Économie

Thème 1 : Quelles sont les grandes questions économiques et leurs enjeux actuels ?
1.2 Les décisions du consommateur et du Chapitre 2 : Les décisions du consommateur et du
producteur producteur Dossier élève

Vous devez être capable :

- de décrire les choix économiques des agents à l’aide des concepts et principes fondamentaux du
raisonnement économique (coût d’opportunité, utilité, rationalité, préférences, maximisation) pour
décrire des choix économiques ;
- d’analyser ce que l’on entend par rationalité individuelle ;
- d’expliciter la notion d’utilité marginale.
Vous devez maîtriser les notions :
- Les préférences et choix économiques.
- Les coûts d’opportunité.
- Préférences individuelles.
- La rationalité et l’utilité individuelles.
- La maximisation et le raisonnement « à la marge ».
- La rareté, la valeur, l’utilité marginale.
- La production, les ressources et les facteurs de production.
- Égalisation entre coût marginal et recette marginale.

I. Les choix rationnels individuels et collectifs

À partir de vos connaissances et/ou de la documentation fournie en annexes 1 à 4, répondez aux

questions posées.

1. Montrez que les agents économiques font des choix qui les obligent à faire des arbitrages.

2. Expliquez ce que signifie adopter un comportement rationnel.

3. Montrez que la rationalité individuelle n’est pas parfaite.

II. Les choix économiques du consommateur

À partir de vos connaissances et/ou de la documentation fournie dans les annexes 5 à 8,

répondez aux questions posées.

4. Présentez les principes fondamentaux guidant les choix économiques du consommateur

lors de son acte d’achat d’un bien ou d’un service.

III. Les choix économiques du producteur

À partir de vos connaissances et/ou de la documentation fournie dans les annexes 9 à 11,
répondez aux questions posées.

5. Repérez l’objectif principal de tout producteur et les choix qu’il est amené à opérer.

6. En prenant appui sur les documents 10 et 11, montrez que le producteur cherche à optimiser
sa production.

Rédigez une argumentation qui vous permette de répondre à la question suivante.

Les agents économiques mobilisent-ils un raisonnement économique pour atteindre leur

objectif ?
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producteur producteur Dossier élève

Ressources documentaires

Document 1 : La science économique : l’étude des choix individuels et collectifs

La science économique étudie comment les individus, les entreprises, les pouvoirs publics et d’autres organi-
sations sociales font des choix, et comment ces choix détermine la façon dont sont utilisés les ressources de
la société.
Pourquoi les Américains ont-ils acheté des automobiles de plus petites tailles et à faible consommation dans
les années 1970 et des véhicules SUV et 4x4 pendant les années 1990 ? […] Ce choix implique des arbi -
trages, dépenser plus pour une chose implique d’avoir moins à dépenser pour une autre. Consacrer plus de
temps à étudier l’économie laisse moins de temps pour étudier la physique.

J.D Lafay, J.E. Stiglitz, C.E. Walsh, Principes d’économie moderne, De Boeck.

Document 2 L’analyse des choix repose sur l’hypothèse de rationalité des agents
Toute théorie économique part d’hypothèses sur les comportements humains. Les individus utilisent en res -
sources rares pour satisfaire leurs besoins. Mais comment font-ils ?
La science économique fait l’hypothèse que les choix sont rationnels, c’est-à-dire que les agents font les
choix qui leur semblent adaptés à leurs objectifs, ce qui leur permet de maximiser leur utilité, c’est-à-dire
leur satisfaction. Ces choix rationnels sont effectués alors en fonction de leurs préférences individuelles
(leurs goûts, leurs besoins…) et leurs contraintes (leur budget, leurs obligations, les contraintes sociales et
environnementales).
Des choix rationnel ne signifie pas qu’il soit parfait. Un consommateur qui souhaite acheter un téléphone par
exemple sera pas en mesure de comparer tous les modèles existants (manque de temps, de connaissances…)
et arbitrera à un moment en fonction de critères non rationnels : avis d’amis ou de consommateurs en ligne
publicité… Objectivement, ce ne sera pas forcément le meilleur choix compte tenu de ses contraintes, mais
celui qui pourra le satisfaire compte-tenu du temps imparti à cette recherche.

