2020). Rapport sur la
tuberculose dans le monde. Genève, p14.
3. OMS. (2020). Republique Démocratique du Congo – intégration du
dépistage de la tuberculose aux activités communautaire du riposte au
VIH. Genève, p1.
4. Soulaymane, S. (2006). Contrôle de qualité du dépistage microscopique
de la tuberculose. République du mali. P28.

Vous aimerez peut-être aussi