Document 3 Les différentes solutions pour déjeuner

Type de déjeuner Plateau repas Menu Mc First Déjeuner à la Menu étudiant à
maison la boulangerie
Composition Une entrée, des Un burger, une frite Une entrée, des Un sandwich, une
légumes, des moyenne et une légumes, des pâtisserie et une
féculents, viande ou boisson féculents, viande ou boisson locale
poisson, un dessert poisson, un dessert
ou un laitage ou un laitage
Prix 5,50 € 4,95 € gratuit 5,00 €
Lieu de Entre amis au self Entre amis dans un En famille Seul dans un parc
restauration fast food
Type Produits surgelés Produits industriels Produits frais Produits bio
d’ingrédients
Votre classement

Document 4 Un mythe s’écroule : le consommateur parfaitement rationnel n’existe pas

L’objectif de tout consommateur rationnel est d’obtenir de son revenu dépensé un maximum de satisfaction .
[…]
Le consommateur rationnel des modèles économiques ne se retrouvent pas dans les magasins. […] On sait
aujourd’hui que […] nos actes d’achat sont directement influencés et même déterminés par des facteurs
cognitifs et affectifs. www.consoglobe.com
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Document 5 La valeur d’un bien, sa rareté et son utilité

La valeur d’un bien est un instrument de mesure qui s’exprime souvent par le prix. Le prix est le reflet de la
rareté du produit et du niveau de la demande qui lui est associé. Pour qu’il y ait demande, il faut que le
consommateur reconnaisse l’utilité du bien.
La valeur d’un bien dépend d’abord de sa rareté.
La rareté doit être analysée selon une dimension spatiale et temporelle.
Exemple : En plein désert, un individu serait prêt à payer une somme importante pour un verre d’eau. Dans
toute ville française, l’eau étant accessible et potable, les individus ne sont prêts qu’à payer une somme faible
pour le même bien.
La notion de rareté est donc dépendante du lieu de consommation, mais aussi de l’époque (la télévision
n’avait pas la même valeur en 1950 étant un bien rare, alors qu’aujourd’hui, elle équipe la plupart des
foyers).
La rareté peut donc varier dans le temps.
La valeur d’un bien dépend aussi de son utilité pour le consommateur.
si le bien n’est d’aucune utilité ou d’une utilité faible pour le consommateur, celui-ci ne lui accordera qu’une
faible valeur.
Lorsqu’un individu a soif, le premier verre a une utilité très élevée, mais le sixième a une utilité très faible ou
nulle, car la sensation de soif a disparu : c’est l’utilité marginale du dernier verre consommé.

Document 6 L’utilité marginale du consommateur

« L’utilité marginale expliquée pour les débutants »
https://www.youtube.com/watch?v=sjjdKmEV5lU

Document 7 Utilité totale et utilité marginale des chocolats chauds

L’utilité des chocolats chauds
Nombre de verres de chocolats Utilité totale Utilité marginale
chauds au petit déjeuner
0 0 0
1 40 40
2 70 30
3 85 15
4 90 10
5 95 5
6 95 0

Document 8 Arbitrer : un choix entre les coûts et les avantages de chaque alternative
Puisque les individus font face a des arbitrages, la prise de décision nécessite de comparer les coûts et les
bénéfices des alternatives qui se présentent.
Dans de nombreux cas, cependant, le coût d’une action n’est pas si facile à déterminer.
Considérons, par exemple la décision d’aller étudier à l’université. L’avantage associé à cette décision est
l’enrichissement intellectuel de la personne ainsi qu’un ensemble d’opportunités professionnelles intéres-
santes tout au long de la vie active.
Mais quel en est le coût ? Afin de répondre à cette question, vous seriez tentés d’additionner les montants
dépensés en frais de scolarité, en livres, en logement et en nourriture. [Mais] pour la plupart des étudiants, les
salaires auxquels ils ont renoncé pour aller à l’université sont les coûts les plus élevés de leur éducation
supérieure. […] Le coût d’opportunité est ce à quoi il faut renoncer pour obtenir quelque chose, la valeur des
bénéfices auxquels on renonce.
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producteur producteur Dossier élève

Gregory N. Mankiw, Principes de l’économie, éditions De Boeck.

Document 9 L’objectif de l’entreprise

Pour étudier le comportement des entreprises, prenons l’exemple de la firme de biscuits suivantes : Gourmande
Hélène.
Hélène, propriétaire de l’entreprise, achète de la farine, du sucre, des arômes et divers ingrédients nécessaires
pour fabriquer des biscuits. Elle achète aussi des fours et emploie quelques salariés pour faire tourner ses
machines. […] Commençons par l’objectif de l’entreprise. […] Les économistes considèrent que l’objectif d’une
entreprise est de réaliser le meilleur bénéfice possible.
Qu’est-ce que le profit d’une entreprise ? Les sommes que l’entreprise reçoit en contrepartie de ses ventes
constituent le chiffre d’affaires de l’entreprise. Les sommes consacrées par l’entreprise à l’achat des facteurs
nécessaires à la production constitue les coûts. Le profit est donc défini par la différence entre le chiffre d’affaires
et l’ensemble des coûts.
Gregory N. Mankiw, Principes de l’économie, éditions De Boeck.

Document 10 Quelques repères scientifiques

Chiffre d’affaires = Recette marginale =
Quantité vendue * prix de vente Chiffre d’affaires ou recette issue de la vente
d’une unité supplémentaire
Profit = Coût marginal =
Chiffre d’affaires - Coûts Coût de la dernière unité vendue
Document 11 Les entreprises rationnelles raisonnent à la marge

Mettons-nous dans la peau d’une compagnie aérienne qui se demande combien facturer un passager qui n’a pas
encore acheté son billet. Supposons que faire traverser le pays a un avion de 200 places coûte à la compagnie 100
000 $. Dans ces conditions, le coût moyen d’un siège est de 500 dollars (soit 100 000 /200). on pourrait en
conclure que la compagnie aérienne ne devrait jamais vendre un billet à moins de 500 $.
Pourtant, la compagnie peut augmenter son profit en raisonnant à la marge. Imaginons que l’avion se prépare à
décoller avec 10 sièges vacants. Un passager non enregistré attend à la porte d’embarquement, et se déclare prêt à
payer son billet 300 $. La compagnie aérienne doit-elle lui vendre un billet à ce prix là ?
Évidemment oui. Si l’avion décolle avec des sièges inoccupés, le coût de transport d’un passager supplémentaire
est minuscule. Si le coût moyen de transport d’un passager est de 500 $, le coût marginal est réduit au coût du
paquet de cacahuètes et du verre de soda que le passager supplémentaire consommera pendant son vol. Tant que
le passager de dernière minute paye un tarif supérieur au coût marginal, la compagnie a intérêt à lui vendre un
billet. […] Les individus comme les entreprises prennent de meilleures décisions en raisonnant à la marge. Un
décideur rationnel n’engage une action que si, et seulement si, le bénéfice marginal de celle-ci est supérieur à son
coût marginal.
Gregory N. Mankiw, Principes de l’économie, éditions De Boeck.
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Thème 1 : Quelles sont les grandes questions économiques et leurs enjeux actuels ?
1.2 Les décisions du consommateur et du Chapitre 2 : Les décisions du consommateur et du
producteur producteur Dossier élève

1. LES CHOIX RATIONNELS DES INDIVIDUS

MAXIMISER EN FONCTION DE LEURS PRÉFÉRENCES ET DE

LEUR SATISFACTION LEURS CONTRAINTES ÉCONOMIQUES, SOCIALES
ET ENVIRONNEMENTALES

2. LES CHOIX ÉCONOMIQUES DU CONSOMMATEUR

REPOSENT SUR CERTAINS PRINCIPES ÉCONOMIQUES

LA VALEUR DU BIEN L’UTILITÉ MARGINALE LE COÛT D’OPPORTUNITÉ

RARETÉ
UTILITÉ

AFIN DE MAXIMISER L’UTILITÉ PROCURÉE PAR LA CONSOMMATION DU BIEN

3. LES CHOIX ÉCONOMIQUES DU PRODUCTEUR

REPOSENT SUR CERTAINS PRINCIPES ÉCONOMIQUES

LE COÛT, LA QUANTITÉ, LA LE COÛT MARGINAL LA RECETTE

DISPONIBILITÉ DES DE LA DERNIÈRE MARGINALE DE LA
FACTEURS DE PRODUCTION UNITÉ PRODUITE DERNIÈRE UNITÉ
PRODUITE
FACTEUR TRAVAIL ET
CAPITAL

AFIN DE MAXIMISER SON UTILITÉ : SES PROFITS